[0001] La présente invention concerne la fixation d'une chaussure sur une planche de glisse.
En particulier, la présente invention concerne un dispositif d'interface entre les
moyens de fixation de la chaussure et la planche de glisse ainsi qu'une planche de
glisse comprenant un tel dispositif d'interface.
[0002] La présente invention concerne plus particulièrement la pratique du ski alpin, pratique
dans laquelle le skieur descend des terrains très pentus à vitesse élevée en ayant
chacun de ses pieds solidaires d'une planche de glisse indépendante. Dans la pratique
du ski alpin, les chaussures et dispositifs de fixation des chaussures aux planches
de glisse sont configurés de telle sorte que l'avant et l'arrière de la chaussure
sont attachés à la planche de glisse et sensiblement immobilisés verticalement par
rapport à celle-ci.
[0003] La pratique de la glisse sur neige est déjà relativement ancienne et de nombreux
produits ont été développés pour rendre cette pratique toujours plus plaisante, plus
performante ou plus abordable. De nouvelles glisses apparues plus récemment, ont modifiées
quelque peu les modalités mais peu ont fondamentalement remis en cause le principe
de la fixation des chaussures de l'utilisateur sur la planche de glisse. Dans le but
d'améliorer la sécurité des pratiquants, il a certes été développé des fixations dites
"de sécurité" qui prévoient une désolidarisation de la chaussure et de la planche
de glisse en cas de chute. Cependant, les dispositifs connus de solidarisation d'une
chaussure à une planche de glisse ne sont pas optimaux et leur utilisation est source
d'inconfort pour les utilisateurs.
[0004] Une des sources d'inconfort pour les utilisateurs et en particulier pour les pratiquants
de ski alpin se produit à chaque virage. A partir d'une position où il descend droit
dans la pente, le skieur subit une décélération lorsqu'il déclenche un virage. Mais
l'inertie de son corps à tendance à le déséquilibrer vers l'avant. Inversement, en
sortie de virage, l'accélération des skis à tendance à le déséquilibrer vers l'arrière.
Il doit sans arrêt se mobiliser pour contrer ses forces qui le déséquilibrent.
[0005] Les moyens de fixation d'une chaussure sur une planche de glisse comprend généralement
au moins un dispositif de retenue avant appelé « butée ». C'est le cas notamment pour
toute les pratiques de ski, qu'il s'agisse de ski alpin, de ski de fond de ski de
randonnée et même de ski télémark. Dans le cas du ski alpin, les moyens de fixation
comprennent également un dispositif de retenue arrière appelé « talonnière ». La chaussure
s'intercale entre la butée et la talonnière, ces éléments pouvant être fixés sur une
embase commune ou non, qu'on appelle également interface. Ainsi, l'action conjointe
de ces deux dispositifs de retenue permet de solidariser longitudinalement la chaussure
avec la planche de glisse. Pour bloquer le déplacement de la chaussure selon une direction
perpendiculaire à la semelle de la planche de glisse et globalement verticale lors
de l'utilisation de la planche de glisse, la butée et la talonnière sont équipées
chacune de moyens d'arrêt agissant sur la chaussure.
[0006] L'embase sur laquelle la butée et la talonnière sont fixées est généralement fixe
par rapport à la planche de glisse, de sorte que la chaussure est maintenue fixement
sur la planche de glisse. Dans le cas où butée et talonnière sont fixées sur une embase
commune, on peut prévoir un mouvement relatif limité entre l'embase et le ski pour
s'assure que l'embase ne gêne pas la flexion du ski. En général, l'une des extrémités
de l'embase, ou le centre de celle-ci, est solidement fixée au ski sans mouvement
relatif possible par rapport à la portion du ski sur laquelle elle est fixée tandis
que les extrémités opposées peuvent elles être susceptibles de glisser par rapport
au ski lorsque celui-ci ski fléchit. Cette disposition fait que l'embase ne gêne pas
la flexion du ski, et on dispose d'un ski pour lequel le pied du skieur reste toujours
fixe par rapport à celui-ci. Par conséquent, les irrégularités du terrain, si elles
sont trop importantes ont tendance à déséquilibrer le skieur car elles sont transmises
depuis le ski jusqu'au skieur par l'intermédiaire des fixations.
