[0001] L'invention porte sur un procédé de régénération d'un filtre à particules équipant
une ligne d'échappement d'un véhicule automobile. Elle a pour objet un tel procédé
de régénération. Elle a aussi pour objet un dispositif pour la mise en oeuvre d'un
tel procédé.
[0002] Un véhicule automobile est couramment équipé d'un filtre à particules pour retenir
des particules produites par un moteur thermique dont est pourvu le véhicule automobile.
Le filtre à particules est logé à l'intérieur d'une ligne d'échappement qui est ménagée
entre le moteur thermique et un environnement extérieur pour évacuer vers ce dernier
des gaz d'échappement qui contiennent lesdites particules. Le filtre à particules
est traversé par les gaz d'échappement et retient les particules, que ces derniers
transportent, préalablement au rejet des gaz d'échappement vers l'environnement extérieur.
Au fur et à mesure, le filtre à particules tend à se colmater ce qui modifie les performances
du moteur thermique et augmente notamment la consommation en carburant du moteur thermique
ce qui constitue des inconvénients.
[0003] On connait des procédés de régénération du filtre à particules qui tendent à éliminer
les particules retenues par le filtre à particules à partir d'un brûlage de ces dernières.
Un tel brûlage est obtenu à partir d'une élévation d'une température des gaz d'échappement
préalablement à une traversée par ces derniers du filtre à particules. Une telle élévation
est réalisée à partir de la mise en oeuvre de divers procédés, tels qu'un procédé
de sous-calage d'injections de carburant à l'intérieur du moteur thermique, un procédé
de post-injection de carburant, un procédé de vannage à l'admission de l'air admis
à l'intérieur du moteur thermique, voire un procédé consistant en une augmentation
de la charge du moteur thermique, notamment par enclenchement de dispositifs consommateurs
d'énergie électrique qui sont embarqués à bord du véhicule automobile.
[0004] Dans le cas où le véhicule automobile est équipé d'un moteur hybride comprenant le
moteur thermique et un moteur électrique, il est possible de mettre en oeuvre le moteur
thermique à un régime ralenti standard, par exemple de l'ordre de 800 tour/min, un
avancement du véhicule automobile étant obtenu à partir de la mise en oeuvre du moteur
électrique. Autrement dit, dans ce cas-là, le moteur thermique est découplé d'un système
d'avancement du véhicule automobile. Il apparait néanmoins qu'un tel régime ralenti
standard ne permet pas une augmentation de la température des gaz d'échappement à
un niveau suffisant pour obtenir le brûlage des particules retenues par le filtre
à particules. De plus, le découplage du moteur thermique est préjudiciable, notamment
au cours d'un profil de roulage à très faible vitesse, par exemple inférieur à 20km/h.
Il en résulte dans certains cas une impossibilité de régénérer le filtre à particules
de manière satisfaisante, ce qui constitue un inconvénient.
[0005] D'une manière générale, il est souhaitable de disposer d'un procédé de régénération
d'un filtre à particules équipant une ligne d'échappement en relation avec un moteur
thermique d'un véhicule automobile, le moteur thermique étant indifféremment le seul
moyen de propulsion du véhicule automobile ou bien constitutif d'un moteur hybride
comprenant un autre moyen moteur participant à la propulsion du véhicule automobile,
tel qu'un moteur électrique.
[0006] Un but de la présente invention est de proposer un procédé de régénération d'un filtre
à particules logé à l'intérieur d'une ligne d'échappement équipant un moteur thermique
d'un véhicule automobile, le moteur thermique étant indifféremment le seul moyen de
propulsion du véhicule automobile ou bien constitutif d'un moteur hybride, ledit procédé
permettant une régénération rapide et satisfaisante du filtre à particules, par exemple
en moins de 20 minutes, y compris dans des situations de roulage sévères, par exemple
lors d'un profil de roulage à faible vitesse du véhicule automobile, notamment inférieure
à 20 km/h, un tel procédé étant mis en oeuvre sans nuisance notamment sonore pour
un utilisateur du véhicule automobile, un tel procédé permettant en outre de réduire
efficacement des émissions de particules vers un environnement extérieur au véhicule
automobile. Un autre but est de proposer un dispositif simple et efficace pour la
mise en oeuvre d'un tel procédé de régénération.
[0007] Un procédé de la présente invention est un procédé de régénération d'un filtre à
particules logé à l'intérieur d'une ligne d'échappement équipant un moteur thermique
ou hybride thermique-électrique ou hybride thermique-pneumatique dont est pourvu un
véhicule automobile. Le moteur thermique peut donc être indifféremment le seul moyen
de propulsion du véhicule automobile ou bien est associé à un autre moyen de propulsion,
tel qu'un moteur électrique ou autre. Le procédé de régénération comprend une étape
d'augmentation d'une température de gaz d'échappement circulant à l'intérieur de la
ligne d'échappement en amont du filtre à particules selon un sens d'écoulement des
gaz d'échappement à l'intérieur de la ligne d'échappement. L'étape d'augmentation
comprend une étape de mise en oeuvre du moteur thermique à un régime de ralenti lors
de la régénération qui est supérieur à un régime de ralenti standard.
[0008] Selon la présente invention, l'étape de mise en oeuvre du moteur thermique au régime
de ralenti lors de la régénération est simultanée à une étape de synthèse d'une ambiance
sonore à l'intérieur du véhicule automobile.
[0009] On comprend par ambiance sonore, de façon connue en soi notamment dans le domaine
automobile, le bruit perçu par les personnes qui sont dans l'habitacle du véhicule.
