Domaine de l'invention :
[0001] La présente invention concerne un appareil lève-plaque pour la mise en place de plaque
d'habillage du type comprenant un piètement muni de roulette, un mât central télescopique
comportant au moins trois parties, un mécanisme de déploiement du mât comprenant un
treuil relié par un câble aux différentes parties du mât central pour déployer et
replier ledit mât, et un support de plaque monté à l'extrémité supérieure du mât,
ledit support étant apte à être incliné par rapport à l'horizontale. L'invention concerne
plus particulièrement des moyens de sécurité limitant le déplacement relatif des différentes
parties du mât en cas de rupture intempestive du câble alors que le support est en
position haute.
Etat de la technique :
[0002] Dans le domaine du bâtiment, et plus particulièrement de l'aménagement intérieur
des bâtiments, il est bien connu d'utiliser un appareil dit lève-plaque pour porter
et présenter des plaques de plâtre ou similaire pour la réalisation des plafonds notamment.
[0003] Un tel appareil lève-plaque est notamment décrit dans la demande de brevet américain
US 2,964,293. L'appareil pour élever et poser des plaques d'habillage ou d'isolation sur un plafond
ou sur un mur se compose d'un mât télescopique formé de plusieurs éléments et portés
par un piètement à roulettes. Le mât est muni d'un cadre porte-plaque constitué par
un ensemble réglable en largeur ayant globalement une forme de 'H'. Le déploiement
du mât est assuré par un mécanisme comportant un treuil relié par un câble aux éléments
du mât télescopique. Par ailleurs, le piètement de ce mât est avantageusement escamotable.
[0004] Ce type d'appareil, bien que très utile, présente néanmoins l'inconvénient de ne
pas répondre aux normes de sécurité notamment quant à la sécurité du mouvement de
déploiement télescopique du mât ou en cours de pose lorsque le porte-plaque est chargé
d'une plaque. En effet, en cas de rupture du câble actionné par le treuil, lorsque
le support est en position haute, l'opérateur risque de recevoir sur la tête la plaque
et/ou le support.
[0005] Afin de remédier à cet inconvénient, on a déjà imaginé des dispositifs de sécurité
interdisant ou limitant tout glissement des différentes parties du mât télescopique
les unes par rapport aux autres en cas de rupture intempestive du câble.
[0006] C'est le cas notamment de la demande de brevet français
FR 2 538 437 qui décrit un appareil pour élever et poser des plaques au plafond muni de deux systèmes
de sécurité. Le premier système de sécurité est composé d'un étrier comportant une
poignée mobile autour d'un axe solidaire de l'élément du mât par l'intermédiaire de
deux ferrures qui traversent deux ouvertures oblongues. En cas de rupture du câble,
le système permet de bloquer la descente de la deuxième partie du mât dite partie
intermédiaire par rapport à la première partie fixe du mât solidaire du piètement
par un effet de coincement. Cet effet de coincement est dû au fait que l'étrier est
sollicité vers le bas sous l'effet de la charge transmise par la partie intermédiaire
du mât de sorte que deux broches se rapprochent en serrant énergiquement les deux
faces opposées de la partie intermédiaire du mât. L'appareil comporte également un
deuxième système de sécurité empêchant le glissement relatif de la troisième partie
du mât dite partie supérieure coulissant à l'intérieur de la partie intermédiaire
du mât, en cas de rupture du câble. Ce second système est constitué d'un taquet pivotant
autour d'un axe solidaire de la partie supérieure du mât, le câble étant accroché
à une extrémité du taquet et un ressort de traction tendant à exercer une action contraire
à la force de traction du câble. Ainsi, en cas de rupture intempestive du câble, la
partie supérieure du mât est bloquée par un effet de coincement qui s'opère automatiquement
après que le ressort de traction ait amené le taquet au contact de la paroi intérieure
de l'élément de la partie intermédiaire du mât.
