[0001] La présente invention se rapporte à un chéneau pour toiture comprenant une paroi
de fond présentant une première section basale, une première et une deuxième paroi
longitudinale opposées s'étendant à partir de la paroi de fond à laquelle elles sont
chacune reliées par une extrémité de fond et définissant une cavité de chéneau, et
comprenant une ouverture présentant une deuxième section supérieure, ladite première
paroi longitudinale comprenant, à une extrémité opposée à ladite extrémité de fond,
une lèvre en saillie dans une direction opposée à ladite cavité de chéneau.
[0002] Des chéneaux pour toiture sont connus de l'état de la technique et peuvent présenter
des formes diverses. Des chéneaux présentant une section hémicirculaire ont longtemps
été utilisés par défaut pour des facilités d'assemblage car ces chéneaux s'emboitent
aisément l'un dans l'autre au niveau de leurs extrémités de raccordement par superposition
de celles-ci, ce qui facilite le soutien de l'ensemble de l'assemblage. Toutefois,
les critères esthétiques évoluent selon les exigences de modes imposées par les consommateurs
vers un design plus contemporain et donc sont apparues au cours du temps d'autres
formes de chéneaux qui y répondent beaucoup mieux. De nos jours, les chéneaux à section
carrée ou rectangulaire sont alors préférés par le consommateur et sont donc produits
industriellement au départ de matériaux métalliques tels que l'inox, le zinc, le cuivre
ou encore l'acier dès lors qu'une fabrication en matière plastique reste problématique.
[0003] Malheureusement, de tels chéneaux, à la différence des chéneaux présentant une section
hémicirculaire, sont plus difficiles à mettre en place car ils présentent des angles
droits ne permettant pas d'emboiter facilement par superposition deux chéneaux les
uns dans les autres. En effet, pour peu qu'un premier chéneau soit sous-dimensionné,
par exemple à cause d'un vice de fabrication, y emboiter un deuxième chéneau devient
compliqué voire impossible, la section basale de ce dernier ne pouvant pas être introduite
au niveau de la section supérieure du premier chéneau. De même, si les chéneaux sont
déformés suite à l'entreposage ou au transport ou de taille exactement identique,
l'assemblage par superposition d'une extrémité d'un chéneau dans l'autre extrémité
d'un autre chéneau est impossible.
[0004] C'est pourquoi, à l'heure actuelle, les chéneaux à section carrée ou rectangulaire
sont généralement placés bout-à-bout (tête-à-tête) avant d'être fixés les uns aux
autres, par exemple par soudure. Que cette opération de fixation de deux chéneaux
successifs soit effectuée au sol avant leur mise en place au niveau de la toiture
ou que cette opération de fixation soit réalisée directement en hauteur, elle s'avère
toujours être contraignante. En effet, plusieurs opérateurs sont requis pour à la
fois maintenir et fixer les chéneaux existants. Il s'agit en effet de les positionner
les uns contre les autres sans laisser le moindre espace au niveau de la jonction
pour assurer une étanchéité entre les chéneaux. Cette opération est d'autant plus
complexe que les matériaux utilisés sont glissants et présentent des arêtes coupantes.
Les opérateurs doivent dès lors prendre de nombreuses précautions, ce qui les ralentit
considérablement dans leur travail.
[0005] Il existe donc un réel besoin de produire des chéneaux pour toiture avec un design
plus contemporain rencontrant les souhaits esthétiques tout en permettant une mise
en place aisée et rapide qui minimise les contraintes rencontrées par les opérateurs
et qui pallie aux déformations dues à l'entreposage.
[0006] Pour résoudre ces problèmes, il est prévu suivant l'invention un chéneau pour toiture
tel qu'indiqué au début,
caractérisé en ce que ladite première et ladite deuxième paroi longitudinale forment des parois longitudinales
évasées à partir de ladite paroi de fond et s'étendant chacune vers ladite deuxième
section supérieure et dans une direction opposée à ladite cavité de chéneau, ladite
deuxième section supérieure étant plus grande que ladite première section basale.
[0007] Un tel positionnement des parois longitudinales permet avantageusement d'emboiter
rapidement par superposition et facilement deux chéneaux à assembler pour qu'ils se
prolongent l'un l'autre, avec la paroi de fond de l'un qui chevauche au moins en partie
la paroi de fond de l'autre. En effet, la section supérieure de l'ouverture vers le
haut étant supérieure à la section basale de la paroi de fond, la section basale d'un
premier chéneau peut être très facilement insérée via la section supérieure de l'ouverture
d'un deuxième chéneau dans la cavité de chéneau du premier chéneau.
[0008] Le fait que les parois longitudinales forment des parois longitudinales évasées à
partir de la paroi de fond et que la section supérieure est plus grande que la section
basale confère une forme d'entonnoir aux chéneaux selon l'invention, cette forme étant
avantageuse et particulièrement bien adaptée à la réalisation d'emboitement entre
deux éléments distincts. En effet, cette forme d'entonnoir ne présente pas d'angles
droits mais bien des angles obtus entre la paroi de fond et chacune des deux parois
longitudinales. Ces angles obtus définissent l'inclinaison des parois et permettent
d'obtenir une section supérieure d'un premier chéneau plus grande que la section basale
d'un autre chéneau.