[0010] Le régime de ralenti lors de la régénération est avantageusement une fonction d'un
critère de roulage à court terme.
[0011] Le régime de ralenti lors de la régénération est avantageusement une fonction décroissante
du critère de roulage à court terme.
[0012] Le régime de ralenti lors de la régénération est avantageusement une fonction en
escalier du critère de roulage à court terme.
[0013] On comprend ici par fonction du critère de roulage, une fonction qui permet d'estimer
la facilité qu'aura le conducteur à déclencher la régénération du filtre à particules.
L'objectif est de caractériser le type de roulage, de façon connue dans le domaine
automobile, par exemple roulage ville sévère avec bouchons, roulage ville, roulage
route, roulage autoroute, roulage montagne..., afin d'aider le superviseur à prendre
ses décisions de déclencher et d'arrêter la régénération. On peut par exemple se reporter
au brevet
WO 2006/005873 pour des exemples de type de roulage de véhicule.
[0014] Un exemple de calcul de critère de roulage instantané du véhicule est selon la relation
: Cr inst = V (1 + k Pp), avec Cr inst le critère de roulage instantané ; V la vitesse
du véhicule ; Pp la position pédale de l'accélérateur ; et K un facteur de correction.
[0015] Les conditions de roulage instantanées peuvent aussi être déterminées à partir de
la charge du moteur, du régime de celui-ci, de la vitesse du véhicule, et/ou du niveau
thermique dans la ligne d'échappement du véhicule.
[0016] L'étape de synthèse d'une ambiance sonore à l'intérieur du véhicule automobile est
par exemple anticipée d'un laps de temps par rapport à l'étape de mise en oeuvre du
moteur thermique au régime de ralenti lors de la régénération.
[0017] L'étape de synthèse d'une ambiance sonore à l'intérieur du véhicule automobile comprend
préférentiellement :
- une étape de sélection d'un signal sonore d'origine stocké sous la forme d'une ou
de plusieurs caractéristiques en fonction du temps;
- une étape d'extraction de plusieurs parties dudit signal sonore d'origine à partir
d'un ou de plusieurs paramètres de conduite du véhicule automobile;
- une étape de synthèse au cours du temps d'un signal sonore de restitution à partir
desdites parties dudit signal sonore d'origine;
lesdites parties dudit signal sonore d'origine étant extraites, dans l'étape d'extraction,
par application, sur le signal sonore d'origine, d'une fenêtre temporelle glissante
dont les positions sur l'axe du temps sont fonction du ou des paramètres de conduite
du véhicule respectivement à différents instants de conduite du véhicule automobile.
[0018] Un dispositif de la présente invention est un dispositif de régénération pour la
mise en oeuvre d'un tel procédé de régénération qui est principalement reconnaissable
en ce que le dispositif de régénération comprend un superviseur du filtre à particules
qui est en relation avec le moteur thermique ou hybride thermique-électrique ou hybride
thermique-pneumatique et le filtre à particules.
[0019] On comprend au sens de l'invention, et de façon connue, par superviseur du filtre
à particules la fonction logicielle embarquée qui gère le fonctionnement du filtre
à particules en supervisant son état de charge (en suies), et en décidant quand il
faut lancer une régénération et quand il faut la stopper.
[0020] Le dispositif de régénération est préférentiellement en relation avec un capteur
de température logé à l'intérieur de la ligne d'échappement en amont du filtre à particules
selon un sens d'écoulement des gaz d'échappement à l'intérieur de la ligne d'échappement.
[0021] Le dispositif de régénération est préférentiellement en relation avec un dispositif
de synthèse d'une ambiance sonore à l'intérieur du véhicule automobile apte à mettre
en oeuvre l'étape de synthèse.
[0022] En synthèse, la présente invention propose une augmentation du régime moteur, qui
dépend des conditions de roulage, visant à augmenter la température des gaz d'échappement
en entrée du filtre à particules (quelle que soit l'altitude à laquelle se trouve
le véhicule), et à coupler cette augmentation de régime à une modification sonore
pour « couvrir » l'augmentation du bruit généré par le moteur, l'objectif visé étant
d'accélérer la régénération du filtre à particules.
[0023] Un véhicule automobile de la présente invention est reconnaissable en ce que le véhicule
automobile est équipé d'un tel dispositif de régénération.
[0024] D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront à la
lecture de la description qui va en être faite d'exemples de réalisation, en relation
avec les figures des planches annexées, dans lesquelles
[0025] La figure 1 est une vue schématique d'un dispositif de régénération de la présente
invention qui équipe un moteur thermique d'un véhicule automobile.
[0026] La figure 2 est une vue schématique d'un procédé de régénération mis en oeuvre par
le dispositif de régénération illustré sur la figure précédente.
[0027] La figure 3 est une vue schématique d'un profil de ralenti du moteur thermique selon
un critère de roulage à court terme.
[0028] La figure 4 représente schématiquement un exemple de mise en évidence de la fenêtre
glissante utilisée lors d'une étape de synthèse d'une ambiance sonore à l'intérieur
du véhicule automobile.
[0029] La figure 5 représente schématiquement un exemple de synoptique du déroulement de
l'étape de synthèse d'une ambiance sonore à l'intérieur du véhicule automobile.
[0030] La figure 6 représente schématiquement un autre exemple de mise en évidence de la
fenêtre glissante utilisée dans l'étape de synthèse d'une ambiance sonore à l'intérieur
du véhicule automobile.
