[0001] La présente invention a pour objet un ensemble de connexion comportant des connecteurs
multi-contacts connectés ensemble et des clés de détrompage permettant uniquement
la connexion souhaitée.
[0002] On connaît de la demande de brevet
EP 1 708 313 au nom de la Demanderesse un ensemble de connexion comprenant un premier connecteur
multicontacts et un deuxième connecteur multicontacts de type complémentaire. Chaque
connecteur comprend un boîtier recevant des contacts et l'ensemble de connexion comprend
un capot permettant le verrouillage du premier connecteur et du deuxième connecteur.
[0003] On connait également un ensemble de connexion comprenant des connecteurs multicontacts,
commercialisé par la demanderesse sous la dénomination commerciale Amphenol-Air LB
- Série 1900. Dans cet ensemble de connexion, outre leur connexion mécanique et électrique
assurée par leurs faces de connexion, l'accouplement mécanique des connecteurs est
également assuré par des clés de détrompage sous la forme de vis à tête hexagonale
F1 et M1 dont la portion d'extrémité est une languette ou une rainure correspondante.
Une vis à tête hexagonale fait saillie sur chacune des deux extrémités latérales du
boitier du connecteur mâle et sur chacune des deux extrémités latérales du boitier
du connecteur femelle. Chaque tête de vis comporte une encoche réalisée sur un pan
de l'hexagone et qui constitue un premier repère de codage visuel. A chacune de ses
deux extrémités latérales de chaque boitier sont gravés, à proximité du logement hexagonal
complémentaire d'une tête de vis, un deuxième repère de codage visuel sous la forme
d'une lettre A ou B et, au-dessus de chaque pan du logement hexagonal, un troisième
repère de codage visuel sous la forme d'un chiffre successivement de 1 à 6. Ainsi,
pour réaliser un codage avec les quatre clés de détrompage sous forme de vis, on insère
chacune d'entre elles dans un logement hexagonal complémentaire d'une extrémité latérale
d'un boitier, en faisant correspondre le premier repère de codage visuel, à savoir
l'encoche de la tête de vis avec les deuxième et troisième repères de codage visuels,
à savoir la lettre A ou B et un des chiffres 1 à 6. Un tel système de détrompage avec
quatre clés de détrompage réparties individuellement sur chaque extrémité latérale
d'un boitier de connecteur ou femelle est avantageux, car il permet un codage de détrompage
jusqu'à un nombre égal à 36 combinaisons. Il n'est cependant pas complètement satisfaisant,
car il autorise la visualisation des codes que par la face arrière des boitiers et
surtout il nécessite l'utilisation systématique d'un outil extracteur pour démonter
les clés de détrompage de leur logement. En effet, chaque clé de détrompage encliquetée
dans un boitier de connecteur peut être démontée du côté de la face de connexion (côté
accouplement des connecteurs) nécessairement par pression de l'outil extracteur.
[0004] Les inventeurs ont souhaité proposé un ensemble de connexion décrit ci-dessus, commercialisé
sous la dénomination commerciale Amphenol-Air LB - Série 1900 et équipé en outre d'un
capot coulissant sur un des boitiers et permettant le verrouillage des deux connecteurs
multi-contacts entre eux, tel que par exemple celui décrit dans la demande de brevet
EP 1 708 313. Or, dans sa position déverrouillée, un tel capot ne peut venir qu'en regard d'une
des extrémités latérales des boitiers, ce qui implique de fait l'impossibilité de
réaliser le détrompage de ce côté latéral au moyen des vis comme prévu dans l'ensemble
commercialisé. Autrement dit, les inventeurs sont parvenus à la conclusion qu'améliorer
l'ensemble de connexion commercialisé en le dotant d'un capot de verrouillage mutuel
des connecteurs implique d'avoir un détrompage uniquement sur un des deux extrémités
latérales des boitiers. Or, en conservant le détrompage par les vis tel que réalisé
actuellement et décrit ci-dessus, cela implique également un codage avec un nombre
limité égal à 6 combinaisons.
[0005] Il existe donc un besoin pour améliorer un ensemble de connexion comportant deux
connecteurs complémentaires, en particulier des connecteurs multi-contacts, tel que
celui commercialisé sous la dénomination commerciale Amphenol-Air LB - Série 1900,
notamment en vue de l'équiper d'un capot de verrouillage mutuel entre connecteurs
et d'un système de détrompage sur une seule extrémité latérale avec la possibilité
d'un codage avec un nombre important de combinaisons.
[0006] Il existe également un besoin pour supprimer l'utilisation d'outil en cas de démontage
d'une clé de détrompage du boitier d'un connecteur, en particulier d'un connecteur
multi-contact.
[0007] La présente invention a pour but de répondre à tout ou partie des besoins précités.
[0008] Elle y parvient, selon l'un de ses aspects, à l'aide d'un ensemble de connexion comportant
:
- un premier connecteur, notamment un connecteur multicontacts et,
- un deuxième connecteur, notamment un connecteur multicontacts, de type complémentaire
au premier connecteur, les premier et deuxième connecteurs comportant chacun un boitier
s'étendant selon un axe (X) et comportant une face de connexion, les premier et deuxième
connecteurs étant connectés entre eux par leurs faces de connexions,
- au moins une paire de deux clés de détrompage accouplées entre elles, chaque clé étant
de forme allongée selon un axe (X1, X2) et faisant saillie d'un boitier (4, 5) au-delà
de sa face de connexion (41, 51),
caractérisé par le fait que chaque clé comporte à chacune de ses extrémités une portion
dont la surface périphérique est munie d'au moins une forme saillante et/ou en creux,
par le fait que chaque portion d'extrémité d'une des deux clés est adaptée pour s'emboiter
par complément de formes avec une seule portion d'extrémité de l'autre des deux clés
selon leur axe confondu (X1=X2) et selon une seule position angulaire entre elles,
et par le fait que chaque clé de détrompage est adaptée pour être fixée par l'une
ou l'autre de ses portions d'extrémités au boitier du premier et/ou du deuxième connecteur
selon une pluralité de positions angulaires données par rapport à l'axe X.
[0009] Du fait de la réversibilité d'emboitement des portions d'extrémités des deux clés
de détrompage, on peut ainsi selon l'invention doubler le nombre de combinaisons de
codage sur une même zone de l'ensemble de connexion.
[0010] Ainsi, grâce à l'invention, on peut proposer un ensemble de connexion à connecteurs
multi-contacts avec un nombre de combinaisons de codage important tout en le dotant
d'un capot de verrouillage mutuel entre connecteurs, monté coulissant sur un boitier
de connecteur.
[0011] Selon un mode de réalisation, chaque clé fait saillie à une seule des extrémités
latérales d'un boitier au-delà de sa face de connexion.