[0009] Il en résulte ainsi un emboitement particulièrement aisé et rapide permettant de
superposer au moins partiellement deux parois de fond de deux chéneaux distincts,
par exemple sur une longueur comprise entre 5 et 15 cm. Ceci permet d'éliminer les
contraintes mentionnées plus hauts, dont celle selon laquelle les chéneaux doivent
être placés bout-à-bout.
[0010] Un autre avantage certain est que les chéneaux selon l'invention ne nécessitent plus
de soudures ni de boulonnage, ce qui constitue un gain de temps non négligeable et
facilite grandement la mise en place des chéneaux. Il a également été observé que
la mise ne place d'un joint d'étanchéité etlou de dilatation n'est plus systématiquement
requise avec les chéneaux de la présente invention dont l'emboitement suffit à assurer
une jonction étanche même si les matériaux se dilatent quelque peu. Il a également
été montré que la rigidité conférée par l'emboitement de deux chéneaux selon l'invention
est telle que le nombre de supports des chéneaux pour leur fixation au niveau des
toitures peut être fortement réduit, ce qui, à nouveau, représente à la fois un gain
de temps et minimise les coûts liés au placement des chéneaux.
[0011] De plus, même si un chéneau a été légèrement déformé lors du transport ou de l'entreposage,
la forme de la cavité de chéneau en entonnoir permet dans tous les cas l'assemblage
de deux chéneaux ensemble avec les extrémités qui se superposent et se chevauchent.
En effet, les parois évasées longitudinales contribuent au guidage du chéneau dans
l'autre chéneau, le poids et éventuellement une force appliquée additionnelle permettra
de forcer l'emboitement malgré une déformation ou un petit défaut de conception.
[0012] En outre, la section évasée de la cavité de chéneau permet un emboitement des chéneaux
pour les entreposer, réduisant le volume de stockage, le volume à transporter et augmentant
la résistance à la déformation des chéneaux transportés et entreposés.
[0013] Par ailleurs, par rapport aux chéneaux présentant des sections hémicirculaires, les
chéneaux selon l'invention sont plus faciles à fabriquer puisqu'il ne s'agit plus
de donner une forme hémicirculaire à un matériau rigide mais bien de simplement plier
ce matériau. Les outils destinés au pliage sont par ailleurs moins complexes et moins
coûteux que ceux destinés à obtenir des formes arrondies.
[0014] En effet, une simple plieuse permet, au départ d'une plaque d'un matériau pliable,
de réaliser les chéneaux selon l'invention, c'est-à-dire de former des chéneaux présentant
au moins les éléments suivants : une paroi de fond, une première et une deuxième parois
longitudinales opposées et inclinées et une lèvre en saillie dans une direction opposée
à la cavité de chéneau.
[0015] La lèvre en saillie forme un ourlet de rigidité permettant de rigidifier d'une part
chaque chéneau longitudinalement pour réduire sa déformation potentielle mais également
de rigidifier l'emboitement de deux chéneaux, les lèvres de chacun des chéneaux s'emboitant
également. Cette superposition limite par ailleurs les déplacements latéraux et longitudinaux
entre les chéneaux emboités ce qui contribue à les maintenir en place.
[0016] De plus, cet ourlet de rigidité (ou lèvre en saillie) permet de réaliser un emboitement
optimal de deux chéneaux, une superposition des lèvres en saillie de deux chéneaux
distincts contribuant à une superposition correcte des parois longitudinales inclinées
de telle sorte qu'elles ne se déforment pas et ne se voilent pas.
[0017] L'ourlet formé par ces lèvres crée également un réceptacle pouvant accueillir une
extrémité d'un support de fixation dont l'autre extrémité est par exemple scellée
dans le mur de parement d'une façade.
[0018] Dans une forme de réalisation particulière, ladite deuxième paroi longitudinale est
directement reliée à l'extrémité opposée à ladite extrémité de fond à une section
de raccordement inclinée dans une direction opposée à ladite cavité de chéneau par
rapport à un plan horizontal passant par ladite deuxième section supérieure. Cette
section de raccordement inclinée forme une languette de fixation destinée à être posée
contre les chevrons ou le lattage de la toiture avant d'y être fixée par exemple par
la mise en place de vis. La présence d'une telle languette de fixation est particulièrement
indiquée quelque soit le type de montage du chéneau, c'est-à-dire que le chéneau soit
encastré, semi-encastré voire même non encastré.
[0019] Par le terme « encastré », on entend, au sens de la présente invention, que le chéneau
repose au moins partiellement sur le mur de parement de la façade ou sur tout autre
support analogue et que la toiture recouvre complètement le chéneau.
[0020] Par les termes « semi-encastré », on entend, au sens de la présente invention, que
le chéneau repose au moins partiellement sur le mur de parement de la façade ou sur
tout autre support analogue et que la toiture recouvre partiellement le chéneau.
[0021] Par les termes « non encastré », on entend, au sens de la présente invention, que
le chéneau ne repose pas sur le mur de parement de la façade ou sur tout autre support
analogue et que la toiture ne recouvre pas le chéneau.
