(19)
(11) EP 2 740 378 A1

(12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

(43) Date de publication:
11.06.2014  Bulletin  2014/24

(21) Numéro de dépôt: 13005261.6

(22) Date de dépôt:  08.11.2013
(51) Int. Cl.: 
A43B 3/06(2006.01)
A43B 23/02(2006.01)
A43B 5/00(2006.01)
A43B 23/06(2006.01)
(84) Etats contractants désignés:
AL AT BE BG CH CY CZ DE DK EE ES FI FR GB GR HR HU IE IS IT LI LT LU LV MC MK MT NL NO PL PT RO RS SE SI SK SM TR
Etats d'extension désignés:
BA ME

(30) Priorité: 07.12.2012 FR 1203327

(71) Demandeur: SALOMON S.A.S.
74370 Metz-Tessy (FR)

(72) Inventeurs:
  • Girard, François
    74290 Veyrier du Lac (FR)
  • Madelaine, Delphine
    74000 Annecy (FR)

   


(54) Dispositif formant applique pour une chaussure


(57) L'invention concerne une applique à positionner contre la tige d'une chaussure (1) comportant un semelage et une tige, ladite applique comportant :
- une surface extérieure et une surface intérieure,
- une ouverture longitudinale (3) et des moyens (10) pour ouvrir et fermer cette dernière,
- des moyens formant rabat (14), comportant une surface extérieure et une surface intérieure, ces moyens permettant d'amener lesdits moyens pour ouvrir et fermer ladite ouverture longitudinale entre ladite surface extérieure de l'applique et ladite surface intérieure du rabat.




Description


[0001] L'invention concerne une applique pour une chaussure.

[0002] Les chaussures que l'on souhaite être étanches aux intempéries (notamment neige et pluie) et/ou aux débris, ou, plus généralement, aux agressions extérieures, peuvent être pourvues d'une « guêtre » intégrée, que l'on appelle également « applique ».

[0003] L'applique peut être munie d'une fermeture à glissière, d'une part pour faciliter l'entrée du pied, et d'autre part pour avoir un accès aux lacets de la chaussure.

[0004] Mais la fermeture à glissière pose un certain nombre de problèmes.

[0005] En particulier, elle est souvent mise en tension lors de sa fermeture et après, notamment pour des gros volumes de pied. En fait la fermeture maintient la tige en tension. C'est pourquoi elle doit présenter des caractéristiques mécaniques suffisantes pour supporter la tension. En conséquence la fermeture est relativement épaisse et encombrante. Cela gêne parfois la flexion du pied ou son déroulement pendant la marche.

[0006] La fermeture peut aussi être « blessante » car les mailles de la fermeture sont rigides. L'étanchéité d'une fermeture à glissière est généralement difficile à réaliser, ce qui peut entrainer l'intrusion de corps étrangers tels que de l'eau.

[0007] Il se pose donc le problème de trouver une nouvelle structure d'applique.

[0008] De préférence, une telle nouvelle structure d'applique permet de résoudre les problèmes ci-dessus, notamment de tension et de rigidité.

[0009] A cet effet, on décrit dans la présente demande une applique à positionner contre la tige d'une chaussure, cette dernière comportant au moins un semelage et une tige, ladite applique comportant :
  • une enveloppe,
  • une ouverture longitudinale et des moyens pour ouvrir et fermer cette dernière,
  • des moyens formant rabat, comportant une surface extérieure et une surface intérieure, ces moyens permettant d'amener, lorsqu'ils sont à l'état fermé, lesdits moyens pour ouvrir et fermer ladite ouverture longitudinale entre ladite enveloppe de l'applique et ladite surface intérieure du rabat.


[0010] Les intérêts de cette applique sont multiples.

[0011] Tout d'abord, cette applique permet une protection de la tige, lorsque celle-ci est positionnée dans l'enveloppe, contre les éléments d'intempéries telles que l'eau, ou la neige ou la glace.

[0012] Elle permet en outre d'assurer un accès à des moyens de fermeture de cette tige.

[0013] Cette applique permet également de positionner les moyens pour ouvrir et pour fermer l'ouverture longitudinale sensiblement de manière droite, ce qui peut permettre de l'assembler par collage plutôt que par couture. En outre, une grande fiabilité des moyens pour ouvrir et fermer ladite ouverture longitudinale est obtenue, puisqu'une tension réduite est exercée sur ces moyens, du fait de leur position à l'état fermé.