[0012] Pour identifier aisément le codage, on prévoit avantageusement qu'une portion d'extrémité
d'une clé comporte en bout ou sur sa périphérie externe un premier indicateur visuel
distinct de celui de l'autre portion d'extrémité de la même clé, chaque premier indicateur
visuel étant visible depuis l'extérieur du boitier lorsque la clé correspondante est
fixée dans le boitier. Avantageusement, la portion d'extrémité d'une des deux clés
de la paire comporte le même premier indicateur visuel que la portion d'extrémité
de l'autre des deux clés de la paire avec laquelle elle est adaptée pour s'emboiter.
[0013] De préférence, les premiers indicateurs visuels sont des lettres (A, B).
[0014] Selon une caractéristique avantageuse, les premiers indicateurs visuels sont réalisés
par gravure sur les clés. De préférence, la gravure est issue d'une forme réalisée
dans le moule des clés lorsque celles-ci sont réalisées par moulage. De manière alternative,
cette gravure peut-être une opération réalisée directement sur les clés déjà elles-mêmes
réalisées.
[0015] Selon un mode de réalisation avantageux, la face de connexion du boitier respectivement
du premier et du deuxième connecteur est adaptée pour permettre le montage et le démontage
manuels de chaque clé. Par «montage et démontage manuels », on entend dans le cadre
de la présente invention, la possibilité de réaliser le montage et le démontage uniquement
à la main sans l'aide d'un quelconque outil. De préférence, le montage et démontage
manuels de chaque clé est réalisé depuis la face de connexion des boitiers. Ainsi,
un opérateur peut aisément et rapidement réaliser la fixation des clés et leur démontage
des boitiers selon une combinaison de codage déterminée.
[0016] Selon un mode de réalisation avantageux, une clé comporte une collerette de fixation
dans sa portion centrale entre les deux portions d'extrémité, la collerette coopérant
par encliquetage avec au moins une patte de fixation, élastiquement déformable, ménagée
dans le boitier du premier ou du deuxième connecteur pour fixer la clé dans le boitier.
La(les) patte(s) de fixation peuvent être directement moulés et intégrés au boitier
d'un connecteur. On réalise ainsi un système de fixation simple et peu coûteux des
clés de détrompage. La(les) patte(s) de fixation peu(ven)t s'apparenter à ce que l'on
désigne usuellement en anglais un(des) « clips ».
[0017] Chaque boitier peut comporter en outre un épaulement contre lequel l'arrière de la
collerette de fixation est en butée tandis que l'avant de la collerette est encliquetée
avec la(les) patte(s). On réalise ainsi en quelque sorte un double système de positionnement
et de maintien d'une clé dans le boitier : à l'avant par la ou les pattes de fixation
et l'arrière par mise en butée contre l'épaulement.
[0018] La collerette comporte avantageusement sur sa périphérie externe une pluralité de
deuxièmes indicateurs visuels définissant la pluralité de positions angulaires de
la clé par rapport à l'axe (X) et une extrémité latérale d'un boitier comporte une
fenêtre de visualisation pour visualiser l'un des deuxièmes indicateurs visuels lorsque
la clé correspondante est fixée dans le boitier.
[0019] Selon une variante avantageuse, la collerette a une section externe polygonale, transversalement
à l'axe (X1, X2) de la clé et l'extrémité latérale du boitier délimite autour de la
(des) patte(s) un logement de section interne polygonale, complémentaire à celle de
la collerette, le logement et la collerette coopérant par emboitement des sections
polygonales complémentaires pour définir une de la pluralité des positions angulaires
données de la clé par rapport à l'axe X du boitier. Autrement dit, selon cette variante,
on bloque avantageusement en rotation autour de leurs axes, les clés de détrompage
dans la position angulaire donnée puisque les faces de la section polygonale de la
collerette bloquées par celles complémentaires du logement.
[0020] Selon une caractéristique avantageuse, la section externe de la collerette est octogonale.
[0021] La fenêtre de visualisation peut être ménagée latéralement dans le logement. Cela
est avantageux, notamment en usine de fabrication et d'assemblage des harnais ou des
connecteurs lorsqu'un opérateur teste la connexion de l'ensemble avec le détrompage
par les clés conformes à l'invention. En effet, l'opérateur peut alors facilement
visualiser sur le côté des connecteurs si le code de détrompage des deuxièmes indicateurs
visuels est effectivement celui recherché.
[0022] La pluralité de deuxièmes indicateurs visuels est de préférence, une série successive
de chiffres, telle que de 1 à 8. Elle peut être réalisée par gravure sur les clés.
De préférence, la gravure est issue d'une forme réalisée dans le moule des clés lorsque
celles-ci sont réalisées par moulage. De manière alternative, cette gravure peut-être
une opération réalisée directement sur les clés déjà elles-mêmes réalisées.
[0023] Selon un premier mode de réalisation, au moins les collerettes des deux clés ont
les mêmes dimensions transversales et les boitiers du premier et du deuxième connecteur
sont adaptés pour loger indifféremment une portion de clé, de type mâle ou de type
femelle. Autrement dit, selon ce premier mode, on peut monter/démonter indifféremment
l'une ou l'autre des deux clés sur la fiche ou sur l'embase de l'ensemble de connexion.
Cela permet encore de doubler le nombre de combinaisons de codage entre les boitiers
des deux connecteurs. Ainsi, si une clé comporte ses deux portions d'extrémité mâle
et l'autre clé comporte ses deux portions d'extrémité de type femelle, on peut loger
indifféremment une clé mâle dans n'importe quel boitier de la fiche ou dans celui
de l'embase et de la même manière, on peut loger indifféremment la clé femelle correspondante
dans le boitier de la fiche ou dans celui de l'embase.
[0024] Selon un deuxième mode de réalisation, en alternative du premier mode, au moins les
collerettes des deux clés ont des dimensions transversales différentes et l'extrémité
latérale du boitier du premier connecteur est adaptée pour loger uniquement la portion
de type femelle de la clé à la plus grande collerette lorsqu'encliquetée par la(les)
patte(s) tandis que le boitier du deuxième connecteur est adapté pour empêcher ladite
clé à la plus grande collerette d'être encliquetée par la(les) patte(s).
[0025] Selon ce deuxième mode, l'ensemble peut comporter un cylindre plein faisant saillie
de l'extrémité latérale du boitier du premier connecteur pour empêcher une portion
de type mâle de clé d'être logée. Le deuxième mode de réalisation permet de supprimer
la possibilité de monter indifféremment une clé dans un boitier de la fiche ou dans
celui de l'embase. Ainsi, lorsque seule une clé femelle doit être montée dans un boitier
du premier connecteur, tel qu'une fiche, sa plus grande collerette l'empêche d'être
encliquetée au boitier du deuxième connecteur. Et la clé mâle ne peut dans ce cas
être logée dans le premier connecteur, de préférence du fait de la présence du cylindre
plein avec lequel il entre en interférence mécanique en cas de tentative de logement.
