[0001] L'invention concerne une structure de matelas et un ensemble de literie comprenant
une telle structure.
[0002] Dans le domaine des matelas pour literie, les fabricants de matelas conçoivent et
fabriquent des matelas qui peuvent être composés d'une couche inférieure de soutien
et d'un plateau supérieur de confort d'accueil.
[0003] Ce type de matelas, qui peut être réversible ou non selon les fabricants, se présente
sous la forme d'un matelas unique renfermé à l'intérieur d'une enveloppe en tissu.
Il présente des caractéristiques de dureté et de densité qui, parfois, se révèlent
insuffisantes en termes de confort pour certains utilisateurs.
[0004] Ces utilisateurs peuvent alors acquérir un sur-matelas qui vient se superposer au
plateau supérieur du matelas précité afin d'apporter le confort souhaité (par exemple
en ajoutant une couche de mousse de dureté inférieure à celle du plateau supérieur
du matelas sous-jacent).
[0005] Les matelas peuvent avoir une épaisseur relativement importante de l'ordre de 30
cm, voire plus et le poids qui en résulte rend leur manipulation peu aisée. Ce phénomène
est aggravé lorsqu'il s'agit d'un double couchage (couchage pour deux personnes).
[0006] Par ailleurs, le conditionnement du matelas et du sur-matelas en vue de leur transport/livraison
n'est pas particulièrement simple.
[0007] En effet, le matelas est enveloppé de façon automatique dans une housse en plastique
tandis que le sur-matelas, peu rigide et relativement léger, se prête assez mal aux
opérations de plastification automatisées.
[0008] Il est donc nécessaire de conditionner manuellement le sur-matelas en l'enroulant
sur lui-même afin de former un rouleau et en introduisant le rouleau ainsi formé dans
une poche ou enveloppe plastique, ce qui n'est pas sans complexifier le processus
d'industrialisation.
[0009] Le conditionnement du sur-matelas nécessite quoiqu'il arrive une chaîne de traitement
spécifique distincte de celle du matelas.
[0010] La présente invention prévoit de remédier à au moins un des inconvénients précités
en proposant une structure formée d'au moins deux matelas disposés l'un au-dessus
de l'autre, en contact l'un avec l'autre et qui sont renfermés chacun dans une enveloppe
distincte, lesdits au moins deux matelas ayant des épaisseurs respectives qui varient
au plus de 20% l'une par rapport à l'autre, la structure comprenant du bas vers le
haut :
- un matelas dit inférieur qui comporte un élément de matelas de soutien,
- un matelas dit supérieur qui comporte un élément de matelas d'accueil,
lesdits éléments de matelas de soutien et d'accueil ayant une dureté qui diminue de
l'élément de matelas de soutien à l'élément de matelas d'accueil.
[0011] Cette structure de matelas en au moins deux parties séparables (indépendantes), empilables
et d'épaisseurs semblables (à la différence d'un matelas et d'un sur-matelas) permet
de remédier au problème du conditionnement hétérogène de l'art antérieur : avec l'invention
les deux matelas sont conditionnés avec la même chaîne de traitement, simplifiant
par là même le conditionnement et donc le processus d'industrialisation.
[0012] Par ailleurs, la manipulation (transport, livraison...) séparée de chaque matelas
est plus aisée que celle d'un seul matelas dont l'épaisseur correspondrait à la somme
des épaisseurs des deux matelas.
[0013] Les éléments de matelas de soutien et d'accueil sont conçus l'un en fonction de l'autre,
c'est-à-dire que chacun des matelas à lui seul ne présente pas les qualités requises
en termes de soutien et de confort d'accueil pour en faire un matelas se suffisant
à lui même. En d'autres termes, les éléments de matelas de soutien et d'accueil sont
complémentaires l'un de l'autre en termes de confort, ce qui leur permet d'assurer
un confort optimum quelles que soient l'utilisation (indentation) et la morphologie
de l'utilisateur. Il est ainsi possible de concevoir une structure de matelas aux
propriétés optimales en termes de confort d'accueil. Concevoir une structure de matelas
aux propriétés équivalentes selon l'art antérieur conduirait à un matelas très épais,
donc très lourd et très difficile à transporter.
[0014] La structure de matelas ci-dessus est destinée à être disposée sur un sommier par
exemple de type conventionnel qui assure une fonction de soutien (indépendante) de
la structure.
[0015] La structure de matelas ci-dessus est particulièrement intéressante pour un double
couchage dans lequel les dimensions (largeur, longueur) du couchage imposent déjà
un certain poids à soulever lors de la manipulation. La structure en deux matelas
séparés est donc plus facilement manipulable.
[0016] On notera que la démarche sous-jacente à l'invention s'oppose à la tendance actuelle
qui consiste à intégrer le plus de composants et de fonctionnalités possibles dans
un seul et même matelas.