[0014] Des moyens de fixation d'une extrémité libre du rabat peuvent par exemple comporter au moins une surface auto-agrippante, ou au moins un bouton pression ou au moins un aimant. Ces moyens comportent une première partie, disposée sur ou contre la surface intérieure du rabat, et une deuxième partie, disposée sur ou contre la surface extérieure de l'enveloppe, la première partie et la deuxième partie coopérant l'une avec l'autre pour maintenir l'extrémité libre du rabat contre la surface de l'enveloppe ou à proximité de celle-ci.

[0015] Une fois le rabat replié et maintenu par ces moyens de fixation, les moyens pour ouvrir et fermer ladite ouverture longitudinale sont positionnés de côté par rapport à un plan médian de la chaussure, et non pas sur le dessus du pied. Là encore, il en résulte une moindre sollicitation mécanique de ces moyens, et un meilleur confort pour l'utilisateur, puisque, lors de la flexion du pied, ces moyens ne sont pas en appui sur le cou-de-pied.

[0016] Enfin, une meilleure étanchéité est obtenue car, une fois le rabat amené vers la surface de l'enveloppe, les moyens pour ouvrir et fermer l'ouverture longitudinale se retrouvent sur une partie supérieure par rapport à l'enveloppe elle-même. Les possibilités, pour l'eau, la neige ou la glace, de pénétrer en direction de la tige, sont donc très faibles.

[0017] Les moyens pour ouvrir et fermer ladite ouverture longitudinale peuvent comporter une fermeture à glissière ou des boutons. Dans le cas d'une fermeture à glissière, celle-ci n'étant, comme expliqué ci-dessus, pas ou très peu en tension, et n'ayant donc aucune raison de s'ouvrir, il est également possible de s'affranchir d'un quelconque système de blocage du curseur de la fermeture à glissière.

[0018] Comme déjà expliqué ci-dessus, lesdits moyens pour ouvrir et fermer ladite ouverture longitudinale peuvent être fixés par exemple par collage ou par couture à la surface intérieure desdits moyens formant rabat.

[0019] L'invention concerne également une chaussure comportant au moins une semelle et une tige, et une applique du type décrit ci-dessus.

[0020] Cette chaussure peut comporter en outre des moyens de fermeture de la tige, par exemple une fermeture à lacets ou une fermeture à glissière.

[0021] L'applique peut être fixée par collage ou par couture dans le semelage ou dans ou contre une portion basse de la tige.

[0022] Une partie de l'applique est, à l'état fermé des moyens formant rabat, à distance (D) de la partie supérieure de la tige.

[0023] Les moyens, pour ouvrir et fermer l'ouverture longitudinale, sont, à l'état fermé des moyens formant rabat, à distance (d) de l'enveloppe de l'applique.

[0024] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention seront mieux compris à l'aide de la description qui va suivre, en regard du dessin annexé illustrant, selon des formes de réalisation non limitatives, comment l'invention peut être réalisée et dans lesquels :
  • la figure 1 est une vue en perspective avant d'un ensemble qui comprend une applique, à l'état ouvert, montée sur une chaussure à tige basse,
  • la figure 2 représente la même applique que la figure 1, à l'état fermé, le rabat n'étant pas encore replié sur l'applique,
  • la figure 3 représente la même applique que la figure 2, le rabat étant cette fois replié sur l'applique ;
  • la figure 4 représente une vue, selon une coupe IV-IV identifiée en figure 3 ;
  • les figures 5A et 5B représentent un détail de la fixation d'une fermeture à glissière contre la surface intérieure du rabat d'une applique selon l'invention ;
  • la figure 6 représente une variante d'une structure d'applique selon l'invention.
  • les figures 7A et 7B représentent une applique selon l'invention, avant montage sur une chaussure, respectivement en vue en perspective et à plat.


[0025] Les figures 1-3 représentent un premier mode de réalisation d'un système d'une guêtre ou d'une applique 1 selon l'invention (dans la suite on utilisera préférentiellement la désignation « applique »), à divers stades de son utilisation. Cette applique est ici montée sur une chaussure 2, à tige basse, dont le semelage est désigné par la référence 18. Mais l'invention s'applique également à une chaussure à tige haute.

[0026] Longitudinalement, ou parallèlement à la direction d'extension du pied, la chaussure s'étend entre une pointe, ou une extrémité avant, 32, et un talon, ou extrémité arrière 34. L'extrémité avant 32 et le talon 34 déterminent un axe d'extension de la chaussure. Un plan médian, longitudinal, est sensiblement perpendiculaire au semelage et contient l'axe d'extension de la chaussure.