[0031] La figure 7 représente schématiquement un exemple de gabarit de la position nominale,
en fonction de la vitesse du véhicule, de la fenêtre glissante utilisée dans l'étape
de synthèse d'une ambiance sonore à l'intérieur du véhicule automobile.
[0032] La figure 8 représente schématiquement un exemple de gabarit, en fonction de l'enfoncement
de la pédale d'accélération, du gain appliqué sur la fenêtre glissante utilisée dans
l'étape de synthèse d'une ambiance sonore à l'intérieur du véhicule automobile.
[0033] La figure 9 représente schématiquement un autre exemple de gabarit de la position
nominale, en fonction de la vitesse du véhicule, de la fenêtre glissante utilisée
dans l'étape de synthèse d'une ambiance sonore à l'intérieur du véhicule automobile.
[0034] La figure 10 représente schématiquement un autre exemple de gabarit, en fonction
de l'enfoncement de la pédale d'accélération, du gain appliqué sur la fenêtre glissante
utilisée dans l'étape de synthèse d'une ambiance sonore à l'intérieur du véhicule
automobile.
[0035] La figure 11 représente schématiquement un exemple de gabarit, en fonction du régime
moteur, du gain appliqué sur une harmonique de la fréquence fondamentale d'un signal
tonal utilisé dans l'étape de synthèse d'une ambiance sonore à l'intérieur du véhicule
automobile.
[0036] La figure 12 représente schématiquement un exemple de gabarit, en fonction d'une
combinaison linéaire de la vitesse du véhicule et de l'enfoncement de la pédale d'accélérateur,
du gain global appliqué à l'ensemble d'un signal tonal reconstitué utilisé dans l'étape
de synthèse d'une ambiance sonore à l'intérieur du véhicule automobile.
[0037] Sur la figure 1, un véhicule automobile est équipé d'un moteur thermique 1 pour pourvoir
à son déplacement. Le moteur thermique 1 est indifféremment un moteur à essence ou
un moteur Diesel. Le moteur thermique 1 est par exemple le seul moyen de propulsion
du véhicule automobile. Le moteur thermique 1 est par exemple encore constitutif d'un
moteur hybride comprenant le moteur thermique 1 et un moteur électrique 1', ou analogue,
qui sont aptes à permettre notamment alternativement un déplacement du véhicule automobile.
[0038] Le moteur thermique 1 produit des gaz d'échappement 2 qui sont évacués par l'intermédiaire
d'une ligne d'échappement 3 vers un environnement extérieur 4 au véhicule automobile.
Les gaz d'échappement 2 contiennent des particules, telles que des suies, des poussières
ou analogues, qu'il est souhaitable de retenir préalablement à leur rejet vers l'environnement
extérieur 4. A cet effet, la ligne d'échappement 3 loge un filtre à particules 5 qui
est traversé par les gaz d'échappement 2 lors d'un cheminement de ces derniers à l'intérieur
de la ligne d'échappement 3. Le filtre à particules 5 constitue un obstacle pour les
particules et forme un moyen de rétention de ces dernières. Au fur et à mesure de
l'utilisation du véhicule automobile, le filtre à particules 5 tend à se colmater
ce qui modifie notamment des performances du moteur thermique 1 et la consommation
en carburant du moteur thermique 1.
[0039] Sur la figure 2, pour éliminer les particules retenues à l'intérieur du filtre à
particules 5, la présente invention propose un procédé de régénération A qui comprend
une étape d'augmentation E d'une température T des gaz d'échappement 2 en amont du
filtre à particules 5 selon un sens d'écoulement 6 des gaz d'échappement 2 à l'intérieur
de la ligne d'échappement 3. L'étape d'augmentation E est réalisée à partir d'une
étape de mise en oeuvre A1 du moteur thermique 1 à un régime de ralenti lors de la
régénération R1, le régime de ralenti lors de la régénération R1 étant strictement
supérieur à un régime de ralenti standard R0 mis en oeuvre lors d'une étape de ralenti
standard A0. Selon la présente invention, l'étape de mise en oeuvre A1 est simultanée
à une étape de synthèse B d'une ambiance sonore à l'intérieur du véhicule automobile.
[0040] Autrement dit, lors de la mise en oeuvre du procédé de régénération A du filtre à
particules, l'étape d'augmentation E comprend de manière concomitante un passage du
moteur thermique 1 depuis un régime ralenti standard R0 à un régime de ralenti lors
de la régénération R1 et une mise en oeuvre de l'étape de synthèse B. Ainsi, au cours
de l'étape d'augmentation E, le moteur thermique 1 tourne au régime de ralenti lors
de la régénération R1 qui est strictement supérieur au régime de ralenti standard
R0 qui est par exemple de l'ordre de 800 tours/min.
[0041] Sur la figure 3, le régime de ralenti lors de la régénération R1 est fonction d'un
critère de roulage à court terme CT. Le critère de roulage à court terme CT, exprimé
en pourcentage, s'étend entre une valeur minimale égale à 0% pour laquelle une régénération
du filtre à particules 5 est impossible et une valeur maximale pour laquelle les conditions
de roulage sont favorables à une régénération du filtre à particules 5. Le critère
de roulage à court terme CT dépend notamment d'une vitesse V du véhicule automobile,
d'un couple instantané C délivré par le moteur thermique 1 et de la température T
mesurée en amont du filtre à particules 5. La figure 3 représente un profil de roulage
selon le critère de roulage à court terme dans lequel le profil de roulage est une
fonction en escalier comportant diverses plages de fonctionnement P1, P2, P3, P4.
