[0001] La présente invention concerne un dispositif de levage pour lever un élément de toiture
d'abri pour bassin, du type comprenant :
- une première partie, comprenant une surface d'appui contre une surface de bordure
du bassin, et
- une deuxième partie, comprenant un support de l'élément de toiture.
[0002] On connaît des abris destinés à recouvrir, partiellement ou totalement, un bassin,
par exemple un bassin de piscine. De tels abris comprennent généralement une pluralité
d'éléments de toiture juxtaposés longitudinalement les uns à côté des autres, manipulables
indépendamment les uns des autres pour libérer un accès à la surface couverte.
[0003] Ces abris constituent une solution de protection des bassins d'agrément de type piscine.
[0004] On connaît plus particulièrement les abris dits « abris bas », ainsi dénommés parce
que de hauteur inférieure à la taille d'un être humain.
[0005] Si l'utilisation de tels abris en lien avec un bassin d'agrément permet d'isoler
le bassin de l'extérieur, et ainsi de maintenir une atmosphère tempérée au-dessus
du bassin et d'éviter l'introduction de tout élément venant polluer l'eau, ils gênent
néanmoins l'accès au bassin.
[0006] De façon commune, les abris sont donc généralement conçus de sorte que chaque élément
de toiture soit désolidarisable du sol et transportable à distance de la surface couverte,
ce transport étant le plus souvent effectué manuellement.
[0007] De façon à simplifier l'opération de dégagement du bassin, il a été mis au point
des abris repliables, dont les éléments de toiture sont déplaçables selon une direction
longitudinale entre une configuration dépliée de l'abri, dans laquelle tous les éléments
de toiture sont juxtaposés longitudinalement l'un à côté de l'autre, et une configuration
repliée de l'abri, dans laquelle au moins deux éléments de toiture sont empilés l'un
sur l'autre.
[0008] Ces abris repliables comprennent généralement des dispositifs de levage pour lever
les éléments de toiture, de façon à pouvoir les empiler les uns sur les autres. Ces
dispositifs de levage évitent que l'utilisateur de l'abri ne doive lever lui-même
les éléments de toiture, une telle opération nécessitant un effort important de la
part de l'utilisateur et n'étant le plus souvent pas réalisable par un individu seul.
[0009] Un tel abri repliable est connu de
FR-A-2 894 607. Cet abri comprend des éléments de toiture identiques les uns aux autres, et un dispositif
de levage de ces éléments de toiture, constitué par deux blocs motorisés installés
chacun dans le prolongement d'un bord du bassin. Lors de l'ouverture de l'abri, un
premier élément de toiture est entraîné de façon à venir se placer entre les deux
blocs, et un système de came vient le prendre en charge pour l'élever au-dessus de
la surface de bordure du bassin. Un deuxième élément de toiture est ensuite déplacé
sous le premier élément de toiture.
[0010] Cependant, ce dispositif de levage connu ne donne pas entière satisfaction. En effet,
il est encombrant et coûteux.
[0011] Un objectif de l'invention est de proposer un dispositif de levage qui soit peu coûteux.
D'autres objectifs sont que ce dispositif de levage soit peu encombrant, facile à
installer, et d'utilisation facile.
[0012] A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif de levage du type précité, dans
lequel la deuxième partie est montée coulissante sur la première partie entre une
position rétractée, dans laquelle le support est proche de la surface d'appui, et
une position déployée, dans laquelle le support est écarté de la surface d'appui,
et le dispositif de levage comprend des moyens élastiques de sollicitation de la deuxième
partie vers sa position déployée.
[0013] Dans des modes de réalisation particuliers de l'invention, le dispositif de levage
présente l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, selon toute(s) combinaison(s)
techniquement possible(s) :
- le dispositif de levage comprend un organe, engageable et désengageable, de retenue
de la deuxième partie dans sa position rétractée, l'organe de retenue étant adapté
pour, lorsqu'il est engagé, s'opposer à une force exercée sur la deuxième partie par
les moyens élastiques de sollicitation ;
- la première partie comprend un socle définissant la surface d'appui, et au moins un
doigt faisant saillie depuis le socle jusqu'à une extrémité libre, et, pour le ou
chaque doigt, la deuxième partie définit un logement pour le doigt, au moins une partie
des moyens élastiques de sollicitation étant logés dans ledit logement ;
- la première partie comprend au moins deux doigts espacés l'un de l'autre et s'étendant
sensiblement parallèlement l'un à l'autre ; et
- le support comprend une bordure incurvée, dont la concavité est orientée à l'opposée
de la surface d'appui.
[0014] L'invention a également pour objet un abri repliable pour bassin comprenant une pluralité
d'éléments de toiture déplaçables le long d'une direction longitudinale entre une
configuration dépliée de l'abri, dans laquelle tous les éléments de toiture sont juxtaposés
longitudinalement les uns à côté des autres, en appui sur une surface de bordure du
bassin, et une configuration repliée de l'abri, dans laquelle au moins deux éléments
de toiture sont disposés l'un au-dessus de l'autre,
caractérisé en ce que l'abri comprend en outre au moins un dispositif de levage tel que décrit ci-dessus.