[0022] Selon une autre forme de réalisation selon l'invention, ladite deuxième paroi longitudinale
comprend à une extrémité opposée à ladite extrémité de fond une lèvre en saillie dans
une direction opposée à ladite cavité de chéneau. Selon ce mode de réalisation, le
chéneau comprend donc deux lèvres en saillie dans une direction opposée à la cavité
de chéneau, chacune d'entre elles étant reliée à une des deux parois longitudinales
opposées du chéneau.
[0023] Cette configuration est particulièrement adaptée à la mise en place de chéneaux selon
l'invention entre deux versants de toiture. La présence de deux ourlets de rigidité
sur le chéneau, permet d'assurer un support de ce dernier grâce à des berceaux de
fixation présentant deux extrémités qui s'emboitent chacune dans un des deux ourlets.
Il est bien entendu que les berceaux sont eux-mêmes fixés à la charpente métallique,
aux chevrons ou à tout autre support analogue qui supporte les versants de la toiture.
[0024] Selon encore un autre mode de réalisation selon l'invention, ladite section de raccordement
inclinée est directement reliée en son sommet à une lèvre en saillie. Ce mode de réalisation
est particulièrement indiqué pour les chéneaux destinés à être utilisés pour des toitures
plates, par exemple des toitures plates en béton armé. La lèvre en saillie ou ourlet
de rigidité prolongeant la section de raccordement inclinée permet de renforcer la
fixation du chéneau par noyage dans le béton à la fois d'au moins une partie de la
section inclinée et de cet ourlet de rigidité. Dans ce cas de figure, le chéneau doit
être mis en place lors du bétonnage de la dalle formant la toiture plane.
[0025] De préférence, selon l'invention, un angle α compris entre 95 et 135°, préférentiellement
entre 100 et 120° est défini entre la paroi de fond et la première paroi longitudinale.
[0026] De préférence, selon l'invention, un angle β compris entre 95 et 135°, préférentiellement
entre 100 et 120° est défini entre la paroi de fond et la deuxième paroi longitudinale.
[0027] De tels angles définis entre la paroi de fond et les parois longitudinales opposées
permettent non seulement de réaliser un emboitement rapide et aisé de deux chéneaux
mais permettent également d'assurer un écoulement correct de l'eau collectée dans
les chéneaux.
[0028] Avantageusement, selon l'invention, un angle δ compris entre 105 et 150°, préférentiellement
entre 110 et 140° est défini entre la deuxième paroi longitudinale et la section de
raccordement inclinée dans une direction opposée à ladite cavité de chéneau par rapport
à un plan horizontal passant par ladite deuxième section supérieure. Un angle compris
dans une telle plage est adapté à un positionnement correct du chéneau par rapport
à la toiture. Selon le matériau utilisé, l'opérateur peut rectifier cet angle par
pliage manuel de la section inclinée afin d'imposer un angle particulier.
[0029] Avantageusement, selon l'invention, ledit chéneau est métallique, de préférence en
inox, en fer, en cuivre, en acier, en zinc, en aluminium ou leurs alliages. Le matériau
préféré pour la réalisation de chéneaux selon l'invention est l'inox qui présente
une durée de vie jusqu'à trois fois supérieure par rapport aux autres matériaux. Ce
matériau présente également une rigidité adéquate pour la mise en oeuvre de chéneaux
selon l'invention.
[0030] Avantageusement, selon l'invention, le chéneau comprend une ouverture pratiquée dans
la paroi de fond, cette ouverture étant agencée pour être reliée à un avaloir pour
l'évacuation de l'eau. Eventuellement, afin d'éviter tout bouchage de l'avaloir, des
barreaux métalliques ou une grille peuvent être placé au-dessus de l'ouverture pratiquée
dans la paroi de fond du chéneau. Ces barreaux peuvent par exemple être des barres
en inox soudées et espacées sur ladite paroi de fond. Par exemple, les barres en inox
peuvent présenter un diamètre de 5 mm et être espacées de 5 cm lors de leur placement.
Selon la largeur du chéneau, l'homme de métier est à même de déterminer si un, deux
ou plusieurs barreaux doivent être placés dans le chéneau. Le placement de tels barreaux
ou d'une grille permet par exemple de retenir des feuillages, de la mousse ou encore
des oiseaux ou autres animaux afin d'éviter qu'il n'y ait un bouchage de l'avaloir
et/ou des descentes d'eau.
[0031] Selon l'invention, lorsque deux chéneaux, dont chacune des extrémités sont fermées
par des talons, sont placés côte à côte, un dispositif permettant la libre dilatation
peut être placé entre les deux chéneaux. Ce dispositif assure le raccord entre deux
talons de deux chéneaux consécutifs et comprend au moins une mais de préférence quatre
tiges d'acier permettant la libre dilatation ou la libre contraction des chéneaux.
Chaque tige présente une première extrémité filetée assurant sa fixation à un premier
chéneau par l'intermédiaire d'un écrou, une partie centrale lisse pouvant se déplacer
au travers d'un pallier anti-friction (par exemple en bronze) fixé au talon d'un deuxième
chéneau et une deuxième extrémité munie d'un écrou servant de butée et se trouvant
dans ledit deuxième chéneau. Un ressort anti-voilement est par ailleurs placé entre
le pallier anti-friction et la butée formée par l'écrou à la deuxième extrémité de
la tige. Ce ressort permet de maintenir en permanence les chéneaux en traction pour
empêcher tout voilement.