Une première plage P1 est une plage où le critère de roulage à court terme CT est
compris entre 0% et 20% pour lequel une régénération est quasiment impossible au régime
ralenti standard, il en résulte qu'un régime R du moteur thermique 1 est porté à un
régime de ralenti lors de la régénération R1 de 1250 tours/min. Une deuxième plage
P2 est une plage où le critère de roulage à court terme CT est compris entre 20% et
40%, ce critère étant plus favorable que celui de la première plage P1, le régime
R du moteur thermique 1 est porté à un régime de ralenti lors de la régénération R1
de 1000 tours/min. Une troisième plage P3 est une plage où le critère de roulage à
court terme CT est compris entre 40% et 50%, ce critère étant plus favorable que celui
de la deuxième plage P2, le régime R du moteur thermique 1 est porté à un régime de
ralenti lors de la régénération R1 de 900 tours/min. Enfin, une quatrième plage P4
est une plage où le critère de roulage à court terme CT est compris entre 50% et 100%,
ce critère étant plus favorable que celui de la troisième plage P3, le régime R du
moteur thermique 1 est maintenu au régime ralenti standard de 800 tours/min.
[0042] Le régime de ralenti lors de la régénération R1 est préférentiellement une fonction
décroissante du critère de roulage à court terme CT.
[0043] Il en résulte finalement que la mise en oeuvre du moteur thermique 1 au régime de
ralenti lors de la régénération R1 résulte du meilleur compromis possible entre une
régénération efficace du filtre à particules 5 et une minimisation à la fois d'une
consommation de carburant et d'une émission de polluants par le moteur thermique 1.
[0044] On pourra par exemple se reporter au tableau de résultats suivant :
|
Température moyenne entrée FAP |
Durée de RG théorique |
% suies brûlées en 15 min. |
Ralenti standard |
351 °C |
> 15 min. |
1% |
Ralenti augmenté : 1000 rpm |
483 °C |
15,5 min. |
87% |
Ralenti augmenté : 1250 rpm |
518 °C |
10,2 min. |
100% |
Ralenti augmenté : 1500 rpm |
550 °C |
9min. |
100% |
[0045] Dans lequel figurent la température moyenne T des gaz d'échappement 2 en entrée du
filtre à particules 5 pendant la régénération, une durée de régénération théorique
ainsi qu'un pourcentage de suies théoriques brûlées en quinze minutes pour divers
régimes R du moteur thermique et notamment le régime de ralenti standard R0 et divers
régimes de ralenti lors de la régénération R1 compris entre 1000 tours/min et 1500
tours/min.
[0046] Il est observable qu'avec un régime de ralenti augmenté, le pourcentage de suies
brûlées en quinze minutes augmente significativement pour des durées de régénération
qui sont acceptables.
[0047] Enfin, ces dispositions sont telles que dans le cas où le moteur thermique 1 est
constitutif d'un moteur hybride, une régénération du filtre à particules 5 est obtenu
de manière satisfaisante tout en maintenant un entraînement d'un système d'avancement
du véhicule automobile uniquement par le moteur électrique 1', notamment lors d'une
phase de découplage du moteur thermique 1 d'avec le système d'avancement du véhicule
automobile.
[0048] Le passage du régime de ralenti R du moteur thermique 1 depuis un régime de ralenti
standard R0 à un régime de ralenti lors de la régénération R1 provoque une augmentation
de nuisance sonore pour un utilisateur placé à l'intérieur du véhicule automobile.
C'est pourquoi la présente invention propose avantageusement que l'étape de mise en
oeuvre A1 du moteur thermique 1 à un régime de ralenti lors de la régénération R1
est accompagnée de l'étape de synthèse B d'une ambiance sonore à l'intérieur du véhicule
automobile.
[0049] Selon une variante préférée illustrée sur la figure 2, de l'étape de synthèse B d'une
ambiance sonore à l'intérieur du véhicule automobile est anticipée d'un laps de temps
L pour améliorer un ressenti acoustique de l'utilisateur du véhicule automobile. A
titre indicatif, le laps de temps L est par exemple compris entre une minute et cinq
minutes. Selon une autre variante non représentée, le laps de temps L est nul, l'étape
de synthèse B d'une ambiance sonore à l'intérieur du véhicule automobile et que l'étape
de mise en oeuvre A1 du moteur thermique 1 à un régime de ralenti lors de la régénération
R1 débutent simultanément.
[0050] Sur les figures 4 à 12, une forme de réalisation de l'étape de synthèse B d'une ambiance
sonore à l'intérieur du véhicule automobile est illustrée.
[0051] L'ensemble des figures 4 à 12 est décrit dans le cadre d'un signal sonore d'origine
numérique stocké sous la forme d'une succession d'échantillons au cours du temps.
La fenêtre glissante conserve préférentiellement une forme et une largeur constante
tout au long de la phase d'extraction des parties du signal sonore d'origine. La figure
4 représente schématiquement un exemple de mise en évidence de la fenêtre glissante
utilisée l'étape de synthèse B d'une ambiance sonore à l'intérieur du véhicule automobile.
Pour des raisons de clarté, l'échelle entre les différentes positions de la fenêtre
glissante, n'est pas respectée. Un signal sonore d'origine
sso2 est stocké en fonction du temps
t dans une mémoire. En ordonnée, c'est la pression acoustique exprimée en Pascals,
qui représente l'amplitude du signal sonore d'origine.
