[0001] La présente invention se rapporte à une serrure à mortaiser, ou à larder, pour laquelle
le coffre, ou le boîtier, est entièrement engagé dans l'épaisseur d'un battant de
porte à travers le chant du battant.
[0002] Ce type de serrure est bien connu et il permet de masquer le mécanisme de serrure.
Pour ce faire, un logement est ménagé dans l'épaisseur du battant de porte à travers
son chant, de manière à pouvoir insérer le coffre de la serrure, tandis que des orifices
débouchant dans ledit logement sont ménagés sur les faces du battant de manière à
pouvoir y engager les organes de manoeuvre de la serrure. En outre, une têtière est
appliquée et fixée contre le chant de manière à refermer ledit logement notamment.
La têtière présente des lumières de passage des pênes de la serrure, lesquels s'étendent
à partir du coffre.
[0003] Pour chaque type de porte, en fonction des possibilités de réalisation du logement
apte à recevoir le boîtier, il convient de prévoir un type de serrure. En outre, lorsqu'une
serrure installée doit être remplacée, il est nécessaire de retrouver le même type
de serrure, notamment pour ajuster la position du boîtier par rapport aux orifices
précités ménagés dans le battant de porte.
[0004] Aussi, il a été imaginé de pouvoir régler la position du boîtier dans son logement
par rapport à la têtière qui elle, demeure en applique contre le champ du battant.
On pourra se référer notamment au document
DE338464, lequel décrit une paire de vis installée entre ledit coffre et ladite têtière pour
pouvoir entraîner ledit coffre en translation par rapport à ladite têtière selon une
direction sensiblement perpendiculaire à ladite têtière et pour maintenir ledit coffre
sensiblement parallèlement à celle-ci. Les vis sont espacées l'une de l'autre et leur
tête est prisonnière de la têtière. Les tiges des vis rejoignent respectivement les
coins du boîtier et sont engagées dans un taraudage. De la sorte, lorsque les vis
sont entraînées simultanément en rotation par l'intermédiaire de leur tête, la position
du coffre est ajustée par rapport à la têtière, et partant, les orifices par lesquels
on engage les organes de manoeuvre.
[0005] Il est toutefois malaisé de contrôler le parallélisme du coffre et de la têtière
lors de cet ajustement. Or, cela est essentiel pour que les pênes traversent la têtière
selon une direction perpendiculaire.
[0006] Aussi, un problème qui se pose et que vise à résoudre la présente invention est de
fournir une serrure à mortaiser qui permette de conserver le parallélisme entre le
coffre et la têtière malgré les mouvements du coffre.
[0007] Dans ce but, la présente invention propose une serrure à mortaiser comprenant d'une
part une têtière et un coffre, et d'autre part des organes mécaniques de liaison réglables
installés entre ledit coffre et ladite têtière pour pouvoir entraîner ledit coffre
en translation par rapport à ladite têtière selon une direction sensiblement perpendiculaire
à ladite têtière et pour maintenir ledit coffre sensiblement parallèlement à ladite
têtière lorsque ledit coffre est entraîné en translation. Selon l'invention, lesdits
organes mécaniques de liaison réglables comprennent, d'une part une paire d'éléments
de guidage en translation pour guider librement en translation ledit coffre par rapport
à ladite têtière, et d'autre part, une seule tige filetée qui relie ladite têtière
et ledit coffre de manière à pouvoir régler la position dudit coffre par rapport à
ladite têtière au moyen de ladite seule tige filetée.
[0008] Ainsi, une caractéristique de l'invention réside dans la mise en oeuvre de manière
séparée, d'une paire d'éléments de guidage en translation qui permette de maintenir
le coffre et la têtière parallèles, quelle que soit leur position relative, et une
seule tige filetée permettant de régler la position du coffre par rapport à la têtière
lorsqu'elle est entraînée en rotation. De la sorte, non seulement la serrure à mortaiser
objet de l'invention est aisée à mettre en oeuvre, puisqu'une seule tige filetée est
actionnée en rotation et non pas deux, et au surplus, le coffre demeure parallèle
à la têtière quelle que soit leur position relative. On observera que le coffre vient
caréner le mécanisme de serrure supportée par un palâtre, lequel s'étend dans tout
le coffre et correspond à ses dimensions.