[0007] Outre le fait que ces systèmes de sécurité présentent une efficacité insuffisante,
ils présentent une structure relativement complexe, onéreuse à mettre en oeuvre.
[0008] On connaît également la demande de brevet français
FR 2 967 180 décrivant un appareil lève-plaque pour la pose de plaques dans le domaine du bâtiment
comportant des moyens de sécurité. Ledit appareil comporte un mât télescopique formé
de plusieurs éléments, reliés à un piètement à roulettes, munis d'un cadre porte-plaque
relié par une articulation réglable à l'extrémité supérieure du mât, un mécanisme
de déploiement du mât comprenant un treuil autobloquant relié par un câble aux éléments
du mât en passant sur des poulies pour déployer et replier le mât, le câble étant
un câble à deux brins indépendants, torsadés librement l'un avec l'autre et chaque
brins étant relié séparément par une extrémité au treuil et par l'autre extrémité
au dernier élément du mât. Ainsi, en cas de rupture de l'un des brins du câble, l'appareil
peut néanmoins continuer de fonctionner au moins pour mettre l'appareil en sécurité
et permettre le remplacement du câble accidenté.
[0009] Ce type d'élément de sécurité pour un appareil lève-plaque n'est pas suffisant. En
effet, en cas de rupture simultanée des deux brins du câble, l'opérateur ne sera pas
protégé. De plus, lorsqu'un seul brin du câble est rompu, il est fréquent que l'opérateur
ne mette pas en sécurité l'appareil et ne fasse pas réparer l'appareil immédiatement,
l'appareil étant alors utiliser avec un seul brin de câble.
Exposé de l'invention :
[0010] L'un des buts de l'invention est donc de remédier à ces inconvénients en proposant
un appareil pour la mise en place de plaques d'habillage muni de moyens de sécurité
de conception simple et limitant le déplacement relatif des différentes parties du
mât en cas de rupture intempestive du câble alors que le support est en position haute
afin de protéger en toutes circonstances l'opérateur.
[0011] A cet effet, et conformément à l'invention, il est proposé un appareil pour la mise
en place de plaques d'habillage comprenant un piètement muni de roulettes, un mât
central télescopique comportant au moins trois parties, une partie fixe solidaire
du piètement, une partie dite intermédiaire coulissant dans la partie fixe et une
partie dite supérieure coulissant dans la partie intermédiaire, un mécanisme de déploiement
du mât comprenant un treuil relié par un câble aux différentes parties du mât central
pour déployer et replier ledit mât, un support de plaque monté à l'extrémité supérieure
du mât, ledit support étant apte à être incliné par rapport à l'horizontale, et des
moyens de sécurité limitant le déplacement relatif des différentes parties du mât
en cas de rupture intempestive du câble alors que le support est en position haute
; ledit appareil est remarquable en ce que lesdits moyens de sécurité sont constitués
d'au moins un cliquet apte à être déplacé depuis une position rétractée lorsque le
câble est sous tension vers une position active lorsque le câble est rompu et dans
laquelle ledit cliquet s'étend à travers au moins une lumière pratiquée dans la partie
fixe du mât solidaire du piétement et dans au moins une des lumières pratiquées le
long de la partie intermédiaire du mât lorsque le câble est rompu de telle manière
que la chute du support de plaque est limitée à la distance séparant deux lumières
pratiquées le long de la partie intermédiaire du mât.
[0012] On comprend bien, que, contrairement au dispositif de l'art antérieur, la sécurité
est parfaitement assurée lors de la rupture du câble et le système de sécurité comporte
un nombre limité de pièces. Par ailleurs, la chute des différentes parties du mât
est limitée à une hauteur correspondant à la distance séparant deux lumières pratiquées
le long de la partie intermédiaire du mât et à la distance séparant deux ergots formés
le long de la partie supérieure dudit mât.