[0052] Les fenêtres F1 à F5 représentent en fait cinq positions F1, F2, F3, F4 et F5 de
la fenêtre glissante. C'est l'application d'une fenêtre F1 à F5 au signal sonore d'origine
sso2, pendant l'étape d'extraction, qui donne certaines des parties extraites du signal
sonore d'origine qui vont être utilisées pour réaliser la synthèse du signal sonore
de restitution. Les parties extraites du signal sonore d'origine qui vont être utilisés
pour réaliser la synthèse du signal sonore de restitution sont encore appelées des
grains. L'étape d'extraction est comme une étape d'application de plusieurs fenêtres,
c'est-à-dire d'application de plusieurs positions de la fenêtre glissante. L'écart
pg entre les fenêtres F1 et F2 représente le pas de glissement
pg, c'est-à-dire le plus petit écart qu'il peut y avoir entre deux positions contiguës
de la fenêtre glissante. La taille de pas de glissement
pg peut varier de quelques échantillons, même éventuellement un nombre notable d'échantillons,
jusqu'à de manière avantageuse un seul échantillon pour conserver une richesse maximale
dans les possibilités offertes pour extraire des parties du signal sonore d'origine
sso2. La fenêtre F2 présente une largeur d qui restera préférentiellement constante au
cours du temps, mais qui pourrait éventuellement varier en fonction de l'un des paramètres
de conduite du véhicule, par exemple la vitesse du véhicule. La fenêtre F2 est positionnée
à l'instant
ti sur l'axe du temps t. Si la fenêtre glissante doit rester à la position de l'instant
ti plusieurs fois, et afin d'éviter les phénomènes parasites issus d'une lecture en
boucle d'une même portion du signal sonore d'origine
sso2, au lieu d'utiliser plusieurs fois de suite la fenêtre F2, on peut faire des petits
déplacements de la fenêtre F2 autour de la position de l'instant
ti. L'un de ces déplacements d'une longueur d'translate la fenêtre glissante et on passe
de la fenêtre F2 à la fenêtre F3. On peut ensuite passer à une autre fenêtre F3bis
décalée de la fenêtre F2 d'une longueur d'vers la gauche. On peut après cela, passer
à une autre fenêtre F3ter décalée de la fenêtre F2 d'une longueur
d", inférieure à la longueur d' et non représentée pour des raisons de clarté, vers
la droite, ou bien revenir à la fenêtre F2. Ce type de petit déplacement autour d'une
position nominale est reproduite au niveau de l'instant
ti+n au voisinage duquel les fenêtres F4 et F5 correspondant toutes deux à l'instant
ti+n, sont séparées par une longueur d' de déplacement entre elles.
[0053] Dans un exemple numérique préférentiel, la fréquence d'échantillonnage du signal
sonore d'origine
sso2 ou
sso1 valant environ 45kHz, par exemple 44.100 Hz, le pas de glissement correspondant à
la valeur d'un échantillon vaut environ 23 s, la largeur d'une fenêtre vaut environ
100 ms, la longueur des petits déplacements d'une fenêtre autour d'une position nominale
destinée à être répétée plusieurs fois, reste bornée par un intervalle de plus ou
moins 5 ms autour de la position nominale ; la densité spectrale qui est le nombre
de grains ou parties extraites du signal sonore d'origine est avantageusement d'environ
16 grains par seconde. Avec le signal sonore d'origine
sso2, sont également stockés en mémoire d'autres paramètres permettant d'utiliser ce signal
sonore d'origine,
sso2, comme par exemple la largeur de fenêtre encore appelée durée de grain, la longueur
des petits déplacements de la fenêtre glissante autour d'une position nominale, l'écart
entre deux positions de lecture nominale correspondant à deux instants de lecture
consécutifs, le nombre de grains lus par seconde encore appelé densité de grain. La
figure 5 représente schématiquement un exemple de synoptique du déroulement de l'étape
de synthèse B d'une ambiance sonore à l'intérieur du véhicule automobile. Plusieurs
paramètres de conduite pc sont utilisés pour piloter l'étape d'extraction. Parmi ces
paramètres sont utilisés le régime moteur RPM exprimé en rotations par minute rpm,
l'enfoncement de la pédale d'accélérateur EP exprimé en pourcentage %, la vitesse
du véhicule V exprimée en kilomètres par heure km/h. Dans une partie P1 du système,
ces différents paramètres de conduite sont régulièrement rafraîchis, par exemple toutes
les 10ms par lecture sur un réseau automobile par exemple de type CAN. En effet, le
régime moteur, l'enfoncement pédale et la vitesse véhicule sont tous disponibles sur
le réseau automobile CAN.
[0054] Dans une partie P2 du système sont stockés des signaux sonores d'origine, par exemple
les signaux sonores d'origine
sso1 et
sso2, dans des mémoires distinctes. Respectivement associées aux signaux sonores
sso1 et
sso2, sont stockées des cartographies
cs1 et
cs2. La cartographie
cs1, associée au signal sonore d'origine
sso1, contient deux cartographies élémentaires,
csl1 et
csl2. La cartographie élémentaire
csl1 représente un premier gabarit de la position nominale, en fonction de la vitesse
du véhicule, de la fenêtre glissante utilisée. A un instant de mesure donné, la cartographie
élémentaire
csl1 permet d'associer à la valeur de la vitesse véhicule une position nominale, le long
du signal sonore d'origine
sso1, à la fenêtre glissante. Sur la portion de signal sonore d'origine
sso1 sélectionnée, on applique un gain pour obtenir la partie extraite du signal sonore
d'origine
sso1 qui sera utilisée par la synthèse du signal sonore de restitution. Ce gain est donné
par la cartographie élémentaire
csl2 grâce à la valeur de l'enfoncement de la pédale d'accélération audit instant de mesure
donné. A un instant de mesure donnée, la partie extraite du signal sonore d'origine
sso1 est un grain du signal sonore d'origine
sso1.