Autrement dit, ce deuxième mode de réalisation permet à un opérateur d'éviter une
erreur possible d'interversion de clés entre les boitiers respectivement du premier
et du deuxième connecteur.
[0026] Selon une caractéristique avantageuse, les premiers et deuxième indicateurs visuels
définissent ensemble un codage de détrompage selon plusieurs combinaisons (A1 à A8,
B1 à B8). Le nombre de combinaisons du codage peut être égal à 32.
[0027] Les deux portions d'extrémité d'une clé sont de préférence de type mâle, tandis que
les deux portions d'extrémité de l'autre clé de la paire sont de préférence de type
femelle. On définit ainsi avantageusement pour une paire de deux clés selon l'invention,
une clé uniquement de type mâle et l'autre clé uniquement de type femelle.
[0028] Selon une variante de réalisation avantageuse, une portion de type femelle de clé
est constituée par un cylindre à l'intérieur duquel est ménagée une rainure rectiligne
le long du cylindre, tandis qu'une portion de type mâle de clé est constituée par
un cylindre sur lequel est ménagée au moins une nervure rectiligne le long du cylindre,
complémentaire à la rainure.
[0029] De préférence, trois rainures rectilignes sont ménagées à l'intérieur du cylindre
en étant espacées les unes des autres selon des positions angulaires et trois nervures
sont ménagées sur le cylindre en étant espacées les unes des autres selon les mêmes
positions angulaires que celles des rainures. Définir un nombre de trois rainures
et trois nervures correspondantes est préféré car cela permet d'une part d'avoir un
meilleur guidage mécanique lors de l'accouplement entre les deux clés de détrompage
et d'autre part d'avoir une meilleure résistance mécanique pour les clés en cas d'erreur
d'accouplement.
[0030] L'ensemble de connexion selon l'invention peut être adapté pour être monté sur un
panneau.
[0031] Les premier et deuxième connecteurs sont avantageusement adaptés pour être verrouillés
mutuellement. Ainsi, le premier connecteur peut comporter un capot monté coulissant
sur le boitier entre une position de verrouillage dans laquelle il coopère avec au
moins un pion de verrouillage du deuxième connecteur et une position de déverrouillage
dans laquelle il fait saillie depuis une extrémité latérale du boitier opposée à celle
sur laquelle fait saillie la clé de détrompage correspondante.
[0032] L'invention a également pour objet un jeu de clés de détrompage, destiné à être mis
en oeuvre dans un ensemble de connexion selon l'une des revendications précédentes,
comprenant au moins une paire de deux clés de détrompage, chaque clé étant de forme
allongée selon un axe (X1, X2) et comportant à chacune de ses extrémités une portion
dont la surface périphérique est munie d'au moins une forme saillante et/ou en creux,
par le fait que chaque portion d'extrémité d'une des deux clés d'une même paire est
adaptée pour s'emboiter par complément de formes avec une seule portion d'extrémité
de l'autre des deux clés d'une même paire selon leur axe confondu (X1=X2) et selon
une seule position angulaire entre elles.
[0033] L'invention pourra être mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre
d'exemples non limitatifs de mise en oeuvre de celle-ci et à l'examen du dessin annexé
sur lequel :
- la figure 1 est une vue en perspective d'un ensemble de connexion selon un premier
exemple de mise en oeuvre de l'invention, cet ensemble comprenant un premier connecteur
multicontacts et un deuxième connecteur multicontacts et une paire de clés de détrompage
avant leur fixation respective avec un des connecteurs multi-contacts,
- la figure 2 est une autre vue en perspective de l'ensemble de connexion selon la figure
1 mais avec les clés de détrompage fixées chacune à l'un des connecteurs multi-contacts,
- les figures 3A et 3B sont des vues en perspective montrant un exemple de mise en oeuvre
de deux clés de détrompage selon l'invention, selon deux orientations différentes
et non accouplées entre elles,
- les figures 4A et 4B sont des vues en perspective et en coupe des deux clés de détrompage
selon les figures 3A et 3B mais accouplées entre elles,
- la figure 5 est une vue de côté des deux connecteurs selon les figures 1 et 2 avec
des clés de détrompage selon l'invention fixées chacune à un boitier de connecteur
et en configuration avant accouplement selon une combinaison de codage déterminée,
- la figure 6 est une vue de détail en perspective montrant la fixation d'une des clés
de détrompage à un boitier d'un connecteur,
- la figure 7 est une vue en perspective similaire à celle de la figure 2 mais en coupe
partielle montrant la fixation de chacune des deux clés de détrompage à un boitier
d'un connecteur,
- la figure 8 est similaire à la figure 7 mais selon un deuxième exemple de mise en
oeuvre de l'invention
- les figures 9 et 10 sont des vues de de détail en perspective et en coupe partielle
de l'exemple de mise en oeuvre selon la figure 8 et montrant l'impossibilité du montage
indifférent des clés de détrompage dans l'un ou l'autre des boitiers de connecteurs,
- les figures 11A à 11C représentent différentes étapes lors de la connexion des connecteurs
et du détrompage avec les clés d'un ensemble de connexion selon l'invention.
[0034] Dans l'ensemble de la présente demande, les termes « avant », « arrière », « supérieure
» et « inférieure » sont à considérer en référence à un ensemble de connexion selon
l'invention avec les deux connecteurs 2, 3 connectés mutuellement. Ainsi, la face
avant du connecteur 3, que l'on peut également désigner par face de connexion, est
la face du côté de laquelle la connexion avec le connecteur complémentaire 2 est réalisée.
[0035] On a représenté aux figures 1, 2, 7 et 8 un ensemble de connexion désigné globalement
par 1 selon un premier exemple de mise en oeuvre de l'invention. Cet ensemble de connexion
1 comprend un premier connecteur multicontacts désigné globalement par 2 et un deuxième
connecteur multicontacts désigné globalement par 3. Les connecteurs multicontacts
2 et 3 sont de type complémentaire, le premier connecteur 2 étant par exemple de type
mâle étant notamment une fiche, tandis que le deuxième connecteur 3 est de type femelle,
étant notamment une embase.
[0036] Dans l'ensemble des figures décrites, le premier connecteur 2 est une fiche femelle
et le deuxième connecteur 3 est une embase mâle.
[0037] Chaque connecteur multi-contacts 2, 3 véhicule des signaux optiques, électriques
ou de la puissance. En variante, des signaux ou de la puissance de type différent
peuvent être véhiculés par chacun des connecteurs multi-contacts et des contacts de
taille et de type différents sont alors simultanément disposés en leur sein.
[0038] Les contacts peuvent être des contacts simples ou multiples comme des contacts coaxiaux
ou triaxiaux, des contacts quadrax, des RJ45 ou tout type de contacts haut débit.
Ces contacts peuvent également être des contacts optiques avec des contacts lentillés
de type « expanded beam » ou des contacts « physical contact » de type ARINC 801 ou
EN 4531 ou encore des contacts optoélectroniques.