[0015] Dans des modes de réalisation particuliers de l'invention, l'abri présente l'une
ou plusieurs des caractéristiques suivantes, selon toute(s) combinaison(s) techniquement
possible(s) :
- au moins un des éléments de toiture comprend deux longerons définissant chacun un
bord latéral de l'élément de toiture, chaque longeron comprenant une rainure de réception
du support du ou de chaque dispositif de levage ;
- chaque élément de toiture comprend deux longerons définissant chacun un bord latéral
de l'élément de toiture, le ou chaque dispositif de levage étant adapté pour que,
lorsque la deuxième partie est en position déployée, la distance entre le support
et la surface d'appui est supérieure à la hauteur de chaque longeron d'au moins un
des éléments de toiture ;
- l'abri repliable comprend au moins deux dispositifs de levage tels que décrits plus
haut, lesdits dispositifs de levage étant disposés le long de bords latéraux opposés
d'un même élément de toiture ;
- l'abri repliable comprend N dispositifs de levage tels que décrits ci-dessus, disposés
le long des bords latéraux opposés dudit élément de toiture, les moyens de sollicitation
élastique de chacun desdits dispositifs de levage étant adaptés pour exercer une force
supérieure ou égale à P/N sur la deuxième partie lorsqu'elle est en position déployée,
où P est le poids de l'élément de toiture ;
- ledit élément de toiture comprend des roues de guidage d'un autre élément de toiture,
chaque roue étant inclinée relativement à une surface de contact de l'élément de toiture
contre la surface de bordure ;
- au moins un élément de toiture comprend une armature rigide et une couverture portée
par ladite armature, l'armature comprenant deux traverses s'étendant sensiblement
parallèlement l'une à l'autre, la couverture étant constituée d'une pluralité de modules,
chacun monté coulissant sur chaque traverse par l'intermédiaire d'une liaison coulissante,
- la liaison coulissante comprend un premier organe, solidaire de la traverse et un
deuxième organe, solidaire du module, l'un des premier et deuxième organes étant une
coulisse, et l'autre des premier et deuxième organes étant un coulisseau, logé dans
la coulisse, la coulisse et le coulisseau étant adaptés l'un à l'autre pour s'opposer
au retrait du coulisseau hors de la coulisse par application d'un effort longitudinal
d'écartement entre le module et la traverse,
- la coulisse comprend une cavité tubulaire formée dans l'un de la traverse et du module,
orientée transversalement, et une fente, débouchant dans la cavité tubulaire et dans
une face de la traverse, respectivement du module, orientée vers l'autre de la traverse
et du module, la fente ayant une hauteur inférieure à celle de la cavité tubulaire,
et le coulisseau comprend une tête, logée dans la cavité tubulaire, et un corps, s'étendant
au travers de la fente, la tête ayant une hauteur supérieure à celle de la fente,
- la cavité tubulaire est cylindrique de révolution, et la tête comprend une plaque,
de hauteur sensiblement égale au diamètre de la cavité tubulaire, et ayant des extrémités
inférieure et supérieure arrondies,
- pour au moins un des modules, le premier organe est propre au module et s'étend d'une
extrémité latérale de la traverse à l'autre extrémité latérale de la traverse,
- l'armature est constituée des deux traverses et de deux longerons, reliant chacun
une extrémité latérale de l'une des traverses à une extrémité latérale de l'autre
traverse,
- au moins un des modules est déplaçable par coulissement sur les traverses entre une
première position, dans laquelle le module est en butée contre un premier des deux
longerons, et une deuxième position, dans laquelle le module est en butée contre le
deuxième des deux longerons,
- l'élément de toiture a une forme d'arche, et
- les liaisons coulissantes sont adaptées pour qu'au moins deux modules coulissent l'un
au-dessus de l'autre.
[0016] L'invention a également pour objet un procédé d'ouverture d'un abri pour bassin tel
que défini ci-dessus, comprenant les étapes successives suivantes :
- a) installation des dispositifs de levage le long des bords latéraux opposés de l'élément
de toiture et solidarisation de la deuxième partie de chaque dispositif de levage
à l'élément de toiture, la deuxième partie étant en position rétractée,
- b) déplacement de la deuxième partie de chaque dispositif de levage vers sa position
déployée, la deuxième partie soulevant l'élément de toiture à l'écart de la surface
de bordure, et
- c) déplacement d'un autre élément de toiture de l'abri sous l'élément de toiture soulevé.
[0017] Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, le procédé d'ouverture présente
la caractéristique suivante :
- il comporte une étape supplémentaire a'), entre les étapes a) d'installation et de
solidarisation et b) de déplacement de la deuxième partie, de désengagement d'un organe
de retenue de la deuxième partie en position rétractée.
[0018] D'autres caractéristiques et avantages apparaîtront à la lecture de la description
qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins
annexés, sur lesquels :
- la Figure 1 est une vue en perspective d'un abri pour bassin selon l'invention,
- la Figure 2 est une vue en perspective d'un élément de toiture de l'abri de la Figure
1, en configuration fermée,
- la Figure 3 est une vue similaire à la Figure 2, l'élément de toiture étant en configuration
ouverte,
- la Figure 4 est une vue en coupe longitudinale d'un premier détail de l'élément de
toiture de la Figure 2,
- la Figure 5 est une vue en coupe transversale d'un deuxième détail de l'élément de
toiture de la Figure 2,
- la Figure 6 est une vue en coupe transversale d'un troisième détail de l'élément de
toiture de la Figure 2,
- la Figure 7 est une vue en perspective d'un dispositif de levage de l'abri de la Figure
1,
- la Figure 8 est une vue en coupe transversale d'un détail de l'abri, lors d'une première
étape d'un procédé selon l'invention,
- la Figure 9 est une vue similaire à la Figure 8, lors d'une deuxième étape du procédé,
et
- la Figure 10 est une vue similaire à la Figure 8, lors d'une troisième étape du procédé.
[0019] Dans la suite, les termes d'orientation sont à entendre par rapport au repère orthogonal
suivant, représenté sur les Figures 1 à 10, et dans lequel :
- l'axe X est un axe longitudinal, s'étendant de l'arrière vers l'avant,
- l'axe Y est un axe transversal, orienté de la droite vers la gauche, perpendiculaire
à l'axe X et définissant avec ce dernier un plan horizontal, et
- l'axe Z est un axe vertical, perpendiculaire au plan horizontal, et orienté du bas
vers le haut.
[0020] Comme visible sur la Figure 1, l'abri 10 selon l'invention est un abri repliable
couvrant un bassin 12 de type piscine, allongé dans la direction longitudinale X.
En particulier, sur la Figure 1, l'abri repliable 10 est représenté dans une configuration
fermée au-dessus du bassin 12.
[0021] L'abri repliable 10 est un abri bas. Il est sensiblement symétrique par rapport à
un plan longitudinal médian M.
