DOMAINE TECHNIQUE DE L'INVENTION
[0001] L'invention concerne une chaise d'évacuation pour évacuer une personne.
[0002] Elle concerne plus particulièrement une chaise d'évacuation pouvant se déplacer sur
des surfaces planes telles que plancher, trottoir et similaire, mais également de
monter ou de descendre des marches, des escaliers ou des rampes.
[0003] La chaise d'évacuation selon l'invention est destinée notamment, mais non exclusivement,
aux personnes ou structures susceptibles de secourir des personnes telles que les
pompiers, le SMUR des hôpitaux, les services de secours ou les infirmeries d'entreprises
ou de bâtiments publics ainsi qu'à des structures médicalisées s'occupant de personnes
présentant des difficultés de mobilité.
ETAT DE LA TECHNIQUE
[0004] En cas de situation d'urgence dans un bâtiment, comme par exemple lors d'un incendie,
les escaliers sont utilisés pour l'évacuation d'urgence, même en présence d'un ascenseur,
pour des raisons de sécurité et d'un point de vue réglementaire.
[0005] Afin de permettre une évacuation rapide et sécurisée des personnes présentes dans
un bâtiment dans lequel intervient une situation d'urgence, et en particulier les
personnes nécessitant de l'aide pour descendre les escaliers du fait des circonstances
ou bien les personnes à mobilité réduite, il a été développé le concept de chaises
d'évacuation.
[0006] Les chaises d'évacuation se distinguent des chaises roulantes classique par le fait
qu'elles comportent en général deux embases roulantes : une première embase roulante
formée de roues pour permettre le déplacement de la chaise sur un sol « classique
» (plancher, etc.) et une deuxième embase roulante formée de deux courroies-chenilles
pour permettre le déplacement de la chaise sur une surface non plane (escaliers, marches,
etc.).
[0007] Parmi les chaises d'évacuation développées, il est connu de la demande
FR2540061 un engin roulant (siège pour handicapé) comprenant un système de roues permettant
son déplacement sur une surface plane et un système de chenille porté par des plaques
porteuse permettant son déplacement sur une surface non plane telle que des escaliers.
Avantageusement, l'engin comporte un mécanisme permettant de soulever l'engin et de
déplacer le système de chenilles suivant un mouvement vertical pour l'amener au contact
du sol, le système de chenille se substituant au système de roues et inversement.
L'engin comporte en outre un mécanisme de liaison à bielles et leviers reliant le
siège au mécanisme permettant la substitution des systèmes l'un par rapport à l'autre
tout en modifiant le positionnement du siège.
[0008] La chaise d'évacuation décrite dans la demande de brevet susmentionnée présente cependant
un mécanisme de liaison complexe. Elle est en outre lourde et encombrante.
[0009] L'invention vise à remédier à ces problèmes en proposant une chaise d'évacuation
de structure simplifiée, plus compacte et plus légère tout en conservant un ajustement
de la position de l'assise en fonction de l'embase de roulement utilisée (roues ou
courroies-chenilles).
OBJET DE L'INVENTION
[0010] A cet effet, et selon un premier aspect, l'invention propose une chaise d'évacuation
apte à se déplacer sur une surface plane et une surface non plane telle qu'un escalier
comprenant une support d'assise monté sur un châssis et comprenant deux ensembles
latéraux, chacun comportant un premier et un deuxième montant montés articulés l'un
par rapport à l'autre d'une part et sur le châssis d'autre part, l'un des montants
étant en outre monté coulissant le long du châssis, un élément d'assise relié de manière
articulé au support d'assise, un ensemble de roues sur lequel est monté le châssis
de sorte à former une première embase roulante, un ensemble de courroies-chenilles
relié au châssis pour constituer une deuxième embase roulante destinée au déplacement
de la chaise d'évacuation sur une surface non plane, l'ensemble de courroies-chenilles
étant monté mobile par rapport au châssis entre une position passive et une position
d'utilisation dans laquelle l'ensemble courroies-chenilles se substitue à la première
embase roulante, et des moyens de déplacement de l'ensemble courroies-chenille de
sa position passive à sa position d'utilisation, et inversement, lesdits moyens étant
couplés au support d'assise.