[0013] De manière avantageuse, ledit cliquet est maintenu en position rétractée par la tension
du câble et il est déplacé depuis sa position rétractée vers sa position active par
un ressort de rappel.
[0014] De préférence, les moyens de sécurité comportent deux cliquets montés en rotation
autour d'un axe et s'étendant entre deux joues solidaires de la partie fixe du mât,
lesdites joues s'étendant au-dessus du treuil.
[0015] Chaque cliquet comporte de part et d'autre de l'axe de rotation un bras et respectivement
un crochet, lesdits bras étant reliés par une tige sur laquelle prend appui le câble
du treuil.
[0016] Ledit ressort de rappel est solidaire de l'axe de rotation des cliquets.
[0017] Par ailleurs, la partie intermédiaire du mât comporte une pluralité de paires de
lumières sensiblement rectangulaires pratiquées à espaces réguliers le long de ladite
partie intermédiaire du mât.
[0018] La partie supérieure du mât présente une section polyédrique comprenant au moins
deux parois formant un angle α avec la paroi de la partie intermédiaire du mât muni
de lumières.
[0019] Selon une variante d'exécution, ladite partie supérieure du mât comporte des paires
d'ergots formées à espaces réguliers le long de la partie supérieure du mât, lesdits
ergots étant aptes à prendre appui sur l'extrémité libre du cliquet traversant les
lumières pratiquées dans la partie fixe et la partie intermédiaire du mât lorsque
le câble est rompu.
[0020] De préférence, la partie supérieure du mât présente une section en forme de triangle
dont la base présente une ouverture longitudinale pour permettre le passage du câble
du treuil.
[0021] Accessoirement, les moyens de sécurité comportent des galets solidaires des joues
et sur lesquelles prennent appui les cliquets lorsque ces derniers sont en position
active.
Brève description des figures :
[0022] D'autres avantages et caractéristiques ressortiront mieux de la description qui va
suivre, d'une unique variante d'exécution, donnée à titre d'exemple non limitatif,
de l'appareil pour la mise en place de plaques d'habillage conforme à l'invention,
en référence aux dessins annexés sur lesquels :
- La figure 1 est une vue en perspective d'un appareil pour la mise en place de plaques
d'habillage conforme à l'invention,
- La figure 2 est une vue en perspective du mât et du treuil muni de moyens de sécurité
de l'appareil pour la mise en place de plaques d'habillage suivant l'invention,
- La figure 3 est une vue en perspective des moyens de sécurité solidaires de la partie
fixe du mât télescopique de l'appareil pour la mise en place de plaques d'habillage
suivant l'invention,
- La figure 4 est une vue en perspective des parties intermédiaire et supérieure du
mât télescopique de l'appareil pour la mise en place de plaques d'habillage suivant
l'invention,
- Les figures 5 à 7 sont des vues en coupe longitudinale du treuil et du dispositif
de sécurité du mât de l'appareil pour la mise en place de plaques d'habillage suivant
l'invention, depuis la position rétractée du cliquet (figure 5) jusqu'à la position
active du cliquet (figure 7) bloquant les parties intermédiaire et supérieure du mât
télescopique de l'appareil,
- La figure 8 est une vue en perspective d'une variante d'exécution des parties intermédiaire
et supérieure du mât télescopique de l'appareil pour la mise en place de plaques d'habillage
suivant l'invention.
Description détaillée de l'invention :
[0023] Par souci de clarté, dans la suite de la description, les mêmes éléments ont été
désignés par les mêmes références aux différentes figures. De plus, les différentes
vues en coupe ne sont pas nécessairement tracées à l'échelle.