[0039] Le premier connecteur multi-contacts 2 comporte tout d'abord un boîtier 4 qui est,
dans l'exemple décrit, réalisé d'une seule pièce en matière plastique.
[0040] Le boitier 4 comporte une pluralité d'alvéoles 42, ménagée dans le boîtier 4, depuis
une face arrière 40 jusqu'à une face avant 41, que l'on peut désigner également par
face de connexion, en regard du deuxième connecteur 3 lorsque les connecteurs 2 et
3 sont verrouillés.
[0041] Dans l'exemple décrit, les faces 40 et 41 sont parallèles et s'étendent perpendiculairement
à l'axe rectiligne X des alvéoles 42, cet axe rectiligne X étant appelé par la suite
« axe de connecteur ».
[0042] Le boîtier 4 peut comporter deux bras 43 s'étendant au-delà de la face de connexion
41 de chaque côté de celle-ci, ces bras 43 pouvant comporter des rainures de guidage
44 détaillées par la suite. Lorsque le boîtier présente en section perpendiculairement
à l'axe X une forme rectangulaire, les bras 43 peuvent ne s'étendre que parallèlement
aux petits côtés du boîtier 4. Le boîtier 4 peut être réalisé en une partie ou en
deux parties pour faciliter la mise en place de pièces de maintien qui seront décrites
ci-après.
[0043] Bien que non représenté, le premier connecteur 2 peut comporter une partie d'attache
s'étendant en prolongement du boîtier 4 selon l'axe X depuis la face arrière 40. Cette
partie d'attache comporte par exemple deux branches ayant chacune une extrémité accrochée
de façon amovible sur le boîtier 4 et une autre extrémité reliée à une partie de jonction.
La partie de jonction peut définir une pluralité de zones d'attache. Bien que non
représentée, chaque zone d'attache peut présenter une surface de réception semi-circulaire
sur laquelle les câbles auxquels le premier connecteur 2 est relié peuvent être appuyés
et/ou fixés.
[0044] Le premier connecteur 2 peut comporter un joint avant non représenté à disposer sur
la face de connexion 41 du boîtier 4 et ce joint avant peut comporter des passages
venant en regard des alvéoles 42 lorsque le joint est en place sur la face de connexion
41. Le joint avant est par exemple réalisé en silicone.
[0045] Le premier connecteur 2 peut comporter un joint arrière 4' à disposer contre la face
arrière 40 du boîtier 4. Similairement au joint avant, ce joint arrière 4' peut comprendre
autant de passages que le boîtier 4 comporte d'alvéoles 42, les passages du joint
arrière venant en regard des alvéoles 42 lorsque le joint arrière 4' est en place
sur la face arrière 40 du boîtier.
[0046] Les alvéoles 42 reçoivent une partie des contacts 45 du premier connecteur 2. Comme
mieux illustré en figures 11A à 11C, lorsqu'ils sont en place dans le boîtier 4, les
contacts 45 s'étendent également hors des alvéoles 42, à savoir le cas échéant dans
les passages du joint avant 30 et en porte-à-faux. Les contacts 45 comportent ainsi
une partie reçue dans les alvéoles 42 et une partie faisant saillie au-delà de la
face de connexion 41 du boîtier 4. La partie reçue dans les alvéoles 42 peut avoir
une longueur comprise entre 50 et 75 % de la longueur des contacts 45.
[0047] Une pièce de maintien non représentée, peut être disposée dans chaque alvéole 42
à proximité de la face arrière 40, cette pièce de maintien pouvant assurer la fixation
d'un contact 45 dans le boîtier 4. En variante, les pièces de maintien peuvent être
moulés et intégrés au boîtier 4, notamment dans le cas où le boîtier 4 est réalisé
en deux parties.
[0048] Selon l'invention, le premier connecteur 2 comporte à l'une de ses extrémités latérales,
une excroissance 46 formant un logement de forme intérieure cylindrique sur la majeure
partie h2 de sa hauteur qui constitue son fond. Deux pattes de fixation 47, élastiquement
déformables, sont ménagées, par exemple en étant diamétralement opposées l'une à l'autre,
autour du logement 46 à l'extrémité supérieure 48 de l'excroissance. L'extrémité supérieure
48 de cette excroissance 46 a une section transversale interne polygonale, qui est
octogonale dans l'exemple décrit. Un épaulement 49 est réalisé entre le fond du logement
et l'extrémité supérieure 48 de l'excroissance.
[0049] Les fonctions du logement de l'excroissance 46, des pattes de fixation 47 et de l'épaulement
49 seront détaillées par la suite.
[0050] Similairement au premier connecteur 2 qui vient d'être décrit, le deuxième connecteur
3 de l'ensemble de connexion 1 peut comporter un boîtier 5 réalisé d'une seule pièce,
une partie d'attache de câbles non représentées et un joint arrière 5'.
[0051] Le boitier 5 comporte une pluralité d'alvéoles 52, ménagée depuis une face arrière
50 jusqu'à une face avant 51, que l'on peut désigner également par face de connexion,
en regard du premier connecteur 2 lorsque les connecteurs 2 et 3 sont verrouillés.
[0052] Dans l'exemple décrit, les faces 50 et 51 sont parallèles et s'étendent perpendiculairement
à l'axe rectiligne X des alvéoles 52, cet axe rectiligne X étant également appelé
par la suite « axe de connecteur ».
[0053] Les alvéoles 52 reçoivent des contacts non représentés de type complémentaire des
contacts 45, pour des alvéoles 42 en regard.
[0054] Comme mieux représenté sur les figures 1 et 2, un ou plusieurs pions de verrouillage
53 peuvent être ménagés au moins sur la face supérieure du boîtier 5. D'autres pions
de verrouillage peuvent également être ménagés sur la face inférieure du boîtier 5.
Les pions de verrouillage 53 sont dans les exemples considérés réalisés d'une seule
pièce avec le boîtier 5.
[0055] A la différence du premier connecteur 2, le deuxième connecteur 3 peut comporter
des moyens de fixation à un panneau qui ne sont pas représentés.
[0056] Egalement à la différence du premier connecteur 2, et comme mieux visible aux figures
11A à 11C, le deuxième connecteur 3 multi-contacts comporte également à l'une de ses
extrémités latérales, une excroissance 54 sur laquelle fait saillie un pion de guidage
55 permettant de guider le connecteur 3 dans une ouverture d'un panneau.
[0057] Selon l'invention, de manière similaire au premier connecteur 2, le deuxième connecteur
3 multi-contacts comporte également à l'autre de ses extrémités latérales, une excroissance
56 formant un logement de forme intérieure cylindrique sur la majeure partie h3 de
sa hauteur qui constitue son fond. Deux pattes de fixation 57, élastiquement déformables,
sont ménagées, par exemple en étant diamétralement opposées l'une à l'autre, autour
du logement 56 à l'extrémité supérieure 58 de l'excroissance. L'extrémité supérieure
58 de cette excroissance 56 a une section transversale interne polygonale, qui est
octogonale dans l'exemple décrit. Un épaulement 59 est réalisé entre le fond du logement
et l'extrémité supérieure 58 de l'excroissance.
