Objet de l'Invention.
[0001] Concrètement, l'invention porte sur un essieu à largeur variable pour des wagons
et des locomotives de trains, équipé de moyens de localisation et de freinage dans
l'essieu lui-même, soit conduit, soit essieu moteur, et qui ne nécessite pas, pour
l'opération de changement de largeur de voie, de libérer la charge sur l'essieu en
suspendant les wagons et/ou la locomotive au moment du changement.
[0002] Un autre objet de l'invention est de permettre le passage automatique et sans arrêt
par une frontière ferroviaire, sans intervention humaine.
État de l'Art.
[0003] Il existe dans ce secteur industriel plusieurs solutions pour que les wagons et locomotives
de trains puissent adapter la largeur entre les roues, droite et gauche, à différentes
valeurs, normalement quand il s'agit de traverser des pays dont la « largeur de voie
» est différente de celle du pays suivant et qu'il existe donc aux frontières ou dans
leurs alentours des installations pour réaliser ce changement.
[0004] Quand le changement de largeur doit être effectué, les wagons sont habituellement
déchargés en les suspendant sans les élever, de sorte que leurs essieux ne reçoivent
plus la pression correspondant au chargement du wagon plus le poids de ce dernier,
et que le déverrouillage du mécanisme correspondant soit plus facile car il est soumis
à un plus faible effort puisque la charge totale qu'il supporte a diminué.
[0005] Il existe actuellement en service, et que nous pouvons donc considérer comme situation
de la technique, les systèmes de changements de largeur ferroviaire suivants :
- Le système TALGO, employé depuis longtemps pour des trains de voyageurs, dans ce système
la caractéristique principale est que les wagons se déplacent par un système de voies
qui doivent nécessairement décharger les roues du poids du train du poids correspondant
aux voyageurs et aux bagages, pour que des moyens mécaniques puissent déplacer les
roues du poids du train à la nouvelle position, en les bloquant sur cette position.
Comme il ne s'agit pas d'un essieu à proprement parler, il manque le centrage sur
la voie nécessaire et il frôle celle-ci, ce qui provoque des incendies des arbustes
à proximité.
Le système TALGO n'a pas une version pour le service de marchandises, jusqu'à présent
TALGO a fabriqué une version motrice de son essieu à largeur variable, pour les deux
largeurs RENFE et UIC pour la voie de l'AVE.
- Système BRAVA de la « Compañia Auxiliar de Ferrocarriles », consistant dans un système
à deux essieux à largeur variable montés solidairement sur un bogie. Le système est
en service dans des trains de voyageurs circulant sur les voies RENFE et voies UIC,
celles de l'AVE. Ce système n'est pas en service dans des trains de marchandises,
entre autres parce que, tout comme le système TALGO, les roues doivent être déchargées
pour effectuer le changement de largeur de voie.
- Système DR V, appelé aussi l'essieu allemand développé en Allemagne de l'Est, il est
valable pour les deux largeurs UIC et CEI, et il permet le changement de largeur de
voie sous charge et jusqu'à la date il n'a pas été mis en service dans des trains
de voyageurs ni dans des trains de marchandises.
Objectif de l'Invention.
[0006] Un des objectifs de l'invention est un essieu ferroviaire à largeur variable à caractère
universel qui facilite une diversité de changements de largeur de voie dans des véhicules
ferroviaires et dans les engins propulseurs si nécessaire, grâce à l'emploi d'un nouveau
mécanisme pour le changement de largeur de cet essieu, qui permet le passage automatique
de ces véhicules ferroviaires et/ou engins propulseurs par une frontière ferroviaire
de largeur différente sans avoir à s'arrêter et à décharger, ce qui permet la circulation
continue par des lignes de deux largeurs de voie différentes ou plus, cet essieu pouvant
s'adapter aux largeurs de voie de n'importe quelle administration ferroviaire, même
si elles sont différentes.
[0007] Un autre des objectifs de l'invention est de doter l'essieu à largeur variable de
moyens de freinage intégrés dans l'essieu qui facilitent la modification de la vitesse
du train et peuvent aussi se déplacer quand il existe une variation dans la largeur
de l'essieu, de sorte que les efforts de freinage ne passent pas par le mécanisme
du changement de largeur de l'essieu, en appliquant la force de freinage sur l'essieu
au lieu de la roue.