[0022] L'abri 10 comprend une pluralité d'éléments de toiture 20 déplaçables selon la direction
longitudinale X entre une configuration dépliée de l'abri 10, dans laquelle les éléments
de toiture 20 sont juxtaposés longitudinalement les uns à côté des autres, comme représenté
sur la Figure 1, et une configuration repliée de l'abri 10, dans laquelle au moins
deux éléments de toiture 20 sont empilés l'un sur l'autre, à une extrémité longitudinale
du bassin 12. En configuration dépliée, chaque élément de toiture 20 est posé sur
une surface S de bordure du bassin 12, cette surface de bordure S étant typiquement
une margelle du bassin 12, ou un dallage bordant le bassin 12.
[0023] Le procédé permettant d'ouvrir l'abri 10, c'est-à-dire de passer de la configuration
dépliée à la configuration repliée, et de fermer l'abri 10, c'est-à-dire de passer
de la configuration repliée à la configuration dépliée, sera décrit en détail par
la suite.
[0024] Dans l'exemple représenté, les éléments de toiture 20 sont au nombre de quatre, mais
cet exemple est nullement limitatif et, en variante, l'abri 10 comprend un nombre
quelconque d'éléments de toiture 20, ce nombre dépendant de la longueur du bassin
12, ce nombre étant au moins égal à deux, et de préférence supérieur ou égal à trois.
[0025] En référence à la Figure 2, chaque élément de toiture 20 comprend une armature rigide
22 et une couverture 24. Chaque élément de toiture 20 présente en outre une face inférieure
26, orientée vers le bassin 12, et une face supérieure 28, opposée à la face inférieure
26, et orientée vers le haut.
[0026] L'armature 22 est de préférence en aluminium. En variante, elle est en matériau plastique.
[0027] L'armature 22 est constituée de deux traverses 30A, 30B, et de deux longerons 32A,
32B. Elle ne comprend notamment pas de troisième longeron reliant une traverse 30A
à l'autre 30B.
[0028] Chaque traverse 30A, 30B s'étend sensiblement transversalement entre une extrémité
latérale droite 34A et une extrémité latérale gauche 34B. Une traverse avant 30A délimite
une extrémité longitudinale avant de l'élément de toiture 20, et une traverse arrière
30B délimite une extrémité longitudinale arrière de l'élément de toiture 20.
[0029] De préférence, chaque traverse 30A, 30B est cintrée, avec une concavité orientée
vers le bas. Elle a alors un rayon de courbure fini, de préférence compris entre 3
et 7 m. L'élément de toiture 20 a ainsi une forme d'arche, dont le sommet est à une
distance de la surface S comprise entre 50 et 100 cm. En variante, chaque traverse
30A, 30B est rectiligne, en d'autres termes, elle a un rayon de courbure infini, de
sorte que l'élément de toiture 20 est sensiblement plat.
[0030] La traverse avant 30A et la traverse arrière 30B ont le même rayon de courbure et
la même longueur d'arc, prise entre les extrémités latérales 34A, 34B de la traverse.
[0031] Les traverses 30A, 30B des éléments de toiture 20 ont des rayons de courbure égaux
les uns aux autres et des longueurs d'arc égales les unes aux autres. En d'autres
termes, les éléments de toiture 20 sont sensiblement de même taille les uns que les
autres. Ainsi, lorsque les éléments de toiture 20 sont juxtaposés les uns à côté des
autres, leurs surfaces supérieures 28 sont sensiblement alignées longitudinalement
les unes avec les autres. Il en résulte un aspect esthétique de l'abri 10 en configuration
dépliée plus satisfaisant qu'avec un abri télescopique dans lequel les éléments de
toiture s'emboîtent les uns sous les autres.
[0032] Chaque longeron, respectivement 32A, 32B, relie une extrémité latérale, respectivement
34A, 34B, de l'une 30A des traverses à une extrémité latérale correspondante, respectivement
34A, 34B de l'autre traverse 30B. Les longerons 32A, 32B délimitent ainsi deux bords
latéraux parallèles de l'élément de toiture 20.
[0033] La couverture 24 définit la face inférieure 26 et la face supérieure 28 de l'élément
de toiture 20. Elle est constituée d'une pluralité de modules 36A, 36B, chacun monté
coulissant sur chaque traverse 30A, 30B par l'intermédiaire d'une liaison coulissante
38 (Figure 4). Dans l'exemple représenté, ces modules 36A, 36B sont au nombre de deux.
La couverture 24 ne comprend notamment pas de panneau fixe relativement aux traverses
30A, 30B, contrairement aux éléments de toiture des abris de l'état de la technique.
[0034] Chaque module 36A, 36B s'étend entre les traverses 30A, 30B. Il a une forme générale
en secteur d'arc de cylindre si l'élément de toiture 20 est en forme d'arche, et une
forme générale rectangulaire si l'élément de toiture 20 est plat. Le rayon de courbure
de chaque module 36A, 36B est égal au rayon de courbure des traverses 30A, 30B.
[0035] Chaque module 36A, 36B est déplaçable par coulissement sur les traverses 30A, 30B
entre une première position, dans laquelle le module 36A, 36B est en butée contre
le longeron droit 32A, et une deuxième position, dans laquelle le module 36A, 36B
est en butée contre le longeron gauche 32B. Dans l'exemple représenté sur la Figure
2, l'élément de toiture 20 est dans une configuration fermée, dans laquelle un premier
module 36A est dans sa première position, et le deuxième module 36B est dans sa deuxième
position. Dans l'exemple représenté sur la Figure 3, l'élément de toiture est dans
une configuration ouverte, dans laquelle les deux modules 36A, 36B sont dans leur
deuxième position.
[0036] De façon plus générale, on définira la configuration fermée de l'élément de toiture
20 comme celle dans laquelle les modules 36A, 36B forment une couverture continue
du bassin 12, et on définira la configuration ouverte de l'élément de toiture 20 comme
une configuration dans laquelle au moins un module 36A, 36B est disposé de façon à
ne pas former une couverture continue du bassin 12.
[0037] Chaque module 36A, 36B comprend une ossature rigide 40, et un panneau 42 porté par
l'ossature 40.
[0038] L'ossature 40 définit le contour du module 36A, 36B. Elle est avantageusement en
aluminium, de façon à alléger le module 36A, 36B. Elle comprend deux profilés transversaux
44, une pluralité de poutres longitudinales 46A, 46B, 46C, et des moyens (non représentés)
de fixation de chaque profilé transversal 44 à chaque poutre longitudinale 46A, 46B,
46C.