[0009] Selon un mode de mise en oeuvre de l'invention particulièrement avantageux, les éléments
de guidage de ladite paire d'éléments de guidage sont montés espacés l'un de l'autre
selon une direction parallèle à ladite têtière, et ladite seule tige filetée est montée
entre lesdits éléments de guidage. De la sorte, les efforts exercés par la seule tige
filetée sur le boîtier sont distribués de façon équilibrée sur les éléments de guidage
de la paire d'éléments de guidage. Préférentiellement, la seule tige filetée est montée
à équidistance des éléments de guidage.
[0010] En outre, chacun desdits éléments de guidage en translation comporte un corps cylindrique
et une tige montée à coulissement à l'intérieur dudit corps cylindrique. Ainsi, la
tige, préférentiellement de symétrie cylindrique de révolution, et de surcroît, avantageusement
lisse, vient coulisser à l'intérieur du corps cylindrique. De plus, ladite tige est
de préférence montée sur ladite têtière, tandis que ledit corps cylindrique est installé
sur ledit coffre. Il est en effet plus aisé de venir fixer la tige sur la têtière,
par exemple par soudage, et d'installer le corps cylindrique sur le coffre.
[0011] Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, chacun desdits éléments
de guidage en translation comporte en outre un ressort monté à compression entre ladite
têtière et ledit coffre. De la sorte, des efforts constants s'exercent entre la têtière
et le coffre au niveau des éléments de guidage en translation et partant, les risques
de coincement des éléments de guidage durant le mouvement du coffre sont très faibles.
[0012] Au surplus, et de façon avantageuse, la serrure à mortaiser comprend en outre une
platine intermédiaire solidaire de ladite têtière, ladite platine intermédiaire présentant
une partie montée à coulissement dans ledit coffre. De la sorte, le guidage en translation
du coffre par rapport à la têtière est plus encore amélioré durant ses mouvements.
[0013] La seule tige filetée présente une tête liée en translation à ladite têtière, tandis
que ledit coffre présente un corps taraudé apte à recevoir ladite tige filetée. Ainsi,
la tête de la seule tige filetée est prisonnière de la têtière, et lorsqu'elle est
entraînée en rotation, le corps taraudé qui est solidaire du coffre est lui-même entraîné
en translation et partant, le coffre également.
[0014] En outre, la serrure à mortaiser comprend avantageusement, un pêne demi-tour monté
dans ledit coffre, tandis que ladite têtière présente une première lumière permettant
le passage dudit pêne demi-tour, et ledit pêne demi-tour présente des premiers moyens
de réglage de la position dudit pêne demi-tour par rapport audit coffre. De la sorte,
après que la position relative du coffre et de la têtière a été réglée, on procède
ensuite au réglage de la position axiale du pêne demi-tour. Le pêne demi-tour doit
en effet s'étendre, au repos, en saillie de la têtière de manière à pouvoir venir
pénétrer dans une gâche.
[0015] La serrure à mortaiser comprend de préférence un pêne de verrouillage monté dans
ledit coffre, tandis que ladite têtière présente une seconde lumière permettant le
passage dudit pêne de verrouillage. Ledit pêne de verrouillage présente des seconds
moyens de réglage de la position dudit pêne de verrouillage par rapport audit coffre,
de manière à pouvoir régler axialement la position du pêne de verrouillage après que
la position du coffre a été réglée.
[0016] Par ailleurs, selon un autre mode de mise en oeuvre de l'invention particulièrement
avantageux, ledit pêne de verrouillage est couplé à des tringles de verrouillage haut
et bas permettant d'actionner respectivement des pênes de verrouillage haut et bas.