[0017] Selon d'autres caractéristiques possibles prises isolément ou en combinaison l'une
avec l'autre :
- la structure de matelas comporte un élément de matelas intermédiaire disposé entre
l'élément de matelas de soutien et l'élément de matelas d'accueil ; un tel élément
de matelas permet d'ajuster les caractéristiques techniques (dureté, densité...) de
la structure de matelas ;
- l'élément de matelas intermédiaire est disposé à l'intérieur du matelas inférieur
ou bien à l'intérieur du matelas supérieur ;
- alternativement, l'élément de matelas intermédiaire est disposé à l'intérieur d'une
enveloppe distincte de celle des matelas inférieur et supérieur et qui constitue un
matelas intermédiaire disposé entre le matelas inférieur et le matelas supérieur;
ce troisième matelas permet de démultiplier les choix offerts à l'utilisateur en termes
de gammes de propriétés/caractéristiques souhaitées pour la structure de matelas résultante
;
- le matelas supérieur est posé sur le matelas disposé en dessous sans être fixé à celui-ci
; les matelas encapsulés dans des enveloppes distinctes (qui sont prévus sans dispositif
d'accrochage pour s'accrocher l'un avec l'autre) sont ainsi très facilement manipulables
avant l'assemblage de la structure et même une fois celle-ci assemblée dans la mesure
où les matelas sont simplement posés l'un au dessus de l'autre (lorsqu'il y en a trois,
les matelas supérieur et intermédiaire sont respectivement disposés au dessus des
matelas intermédiaire et inférieur sans y être fixés) ;
- au moins un élément anti-dérapant est interposé entre deux matelas consécutifs ou
fait partie de l'une des faces en regard des deux matelas consécutifs afin de limiter
le glissement du matelas du dessus sur celui du dessous;
- le matelas supérieur est gansé sur sa face supérieure et sur sa face inférieure opposée
qui est en regard de la face supérieure du matelas disposé en dessous, ledit matelas
disposé en dessous étant uniquement gansé sur sa face inférieure opposée ; cet agencement
permet de positionner de façon complémentaire (par emboîtement) un matelas sur un
autre matelas disposé en dessous ; le même agencement peut être utilisé qu'il y ait
deux ou trois matelas superposés ;
- au moins l'un des matelas comprend une bordure périphérique de renfort qui s'étend
suivant toute l'épaisseur dudit matelas ;un tel renfort facilite l'opération de gansage
sur le ou les matelas renforcés ainsi que la manipulation du ou des matelas ; en outre,
une telle bordure de renforcement constitue une zone d'assise pour l'utilisateur ;
lorsque la bordure est présente sur tous les matelas de l'empilement, le respect dimensionnel
lors du garnissage et du gansage des matelas est facilité ;
- au moins l'un des éléments de matelas comprend une matière alvéolaire (en mousse ou
en latex) ;
- l'élément de matelas de soutien et/ou l'élément de matelas d'accueil comprend un ensemble
de suspension composé d'une carcasse à ressorts (ex : ressorts ensachés à l'intérieur
de sachets en intissé tels que des fibres en polypropylène collées les unes aux autres)
et d'une enveloppe composée d'une matière alvéolaire (en mousse ou en latex) ;
- la structure de matelas possède une unique face de couchage formée par la face supérieure
du matelas supérieur (cela signifie que la structure de matelas est irréversible pour
son utilisation) ;
- l'élément de matelas de soutien en matière alvéolaire a une dureté ILD 40% comprise
entre 50 et 150N mesurée conformément à la norme européenne EN ISO 2439 ;
- l'élément de matelas d'accueil en matière alvéolaire a une dureté ILD 40% comprise
entre 30 et 120N mesurée conformément à la norme européenne EN ISO 2439 ;
- l'élément de matelas intermédiaire en matière alvéolaire a une dureté ILD 40% comprise
entre 40 et 135N mesurée conformément à la norme européenne EN ISO 2439 ;
- la structure constitue un double couchage, c'est-à-dire que les dimensions en largeur
et en longueur de chacun des deux matelas inférieur et supérieur sont adaptées pour
recevoir deux personnes ;
- la structure possède des dimensions maximales de 200 cm x 200 cm ;
- la structure possède des dimensions minimales de 140 cm x 190 cm ;
- chacun des deux matelas inférieur et supérieur a un poids maximal de 35 kg ; au-delà
d'une telle charge la manipulation d'un matelas par une seule personne s'avère trop
pénible ;
- la structure de matelas présente une épaisseur totale comprise entre 18 et 35cm ;
une telle épaisseur qui serait obtenue avec un seul matelas, voire avec un matelas
et un sur-matelas serait très difficile à transporter contrairement à l'invention;
- la structure de matelas présente des courbes effort-déplacement traduisant la force
(en Newton) nécessaire pour produire un enfoncement donné (en mm) dans l'épaisseur
de ladite structure qui s'inscrivent dans la zone en pointillés référencée A sur la
figure 3, la courbe effort-déplacement qui exprime la force en fonction de l'enfoncement
étant obtenue dans des conditions définies par la norme NF EN 1957; chaque structure
de matelas ayant deux ou trois matelas selon l'invention (comme défini ci-dessus)
est ainsi caractérisée (lors d'un test d'enfoncement conforme à la norme susvisée)
par une force donnée qui est appliquée par-dessus la structure (et mesurée) pour produire
un enfoncement ou allongement donné ; la zone A précitée réunit l'ensemble des mesures
résultant de ces tests pour les structures de matelas selon l'invention.