[0008] De plus, un autre des objectifs de la présente invention est l'inclusion dans l'essieu
de moyens de localisation de ce dernier et, par conséquent, du wagon et/ou de la locomotive,
puisque ces moyens sont montés sur l'essieu.
[0009] Un autre des objectifs de l'invention est un procédé d'identification et de localisation,
à un point donné, basé sur les caractéristiques des transpondeurs à fréquence de véhicules
ferroviaires ; Il s'agit de petites plaquettes qui adhèrent à certains points de l'essieu
et qui répondent avec un code déterminé qui identifie ces derniers, quand elles reçoivent
une radiofréquence émise par des antennes spéciales installées sur les voie, ce qui
pourrait permettre aux compagnies de location de wagons de savoir, premièrement, à
quel point se trouvent ces wagons et/ou locomotives et à quel moment (jour, mois,
année) par exemple, et, deuxièmement, l'utilisation réelle du wagon (parcours).
Description de l'Invention.
[0010] L'essieu à largeur variable de l'invention, qui facilite une diversité de changements
de largeur de voie dans ce genre de véhicules et qui utilise pour ce changement de
voie un système de voies convergentes de transition, inclut des moyens de freinage
déplaçables avec les roues, formés par des disques solidarisés à un boîtier cylindrique
extérieur unis à les roues, des moyens de verrouillage et déverrouillage des roues
situés dans la partie intérieure du boîtier, qui permettent le blocage ou le déplacement
axial de ces roues sur l'essieu, et des moyens pour la localisation de l'essieu quand
il passe par un point donné.
[0011] De manière générale, l'essieu présente un corps sensiblement cylindrique dans les
extrémités duquel sont montées les roues qui se déplacent axialement le long de cet
essieu et avec lequel elles tournent toujours solidairement grâce à des moyens d'union.
[0012] Grâce à leur configuration spéciale, les roues permettent, avec le mécanisme de blocage
ou déplacement et le système de voies convergentes de transition, le déplacement axial
de celles-ci par rapport à l'essieu autour duquel elles tournent.
[0013] Les roues présentent deux bandes de roulage dans leur zone périmétrique. Une première
bande est disposée vers l'extérieur et a le profil normal employé dans les chemins
de fer, qui présente une conicité ou inclinaison sur sa surface qui, quand elle s'appuie
sur les voies, génère des forces qui tendent à diminuer la largeur des roues. Cette
première bande présente le point le plus bas de son plan incliné tourné vers l'intérieur
de la voie, point duquel naît une zone saillante par rapport à la précédente au profil
concave, en guise de jante.
[0014] La deuxième bande de roulage a un diamètre plus petit et est située du côté interne
de la zone périmétrique, et a une conicité ou inclinaison sur sa surface en sens contraire
à celui de la première bande de roulage, de sorte que, quand elle s'appuie sur une
contre-voie, elle génère des forces sur les roues qui tendent à augmenter la largeur
entre celles-ci.
[0015] De plus, les roues présentent dans leur face intérieure et dans leur zone centrale
une extension cylindrique qui entoure l'essieu, dans la surface extérieure de laquelle
s'insère une première douille qui se solidarise à cette extension par des moyens conventionnels,
la surface cylindrique extérieure de cette première douille présentant une série d'entailles
annulaires espacées selon une distance calculée en fonction des longueurs des différentes
largeurs de voie auxquelles l'essieu souhaite être changé.
[0016] Le mécanisme qui permet le blocage ou déplacement axial des roues est formé par des
moyens de verrouillage et déverrouillage qui travaillent en collaboration avec les
entailles annulaires faites dans la première douille. Ces moyens sont formés par une
bride circulaire et une deuxième douille cylindrique. La bride circulaire est solidarisée
à l'essieu et de celle-ci sortent perpendiculairement une série de bras dont les extrémités
sont coudées en forme de griffe, de sorte que quand l'essieu est verrouillé sur une
largeur de voie donnée, les bras de la bride sont disposés autour de la première douille,
et les griffes sont insérées dans toute la périphérie de l'une des entailles annulaires
de cette douille.