[0032] Avantageusement, le chéneau selon l'invention comprend en outre un dispositif anti-débordement
agencé pour être relié audit chéneau et logé dans sa cavité, de façon à surplomber
une ouverture pratiquée dans sa paroi de fond, ledit dispositif anti-débordement comprenant
:
- deux montants verticaux présentant chacun une extrémité de tête et une extrémité de
pied, ladite extrémité de pied d'un premier montant vertical étant agencée pour être
reliée à ladite première paroi longitudinale dudit chéneau, ladite extrémité de pied
d'un deuxième montant vertical étant agencée pour être reliée à ladite deuxième paroi
longitudinale dudit chéneau de sorte que le premier et le deuxième montant se fassent
face, les extrémités de têtes des montants verticaux comprenant chacune une lèvre
en saillie horizontale orientée vers ladite cavité de chéneau, chaque saillie définissant
un axe A accueillant un moyen de jonction rotatif présentant deux extrémités, chaque
extrémité étant agencée pour coopérer par emboitement avec chaque lèvre en saillie
de chaque montant vertical, et,
- au moins une première plaque, reliée au moins partiellement audit moyen de jonction
rotatif et étant agencée pour couvrir, au moins partiellement, une section transversale
définie par ladite première section basale et ladite deuxième section supérieure du
chéneau.
[0033] Ce dispositif anti-débordement permet, en cas de fortes pluies, de régulariser le
débit d'écoulement d'eau dans l'ouverture pratiquée dans la paroi de fond du chéneau
donnant accès à un avaloir et ainsi d'éviter un débordement de l'eau hors du chéneau.
Ce phénomène est d'autant plus accentué lorsque ladite ouverture se situe entre deux
chéneaux connecté à un même avaloir. En outre, la présence de ce dispositif anti-débordement
présente aussi l'avantage, d'une part, d'éviter la formation de tourbillons au niveau
de l'ouverture lorsque l'eau s'écoule dans l'avaloir, et d'autre part, d'éviter l'obturation
de l'ouverture donnant sur l'avaloir par des objets de grandes dimension en les bloquant,
de par la présence de la plaque logée au moins partiellement dans la cavité du chéneau.
[0034] En particulier, ledit dispositif anti-débordement comprend une deuxième plaque, faisant
face à ladite première plaque, ladite première et ladite deuxième plaques présentant
une première extrémité orientée vers ladite section supérieure dudit chéneau et une
deuxième extrémité orientée vers ladite section basale dudit chéneau, lesdites premières
extrémités des plaques étant reliées audit moyen de jonction rotatif, lesdites deuxièmes
extrémités des plaques étant reliées entre elles par un couple ressort-poids. La présence
du couple ressort-poids permet de réguler les débits d'écoulement d'eau du premier
et du deuxième chéneau de manière indépendante, et ce, pour des débits d'écoulements
d'eau qui peuvent être différents d'un chéneau à l'autre.
[0035] D'autres formes de réalisation d'un chéneau pour toiture suivant l'invention sont
indiquées dans les revendications annexées.
[0036] L'invention a aussi pour objet un procédé d'association d'au moins un premier chéneau
avec un deuxième chéneau pour toiture comprenant les étapes suivantes :
- une étape d'amenée d'un premier chéneau et d'un deuxième chéneau, et
- une étape de jonction dudit premier chéneau avec ledit deuxième chéneau pour former
une zone de jonction et assembler ainsi lesdits premier et deuxième chéneaux,
caractérisé en ce que ladite étape de jonction est réalisée par emboitement avec superposition d'une extrémité
dudit deuxième chéneau sur une extrémité dudit premier chéneau.
[0037] Un tel procédé selon l'invention est particulièrement avantageux puisqu'il est simple
et rapide. En effet, un simple emboitement des deux chéneaux suffit à assurer leur
jonction et donc leur assemblage. Par ailleurs, cette opération ne requiert l'intervention
que d'un seul opérateur qui ne doit pas réaliser de soudure pour joindre deux chéneaux.
Ceci facilite grandement le placement des chéneaux, qu'ils soient associés les uns
aux autres au sol ou en hauteur.
[0038] Avantageusement, le procédé selon l'invention comprend en outre une étape de pose
d'un joint de dilatation recouvrant au moins une partie dudit premier chéneau et simultanément
au moins une partie de ladite zone de jonction. Même s'il n'est pas indispensable
pour les chéneaux emboités selon la présente invention, un joint de dilatation couvrant
la zone de jonction peut être ajouté par sécurité.
[0039] De préférence, le procédé selon l'invention comprend en outre une étape de pose d'un
joint d'étanchéité recouvrant au moins une partie dudit premier chéneau et simultanément
au moins une partie de ladite zone de jonction. Même s'il n'est pas indispensable
pour les chéneaux emboités selon la présente invention, un joint d'étanchéité couvrant
la zone de jonction peut être ajouté par sécurité et pour renforcer le caractère étanche
de l'assemblage obtenu par emboitement de deux chéneaux.
[0040] Avantageusement, le procédé selon l'invention comprend en outre une étape de raccord
d'un avaloir pour l'évacuation de l'eau audit premier chéneau assemblé audit deuxième
chéneau.