[0018] L'invention a également pour objet un ensemble de literie (ou de couchage) qui comprend
:
- une structure formée d'au moins deux matelas superposés (matelas supérieur et inférieur)
telle que brièvement exposée ci-dessus ;
- un sommier qui est adapté à soutenir la structure ainsi formée.
[0019] D'autres caractéristiques et avantages apparaitront au cours de la description qui
va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple non limitatif et faite en référence
aux dessins annexés, sur lesquels:
- la figure 1 est une vue schématique générale d'une structure de matelas selon un premier
mode de réalisation ;
- la figure 2 est une vue schématique générale agrandie montrant les ganses de la structure
de matelas de la figure 1 ;
- la figure 3 est un graphique représentant des courbes d'effort-enfoncement (indentation)
pour différentes structures de matelas selon l'invention ;
- la figure 4 est une vue schématique générale d'une structure de matelas selon un deuxième
mode de réalisation ;
- la figure 5 est une vue schématique générale d'une structure de matelas selon un troisième
mode de réalisation ;
- la figure 6 est une vue schématique générale agrandie montrant les ganses de la structure
de matelas de la figure 5;
- les figures 7 à 10 représentent différents exemples de structure de matelas conforme
au premier mode de réalisation de la figure 1 ;
- les figures 11 à 13 illustrent respectivement les structures de matelas des figures
1, 4 et 5 montées chacune sur un sommier.
[0020] Comme représenté à la figure 1, une structure de matelas 10 est formée de deux matelas
superposés: un matelas dit inférieur 12 et un matelas dit supérieur 14 disposé en
contact avec le matelas inférieur et placé au dessus de celui-ci. Chaque matelas est
renfermé dans une enveloppe distincte en tissu et peut ainsi être manipulé indépendamment
de l'autre matelas. Les deux matelas 12 et 14 ont des épaisseurs respectives qui varient
au plus de 20% l'une par rapport à l'autre, ce qui équilibre la structure de matelas
en deux parties d'épaisseurs et de poids très similaires (inférieurs à 35 kg) qui
facilitent leur manipulation.
[0021] Par ailleurs, de tels matelas d'épaisseurs comparables (à 20% près) peuvent être
fabriqués sur les mêmes lignes de fabrication ou sur des lignes de fabrication dont
certains postes sont communs.
[0022] De tels matelas sont par exempte convoyés jusqu'à un poste de gansage qui est adapté
pour ganser des matelas dont l'âme a une épaisseur minimale prédéterminée qui, généralement,
n'est pas adaptée au gansage de sur-matelas dont l'épaisseur peut être de 7 cm, voire
moins.
[0023] De plus, les convoyeurs utilisés sur les lignes de fabrication ne sont pas adaptés
au convoyage de sur-matelas qui sont trop légers.
[0024] De tels matelas sont en outre conditionnés (en vue du transport) de la même manière
(ex : enveloppés dans une housse en plastique), alors que des matelas beaucoup moins
épais tels que des sur-matelas nécessitent un conditionnement spécifique qui complexifie
le processus d'industrialisation.
[0025] La structure 10 possède une épaisseur totale qui peut être comprise entre 18 et 35
cm.
[0026] Le matelas inférieur 12 comporte un élément de matelas de soutien qui assure le confort
de soutien. Il joue le rôle d'amortisseur et assure la poussée et le maintien du corps
en position horizontale. Le matelas supérieur 14 comporte un élément de matelas de
confort d'accueil qui assure la maximisation du contact avec le corps de l'utilisateur
en limite d'indentation.
[0027] L'élément de matelas de soutien a une dureté supérieure à celle de l'élément de matelas
d'accueil, ce qui rend la structure de matelas 10 irréversible : la face supérieure
14a du matelas supérieur 14 constitue la face unique de couchage de la structure 10.
Le matelas inférieur 12 est en effet trop dur pour constituer un matelas assurant
un confort d'accueil satisfaisant pour les utilisateurs.
[0028] On notera qu'un élément anti-dérapant 16, par exemple en nid d'abeille, est interposé
entre les deux matelas superposés 12, 14 afin de limiter les risques de glissement
d'un matelas sur l'autre. Cet élément anti-dérapant peut faire partie de l'un des
deux matelas et, par exemple, du matelas inférieur (plus particulièrement, il peut
faire partie du plateau supérieur du matelas inférieur ou constituer le plateau lui-même).
[0029] Le matelas supérieur 14 est gansé sur sa face supérieure 14a et sur sa face inférieure
opposée 14b qui est en regard de la face supérieure 12a du matelas inférieur 12. Le
matelas inférieur 12 est, quant à lui, uniquement gansé sur sa face inférieure opposée
12b.
[0030] La figure 2 illustre de façon schématique le gansage des deux matelas tel qu'il vient
d'être exposé. L'opération de gansage consiste à assembler, à l'aide d'une ganse,
l'un des plateaux (supérieur et/ou inférieur) du matelas avec une bande périphérique
disposée contre les faces latérales du matelas. La ganse (ruban en tissu) pince les
bords adjacents du plateau et de la bande et est cousue afin d'assembler de manière
permanente le plateau et la bande ensemble. La bande périphérique matelassée est formée
d'un tissu, d'une mousse de 7 à 10 mm et d'un non tissé, tous ces éléments étant cousus
ensemble pour former un ensemble homogène.