[0027] Transversalement, la chaussure est délimitée par un côté latéral, ou côté extérieur, 33 et par un côté médial, ou côté intérieur, 35.

[0028] On voit sur la figure 1 que l'applique peut couvrir la majeure partie de la tige, c'est pourquoi on ne distingue ici qu'une faible portion de la partie supérieure de cette dernière. On distingue également des moyens 5 de fermeture de la chaussure, qui ont ici la forme de lacets, mais qui pourraient, en variante, comporter une fermeture à glissière ou une ou plusieurs rangées de boutons. Des passants 50 pour les lacets sont visibles sur les vues en coupe des figures 4 et 6. Mais l'invention s'applique également au cas d'une chaussure sans moyens de fermeture, dont la tige présente des zones élastiques pour permettre une introduction aisée du pied, l'applique venant protéger tout ou partie desdites zones élastiques, qui sont moins étanches que des zones non élastiques. C'est le cas, par exemple, de certaines bottes.

[0029] L'applique 1 comporte une enveloppe 11, réalisée par exemple avec une ou plusieurs couches de matières synthétiques telles que du polyéthylène, du polyamide, du caoutchouc, ou autre, qui peut être réalisée en une seule pièce, ou en plusieurs pièces assemblées selon des lignes d'assemblage ou de raccord 7, 9,... Ces dernières sont de préférence munies de bandes d'un matériau qui permet d'assurer leur étanchéité. Dans la suite, on utilisera indifféremment la référence 11 pour désigner l'enveloppe de l'applique ou la surface extérieure de cette même enveloppe. L'enveloppe 11 a, globalement, sensiblement la forme d'une chaussure, par exemple d'une chaussure montante (comme celle représentée sur les figures 1-3), tout en ayant un volume permettant d'accueillir la tige de la chaussure 2. Comme la chaussure elle-même, l'enveloppe 11 comporte une portion latérale, ou extérieure, 113 et une portion médiale, ou intérieure, 115.

[0030] Le bas de l'enveloppe 11 peut être fixé, par exemple par des zones de couture, dans une partie située dans le semelage, par exemple le long de la première de montage, comme illustré en figure 4. En variante (figure 6) il est fixé, par exemple par des zones de collage, contre une portion basse 441, 44'1 de la tige.

[0031] L'enveloppe présente une ouverture 3 qui permet un accès à la tige de la chaussure, en particulier aux moyens de fermeture de la chaussure elle-même, si celle-ci en est munie. Elle est sensiblement délimitée par des bords libres 1', 14' de l'enveloppe, qui sont ici, respectivement, un bord libre disposé dans la zone avant de la partie portions latérales 113 et le bord libre d'un rabat 14, décrit plus en détail ci-dessous. Cette ouverture peut être fermée, comme illustré en figures 2 et 3, à l'aide de moyens 10 de fermeture, qui ont, dans cet exemple, la forme d'une fermeture à glissière.

[0032] Ces moyens de fermeture sont disposés, d'une part sur un bord libre 1' de l'enveloppe de l'applique, qui se situe, à l'état fermé de l'applique, sensiblement dans le plan médian (tel que défini ci-dessus) ou à proximité de ce plan et, d'autre part, sur une partie de l'applique qui forme rabat.

[0033] En effet, et comme cela apparait clairement sur la figure 1, l'applique 1 comporte en outre des moyens, ou une partie, formant un rabat 14, qui prolonge la partie médiale 115, et qui comporte :
  • une surface 15, dite surface extérieure, destinée à être tournée vers l'extérieur, du côté opposé à la tige, lorsque le rabat est en position fermée;
  • une surface 16, dite surface intérieure, destinée à être tournée vers l'enveloppe de l'applique, ou vers la tige, lorsque le rabat est en position fermée.


[0034] Un bord 14' du rabat est libre, c'est-à-dire qu'un utilisateur peut l'éloigner de la surface extérieure de l'enveloppe, ou au contraire l'en rapprocher, suivant qu'il souhaite ouvrir ou fermer l'enveloppe.

[0035] L'état fermé du rabat est illustré en figure 3, la figure 2 illustrant une position intermédiaire, dans laquelle les moyens 10 de fermeture sont fermés, mais le rabat est encore en position ouverte.