[0017] Et entourant la bride circulaire et ses bras, une deuxième douille cylindrique précontrainte
est disposée, qui présente une extrémité en forme de coin dont la position coïncide
avec les griffes de la bride circulaire, cette deuxième douille s'adapte à l'extérieur
à cette bride et empêche les griffes de sortir de l'entaille annulaire, son autre
extrémité étant plus intérieure entourant l'essieu. De cette manière, quand l'essieu
est verrouillé sur une largeur de voie donnée, l'extrémité en forme de coin de cette
deuxième douille cylindrique appuie les griffes de la bride circulaire contre une
des entailles disposées dans la première douille, les roues restant ainsi fixes ou
bloquées pour cette largeur de voie.
[0018] La deuxième douille cylindrique reste à son tour sur sa position de blocage ou verrouillage,
et appuie les griffes de la bride, grâce à des moyens élastiques comme des ressorts
dont la force d'expansion et compression permet la séparation et/ou le rapprochement
de la deuxième douille à la bride et, par conséquent, de libérer la pression qui exerce
l'extrémité en forme de coin sur les griffes et donc, de ces dernières sur les entailles
annulaires prévues dans la première douille, verrouillant et déverrouillant l'essieu
de manière sélective. Les moyens élastiques et les forces générées par ces moyens,
entrent en action suite à l'action d'un levier basculant qui a son centre de rotation
dans l'essieu et qui est actionné mécaniquement.
[0019] Les moyens de verrouillage et déverrouillage, ainsi que la première douille qui présente
les entailles, sont aménagés dans un boîtier cylindrique extérieur dont l'une des
extrémités se solidarise à la face intérieure de la roue au moyen d'un boulonnage,
d'une soudure ou d'une autre méthode similaire. L'autre extrémité de ce boîtier présente
une zone adaptée à l'accouplement de moyens d'union entre las roues et l'essieu dans
le sens de rotation, de sorte à toujours garantir une rotation solidaire entre les
deux.
[0020] Les moyens d'union seront formés par au moins deux articulations de type compas,
qui consistent dans deux bras unis entre eux par un essieu où l'extrémité libre de
l'un des bras est unie au boîtier cylindrique extérieur et l'autre extrémité libre
de l'autre bras est unie à l'essieu du véhicule ferroviaire. Pour les essieux non
moteurs, nous emploieront au moins deux articulations disposées à 180° l'une de l'autre,
pour des essieux moteurs nous emploieront quatre articulations disposées à 90° chacune
de sorte que les efforts de tractions soient distribués plus uniformément et à obtenir
de plus faibles usures et une plus longue vie utile.
[0021] Le processus de changement d'une largeur de voie à une autre en employant l'essieu
de l'invention est réalisé comme il suit : un profilé situé entre les voies convergentes
de transition actionne une extrémité d'un levier articulé disposé dans l'essieu, de
sorte que l'autre extrémité force le ressort antagoniste qui, en déplaçant l'extrémité
en forme de coin de la deuxième douille cylindrique, libère la griffe qui appuyait
sur l'entaille annulaire, ce qui permet aux voies convergentes de déplacer les roues
d'une position à une autre correspondant à une nouvelle largeur de voie. Une fois
sur la nouvelle largeur de voie, le profilé n'existera pas, et le levier articulé
cesse donc d'appuyer sur le ressort, la deuxième douille revient à sa position et
son extrémité en forme de coin revient appuyer les griffes contre la nouvelle entaille
annulaire, l'ensemble restant rigidement sur sa nouvelle largeur de voie.
[0022] Dans une variante de réalisation de l'invention, les bras de la bride circuler pourront
disposer de plus d'une griffe de sorte que, sur une position de blocage ou de verrouillage,
ces griffes soient insérées dans deux ou plus rainures annulaires à la fois. La configuration
des entailles et les griffes sont complémentaires et concaves de préférence, néanmoins,
d'autres configurations sont aussi prévues dans cette invention, de préférence des
segments de cercles, ellipses ou configurations tronconiques. Également, la bride
et les bras qui sortent perpendiculairement de cette dernière sont construits de préférence
dans un matériel élastique et les bras seront distribués sur tout le périmètre de
la bride, séparés par une très petite distance, de sorte à configurer une surface
cylindrique. La bride présentera de préférence 12 bras mais d'autres configurations
peuvent fonctionner correctement.
