[0001] L'invention concerne une gâche notamment pour ferrure de verrouillage de type crémone
ou crémone-serrure ou similaire, comportant au moins un logement débouchant de section
en T pour la réception, dans au moins une position de verrouillage d'un galet de verrouillage
en T, ledit logement étant délimité par un fond d'où s'étendent deux parois latérales
terminées, chacune, par un retour d'accrochage.
[0002] La présente invention trouvera son application dans le domaine de la quincaillerie
du bâtiment et a trait aux ferrures de verrouillage du type crémone ou crémone-serrure,
en particulier aux gâches équipant de telles crémones.
[0003] De manière usuelle, il est connu dans le domaine des ferrures de verrouillage, de
type crémones ou crémone-serrures, d'équiper la ou les tringles de manoeuvre de ces
crémones ou crémones-serrures d'organes de verrouillage sous forme de galets aptes
à coopérer avec des gâches de configuration adaptée.
[0004] Plus particulièrement, dans une disposition fréquente, ces gâches sont rapportées
sur le cadre dormant d'une porte ou fenêtre, tandis que la crémone ou crémone-serrure
équipe au moins l'un des ouvrants de cette dernière. Au moment de refermer cette porte-fenêtre,
donc en repoussant le ou les vantaux sur le cadre dormant, et en actionnant la crémone
ou crémone-serrure, il s'ensuit l'engagement du ou des galets dans leur gâche correspondante
sur le dormant. La porte ou fenêtre est alors au moins partiellement refermée.
[0005] Plus précisément, un galet au moins est engagé dans un logement sous forme d'une
découpe débouchante, ménagée dans l'embase que comporte une telle gâche. Cette découpe
adopte une section en « U » et est délimitée par un fond et deux parois latérales
entre lesquelles s'insère le corps du galet.
[0006] Pour améliorer le caractère sécuritaire et favoriser l'accrochage entre l'organe
de verrouillage et la gâche, il est assez courant de conférer au galet une section
en T, le logement dans la gâche comportant une forme idoine en T. Plus précisément,
les parois latérales délimitant le logement dans la gâche, comportent, sur leur bord
supérieur, un retour d'accrochage sous lesquels vient s'insérer la tête d'un tel galet
en T.
[0007] Grâce à une telle configuration, on comprend que ce galet est maintenu dans sa gâche
par rapport à un déplacement à la fois parallèle et perpendiculaire au plan de cette
gâche, empêchant tout décrochement.
[0008] Si, comme cela apparaît au travers de la description qui précède, cette configuration
améliore la coopération entre galet et gâche, se pose toutefois la problématique de
l'engagement de l'un dans l'autre malgré les nombreux défauts d'ajustement entre ouvrant
et dormant d'une menuiserie de type porte ou fenêtre.
[0009] On comprend, en effet, que pour permettre l'engagement d'un tel galet en T dans sa
gâche, il convient, lorsque l'ouvrant est refermé sur le dormant, que, non seulement,
le galet puisse s'insérer au travers de l'ouverture débouchante dans le logement de
la gâche, donc entre les deux parois latérales délimitant ce logement, mais, en outre,
que la tête du galet soit positionnée à la bonne hauteur pour pouvoir glisser sous
les retours d'accrochage que comportent ces parois latérales.
[0010] A ce propos, pour compenser les nombreux défauts d'ajustement d'une menuiserie et
en particulier pour pallier des déréglages ultérieurs, il est d'ores et déjà prévu
des moyens pour régler le positionnement du galet en T par rapport à la tringle de
manoeuvre dont il est solidaire. En l'occurrence, ces moyens de réglage permettent,
souvent, d'intervenir suivant une direction axiale et transversale sur ce galet en
T.
[0011] Le réglage transversal est habituellement obtenu par l'intermédiaire d'un excentrique,
tandis que le réglage axial peut découler d'un galet en T de type télescopique, autrement
dit un galet constitué des deux parties réglables axialement l'une par rapport à l'autre
de manière élastique ou mécanique.