[0011] Ainsi, en couplant les moyens de déplacement de l'ensemble courroies-chenilles au
support d'assise, le mouvement du support d'assise sur le châssis est couplé au mouvement
de l'ensemble courroies-chenilles, conditionnant ainsi la position de l'élément d'assise
par rapport au support à la position dans laquelle se trouve l'ensemble courroies-chenilles.
Ainsi, le positionnement de l'élément d'assise est indexé sur la position de la deuxième
embase roulante par rapport à la première embase.
[0012] Selon une configuration particulière, le châssis comporte deux longerons latéraux
formant chacun une glissière, les montants de chaque ensemble latéral étant montés
coulissant sur le châssis par l'intermédiaire d'une traverse s'étendant entre les
glissières, la traverse formant les moyens de déplacement de l'ensemble courroies-chenille
d'une position à l'autre.
[0013] Avantageusement, l'ensemble courroies-chenilles est monté pivotant sur le châssis
autour d'un axe de pivotement transversal entre sa position passive dans laquelle
le système de chenille est incliné par rapport au plan de la première embase roulante
et sa position d'utilisation dans laquelle l'ensemble courroies-chenilles est sensiblement
parallèle au plan de roulement de la première embase.
[0014] Avantageusement, l'ensemble courroies-chenilles est maintenu en position passive
par l'intermédiaire de moyens de rappel.
[0015] Afin d'assurer une surélévation de la première embase roulante lorsque l'ensemble
courroies-chenilles est en position d'utilisation, il peut être prévu de décaler l'axe
de pivotement transversal reliant l'ensemble courroies-chenilles au châssis de l'axe
des roues de la premières embase roulante.
[0016] Avantageusement, la chaise d'évacuation comporte des moyens de blocage du support
d'assise sur le châssis aptes à bloquer le support d'assise dans une première position
d'assise pour le déplacement de la chaise d'évacuation sur une surface plane et dans
une deuxième position d'assise pour le déplacement de la chaise d'évacuation sur une
surface non plane.
[0017] Selon une configuration particulière, les moyens de blocage comportent un bras de
blocage monté pivotant sur le châssis autour d'un axe de pivotement transversal de
sorte à passer d'une position de blocage dans laquelle le bras de blocage est disposé
dans un plan sensiblement parallèle à celui du châssis à une position de libération
dans laquelle le bras de blocage est incliné par rapport au châssis.
[0018] Avantageusement, le bras de blocage comporte une première et une deuxième gorges
de positionnement et de blocage de la traverse dans une position déterminée par rapport
au châssis, la première gorge étant agencée pour bloquer la traverse dans une position
correspondant à la première position d'assise du support, la deuxième gorge étant
agencée pour bloquer la traverse dans une position correspondant à la deuxième position
d'assise du support.
[0019] Il peut être également prévu que le bras de blocage comporte une troisième gorge
agencée pour bloquer la traverse dans une position correspondant à une position de
rangement du support d'assise.
[0020] Avantageusement, la chaise d'évacuation comporte des moyens de rappel agencés pour
maintenir le bras de blocage dans sa position de blocage.
BREVE DESCRIPTION DES FIGURES
[0021] D'autres objets et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description
qui suit, faite en référence aux dessins annexés, dans lesquels :
- la figure 1 représente une vue en perspective de dessus d'une chaise d'évacuation
selon l'invention ;
- la figure 2 représente une vue éclatée de la chaise de la figure 1 ;
- les figures 3 et 4 représentent une vue de côté de la chaise d'évacuation de la figure
1, respectivement en position d'assise plane et en position d'assise non plane ;
- les figures 4 à 8 illustre le mouvement mis en oeuvre des éléments constitutifs de
la chaise d'évacuation de la figure 1 lors du passage de la position d'assise plane
à la position d'assise non plane, la chaise d'évacuation étant vue de l'intérieur;
- La figure 9 représente la chaise d'évacuation de la figure 1 en position de rangement
(repliée).
[0022] Pour plus de clarté, les éléments identiques ou similaires des différents modes de
réalisation sont repérés par des signes de référence identiques sur l'ensemble des
figures.
DESCRIPTION DETAILLEE DES FIGURES
[0023] En relation avec les figures 1 à 9, il est décrit une chaise d'évacuation 1 apte
à se déplacer sur une surface plane telle qu'un sol, un plancher, etc., et une surface
non plane telle qu'un escalier, des marches et similaires.