[0058] Les fonctions du logement de l'excroissance 56, des pattes de fixation 57 et de l'épaulement
59 seront détaillées par la suite.
[0059] Le deuxième connecteur 3 comporte enfin des nervures de guidage 34 de chaque côté
de la face avant 51 du boitier pour coopérer avec les rainures de guidage 44 du premier
connecteur 2 afin de réaliser un guidage en translation selon l'axe X des connecteurs
lors de leur connexion. Cela sera détaillé par la suite en référence aux figures 11A
à 11C.
[0060] Les deux connecteurs multi-contacts 2, 3 de l'ensemble de connexion sont avantageusement
configurés pour être verrouillés mutuellement. Plus précisément un capot de verrouillage
6 est monté coulissant transversalement par rapport au boîtier 4 du premier connecteur
2 entre une position de verrouillage et une position de déverrouillage, et réciproquement.
[0061] Comme mieux représenté sur les figures 1 et 2, ce capot de verrouillage 6 peut présenter
une forme en U en section dans un plan perpendiculaire à l'axe X du connecteur 2.
Le capot 6 comporte alors un fond 60 venant en regard d'une face latérale 43 du boîtier
4 et deux branches 61 parallèles venant respectivement en regard d'une partie de la
face supérieure du boîtier 4 et d'une partie de la face inférieure du boîtier 4.
[0062] Comme représenté sur les figures 1 et 2, une ou plusieurs fenêtres 62 peuvent être
ménagées dans une des branches 61, voire dans chaque branche 61. Ces fenêtres 62 peuvent
présenter, lorsqu'elles sont observées en vue de dessus ou de dessous du boitier 4,
une forme sensiblement en L. La plus grande dimension mesurée entre deux bords opposés
d'une fenêtre 62 définit l'amplitude du mouvement de coulissement du capot de verrouillage
6 par rapport au boîtier 4 lorsqu'il passe d'une position de verrouillage à une position
de déverrouillage.
[0063] Comme représenté sur les figures 1 et 2, pour réaliser le verrouillage mutuel entre
le premier connecteur 2 et le deuxième connecteur 3, on procède de la manière suivante.
[0064] Lors d'une première étape, le premier connecteur 2 avec le capot de verrouillage
6 en position déverrouillée est poussé, par exemple à la main, vers le deuxième connecteur
3 qui a été préalablement introduit à travers une ouverture d'un panneau et solidarisé
à ce panneau. A l'issue de cette étape, le capot de verrouillage 6 est au contact
des boîtiers 4 et 5. Toujours à l'issue de cette étape, les pions de verrouillage
53 du boîtier 5 sont reçus dans la petite portion du L formé par chaque rainure 62
du capot de verrouillage 6.
[0065] Lors d'une étape ultérieure, une force est exercée, par exemple à la main, perpendiculairement
à l'axe X. Cette force provoque le coulissement du capot de verrouillage 6 par rapport
aux boîtiers 4 et 5, transversalement à l'axe X.
[0066] Le coulissement du capot 6 provoque l'avancée de chaque pion 53 le long de la grande
portion du L de chaque rainure 62. A l'issue de cette étape, chaque pion 53 est en
butée contre un bord de la rainure 62 et bloqué dans cette dernière. Le capot 6 est
alors en position verrouillée, solidarisant l'un à l'autre les connecteurs 2 et 3.
[0067] Comme on peut le voir sur les figures 11A à 11C, l'encombrement maximal induit par
l'ensemble de connexion 1 est dans l'exemple décrit imposé par la distance
L entre les deux moyens excroissances 54, 56 du boitier 5 du deuxième connecteur 3.
[0068] Dans un exemple de réalisation de l'ensemble de connexion 1 selon l'invention, la
longueur mesurée le long de l'axe X entre la face arrière 40 du boîtier 4 et l'extrémité
libre de chaque bras 43 est de 25 mm. Toujours dans cet exemple, la hauteur du boîtier
4 mesurée entre sa face supérieure et sa face inférieure est de 14 mm, la largeur
du capot 6 est de 62 mm et l'amplitude selon laquelle le capot 6 se déplace lorsqu'il
passe de la position déverrouillée à la position verrouillée et réciproquement est
de 8 mm.
[0069] Concernant le deuxième connecteur 3, la distance
L entre les deux excroissances 54, 56, mesurée perpendiculairement à l'axe X est de
80 mm, la hauteur du boîtier 5 est de 14 mm, la longueur du boîtier 5 mesurée le long
de l'axe X entre deux faces opposées est de 23,50 mm.
[0070] Les valeurs des distances ci-dessus ne sont bien entendu données qu'à titre indicatif,
les valeurs pouvant dans d'autres exemples être inférieures ou supérieures à celles-ci-dessus.
[0071] L'ensemble de connexion 1 selon l'invention comporte en outre un système de détrompage
constitué par une paire de deux clés de détrompage 7, 8, chaque clé étant de forme
allongée selon un axe (X1, X2),
[0072] Selon l'invention, chaque clé 7, 8 fait saillie à une seule des extrémités latérales
46, 56 d'un boitier 4, 5 au-delà de sa face de connexion 41, 51.
[0073] Selon l'invention également, chaque clé 7, 8 comporte à chacune de ses extrémités
une portion 70, 71 ; 80, 81 dont la surface périphérique est munie d'au moins une
forme saillante 83, 84 et/ou en creux 73, 74.
[0074] Selon l'invention encore, chaque portion d'extrémité 70, 71 d'une des deux clés 7
est adaptée pour s'emboiter par complément de formes avec une seule portion d'extrémité,
respectivement 80, 81, de l'autre des deux clés 8 selon leur axe confondu (X1=X2)
et selon une seule position angulaire entre elles.
[0075] Selon l'invention enfin, chaque clé de détrompage 7, 8 est adaptée pour être fixée
par l'une 70, 80 ou l'autre 71, 81 de ses portions d'extrémités au boitier 4 du premier
connecteur 2 et/ou au boitier 5 du deuxième connecteur 3 selon une pluralité de positions
angulaires données par rapport à l'axe (X).
[0076] Dans l'ensemble des figures décrites, la clé 7 est une clé femelle c'est-à-dire avec
ses deux portions d'extrémité 70, 71 de type femelle et la clé 8 est de type mâle
avec ses deux portions d'extrémité 80, 81 de type mâle.
[0077] Comme illustré aux figures 3A et 3B, la clé femelle 7 comporte une portion d'extrémité
70 sur laquelle est gravée un indicateur visuel A et une deuxième portion d'extrémité
71 sur laquelle est gravée un indicateur visuel B.