[0007] WO-A-00/10659 divulgue un ski dont la face supérieure, opposée à la semelle de glisse, est équipée
d'une embase qui s'étend sur la majeure partie de la longueur du ski et dont une zone
centrale est prévue pour recevoir un dispositif de fixation d'une chaussure. Le ski
est équipé d'un rail longitudinal qui forme une glissière avec un canal complémentaire
ménagé dans l'embase. Au niveau de la zone centrale de l'embase, l'embase est fixée
au ski par des vis. Ainsi, les extrémités de l'embase sont mobiles en translation
par rapport au ski, selon la direction longitudinale du ski. Le ski et l'embase sont
incurvés selon une direction perpendiculaire à la semelle de glisse du ski, le côté
concave étant tourné vers le bas. Les extrémités avant et arrière du ski comportent
des butées de limitation du mouvement des extrémités de l'embase par rapport au ski,
manoeuvrables entre une position débloquée, dans laquelle la translation des extrémités
de l'embase par rapport au ski est autorisée, et une position bloquée, dans laquelle
les extrémités de l'embase sont solidarisées de manière fixe au ski. Dans la position
bloquée, l'embase augmente la rigidité du ski en flexion longitudinale. Dans la position
débloquée, le coulissement des extrémités de l'embase par rapport au ski a pour effet
que l'embase ne s'oppose pas à la flexion longitudinale du ski. Toutefois, que l'on
soit en position bloquée ou débloquée, le pied du skieur reste immobile par rapport
au ski.
[0008] Pour un ski donné, et une fois les fixations de sécurité montées, la position du
pied du skieur par rapport au ski est une donnée figée. En général, les fabricants
de skis préconise une position déterminée pour chaque modèle de ski. Cette position
est marquée sur le ski par une ligne appelée "point de montage du milieu de chaussure"
car la chaussure de ski dispose également en son milieu d'une marque "milieu de chaussure".
Lors du montage des fixations de ski, ou lors du réglage de celles-ci par le technicien
spécialisé du loueur de ski, on fait rigoureusement correspondre longitudinalement
la marque "milieu de chaussure" de la chaussure avec celle du ski.
[0009] Parfois, pour une pratique particulière, un utilisateur peut choisir de ne pas respecter
la préconisation du fabricant et de monter ses fixations de telle façon que la marque
"milieu de chaussure" de la chaussure soit en avant, ou en arrière, par rapport à
la marque du ski. Cependant, il n'existe pas de dispositif qui permettent de déplacer
les fixations de ski au cours de la pratique de façon à ce que le point de "milieu
de chaussure" de la chaussure se déplace longitudinalement par rapport au point de
"milieu de chaussure" du ski.
[0010] Il existe d'autre part, des moyens amortissant qui sont placés entre l'embase et
le skis qui sont sensés atténuer les effets des irrégularités du terrain. Par exemple,
on place parfois des plaques de caoutchouc pour jouer ce rôle. Malheureusement, ces
moyens amortissant n'ont qu'un effet limité car il agissent selon une direction verticale.
[0011] Il existe par conséquent un besoin d'améliorer la pratique du ski en proposant aux
utilisateurs un matériel nouveau qui améliore le comportement, l'efficacité tout en
améliorant le confort d'utilisation.
[0012] Ce sont les objectifs que poursuit l'invention. Cette dernière entend notamment remédier
aux inconvénients précités en proposant une fixation d'une chaussure sur une planche
de glisse permettant d'atténuer les mouvements indésirables du skieur provoqués par
les irrégularités du terrain, notamment les aspérités en creux ou en relief.
[0013] A cet effet, l'invention a pour objet une fixation d'une chaussure sur une planche
de glisse prévue pour être utilisée au cours d'une pratique sportive incluant des
phases de glisse, ladite fixation permettant de fixer la chaussure d'un utilisateur
dans une première position longitudinale par rapport à la planche de glisse; ladite
fixation étant caractérisée en ce qu'elle comprend: Une platine prévue pour recevoir
la chaussure; au moins un dispositif de retenue de la chaussure à la platine; des
moyens de coulissement disposés entre la platine et la planche de glisse permettant
un déplacement longitudinal de la platine par rapport à la planche de glisse; lesdits
moyens de coulissement déplaçant la platine pendant les phases de glisse de manière
que la chaussure peut se décaler longitudinalement par rapport ladite première position
longitudinale au cours de la pratique sportive.
[0014] Grâce à l'invention, la chaussure est libre de se déplacer d'avant en arrière lorsque
le skieur rencontre un creux ou une bosse sur la piste. Des moyens d'amortissement
atténuent la transmission de ces perturbations vers la chaussure du skieur. Ainsi,
les déséquilibres du skieur provoqués par les irrégularités du terrain sont atténués.
Lorsque le terrain redevient régulier, les moyens d'amortissement aident la chaussure
à retrouver rapidement une position centrale stable, ce qui permet au skieur de retrouver
facilement son équilibre.
[0015] La fixation d'une chaussure de ski conforme à l'invention amène beaucoup de tolérance
pour les changements de terrain. Ainsi lorsque la planche de glisse passe sur des
petites bosses, ou des variations brutales de planéité de la piste, le corps du pratiquant
n'a pas à bouger pour garder l'équilibre qui est mis à mal par les légères variations
de vitesse et d'accélération.
[0016] L'invention amène également beaucoup de facilité et de fluidité dans le pilotage
des skis car le skieur est moins sensible aux imperfections de la piste.
[0017] Enfin, l'invention, apporte une meilleur performance car les ralentissements causées
par les imperfections de la piste peuvent être stockés sous forme d'énergie dans les
moyens d'amortissement et sont par la suite restitués à la planche de glisse.