[0024] En référence à la figure 1, l'appareil pour la mise en place de plaques d'habillage
suivant l'invention comprend un piètement (1) comportant quatre branches (1a,1b,1c,1d)
réparties de façon sensiblement équi-angulaires et constituées chacune par un tube
profilé dont l'extrémité inférieure est munie respectivement d'une roulette (2), un
mât central télescopique (3), solidaire du piètement (1) et comportant au moins trois
parties comme il sera détaillé un peu plus loin, un mécanisme de déploiement du mât
comprenant un treuil (4) relié par un câble (5) aux différentes parties du mât central
(3) pour déployer et replier ledit mât, et un support de plaques (6) en forme générale
de 'H' et monté à l'extrémité supérieure du mât (3), ledit support (6) étant apte
à être incliné par rapport à l'horizontale.
[0025] Il est bien évident que le piètement (1) pourra consister dans toute autre forme
de piètement tel que le piètement décrit dans la demande de brevet français
FR 1158486 déposée par la Demanderesse et comportant deux sous-ensembles liés et articulés l'un
par rapport à l'autre sans pour autant sortir du cadre de l'invention, ou un piètement
ne comportant que trois branches (1a,1b,1c) par exemple.
[0026] Par ailleurs, le support de plaque (6) pourra consister dans tous autres supports
de plaques tel que le support de plaque décrit dans la demande de brevet français
FR 1158484 déposée au nom de la Demanderesse sans sortir du cadre de l'invention.
[0027] En référence aux figures 1 et 2, le mât central (3) comporte trois parties, une première
partie inférieure dite fixe (3a), solidaire du piètement (1) et portant le treuil
(4), une seconde partie dite partie intermédiaire (3b) coulissant à l'intérieur de
la première partie fixe (3a) et une troisième partie dite partie supérieure (3c) coulissant
à l'intérieur de la partie intermédiaire (3b) dudit mât (3). De manière bien connue,
le câble (5) passe sur des séries de poulies intermédiaires, non représentées sur
les figures, en suivant un chemin à l'intérieur des différentes parties (3a,3b,3c)
du mât afin de permettre un déploiement et un repliage du mât télescopique (3).
[0028] Dans cet exemple particulier de réalisation, le treuil (4) est entraîné en rotation
au moyen d'un moteur électrique (7) alimenté par une batterie rechargeable (8) ; Toutefois,
il est bien évident que le treuil (4) pourra être entraîné en rotation tous moyens
appropriés bien connus de l'homme du métier tel que des moyens manuels du type manivelle
par exemple, sans sortir du cadre de l'invention.
[0029] L'appareil pour la mise en place de plaques d'habillage selon l'invention comporte,
par ailleurs, des moyens de sécurité (9) limitant le déplacement relatif des différentes
parties (3a,3b,3c) du mât (3) en cas de rupture intempestive du câble (5) alors que
le support de plaque (6) est en position haute. Ces moyens de sécurité (9) sont solidaires
de la partie fixe (3a) du mât (3) et s'étendent au-dessus du treuil (4). En référence
aux figures 3 et 5, les moyens de sécurité (9) sont constitués de deux cliquets (10)
montés en rotation autour d'un axe (11) s'étendant entre deux joues (12) solidaires
de la partie fixe (3a) du mât (3), lesdites joues (12) s'étendant parallèlement au
dessus du treuil (4). Chaque cliquet (10) comporte de part et d'autre de l'axe de
rotation (11) un bras (10a) sensiblement rectiligne et respectivement un crochet (10b),
lesdits bras (10a) étant reliés par une tige (13) sur laquelle prend appui le câble
(5) du treuil (4). Afin d'éviter toute usure prématurée du câble (5), la tige (13)
porte une poulie (14) de guidage dudit câble (5). Les parties crochets (10b) des cliquets
(10) s'étendent aux droits de lumières (15) pratiquées dans la partie fixe (3a) du
mât (3). Les cliquets (10) sont maintenus en position rétractée par la tension du
câble (5) prenant appui sur la poulie de guidage (14) portée par la tige (13) s'étendant
entre les bras (10a) des cliquets (10). Lorsque le câble (5) est rompu, la pression
exercée par le câble (5) sur le bras (10a) des cliquets cesse, et lesdits cliquets
(10) sont déplacés depuis leur position rétractée vers leur position active dans laquelle
les cliquets (10), et plus particulièrement les crochets (10b), s'étendent à travers
les lumières (15), par un ressort de rappel (16). Dans cet exemple particulier de
réalisation, le ressort de rappel (16) est solidaire de l'axe (11) de rotation des
cliquets (10) ; toutefois, il est bien évident que ledit ressort de rappel (16) pourra
consister dans tous autres moyens de rappel bien connu de l'Homme du Métier, sans
pour autant sortir du cadre de l'invention.