[0039] Chaque profilé transversal 44 délimite une extrémité longitudinale du module 36A,
36B. Il s'étend d'une première extrémité latérale 48A du module 36A, 36B à la deuxième
extrémité latérale 48B du module 36A, 36B. De préférence, comme représenté sur la
Figure 4, le panneau 42 est enchâssé dans le profilé transversal 44.
[0040] Chaque poutre longitudinale 46A, 46B, 46C s'étend d'un profilé transversal 44 à l'autre.
Les poutres longitudinales 46A, 46B, 46C sont régulièrement réparties entre les extrémités
latérales 48A, 48B du module 36A, 36B, c'est-à-dire qu'elles délimitent entre elles
des secteurs du module 36A, 36B de largeurs sensiblement égales.
[0041] Une première poutre longitudinale 46A s'étend le long de la première extrémité latérale
48A, et une deuxième poutre longitudinale 46B s'étend le long de la deuxième extrémité
latérale 48B.
[0042] Dans l'exemple représenté, les poutres longitudinales 46A, 46B, 46C sont au nombre
de trois. La troisième poutre 46C est alors sensiblement à mi-distance des première
et deuxième extrémités latérales 48A, 48B. En variante, le nombre de poutres longitudinales
46A, 46B, 46C est égal à deux, ou strictement supérieur à trois.
[0043] La deuxième extrémité latérale 48B de chaque module 36A, 36B est conçue pour être
en appui contre l'un des longerons 32A, 32B lorsque l'élément de toiture 20 est en
configuration fermée.
[0044] On notera que, dans l'exemple représenté, la première extrémité latérale 48A du premier
module 36A est son extrémité latérale gauche, la deuxième extrémité latérale 48B du
premier module 36A est son extrémité latérale droite, la première extrémité latérale
48A du deuxième module 36B est son extrémité latérale droite, et la deuxième extrémité
latérale 48B du deuxième module 36B est son extrémité latérale gauche.
[0045] Les moyens de fixation comprennent par exemple des vis.
[0046] Le panneau 42 est typiquement en polycarbonate transparent.
[0047] En référence à la Figure 4, la liaison coulissante 38 comprend un premier organe
50, solidaire de la traverse 30A, 30B, et un deuxième organe 52, solidaire du module
36A, 36B.
[0048] Le premier organe 50 s'étend d'une extrémité latérale 34A de la traverse 30A, 30B
à l'autre extrémité latérale 34B. Le deuxième organe 52 s'étend d'une extrémité latérale
48A du module 36A, 36B à l'autre extrémité latérale 48B.
[0049] La traverse 30A, 30B porte au moins deux premiers organes 50. Ces premiers organes
50 sont avantageusement, comme représenté, disposés les uns au-dessus des autres.
Ainsi, lorsqu'un module 36A, 36B se déplace par coulissement relativement à un autre
module 36A, 36B, les modules 36A, 36B peuvent passer l'un au-dessus de l'autre. La
course d'un module 36A, 36B n'est ainsi pas entravée par la présence des autres modules
36A, 36B. On distingue ainsi un module supérieur 36A, et un module inférieur 36B.
[0050] Chaque premier organe 50 est de préférence spécifique à un module 36A, 36B.
[0051] Le premier organe 50 est constitué par une coulisse 54, et le deuxième organe 52
est constitué par un coulisseau 56 logé dans la coulisse 54. En variante, le premier
organe 50 est constitué par un coulisseau, et le deuxième organe 52 est constitué
par une coulisse, le coulisseau étant logé dans la coulisse.
[0052] La coulisse 54 est continue. Avantageusement, le coulisseau 56 est également continu.
En variante, le coulisseau 56 est discontinu.
[0053] La coulisse 54 et le coulisseau 56 sont adaptés l'un à l'autre pour s'opposer au
retrait du coulisseau 56 hors de la coulisse 54 par application d'un effort longitudinal
d'écartement entre le module 36A, 36B et la traverse 30A, 30B, illustré par la flèche
E sur la Figure 4. Le module 36A, 36B contribue ainsi à la rigidité de l'élément de
toiture 20, en assurant la liaison longitudinale des traverses 30A, 30B l'une à l'autre.
Il se distingue en cela des trappes des éléments de toiture de l'état de la technique,
qui sont constituées d'un simple panneau dont les bords opposés sont logés dans des
glissières en forme de U, et qui ne confèrent aucune rigidité à l'élément de toiture.
[0054] A cet effet, la coulisse 54 comprend une cavité tubulaire 60, formée dans la traverse
30A, 30B, et une fente 62, débouchant dans la cavité tubulaire 60 et dans une face
64 de la traverse 30A, 30B orientée vers le module 36A, 36B, la fente 62 ayant une
hauteur inférieure à celle de la cavité tubulaire 60. En outre, le coulisseau 56 comprend
une tête 66, logée dans la cavité tubulaire 60, et un corps 68, s'étendant au travers
de la fente 62, la tête 66 ayant une hauteur supérieure à celle de la fente 62.
[0055] On définit dans ce cas précis la hauteur non en relation avec la direction verticale
Z, mais en relation avec une direction orientée perpendiculairement à la face supérieure
28. Ainsi, dans le cas où l'élément de toiture 20 est plat, la hauteur est orientée
parallèlement à l'axe Z et, dans le cas où l'élément de toiture 20 est en forme d'arche,
la hauteur a des composantes sur les axes Y et Z.
[0056] La cavité tubulaire 60 est orientée transversalement. En d'autres termes, son axe
est compris dans un plan transversal. Elle s'étend sensiblement parallèlement à la
face supérieure 28, d'une extrémité latérale 34A de la traverse 30A, 30B à l'autre
extrémité latérale 34B.
[0057] La cavité tubulaire 60 est avantageusement, comme représenté, cylindrique de révolution.
[0058] La fente 62 est continue et s'étend d'une extrémité latérale 34A de la traverse 30A,
30B à l'autre extrémité latérale 34B.
[0059] La tête 66 comprend une plaque 68, de hauteur sensiblement égale au diamètre de la
cavité tubulaire 60, et ayant des extrémités inférieure 70 et supérieure 72 arrondies.
