[0001] L'invention concerne les dispositifs de connexion, et notamment les dispositifs de
connexion pour câbles comprenant un connecteur en deux parties, destinées à venir
s'assembler de part et d'autre d'une paroi support, qui est ainsi traversée par les
câbles.
[0002] De tels connecteurs servent classiquement à assurer le raccordement de câbles électriques
mais pourraient servir à raccorder d'autres types de câbles, comme des câbles optiques.
[0003] Ces connecteurs peuvent être utilisés pour raccorder un faisceau de câbles entre
l'intérieur et l'extérieur d'un appareil délimité par la paroi support, et peuvent
être utilisés dans des engins de transport, par exemple dans des avions, pour assurer
l'alimentation et les échanges de données d'éléments électriques ou électroniques
embarqués.
[0004] Les connecteurs de ce type comprennent généralement deux parties de connecteur appariées,
qui viennent se fixer l'une sur l'autre en emprisonnant entre elles une portion de
la paroi support.
[0005] Afin d'assurer une connexion correcte des câbles, les connecteurs sont souvent pourvus
de moyens de détrompage afin qu'un opérateur ne puisse assembler une partie de connecteur
que sur la partie de connecteur associée, et qu'il ne puisse l'assembler que dans
une seule position.
[0006] Ces moyens de détrompage peuvent en même temps comprendre des moyens de solidarisation
des deux parties de connecteur entre elles, comme par exemple dans la demande de brevet
français
FR 2 814b 967.
[0007] Dans ce document, les détrompeurs comportent une tête hexagonale venant s'insérer
dans un logement hexagonal d'une des parties de connecteur et comprend une douille
munie d'une forme de détrompage dépassant de cette partie de connecteur. Une vis de
fixation vient s'accrocher directement dans le premier élément de détrompage, qui
lui fait face, la vis étant guidée par un second élément du détrompeur complémentaire
du premier élément de détrompage. La fixation de la vis nécessite l'utilisation d'un
outil adapté et l'opération de vissage peut être coûteuse en temps. Le dispositif
décrit nécessite la manutention d'au moins trois pièces différentes : une première
partie de détrompeur, une seconde partie de détrompeur, et une vis de fixation.
[0008] La demande de brevet français
FR 2 887 079 propose d'utiliser une vis quart de tour, et de préassembler la vis quart de tour
dans le second élément de détrompage.
[0009] Il faut alors, au moment de l'assemblage, tâtonner pour se convaincre que le bon
geste a été effectué afin que la vis quart de tour soit bien verrouillée. Si l'opérateur
n'est pas habitué à manipuler ce type de moyens de solidarisation, il peut mal verrouiller
la vis quart de tour.
[0010] L'invention propose un dispositif de fixation à douilles faisant en même temps office
de détrompeur, qui peut être mis en place très rapidement et de manière intuitive,
et qui peut être assemblé et désassemblé sans outils.
[0011] A cette fin, l'invention a pour objet un dispositif de fixation amovible comportant
une première douille, une seconde douille destinée à s'insérer dans la première douille,
et un élément élastique apte à verrouiller axialement les deux douilles l'une par
rapport à l'autre et escamotable radialement lors de l'insertion de la seconde douille
dans la première douille. L'une des douilles est assemblée à un actionneur qui est
mobile axialement par rapport à la douille, entre une première position de verrouillage
axial des deux douilles par l'élément élastique, et une seconde position de déverrouillage
des douilles par escamotage radial de l'élément élastique. L'une des douilles fait
donc partie d'un dispositif de douille comprenant la douille proprement dite et l'
actionneur.
[0012] Autrement dit, l'actionneur est apte à se déplacer axialement entre une première
position dans laquelle, quand la seconde douille est insérée dans la première douille,
l'interaction entre l'actionneur et l'élément élastique autorise le verrouillage axial
des deux douilles par l'élément élastique, et une seconde position, dans laquelle,
quand la seconde douille est insérée dans la première douille, l'interaction entre
l'actionneur et l'élément élastique provoque l'escamotage radial de l'élément élastique
de manière à déverrouiller axialement la seconde douille par rapport à la première
douille. Selon un mode de réalisation avantageux, l'élément élastique peut être assemblé
à l'une des douilles, et l'actionneur peut être assemblé à l'autre des douilles. Selon
un mode de réalisation préféré, quand les deux douilles sont insérées l'une dans l'autre,
le déplacement de l'actionneur de la première position de verrouillage à la seconde
position de déverrouillage peut être obtenu, pour au moins une position angulaire
de l'actionneur, en appuyant sur l'actionneur en direction de l'assemblage des deux
douilles. Le déverrouillage des deux douilles est donc aisé même avec des mains huilées
par exemple, car l'actionneur peut être déplacé par un poussoir inséré dans la douille.