[0030] En référence à la figure 4, la partie intermédiaire (3b) du mât (3) comporte des
paires de lumières (17) sensiblement rectangulaires pratiquées à espaces réguliers
le long de ladite partie intermédiaire (3b) du mât (3), les crochets (10b) des cliquets
(10) étant aptes à traverser ces lumières (17) lorsque lesdits cliquets (10) sont
dans leur position active.
[0031] Par ailleurs, la partie supérieure (3c) du mât (3) présente une section polyédrique,
et de préférence en forme de triangle, comprenant deux parois formant un angle α avec
la partie intermédiaire du mât (3) munie de lumières (17), lesdites parois portant
des ergots (18) formés par paires à espaces réguliers le long de ladite partie supérieure
(3c) du mât (3). L'écartement entre les ergots (18) d'une paire est sensiblement égal
à l'écartement entre les paires de lumières (17) de la partie intermédiaire (3b) du
mât (3) et de l'écartement entre les lumières (15) de la partie fixe (3a) du mât (3)
ainsi que de l'écartement entre les cliquets (10). La partie supérieure (3c) de section
triangulaire est obtenue par pliage de manière à former deux parois formant un angle
α avec la partie intermédiaire du mât (3) munie de lumières (17), le sommet du triangle
s'étendant au droit de la paroi de la partie intermédiaire (3b) du mât (3) munie de
lumières (17), et une base comportant une ouverture longitudinale, non représentée
sur les figures, pour permettre le passage du câble (5) du treuil (4).
[0032] Accessoirement, en référence à la figure 5, les moyens de sécurité comportent également
des galets (20) solidaires des joues (12) et sur lesquels prennent appui les cliquets
(10), plus particulièrement les parties formant crochets (10b), lorsque ces derniers
sont en position active.
[0033] On expliquera maintenant le fonctionnement du dispositif de sécurité en référence
aux figures 3 et 5 à 7.
[0034] En référence à la figure 5, les cliquets (10) sont initialement en position rétractée,
la tension du câble (5) maintenant lesdits cliquets en position rétractée dans laquelle
la partie crochet (10b) des cliquets (10) s'étend aux droits des lumières (15) pratiquées
dans la partie fixe (3a) du mât (3).
[0035] Lorsque le câble (5) se rompt, en référence à la figure 6, la pression sur les bras
(10a) des cliquets (10) est supprimée et le ressort de rappel (16) entraîne en rotation
les cliquets (10) dans le sens des aiguilles d'une montre depuis leur position rétractée
vers leur position active dans laquelle les parties crochets (10b) des cliquets (10)
prennent appui sur les galets formant butées et s'étendent dans les lumières (15)
pratiquées dans la partie fixe (3a) du mât (3). Simultanément, la partie intermédiaire
(3b) du mât (3) coulisse vers le bas sous l'effet de son poids jusqu'à ce que les
lumières (17) pratiquées dans la partie intermédiaire (3b) du mât (3) s'étendent aux
droits des lumières (15) pratiquées dans la partie fixe (3a) du mât (3) de sorte que
les parties crochets (10b) des cliquets s'étendent simultanément dans les lumières
(15) et (17) afin d'assurer le blocage de la partie intermédiaire (3b) par rapport
à la partie fixe (3a).