[0018] Au sens de la présente invention, une planche de glisse est une planche sur laquelle
l'utilisateur fixe une de ses chaussures pour pratiquer un sport où la planche glisse
sur de la neige. Selon les pratiques, la planche de glisse peut être un ski faisant
partie d'une paire de skis alpin, de skis de randonnée, de skis de fond, de mini-skis
ou de skis de télémark.
[0019] Selon des aspects avantageux mais non obligatoires de l'invention, une telle fixation
peut incorporer une ou plusieurs des caractéristiques techniques suivantes, prises
dans toute combinaison techniquement admissible :
- les moyens de coulissement permettent à la chaussure de se déplacer vers l'avant ou
vers l'arrière par rapport à ladite première position longitudinale, ou encore vers
l'avant et vers l'arrière;
- une première butée limite le mouvement vers l'avant de la platine jusqu'à une position
d'avance maximale et une deuxième butée limite le mouvement vers l'arrière de la platine
jusqu'à une position de recul maximal;
- les moyens d'amortissement amortissent les mouvements de la platine dans les deux
sens et positionnent la platine dans une position stable dans laquelle la platine
est située entre la position d'avance maximale et la position de recul maximal;
- une embase est assemblée de manière fixe à la planche de glisse, ladite embase comporte
au moins un rail; tandis que la platine comporte au moins une glissière qui coopère
avec ledit rail, un dispositif de retenue avant et un dispositif de retenue arrière
étant fixés à la platine;
- La course du déplacement de la chaussure entre une position de recul maximal et une
position d'avance maximale, mesurée parallèlement au rail entre la première butée
et la seconde butée, est supérieure à 20 mm, de préférence supérieure à 30 mm. Dans
un mode de réalisation préféré, la course est supérieure à 40 mm.
- L'organe d'amortissement comprend un ressort de compression disposé dans un boîtier
comprenant une partie inférieure assemblée de manière fixe à l'embase et une partie
supérieure assemblée de manière fixe à la platine et en ce que la partie supérieure
est mobile en translation, parallèlement au rail, par rapport à la partie inférieure.
- Les extrémités longitudinales de chaque partie du boîtier sont formées par une paroi
perpendiculaire aux rails et la longueur entre les parois de chaque partie est égale
la longueur libre du ressort.
- La platine comprend une partie avant et une partie arrière assemblées entre elles
de manière fixe par au moins une entretoise.
- L'embase comprend une partie avant et une partie arrière dont les bords longitudinaux
sont équipés chacun d'un rail, chaque rail coopérant avec une glissière assemblée
de manière fixe à la partie avant ou la partie arrière de la platine.
- Les glissières sont des glissières à billes ou comportant un matériau à faible coefficient
de frottement comme par exemple du téflon.
- Chaque rail est parallèle à un axe longitudinal de la planche de glisse.
[0020] L'invention concerne également une planche de glisse équipée d'une fixation selon
l'une des revendications précédentes.
[0021] L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages de celle-ci apparaitront plus
clairement à la lumière de la description qui va suivre d'un ski équipé d'une fixation
de chaussure conforme à l'invention, donnée uniquement à titre d'exemple et faite
en référence aux dessins annexés dans lesquels :
- la figure 1 est une vue de dessus d'une planche de glisse équipé d'une fixation de
chaussure selon un premier mode de réalisation de l'invention ;
- les figures 1a, 1b, 1c sont des vues latérales schématiques du ski de la figure 1.
- la figure 2 est une vue partielle en perspective éclatée de la fixation de la figure
1, montée sur le ski ;
- les figures 3 à 5 sont des vues de dessus partielles de la fixation de la figure 1,
respectivement dans une position centrale, une position d'avance maximale et une position
de recul maximal ;
- les figures 6 à 8 sont des coupes longitudinales partielles de la fixation selon l'axe
X à la figure 1, respectivement dans la position centrale, dans la position d'avance
maximale et dans la position de recul maximal.
- les figures 9a et 9b sont des vue latérales schématiques d'un ski selon un deuxième
mode de réalisation de l'invention.
[0022] La figure 1 montre un ski 2 sur lequel est montée une fixation 1 prévue pour fixer
une chaussure sur le ski 2. La fixation 1 comprend un dispositif de retenue avant
1a communément appelé « butée » et un dispositif de retenue arrière 1 b communément
appelé « talonnière ». Les butée et talonnières représentées à la figure 1, sont de
types "ski alpin".
[0023] L'invention s'applique avantageusement pour la pratique du ski alpin, dans le cas
où la chaussure est immobilisée verticalement par rapport à la planche de glisse.
On peut cependant envisager une fixation équipée de dispositif de retenue pour le
ski de randonnée, le ski télémark ou encore le ski de fond. Dans ces pratiques, la
chaussure n'est pas immobilisée verticalement par rapport à la planche de glisse et
peut, par exemple, pivoter autour d'un axe vertical.