[0078] Les deux portions d'extrémités 70, 71 sont séparées par une collerette 72 de fixation
de section octogonale. Une série successive de chiffres de 1 à 8 est gravée sur la
collerette 72. Plus précisément, un chiffre est gravé sur chaque face de la section
octogonale de sorte à former la série successive. Cette série successive est visible
dans l'ordre croissant lorsqu'on tourne la clé 7 autour de son axe dans le sens anti-horaire.
[0079] La portion d'extrémité 70 est un cylindre à l'intérieur duquel sont ménagées trois
rainures 74 rectilignes le long du cylindre en étant espacées les unes des autres
selon des positions angulaires.
[0080] La portion d'extrémité 71 est un cylindre à l'intérieur duquel sont ménagées trois
rainures 73 rectilignes le long du cylindre en étant espacées les unes des autres
selon des positions angulaires. L'espacement entre les rainures 73 de la portion d'extrémité
71 est différent de celui entre les rainures 74 de la portion d'extrémité 70.
[0081] Dans l'exemple illustré, deux rainures adjacentes 74 sont espacées l'une de l'autre
d'un angle de 90° tandis que la troisième rainure 74 est espacée de chacune des deux
autres rainures 74 d'un angle de 135°.
[0082] Dans l'exemple illustré, deux rainures adjacentes 73 sont espacées l'une de l'autre
d'un angle de 180° tandis que la troisième rainure 73 est espacée de chacune des deux
autres rainures 73 d'un angle de 90°.
[0083] Comme illustré aux figures 3A et 3B, la clé mâle 8 comporte une portion d'extrémité
80 sur laquelle est gravée un indicateur visuel A et une deuxième portion d'extrémité
81 sur laquelle est gravée un indicateur visuel B.
[0084] Les deux portions d'extrémités 80, 81 sont séparées par une collerette 82 de fixation
de section octogonale. Une série successive de chiffres de 1 à 8 est gravée sur la
collerette 82. Plus précisément, un chiffre est gravé sur chaque face de la section
octogonale de sorte à former la série successive. Cette série successive est visible
dans l'ordre croissant lorsqu'on tourne la clé 8 autour de son axe dans le sens horaire.
[0085] La portion d'extrémité 80 est un cylindre sur lequel sont ménagées trois nervures
84 rectilignes le long du cylindre en étant espacées les unes des autres selon des
positions angulaires.
[0086] La portion d'extrémité 81 est un cylindre sur lequel sont ménagées trois nervures
83 rectilignes le long du cylindre en étant espacées les unes des autres selon des
positions angulaires. L'espacement entre les nervures 83 de la portion d'extrémité
81 est différent de celui entre les nervures 84 de la portion d'extrémité 80.
[0087] Les trois nervures 83 rectilignes sont de forme complémentaire avec les trois rainures
73 en étant espacées les unes des autres selon les mêmes positions angulaires. Ainsi,
dans l'exemple illustré, deux nervures adjacentes 83 sont espacées l'une de l'autre
d'un angle de 180° tandis que la troisième nervure 83 est espacée de chacune des deux
autres nervures 83 d'un angle de 90°.
[0088] Les trois nervures 84 rectilignes sont de forme complémentaire avec les trois rainures
74 en étant espacées les unes des autres selon les mêmes positions angulaires. Ainsi,
dans l'exemple illustré, deux nervures adjacentes 84 sont espacées l'une de l'autre
d'un angle de 90° tandis que la troisième nervure 84 est espacée de chacune des deux
autres nervures 84 d'un angle de 135°.
[0089] Autrement dit, un emboitement par compléments de formes est possible seulement entre
les nervures 73 et rainures 83 définissant un codage B et entre les nervures 74 et
rainures 84 définissant un codage A.
[0090] En figures 4A et 4B, on a représenté un accouplement entre les portions d'extrémité
70, 80 complémentaires des clés 7, 8 définissant un codage selon huit combinaisons
A1, A2,....A8. De même, en figures 4A et 4B, on a représenté un accouplement entre
les portions d'extrémité 71, 81 complémentaires des clés 7, 8 définissant un codage
selon huit combinaisons possibles B1, B2,....B8.
[0091] Comme expliqué par la suite, en fonction de la position angulaire relative des clés
7, 8 par rapport à l'axe X des boitiers 4, 5 des connecteurs 2, 3, on peut définir
un codage donné associé à la lettre A ou B et un chiffre donné 1 à 8 selon un nombre
maximal de 32 combinaisons.
[0092] Dans un exemple de réalisation de l'ensemble de connexion 1 selon l'invention, chaque
clé 7 ou 8 a une longueur 1 de 15 mm et un diamètre Ø de collerette 72, 82, c'est-à-dire
entre deux pans de l'hexagone en regard l'un de l'autre de l'ordre de 5,5 mm. Les
logements 46, 56 ont quant à eux une longueur h de l'ordre de 10 mm.
[0093] Les valeurs des distances ci-dessus ne sont bien entendu données qu'à titre indicatif,
les valeurs pouvant dans d'autres exemples être inférieures ou supérieures à celles-ci-dessus.
[0094] On va maintenant décrire le montage manuel des clés de détrompage 7, 8 dans les boitiers
4, 5 des deux connecteurs 2, 3.
[0095] On prend manuellement une des clés 7 ou 8 en la positionnant d'une part selon la
portion d'extrémité 70 ou 71, 80 ou 81 qu'il souhaite loger dans le logement 46 ou
56 formés par l'une des excroissances de boitiers 4 ou 5. Cette orientation permet
donc de visualiser l'un A ou l'autre B des premiers indicateurs visuels que l'on souhaite
apparent une fois le montage réalisé.
[0096] On positionne également la clé 7 ou 8 selon la position angulaire souhaitée par rapport
à l'axe X. En d'autres termes, selon l'exemple décrit, on positionne les faces de
la section octogonale selon le chiffre 1 à 8 que l'on souhaite visualiser latéralement
au boitier 4 ou 5.
[0097] Puis, on insère la clé 7 ou 8 dans le logement 46 ou 56 jusqu'à ce que sa collerette
de fixation 72, 82 vienne d'une part en butée contre l'épaulement 49, 59 réalisé dans
le logement et d'autre part s'encliqueter avec les deux pattes de fixation 47 ou 57.
[0098] Une fois, cette étape d'encliquetage réalisée, la clé 7 ou 8 est fixée au boitier
4 ou 5 du connecteur 2 ou 3 choisi et le positionnement angulaire déterminé par rapport
à l'axe X est réalisé.
[0099] On réalise les mêmes étapes pour l'autre clé 8 ou 7 avec l'autre boitier 5 ou 4 de
l'autre connecteur 3 ou 2 en veillant à respecter le positionnement correspondant
de portion d'extrémité 71 ou 70, 81 ou 80 dans le logement 56 ou 46 et le positionnement
angulaire correspondant autour de l'axe X.