[0041] D'autres formes de réalisation du procédé suivant l'invention sont indiquées dans
les revendications annexées.
[0042] D'autres caractéristiques, détails et avantages de l'invention ressortiront de la
description donnée ci-après, à titre non limitatif et en faisant référence aux dessins
annexés.
Les figures 1 et 2 illustrent un mode de réalisation d'un chéneau selon l'invention.
La figure 3 est une vue du dessus d'un mode de réalisation d'un chéneau selon l'invention.
La figure 4 illustre la mise en place d'un chéneau d'un mode de réalisation selon
l'invention.
La figure 5 illustre la mise en place d'un chéneau d'un autre mode de réalisation
selon l'invention.
Les figures 6a et 6b illustrent un dispositif selon l'invention permettant la libre
dilatation de deux chéneaux placés côte à côte et dont les extrémités sont fermées
par un talon.
La figure 7 illustre un dispositif anti-débordement selon l'invention.
La figure 8 illustre une vue en coupe transversale d'un mode de réalisation particulier
du dispositif anti-débordement selon l'invention.
[0043] Sur les figures, les éléments identiques ou analogues portent les mêmes références.
[0044] Les figures 1 et 2 illustrent un chéneau selon l'invention comprenant une paroi de
fond 1 présentant une première section basale 2, une ouverture 3 présentant une deuxième
section supérieure 4 et une première 5 et une deuxième 6 parois longitudinales opposées
et reliées à la paroi de fond 1 par des extrémités de fond 14, 15. Une cavité de chéneau
8 est définie entre les deux parois longitudinales 5, 6 et la paroi de fond 1.
[0045] La première paroi longitudinale 5 comprend, à une extrémité 9 opposée à l'extrémité
de fond 14, une lèvre en saillie 10 dans une direction opposée à la cavité de chéneau
8.
[0046] La deuxième paroi longitudinale 6 est reliée, à l'extrémité 11 opposée à l'extrémité
de fond 15, à une section de raccordement 12 inclinée dans une direction opposée à
la cavité de chéneau 8 par rapport à un plan horizontal passant par la deuxième section
supérieure 4.
[0047] Les deux parois longitudinales 5, 6 forment des parois longitudinales évasées à partir
de la paroi de fond 1 et vers la deuxième section supérieure 4, ce qui confère une
forme d'entonnoir au chéneau selon l'invention.
[0048] La lèvre en saillie 10 permet de rigidifier l'emboitement de deux chéneaux mais forme
également un réceptacle 13 pouvant accueillir une extrémité d'un support de fixation
(non illustré) des chéneaux au niveau de la toiture.
[0049] La section de raccordement inclinée 12 forme une languette de fixation agencée pour
être fixée à au moins un élément de la charpente pour assurer un positionnement et
un maintien correct du chéneau. Un angle α compris entre 95 et 135° est défini entre
la paroi de fond 1 et la première paroi longitudinale 5, un angle β compris entre
entre 95 et 135° est défini entre la paroi de fond 1 et la deuxième paroi longitudinale
6 et un angle δ compris entre 105 et 150° est défini entre la deuxième paroi longitudinale
6 et la section de raccordement 12inclinée dans une direction opposée à la cavité
de chéneau 8 par rapport à un plan horizontal passant par la deuxième section supérieure
4.
[0050] La figure 3 illustre l'emboitement de deux chéneaux selon l'invention. Un premier
chéneau 16 est emboité sur un deuxième chéneau 17. Les parois de fonds 1, 1' ainsi
que les parois longitudinales opposées de chacun des deux chéneaux 5, 5', 6, 6' et
les sections de raccordement inclinées 12, 12' se superposent parfaitement et facilement
puisque la section basale 2 du premier chéneau 16 est inférieure à la section supérieure
4 du deuxième chéneau 17. Les lèvres en saillie (ou ourlet de rigidité) 10, 10' des
premier et deuxième chéneaux se superposent également, contribuant de la sorte à la
rigidité de l'emboitement réalisé et à la réduction des risques de voilement des parois
longitudinales.
[0051] La figure 4 illustre la mise en place d'un chéneau semi-encastré selon l'invention.
La paroi de fond 1 du chéneau repose sur un support de fixation 18. La lèvre en saillie
10 se positionne sur le support de fixation 18 tandis que la section de raccordement
inclinée 12 dans une direction opposée à la cavité de chéneau 8 se glisse entre les
tuiles 19 et les lattes 20 de la toiture. Le support de fixation 18 repose sur le
mur de parement de la façade 21 et est ancré dans la maçonnerie portante 22.
[0052] La figure 5 illustre la mise en place d'un chéneau entre deux pants de toiture 23,
24. Le chéneau présente deux lèvres en saillie (ou ourlet de rigidité) 10, 10' qui
accueillent un berceau de fixation 25 dont chacune des extrémités s'emboitent dans
un des deux ourlets de rigidité 10, 10' Ce berceau de fixation 25 est lui-même fixé
aux structures 26, 27 supportant les pants de toiture 23, 24 par l'intermédiaire de
pattes de fixation 28.