[0036] Le rabat 14 prolonge ici la portion médiale, ou intérieure, 115 de l'enveloppe 11 de l'applique. Le rabat est alors disposé, lorsqu'il est en position ouverte, d'un côté de l'applique ; il s'agit du côté médial dans le cas illustré sur les figures. En position fermée (figure 3), il vient recouvrir une partie de la portion latérale, ou extérieure, 113 de l'enveloppe 11 de l'applique. En variante (non représentée), la position du rabat peut être inversée : en position ouverte, il prolonge le côté latéral 113 de l'enveloppe 11, et est du côté de celui-ci, et, en position fermée, il vient recouvrir une partie du côté médial 115 de l'enveloppe 11.

[0037] Des moyens 211-214 sont prévus pour fixer et maintenir le bord 14' du rabat contre, ou à proximité de, l'enveloppe 11. Ce sont par exemple des surface auto-aggripantes (par exemple de type « velcro® »), prévues, d'une part, en surface intérieure 14 du rabat et, d'autre part, en surface extérieure de l'enveloppe (ici, du côté latéral 113 de l'enveloppe 11), et qui vont coopérer de manière à ce que l'une soit fixée à l'autre lorsqu'elles sont amenées par l'utilisateur à proximité l'une de l'autre. En variante, d'autres types de moyens peuvent être prévus, par exemple des boutons pression, des moyens magnétiques...etc. Dans la variante mentionnée ci-dessus, mais non représentée, lorsque le rabat est lié à la portion extérieure 113 de l'enveloppe, les moyens 213 et 214 sont disposés sur la surface extérieure de l'enveloppe, du côté médial 115 de celle-ci.

[0038] Les moyens de fermeture de l'ouverture 3 sont reliés d'une part à la surface intérieure 16 du rabat et, d'autre part, au bord libre 1' de l'applique. Lorsqu'un utilisateur ferme ces moyens, la surface intérieure 16 du rabat et le bord libre 1' se rapprochent (voir figure 2).

[0039] Le rabat peut, ensuite, être amené au contact de la surface extérieure de l'enveloppe, à l'aide des moyens 211-214 : on aboutit à l'état complètement fermé de la figure 3.

[0040] Dans l'exemple illustré, les moyens 10 de fermeture de l'ouverture 3 comportent essentiellement une fermeture à glissière, qui dispose :
  • d'une première bande 106, munie de dents, fixée ou reliée latéralement à la face intérieure 16 du rabat, par exemple par collage ou couture ;
  • d'une deuxième bande 108, elle aussi munie de dents et fixée au bord libre 1' de l'applique.


[0041] Ces bandes 106, 108, sont plus clairement visibles sur les figures 4, 5A, 5B et 6.

[0042] Les dents des deux bandes coopèrent sous l'action d'un curseur 115 qui permet d'emboîter les dents ou de les séparer, et donc de fermer ou d'ouvrir la fermeture à glissière de l'ouverture 3.

[0043] Dans l'état de la figure 2, les moyens 10 de fermeture sont disposés sensiblement alignés dans le plan médian, tel que défini ci-dessus. Ils sont aussi disposés essentiellement entre l'extrémité libre 14' du rabat 14 et une zone 90 de l'enveloppe, qui va former une ligne ou une zone de pli ou de pivotement (ligne ou zone que l'on voit également sur la figure 7B), le long de laquelle le rabat 14 va, grossièrement, être pivoté, ou être plié, pour être amené dans sa position fermée, avec sa surface intérieure 16 qui fait face à une portion 100 (figures 4, 5A, 5B et 6) de la surface externe de la portion latérale 113 l'enveloppe, mais de préférence à une certaine distance d (voir figures 5A et 5B) de celle-ci.

[0044] Lors du mouvement de fermeture du rabat 14, celui-ci emmène les moyens 10 de fermeture au-delà de leur position initiale, vers une position finale dans laquelle ils sont retournés, c'est-à-dire tournés vers la portion 100. Leur position finale est représentée en figures 4-6, les moyens 10 étant alors disposés entre la portion 100 de l'enveloppe et la surface intérieure 16 des moyens formant rabat.

[0045] Lorsque le rabat est en position repliée, la fermeture 10 n'est soumise qu'à des forces de traction latérales (perpendiculaires à la direction d'extension de la fermeture et appliquées aux deux bords de celle-ci) faibles ou inexistantes. Ceci garantit une grande longévité au mécanisme de fermeture.