[0055] La cartographie
cs2, associée au signal sonore d'origine
sso2, contient aussi deux cartographies élémentaires,
cs21 et
cs22. La cartographie élémentaire
cs21 représente un deuxième gabarit de la position nominale, différent du premier gabarit,
en fonction de la vitesse du véhicule, de la fenêtre glissante utilisée. La cartographie
élémentaire
cs22 représente un deuxième gabarit, différent du premier gabarit, en fonction de l'enfoncement
de la pédale d'accélération, du gain appliqué sur la fenêtre glissante utilisée. La
cartographie élémentaire
cs22 pourrait représenter le cas échéant un autre gabarit, en fonction de l'un des paramètres
de conduite ou en fonction d'une combinaison linéaire de ces paramètres de conduite,
de la modification de hauteur du grain, correspondant à une translation spectrale
de la partie extraite de signal sonore d'origine. Il peut aussi bien sûr y avoir plus
de deux signaux sonores d'origine stockés. Au niveau de l'étape de sélection, l'un
ou l'autre ou bien l'un et l'autre, des signaux sonores d'origine
sso1 et
sso2 peuvent être sélectionnés. Selon le ou les signaux sonores d'origine sélectionné,
sso1 et ou
sso2, la ou les cartographies correspondantes,
cs1 et ou
cs2, sont utilisées pour piloter l'étape d'extraction. En plus d'au moins un signal sonore
d'origine, il peut être choisi ou non d'ajouter un signal tonal à générer, ou d'ailleurs
même plusieurs signaux tonals à générer. Ce signal tonal est généré à l'aide d'une
cartographie
cs3 comprenant deux cartographies élémentaires
cs31 et
cs32. La cartographie élémentaire
cs31 représente pour différentes harmoniques d'une fréquence fondamentale, la courbe de
gain en dB en fonction du régime moteur. Sur la figure 2, pour des raisons de clarté,
une seule courbe de gain est représentée, mais il y a en fait une telle courbe de
gain pour chaque harmonique. La cartographie élémentaire
cs32 représente pour l'ensemble constitué par les différentes harmoniques d'une fréquence
fondamentale ainsi que par ladite fréquence fondamentale, la courbe de gain global
en dB (décibels) en fonction d'une combinaison linéaire de la vitesse véhicule et
de l'enfoncement pédale.
[0056] Dans une partie P3 du système se trouvent différents traitements DSP1 et DSP2 permettant
respectivement de synthétiser un signal à partir des jeux de parties extraites respectivement
des signaux sonores d'origine
sso1 et
sso2 tout d'abord par extraction des parties extraites des signaux sonores d'origine à
l'aide des cartographies stockées dans la partie P2 du système et ensuite par concaténation
des différents grains ou parties extraites du signal sonore d'origine, éventuellement
préalablement filtrés. Un autre traitement DSP3 permet de calculer un signal de synthèse
tonal à ajouter à l'un et ou à l'autre des signaux synthétisés à partir des signaux
sonores d'origine
sso1 et
sso2. Le calcul utilise la cartographie
cs3 pour générer le signal de synthèse tonal. Un sommateur S permet de sommer les signaux
synthétisés à partir des signaux sonores d'origine
sso1 et
sso2 si ces deux signaux ont été synthétisés et de garder celui des signaux qui a été
synthétisé s'il n'y en a eu qu'un seul. Le sommateur S permet également d'ajouter,
au signal synthétisé à partir d'un signal sonore d'origine ou le cas échéant à la
somme des signaux synthétisés à partir des signaux sonores d'origine
sso1 et
sso2, le signal de synthèse tonal généré par calcul s'il y en a un. Sur la sortie du sommateur
S, se trouve le signal sonore de restitution. Dans une partie P4 du système, le signal
sonore de restitution est envoyé sur une voie audio HP, par exemple un haut-parleur
HP, pour être restitué dans l'habitacle du véhicule. Préalablement à son envoi sur
la voie audio HP de restitution, et après sa sortie du sommateur S, le signal sonore
de restitution peut avoir été filtré et ou amplifié. La figure 6 représente schématiquement
un autre exemple de mise en évidence de la fenêtre glissante utilisée dans le procédé
de synthèse selon l'invention. Les fenêtres F6, F7, F8 et F9 représentent quatre fenêtres
de largeur d que l'on applique successivement sur le signal sonore d'origine
sso1 différent du signal sonore d'origine
sso2 de la figure 4. Parmi les quatre fenêtres F6 à F9, il y a d'une fenêtre à la suivante
un recouvrement important pour assurer une bonne continuité lors de la restitution
du signal sonore de restitution synthétisé. On obtient quatre parties extraites du
signal sonore d'origine
sso1 qui vont être concaténées entre elles pour donner une séquence par exemple d'accélération
du signal sonore de restitution synthétisé, notamment si le signal sonore d'origine
sso1 correspond à un bruit enregistré dont l'amplitude augmente. On traduirait ainsi sur
une berline le bruit d'un rugissement de lion qui s'amplifie. La concaténation elle-même
peut être une concaténation simple, chaque partie extraite l'une à la suite de l'autre,
ou une concaténation plus complexe, où l'on commence déjà à rejouer la partie extraite
suivante pendant que l'on rejoue la partie extraite précédente avant même que celle-ci
soit terminée. Ce recouvrement dans la concaténation des parties extraites pour rejouer
lesdites parties extraites est préférentiel. En effet, préférentiellement, après l'étape
de synthèse, se trouve une étape de restitution sonore du signal sonore de restitution
au cours de laquelle lesdites parties extraites contiguës se recouvrent partiellement.