[0036] Dans le même temps, en référence à la figure 7, la partie supérieure (3c) du mât
(3) coulisse à l'intérieur de la partie intermédiaire (3b) jusqu'à ce que les ergots
(17) viennent prendre appui sur la partie supérieure de la partie crochet (10b) des
cliquets (10) traversant les lumières (15) et (17) de la partie fixe (3a) et respectivement
de la partie intermédiaire (3b) du mât (3). De cette manière, la chute du support
de plaque (6) est limitée évitant ainsi toute blessure de l'opérateur actionnant le
treuil (4), ledit opérateur étant contraint de faire remplacer le câble pour toute
nouvelle utilisation de l'appareil.
[0037] Selon une variante d'exécution de l'appareil suivant l'invention en référence à la
figure 8, la partie intermédiaire (3b) du mât (3) comporte de la même manière que
précédemment des paires de lumières (17) sensiblement rectangulaires pratiquées à
espaces réguliers le long de ladite partie intermédiaire (3b) du mât (3), les crochets
(10b) des cliquets (10) étant aptes à traverser ces lumières (17) lorsque lesdits
cliquets (10) sont dans leur position active, et la partie supérieure (3c) du mât
(3) présente une section polyédrique.
[0038] Cette variante d'exécution se distingue de la variante d'exécution précédemment décrite
par le fait que la partie supérieure (3c) du mât (3) ne comporte pas d'ergots (18)
[0039] Ainsi, dans cette variante d'exécution, lorsque le câble (5) se rompt la pression
sur les bras (10a) des cliquets (10) est supprimée et le ressort de rappel (16) entraîne
en rotation les cliquets (10) dans le sens des aiguilles d'une montre depuis leur
position rétractée vers leur position active dans laquelle les parties crochets (10b)
des cliquets (10) prennent appui sur les galets formant butées et s'étendent dans
les lumières (15) pratiquées dans la partie fixe (3a) du mât (3). Simultanément, la
partie intermédiaire (3b) du mât (3) coulisse vers le bas sous l'effet de son poids
jusqu'à ce que les lumières (17) pratiquées dans la partie intermédiaire (3b) du mât
(3) s'étendent aux droits des lumières (15) pratiquées dans la partie fixe (3a) du
mât (3) de sorte que les parties crochets (10b) des cliquets s'étendent simultanément
dans les lumières (15) et (17) afin d'assurer le blocage de la partie intermédiaire
(3b) par rapport à la partie fixe (3a). Dans le même temps, la partie supérieure (3c)
du mât (3) coulisse à l'intérieur de la partie intermédiaire (3b) jusqu'à ce que le
support de plaque (6) vienne prendre appui sur la partie supérieure de la partie intermédiaire
(3) du mât (3).
[0040] Enfin, il est bien évident que les exemples que l'on vient de donner ne sont que
des illustrations particulières, en aucun cas limitatif quant aux domaines d'applications
de l'invention.
1. Appareil pour la mise en place de plaques d'habillage comprenant un piètement (1)
muni de roulettes (2) ou similaire, un mât central télescopique (3) comportant au
moins trois parties, une partie fixe (3a) solidaire du piètement (1), une partie dite
intermédiaire (3b) coulissant dans la partie fixe (3a) et une partie dite supérieure
(3c) coulissant dans la partie intermédiaire (3b), un mécanisme de déploiement du
mât comprenant un treuil (4) relié par un câble (5) aux différentes parties (3a,3b,3c)
du mât central (3) pour déployer et replier ledit mât (3), un support de plaques (6)
monté à l'extrémité supérieure du mât (3), ledit support de plaque (6) étant apte
à être incliné par rapport à l'horizontale, et des moyens de sécurité (9) limitant
le déplacement relatif des différentes parties (3a,3b,3c) du mât (3) en cas de rupture
intempestive du câble (5) alors que le support de plaque (6) est en position haute,
caractérisé en ce que lesdits moyens de sécurité (9) sont constitués d'au moins un cliquet (10) apte à
être déplacé depuis une position rétractée lorsque le câble (5) est sous tension vers
une position active, lorsque le câble (5) est rompu, dans laquelle ledit cliquet (10)
s'étend à travers une lumière (15) pratiquée dans la partie fixe (3a) du mât (3) et
dans une des lumières (17) pratiquées le long de la partie intermédiaire (3b) du mât
(3), lorsque le câble (5) est rompu de telle manière que la chute du support de plaque
(6) est limitée à la distance séparant deux lumières (17) pratiquées le long de la
partie intermédiaire (3b) du mât (3).