Ainsi, la serrure comporte trois points de verrouillage.
[0017] D'autres particularités et avantages de l'invention ressortiront à la lecture de
la description faite ci-après de modes de réalisation particuliers de l'invention,
donnés à titre indicatif mais non limitatif, en référence aux dessins annexés sur
lesquels :
- la Figure 1 est une vue schématique partielle en perspective d'une serrure à mortaiser
conforme à l'invention et selon un premier mode de mise en oeuvre ;
- la Figure 2 et une vue schématique de côté d'une serrure à mortaiser selon un second
mode de mise en oeuvre ; et,
- la Figure 3 et une vue schématique en perspective d'un élément essentiel de la serrure
à mortaiser représenter sur la figure 2.
[0018] La Figure 1 illustre une serrure à mortaiser 19 conforme à l'invention comprenant,
une têtière 10 vue de trois quarts avant et présentant une face avant 11 et une face
arrière opposée 17, et en arrière, des éléments essentiels d'un coffre 12. La têtière
10 est destinée à venir se fixer sur le chant d'un battant de porte non représenté,
tandis que les éléments essentiels du coffre 12 viennent se loger à l'intérieur d'un
logement pratiqué dans l'épaisseur du battant de porte.
[0019] Sont ici représentés, un palâtre 14, ou support, sur lequel sont installés les éléments
du mécanisme de serrure et qui est destiné à venir s'étendre dans tout le coffre dont
il est solidaire. Il s'étend longitudinalement entre une extrémité supérieure 13 et
une extrémité inférieure 15 opposée. On y retrouve un fouillot 16 muni d'un doigt
18 coopérant avec une première queue de pêne 20, laquelle se prolonge par un pêne
demi-tour 22. La première queue de pêne 20 s'étend dans le prolongement du pêne demi-tour
22 et selon une direction transversale, à l'extrémité supérieure 13 du palâtre 14.
[0020] A l'extrémité inférieure 15, le palâtre 14 présente un orifice oblong 24 apte à être
traversé par un cylindre de serrure non représenté du type cylindre européen par exemple,
et un pêne de verrouillage 26 destiné à coopérer avec le cylindre de serrure par l'intermédiaire
d'une seconde queue de pêne 27.
[0021] Chacune des extrémités, supérieure 13 et inférieure 15 du palâtre 14, est équipée
d'un corps cylindrique 28 étendu transversalement et dont il est solidaire. Ces corps
cylindriques 28 sont constitués d'une portion longitudinale d'acier carré montée transversalement
sur le palâtre 14, et à l'intérieur de laquelle est ménagé un alésage axial 30. En
outre, et sensiblement à équidistance des corps cylindriques 28, est monté sur le
palâtre 14 un corps cylindrique taraudé 32 étendu transversalement et présentant un
taraudage axial 34. Une vis de réglage 36 présentant une tête 38 est destinée à être
vissée à l'intérieur du taraudage axial 34. Aussi, la vis de réglage 36 traverse le
coffre de la serrure.
[0022] La vis de réglage 36 est engagée à travers un retour 40 d'une platine intermédiaire
42, laquelle présente une partie arrière 44 montée à coulissement contre le palâtre
14. Le retour 14 de la platine intermédiaire 42 vient alors s'appliquer contre la
face arrière 17 de la têtière 10 en emprisonnement la tête 38 de la vis 36, en regard
d'un orifice 46 pratiqué dans la têtière 10. Cet orifice 46 présente un diamètre inférieur
au diamètre de la tête de vis 38, mais qui autorise néanmoins le passage d'une clé
Allen, par exemple, ou bien d'un tournevis. En outre, la tête de vis 38 et partant,
la vis 36, demeurent libres en rotation.
[0023] Par ailleurs, la têtière 10 est munie, sur sa face arrière 17, de deux tiges cylindriques
lisses 48 soudées, qui s'étendent en saillie sensiblement perpendiculairement à la
face arrière et qui sont respectivement aptes à venir coulisser librement à l'intérieur
des deux alésages axiaux 30 des corps cylindriques 28 installés dans les extrémités,
supérieure 13 et inférieure 15, du palâtre 14, en traversant le coffre non représenté.