Conjuguée au profil cylindrique de révolution de la cavité tubulaire 60, cette caractéristique
permet d'éviter que le coulisseau 56 ne se coince dans la coulisse 54.
[0060] Le corps 68 lie mécaniquement la tête 66 au profilé 44. De préférence, le corps 68,
la tête 66 et le profilé 44 sont venus de matière.
[0061] En référence à la Figure 5, le module supérieur 36A comprend également des moyens
80 d'étanchéité avec le module inférieur 36B.
[0062] Ces moyens d'étanchéité 80 comprennent un joint 84 fixé à la première poutre longitudinale
46A. La poutre 46A délimite dans sa face inférieure une gorge longitudinale 86 de
réception du joint 84. Cette gorge 86 s'étend d'un profilé transversal 44 à l'autre.
[0063] Le joint 84 s'étend d'un profilé transversal 44 à l'autre. Il comprend un bourrelet
88 logé dans la gorge 86, et une lèvre 90 s'étendant depuis le bourrelet 88 à l'écart
du profilé longitudinal 82. La lèvre 90 est dimensionnée pour toucher le module 36B
lorsque la première extrémité 48A du module 36A est au-dessus de ce dernier.
[0064] En référence aux Figures 5 et 6, l'élément de toiture 20 comprend en outre des moyens
92 d'étanchéité entre chaque module, respectivement 36A, 36B, et un des longerons,
respectivement 32A, 32B.
[0065] Ces moyens d'étanchéité 92 comprennent un deuxième profilé longitudinal 94, solidaire
du module 36A, 36B, et une gorge 95 de réception du deuxième profilé longitudinal
94, formée dans le longeron 32A, 32B.
[0066] Le profilé longitudinal 94 définit la deuxième extrémité latérale 48B du module 36A,
36B. Il est fixé à la deuxième poutre longitudinale 46B par des moyens de fixation
(non représentés), typiquement des vis. Le panneau 42 est enchâssé dans le profilé
longitudinal 94.
[0067] L'extrémité du profilé longitudinal 94 formant la deuxième extrémité latérale 48B
est biseautée. Ainsi, l'insertion du profilé longitudinal 94 dans la gorge 96 est
facilitée.
[0068] Toujours en référence à la Figure 5, l'élément de toiture 20 comprend également des
premières roues 96A, adaptées pour permettre le roulement de l'élément de toiture
20 sur la surface de bordure S, et des deuxièmes roues 96B de guidage d'un autre élément
de toiture 20. Les premières et deuxièmes roues 96A, 96B sont logées dans les longerons
32A, 32B, à raison de deux premières roues 96A et deux deuxièmes roues 96B par longeron
32A, 32B.
[0069] Sur la Figure 5, seule une première roue 96A et une deuxième roue 96B, toutes deux
logées dans le longeron gauche 32B, sont visibles.
[0070] Chaque première roue 96A comprend une tranche 97 constituant une bande de roulement
de la première roue 96A sur la surface de bordure S. La portion de la tranche 97 au
contact de la surface S définit une partie 98 de la surface de contact de l'élément
de toiture 20 sur la surface de bordure S.
[0071] Chaque deuxième roue 96B est inclinée par rapport à la surface de contact formée
par la réunion des parties 98 définies par les premières roues 96A. En particulier,
la génératrice de chaque deuxième roue 96B s'étend sensiblement parallèlement à la
face supérieure 28 de l'élément de toiture 20 à proximité du longeron 32A, 32B dans
lequel est logée la roue 96B. La deuxième roue 96B est destinée à venir en appui sur
une piste de roulement 99 (Figure 10) inclinée formée dans la face supérieure 28 de
l'autre élément de toiture 20.
[0072] De retour à la Figure 1, l'abri repliable 10 comprend également une pluralité de
dispositifs de levage 100, pour lever certains des éléments de toiture 20.
[0073] Les dispositifs de levage 100 sont répartis par paires, les dispositifs de levage
100 d'une même paire étant disposés le long de bords latéraux opposés d'un même élément
de toiture 20. En d'autres termes, un premier dispositif de levage 100 de chaque paire
est accolé au longeron droit 32A de l'élément de toiture 20, et le deuxième dispositif
de levage 100 de la paire est accolé au longeron gauche 32B de l'élément de toiture
20. Dans l'exemple représenté, les dispositifs de levage 100 sont ainsi répartis en
deux paires, une première paire étant associée à un premier élément de toiture 20,
et une deuxième paire étant associé à un deuxième élément de toiture 20, juxtaposé
au premier.
[0074] Chaque dispositif de levage 100 est adapté pour lever le longeron 32A, 32B auquel
il est accolé sous le seul effet de la force qu'il exerce sur ledit longeron 32A,
32B. En particulier, il n'est pas nécessaire qu'une force supplémentaire, par exemple
une force humaine, soit appliquée sur le longeron 32A, 32B pour le lever.
[0075] A cet effet, en référence à la Figure 7, chaque dispositif de levage 100 comprend
une première partie 102 et une deuxième partie 104 montée coulissantes l'une par rapport
à l'autre entre une configuration rétractée du dispositif de levage 100 (Figure 8),
et une configuration déployée du dispositif de levage 100 (Figure 9).
[0076] La première partie 102 comprend un socle 110, et deux doigts 112 s'étendant sensiblement
parallèlement l'un à l'autre depuis le socle 110. Elle est fixée à la surface de bordure
S par des moyens de fixation (non représentés), comme des vis ou des goujons.
[0077] En variante (non représentée), la première partie 102 comprend plus de deux doigts
112. Dans une autre variante (non représentée), la première partie 102 comprend un
unique doigt 112, mais cette variante est à éviter car la stabilité du dispositif
de levage 100 n'est alors pas assurée.