[0046] En outre, lorsque le rabat est en position repliée, et comme on le comprend bien d'après les vues des figures 4 - 6, le mécanisme 10 de fermeture est en position « haute » par rapport à la portion 100 de la surface extérieure de l'applique à laquelle il fait face (à une certaine distance de celle-ci). Il sera donc moins susceptible d'être soumis à l'action de l'eau, ou de la neige ou de la glace. Comme cela apparaît clairement sur les vues en coupe des figures 4-6, un trajet en forme de « chicane » oppose à la pénétration des gouttes d'eau, ou de la neige ou de morceaux de glace vers l'intérieur. La tige 44 de la chaussure qui est sous l'applique 1 est alors protégée de manière efficace contre ces mêmes éléments, par l'enveloppe de l'applique 1, et par le rabat 14 disposé au-dessus du mécanisme 10 de fermeture lorsque le rabat est en position pliée ou fermée, comme on le voit sur les figures 3, 4-6.

[0047] La direction d'extension de la fermeture peut être alors dans une position sensiblement écartée par rapport au plan médian de la chaussure. Les moyens de fermeture 10 seront donc moins soumis à des tractions ou des contraintes, lors d'un mouvement du pied.

[0048] Enfin, cette direction d'extension de la fermeture reste sensiblement droite, y compris dans sa position finale de fermeture.

[0049] La figure 4 représente, une vue selon la coupe IV-IV de la figure 3, de la tige de la chaussure et de l'applique.

[0050] On voit nettement, sur cette figure, une enveloppe externe constituée par l'applique 1, et l'enveloppe interne 44 formée par la surface extérieure de la tige. Dans cet exemple, cette dernière repose sur la semelle 45 (par exemple en tissu tel que du polyéthylène ou polyamide), ou première de montage, et, éventuellement, sur une couche d'amortissement 47, par exemple en EVA, ou copolymère éthylène vinylacétate, et une couche d'usure 49, par exemple en caoutchouc. Eventuellement, une semelle interne 45', qui peut être amovible, assure une fonction de confort. On voit, sur cette figure, que l'enveloppe 11 de l'applique peut être maintenue par exemple par couture dans le semelage, par exemple le long de la semelle 45. Les références 451, 45'1 désignent les lignes de couture. En variante (figure 6), elle est maintenue par collage ou couture dans la partie basse de la tige 44, les références 441, 44'1 désignant alors les lignes de collage ou de couture. Compte tenu du fait que cette zone d'assemblage est alors plus exposée aux intempéries que dans le cas de la figure 4, elle peut alors être, en outre, recouverte d'une bande ou d'une couche isolante supplémentaire (non représentée sur la figure 6). Dans les deux cas (figures 4 et 6), on voit que le côté latéral et le côté médial de l'enveloppe sont appliqués sur une partie de la surface extérieure de la tige. Mais, dans une zone qui correspond sensiblement à la portion supérieure de la tige, de part et d'autre d'une zone 141 d'ouverture, et au-dessus de celle-ci, l'enveloppe est à distance D (variable suivant la zone où elle est mesurée) de cette surface extérieure de la tige.

[0051] Sur les deux figures 4 et 6, la référence 42 désigne une languette, dont les extrémités latérales, de part et d'autre du plan médian de la chaussure, viennent se positionner sous les portions supérieures des parties 144, 144' de l'enveloppe interne, qui sont de part et d'autre de l'ouverture 141. Cette dernière est, finalement, fermée par cette languette 42. Lorsque la chaussure est fermée (cas des figures 4 et 6), des moyens, par exemple des lacets 5 (figure 1, mais non représentés en figure 4 et 6), viennent rapprocher les deux portions 144, 144' l'une de l'autre et du pied de l'utilisateur. En variante, des boutons ou une fermeture à glissière (ou « zip ») ou des boutons-pression peuvent remplacer les lacets. En variante encore, l'enveloppe interne est continue, sans ouverture telle que l'ouverture 141, mais présente des zones d'élasticité qui vont justifier d'une protection à l'aide de l'applique 1.

[0052] Mesurée du côté médial au côté externe, la distance D évolue entre une valeur nulle, à proximité de la zone où l'enveloppe 11 est contre la surface extérieure de la tige, à une valeur Dmax, au-dessus de la languette 42, puis diminue lorsque l'enveloppe 11 se rapproche de nouveau de la surface extérieure de la tige.

[0053] Ainsi un volume d'air 143 est donc défini entre l'enveloppe 11 et la tige, dans la portion supérieure de cette dernière.

[0054] Lorsque l'applique 1 est en position sur la chaussure 2, comme en figure 4, elle protège cette dernière et en particulier ses moyens de fermeture, comportant la languette 42 et les moyens de serrage (lacets 5 et passants 50 dans l'exemple).