Ainsi, la continuité du son rejoué est bien assurée. La figure 7 représente schématiquement
un exemple de gabarit de la position nominale, en fonction de la vitesse du véhicule,
de la fenêtre glissante utilisée dans le procédé de synthèse selon l'invention. L'endroit
du signal sonore d'origine où la fenêtre glissante sera appliquée ne dépend ici que
de la vitesse véhicule. Ce gabarit établit une correspondance entre d'une part la
vitesse du véhicule conduit et d'autre part la séquence temporelle retenue du signal
sonore d'origine utilisé. Cette correspondance est effectuée en fonction d'un effet
sonore recherché. A chaque effet sonore recherché correspond un tracé différent de
la courbe représentant le gabarit. Si le véhicule conduit ralentit de la vitesse véhicule
vi+n à la vitesse véhicule
vi, la fenêtre glissante se déplacera, de droite à gauche sur l'axe du temps, de la position
nominale correspondant à l'instant
ti+n du signal sonore d'origine
sso1 à la position nominale correspondant à l'instant
ti du signal sonore d'origine
sso1. Si le véhicule conduit accélère de la vitesse véhicule
vi à la vitesse véhicule
vi+n, la fenêtre glissante se déplacera, de gauche à droite sur l'axe du temps, de la position
nominale correspondant à l'instant
ti du signal sonore d'origine
sso1 à la position nominale correspondant à l'instant
ti+n du signal sonore d'origine
sso1. A chaque instant de mesure donné, une valeur de la vitesse véhicule est déterminée
et la valeur de position nominale correspondante est lue en ordonnée. La figure 8
représente schématiquement un exemple de gabarit, en fonction de l'enfoncement de
la pédale d'accélération, du gain appliqué sur la fenêtre glissante utilisée dans
le procédé de synthèse selon l'invention. Là encore, la courbe de gain dépend de l'effet
sonore recherché. En général, un accroissement de l'enfoncement pédale augmente le
gain donc le volume sonore global, tandis qu'un relâchement de l'enfoncement pédale
diminue le gain donc le volume sonore global. A chaque instant de mesure donné, une
valeur de l'enfoncement pédale est déterminée et la valeur du gain à appliquer correspondante
est lue en ordonnée. La figure 9 représente schématiquement un autre exemple de gabarit
de la position nominale, en fonction de la vitesse du véhicule, de la fenêtre glissante
utilisée dans le procédé de synthèse selon l'invention. Le fonctionnement de la figure
9 est similaire à celui de la figure 7.
[0057] La figure 10 représente schématiquement un autre exemple de gabarit, en fonction
de l'enfoncement de la pédale d'accélération, du gain appliqué sur la fenêtre glissante
utilisée dans le procédé de synthèse selon l'invention. Le fonctionnement de la figure
10 est similaire à celui de la figure 8. La figure 11 représente schématiquement un
exemple de gabarit, en fonction du régime moteur, du gain appliqué sur une harmonique
h donnée de la fréquence fondamentale d'un signal tonal utilisé dans le procédé de
synthèse selon l'invention. En fait, une courbe comme celle représentée sur la figure
11 existe aussi bien pour la fréquence fondamentale (si elle est présente) que pour
chacune des harmoniques associées à la fréquence fondamentale qui sont utilisées 1s
(lesquelles peuvent être utilisées sans la fréquence fondamentale). Sur la figure
11, seule une courbe a été représentée pour des raisons de clarté. La figure 12 représente
schématiquement un exemple de gabarit, en fonction d'une combinaison linéaire de la
vitesse du véhicule et de l'enfoncement de la pédale d'accélérateur, du gain global
appliqué à l'ensemble d'un signal tonal reconstitué utilisé dans le procédé de synthèse
selon l'invention. A chaque instant de mesure donné, on calcule la combinaison linéaire
des paramètres de conduite représentée en abscisse. On y associe un gain global correspondant
qui est lu en ordonnée. Ce gain global est appliqué sur la somme des harmoniques et
de la fréquence fondamentale obtenue à partir des différentes courbes de la figure
11. Sur l'ensemble des figures, des courbes donnant des valeurs en ordonnée en fonction
de valeurs en abscisse sont représentées et on parle de lecture en ordonnée parce
que cela explique clairement le processus. En réalité, l'ensemble de ces courbes et
gabarits peuvent être intégrés dans un microprocesseur qui fait directement l'ensemble
des calculs à partir des valeurs des paramètres de conduite en entrée, et qui fournit
en sortie le signal sonore de restitution à envoyer sur une voie audio. Le microprocesseur
effectuant toutes les opérations de traitement et ou de calcul, notamment sur les
signaux sonores d'origine
sso1 et
sso2 respectivement à l'aide des cartographies
cs1 et
cs2, regroupe en fait les traitements DSP1 et DSP2 ainsi que le cas échéant le traitement
DSP3.