[0012] Une autre solution consiste à attribuer cette fonction de réglage à la tringle de
manoeuvre elle-même pourvue dudit galet en T. Ainsi, cette tringle de manoeuvre peut
être prévue suffisamment élastique pour conférer au galet une mobilité axiale suffisante
permettant un ajustement en conséquence par rapport à la gâche lorsqu'intervient le
verrouillage.
[0013] Comme il ressort de la solution selon l'état de la technique consistant à définir
le galet en T sous forme de plusieurs pièces réglables entre elles, celui-ci est de
conception particulièrement complexe. A cela, il faut rappeler que de tels galets
correspondent à des pièces de très faible dimension, amenées, pour autant, à être
fortement sollicitées lors de différentes manoeuvres de verrouillage et de déverrouillage.
[0014] De plus, ces galets doivent procurer une résistance à l'arrachement suffisante pour
atteindre le degré de sécurité requis pour des ferrures de verrouillage de type crémone
ou crémone-serrures.
[0015] Quant à la solution consistant à conférer à la tringle de manoeuvre une élasticité
suffisante pour permettre à un galet un ajustement par rapport à sa gâche, ne répond
pas davantage aux contraintes dans le domaine. En effet, de telles tringles de manoeuvre
sont, elles aussi, amenées à transmettre des efforts conséquents qui requièrent une
rigidité suffisante incompatible avec la souplesse que préconise cette solution de
l'état de la technique.
[0016] Une autre solution, décrite dans le document
DE 10 2004 062558 concerne une gâche comportant deux logements débouchant de section en T pour la réception
d'un galet de verrouillage en T dans au moins une position de verrouillage. Un tel
logement est délimité par un fond d'où s'étendent deux parois latérales sensiblement
parallèles terminées, chacune, par un retour d'accrochage. Cette gâche comporte, encore,
d'une part, une plaque support définissant le fond de cette gâche et, d'autre part,
une lame de recouvrement, pliée en sorte d'adopter une forme en « U », et définissant
les retours d'accrochage ainsi que les parois latérales qui comportent des langues
de guidage mobiles au travers de la plaque support. Cette gâche comporte, aussi, des
moyens pour régler la position des retours d'accrochage par rapport au fond.
[0017] Ces moyens de réglage sont conçus pour régler la distance entre le fond et les rebords
d'accrochage et assurent une immobilisation, de manière permanente, de ces rebords
d'accrochage à une distance déterminée par rapport à ce fond. Cependant, ces moyens
de réglage ne permettent aucunement de remédier aux nombreux défauts d'ajustement
entre ouvrant et dormant d'une menuiserie qui, bien que la distance entre les rebords
d'accrochage et le fond soit correctement réglée, ont pour effet d'entraver le glissement
de la tête du galet sous les rebords d'accrochage de la gâche. Là encore et pour remédier
à ces défauts d'ajustement, on confère à la tringle de manoeuvre une élasticité suffisante
pour permettre à un galet un ajustement par rapport à sa gâche, ceci avec les mêmes
inconvénients que ceux déjà mentionnés ci-dessus.
[0018] C'est dans le cadre d'une première démarche inventive que l'on a imaginé associer,
non pas au galet, mais à la gâche, les fonctionnalités d'ajustement nécessaires pour
pallier les problématiques d'équerrage et d'ajustement d'un ouvrant de porte ou fenêtre
par rapport à son cadre dormant.
[0019] De plus, selon l'état de la technique, il est courant, pour diminuer le coût de fabrication
d'une gâche avec logement en T de la concevoir, non pas en une seule pièce, mais en
deux pièces et, en particulier, une embase et une tôle de recouvrement. Cette conception
facilite grandement le moulage sans dépouille de l'embase, tandis que la tôle de recouvrement
est conçue par simple emboutissage.
[0020] Finalement, c'est dans le cadre d'une autre démarche inventive que la présente invention
a su mettre à profit cette conception connue des gâches à galet en T, pour leur conférer
des fonctionnalités jusqu'alors associés à un tel galet en T.