De plus, deux ressorts hélicoïdaux 50 sont respectivement engagés autour des deux
tiges cylindriques lisses 48.
[0024] Au surplus, la têtière 10 présente une première lumière oblongue 52 dans laquelle
le pêne demi-tour 22 est apte à être engagé, et une seconde lumière oblongue 54 à
travers laquelle vient s'engager le pêne de verrouillage 26.
[0025] De la sorte, lorsque le palâtre 14 est dans une position rapprochée de la têtière
10, et que la vis de réglage 36 est en prise dans le taraudage 34, tandis que les
tiges cylindriques lisses 48 sont respectivement engagées dans les alésages axiaux
30, le palâtre 14 et le coffre non représenté, dans lequel il est logé, s'étendent
parallèlement à la têtière 10.
[0026] Au surplus, les ressorts hélicoïdaux 50 sont en compression et ils exercent respectivement
des efforts identiques visant à écarter les extrémités, supérieure 13 et inférieure
15 du palâtre 14, de la têtière 10. Ainsi, lorsque la seule vis de réglage 36 est
entraînée en rotation, par exemple dans le sens des aiguilles d'une montre, vue de
la face avant 11 de la têtière 10, le palâtre 14 et son coffre, sont entraînés en
translation vers la têtière 10 tout en demeurant parallèles à cette dernière. Ce réglage
permet notamment, d'ajuster la position du fouillot 16 par rapport aux orifices de
passage des organes de manoeuvre de la serrure, alors que la têtière 10 est installée
en position fixe contre le chant du battant de porte.
[0027] On observera que les pênes 22, 26 et queues de pênes 20, 27 présentent respectivement
des moyens de réglage axiaux permettant le réglage axial de leur position relative.
Ainsi, on vient par exemple éloigner les pênes 22, 26 et queues de pêne 20, 27, respectivement
les uns des autres lorsque le palâtre 14 est écarté de la têtière 10, de façon que
les pênes 22, 26 viennent suffisamment en saillie de la têtière 10 à travers leurs
lumières oblongues respectives 52, 54 pour assurer la fermeture et le verrouillage
du battant de porte.
[0028] On se reportera maintenant sur les figures 2 et 3 illustrant une serrure à mortaiser
conforme à l'invention selon un autre mode de mise en oeuvre. Les éléments analogues
à la serrure selon le premier mode de mise en oeuvre, portent une référence identique
affectée d'un signe prime « ' ».
[0029] La figure 2 illustre une serrure à mortaiser 19' de type « trois points ». Elle comporte
une têtière longue 10' destinée à s'étendre longitudinalement dans le chant d'un battant
de porte, et outre le mécanisme de serrure installé sur un palâtre 14', elle présente
un pêne de verrouillage haut 60 et un pêne de verrouillage bas 62 opposés l'un de
l'autre. Ces pênes de verrouillage haut et bas sont respectivement reliés au coffre
contenant le palâtre 14' par l'intermédiaire d'une tringle d'actionnement haute 64
et d'une tringle d'actionnement basse 66. Les deux tringles d'actionnement sont montées
à coulissement en arrière de la têtière 10'. Des platines isolantes sont installées
entre la têtière 10' et les tringles d'actionnement pour éviter les ponts thermiques.
[0030] On retrouve ainsi sur la figure 3 plus en détail, la têtière 10' et le palâtre 14'.
On y retrouve également, d'une part la vis de réglage 36' engagée dans un corps cylindrique
taraudé 32' et dont la tête 38' est en prise entre le retour 40' de la platine intermédiaire
42' et la face arrière 17' de la têtière 10', et d'autre part les deux tiges cylindriques
lisses 48' montées respectivement à coulissement dans deux corps cylindriques 28'.