[0053] Les figures 6a et 6b illustrent un dispositif selon l'invention permettant la libre
dilatation de deux chéneaux 29, 30 placés côte à côte et dont les extrémités sont
fermées par un talon 31, 32. Ce dispositif assure le raccord entre deux talons 31,
32 de deux chéneaux consécutifs 29, 30 et comprend au moins une mais de préférence
quatre tiges 33 d'acier permettant la libre dilatation ou la libre contraction des
chéneaux 29, 30. Chaque tige 33 présente une première extrémité filetée 34 assurant
sa fixation à un premier chéneau 29 par l'intermédiaire d'un écrou 35, une partie
centrale lisse 36 pouvant se déplacer au travers d'un pallier anti-friction 37 fixé
au talon 32 d'un deuxième chéneau 30 et une deuxième extrémité 40 munie d'un écrou
servant de butée 38 et se trouvant dans ledit deuxième chéneau 30. Un ressort anti-voilement
39 est par ailleurs placé entre le pallier anti-friction 37 et la butée formée par
l'écrou 38 à la deuxième extrémité 40 de la tige 33.
[0054] Dans un mode particulier de réalisation de l'invention, le chéneau est muni d'un
dispositif anti-débordement 41 qui comprend deux montants verticaux 42, 42' présentant
chacun une extrémité de tête 43, 43' et une extrémité de pied 44, 44'. L'extrémité
de pied 44 d'un premier montant vertical 42 est agencée pour être reliée à la première
paroi longitudinale 5 dudit chéneau, tandis que l'extrémité de pied 44' d'un deuxième
montant vertical 42' est agencée pour être reliée à la deuxième paroi longitudinale
6 du chéneau de sorte que le premier 42 et le deuxième 42' montant se fassent face.
Les extrémités de têtes 43, 43' des montants verticaux 42, 42' comprennent chacune
une lèvre en saillie 45, 45' horizontale orientée vers la cavité 8 de chéneau. Les
lèvres en saillie 45, 45' définissent un axe A traversant un moyen de jonction rotatif
46 présentant deux extrémités 461, 462. Chaque extrémité 461, 462 de l'axe rotatif
est agencée pour coopérer par emboitement avec chaque lèvre en saillie 45, 45' de
chaque montant vertical 42, 42'.
[0055] Le dispositif anti-débordement comprend en outre au moins une première plaque 47
reliée au moins partiellement au moyen de jonction rotatif 46 et agencée pour pivoter
selon l'axe A.
[0056] La plaque 47 est agencée pour couvrir, au moins partiellement, une section transversale
définie par la première section basale 2 et la deuxième section supérieure 4 du chéneau.
[0057] Dans un mode préférentiel de réalisation du dispositif anti-débordement tel qu'illustré
à la figure 7, le moyen de jonction rotatif 46 est une tige creuse réalisée en un
matériau métallique, de préférence choisi parmi le laiton ou l'acier inoxydable. La
tige creuse présente, d'une part, une première extrémité 461 agencée pour recevoir
la lèvre en saillie 45 du premier montant vertical 42, et, d'autre part, une deuxième
extrémité 462 agencée pour recevoir la lèvre en saillie 45' du deuxième montant vertical
42'. Une plaque réalisée en matériau métallique comme par exemple l'acier inoxydable
ou en un matériaux métallique flexible comme par exemple le cuivre, le fer, le zinc,
et l'aluminium, ou un alliage de ces métaux, est fixée sur la tige creuse par soudure
ou par un système de vis-écrou, la vis étant agencée pour traverser au moins un orifice
présent sur la plaque et un orifice présent sur la tige creuse, la plaque et la tige
creuse se situant entre la tête de vis et l'écrou, de sorte que la plaque est serrée
contre la tige creuse en vissant l'écrou sur la vis. De préférence l'écrou est un
écrou papillon.
[0058] En particulier, dans un mode préférentiel de réalisation de l'invention tel qu'illustré
à la figure 8, le dispositif anti-débordement comprend une deuxième plaque 48, faisant
face à la première plaque 47, chaque plaque présentant de préférence une section transversale
évasée. La première 47 et la deuxième 48 plaques présentent une première extrémité
49, 49' orientée vers ladite section supérieure 4 du chéneau et une deuxième extrémité
50, 50' orientée vers la section basale 2 du chéneau. Les premières extrémités 49,
49' des plaques sont reliées au moyen de jonction rotatif 46 par soudure ou par le
système de vis-écrou. Les deuxièmes extrémités 50, 50' des plaques sont reliées entre
elles par un couple ressort-poids, de manière à pouvoir régler la position de la paire
de plaques du dispositif anti-débordement en ajustant l'angle d'inclinaison formé
entre les plaques et un plan passant par les montants verticaux du dispositif anti-débordement.
[0059] Le couple ressort-poids comprend une tige filetée 51 d'une première longueur prédéterminée
L entre deux extrémités de tige 52, 52' agencées pour traverser un orifice présent
sur chaque deuxième extrémité 50, 50' de chaque plaque 48, 47.
[0060] La tige comprend un poids 53 placé à mi-distance entre les deux extrémités de tige
52, 52' et les deuxièmes extrémités de plaque. La tige filetée est en outre reliée
à chaque plaque par une paire d'écrous 54, 54', de préférence de type papillon, chaque
écrou étant agencé pour être vissé sur la tige filetée à partir de chaque extrémité
de tige 52, 52' de façon à être en contact la plaque.