[0058] En se reportant à nouveau sur la figure 1, un dispositif de régénération 100 pour
la mise en oeuvre d'un tel procédé de régénération A comprend un superviseur 101 du
filtre à particules 5 qui est en relation avec le moteur thermique 1 et le filtre
à particules 5. Le dispositif de régénération 100 est aussi en relation avec un capteur
de température 102 logé à l'intérieur de la ligne d'échappement 3 en amont du filtre
à particules 5 selon un sens d'écoulement 6 des gaz d'échappement 2 à l'intérieur
de la ligne d'échappement 3. Le capteur de température 102 est apte à mesurer la température
T des gaz d'échappement 2 en en amont du filtre à particules 5 selon un sens d'écoulement
6 des gaz d'échappement 2 à l'intérieur de la ligne d'échappement 3. Le dispositif
de régénération 100 est enfin en relation avec un dispositif de synthèse 103 d'une
ambiance sonore à l'intérieur du véhicule automobile qui est apte à mettre en oeuvre
ladite étape de synthèse B.
[0059] Comme indiqué plus haut, si l'exemple décrit concerne plutôt un moteur thermique
de type Diesel, l'invention s'applique également aux moteurs thermiques de type essence,
avec quelques éventuellement quelques adaptations à apporter, comme une modification
de l'avance à l'allumage au lieu du sous-calage de l'injection principale. Et, que
le moteur soit de type Diesel ou essence, il peut en outre être de type hybride électrique
en y associant une machine électrique ou hybride pneumatique en y associant un réservoir
de gaz comprimé.
1. Procédé de régénération (A) d'un filtre à particules (5) logé à l'intérieur d'une
ligne d'échappement (3) équipant un moteur thermique (1) ou hybride thermique-électrique
ou hybride thermique-pneumatique, dont est pourvu un véhicule automobile, le procédé
de régénération (A) comprenant une étape d'augmentation (A) d'une température (T)
de gaz d'échappement (2) circulant à l'intérieur de la ligne d'échappement (3) en
amont du filtre à particules (5) selon un sens d'écoulement (6) des gaz d'échappement
(2) à l'intérieur de la ligne d'échappement (3), l'étape d'augmentation (A) comprenant
une étape de mise en oeuvre (A1) du moteur thermique (1) à un régime de ralenti lors
de la régénération (R1) qui est supérieur à un régime de ralenti standard (R0), caractérisé en ce que l'étape de mise en oeuvre (A1) du moteur thermique (1) au régime de ralenti lors
de la régénération (R1) est simultanée à une étape de synthèse (B) d'une ambiance
sonore à l'intérieur du véhicule automobile.
2. Procédé de régénération (A) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le régime de ralenti lors de la régénération (R1) est fonction d'un critère de roulage
à court terme (CT).
3. Procédé de régénération (A) selon la revendication 2, caractérisé en ce que le régime de ralenti lors de la régénération (R1) est une fonction décroissante du
critère de roulage à court terme (CT).
4. Procédé de régénération (A) selon la revendication 3, caractérisé en ce que le régime de ralenti lors de la régénération (R1) est une fonction en escalier du
critère de roulage à court terme (CT).
5. Procédé de régénération (A) selon l'une quelconque des revendications précédentes,
caractérisé en ce que l'étape de synthèse (B) d'une ambiance sonore à l'intérieur du véhicule automobile
est anticipée d'un laps de temps (L) par rapport à l'étape de mise en oeuvre (A1)
du moteur thermique (1) au régime de ralenti lors de la régénération (R1).
6. Procédé de régénération (A) selon l'une quelconque des revendications précédentes,
caractérisé en ce que l'étape de synthèse (B) d'une ambiance sonore à l'intérieur du véhicule automobile
comprend :
- une étape de sélection d'un signal sonore d'origine (sso1,sso2) stocké sous la forme d'une ou de plusieurs caractéristiques en fonction du temps
(t) ;
- une étape d'extraction de plusieurs parties dudit signal sonore d'origine à partir
d'un ou de plusieurs paramètres de conduite (pc) du véhicule automobile;
- une étape de synthèse au cours du temps d'un signal sonore de restitution à partir
desdites parties dudit signal sonore d'origine (sso1, sso2);
lesdites parties dudit signal sonore d'origine (
sso1,
sso2) étant extraites, dans l'étape d'extraction, par application, sur le signal sonore
d'origine (
sso1,
sso2), d'une fenêtre temporelle (F1 à F9) glissante dont les positions sur l'axe du temps
(t) sont fonction du ou des paramètres de conduite (pc) du véhicule respectivement
à différents instants de conduite du véhicule automobile.
7. Dispositif de régénération (100) pour la mise en oeuvre d'un procédé de régénération
(A) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le dispositif de régénération (100) comprend un superviseur (101) du filtre à particules
(5) qui est en relation avec le moteur thermique (1) ou hybride thermique-électrique
ou hybride thermique-pneumatique et le filtre à particules (5).
8. Dispositif de régénération (100) selon la revendication 7, caractérisé en ce que le dispositif de régénération (100) est en relation avec un capteur de température
(102) logé à l'intérieur de la ligne d'échappement (3) en amont du filtre à particules
(5) selon un sens d'écoulement (6) des gaz d'échappement (2) à l'intérieur de la ligne
d'échappement (3).
9. Dispositif de régénération (100) selon l'une quelconque des revendications 7 et 8,
caractérisé en ce que le dispositif de régénération (100) est en relation avec un dispositif de synthèse
(103) d'une ambiance sonore à l'intérieur du véhicule automobile apte à mettre en
oeuvre l'étape de synthèse (B).
10. Véhicule automobile équipé d'un dispositif de régénération (100) selon l'une quelconque
des revendications 7 à 9.