[0023] En ce sens, il est important de dire que le blocage et déblocage réalisé par un grand
nombre de griffes confère une grande sécurité d'opération puisque la possibilité d'erreurs
catastrophiques dans le système est éliminée.
[0024] De plus, l'essieu à largeur variable de l'invention intègre de manière innovante
des moyens de freinage qui facilitent la modification de la vitesse du train, des
moyens étant disposés de sorte qu'ils peuvent se déplacer quand il existe une variation
dans la largeur de l'essieu, de cette manière les efforts de freinage ne passent pas
par le mécanisme de changement de la largeur de l'essieu ni de son blocage, en appliquant
la force de freinage sur l'essieu au lieu de la roue, ce qui comporte un grand bénéfice
opérationnel.
[0025] Les moyens de freinage sont composés par des freins à disques, dont les disques sont
unis rigidement par un cordon de soudure au boîtier cylindrique extérieur qui entoure
les moyens de verrouillage et déverrouillage et par des plaquettes actionnées par
des bras pivotant par rapport à des demi-essieux. Les bras pourront tourner autour
des demi-essieux mus par des moyens pneumatiques électriques et/ou hydrauliques.
[0026] Une autre caractéristique innovante est que l'essieu de la présente invention intègre
un système automatique d'identification et localisation en temps réel de cet essieu,
qui permet de détecter le passage d'un essieu et donc d'un wagon ou d'une locomotive
par un point donné, et de connaître la direction et le sens de passage, la date, y
compris les heures et les minutes, le tout gouverné à distance par une centrale de
contrôle. Le système permet non seulement d'identifier le passage des wagons et des
trains par un endroit donné mais aussi des destinations, arrêts et autres données
qui sont très utiles pour les compagnies spécialisées dans la location.
[0027] Le système consiste dans l'incorporation de moyens de localisation, comme les transpondeurs
à fréquence adhérés à certains points de l'essieu de l'invention, qui répondent à
un code donné qui les identifie quand ils reçoivent un signal de radiofréquence d'antennes
installées sur les voies, le système étant gouverné à distance par une centrale de
contrôle.
[0028] Par ailleurs, quand l'essieu est utilisé dans une locomotive ou véhicule ferroviaire
autopropulsé, une couronne dentée est incorporée à celui-ci au moyen du support correspondant
qui l'immobilise à ce dernier, qui est en contact avec un pignon d'attaque et avec
un boîtier réducteur à la sortie du vilebrequin ou essieu moteur du moteur de ceux-ci,
qu'il soit électrique ou à combustion.
[0029] D'autres détails et caractéristiques seront indiqués au cours de la description fournie
ci-après, qui font référence aux dessins joints à ce rapport et qui représentent à
titre d'exemple illustratif mais non limitatif, une réalisation pratique de l'invention.
Description des figures.
[0030]
La figure 1 est une coupe longitudinale en élévation schématisée de l'essieu de l'invention
où nous pouvons voir les différents moyens qui permettent le changement de largeur
de voie.
La figure 2 est une vue en perspective de la bride circulaire (31) munie des bras
(31.1) qui naissent dans la couronne et s'achèvent à l'une de ses extrémités dans
les griffes (31.2).
La figure 3 est une vue en plan supérieur des voies convergentes (41) et des profilés
(42) qui permettent le changement de largeur de voie de l'essieu et de passer d'une
largeur de voie (a1) à une autre (a2).
La figure 4 est une vue en perspective d'une roue gauche (20) comme est équipé l'essieu
(10).
La figure 5 est une coupe longitudinale partielle de l'essieu (10) avec la largeur
de voie modifiée par rapport à celle présentée à la figure 1, au moment du déverrouillage
de l'essieu (10) quand la douille (32) avance par rapport à la griffe (31.2).