[0061] Un premier ressort par exemple de type hélicoïdal 55 relié, à sa première extrémité
551, à un premier côté du poids 531 faisant face à la première plaque 47 et, à sa
deuxième extrémité 552, à la première plaque 47, de sorte que la première plaque 47
se situe entre la deuxième extrémité du ressort 552 et l'écrou 54'.
[0062] Un deuxième ressort par exemple de type hélicoïdal 56 est relié, à sa première extrémité
561, à un deuxième côté du poids 532, opposé au premier côté 531, et à sa deuxième
extrémité 562, à la deuxième plaque 48, de sorte que la deuxième plaque 48 se situe
entre la deuxième extrémité 562 du ressort et l'écrou 54.
[0063] Chaque deuxième extrémité de plaque 50, 50' est en outre agencée pour se déplacer
le long de la tige filetée 51. Ainsi, le déplacement de chaque deuxième extrémité
de plaque est régit par la mise en rotation de l'écrou et son déplacement sur la tige
filetée.
[0064] De préférence, le poids est un disque traversé en son centre par un orifice présentant
un pat de vis complémentaire à celui de la tige filetée, de sorte que par rotation,
droite ou gauche, le poids se déplace le long de la tige filetée 51, vers la droite
ou vers la gauche.
[0065] Selon un premier mode de fonctionnement dans lequel le dispositif anti-débordement
n'est pas muni du couple ressort-poids, l'eau de pluie s'écoule le long de la paroi
de fond du chéneau vers l'ouverture donnant accès à l'avaloir, l'eau est ensuite en
contact avec au moins une plaque 47 rotative du dispositif anti-débordement 41 surplombant
l'ouverture de l'avaloir. L'eau atteignant l'ouverture de l'avaloir à une vitesse
prédéterminée applique une pression prédéterminée sur la plaque qui est mise en déplacement
rotatif selon l'axe A à partir d'une première position d'équilibre, dans laquelle
la plaque 47, non soumise à la pression de l'eau, est dans le plan défini par les
deux montants verticaux, vers une deuxième position d'équilibre atteinte lorsque la
pression exercée sur la plaque est compensée par une force de retour de la plaque,
proportionnelle au poids de la plaque et à l'écart entre la première et la deuxième
position de la plaque. Dans ce cas de figure, le débit en eau est continuellement
et proportionnellement régulé, puisque le mouvement rotatif de la plaque dépend de
la valeur du débit d'eau. Dans un autre mode de fonctionnement du dispositif anti-débordement,
par exemple lorsque l'ouverture est à l'intersection de deux chéneaux, il est avantageux
de munir le dispositif anti-débordement d'un couple ressort-poids tel que décrit ci-dessus.
De cette façon, le débit d'écoulement de l'eau est régulé par l'action de la force
de retour du ressort comprimé lorsque chaque plaque est soumise à la pression de l'eau.
[0066] La présence de ce couple ressort-poids est d'autant plus avantageuse lorsque la pente
ou la longueur diffère d'un chéneau à l'autre, le débit d'écoulement d'eau le long
de la paroi inférieure du premier chéneau étant alors différent du débit d'écoulement
d'eau dans le deuxième chéneau. Dans ce contexte, chaque ressort étant indépendant
de l'autre, la régulation de chaque débit est réalise instantanément et de manière
indépendante.
[0067] La force de retour de chaque ressort, et donc la régulation des débits est ajustée
en comprimant ou relâchant les ressorts, par simple rotation, soit des écrous papillons
en extrémités de tige, ou du poids.
[0068] Il est bien entendu que la présente invention n'est en aucune façon limitée aux formes
de réalisations décrites ci-dessus et que bien des modifications peuvent y être apportées
sans sortir du cadre des revendications annexées.
1. Chéneau pour toiture comprenant une paroi de fond (1) présentant une première section
basale (2), une première (5) et une deuxième (6) paroi longitudinale opposées s'étendant
à partir de la paroi de fond (1) à laquelle elles sont chacune reliées par une extrémité
de fond (14, 15) et définissant une cavité de chéneau (8), et comprenant une ouverture
présentant une deuxième section supérieure (4), ladite première paroi longitudinale
(5) comprenant, à une extrémité (9) opposée à ladite extrémité de fond (14), une lèvre
en saillie (10) dans une direction opposée à ladite cavité de chéneau (8), caractérisé en ce que ladite première (5) et ladite deuxième (6) paroi longitudinale forment des parois
longitudinales évasées à partir de ladite paroi de fond (1) et s'étendant chacune
vers ladite deuxième section supérieure (4) et dans une direction opposée à ladite
cavité de chéneau (8), ladite deuxième section supérieure (4) étant plus grande que
ladite première section basale (2).
2. Chéneau pour toiture selon la revendication 1, caractérisé en ce que ladite deuxième paroi longitudinale (6) est directement reliée à l'extrémité opposée
(11) à ladite extrémité de fond (15) à une section de raccordement (12) inclinée dans
une direction opposée à ladite cavité de chéneau (8) par rapport à un plan horizontal
passant par ladite deuxième section supérieure (4).