[0021] A cet effet, l'invention concerne une gâche pour ferrure de verrouillage du type
crémone ou crémone-serrure, comportant :
- au moins un logement débouchant de section en T pour la réception dans au moins une
position de verrouillage d'un galet de verrouillage en T, ledit logement étant délimité
par au moins un fond d'où s'étendent deux parois latérales sensiblement parallèles
terminées, chacune, par un retour d'accrochage ;
- une lame de recouvrement définissant les retours d'accrochage à l'extrémité opposée
au fond des parois latérales.
[0022] Cette gâche est caractérisée par le fait qu'elle comporte des moyens d'ajustement
de la distance séparant le fond des retours d'accrochage, lesdits moyens d'ajustement
étant constitués par la lame de recouvrement qui est élastiquement déformable.
[0023] Une autre caractéristique consiste en ce que la lame de recouvrement s'étend dans
un plan et est mobile dans une direction perpendiculaire à ce plan.
[0024] Une caractéristique additionnelle concerne le fait que la lame de recouvrement, d'une
part, s'étend dans un plan parallèle au fond du ou des logements de la gâche, respectivement
perpendiculaire aux parois latérales du ou des logements de la gâche et, d'autre part,
est mobile dans une direction perpendiculaire à ce fond, respectivement parallèle
à ces parois latérales.
[0025] Encore une autre caractéristique consiste en ce que ladite lame de recouvrement comporte,
au droit du logement, une découpe définissant deux branches élastiques correspondants
aux retours d'accrochage aptes à s'écarter par élasticité du fond pour ajuster leur
distance par rapport à ce dernier.
[0026] Une caractéristique additionnelle consiste en ce que la gâche comporte, d'une part,
une embase pourvue du ou des logements débouchants et comportant le fond ainsi que
les parois latérales s'étendant à partir de ce fond et, d'autre part, la lame de recouvrement
montée sur ladite embase, ceci de manière mobile.
[0027] Les avantages découlant de la présente invention consistent, en conférant à la gâche
des moyens d'ajustement préalablement associés au galet de verrouillage en T, en une
conception de ce dernier bien moins complexe, sans compter qu'il gagne en résistance
mécanique.
[0028] La présente invention permet encore la conception d'une ferrure de verrouillage comportant
des tringles de manoeuvre de grande rigidité pour la transmission d'efforts de verrouillage
et de déverrouillage plus conséquent.
[0029] Un autre avantage consiste en ce que les moyens d'ajustement que comporte la gâche
conforme à l'invention permettent un ajustement dynamique (plus particulièrement lors
des manoeuvres de verrouillage et de déverrouillage) de la distance entre le fond
et les rebords d'accrochage, ceci contrairement à un réglage statique et permanent
procuré par les moyens de réglage des gâches de l'état de la technique.
[0030] Encore un autre avantage consiste en ce que les moyens d'ajustement de la distance
séparant le fond des rebords d'accrochage sont constitués par une lame de recouvrement.
Le fait de définir des moyens d'ajustement sous la forme d'une telle lame de recouvrement
permet, avantageusement, de proposer une gâche de ferrure de verrouillage dont la
conception est notablement simplifiée par rapport à celle des gâches de l'état de
la technique.
[0031] De plus, cette lame de recouvrement est élastiquement déformable ce qui permet, avantageusement,
d'éviter de recourir à des moyens de rappel additionnels comme pour les gâches de
l'état de la technique.
[0032] Finalement, on observera que les gâches pour ferrures de verrouillage doivent assurer
un verrouillage approprié d'un ouvrant sur un dormant. Pour ce faire, ces gâches doivent,
en particulier, présenter une haute résistance mécanique à l'effraction (plus particulièrement
à l'arrachement comme mentionné ci-dessus). L'homme du métier aurait, donc, naturellement,
tendance à réaliser des gâches particulièrement rigides et n'aurait aucunement tendance
à envisager un élément élastiquement déformable. Pourtant, de manière avantageuse
et surprenante, une telle lame de recouvrement élastiquement déformable permet de
conférer à la gâche conforme à l'invention la résistance mécanique nécessaire pour
résister à une effraction, ceci en raison du fait que, même si la lame de recouvrement
se déforme, celle-ci reste en prise avec le galet et empêche le décrochement de l'ouvrant.