[0024] La chaise d'évacuation 1 comporte un support d'assise 2 monté sur un châssis, un
élément d'assise 3 monté articulé sur le support d'assise 2 et des moyens de blocage
7 du support d'assise 2 aptes à bloquer le support d'assise dans une première position
d'assise lors d'un déplacement de la chaise d'évacuation 1 sur une surface plane et
dans une deuxième position d'assise lors d'un déplacement de la chaise d'évacuation
1 sur une surface non plane. Le passage de l'une à l'autre de ces positions sera décrit
plus loin. Afin de simplifier la lecture de ce qui suit, on nommera la première position
par « position d'assise plane » et la deuxième position par « position d'assise non
plane ».
[0025] La chaise d'évacuation 1 comporte en outre un ensemble de roues 50, 51 destinées
à rouler sur le sol plan, lesdites roues étant montées sur le châssis 4 pour constituer
une première embase roulante 5. L'ensemble de roues comporte deux roues 50 montées
à l'arrière du châssis 4 via des platines de fixation et deux roulettes 51 montées
libres en rotation autour d'un axe perpendiculaire au plan du châssis 4 à l'avant
de ce dernier. Avantageusement, les roulettes 51 sont pourvues chacune d'un loquet
de verrouillage permettant de bloquer leur mouvement de rotation.
[0026] La chaise d'évacuation 1 comporte également un ensemble de courroies-chenilles 6
destinées à rouler sur une surface non plane, l'ensemble courroies-chenilles étant
relié au châssis pour constituer une deuxième embase roulante.
[0027] Dans le mode de réalisation décrit, le support d'assise 2 comporte deux premiers
montants 20a, 20b parallèles entre eux, lesquels sont montés coulissants par leur
extrémité inférieure le long du châssis 4 suivant la direction longitudinale de ce
dernier, leur extrémité supérieure étant reliée entre elle par au moins une entretoise
23 formant poignée.
[0028] Le support d'assise 2 comporte en outre des deuxièmes montants formant des entretoises
21a, 21b, chaque entretoise étant reliée de manière articulée d'une part à l'un des
premiers montants 20a, 20b du support d'assise 2 et d'autre part au châssis 4. Dans
l'exemple illustré, les entretoises 21a, 21b sont reliées aux premiers montants 20a,
20b et au châssis 4 par l'intermédiaire de platines de fixation.
[0029] Avantageusement, la chaise d'évacuation 1 comporte une traverse 80 reliant les extrémités
inférieures des premiers montants 20a, 20b entre eux. Comme on le verra plus loin,
la traverse 80 forme des moyens de déplacement 8 de l'ensemble courroies-chenille
6 d'une position à l'autre.
[0030] L'élément d'assise 3 est monté articulé sur les montants 20a, 20b du support d'assise
2. Plus particulièrement, dans l'exemple illustré, l'élément d'assise 3 est monté
articulé autour de chaque point d'articulation reliant les premiers montants concernés
20a, 20b avec les entretoises 21a, 21b associées.
[0031] Avantageusement, le châssis 4 comporte deux longerons latéraux 40a, 40b formant chacun
une glissière. Plus particulièrement, chaque longeron latéral 40a, 40b comporte une
fente de glissement 41a, 41b s'étendant sur tout ou partie de la longueur des longerons
latéraux 40a, 40b. Les fentes de glissement 41a, 41b de chacun des longerons latéraux
40a, 40b sont disposées en vis-à-vis l'une de l'autre. Dans l'exemple illustré, la
fente de glissement 41a, 41b débouche de part et d'autre des faces latérales des longerons
latéraux 40a, 40b.
[0032] Les deux longerons latéraux 40a, 40b sont reliés entre eux par deux traverses 42,
43, l'une étant disposée en partie avant et l'autre en partie arrière.
[0033] Les deux longerons latéraux 40a, 40b sont agencées pour recevoir la traverse 80 reliant
les premiers montants 20a, 20b du support d'assise 2. A cet effet, les fentes de glissement
41a, 41b et la traverse 80 sont dimensionnées pour permettre le coulissement de la
traverse dans lesdites fentes de glissement 41a, 41b.
[0034] L'ensemble courroies-chenilles 6 comporte quant à lui deux paires de plaques porteuses
60a, 60b, chaque paire de plaques porteuses étant reliée au niveau de chacune de ses
extrémités par une poulie-chenille 61a, 61b, l'ensemble ainsi constitué de plaques
porteuses et de poulies-chenilles étant entouré par une courroie chenille 63a, 63b.