[0031] Le matelas supérieur 14 est ainsi pourvu d'une ganse inférieure 14c au niveau de
sa face inférieure 14b et d'une ganse supérieure 14d au niveau de sa face supérieure
14a.
[0032] Le matelas inférieur 12 comporte une bande périphérique 12c qui forme un retour 12c1
sur la face supérieure 12a, coiffant ainsi par le dessus le bord périphérique supérieur
du matelas. On notera que la face 12a est par exemple formée, à l'exception du bord
périphérique arrondi formé par le retour 12c1, d'un tissu antidérapant en nid d'abeille
qui joue le rôle de l'élément 16 sur la figure 1. Seule la face inférieure 12b du
matelas est pourvue, à sa périphérie, d'une ganse inférieure 12d.
[0033] Le matelas supérieur est donc apte à recouvrir le matelas inférieur en recouvrant
par sa ganse inférieure 14c le bord arrondi 12c1 de la bande du matelas inférieur,
offrant ainsi un ajustement de position et dimensionnel parfait.
[0034] Ainsi, on réalise une structure de matelas avec une liaison mécanique complémentaire
et harmonieuse entre les deux matelas, sans toutefois les accrocher l'un à l'autre.
[0035] Dans le mode de réalisation de la figure 1, la structure 10 peut comprendre en outre
un élément de matelas intermédiaire (optionnel) qui est disposé à l'intérieur de l'enveloppe
du matelas supérieur. Cet élément intermédiaire procure un confort intermédiaire qui
accompagne harmonieusement l'enfoncement du corps dans le matelas. Cela permet ainsi
d'ajuster et d'optimiser le confort global offert à l'utilisateur par la structure
de matelas.
[0036] L'élément de matelas de soutien , par exemple de structure alvéolaire (mousse), du
matelas inférieur 12 a une dureté ILD 40% comprise entre 50 et 150N, par exemple supérieure
à 90N, qui est mesurée conformément à la norme européenne EN ISO 2439.
[0037] L'expression ILD signifie « Indentation Load Deflection » en terminologie anglosaxonne
et correspond ainsi au déplacement sous une charge d'indentation. En d'autres termes,
l'expression « dureté ILD 40% » caractérise la dureté de la structure alvéolaire (mousse)
qui correspond à l'effort d'enfoncement (mesuré) nécessaire pour enfoncer l'épaisseur
de la structure alvéolaire de 40%.
[0038] Ces mesures de dureté ILD 40% sont effectuées avec une machine commercialisée par
la société ZWICK ROELL sous la référence commerciale Z010/TN2S.
[0039] Pour ce faire, on utilise un patin de 20cm de diamètre dont la face inférieure en
contact avec la mousse est plane et on effectue le test T026.0 prévu dans la norme
EN ISO 2429.
[0040] L'élément de matelas de soutien a, par exemple, une densité supérieure à 42kg/m
3.
[0041] L'élément de matelas d'accueil , par exemple de structure alvéolaire (mousse),du
matelas supérieur 14 a une dureté ILD 40%, inférieure à celle du matelas inférieur,
comprise entre 30 et 120N, par exemple inférieure à 90N. Cette dureté est également
mesurée conformément à la norme européenne EN ISO 2439.
[0042] L'élément de matelas d'accueil a, par exemple, une densité inférieure à 50kg/m
3.
[0043] L'élément de matelas intermédiaire, par exemple de structure alvéolaire (mousse),
a, quant à lui, une dureté ILD 40% comprise entre 40 et 135N, par exemple inférieure
à 100N, mesurée conformément à la norme européenne EN ISO 2439.
[0044] L'élément de matelas intermédiaire a, par exemple, une densité inférieure à 60kg/m
3.
[0045] Grâce à ces trois éléments de matelas, la structure de matelas procure un confort
à trois niveaux de confort distincts qui assurent une progressivité d'enfoncement
et une sensation de relaxation immédiate.
[0046] Les caractéristiques techniques des deux matelas (dureté, densité...) sont conçues
de manière à ce que la structure de matelas formée des deux matelas superposés possède
une courbe d'enfoncement qui se situe dans la zone A illustrée en pointillés sur la
figure 3. Les courbes d'enfoncement qui s'inscrivent dans cette zone ont un profil
qui est représentatif des propriétés de confort optimales pour les structures de matelas
selon l'invention, quelles que soient l'indentation et la morphologie de l'utilisateur.
[0047] Les courbes d'enfoncement ou courbes effort-déplacement sont obtenues en appliquant
à chaque structure de matelas une force verticale descendante par l'intermédiaire
d'un outil muni d'un patin sur sa face destinée à entrer en contact avec le matelas
supérieur, dans les conditions fixées par la norme NF EN 1957. On mesure ensuite la
distance (enfoncement ou allongement) sur laquelle le matelas s'est enfoncé (profondeur
ou épaisseur du matelas). L'environnement de la salle dans laquelle les mesures ont
été faites présente une température de 23+/-2°C et une humidité relative de 50+/-10%
HR.