[0033] D'autres buts et avantages de la présente invention apparaîtront au cours de la description
qui va suivre se rapportant à des exemples de réalisation donnés à titre indicatif
et non limitatifs.
[0034] La compréhension de cette description sera facilitée en se référant au dessin ci-joint
dans lequel :
- La figure 1 est une représentation schématisée en perspective d'une gâche selon la
présente invention ;
- La figure 2 est une représentation schématisée et en coupe d'une telle gâche en vue
de sa coopération avec un galet en T ;
- La figure 3 est une représentation schématisée et en perspective d'une gâche correspondant
à un second mode de réalisation ;
- Les figures 4 et 5 représentent, de manière schématisée, les deux positions extrêmes
de la lame de recouvrement sur l'embase de la gâche ;
- La figure 6 est une représentation schématisée de l'embase de la gâche correspondant
au mode de réalisation des figures 3 à 5.
[0035] Tel que représenté dans les figures du dessin ci-joint, la présente invention concerne
une gâche 1 pour ferrure de verrouillage de type crémone ou crémone-serrure.
[0036] A titre d'exemple, une telle gâche peut être prévue pour être fixée en feuillure
d'un cadre dormant de porte ou fenêtre de manière apte à coopérer avec un organe de
verrouillage de type galet en T 2. Une telle coopération intervient sous l'action
d'une tringle de manoeuvre 3 correspondant à une crémone ou crémone-serrure et dont
est rendu solidaire ce galet en T 2. Ceci a été illustré de manière schématisée, dans
la figure 2 du dessin ci-joint.
[0037] Ainsi, cette gâche 1 comporte une embase 4 comportant des moyens 5 lui permettant
de coopérer avec la menuiserie en vue de sa fixation sur cette dernière. A titre d'exemple,
une telle embase 4 peut être pourvue, au niveau de sa partie inférieure, d'un sabot
6 au travers duquel la gâche 1 peut être ancrée dans une rainure de section adaptée
aménagée en feuillure de cette menuiserie. En outre, ces moyens de fixation 5 peuvent
être complétés par une ou plusieurs ouvertures 7 de passage d'une vis de fixation,
d'un rivet ou similaire.
[0038] Cette gâche 1 comporte encore au moins un logement débouchant (8, 8A), de section
en T pour la réception, dans au moins une position de verrouillage, d'un tel galet
en T 2. Dans les exemples de réalisation illustrés dans les figures du dessin ci-joint,
la gâche 1 comporte, de manière symétrique par rapport à un plan médian transversal
9, deux logements (8, 8A) avec, chacun, une extrémité débouchante (10, 11).
[0039] Un tel logement (8, 8A) est délimité par au moins un fond 12 d'où s'étendent des
parois latérales de guidage (13, 14), plus particulièrement sensiblement parallèles,
se terminant, chacune, par un retour d'accrochage (15, 16), plus particulièrement
en bordure opposée au fond 12.
[0040] Comme l'indique sa dénomination, le galet en T 2 comporte une tige ou rouleau 17
dont une extrémité est rendue solidaire de la tringle de manoeuvre 3 et dont l'extrémité
opposée 18 se termine par un flasque 19. Celui-ci est de section 20 plus importante
que la section 21 de ladite tige ou rouleau 17 de manière à définir, le long de ce
galet 2, un décrochement 22 qui, en coopération avec les retours d'accrochage (15,
16), empêche le dégagement du galet en T 2 de la gâche 1, dans une direction axiale
28 audit galet 2, donc perpendiculaire au plan de la gâche 1.
[0041] Contrairement, la largeur de passage 23, délimitée entre les retours d'accrochage
(15, 16), est, elle, ajustée à la section 21 de la tige 17 du galet en T 2 pour permettre
l'engagement de ce dernier dans le logement (8, 8A), depuis l'extrémité débouchante
10, respectivement 11. En outre, la distance séparant les parois latérales de guidage
(13, 14) est déterminée au moins égale à la section 20 du flasque 19 terminant le
galet en T 2.