[0024] Le ski 2 comporte une face de glisse 22 qui est contact avec la neige lors de l'utilisation
du ski 2, ainsi qu'une face supérieure 21 qui est sensiblement parallèle à la face
de glisse 22 et sur laquelle est fixée la fixation 1. Le ski 2 s'étend le long d'un
axe longitudinal médian X qui passe par la butée 1 a et par la talonnière 1 b.
[0025] Par commodité, la description est orientée en considérant que le terme « avant »
correspond à une direction globalement parallèle à l'axe X et dans un sens F1 allant
de la talonnière 1b vers la butée 1a, c'est-à-dire une direction dirigée vers la partie
droite des figures X, tandis que le terme « arrière » correspond à un sens F2 opposé.
Le terme « longitudinal » se rapporte à une direction globalement parallèle à l'axe
X.
[0026] Les termes "supérieur" et "haut" correspondent à une direction globalement parallèle
à l'axe X et allant de la face de glisse 22 vers la face supérieure 21, c'est-à-dire
une direction dirigée vers la partie haute des figures 2 et 6 à 8, tandis que les
termes "inférieur" et "bas" correspondent à une direction opposée.
[0027] Les figures 1a, 1b, 1c représentent schématiquement le fonctionnement d'un ski selon
un premier mode de réalisation de l'invention au cours d'une phase de glisse, c'est-à-dire
alors même que le skieur est en train de dévaler une piste de ski.
[0028] L'embase 3 est rendue solidaire du ski par vis, colle ou tout moyen équivalent. Les
moyens de coulissement permettent à la platine 8 de coulisser longitudinalement par
rapport au ski. La fixation 1 est montée sur la platine. La chaussure 100 qui est
retenue par la fixation a donc la possibilité de coulisser longitudinalement par rapport
au ski.
[0029] A la figure 1a, la platine se trouve dans une position intermédiaire neutre. Cette
position correspond par exemple à la position centrale préconisée par le fabricant
du ski. Cette position centrale est souvent repérée sur le ski par une ligne 23 faite
sur le ski (cf. fig 2). Cette ligne est située dans alignement du trait mixte fin
200. Une marque 101, correspondant au milieu de la chaussure, est également repérée
sur la face extérieure de la chaussure. Dans la position neutre, la marque 101 se
trouve dans l'alignement de la position centrale du ski, c'est-à-dire à l'aplomb de
la ligne 23.
[0030] A la figure 1b, la platine s'est déplacée vers l'avant jusqu'à venir au contact d'une
première butée 64a. la chaussure est alors décalée vers l'avant par rapport à la ligne
23.
[0031] A la figure 1c, la platine s'est déplacée vers l'arrière jusqu'à venir au contact
d'une deuxième butée 64b, la chaussure est alors décalée vers l'arrière par rapport
à la ligne 23.
[0032] Des moyens d'amortissement placés entre l'embase 3 et la platine 8, rendent les mouvements
vers l'arrière et vers l'avant moins brusques de façon à ne pas déséquilibrer le skieur.
Les moyens d'amortissements ont également pour fonction de ramener la platine dans
une position centrale stable, dite position neutre (cf.fig 1a).
[0033] La figure 2 présente de manière détaillée la construction de la fixation selon le
premier mode de réalisation de l'invention. L'embase 3 est fixée au ski 2 au moyen
de vis, non représentées, qui coopèrent avec des trous de fixation 20 et 30 ménagés
respectivement dans le ski 2 et dans l'embase 3. Ainsi, l'embase 3 est assemblée de
manière fixe au ski 2.
[0034] L'embase 3 est fabriquée en une seule pièce rigide et comprend une partie avant 3a,
une partie arrière 3b et une partie centrale 3c qui relie la partie avant 3a à la
partie arrière 3b.
[0035] Les deux bords longitudinaux de la partie avant 3a et de la partie arrière 3b de
l'embase 3 comportent chacun une bande 3a1, 3a2, 3b1 ou 3b2 en surépaisseur, parallèle
à l'axe X. Les deux bandes 3a1 et 3a2 ou 3b1 et 3b2 de chaque partie 3a et 3b sont
écartées d'une distance environ égale à la largeur du ski 2. Une rangée de trous 33
est réalisée dans chaque bande 3a1, 3a2, 3b1 ou 3b2. Un rail 4a1, 4a2, 4b1 ou 4b2
pourvu d'une rangée de trous 40 complémentaires est fixé sur chaque surépaisseur 3a1,
3a2, 3b1 ou 3b2, au moyen de vis non représentées qui coopèrent avec les trous 40
des rails 4a1, 4a2, 4b1 ou 4b2 et avec les trous 33 de l'embase 3. Ainsi, les rails
4a1, 4a2, 4b1, et 4b2 sont assemblés de manière fixe à l'embase 3 et sont fixes par
rapport au ski 2.