[0048] Ces courbes sont obtenues avec la machine précitée référencée Z010/TN2S de la société
ZWICK ROELL.
[0049] On utilise un patin de 35cm de diamètre avec des bords arrondis et une face inférieure
convexe en contact avec le matelas. On effectue le test T003.5 prévu dans la norme
NF EN 1957 et le patin est enfoncé dans le milieu du matelas.
[0050] La figure 3 représente quatre courbes d'enfoncement A1, A2, A3, A4, qui s'inscrivent
à l'intérieur de l'enveloppe A et qui correspondent à des exemples de structure de
matelas selon l'invention dont la description sera fournie ultérieurement. Les contours
de la zone A sont données par les contours des courbes extrêmes A1 et A4 et les sommets
des quatre courbes.
[0051] Chaque courbe, par exemple la courbe A1, débute, dans sa partie basse notée « a »
par un effet « plateau » (lorsque l'on a de la mousse dans le matelas ; sinon, avec
des ressorts, la courbe débute par une droite), puis la pente augmente doucement (partie
intermédiaire b) pour atteindre le point culminant. La pente qu'a la courbe avant
d'atteindre le point culminant (dans la partie terminale c) caractérise la sensation
de dureté rendue par la structure de matelas lorsque l'utilisateur s'allonge dessus.
Plus la pente de la fin de la courbe (partie c) est verticale, plus la dureté est
élevée. La courbe redescend ensuite pour revenir à son point de départ mais en suivant
un chemin (partie d) différent du chemin de l'aller (parties a, b, et c). Cette différence
entre la portion de courbe aller et la portion de courbe retour s'explique par l'énergie
absorbée par la matière durant l'enfoncement. Plus l'aire délimitée par les deux portions
de courbe est petite, plus la sensation de portance de la structure de matelas est
importante.
[0052] Les quatre courbes A1-A4 ont des parties intermédiaires b avec des pentes relativement
douces et qui s'étendent sur une plus grande longueur que dans l'art antérieur, ce
qui permet à la structure de matelas de fournir un confort assez constant sur une
grande plage de confort. Ainsi, les courbes des structures de matelas selon l'invention
s'étendent sur une plage de confort qui va jusqu'à 150mm d'allongement pour un effort
appliqué allant jusqu'à 1000N, alors que dans l'art antérieur (pour un matelas plus
fin ayant une mousse de faible densité), pour une même gamme d'efforts appliqués l'allongement
ne va que jusqu'à 90 ou 100mm.
[0053] Les quatre courbes A1-A4 ont par ailleurs des pentes de fin de courbe relativement
faibles par comparaison avec l'art antérieur, ce qui révèle une dureté relativement
faible et une grande sensation de confort pour des utilisateurs lourds (forte indentation).
[0054] Les pentes de ces courbes ont des coefficients directeurs qui varient entre 9 et
15. Un coefficient directeur de 10 signifie que l'on obtient un allongement de 20mm
en appliquant un effort de 200N.
[0055] Une courbe de matelas avec un coefficient directeur inférieur à 9 correspondrait
à un matelas beaucoup trop épais et donc très difficile à manipuler. Une courbe de
matelas avec un coefficient directeur supérieur à 15 correspondrait à un matelas qui
ne fournirait pas le confort attendu car l'utilisateur aurait la sensation d'être
en butée sur le sommier (ou sur la planche de bois utilisée lors des tests et qui
est placée sous le matelas inférieur).
[0056] Dans le deuxième mode de réalisation de la figure 4, la structure de matelas selon
l'invention notée 20 comprend deux matelas superposés : un matelas dit inférieur 22
et un matelas dit supérieur 24 disposé en contact avec le matelas inférieur et placé
au dessus de celui-ci. Chaque matelas est renfermé dans une enveloppe distincte en
tissu comme pour le premier mode de réalisation et un élément antidérapant 26 est
prévu pour limiter le glissement entre les deux matelas. Les autres caractéristiques
et avantages présentés en relation avec le premier mode et, notamment, les courbes
de la figure 3, s'appliquent également pour le deuxième mode. Toutefois, dans le deuxième
mode l'élément de matelas intermédiaire (optionnel) est disposé à l'intérieur de l'enveloppe
du matelas supérieur 24 et non dans le matelas inférieur 22.
[0057] On notera que dans chacun des modes des figures 1 à 4 la structure peut comporter
une bordure périphérique de renforcement de chaque matelas. Cette bordure s'étend
suivant toute l'épaisseur de chacun des matelas.
[0058] Selon un troisième mode de réalisation d'une structure de matelas 30 selon l'invention
(illustrée à la figure 5), l'élément de matelas intermédiaire (optionnel) est disposé
à l'intérieur d'une enveloppe distincte de celle des matelas inférieur et supérieur.
Cette troisième enveloppe constitue un matelas intermédiaire 32 agencé entre le matelas
inférieur 34 et le matelas supérieur 36.
[0059] Chaque matelas présente une épaisseur qui diffère au plus de 20% de celle des autres
matelas et l'épaisseur globale de la structure 30 ne dépasse pas 35 cm.