[0078] Le socle 110 définit une surface 114 d'appui du dispositif de levage 100 sur la surface
de bordure S. Dans l'exemple représenté, le socle 110 est formé de deux bases 116
espacées l'une de l'autre et liées l'une à l'autre par une plaque 117. Chaque base
116 supporte un doigt 112 respectif et est par exemple soudée sur une face de la plaque
117, la face de plaque 117 opposée définissant la surface d'appui 114. En variante
(non représentée), le socle 110 ne comprend pas la plaque 117 : les bases 116 sont
alors indépendantes l'une de l'autre et chaque base 116 définit une partie de la surface
d'appui 114. Dans une autre variante (non représentée), le socle ne comprend pas les
bases 116 : chaque doigt 112 repose alors directement sur la plaque 117.
[0079] Les doigts 112 sont espacés l'un de l'autre. Chaque doigt 112 s'étend sensiblement
verticalement depuis le socle 110 jusqu'à une extrémité libre 118 (Figure 8). En particulier,
un premier des doigts 112 s'étend depuis une première des plaques 116, et le deuxième
doigt 112 s'étend depuis la deuxième plaque 116. Chaque doigt 112 est cylindrique,
de préférence cylindrique de révolution.
[0080] Dans l'exemple représenté, chaque doigt 112 est creux et délimite une cavité interne
119A (Figure 8) débouchant vers l'extérieur du doigt 112 par l'extrémité libre 118.
Un fond 119B, formé par une base 116, ferme la cavité 119A à l'extrémité opposée à
l'extrémité libre 118.
[0081] La deuxième partie 104 comprend un support 120 pour l'élément de toiture 20, et deux
membres tubulaires 122 s'étendant sensiblement parallèlement l'un à l'autre.
[0082] Le support 120 s'étend d'un membre tubulaire 122 à l'autre. Il est formé d'une lame
124 présentant une bordure incurvée 125 à concavité orientée vers le haut, à l'opposée
de la surface d'appui 114. En particulier, la lame 124 a une section transversale
en forme de S, la bordure incurvée 125 définissant une boucle du S.
[0083] En référence à la Figure 8, le support 120 est ainsi adapté pour coopérer avec une
rainure 126 de réception du support 120, ménagée dans chaque longeron 32A, 32B, de
façon à accrocher l'élément de toiture 20. La rainure 126 présente une forme complémentaire
de celle de la bordure incurvée 125.
[0084] En variante, le support 120 a toute autre forme adaptée pour porter le longeron 32A,
32B auquel est accolé le dispositif de levage 100. Par exemple, le support 120 est
une plaque présentant des trous pour le passage de vis.
[0085] Chaque membre tubulaire 122 est solidaire du support 120. Il est associé à un doigt
112 de la première partie 102, et définit un logement 128 pour ce doigt 112. Le logement
128 et le doigt 112 associé ont de préférence des sections horizontales complémentaires.
[0086] Le doigt 112 s'étend à l'intérieur du logement 128. Le doigt 112 et le membre tubulaire
122 forment ainsi un ensemble coulisse-coulisseau permettant à la deuxième partie
104 de coulisser sur la première partie 102 entre une position rétractée (correspondant
à la configuration rétractée du dispositif 100), dans laquelle le support 120 est
proche de la surface d'appui 114, et une position déployée (correspondant à la configuration
déployée du dispositif 100), dans laquelle le support 120 est à distance de la surface
d'appui 114.
[0087] Les première et deuxième parties 102, 104 sont adaptées l'une à l'autre pour que,
lorsque la deuxième partie 104 est en position déployée, la distance entre la surface
d'appui 114 et le support 120 soit supérieure à la hauteur de chaque longeron 32A,
32B de chaque élément de toiture 20. On définit la hauteur de chaque longeron 32A,
32B comme étant la plus grande distance entre un point du longeron 32A, 32B et la
surface de bordure S, lorsque l'élément de toiture 20 repose sur la surface de bordure
S.
[0088] De préférence, le doigt 112 et le membre tubulaire 122 comprennent des butées complémentaires
(non représentées) pour empêcher le doigt 112 de sortir du membre 122. Ces butées
sont de préférence positionnées de sorte que, lorsque la deuxième partie est en position
déployée, lesdites butées sont en contact l'une avec l'autre.
[0089] Un organe élastique 130, typiquement un ressort, est logé à l'intérieur du logement
128, pour solliciter la deuxième partie 104 vers sa position déployée. Dans l'exemple
représenté, l'organe élastique 130 est également logé à l'intérieur de la cavité interne
119A du doigt 112, et s'étend du fond 119B de cette cavité 119A jusqu'à un fond 132
du logement 128. En variante, l'organe élastique 130 s'étend de l'extrémité libre
118 du doigt 112 jusqu'au fond 132 du logement 128.
[0090] L'organe élastique 130 travaille en compression.
[0091] Le dispositif de levage 100 comprend ainsi autant d'organes élastiques 130 que de
doigts 112. Ces organes élastiques 130 forment ensemble des moyens élastiques de sollicitation
de la deuxième partie 104 vers sa position déployée. Ces moyens élastiques de sollicitation
sont adaptés pour exercer une force sur la deuxième partie 104, lorsque la deuxième
partie supérieure 104 est en position déployée, supérieure ou égale à la moitié du
poids de l'élément de toiture 20 associé au dispositif de levage 100. Ainsi, l'élément
de toiture 20 peut être levé au moyen des seuls dispositifs de levage 100 qui lui
sont associés.
[0092] De retour à la Figure 7, le dispositif de levage 100 comprend également un organe
de retenue 134, pour maintenir la deuxième partie 104 en position rétractée.
[0093] De préférence, comme représenté, l'organe de retenue 134 est adapté pour coopérer
avec un orifice traversant 136 formé dans la deuxième partie 104. L'orifice traversant
136 est formé dans une nervure 138 faisant saillie depuis le support 120 à l'opposée
de la bordure incurvée 125, l'orifice traversant 136 étant disposé sensiblement à
équidistance des membres tubulaires 122.
[0094] Dans l'exemple représenté, l'organe de retenue 134 est une clenche. Il comprend un
barreau 140 s'étendant sensiblement parallèlement aux doigts 112. Ce barreau 140 est
monté pivotant autour d'un axe parallèle à sa direction d'extension sur le socle 110.
Il s'étend au travers de l'orifice traversant 136. Il comprend une fente 142 adaptée
pour coopérer avec la nervure 138 lorsque le dispositif de levage 100 est en configuration
rétractée.