[0036] La fixation 1 comprend une platine 8 composée d'une partie avant 8a, d'une partie
arrière 8b et de deux entretoises 9c1 et 9c2 qui relient la partie avant 8a à la partie
arrière 8b. Des vis, non représentées, sont utilisées pour fixer les extrémités des
entretoises 9c1 et 9c2 aux parties 8a et 8b de la platine 8. Les vis coopèrent avec
des trous 80 et 90 ménagés respectivement dans les entretoises 9c1 et 9c2 et dans
les parties 8a et 8b de la platine 8. Les entretoises 9c1 et 9c2 bloquent les mouvements
de la partie avant 8a de la platine 8 par rapport à la partie arrière 8b.
[0037] La butée 1 a et la talonnière 1 b sont assemblées de manière fixe respectivement
à la partie avant 8a et à la partie arrière 8b de la platine 8, par exemple au moyen
de vis.
[0038] Deux glissières 5a1et 5a2, par exemple des glissières à billes, sont assemblées de
manière fixe à la partie avant 8a de la platine 8, par exemple au moyen de vis non
représentées. De même, deux glissières 5b1 et 5b2 sont assemblées de manière fixe
à la partie arrière 8b de la platine 8. Les glissières 5a1, 5a2, 5b1 et 5b2 sont parallèles
à l'axe X et coopèrent chacune avec l'un des rails 4a1, 4a2, 4b1 et 4b2. Ensemble,
il constituent les moyens de coulissement de la platine 8 par rapport au ski.
[0039] La platine 8 est donc mobile en translation, le long de l'axe X, dans les deux sens
F1 et F2. Plus précisément, la platine 8 est mobile en translation vers l'avant F1,
dans un sens allant de la talonnière 1b vers la butée 1 a, et vers l'arrière F2, dans
un sens allant de la butée 1 a vers la talonnière 1 b.
[0040] Un boîtier 6, de forme allongée et aligné avec l'axe X, est intercalé entre l'embase
3 et la platine 8. Le boîtier 6 comprend une partie inférieure 61 formant un caisson
creux ouvert vers le haut et une partie inférieure 62 formant un caisson creux ouvert
vers le bas, c'est-à-dire vers la partie inférieure 61.
[0041] Des parois 61 a et 61b perpendiculaires à l'axe X délimitent respectivement les extrémités
longitudinales avant et arrière de la partie inférieure 61 du boîtier 6. De même,
des parois 62a et 62b perpendiculaires à l'axe X délimitent respectivement les extrémités
longitudinales avant et arrière de la partie supérieure 62 du boîtier 6.
[0042] Chaque partie 61 et 62 du boîtier 6 comprend également un fond 61c ou 62c et deux
parois latérales longitudinales 61 d ou 62d.
[0043] Un ressort de compression 7 est placé à l'intérieur du boîtier 6. Le ressort 7 a
une longueur libre à vide L7, lorsqu'il n'est soumis à aucune action mécanique extérieure
mesurée entre une extrémité longitudinale avant 7a du ressort 7 et une extrémité longitudinale
arrière 7b du ressort 7. Les spires du ressort 7 ont un diamètre extérieur D7.
[0044] Une longueur L61 du volume intérieur de la partie inférieure 61 du boitier 6, mesurée
parallèlement à l'axe X, entre les parois 61a et 61b, est égale à la longueur L62
du volume intérieur de la partie inférieure 62 du boîtier 6, mesurée parallèlement
à l'axe X, entre les parois 62a et 62b. La longueur L7 du ressort 7 est égale aux
longueurs L61 et L62 du boîtier 6.
[0045] La profondeur P61 du volume intérieur de la partie inférieure 61 du boitier 6, mesurée
perpendiculairement à la face de glisse 22 du ski 2, est égale à la profondeur P62
du volume intérieur de la partie supérieure 62 du boîtier 6. Le diamètre extérieur
D7 des spires du ressort 7 est égal à la somme des profondeurs P61 et P62. De plus,
la largeur du volume intérieur de chaque partie 61 a et 61 b du boîtier 6 est égale
au diamètre D7 des spires du ressort 7.
[0046] Le ressort 7 est ainsi confiné dans le boîtier 6 et affleure les parois 61 a, 61
b, 62a et 62b du boîtier 6, au niveau de ses extrémités 7a et 7b. Il affleure également
les fonds 61c et 62c vers le haut et vers le bas, ainsi que les parois latérales 61d
et 62d sur les côtés.
[0047] La moitié inférieure du ressort 7 est logée dans la partie inférieure 61 du boîtier
6. La moitié supérieure du ressort 7 est logée dans la partie supérieure 62 du boîtier
6 et dépasse à l'extérieur de la partie inférieure 61 du boîtier 6.
[0048] La partie inférieure 61 est assemblée de manière fixe à l'embase 3. La paroi arrière
61b de la partie inférieure 61 du boîtier 6 est équipée d'un doigt 61e qui coopère
avec un crochet 34 qui fait saillie à partir de la partie centrale 3c de l'embase
3. L'embase 3 comporte également une butée 35 séparée du crochet 34 par une distance
égale à une longueur totale L'61 de la partie inférieure 61 du boîtier 6, mesurée
entre les faces des parois 61 a et 61 b tournées à l'opposé l'une de l'autre.