Les paires de plaques porteuses 60a, 60b sont reliées par une entretoise 64 située
en partie avant de la chaise d'évacuation 1.
[0035] L'ensemble courroies-chenilles 6 est monté mobile par rapport au châssis 4 pour permettre
le passage d'une position passive à une position d'utilisation dans laquelle l'ensemble
courroies-chenilles 6 vient se substituer à la première embase roulante 5.
[0036] Dans le monde de réalisation décrit, l'ensemble courroies-chenilles 6 est monté articulé
sur la partie arrière du châssis 4 autour d'un axe de pivotement transversal A2, tandis
qu'il est relié de manière solidaire à la partie avant du châssis 2 par l'intermédiaire
de moyens de rappel, par exemple un ou plusieurs ressort(s), lesquels sont agencés
pour maintenir la partie avant de l'ensemble courroies chenilles 6 à proximité du
châssis 4). Dans le mode de réalisation décrit, les moyens de rappel 9 comportent
un ressort 90 relié par l'une de ses extrémités à la face interne de l'une des plaques
porteuses 60a, 60b (dans l'exemple illustré la plaque porteuse 60), au niveau de l'axe
de la poulie chenille 62b et par l'autre de ses extrémités à l'entretoise 64 (figure
1). Le ressort 90 est disposé de manière à s'étendre dans un plan sensiblement perpendiculaire
à l'entretoise 64.
[0037] Ainsi, en position passive, l'ensemble courroies-chenilles 6 est maintenu incliné
par rapport au plan de la première embase roulante 5, ie. par rapport au châssis pourvu
de roues comme illustré sur les figures 3, 5 et 6, tandis qu'en position d'utilisation,
l'ensemble courroies-chenilles 6 est sensiblement parallèle au plan de roulement de
la première embase comme illustré sur les figures 4, 7 et 8.
[0038] Afin de permettre un léger surélèvement de l'ensemble des roues de la première embase
roulante 5 lors du passage en position d'utilisation de l'ensemble courroies-chenilles
6, il est prévu que l'axe des poulies-chenilles arrières de l'ensemble courroies-chenilles
6 soit décalé légèrement vers le bas par rapport à l'axe des roues 50, 51 de la première
embase roulante 5.
[0039] Les paires de plaques porteuses 60a, 60b sont disposées entre elles à une distance
inférieure à la distance séparant les deux longerons latéraux 40a, 40b du châssis
de sorte que la deuxième embase roulante s'insère dans la première embase roulante.
[0040] La chaise d'évacuation comporte en outre des moyens de déplacement de l'ensemble
courroies-chenille de sa position passive à sa position d'utilisation, et inversement,
lesdits moyens étant couplés au support d'assise 2 et agencés avec l'ensemble courroies-chenilles
6 pour que, lors du passage de la position d'assise plane à la position d'assise non
plane, les moyens de déplacement entraine conjointement l'ensemble courroies-chenilles
de sa position passive à sa position d'utilisation. Dans l'exemple illustré, les moyens
de déplacement comportent la traverse 80 reliant les extrémités inférieures des premiers
montants du support d'assise 2.
[0041] Avantageusement, les moyens de blocage du support d'assise 2 sur le châssis 4 comportent
un bras de blocage 7 formé par deux plaques latérales 73a, 73b symétriques reliées
par deux entretoises 74, 75, l'une reliant les extrémités avants des plaques latérales,
l'autre reliant les extrémités arrières des plaque latérales.
[0042] Avantageusement, chaque plaque latérale 73a, 73b comporte des gorges de positionnement
et de blocage de la traverse dans une position déterminée lors du mouvement du support
d'assise 2 par rapport au châssis 4. Les gorges de chaque plaque latérales 73a, 73b
sont disposées symétriquement avec les gorges de la plaque disposée en vis-à-vis.
Dans l'exemple illustré, le bras de blocage comporte trois séries de gorges de positionnement
et blocage 70, 71, 72. La première serie formée des gorges 70 étant agencée pour bloquer
le support d'assise 2 dans la position d'assise plane (figure 3 et figure 5), la deuxième
série formée des gorges 71 agencée pour bloquer le support d'assise 2 dans la position
d'assise non plane (figure 4 et figure 8), la troisième série formée des gorges 72
agencée pour bloquer le support d'assise dans une position de rangement comme illustrée
sur la figure 9.