La figure 6 est une coupe longitudinale partielle de l'essieu (10), avec différentes
réalisations des entailles (26), (a) concaves, (b) tronconiques, quand des griffes
doubles veulent être employées.
La figure 7 est une représentation schématique des moyens de localisation, qui montre
les points de détection de passage formé par les capteurs (62) et (63), gouverné à
distance par une centrale de contrôle (64).
[0031] Suit ensuite une liste des différentes parties de l'invention, qui se trouvent dans
les figures annexes, et qui sont localisées à l'aide des numéros respectifs ; (10)
essieu, (10.1) corps cylindrique, (10.2) levier basculant, (10.3) axe de pivotement,
(10.4) rouleaux, (12) couronne dentée, (13) support de la couronne, (14) pignon d'attaque,
(15) moyens de propulsion, (16) zone entaillée, (20) roue, (21) première bande de
roulage, (22) jante, (23) deuxième bande de roulage, (24) extension cylindrique, (25)
première douille, (26) entailles annulaires, (27) distance entre les entailles, (30)
moyens de verrouillage et déverrouillage, (31) bride circulaire, (31.1) bras de la
bride, (31.2) griffes, (32) deuxième douille, (32.1) extrémité en forme de coin, (32.2)
corps de la deuxième douille, (32.3) extrémité intérieure, (33) moyens élastiques,
(34) boîtier cylindrique extérieur, (34.1) extrémité de boîtier cylindrique, (34.2)
zone adaptée à l'accouplement, (35) articulation, (35.1 et 35.2) bras de l'articulation,
(35.3) essieu, (40) disposition des voies, (41) voies convergentes, (42) profilé,
(43) jeu de voie de largeur (a1), (44) jeu de voie de largeur (a2), (50) moyens de
freinage, (51) disque, (52) cordon de soudure, (53) plaquettes, (54) bras, (55) demi-essieux,
(60) moyens automatiques d'identification, (61) transpondeur à fréquence, (62) capteur,
(63) capteur, (64) centrale de contrôle.
Description d'une des réalisations de l'invention.
[0032] Dans l'une des réalisations préférées de l'invention et comme le montre la figure
1, l'essieu (10) préconisé et considéré comme un ensemble, comprend
- Un corps cylindrique (10.1).
- Des moyens de freinage (50).
- Des moyens de verrouillage (30).
- Des moyens de poussée de la deuxième douille cylindrique (32).
- Des moyens de propulsion (15) de l'essieu (10).
- Des moyens de localisation de l'essieu (10).
[0033] Le corps cylindrique (10.1) de l'essieu (10) a des roues (20) montées à ses extrémités
qui présentent deux bandes de roulage (21 et 23) et un saillant dirigé vers le bas
en guise de jante (22), une zone entaillée (16) ayant été prévue dans la surface latérale
de l'essieu (10) dans laquelle est incorporé un levier basculant (10.2) avec un axe
de pivotement (10.3), des rouleaux (10.4) ayant été prévus à ses extrémités.
[0034] Quand l'essieu (10) est appliqué à une locomotive, il incorpore de plus a l'essieu
(10) une couronne (12) unie à cet essieu (10) au moyen d'un support (13), comme le
montre la figure 1. Le moteur électrique ou à combustion de la locomotive transmet
la force de son essieu moteur au moyen d'un pignon d'attaque (14) actionné par un
moteur thermique ou par le réducteur du moteur électrique du bogie.
[0035] Les roues présentent dans leur face intérieure et dans leur zone centrale une extension
cylindrique (24) qui entoure l'essieu (10), dans la surface extérieure de laquelle
s'insère une première douille (25) qui se solidarise à cette extension (24) par des
moyens conventionnels, la surface cylindrique extérieure de cette première douille
(25) présentant une série d'entailles (26) annulaires espacées selon une distance
(27) calculée en fonction des longueurs des différentes largeurs de voie auxquelles
l'essieu souhaite être changé.
[0036] Les moyens de verrouillage et déverrouillage (30), comme le montre la figure 1, sont
formés par une bride circulaire (31) et une deuxième douille cylindrique (32), entourés
d'un boîtier cylindrique extérieur (34) fixé à la roue (20) par son extrémité (34.1).