[0049] Lors de l'assemblage du boîtier 6 avec l'embase 3, le doigt 61 b est glissé dans
le crochet 34 de l'embase, en maintenant la partie inférieure 61 du boîtier 6 inclinée
par rapport à l'axe X. Puis, l'extrémité avant 61 a de la partie inférieure 61 du
boîtier 6 est rabattue de manière à positionner la paroi avant 61 a contre la butée
35 de l'embase 3.
[0050] La partie centrale 3c de l'embase 3 comporte une lumière rectangulaire 37 dont les
dimensions correspondent à celles du fond 61 c de la partie inférieure 61 du boîtier
6, de sorte que lorsque la partie inférieure 61 du boîtier 6 est assemblée à l'embase
3, le fond 61 c de la partie inférieure 61 du boîtier 6 est en contact avec la face
supérieure 21 du ski 2.
[0051] La partie supérieure 62 du boîtier 6 est assemblée de manière fixe à la platine 8.
Au niveau de la paroi avant 62a de la partie supérieure 62 du boîtier 6, le fond 61c
est prolongé vers l'avant par une patte qui comporte un trou 62e. Une vis, non représentée,
passe à travers le trou 61 e et à travers un trou 81 ménagé sur une patte qui prolonge
la partie avant 8a de la platine 8 vers l'arrière.
[0052] La partie supérieure 62 du boîtier 6 est mobile en translation, le long de l'axe
X, par rapport à la partie inférieure 61. Lorsque la platine 8 coulisse vers l'avant
ou vers l'arrière par rapport à l'embase 3 et au ski 2, la partie supérieure 62 du
boîtier 6 suit les mêmes mouvements que la platine 8 et la partie inférieure 61 du
boîtier 6 reste immobile par rapport à l'embase 3 et au ski 2.
[0053] La face supérieure 21 du ski 2 comporte une ligne médiane 23 perpendiculaire à l'axe
X qui matérialise le milieu du ski 2, ou plutôt le milieu de la ligne de cote. La
ligne médiane 23 constitue un repère pour le positionnement du milieu de la chaussure
par rapport au ski 2, le long de l'axe X. La partie centrale 3c de l'embase 3 comporte
un curseur 36 qui matérialise le milieu de l'embase 3. Le curseur 36 permet à l'opérateur
qui monte la fixation 1 sur le ski 2 d'aligner le milieu de la fixation 1 avec la
ligne médiane 23.
[0054] De manière classique, la ligne médiane 23 n'est pas située exactement au milieu du
ski 2 mais est légèrement décalée vers l'arrière. Selon le sport de glisse, la position
de la ligne médiane 23 varie. Par exemple, en ski free-style, la ligne médiane 23
est généralement décalée vers l'avant du ski 2 par rapport à sa position pour un ski
polyvalent. La position de cette ligne 23 dépend également des lignes de cote.
[0055] Par défaut, lorsqu'aucune action mécanique extérieure n'agit sur le ski 2 et sur
la fixation 1, la fixation 1 est dans une position centrale, représentée aux figures
3 et 6, dans laquelle la platine 8 et le milieu de la chaussure sont alignés avec
la ligne médiane 23 du ski 2. Le ressort 7 tend à maintenir par défaut la fixation
1 dans la position centrale.
[0056] Lorsque le skieur rencontre une irrégularité de terrain, par exemple une bosse ou
une motte de neige, l'inertie du skieur entraine la platine 8 vers l'avant F1 par
rapport à l'embase 3 et au ski 2 et les glissières 5a1, 5a2, 5b1, 5b2 coulissent le
long des rails 4a1, 4a2, 4b1 et 4b2. En même temps, la partie supérieure 62 du boîtier
6 coulisse par rapport à la partie inférieure 61 et le ressort 7 se comprime, amortissant
ainsi le mouvement d'avance ou de recul de la platine 8. Un fois l'obstacle passé,
l'énergie emmagasinée dans le ressort est restitué et la platine reprend progressivement
sa place en position centrale.
[0057] Lorsque la platine 8 coulisse vers l'avant F1 par rapport à l'embase 3 et au ski
2, la paroi arrière 62b de la partie supérieure 62 du boîtier 6 pousse l'extrémité
arrière 7b du ressort 7. Le ressort 7 se comprime et son extrémité avant 7a s'appuie
contre la paroi avant 61 b de la partie inférieure 61 du boîtier 6. Le mouvement de
translation de la platine 8 vers l'avant est limité par une butée avant 64a (cf. fig
1b) contre laquelle vient buter une protubérance avant (non représentée) de la platine.
La platine 8 est alors dans une position d'avance maximale par rapport à l'embase
3 et au ski 2, illustrée aux figures 1b, 4 et 7.