[0043] Le bras de blocage 7 est monté pivotant sur le châssis 4 autour d'un axe de pivotement
transversal A3 pour passer ainsi d'une position de blocage dans laquelle le bras de
blocage 7 est disposé dans un plan sensiblement parallèle au châssis 4 (figures 4,
5, 8) à une position de libération dans laquelle le bras de blocage 7 est inclinée
(figures 3, 6, 7), l'extrémité avant étant relevée, et inversement.
[0044] La liaison pivot est réalisée en partie arrière du châssis à proximité des axes de
pivotement transversaux de l'ensemble courroies-chenilles et celui du support par
rapport au châssis. Dans l'exemple illustré, les trois axes de pivotements transversaux
prévus à l'arrière du châssis sont distincts. Il pourrait bien entendu être prévu
des axes de pivotement communs sans pour autant sortir du cadre de l'invention.
[0045] Avantageusement, des moyens de rappel, comme par exemple un ou plusieurs ressorts,
sont agencés de manière à maintenir le bras de blocage 7 dans sa position de blocage.
A cet effet, il est prévu par exemple au moins un ressort reliant le châssis 4 et
l'extrémité arrière du bras de blocage 7 de manière à exercer une force sur le bras
de blocage pour le maintenir dans la position de blocage.
[0046] Les figures 5 à 8 illustrent le passage de la chaise d'évacuation disposée en mode
de roulement sur surface plane à un mode de roulement sur surface non plane. Ainsi,
lorsque la chaise d'évacuation 1 est en mode de roulement sur surface plane, l'ensemble
courroies-chenilles 6 est positionné dans sa position dite passive dans laquelle la
partie avant de l'ensemble courroies-chenilles est relevée, cette dernière étant rappelée
par le ressort 90 en direction du châssis 4. Le support d'assise 2, quant à lui, est
bloqué dans sa position d'assise plane par le bras de blocage 7 placé dans sa position
de blocage, la traverse 80 étant retenue dans les premières gorges de positionnement
70 du bras de blocage 7(figure 5). Pour passer du mode de roulement sur surface plane
à un mode de roulement sur surface non plane, le bras de blocage 7 est placé en position
de libération en appuyant sur l'entretoise 75. Sous cette action, le bras de blocage
7 pivote autour de l'axe de pivotement A3, sa partie avant se relevant pour libérer
la traverse 80 du support d'assise 2 (figure 6). Sous le poids de la personne assise,
ou bien par application d'une force d'appui sur l'entretoise 23 en l'absence d'une
personne assise, la traverse 80 glisse le long des longerons 40a, 40b, dans les fentes
41a, 41b, jusqu'au niveau des deuxièmes gorges de positionnement 71 du bras de blocage
7. Lors de son glissement dans les fentes 41a, 41b, la traverse 80 entre en contact
avec la partie de l'ensemble courroies-chenilles 6 disposée en vis-à-vis desdites
fentes, entrainant dans son mouvement l'ensemble courroies-chenilles vers sa position
d'utilisation par appui sur les courroies chenilles 63a, 63b. La position d'utilisation
est alors atteinte lorsque la traverse arrive en vis-à-vis des deuxièmes gorges de
positionnement 71 (figure 7). Une fois les deuxièmes gorges de positionnement atteintes,
la pression exercée sur l'entretoise 75 est relâchée, le bras de blocage 7 reprenant
alors sa position de blocage grâce au ressort de rappel placé entre l'entretoise 75
et le châssis 2. Le support d'assise 2, est alors bloqué dans sa position d'assise
non plane par le bras de blocage 7, la traverse 80 étant retenue dans les deuxièmes
gorges de positionnement 71 du bras de blocage (figure 8).
[0047] La chaise d'évacuation est décrite précédemment dans une mise en oeuvre selon les
deux modes de roulement (roulement sur surface place et roulement sur surface non
plane). Il est bien entendu évident que la chaise d'évacuation pourra être utilisée
dans seulement l'un ou l'autre des modes de roulement.
[0048] L'invention est décrite dans ce qui précède à titre d'exemple. Il est entendu que
l'homme du métier est à même de réaliser différentes variantes de réalisation de l'invention
sans pour autant sortir du cadre de l'invention.