[0060] Les mêmes caractéristiques que celles mentionnées ci-dessus pour les autres modes
et, notamment, les courbes de la figure 3, s'appliquent également au troisième mode
et les avantages précédents sont également les mêmes. Toutefois, les possibilités
offertes à l'utilisateur en termes de caractéristiques/propriétés de confort de la
structure sont plus nombreuses dans la mesure où il est possible de faire varier à
loisir les paramètres d'un matelas supplémentaire en plus des deux premiers matelas.
[0061] La figure 6 illustre la superposition des trois matelas 32, 34, 36 avec leurs ganses.
[0062] Comme pour le mode de la figure 2, seul le matelas supérieur 36 est gansé sur ses
deux faces.
[0063] Les matelas intermédiaire 32 et inférieur 34 sont, quant à eux, gansés uniquement
sur leur face inférieure, et sont pourvus d'une bande périphérique respective 32a,
34a, qui entoure les faces latérales du matelas et coiffe le bord périphérique de
leur face supérieure (comme pour la figure 2), permettant ainsi l'empilement approprié
des trois matelas comme pour l'empilement de la figure 2.
[0064] La figure 7 représente un exemple de structure de matelas 40 selon le premier mode
de réalisation de la figure 1 avec un matelas inférieur 42 et un matelas supérieur
44.
[0065] Le matelas inférieur 42 comprend plusieurs éléments ou couches successives en partant
du bas:
- un élément de confort de soutien 42a qui forme une âme en mousse ayant une épaisseur,
par exemple, de 130mm, une dureté ILD 40% supérieure à 140N et une densité de 50kg/m3
;
- un coutil tissé en nid d'abeille antidérapant 42b sur la face supérieure et qui limite
le glissement des deux matelas l'un sur l'autre.
[0066] On notera qu'un plateau piqué 42c (un plateau est formé d'un coutil, d'une mousse
et d'un non tissé piqués ensemble), par exemple de 10mm d'épaisseur, est collé sur
la face inférieure de l'élément 42a. Ce plateau assure une bonne finition du matelas
inférieur gansé sur sa face inférieure.
[0067] Le matelas supérieur 44 comprend plusieurs éléments ou couches successives en partant
du bas:
- un élément de confort intermédiaire 44a qui forme une âme en mousse ayant une épaisseur,
par exemple, de 100mm, une dureté ILD 40% de 100N et une densité de 38kg/m3 ;
- un élément 44b en composite fibreux polymérisé, par exemple, de 450g/m2 et d'une épaisseur
de 15mm ; cet élément assure les propriétés d'isolation et de ventilation de la structure
de matelas ;
- un élément 44c en fibres de polyester qui assure le gonflant et le galbé du matelas.
Cet élément a, par exemple, une densité surfacique de 150g/m2 et une épaisseur de
10mm ;
- un élément en mousse d'accueil 44d ayant par exemple une épaisseur de 25mm, une dureté
ILD 40% inférieure à 50N, par exemple égale à 50N, et une densité inférieure à 50kg/m3,
par exemple égale à 50kg/m3 ; cet élément assure le confort d'accueil ;
- un coutil 44e qui assure la finition de la structure sur sa face supérieure.
[0068] Un plateau piqué 44f (un plateau est formé d'un coutil, d'une mousse et d'un non
tissé piqués ensemble), par exemple de 10mm d'épaisseur, est collé sur la face inférieure
de l'élément 44a. Ce plateau assure une bonne finition du matelas supérieur gansé
sur sa face inférieure. Les autres structures de matelas des figures 8 à 10 comportent
également les deux plateaux 42c et 44f mais ceux-ci ne sont pas représentés sur ces
figures.
[0069] On notera que l'épaisseur du matelas inférieur est de 15cm et celle du matelas supérieur
de 16cm. Il en est d'ailleurs de même pour les structures des figures 8 et 9.
[0070] La structure de matelas de la figure 7 présente la courbe d'indentation A1 de la
figure 3.
[0071] La figure 8 est une variante de réalisation de la structure de matelas 40 de la figure
7 avec un matelas inférieur 52 et un matelas supérieur 54.
[0072] Les matelas inférieur 52 et supérieur 54 diffèrent respectivement des matelas inférieur
42 et supérieur 44 par les éléments 52a et 54a, les autres éléments étant identiques.
[0073] L'élément de confort de soutien 52a forme une âme en mousse ayant une épaisseur,
par exemple, de 130mm, une dureté ILD 40% de 90N et une densité de 50kg/m3.
[0074] L'élément de confort intermédiaire 54a forme une âme en mousse ayant une épaisseur,
par exemple, de 100mm, une dureté ILD 40% de 90N et une densité de 50kg/m3.
[0075] La structure de matelas de la figure 8 présente la courbe d'indentation A3 de la
figure 3.
[0076] La figure 9 est une variante de réalisation de la structure de matelas 50 de la figure
8 avec un matelas inférieur 62 et un matelas supérieur 64.
[0077] Le matelas inférieur 62 est identique au matelas inférieur 52. Le matelas supérieur
64 diffère du matelas supérieur 54 par les éléments 64a et 64b, les autres éléments
étant identiques.