[0058] Lorsque la platine 8 coulisse vers l'arrière F2 par rapport à l'embase 3 et au ski
2, la paroi avant 62a de la partie supérieure 62 du boîtier 6 pousse l'extrémité avant
7a du ressort 7. Le ressort 7 se comprime et son extrémité arrière 7b s'appuie contre
la paroi arrière 61 b de la partie inférieure 61 du boîtier 6. Le mouvement de translation
de la platine 8 vers l'arrière est limité par une butée arrière 64b contre laquelle
vient buter une protubérance arrière (non représentée) de la platine. La platine 8
est alors dans une position de recul maximal par rapport à l'embase 3 et au ski 2,
illustrée aux figures 1c, 5 et 8.
[0059] De cette manière, les mouvements du skieur vers l'avant F1 ou vers l'arrière F2 sont
atténués grâce au ressort 7 qui amortit les déplacements des chaussures et empêche
le skieur d'être déséquilibré.
[0060] La position centrale est intermédiaire par rapport aux positions maximales d'avance
et de recul. Le long de l'axe X, la position de la platine 8 par rapport à l'embase
3 est située entre, d'une part, la position de la platine 8 dans la position d'avance
maximale des figures 4 et 7 et, d'autre part, la position de la platine 8 dans la
position de recul maximal des figues 5 et 8.
[0061] Lorsque le skieur a dépassé les irrégularités du terrain qui ont tendance à le déséquilibrer,
le ressort 7 se détend et déplace la platine 8 dans la position centrale, ce qui aide
le skieur à retrouver sa position d'équilibre.
[0062] En dehors de toute irrégularité de terrain, la platine peut également se déplacer
d'avant en arrière et vice-versa en fonction du pilotage de la planche de glisse.
Par exemple, dans le cas d'une paire de ski alpin, lorsque le ski déclenche un virage,
la platine se déplace vers l'avant et les moyens d'amortissement emmagasinent de l'énergie.
La restitution de cette énergie aura alors pour effet de déplacer vers l'arrière la
platine au-delà de la position centrale. Ainsi, le skieur sera moins déséquilibré
par les décélérations et accélérations auxquelles il est soumis.
[0063] L'emploi d'une glissière à bille permet de limiter les frottements lors de la translation
de la platine 8, ce qui améliore l'amortissement et le retour de la platine 8 dans
la position centrale.
[0064] La raideur du ressort 7 pourra être choisie en fonction du poids du skieur. La force
de rappel du ressort 7 varie linéairement en fonction du déplacement de la platine
8.
[0065] Le ressort 7 et le boîtier 6 constituent un organe d'amortissement du mouvement longitudinal
de la platine 8. En variante, le ressort 7 et le boîtier 6 peuvent être remplacés
par un autre organe d'amortissement. Par exemple, il peut s'agir d'un amortisseur
hydraulique. Eventuellement, l'organe d'amortissement peut inclure un amortisseur
dont la force de rappel varie linéairement en fonction de la vitesse de la platine
8.
[0066] La course maximale du déplacement de la platine 8 par rapport à l'embase 3 est égale
à la distance séparant la butée avant 64a de la butée arrière 64b à laquelle on soustrait
la distance séparant les protubérance avant et arrière ménagées sous la platine 8.
En pratique, la course de déplacement comprise entre 20 mm et 140 mm, de préférence
comprise entre 30 mm et 100 mm. Dans le mode de réalisation décrit aux figure 1 à
8, la course maximale totale est sensiblement égale à 80 mm. Depuis la position centrale,
la platine peut se déplacer de 40 mm vers l'avant et de 40 mm vers l'arrière.
[0067] Dans l'exemple décrit ci-dessus, la planche de glisse est un ski prévu pour être
utilisé par paire. En variante, il peut s'agir d'un surf de neige, d'un monoski ou
d'un autre type de planche de glisse.
[0068] En variante, la partie avant 8a de la platine 8 est reliée à la partie arrière 8b
par une seule entretoise. En alternative, la platine 8 est en une seule pièce.
[0069] Les figures 9a et 9b illustrent schématiquement un deuxième mode de réalisation de
l'invention la platine 8 portant les fixations n'a la possibilité de coulisser librement
que vers l'avant du ski. Lorsque qu'elle n'est pas soumise à un effort dirigé vers
l'avant, elle se trouve dans sa position d'équilibre qui correspond à la position
préconisée par le fabricant de ski (fig. 9a).
[0070] Lorsqu'elle est soumise à une effort longitudinal vers l'avant, elle coulisse vers
l'avant. Si l'effort est très important, elle va atteindre la position avancée illustrée
à la figure 9b.
[0071] Une planche de glisse équipée d'une telle fixation, aura un comportement qui facilite
son entrée dans la courbe.
[0072] En variante non représentée, l'embase 3 est positionnée sur le ski de telle façon
que c'est la position la plus avancée de la platine qui constitue la position d'équilibre
stable. Dans ce cas, la platine ne pourra coulisser que vers l'arrière. Une planche
de glisse ainsi équipée, aura tendance à accélérer la sortie du virage.