1. Chaise d'évacuation (1) apte à se déplacer sur une surface plane et une surface non
plane telle qu'un escalier comprenant un support d'assise (2) monté sur un châssis
(4) et comprenant deux ensembles latéraux, chacun comportant un premier et un deuxième
montants (20a, 20b, 21a, 21b) montés articulés l'un par rapport à l'autre d'une part
et sur le châssis (4) d'autre part, l'un des montants étant en outre monté coulissant
le long du châssis, un élément d'assise (3) relié de manière articulé au support d'assise
(2), un ensemble de roues (50, 51) sur lequel est monté le châssis (4) de sorte à
former une première embase roulante (5), un ensemble de courroies-chenilles (6) relié
au châssis (4) pour constituer une deuxième embase roulante destinée au déplacement
de la chaise d'évacuation (1) sur une surface non plane, l'ensemble de courroies-chenilles
(6) étant monté mobile par rapport au châssis (4) entre une position passive et une
position d'utilisation dans laquelle l'ensemble courroies-chenilles (6) se substitue
à la première embase roulante (5), et des moyens de déplacement (8) de l'ensemble
courroies-chenilles (6) de sa position passive à sa position d'utilisation, et inversement,
lesdits moyens étant couplés au support d'assise (2), la chaise comportant des moyens
de blocage du support d'assise (2) sur le châssis (4) aptes à bloquer le support d'assise
(2) dans une première position d'assise pour le déplacement de la chaise d'évacuation
(1) sur une surface plane et dans une deuxième position d'assise pour le déplacement
de la chaise d'évacuation (1) sur une surface non plane, les moyens de blocage comportant
un bras de blocage (7) monté pivotant sur le châssis (4) autour d'un axe de pivotement
transversal (A3) de sorte à passer d'une position de blocage dans laquelle le bras
de blocage (7) est disposé dans un plan sensiblement parallèle à celui du châssis
(4) à une position de libération dans laquelle le bras de blocage (7) est incliné
par rapport au châssis (4).
2. Chaise d'évacuation (1) selon la revendication 1, caractérisée en ce que le châssis (4) comporte deux longerons latéraux (40a, 40b) formant chacun une glissière,
les montants de chaque ensemble latéral étant montés coulissant sur le châssis (4)
par l'intermédiaire d'une traverse (80) s'étendant entre les glissières, la traverse
(80) formant les moyens de déplacement (8) de l'ensemble courroies-chenille d'une
position à l'autre.
3. Chaise d'évacuation (1) selon la revendication 1 ou la revendication 2, caractérisée en ce que l'ensemble courroies-chenilles (6) est monté pivotant sur le châssis (4) autour d'un
axe de pivotement transversal (A2) entre sa position passive dans laquelle le système
de chenille est incliné par rapport au plan de la première embase roulante (5) et
sa position d'utilisation dans laquelle l'ensemble courroies-chenilles (6) est sensiblement
parallèle au plan de roulement de la première embase (5).
4. Chaise d'évacuation (1) selon la revendication 3, caractérisée en ce que l'ensemble courroies-chenilles (6) est maintenue en position passive par l'intermédiaire
de moyens de rappel.
5. Chaise d'étraauatian (1) selon la revendication 3 ou la revendication 4, caractérisée en ce que l'axe de pivotement transversal (A2) reliant l'ensemble courroies-chenilles (6) au
châssis (4) est décalé de l'axe des roues de la premières embase roulante (5) de manière
à assurer une surélévation de ladite première embase roulante lorsque l'ensemble courroies-chenilles
(6) est en position d'utilisation.
6. Chaise d'évacuation (1) selon la revendication 1, caractérisée en ce que le bras de blocage (7) comporte une première et une deuxième gorges de positionnement
et de blocage (70. 71) de la traverse (80) dans une position déterminée par rapport
au châssis (4), la première gorge (70) étant agencée pour bloquer la traverse (80)
dans une position correspondant à la première position d'assise du support, la deuxième
gorge (71) étant agencée pour bloquer la traverse (80) dans une position correspondant
à la deuxième position d'assise du support.
7. Chaise d'évacuation (1) selon la revendication 1 ou la revendication 6, caractérisée en ce que le bras de blocage (7) comporte une troisième gorge (72) agencée pour bloquer la
traverse (80) dans une position correspondant à une position de rangement du support
d'assise.
8. Chaise d'évacuation (1) selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisée en ce qu'elle comporte des moyens de rappel agencés pour maintenir le bras de blocage (7) dans
sa position de blocage.