[0100] Pour procéder au démontage manuel de chacune des deux clés 7, 8 il suffit d'exercer
un effort de traction manuellement sur celle-ci de l'arrière vers l'avant du connecteur
2, 3 dans laquelle elle est logée. Un simple effort de traction est en effet suffisant
pour enlever l'encliquetage des pattes de fixation 47, 57 sur la collerette 72, 82
de la clé 7, 8.
[0101] Un exemple de combinaison A5 est montré en figure 5. Sur cette figure, on voit que
la clé mâle 8 est encliquetée à l'intérieur du logement 56 du deuxième connecteur
3 de sorte à faire apparaître d'une part latéralement le chiffre 5 qui peut être visualisé
par la fenêtre de visualisation 90 prévue à cet effet dans l'excroissance 56 et d'autre
part en bout la lettre A qui peut donc être visualisée en vue de face de connexion
dudit deuxième connecteur. De manière similaire, on voit sur cette figure 5 que la
clé femelle 7 est encliquetée à l'intérieur du logement 46 du premier connecteur 2
de sorte à faire apparaître d'une part latéralement le chiffre 5 qui peut être visualisé
par la fenêtre de visualisation 91 prévue à cet effet dans l'excroissance 46 et d'autre
part latéralement la lettre A qui peut donc être visualisée en vue de côté dudit premier
connecteur 2. Ainsi, un opérateur réalisant en usine le montage des clés de détrompage
7, 8 dans leur connecteur respectif 2, 3 peut facilement visualiser et donc contrôler
le code correct selon la combinaison déterminée, comme le code A5 sur la figure 5.
[0102] Sur les figures 1 à 7, on a représenté un premier mode de réalisation selon l'invention
selon lequel le montage de la clé femelle 7 ou de la clé mâle 8 indifféremment sur
le premier connecteur 2 ou sur le deuxième connecteur 3. Ce mode est avantageux permet
de doubler le nombre de combinaisons de codage entre les boîtiers 4, 5, jusqu'à 32
combinaisons dans l'exemple illustré.
[0103] Selon ce premier mode, les collerettes 72, 82 des deux clés 7, 8 ont les mêmes dimensions
transversales et chaque logement 46, 56 de boitier 4, 5 peut loger indifféremment
une portion d'extrémité 70, 71 de clé femelle 7 ou une portion d'extrémité 80, 81
de clé mâle 8 avec un encliquetage possible indifféremment du fait du même dimensionnement
et agencement des épaulements 49, 59 et des pattes de fixation 47, 57. Ce premier
mode peut cependant avoir un inconvénient car il peut entraîner un risque d'erreur
au montage si par inadvertance un opérateur monte une clef mâle 8 en lieu et place
d'une femelle 7 et vice-versa.
[0104] Sur les figures 8 à 10, on a représenté un deuxième mode de réalisation qui permet
de supprimer l'inconvénient du premier mode. Autrement dit, selon ce deuxième mode
de réalisation, la clé femelle 7 ne peut être montée que dans un seul connecteur,
le premier connecteur 2 dans l'exemple illustré. De même, la clé mâle 8 ne peut être
montée que dans un seul connecteur, le deuxième connecteur dans l'exemple décrit.
[0105] Selon ce deuxième mode, les dimensions transversales de la collerette 72 de la clé
femelle 7 sont agrandies par rapport à celle 82 de la clé mâle 8, ce qui empêche le
montage de la clé femelle 7 dans le logement 56 du boitier 5 adapté uniquement pour
loger la clé mâle 8. Selon ce deuxième mode, les dimensions transversales des portions
d'extrémité 70, 71 de la clé femelle peuvent être également agrandies. L'interférence
mécanique qui résulte entre la clé femelle 7 et le logement 56 est représentée en
figure 9 : sur cette figure, on voit clairement que la clé femelle 7 vient buter contre
la périphérie du logement 56 sans pourvoir y être logé.
[0106] Selon ce deuxième mode également, le fond du logement 46 du boitier 4 adapté uniquement
pour loger la clé femelle 7 est équipé d'un cylindre plein 9. Lorsqu'on introduit
la clé femelle 7 dans le logement 46, le cylindre plein 9 pénètre à l'intérieur d'une
de des portions d'extrémité 70, 71 sans poser de problème de montage. En cas de tentative
de logement de la clef mâle 8 dans le logement 46, le cylindre plein 9 vient buter
contre la clé mâle 8 et empêche ainsi sa fixation par encliquetage. L'interférence
mécanique entre le cylindre plein 9 et la clé mâle 8 est représentée en figure 10
: sur cette figure, on voit clairement que la clé mâle 8 vient buter contre le cylindre
plein 9.
[0107] Il va de soi que si dans les figures 8 à 10, on a représenté l'impossibilité du montage
respectivement de la clé femelle 7 dans le deuxième connecteur 3 (embase), et de la
clé mâle 8 dans le premier connecteur 2 (fiche), on peut tout aussi prévoir l'inverse.
[0108] Les étapes de connexion, c'est-à-dire de connexion mécanique et électrique entre
connecteurs 2 et 3 et leurs contacts et d'accouplement mécanique par les clés de détrompage
7, 8 sont représentées en figures 11A à 11C.
[0109] Tout d'abord, on aligne les boitiers 4, 5 des connecteurs 2, 3 selon leur axe X en
mettant en regard leurs faces de connexion 41, 51. Lors de cet alignement, on vient
mettre en contact les rainures de guidage 44 dans les bras 43 du boitier 4 premier
connecteur 2 avec les nervures de guidage 34 du boitier 5 du deuxième connecteur 3,
comme représenté en figure 11A.
[0110] Puis, tout en faisant coulisser les boitiers 4, 5 l'un vers l'autre grâce aux rainures
44 et nervures 34 de guidage jusqu'à ce qu'on vienne mettre en contact les deux clés
de détrompage 7, 8, comme représenté en figure 11B.
[0111] Si l'emboitement des deux portions d'extrémité en regard 70, 80 ou 71, 81 des deux
clés de détrompage 7, 8 est possible alors on continue à faire coulisser les boitiers
4, 5 l'un vers l'autre, ce qui permet de continuer la connexion entre boitiers 4,
5 et l'accouplement mécanique entre clés de détrompage 7, 8, comme représenté en figure
11C.
[0112] Lorsque la connexion est finie, les faces de connexion 41, 51 sont en contact plan
l'une contre l'autre.
[0113] L'invention n'est pas limitée aux exemples qui viennent d'être décrits.
[0114] L'expression « comportant un » doit être comprise comme signifiant « comportant au
moins un », sauf lorsque le contraire est spécifié.