[0042] A noter, encore, qu'à hauteur de cette extrémité débouchante (10, 11) du logement
(8, 8A), lesdites parois latérales de guidage (13, 14) vont en s'évasant pour faciliter
l'engagement dudit galet en T 2.
[0043] De même et comme visible dans la figure 2, au niveau de cette extrémité débouchante
(10, 11) d'un logement (8, 8A), les retours d'accrochage (15, 16) comportent, préférentiellement,
un chanfrein d'engagement 24 ayant pour objectif, en coopération avec le galet en
T 2, de favoriser l'engagement du flasque 19 sous ces retours d'accrochage (15, 16).
[0044] Justement, pour compenser les défauts d'équerrage au niveau de la menuiserie résultant
des tolérances de fabrication ou d'affaissement en cours d'usage, la gâche 1 comporte,
selon l'invention, des moyens d'ajustement 25 de la distance 26 séparant le fond 12
d'un logement (8, 8A) des retours d'accrochage (15, 16).
[0045] De manière substantielle, ces retours d'accrochage (15, 16), définis à l'extrémité
opposée au fond 12 des parois latérales de guidage (13, 14), sont délimités par une
lame de recouvrement 27. En fait, cette lame de recouvrement 27 définit les retours
d'accrochage (15, 16), ceci à l'extrémité opposée au fond 12 des parois latérales
de guidage (13, 14), plus particulièrement au-dessus de ces parois latérales de guidage
(13, 14).
[0046] Une autre caractéristique de l'invention consiste en ce que cette lame de recouvrement
27 est élastiquement déformable.
[0047] Tel que mentionné ci-dessus, la gâche 1 selon l'invention comporte des moyens d'ajustement
25de la distance 26 séparant le fond 12 d'un logement (8, 8A) des retours d'accrochage
(15, 16). Selon l'invention, ces moyens d'ajustement 25 sont constitués par une telle
lame de recouvrement 27 élastiquement déformable.
[0048] Une autre caractéristique consiste en ce que cette lame de recouvrement 27 est mobile.
[0049] A ce propos, on observera que ladite lame de recouvrement 27 s'étend dans un plan
et est, alors, mobile dans une direction 28 perpendiculaire à ce plan.
[0050] Tel que mentionné ci-dessus, la gâche 1 comporte un fond 12 et des parois latérales
(13, 14).
[0051] Aussi et selon une autre caractéristique, ladite lame de recouvrement 27 s'étend
dans un plan parallèle au fond 12 du ou des logements (8, 8A) de la gâche 1, respectivement
perpendiculaire aux parois latérales (13, 14) du ou des logements (8, 8A) de la gâche
1. Dans un pareil cas, ladite lame de recouvrement 27 est mobile dans une direction
28 perpendiculaire à ce fond 12, respectivement parallèle à ces parois latérales (13,
14).
[0052] En somme, cette lame de recouvrement 27 est montée mobile dans une direction 28 parallèle
à l'axe du galet en T 2. Cette direction 28 est, par ailleurs, perpendiculaire au
plan de la gâche 1.
[0053] Tout particulièrement, selon un premier mode de réalisation visible dans la figure
1, cette mobilité de la lame de recouvrement 27 dans la direction 28 de manière à
définir les moyens d'ajustement 25 résulte du caractère élastique de cette lame de
recouvrement 27.
[0054] Dans ce mode de réalisation illustré dans la figure 1, ladite lame de recouvrement
27 comporte, au droit du logement (8, 8A), une découpe 29 de largeur 23 ajustée à
la tige ou rouleau 17 du galet en T 2. Cette découpe 29 définit au niveau de cette
lame de recouvrement 27 deux branches élastiques (31, 31A) correspondants aux retours
d'accrochage (15, 16) aptes à s'écarter par élasticité du fond 12 pour ajuster leur
distance par rapport à ce dernier 12. Cette découpe 29 va, là encore, en s'évasant
à hauteur de l'extrémité débouchante (10, 11) de ce logement (8, 8A).