[0078] L'élément de confort intermédiaire 64a forme une âme en mousse visco élastique ayant
une épaisseur, par exemple, de 100mm, une dureté ILD 40% de 40N et une densité de
50kg/m3.
[0079] L'élément 64b est une mousse d'accueil visco élastique ayant par exemple une épaisseur
de 25mm, une dureté ILD 40% de 40N et une densité de 50kg/m3.
[0080] La structure de matelas de la figure 9 présente la courbe d'indentation A4 de la
figure 3.
[0081] Les trois éléments ou couches 44b, 44c, 44d (figs. 7 et 8) et 44b, 44c, 64b (fig.
9) améliorent le caractère/l'aspect gonflant de plateau. Les trois matériaux constitutifs
de ces trois éléments sont optimisés pour procurer une meilleure tenue à la fatigue
de l'ensemble des trois éléments et donc de la structure. L'effet conjugué des trois
matériaux constitue un bon compromis en vue d'assurer la longévité, le confort et
l'aspect visuel (gonflant) de la structure. On notera que les valeurs des paramètres
(épaisseur, densité, dureté...) peuvent toutefois varier de quelques pourcents sans
dégrader les caractéristiques/propriétés de l'ensemble.
[0082] La figure 10 est une variante de réalisation de la structure de matelas 40 de la
figure 7 avec un matelas inférieur 72 et un matelas supérieur 74.
[0083] Le matelas inférieur 72 comprend plusieurs éléments ou couches successives en partant
du bas:
- un premier élément de confort de soutien 72a en mousse ayant une épaisseur, par exemple,
de 90mm, une dureté ILD 40% de 100N et une densité de 60kg/m3 ;
- un deuxième élément de confort de soutien 72b qui forme une âme en mousse visco élastique
ayant une épaisseur, par exemple, de 40mm, une dureté ILD 40% de 50N et une densité
de 65kg/m3.
[0084] Le matelas supérieur 74 comprend plusieurs éléments ou couches successives en partant
du bas:
- un coutil tissé en nid d'abeille antidérapant 42b sur la face inférieure qui limite
le glissement des deux matelas l'un sur l'autre ;
- un élément de confort intermédiaire 74a qui forme une âme en mousse ayant une épaisseur,
par exemple, de 30mm, une dureté ILD 40% de 100N et une densité de 38kg/m3 ; cet élément
assure le confort intermédiaire ;
- un élément 74b en mousse visco élastique ayant, par exemple, une épaisseur de 90mm,
une dureté ILD 40% de 40N et une densité de 50kg/m3 ; cet élément assure le confort
d'accueil ;
- une plaque de gel 74c qui assure un rôle de modérateur thermique ;
- un coutil 44e qui assure la finition de la structure sur sa face supérieure.
[0085] La mousse du premier élément 72a est plus dure que celle du deuxième élément 72b
et de l'élément 74b afin de limiter l'indentation de la structure de matelas. En effet,
le matelas supérieur, grâce à son élément 74b, procure un effet enveloppant qui est
prolongé dans le temps avec l'effet produit par la mousse du deuxième élément 72b.
La mousse plus dure du premier élément est là pour mettre fin à l'indentation. En
l'absence de cette mousse plus dure une personne trop lourde s'enfoncerait beaucoup
trop profondément dans la structure de matelas.
[0086] On notera que l'épaisseur du matelas inférieur est de 15cm et celle du matelas supérieur
de 14cm.
[0087] La structure de matelas de la figure 10 présente la courbe d'indentation A2 de la
figure 3.
[0088] On notera que les structures de matelas décrites ci-dessus en relation ou non avec
des figures concernent de préférence des matelas pour des lits à couchage double pour
lesquels le problème de poids devient crucial lors de la manipulation des matelas,
notamment par une seule personne.
[0089] Toutefois, malgré des dimensions relativement importantes en largeur et en longueur
pour chacun des deux matelas inférieur et supérieur (les matelas sont complémentaires
en termes de propriétés/caractéristiques de confort), le fait de disposer de deux
matelas (au moins) d'épaisseurs similaires (à 20% près) et non d'un seul matelas très
volumineux et lourd (un tel matelas pourrait peser de 40 kg à près de 70 kg) facilite
grandement les opérations de manipulation, notamment dans l'hôtellerie.
[0090] De manière générale, chacun des matelas composant la structure de matelas pour double
couchage a des dimensions (largeur x longueur) qui vont de 140 cm x 190 cm à 200 cm
x 200 cm avec chacun un poids qui va par exemple de 16 kg à 35 kg.
[0091] On notera que les dimensions envisagées pour un double couchage peuvent être par
exemple également les suivantes : 140 cm x 200 cm, 150 cm x 190 cm, 150 cm x 200 cm,
160 cm x 190 cm, 170 cm x 190 cm, 170 cm x 200 cm, 180 cm x 190 cm, 180 cm x 200 cm,
190 cm x 190 cm, 190 cm x 200 cm, 200 cm x 190 cm.