[0037] La bride circulaire (31), comme le montre la figure 1, est solidarisée à l'essieu
(10) et de celle-ci sortent perpendiculairement une série de bras (31.1) dont les
extrémités sont coudées en forme de griffe (31.2). Cette bride peut avoir jusqu'à
12 bras au total avec leurs respectives griffes et est construite de préférence dans
un matériel élastique.
[0038] Quand l'essieu est verrouillé sur une largeur de voie donnée, les bras (31.1) de
la bride sont disposés autour de la première douille (25) et les griffes (31.2) sont
insérées sur toute la périphérie de l'une des entailles annulaires (26) que présente
cette douille (25).
[0039] Et entourant la bride circulaire (31) et ses bras (31.1), une deuxième douille cylindrique
(32) précontrainte est disposée, qui présente une extrémité en forme de coin (32.1)
dont la position coïncide avec les griffes (31.2) de la bride circulaire (31), cette
deuxième douille (32) s'adapte à l'extérieur à cette bride (31) et empêche les griffes
(31.2) de sortir de l'entaille annulaire (26), son autre extrémité étant plus intérieure
(32.3), celui de la deuxième douille (32), solidarisé aussi à l'essieu (10). De cette
manière, l'extrémité en forme de coin (32.1) de cette deuxième douille cylindrique
(32) appuie les griffes (31.2) de la bride circulaire (31) contre une des entailles
(26) disposées dans la première douille (25), les roues restant fixes ou bloquées
pour cette largeur de voie et l'ensemble de l'essieu restant donc rigide pour cette
largeur de voie.
[0040] Comme nous pouvons le voir dans la figura 1, la deuxième douille cylindrique (32)
reste à son tour sur sa position de blocage ou verrouillage, et appuie les griffes
(31.2) de la bride (31), grâce à des moyens élastiques (33) comme des ressorts dont
la force d'expansion et compression permet la séparation et/ou le rapprochement de
l'extrémité en coin (32.1) de la deuxième douille (32) des griffes (31.2) de la bride
(31) et, par conséquent, de ces dernières sur les entailles annulaires (26) prévues
dans la première douille (25), verrouillant et déverrouillant l'essieu de manière
sélective. Le ressort ne produit que le mouvement de va-et-vient de libération de
la deuxième douille cylindrique (32), il n'y a donc aucun processus complémentaire.
[0041] Le processus de changement d'une largeur (a1) de voie (43) à une autre largeur (a2)
de voie (44), comme le montre la figure 2, est réalisé comme il suit : un profilé
(42) situé entre les voies convergentes (41) actionne une extrémité du levier basculant
(10.2) situé dans l'essieu (10), l'autre extrémité et son rouleau (10.4) poussant
donc le ressort antagoniste (33), ce qui déplace la deuxième douille cylindrique (32)
et son coin (32.1) des griffes (31.2) qui appuyaient sur l'entaille annulaire (26)
de la première douille (25), comme le montre la figure 5, ce qui permet dans cette
situation que la pression exercée vers l'intérieur des voies convergentes (41) déplace
les roues (20) axialement sur l'essieu (10) d'une position à une autre correspondant
à la nouvelle largeur de voie, les griffes (31.2) s'insérant alors dans une nouvelle
entaille annulaire (26). Une fois que les roues (20) sont placées pour la nouvelle
largeur (a2) de voie, le profilé (41) cessera d'exister, le levier basculant (10.2)
cessera d'appuyer sur le ressort (33), obligeant la deuxième douille (32) à revenir
sur sa position, et par conséquent, son extrémité en coin (32.1) appuie de nouveau
les griffes (31.2), cette fois contre la nouvelle entaille annulaire (26), l'ensemble
restant rigidement uni pour la nouvelle largeur de voie (a2).
[0042] Les moyens de freinage (50), comme le montre la figure 1, comprennent à leur tour
des disques (51) fixés au boîtier cylindrique extérieur (34), des plaquettes (53)
actionnées par des bras (54), qui pivotent par rapport à des demi-essieux (55). Les
bras (54) pourront tourner par des moyens électriques, pneumatiques et/ou hydrauliques
conventionnels, qui ne se pas montrés sur les figures.