[0055] Tel que mentionné ci-dessus, ladite gâche 1 comporte une embase 4. En fait, cette
embase 4 est pourvue du ou des logements débouchants (8 ; 8A) et comporte le fond
12 ainsi que les parois latérales (13, 14) s'étendant à partir de ce fond 12.
[0056] Tel que visible sur les figures en annexe, cette embase 4 est constituée par une
pièce (plus particulièrement monobloc) adoptant une forme en « U » et comportant le
fond 12 ainsi que les parois latérales (13, 14) s'étendant à partir de ce fond 12.
[0057] Aussi et selon une caractéristique additionnelle de l'invention, la lame de recouvrement
27 est montée sur ladite embase 4, ceci de manière mobile.
[0058] En fait, cette lame de recouvrement 27 est rapportée, de manière mobile, par-dessus
ladite embase 4, plus particulièrement par-dessus les parois latérales (13, 14) que
comporte cette embase 4.
[0059] Tel que mentionné ci-dessus, ladite lame de recouvrement 27 est montée mobile sur
ladite embase 4, une telle mobilité étant, alors, dans une direction 28 perpendiculaire
au fond 12 de l'embase 4, respectivement parallèle aux parois latérales (13, 14) de
cette embase 4.
[0060] A l'extrémité opposée 30 de l'extrémité débouchante (10, 11) du ou des logements
(8, 8A), soit au centre de la gâche 1 dans le mode de réalisation illustré, cette
lame de recouvrement 27 est rendue solidaire de l'embase 4, plus particulièrement
par sertissage, rivetage, vissage ou analogue. Ainsi, par élasticité à ladite extrémité
débouchante (10, 11) du logement (8, 8A), les deux branches élastiques (31, 31A),
s'étendant de part et d'autre de la découpe 21, sont susceptibles de s'écarter du
fond 12, conduisant à un ajustement en distance par rapport à ce dernier des retours
d'accrochage (15, 16) que définissent lesdites deux branches élastiques (31, 31A).
[0061] Dans un second mode de réalisation visible dans les figures 3, 4, 5 et 6, ladite
lame de recouvrement 27 est montée mobile en translation selon la direction 28 sur
l'embase 4 de la gâche 1.
[0062] Tout particulièrement, cette lame de recouvrement 27 comporte, au niveau de ses chants
latéraux 32, 32A, des rebords d'accrochage en C (33, 33A), venant s'engager dans des
rainures d'accrochage adaptées (34, 34A), que comporte au niveau de ses côtés latéraux
(35, 35A), ladite embase 4.
[0063] Par ailleurs, ces rebords d'accrochage en C (33, 33A), viennent coopérer avec lesdites
rainures d'accrochage (34, 34A), avec une mobilité dans la direction 28 selon une
course 36 prédéfinie. D'ailleurs, un dispositif de réglage 37 adapté permet à l'usager
d'ajuster le positionnement de la lame de recouvrement 27 par rapport à l'embase 4,
le long de la course 36.
[0064] Ce réglage peut intervenir contre l'action de moyens de rappel élastique 38 tendant
à repousser ladite lame de recouvrement 27 dans l'une ou l'autre des positions extrêmes
de cette course 36.
[0065] Dans le mode de réalisation représenté dans les figures 3 à 6 du dessin ci-joint,
ces moyens de rappel élastique 38 sous forme de lames élastiques 39 ménagées au niveau
des rainures d'accrochage (34, 34A), tendent à repousser la lame de recouvrement 27
en applique sur l'embase 4, donc en extrémité de course 36 conduisant à la distance
26 la plus réduite entre le fond 12 et les retours d'accrochage (15, 16).
[0066] Pour en revenir au dispositif de réglage 37, celui-ci peut être défini, par exemple,
par un excentrique 40 se présentant saillant au niveau du ou des chants latéraux (32,
32A) de l'embase 4, ceci au travers d'une lumière oblongue 41 au niveau des rebords
d'accrochage en C (33, 33A), lumière oblongue 41 s'étendant parallèlement à la direction
28. Ainsi, en agissant sur l'excentrique 40, il est possible de repousser la lame
de recouvrement 27 dans une direction opposée à l'embase 4 ceci contre l'action des
moyens de rappel élastique 38 pour ajuster la distance 26.