[0092] De manière générale, les matelas composant les structures de matelas décrites ci-dessus
ne comportent pas d'éléments de renfort ou de rigidification mécaniques (non alvéolaires)
tels que lattes, planches, plaques ou panneaux rigides insérés dans les matelas ou
dans les housses qui les renferment, comme on en voit dans l'art antérieur. En effet,
de tels éléments sont susceptibles d'alourdir les matelas, ce qui va à l'encontre
du but recherché par l'invention.
[0093] Les figures 11, 12 et 13 représentent respectivement des ensembles de literie 110,
120 et 130 qui comprennent chacun respectivement :
- la structure de matelas 10 de la figure 1, la structure 20 de la figure 4 et la structure
30 de la figure 5 ;
- un sommier 112 muni d'au moins quatre pieds 114 et sur lequel repose la structure
de matelas précitée.
[0094] Le sommier 112 assure le soutien mécanique de la structure de matelas supérieure
et il est par exemple conçu de manière conventionnelle (ex : à lattes souples ou à
ressorts).
[0095] Contrairement à la structure de matelas qui se veut facilement manipulable (et donc
d'un poids contrôlé), le sommier n'est pas soumis aux mêmes contraintes.
1. Structure formée d'au moins deux matelas (14, 12 ; 22, 24 ; 36, 32, 34) disposés l'un
au-dessus de l'autre, en contact l'un avec l'autre et qui sont renfermés chacun dans
une enveloppe distincte, lesdits au moins deux matelas ayant des épaisseurs respectives
qui varient au plus de 20% l'une par rapport à l'autre, la structure comprenant du
bas vers le haut :
- un matelas dit inférieur (12 ; 22 ; 34) qui comporte un élément de matelas de soutien,
- un matelas dit supérieur (14 ; 24 ; 36) qui comporte un élément de matelas d'accueil,
lesdits éléments de matelas de soutien et d'accueil ayant une dureté qui diminue de
l'élément de matelas de soutien à l'élément de matelas d'accueil.
2. Structure de matelas selon la revendication 1, caractérisée en ce qu'elle comporte un élément de matelas intermédiaire disposé entre l'élément de matelas
de soutien et l'élém ent de matelas d'accueil.
3. Structure de matelas selon la revendication 2, caractérisée en ce que l'élément de matelas intermédiaire est soit disposé à l'intérieur du matelas inférieur
(22) ou du matelas supérieur (14) soit disposé à l'intérieur d'une enveloppe distincte
(32) de celle des matelas inférieur (34) et supérieur (36) et qui constitue un matelas
intermédiaire disposé entre le matelas inférieur et le matelas supérieur.
4. Structure de matelas selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisée en ce que le matelas supérieur (14 ; 24 ; 36, 32) est posé sur le matelas disposé en dessous
sans être fixé à celui-ci.
5. Structure de matelas selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisée en ce que le matelas supérieur (14 ; 24 ; 36, 32) est gansé sur sa face supérieure et sur sa
face inférieure opposée qui est en regard de la face supérieure du matelas disposé
en dessous, ledit matelas disposé en dessous (12 ; 22 ; 32 ; 34) étant uniquement
gansé sur sa face inférieure opposée.
6. Structure de matelas selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisée en ce qu'au moins l'un des éléments de matelas comprend une matière alvéolaire.
7. Structure de matelas selon la revendication 6, caractérisée en ce que l'élément de matelas de soutien a une dureté ILD 40% comprise entre 50 et 150N et
l'élément de matelas d'accueil a une dureté ILD 40% comprise entre 30 et 120N, les
deux duretés étant mesurées conformément à la norme européenne EN ISO 2439.
8. Structure de matelas selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisée en ce que la structure (10) possède une unique face de couchage (14 a) formée par la face supérieure
du matelas supérieur.
9. Structure de matelas selon l'une des revendications 1 à 8, caractérisée en ce que ladite structure présente une épaisseur totale comprise entre 18 et 35 cm.
10. Structure de matelas selon l'une des revendications 1 à 9, caractérisée en ce que ladite structure constitue un double couchage.
11. Structure de matelas selon la revendication 10, caractérisée en ce que ladite structure possède des dimensions maximales de 200 cm x 200 cm.
12. Structure de matelas selon la revendication 10 ou 11, caractérisée en ce que ladite structure possède des dimensions minimales de 140 cm x 190 cm.
13. Structure de matelas selon l'une des revendications 1 à 12, caractérisée en ce que chacun des deux matelas inférieur et supérieur a un poids maximal de 35 kg.
14. Structure de matelas selon l'une des revendications 1 à 13, caractérisée en ce que ladite structure de matelas présente des courbes traduisant la force (en Newton)
nécessaire pour produire un enfoncement donné (en mm) dans l'épaisseur de ladite structure
qui s'inscrivent dans la zone en pointillés référencée A sur la figure 3, la courbe
qui exprime la force en fonction de l'enfoncement étant obtenue dans des conditions
définies par la norme NF EN 1957.
15. Ensemble de literie (110 ; 120 ; 130),
caractérisé en ce qu'il comprend :
- une structure de matelas selon l'une des revendications 1 à 14,
- un sommier adapté à soutenir ladite structure de matelas.