[0043] Selon une autre des solutions de la présente invention, l'essieu (10) en tant qu'ensemble
travaille en combinaison avec un système automatique d'identification et localisation,
pour cela l'essieu de l'invention incorpore au moins un transpondeur à fréquence (61)
comme le montre la figure 1, qui travaille en combinaison avec des moyens de localisation
de l'essieu (10) qui comprend un point de détection de passage, formé de deux capteurs
(62-63) installés à proximité des voies et connectés à une centrale de contrôle (64).
Les transpondeurs (61) répondent à un code donné qui les identifie quand ils reçoivent
un signal de radiofréquence des capteurs (62 et 63). De cette manière, non seulement
le passage d'un essieu et donc d'un wagon ou d'une locomotive est détecté mais aussi
la direction et le sens de passage ainsi que la date, y compris les heures et les
minutes, le tout gouverné à distance, c'est-à-dire, au moyen d'une centrale de contrôle
(32), il sera ainsi possible de localiser les wagons et les trains en temps réel mais
aussi de connaître les destinations, les arrêts et autres de ces derniers, ce qui
est très utile pour les compagnies spécialisées dans la location de wagons et/ou de
locomotives.
[0044] Une fois décrite suffisamment la présente invention en correspondance avec les figures
annexes, il est facile de comprendre qu'il sera possible d'introduire sur celle-ci
n'importe quelle modification de détail estimée opportune, tant que n'est pas altérée
l'essence de l'invention qui est résumée dans les suivantes revendications.
1. - « ESSIEU À LARGEUR VARIABLE POUR VÉHICULES FERROVIAIRES ET SON SYSTÈME AUTOMATIQUE
D'IDENTIFICATION ET DE LOCALISATION » de ceux qui comprennent des roues montées sur leurs essieux, qui facilite une diversité
de changements de largeur de voie dans des véhicules ferroviaires et qui utilise pour
ces changements de voies un système de voies convergentes de transition qui, de manière
continue, changera la largeur, en reliant les deux voies de différentes largeurs,
le changement de largeur de roues étant effectué parce que celles-ci sont guidées
par la voie et la contre-voie disposées de la manière décrite, caractérise en ce que l'essieu (10) incorpore des moyens de freinage (50) déplaçables avec les roues, formés
par des disques (51) solidarisés à un boîtier cylindrique extérieur (34) solidarisé
à les roues (20), des moyens de verrouillage et déverrouillage (30) des roues (20)
situés dans la partie intérieure du boîtier cylindrique extérieur (34), qui permettent
le blocage ou le déplacement axial de ces roues (20) sur l'essieu (10), et des moyens
pour la localisation de l'essieu (10) quand il passe par un point donné.
2. - « ESSIEU À LARGEUR VARIABLE POUR VÉHICULES FERROVIAIRES ET SON SYSTÈME AUTOMATIQUE
D'IDENTIFICATION ET DE LOCALISATION » selon la revendication 1, caractérisé en ce que les moyens de freinage (50) comprennent, en plus des disques (51) fixés au boîtier
cylindrique extérieur (34) par un cordon de soudure (52), des plaquettes (53) actionnées
par des bras (54) pivotant par rapport à des demi-essieux (55).
3. - « ESSIEU À LARGEUR VARIABLE POUR VÉHICULES FERROVIAIRES ET SON SYSTÈME AUTOMATIQUE
D'IDENTIFICATION ET DE LOCALISATION » selon les revendications précédentes, caractérisé en ce que les bras (54) pourront tourner autour des demi-essieux (55) mus par des moyens pneumatiques
électriques et/ou hydrauliques.
4. - « ESSIEU À LARGEUR VARIABLE POUR VÉHICULES FERROVIAIRES ET SON SYSTÈME AUTOMATIQUE
D'IDENTIFICATION ET DE LOCALISATION » selon la revendication 1, caractérisé en ce que, quand l'essieu (10) est appliqué à une locomotive, il incorpore de plus au corps
cylindrique (10.1) de l'essieu (10) une couronne dentée (12) unie à cet essieu (10)
au moyen d'un support (13), de sorte que le moteur électrique ou à combustion de la
locomotive transmet la force de son essieu moteur au moyen d'un pignon d'attaque (13),
ce pignon d'attaque (13) s'engrenant dans la couronne dentée (12).