[0067] Il convient cependant d'observer lorsqu'intervient l'engagement dans un logement
(8, 8A) d'un galet en T 2, sous l'impulsion du flasque 19 de ce dernier, cette lame
de recouvrement 27 peut encore être amenée à s'écarter davantage de l'embase 4, ceci
dans la limite de la course 36 autorisée.
1. Gâche (1) pour ferrure de verrouillage du type crémone ou crémone-serrure, comportant
:
- au moins un logement débouchant (8 ; 8A) de section en T pour la réception dans
au moins une position de verrouillage d'un galet de verrouillage en T (2), ledit logement
(8 ; 8A) étant délimité par au moins un fond (12) d'où s'étendent deux parois latérales
sensiblement parallèles (13, 14) terminées, chacune, par un retour d'accrochage (15,
16) ;
- une lame de recouvrement (27) définissant les retours d'accrochage (15, 16) à l'extrémité
opposée au fond (12) des parois latérales (13, 14) ;
- caractérisée par le fait qu'elle comporte des moyens d'ajustement (25) de la distance (26) séparant le fond (12)
des retours d'accrochage (15, 16), lesdits moyens d'ajustement (25) étant constitués
par la lame de recouvrement (27) qui est élastiquement déformable.
2. Gâche (1) selon la revendication 1, caractérisée par le fait que la lame de recouvrement (27) s'étend dans un plan et est mobile dans une direction
(28) perpendiculaire à ce plan.
3. Gâche (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée par le fait que la lame de recouvrement (27), d'une part, s'étend dans un plan parallèle au fond
(12) du ou des logements (8, 8A) de la gâche (1), respectivement perpendiculaire aux
parois latérales (13, 14) du ou des logements (8, 8A) de la gâche (1) et, d'autre
part, est mobile dans une direction (28) perpendiculaire à ce fond (12), respectivement
parallèle à ces parois latérales (13, 14).
4. Gâche (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée par le fait que la lame de recouvrement (27) est mobile dans une direction (28) parallèle à l'axe
du galet en T (2).
5. Gâche (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée par le fait que ladite lame de recouvrement (27) comporte, au droit du logement (8, 8A), une découpe
(29) définissant deux branches élastiques (31, 31A) correspondants aux retours d'accrochage
(15, 16) aptes à s'écarter par élasticité du fond (12) pour ajuster leur distance
par rapport à ce dernier (12).
6. Gâche (1) selon la revendication 5, caractérisée par le fait que la découpe (29) présente une largeur (23) ajustée à la tige ou rouleau (17) du galet
en T (2).
7. Gâche (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée par le fait qu'elle comporte, d'une part, une embase (4) pourvue du ou des logements débouchants
(8 ; 8A) et comportant le fond (12) ainsi que les parois latérales (13, 14) s'étendant
à partir de ce fond (12) et, d'autre part, la lame de recouvrement (27) montée sur
ladite embase (4), ceci de manière mobile.
8. Gâche (1) selon la revendication 7, caractérisée par le fait que l'embase (4) est constituée par une pièce adoptant une forme en « U » et comportant
le fond (12) ainsi que les parois latérales (13, 14) s'étendant à partir de ce fond
(12).
9. Gâche (1) selon l'une quelconque des revendications 7 ou 8, caractérisée par le fait que la lame de recouvrement (27) est rapportée, de manière mobile, par-dessus l'embase
(4), plus particulièrement par-dessus les parois latérales (13, 14) que comporte cette
embase (4).
10. Gâche (1) selon l'une quelconque des revendications 7 à 9, caractérisée par le fait que la lame de recouvrement (27) est fixée sur l'embase (4) à l'extrémité opposée (30)
de l'extrémité débouchante (10 ; 11) du ou des logements (8 ; 8A).