3. Chéneau pour toiture selon la revendication 1, caractérisé en ce que ladite deuxième paroi longitudinale (6) comprend à une extrémité (11) opposée à ladite
extrémité de fond (15) une lèvre en saillie dans une direction opposée à ladite cavité
de chéneau (8).
4. Chéneau pour toiture selon la revendication 2, caractérisé en ce que ladite section de raccordement inclinée (12) est directement reliée en son sommet
à une lèvre en saillie.
5. Chéneau pour toiture selon l'une quelconques des revendications 1 à 4, caractérisé en ce qu'un angle α compris entre 95 et 135°, préférentiellement entre 100 et 120° est défini
entre la paroi de fond (1) et la première paroi longitudinale (5).
6. Chéneau pour toiture selon l'une quelconques des revendications 1 à 5, caractérisé en ce qu'un angle β compris entre 95 et 135°, préférentiellement entre 100 et 120° est défini
entre la paroi de fond (1) et la deuxième paroi longitudinale (6).
7. Chéneau pour toiture selon la revendication 2, caractérisé en ce qu'un angle δ compris entre 105 et 150°, préférentiellement entre 110 et 140° est défini
entre la deuxième paroi longitudinale (6) et la section de raccordement (12) inclinée
dans une direction opposée à ladite cavité de chéneau (8) par rapport à un plan horizontal
passant par ladite deuxième section supérieure (4).
8. Chéneau pour toiture selon l'une quelconques des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que ledit chéneau est métallique, de préférence en inox, en fer, en cuivre, en acier,
en zinc, en aluminium ou leurs alliages.
9. Chéneau pour toiture selon l'une quelconques des revendications 1 à 8, caractérisé en ce qu'il comprend une ouverture pratiquée dans la paroi de fond (1), agencée pour être reliée
à un avaloir pour l'évacuation de l'eau.
10. Chéneau pour toiture selon l'une quelconque des revendications 1 à 9,
caractérisé en ce qu'il comprend en outre un dispositif anti-débordement (41) agencé pour être relié audit
chéneau et logé dans sa cavité (8), de façon à surplomber une ouverture pratiquée
dans sa paroi de fond (1), ledit dispositif anti-débordement comprenant :
- deux montants verticaux (42, 42') présentant chacun une extrémité de tête (43, 43')
et une extrémité de pied (44, 44'), ladite extrémité de pied (44) d'un premier montant
vertical (42) étant agencée pour être reliée à ladite première paroi longitudinale
(5) dudit chéneau, ladite extrémité de pied (44') d'un deuxième montant vertical (42')
étant agencée pour être reliée à ladite deuxième paroi longitudinale (6) dudit chéneau
de sorte que le premier (42) et le deuxième (42') montant se fassent face, les extrémités
de têtes (43, 43') des montants verticaux (42, 42') comprenant chacune une lèvre (45,
45') en saillie horizontale orientée vers ladite cavité (8) de chéneau, chaque saillie
définissant un axe A accueillant un moyen de jonction rotatif (46) présentant deux
extrémités (461, 462), chaque extrémité (461, 462) étant agencée pour coopérer par
emboitement avec chaque lèvre en saillie (45, 45') de chaque montant vertical (42,
42'), et
- au moins une première plaque (47), reliée au moins partiellement audit moyen de
jonction rotatif (46) et étant agencée pour couvrir, au moins partiellement, une section
transversale définie par ladite première section basale (2) et ladite deuxième section
supérieure (4) du chéneau.
11. Chéneau pour toiture selon la revendication 10, caractérisé en ce que ledit dispositif anti-débordement (41) comprend une deuxième plaque (48), faisant
face à ladite première plaque (47), ladite première (47) et ladite deuxième plaques
(48) présentant une première extrémité (49, 49') orientée vers ladite section supérieure
(4) dudit chéneau et une deuxième extrémité orientée (50, 50') vers ladite section
basale (2) dudit chéneau, lesdites premières extrémités (49, 49') des plaques étant
reliées audit moyen de jonction rotatif (46), lesdites deuxièmes extrémités (50, 50')
des plaques étant reliées entre elles par un couple ressort-poids.
12. Procédé d'association d'au moins un premier chéneau avec un deuxième chéneau pour
toiture comprenant les étapes suivantes :
- une étape d'amenée d'un premier chéneau et d'un deuxième chéneau, et
- une étape de jonction dudit premier chéneau avec ledit deuxième chéneau pour former
une zone de jonction et assembler ainsi lesdits premier et deuxième chéneaux, caractérisé en ce que ladite étape de jonction est réalisée par emboitement avec superposition d'une extrémité
dudit deuxième chéneau sur une extrémité dudit premier chéneau.
13. Procédé selon la revendication 12, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une étape de pose d'un joint de dilatation recouvrant au moins
une partie dudit premier chéneau et simultanément au moins une partie de ladite zone
de jonction.
14. Procédé selon les revendications 12 ou 13, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une étape de pose d'un joint d'étanchéité recouvrant au moins une
partie dudit premier chéneau et simultanément au moins une partie de ladite zone de
jonction.
15. Procédé selon l'une quelconque des revendications 12 à 14, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une étape de raccord d'un avaloir pour l'évacuation de l'eau audit
premier chéneau assemblé audit deuxième chéneau.