[0073] Dans le cadre de l'invention, les caractéristiques des différentes variantes peuvent
être combinées entre elles, au moins partiellement.
1. Fixation d'une chaussure sur une planche de glisse (2) prévue pour être utilisée au
cours d'une pratique sportive incluant des phases de glisse, ladite fixation permettant
de fixer la chaussure d'un utilisateur dans une première position longitudinale par
rapport à la planche de glisse; ladite fixation étant
caractérisée en ce qu'elle comprend:
- une platine (8),
- au moins un dispositif de retenue (1 a, 1 b) de la chaussure à la platine,
- des moyens de coulissement (4a1, 4a2, 4b1, 4b2, 5a1, 5a2, 5b1,5b2) disposés entre
la platine et la planche de glisse permettant un déplacement longitudinal de la platine
(8) par rapport à la planche de glisse (2),
- lesdits moyens de coulissement déplaçant la platine pendant les phases de glisse
de manière que la chaussure peut se décaler par rapport ladite première position longitudinale
au cours de la pratique sportive.
2. Fixation selon la revendication 1, caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens d'amortissement pour amortir les mouvements longitudinaux
de la platine.
3. Fixation selon l'une des revendications 1 à 2, caractérisée en ce que les moyens de coulissement permettent à la chaussure de se déplacer vers l'avant
ou vers l'arrière par rapport à ladite première position longitudinale.
4. Fixation selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisée en ce que les moyens de coulissement permettent une course de déplacement de la platine supérieur
à 20 mm, de préférence supérieure à 40 mm.
5. Fixation selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisée en ce qu'une première butée (64a, 64b) limite le mouvement vers l'avant de la platine jusqu'à
une position d'avance maximale et une deuxième butée (64a, 64b) limite le mouvement
vers l'arrière de la platine jusqu'à une position de recul maximal.
6. Fixation selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisée en ce que les moyens d'amortissement amortissent les mouvements de la platine dans les deux
sens et positionnent la platine dans une position stable dans laquelle la platine
est située entre la position d'avance maximale et la position de recul maximal.
7. Fixation selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisée en ce qu'elle comprend une embase (3) assemblée de manière fixe à la planche de glisse (2),
ladite embase comportant au moins un rail (4a1, 4a2, 4b1, 4b2); en ce que la platine (8) comporte au moins une glissière (5a1, 5a2, 5b1, 5b2) qui coopère avec
ledit rail,
8. Fixation (1) selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que l'organe d'amortissement (6, 7) comprend un ressort de compression (7) disposé dans
un boîtier (6) comprenant une partie inférieure (61) assemblée de manière fixe à l'embase
(3) et une partie supérieure (62) assemblée de manière fixe à la platine (8) et en ce que la partie supérieure (62) est mobile en translation, parallèlement au rail (4a1,
4a2, 4b1, 4b2), par rapport à la partie inférieure (62).
9. Fixation (1) selon la revendication 3, caractérisée en ce que les extrémités longitudinales de chaque partie (61, 62) du boîtier (6) sont formées
par une paroi (61 a, 61 b, 62a, 62b) perpendiculaire aux rails (4a1, 4a2, 4b1, 4b2)
et en ce que la longueur entre les parois (61 a, 61 b, 62a, 62b) de chaque partie est égale la
longueur libre (L7) du ressort (7).
10. Fixation (1) selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que la platine (8) comprend une partie avant (8a) et une partie arrière (8b) assemblées
entre elles de manière fixe par au moins une entretoise (9a, 9b).
11. Fixation (1) selon la revendication 5, caractérisée en ce que l'embase (3) comprend une partie avant (3a) et une partie arrière (3b) dont les bords
longitudinaux (32a1, 32a2, 32b1, 32b2) sont équipés chacun d'un rail (4a1, 4a2, 4b1,
4b2), chaque rail (4a1, 4a2, 4b1, 4b2) coopérant avec une glissière (5a1, 5a2, 5b1,
5b2) assemblée de manière fixe à la partie avant (8a) ou la partie arrière (8b) de
la platine (8).
12. Fixation (1) selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que les glissières (5a1, 5a2, 5b1, 5b2) sont des glissières à billes.
13. Fixation (1) selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que chaque rail (4a1, 4a2, 4b1, 4b2) est parallèle à un axe longitudinal (X) de la planche
de glisse (2).
14. Fixation (1) selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que le dispositif de retenue (1a, 1b) de la chaussure à la platine (8) immobilise verticalement
la chaussure par rapport à la planche de glisse (2).
15. Fixation (1) selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'un dispositif de retenue avant (1a) et un dispositif de retenue arrière (1 b) sont
fixés à la platine (8).
16. Planche de glisse (2), caractérisée en ce qu'elle est équipée d'une fixation (1) selon l'une des revendications précédentes.
17. Paire de deux planches de glisse, caractérisée en ce que chacune des deux planches de glisse est équipée d'une fixation (1) selon l'une des
revendications 1 à 15.