[0095] A cet effet, l'orifice traversant 136 a une section horizontale allongée, et le barreau
140 a une section horizontale allongée complémentaire. Ainsi, selon l'angle de pivotement
du barreau 140, soit la direction de plus grande dimension de la section horizontale
du barreau 140 est alignée sur la direction de plus grande dimension de la section
horizontale de l'orifice traversant 136, auquel cas l'organe de retenue 134 est désengagé
de l'orifice 136, et le barreau 140 peut coulisser dans l'orifice 136, soit ces directions
forment un angle, auquel cas l'organe de retenue 134 est engagé dans l'orifice 136,
et la fente 146 coopère avec la nervure 138 pour retenir la deuxième partie 104 en
position rétractée. La section horizontale de l'orifice traversant 136 est de préférence
rectangulaire, comme représenté. En variante, elle est oblongue.
[0096] L'organe de retenue 134 comprend également une manette 144 pour faire pivoter le
barreau 140 autour de son axe. Ladite manette 144 comprend une tige 146 s'étendant
depuis le barreau 140, sensiblement perpendiculairement à la direction d'extension
du barreau 140. La tige 146 est raccordée à une portion du barreau 140 comprise entre
la fente 142 et l'extrémité 148 de raccordement du barreau 140 au socle 110.
[0097] Dans des variantes non représentées de l'invention, l'organe de retenue134 est formé
par une vis, un boulon, ou tout autre organe amovible adapté pour exercer sur la deuxième
partie 104 une force opposée à celle exercée par les moyens élastiques de sollicitation.
[0098] Un procédé d'ouverture de l'abri 10 va maintenant être décrit, en référence aux Figures
8 à 10.
[0099] Initialement, comme représenté sur la Figure 8, pour chaque dispositif de levage
100, la bordure incurvée 125 est engagée dans la rainure 126 du longeron 32A, 32B
auquel il est accolé, et l'organe de retenue 134 est pivoté de sorte que la fente
142 coopère avec la nervure 138.
[0100] Dans un premier temps, l'organe de retenue 134 de l'un des dispositifs de levage
100 est pivoté de façon à désengager la nervure 138 de la fente 142. A cet effet,
un utilisateur saisit la manette 144 et la déplace de sorte à placer le barreau 140
sensiblement dans l'alignement de l'orifice traversant 136. Dans cette position, la
fente 142 ne coopère plus avec la nervure 138.
[0101] Rien ne s'opposant plus à la force exercée par les moyens élastiques de sollicitation
sur la deuxième partie 104, le dispositif de levage 100 se déploie. Ce faisant, la
deuxième partie 104 entraîne le longeron 32A, 32B auquel elle est accrochée à l'écart
de la surface de bordure S, comme visible sur la Figure 9.
[0102] Cette opération est ensuite répétée sur chaque autre dispositif de levage 100, de
sorte que chaque dispositif de levage 100 se déploie.
[0103] A l'issue de cette phase, les éléments de toiture 20 de part et d'autre desquels
sont disposés les dispositifs de levage 100 sont tous dans une position soulevée à
l'écart de la surface de bordure S. Lesdits éléments de toiture 20 sont alors portés
par les seuls dispositifs de levage 100.
[0104] Les éléments de toiture 20 restant à reposer sur la surface de bordure S sont alors
déplacés sous les éléments de toiture 20 soulevés, comme représenté sur la Figure
10. Les éléments de toiture 20 au sol roulent sur la surface de bordure 20 au moyen
de leurs premières roues 96A, et les deuxièmes roues 96B des éléments de toiture 20
soulevés roulent sur les pistes de roulement 99 des éléments de toiture 20 au sol.
Les éléments de toiture 20 au sol sont ainsi guidés par les deuxièmes roues 96B des
éléments de toiture 20 soulevés, qui exercent une force correctrice sur les éléments
de toiture 20 au sol lorsque ceux-ci tendent à se désaxer relativement au plan longitudinal
médian M. On notera que ce guidage est rendu possible du fait de l'inclinaison des
deuxièmes roues 96B et des pistes de guidage 99.
[0105] Il est ainsi possible de dégager facilement une moitié du bassin, à moindre effort
pour l'utilisateur.
[0106] Il est de plus possible d'améliorer encore l'accès au bassin, en basculant tous les
éléments de toiture 20 en configuration ouverte.
[0107] Un procédé de fermeture de l'abri 10 va maintenant être décrit.
[0108] Tout d'abord, les éléments de toiture 20 au sol sont à nouveau déplacés, de façon
à être dégagés de dessous les éléments de toiture 20 soulevés.
[0109] Une fois l'espace en-dessous des éléments de toitures 20 soulevés dégagé, un premier
dispositif de levage 100 est rétracté. A cet effet, l'utilisateur exerce une force,
opposée à la force de l'organe élastique 130 et supérieure à celle-ci, sur la deuxième
partie 104. L'utilisateur appuie par exemple avec son pied sur la nervure 138.
[0110] Ce faisant, le longeron 32A, 32B auquel est accroché la deuxième partie 104 du dispositif
de levage 100 descend, jusqu'à ce que les premières roues 96A logées dans ce longeron
32A, 32B entrent en contact avec la surface de bordure S.
[0111] Une fois le dispositif de levage 100 en configuration rétractée, le dispositif de
levage 100 est verrouillé en configuration rétractée. A cet effet, l'utilisateur saisit
la manette 144 et fait pivoter l'organe de retenue 134 de façon à engager la nervure
138 dans la fente 142.
[0112] Ces opérations sont ensuite répétées sur chaque autre dispositif de levage 100.
[0113] Au final, les éléments de toiture 20 reposent à nouveau tous sur la surface de bordure
S et couvrent intégralement le bassin 12.
[0114] Grâce à l'invention, il est donc possible d'ouvrir et de fermer l'abri 10 très simplement
et à moindre effort.
[0115] En outre, il est possible de découvrir facilement jusqu'à 75% de la surface couverte.
[0116] Enfin, les dispositifs de levage 100 sont peu coûteux et peuvent être installés a
posteriori, sur un abri existant.