5. - « ESSIEU À LARGEUR VARIABLE POUR VÉHICULES FERROVIAIRES ET SON SYSTÈME AUTOMATIQUE
D'IDENTIFICATION ET DE LOCALISATION » selon la revendication 1, caractérisé en ce que les roues (20) présentent dans leur face intérieure et dans leur zone centrale une
extension cylindrique (24) qui entoure l'essieu (10), dans la surface extérieure de
laquelle s'insère une première douille (25) qui se solidarise à cette extension (24),
la surface cylindrique extérieure de cette première douille (25) présentant une série
d'entailles annulaires (26) espacées selon une distance calculée en fonction des longueurs
des différentes largeurs de voie auxquelles l'essieu souhaite être changé.
6. - « ESSIEU À LARGEUR VARIABLE POUR VÉHICULES FERROVIAIRES ET SON SYSTÈME AUTOMATIQUE
D'IDENTIFICATION ET DE LOCALISATION » selon les revendications 1 et 5, caractérisé en ce que les moyens de verrouillage et déverrouillage (30) travaillent en collaboration avec
les entailles annulaires faites dans la première douille (25), ces moyens étant formés
par une bride circulaire (31) et une deuxième douille cylindrique (32) précontrainte,
où la bride circulaire (31) est solidarisée à l'essieu et de celle-ci sortent perpendiculairement
une série de bras (31.1) dont les extrémités sont coudées en forme de griffe (31.2),
de sorte que quand l'essieu est verrouillé sur une largeur de voie donnée, les bras
(31.1) de la bride (31) sont disposés autour de la première douille (25), et les griffes
(31.2) sont insérées dans toute la périphérie de l'une des entailles annulaires (26)
de cette première douille (25).
7. - « ESSIEU À LARGEUR VARIABLE POUR VÉHICULES FERROVIAIRES ET SON SYSTÈME AUTOMATIQUE
D'IDENTIFICATION ET DE LOCALISATION » selon la revendication 6, caractérisé en ce que la deuxième douille cylindrique (32) précontrainte est disposée entourant la bride
circulaire (31) et ses bras (31.1), et cette deuxième douille (32) présente une extrémité
en forme de coin (32.1) dont la position coïncide avec les griffes (31.2) de la bride
circulaire (31), cette deuxième douille (32) s'adapte à l'extérieur à cette bride
(31) et empêche les griffes (31.2) de sortir de l'entaille annulaire (26), son autre
extrémité étant plus intérieure (32.3) entourant l'essieu (10).
8. - « ESSIEU À LARGEUR VARIABLE POUR VÉHICULES FERROVIAIRES ET SON SYSTÈME AUTOMATIQUE
D'IDENTIFICATION ET DE LOCALISATION » selon les revendications 6 et 7, caractérisé en ce que la deuxième douille cylindrique (32) reste à son tour sur sa position de blocage
ou verrouillage, et appuie les griffes (31.2) de la bride (31), grâce à un ressort
(33) dont la force d'expansion et compression permet la séparation et/ou le rapprochement
de la deuxième douille (32) à la bride (31) et, par conséquent, de libérer la pression
qui exerce l'extrémité en forme de coin (32.1) sur les griffes (31.2) et donc, de
ces dernières sur les entailles annulaires (26).
9. - « ESSIEU À LARGEUR VARIABLE POUR VÉHICULES FERROVIAIRES ET SON SYSTÈME AUTOMATIQUE
D'IDENTIFICATION ET DE LOCALISATION » selon la revendication 1, caractérisé en ce que les moyens de localisation de l'essieu (10) comprennent au moins un transpondeur
à fréquence (61) solidarisée à l'essieu (10), un point de détection de passage de
l'essieu formé par deux capteurs (62 et63) installés à proximité des voies et connectés
à une centrale de contrôle (64), ledit transpondeur (61) étant adapté pour répondre
à un code donné qui les identifie quand ils reçoivent un signal de radiofréquence
des capteurs (62 et 63).