Des ressorts hélicoïdaux non représentés sont prévus autour des tiges cylindriques
lisses 48'. De la sorte, tout comme dans le premier mode de mise en oeuvre, l'actionnement
de la seule vis de réglage 36' permet d'entraîner en translation le palâtre 14' tout
en le maintenant sensiblement parallèle à la têtière 10'.
[0031] En outre, la serrure comporte une plaque de transmission 68 permettant de commander
simultanément les tringles d'actionnement haute 64 et basse 66.
1. Serrure à mortaiser comprenant d'une part une têtière (10) et un coffre (14), et d'autre
part des organes mécaniques de liaison réglables installés entre ledit coffre et ladite
têtière (10) pour pouvoir entraîner ledit coffre en translation par rapport à ladite
têtière selon une direction sensiblement perpendiculaire à ladite têtière et pour
maintenir ledit coffre (14) sensiblement parallèlement à ladite têtière lorsque ledit
coffre est entraîné en translation ;
caractérisée en ce que lesdits organes mécaniques de liaison réglables comprennent, d'une part une paire
d'éléments de guidage en translation (28, 48) pour guider librement en translation
ledit coffre par rapport à ladite têtière (10), et d'autre part, une seule tige filetée
(36) qui relie ladite têtière (10) et ledit coffre (14) de manière à pouvoir régler
la position dudit coffre (14) par rapport à ladite têtière (10) au moyen de ladite
seule tige filetée (36).
2. Serrure à mortaiser selon la revendication 1, caractérisée en ce que les éléments de guidage (28, 38) de ladite paire d'éléments de guidage sont montés
espacés l'un de l'autre selon une direction parallèle à ladite têtière (10), et en ce que ladite seule tige filetée (36) est montée entre lesdits éléments de guidage.
3. Serrure à mortaiser selon la revendication 1 ou 2, caractérisée en ce que chacun desdits éléments de guidage en translation (28, 48) comporte un corps cylindrique
(28) et une tige (48) montée à coulissement à l'intérieur dudit corps cylindrique
(28).
4. Serrure à mortaiser selon la revendication 3, caractérisée en ce que ladite tige (48) est montée sur ladite têtière (10), tandis que ledit corps cylindrique
(28) est installé sur ledit coffre (14).
5. Serrure à mortaiser selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisée en ce que chacun desdits éléments de guidage en translation (28, 48) comporte en outre un ressort
(50) monté à compression entre ladite têtière (10) et ledit coffre (14).
6. Serrure à mortaiser selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisée en ce qu'elle comprend en outre une platine intermédiaire (42) solidaire de ladite têtière
(10), ladite platine intermédiaire présentant une partie (44) montée à coulissement
dans ledit coffre.
7. Serrure à mortaiser selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisée en ce que ladite seule tige filetée (36) présente une tête (38) liée en translation à ladite
têtière (10), tandis que ledit coffre (14) présente un corps taraudé (32) apte à recevoir
ladite tige filetée (36).
8. Serrure à mortaiser selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisée en ce qu'elle comprend un pêne demi-tour (22) monté dans ledit coffre, tandis que ladite têtière
(10) présente une première lumière (52) permettant le passage dudit pêne demi-tour
(22), et en ce que ledit pêne demi-tour présente des premiers moyens de réglage de la position dudit
pêne demi-tour par rapport audit coffre.
9. Serrure à mortaiser selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisée en ce qu'elle comprend un pêne de verrouillage (26) monté dans ledit coffre, tandis que ladite
têtière (10) présente une seconde lumière (54) permettant le passage dudit pêne de
verrouillage (26), et en ce que ledit pêne de verrouillage présente des seconds moyens de réglage de la position
dudit pêne de verrouillage par rapport audit coffre.
10. Serrure à mortaiser selon la revendication 9, caractérisée en ce que ledit pêne de verrouillage (26) est couplé à des tringles de verrouillage haut (64)
et bas (66) permettant d'actionner respectivement des pênes de verrouillage haut (60)
et bas (62).