[0117] On notera que chaque dispositif de levage 100 peut être utilisé avec des éléments
de toiture différents des éléments de toiture 20 décrits, il est simplement nécessaire
que ces éléments de toiture comprennent des organes adaptés pour coopérer avec le
support 120 du dispositif de levage 100. Ainsi, en variante (non représentée), l'abri
10 comprend des éléments de toiture quelconques, comprenant sur chacun de deux bords
opposés de l'élément de toiture un organe de coopération avec le support 120 d'un
dispositif de levage 100.
1. Dispositif de levage (100) pour lever un élément de toiture (20) d'abri (10) pour
bassin (12), comprenant :
- une première partie (102), comprenant une surface d'appui (114) contre une surface
(S) de bordure du bassin (12), et
- une deuxième partie (104), comprenant un support (120) de l'élément de toiture (20),
caractérisé en ce que la deuxième partie (104) est montée coulissante sur la première partie (102) entre
une position rétractée, dans laquelle le support (120) est proche de la surface d'appui
(114), et une position déployée, dans laquelle le support (120) est écarté de la surface
d'appui (114), et en ce que le dispositif de levage (100) comprend des moyens élastiques (130) de sollicitation
de la deuxième partie (104) vers sa position déployée.
2. Dispositif de levage (100) selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comprend un organe (134), engageable et désengageable, de retenue de la deuxième
partie (104) dans sa position rétractée, l'organe de retenue (134) étant adapté pour,
lorsqu'il est engagé, s'opposer à une force exercée sur la deuxième partie (104) par
les moyens élastiques de sollicitation (130).
3. Dispositif de levage (100) selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que la première partie (102) comprend un socle (110) définissant la surface d'appui (114),
et au moins un doigt (112) faisant saillie depuis le socle (110) jusqu'à une extrémité
libre (118), et en ce que, pour le ou chaque doigt (112), la deuxième partie (104) définit un logement (128)
pour le doigt (112), au moins une partie des moyens élastiques de sollicitation (130)
étant logés dans ledit logement (128).
4. Dispositif de levage (100) selon la revendication 3, caractérisé en ce que la première partie (102) comprend au moins deux doigts (112) espacés l'un de l'autre
et s'étendant sensiblement parallèlement l'un à l'autre.
5. Dispositif de levage (100) selon l'une quelconque des revendications précédentes,
caractérisé en ce que le support (120) comprend une bordure incurvée (125), dont la concavité est orientée
à l'opposée de la surface d'appui (114).
6. Abri repliable (10) pour bassin (12), comprenant une pluralité d'éléments de toiture
(20) déplaçables le long d'une direction longitudinale (X) entre une configuration
dépliée de l'abri (10), dans laquelle tous les éléments de toiture (20) sont juxtaposés
longitudinalement les uns à côté des autres, en appui sur une surface (S) de bordure
du bassin (12), et une configuration repliée de l'abri (10), dans laquelle au moins
deux éléments de toiture (20) sont disposés l'un au-dessus de l'autre, caractérisé en ce que l'abri (10) comprend en outre au moins un dispositif de levage (100) selon l'une
quelconque des revendications précédentes.
7. Abri repliable (10) selon la revendication 6, caractérisé en ce qu'au moins un des éléments de toiture (20) comprend deux longerons (32A, 32B) définissant
chacun un bord latéral de l'élément de toiture (20), chaque longeron (32A, 32B) comprenant
une rainure (126) de réception du support (120) du ou de chaque dispositif de levage
(100).
8. Abri repliable (10) selon la revendication 6 ou 7, caractérisé en ce que chaque élément de toiture (20) comprend deux longerons (32A, 32B) définissant chacun
un bord latéral de l'élément de toiture (20), le ou chaque dispositif de levage (100)
étant adapté pour que, lorsque la deuxième partie (104) est en position déployée,
la distance entre le support (120) et la surface d'appui (114) est supérieure à la
hauteur de chaque longeron (32A, 32B) d'au moins un des éléments de toiture (20).
9. Abri repliable selon l'une quelconque des revendications 6 à 8, caractérisé en ce qu'il comprend au moins deux dispositifs de levage (100) selon l'une quelconque des revendications
1 à 5, lesdits dispositifs de levage (100) étant disposés le long de bords latéraux
opposés d'un même élément de toiture (20).
10. Abri repliable (10) selon la revendication 9, caractérisé en ce qu'il comprend N dispositifs de levage (100) selon l'une quelconque des revendications
1 à 5 disposés le long des bords latéraux opposés dudit élément de toiture (20), les
moyens de sollicitation élastique (130) de chacun desdits dispositifs de levage (100)
étant adaptés pour exercer une force supérieure ou égale à P/N sur la deuxième partie
(104) lorsqu'elle est en position déployée, où P est le poids de l'élément de toiture
(20).
11. Abri repliable (10) selon la revendication 9 ou 10, caractérisé en ce que ledit élément de toiture (20) comprend des roues (96B) de guidage d'un autre élément
de toiture (20), chaque roue (96B) étant inclinée relativement à une surface (98)
de contact de l'élément de toiture (20) contre la surface de bordure (S).
12. Procédé d'ouverture d'un abri repliable (10) selon l'une quelconque des revendications
9 à 11,
caractérisé en ce qu'il comporte les étapes successives suivantes :
a) installation des dispositifs de levage (100) le long des bords latéraux opposés
de l'élément de toiture (20) et solidarisation de la deuxième partie (104) de chaque
dispositif de levage (100) à l'élément de toiture (20), la deuxième partie (104) étant
en position rétractée,
b) déplacement de la deuxième partie (104) de chaque dispositif de levage (100) vers
sa position déployée, la deuxième partie (104) soulevant l'élément de toiture (20)
à l'écart de la surface de bordure (S), et
c) déplacement d'un autre élément de toiture (20) de l'abri (10) sous l'élément de
toiture soulevé.
13. Procédé d'ouverture selon la revendication 12, caractérisé en ce qu'il comporte une étape supplémentaire a'), entre les étapes a) d'installation et de solidarisation
et b) de déplacement de la deuxième partie, de désengagement d'un organe (134) de
retenue de la deuxième partie (104) en position rétractée.