1. Ensemble de connexion (1) comportant :
- un premier connecteur, notamment un connecteur multicontacts (2) et,
- un deuxième connecteur, notamment un connecteur multicontacts (3), de type complémentaire
au premier connecteur, les premier et deuxième connecteurs comportant chacun un boitier
(4, 5) s'étendant selon un axe (X) et comportant une face de connexion, les premier
et deuxième connecteurs étant connectés entre eux par leurs faces de connexions,
- au moins une paire de deux clés de détrompage (7, 8) accouplées entre elles, chaque
clé étant de forme allongée selon un axe (X1, X2) et faisant saillie d'un boitier
(4, 5) au-delà de sa face de connexion (41, 51),
caractérisé par le fait que chaque clé comporte à chacune de ses extrémités une portion (70, 71 ; 80, 81) dont
la surface périphérique est munie d'au moins une forme saillante et/ou en creux,
par le fait que chaque portion d'extrémité d'une des deux clés est adaptée pour s'emboiter par complément
de formes avec une seule portion d'extrémité de l'autre des deux clés selon leur axe
confondu (X1=X2) et selon une seule position angulaire entre elles, et
par le fait que chaque clé de détrompage est adaptée pour être fixée par l'une ou l'autre de ses
portions d'extrémités au boitier du premier et/ou du deuxième connecteur selon une
pluralité de positions angulaires données par rapport à l'axe (X).
2. Ensemble de connexion (1) selon la revendication 1, caractérisé par le fait qu'il comporte une paire de deux clés de détrompage accouplées entre elle, chaque clé
faisant saillie à une seule des extrémités latérales (46, 56) d'un boitier (4, 5)
au-delà de sa face de connexion (41, 51).
3. Ensemble de connexion (1) selon la revendication 1 ou 2, caractérisé par le fait qu'une portion d'extrémité (70 ou 71 ; 80 ou 81) d'une clé comporte en bout ou sur sa
périphérie externe un premier indicateur visuel (A ou B) distinct (B ou A) de celui
de l'autre portion d'extrémité de la même clé, chaque premier indicateur visuel étant
visible depuis l'extérieur du boitier lorsque la clé correspondante est fixée dans
le boitier.
4. Ensemble de connexion (1) selon la revendication 3, caractérisé par le fait que la portion d'extrémité (70 ou 71 ; 80 ou 81) d'une des deux clés (7, 8) de la paire
comporte le même premier indicateur visuel (A ou B) que la portion d'extrémité de
l'autre des deux clés de la paire avec laquelle elle est adaptée pour s'emboiter.
5. Ensemble de connexion (1) selon la revendication 3 ou 4, caractérisé par le fait que les premiers indicateurs visuels sont des lettres (A, B).
6. Ensemble de connexion (1) selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé par le fait que le boitier (4, 5) respectivement du premier et du deuxième connecteur est adapté
pour permettre le montage et le démontage manuels de chaque clé.
7. Ensemble de connexion (1) selon la revendication 6, caractérisé par le fait qu'une clé (7, 8) comporte une collerette de fixation (72, 82) dans sa portion centrale
entre les deux portions d'extrémité (70, 71 ; 80, 81), la collerette coopérant par
encliquetage avec au moins une patte de fixation (47, 57), élastiquement déformable,
ménagée dans un boitier du premier ou du deuxième connecteur pour fixer la clé dans
le boitier (4, 5).
8. Ensemble de connexion selon la revendication 7, caractérisé par le fait que la collerette (72, 82) comporte sur sa périphérie externe une pluralité de deuxièmes
indicateurs visuels, tels que des chiffres de 1 à 8, définissant la pluralité de positions
angulaires de la clé par rapport à l'axe (X) et par le fait qu'une extrémité latérale (46, 56) d'un boitier (4, 5) comporte une fenêtre de visualisation
(90, 91) pour visualiser l'un des deuxièmes indicateurs visuels lorsque la clé correspondante
est fixée dans le boitier.
9. Ensemble de connexion (1) selon l'une des revendications 7 ou 8, caractérisé par le fait que la collerette (72, 82) a une section externe polygonale, transversalement à l'axe
(X1, X2) de la clé et par le fait que le boitier délimite autour de la (des) patte(s), un logement de section interne polygonale,
complémentaire à celle de la collerette, le logement et la collerette coopérant par
emboitement des sections polygonales complémentaires pour définir une de la pluralité
des positions angulaires données de la clé par rapport à l'axe X du boitier.
10. Ensemble de connexion (1) selon l'une des revendications 8 ou 9, caractérisé par le fait que la pluralité de deuxièmes indicateurs visuels est une série successive de chiffres,
telle que de 1 à 8.
11. Ensemble de connexion (1) selon l'une des revendications 7 à 9, caractérisé par le fait qu'au moins les collerettes (72, 82) des deux clés ont les mêmes dimensions transversales
et par le fait que les boitiers (4,5) du premier et du deuxième connecteur sont adaptés pour loger indifféremment
une portion de clé (7, 8), de type mâle ou de type femelle.
12. Ensemble de connexion (1) selon l'une des revendications 7 à 10, caractérisé par le fait qu'au moins les collerettes (72, 82) des deux clés ont des dimensions transversales différentes
et par le fait que le boitier (4) du premier connecteur (2) est adapté pour loger uniquement la portion
de type femelle de la clé (7) à la plus grande collerette lorsqu'encliquetée par la(les)
patte(s) tandis que le boitier (5) du deuxième connecteur (3) est adapté pour empêcher
ladite clé (7) à la plus grande collerette d'être encliquetée par la(les) patte(s).
13. Ensemble de connexion (1) selon l'une des revendications 3 à 4 en combinaison avec
l'une des revendications 7 à 12, caractérisé par le fait que les premiers et deuxième indicateurs visuels définissent ensemble un codage de détrompage
selon plusieurs combinaisons (A1 à A8, B1 à B8).
14. Ensemble de connexion (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait qu'une portion de type femelle (70, 71) de clé est constituée par un cylindre à l'intérieur
duquel est ménagée au moins une rainure (74, 73) rectiligne le long du cylindre, tandis
qu'une portion de type mâle (80, 81) de clé est constituée par un cylindre sur lequel
est ménagée au moins une nervure (84, 83) rectiligne le long du cylindre, complémentaire
à la rainure (74, 73).
15. Jeu de clés de détrompage, destiné à être mis en oeuvre dans un ensemble de connexion
selon l'une des revendications précédentes, comprenant au moins une paire de deux
clés de détrompage (7, 8), chaque clé étant de forme allongée selon un axe (X1, X2)
et comportant à chacune de ses extrémités une portion (70, 71 ; 80, 81) dont la surface
périphérique est munie d'au moins une forme saillante et/ou en creux (73, 74 ; 83,
84), par le fait que chaque portion d'extrémité d'une des deux clés d'une même paire
est adaptée pour s'emboiter par complément de formes avec une seule portion d'extrémité
de l'autre des deux clés d'une même paire selon leur axe confondu (X1=X2) et selon
une seule position angulaire entre elles.