2. Appareil pour la mise en place de plaques d'habillage suivant la revendication 1,
caractérisé en ce que ledit cliquet (10) est maintenu en position rétractée par la tension du câble (5).
3. Appareil pour la mise en place de plaques d'habillage suivant l'une quelconque des
revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que ledit cliquet (10) est déplacé depuis sa position rétractée vers sa position active
par un ressort de rappel (16).
4. Appareil pour la mise en place de plaques d'habillage suivant l'une quelconque des
revendications 1 à 3, caractérisé en ce que les moyens de sécurité (9) comportent deux cliquets (10) montés en rotation autour
d'un axe (11) s'étendant entre deux joues (12) solidaires de la partie fixe (3a) du
mât (3), lesdites joues (12) s'étendant au-dessus du treuil (4).
5. Appareil pour la mise en place de plaques d'habillage suivant la revendication 4,
caractérisé en ce que chaque cliquet (10) comporte de part et d'autre de l'axe de rotation (11) un bras
(10a) et respectivement un crochet (10b), lesdits bras (10a) étant reliés par une
tige (13) sur laquelle prend appui le câble (5) du treuil (4).
6. Appareil pour la mise en place de plaques d'habillage suivant l'une quelconque des
revendications 4 ou 5, caractérisé en ce que le ressort de rappel (16) est solidaire de l'axe de rotation (11) des cliquets (10).
7. Appareil pour la mise en place de plaques d'habillage suivant l'une quelconque des
revendications 4 à 6, caractérisé en ce que la partie intermédiaire (3b) du mât (3) comporte des paires de lumières (17) sensiblement
rectangulaires pratiquées à espaces réguliers le long de ladite partie intermédiaire
(3b) du mât (3).
8. Appareil pour la mise en place de plaques d'habillage suivant l'une quelconque des
revendications 4 à 7, caractérisé en ce que la partie supérieure (3c) du mât (3) présente une section polyédrique comprenant
au moins deux parois formant un angle α avec la paroi de la partie intermédiaire (3b)
du mât (3) munie de lumières (17).
9. Appareil pour la mise en place de plaques d'habillage suivant la revendication 8,
caractérisé en ce que la partie supérieure (3c) du mât (3) comporte des paires d'ergots (18) formés à espaces
réguliers le long de ladite partie du mât (3), lesdits ergots (18) étant aptes à prendre
appui sur l'extrémité libre du cliquet (10) traversant les lumières (15,17) pratiquées
dans la partie fixe (3a) et respectivement la partie intermédiaire (3b) du mât (3)
lorsque le câble (5) est rompu.
10. Appareil pour la mise en place de plaques d'habillage suivant l'une quelconque des
revendications 8 ou 9, caractérisé en ce que la partie supérieure (3c) du mât (3) présente une section en forme de triangle dont
la base présente une ouverture longitudinale pour permettre le passage du câble (5)
du treuil (4).
11. Appareil pour la mise en place de plaques d'habillage suivant l'une quelconque des
revendications 4 à 10, caractérisé en ce que les moyens de sécurité (9) comportent des galets (20) solidaires des joues (12) et
sur lesquels prennent appui les cliquets (10) lorsque ces derniers sont en position
active.