[0055] L'applique permet de protéger la zone de laçage (ou plus généralement de fermeture) de la tige et, lorsqu'elle est en position ouverte, de laisser accès, après ouverture de la fermeture à glissière, à cette même zone de laçage.

[0056] Les figures 5A et 5B représentent une vue agrandie de la zone autour des moyens 10 de fermeture, lorsque le rabat 14 est dans sa position fermée (donc comme sur la figure 3).

[0057] Les références numériques sur ces deux figures ont déjà été décrites ci-dessus en liaison avec la figure 4. Néanmoins, ces deux figures permettent d'illustrer un aspect particulier de l'invention :
  • en figure 5A, le bord 106 des moyens de fermeture 10 est relié à une bande 106' en matériau textile ou dans le même matériau que l'enveloppe 11, cette bande 106' étant collée contre la surface intérieure 16 du rabat 14 ;
  • en figure 5B, le bord 106 des moyens de fermeture 10 est également relié à cette bande 106' en matériau textile ou dans le même matériau que l'enveloppe 11, mais cette dernière est cousue contre la surface intérieure 16 du rabat 14.


[0058] On a représenté en figure 7A, l'applique seule, avant montage sur une chaussure. On y retrouve les mêmes éléments que ci-dessus, désignés par les mêmes références numériques. Sur cette figure, l'applique est représentée en perspective, sans la chaussure.

[0059] En figure 7B, l'applique est représentée à plat, le côté visible étant le côté externe 113, qui est alors superposé au côté médial, non visible sur la figure. On reconnaît notamment, sur cette figure, la ligne ou la zone 90 autour, ou le long, de laquelle, le rabat et les moyens 10 de fermeture vont être déplacés pour venir faire coïncider les moyens de fermeture 211-212 avec les moyens de fermeture 213-214.

[0060] Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux formes de réalisation ci-avant décrites, et comprend tous les équivalents pouvant entrer dans la portée des revendications qui vont suivre.


Revendications

1. Applique (1) à positionner contre la tige d'une chaussure (2) comportant au moins un semelage (18) et une tige (44), ladite applique comportant :

- une enveloppe (11),

- une ouverture longitudinale (3) et des moyens (10) pour ouvrir et fermer cette dernière,

- des moyens formant rabat (14), comportant une surface extérieure (15) et une surface intérieure (16), ces moyens permettant d'amener lesdits moyens (10) pour ouvrir et fermer ladite ouverture longitudinale (3) entre ladite enveloppe de l'applique et ladite surface intérieure (16) du rabat.


 
2. Applique selon la revendication 1, les moyens (10) pour ouvrir et fermer ladite ouverture longitudinale comportant une fermeture à glissière (10, 115) ou des boutons.
 
3. Applique selon l'une des revendications 1 ou 2, comportant en outre des moyens (211-214) de fixation d'une extrémité libre (14') du rabat (14) avec l'enveloppe (11) de l'applique.
 
4. Applique selon la revendication 3, lesdits moyens (211-214) de fixation de l'extrémité libre (14') du rabat (14) comportant au moins une surface auto-agrippante, ou au moins un bouton pression ou au moins un aimant.
 
5. Applique selon l'une des revendications 1 à 4, lesdits moyens pour ouvrir et fermer ladite ouverture longitudinale étant fixés par collage ou par couture à la surface intérieure (16) desdits moyens formant rabat (14).
 
6. Chaussure, comportant au moins un semelage (18) et une tige (44), et une applique selon l'une des revendications 1 à 5.
 
7. Chaussure selon la revendication 6, comportant en outre des moyens (5, 50) de fermeture de la tige.
 
8. Chaussure selon la revendication 7, lesdits moyens (5, 50) de fermeture de la tige comportant une fermeture à lacets ou une fermeture à glissière.
 
9. Chaussure selon l'une des revendications 6 à 8, l'applique étant fixée par collage ou par couture dans le semelage ou dans une portion basse (441, 44'1) de la tige.
 
10. Chaussure selon l'une des revendications 6 à 9, une partie de l'applique étant, à l'état fermé des moyens formant rabat (14), à distance (D) de la partie supérieure de la tige.
 
11. Chaussure selon l'une des revendications 6 à 10, les moyens (10), pour ouvrir et fermer l'ouverture longitudinale (3), étant, à l'état fermé des moyens formant rabat, à distance (d) de l'enveloppe de l'applique.
 




Dessins



















Rapport de recherche









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