[0013] Chaque douille peut comprendre un corps de guidage terminé à l'avant par une extrémité
d'assemblage et terminée à l'arrière par une tête d'arrêt élargie, l'extrémité d'assemblage
de la seconde douille étant configurée pour s'insérer axialement dans l'extrémité
d'assemblage de la première douille. Par élément avant et élément arrière, on entend
ici des éléments situés le long de la douille respectivement du côté de l'extrémité
et du côté de la tête de la douille. De manière préférentielle, l'élément élastique
est assemblé à l'une des douilles, et ladite douille comprend une forme de détrompage
n'autorisant qu'une position angulaire relative d'assemblage entre les deux douilles,
la forme de détrompage étant comprise axialement entre l'élément élastique et la tête
de la douille. Dans certains modes de réalisation, l'élément élastique lui-même fait
office de forme de détrompage. Dans d'autres modes de réalisation, la forme de détrompage
est monobloc avec la douille, et se trouve en arrière de l'élément élastique. De cette
manière, la forme de détrompage ne gêne pas l'accès de l'actionneur à l'élément élastique.
[0014] Selon un mode de réalisation particulièrement avantageux, l'élément élastique est
configuré pour s'escamoter radialement par compression dans la seconde douille, lors
de l'insertion de l'extrémité de la seconde douille dans la première douille, et pour
se détendre ensuite élastiquement à l'intérieur de la première douille, de manière
à bloquer axialement la seconde douille par rapport à la première douille.
[0015] L'élément élastique peut être un anneau fendu axialement, s'escamotant dans une rainure
circonférentielle de la seconde douille, et présentant face à la première douille
une surface tronconique convergeant vers la première douille. La surface tronconique
peut alors agir comme une rampe au moment de l'insertion dans la première douille,
ou au moment du déverrouillage au moyen de l'actionneur.
[0016] Par "escamoter radialement" l'élément élastique dans la seconde douille, on entend
ici comprimer l'élément élastique de manière à réduire son encombrement radial, suffisamment
pour déverrouiller la seconde douille par rapport à la première douille, même si l'élément
élastique reste en relief par rapport à une surface extérieure de la seconde douille.
[0017] Avantageusement, une des douilles comprend un poussoir inséré axialement à partir
d'une tête d'arrêt élargie de la douille et permettant de déplacer axialement l'actionneur
en agissant manuellement sur le poussoir. Le poussoir peut être mobile uniquement
en translation par rapport à la tête d'arrêt élargie, ou peut être mobile à la fois
en rotation et en translation. De manière préférentielle, le poussoir, la tête de
la douille et l'actionneur sont configurés de manière à ce que pour au moins une position
angulaire du poussoir, une simple pression à la main sur le poussoir déplace l'actionneur
de la première position de verrouillage à la seconde position de déverrouillage. Dans
certains modes de réalisation, la pression sur le poussoir provoque toujours l'amenée
de l'actionneur dans sa seconde position. Dans d'autres modes de réalisation, la pression
sur le poussoir ne peut amener l'actionneur dans la seconde position que pour certaines
positions angulaire initiales du poussoir. Par position angulaire ou rotation angulaire
du poussoir, on entend une rotation autour de l'axe de la douille à laquelle est assemblé
le poussoir.
[0018] Selon un mode de réalisation préféré, l'actionneur est configuré pour comprimer radialement
l'anneau élastique lorsque l'on exerce une pression axiale sur le poussoir. L'actionneur
peut comprendre une portion de tube, par exemple concentrique à l'anneau élastique.
Suivant des variantes de réalisation, l'escamotage de l'élément élastique peut se
faire en exerçant une pression tendant à refermer ou au contraire tendant à élargir
l'anneau, ou peut se faire au contraire quand on relâche une pression sur l'anneau
ou sur l'élément élastique. Selon un mode de réalisation avantageux, le poussoir comprend
un élément de rappel configuré pour rappeler l'actionneur axial vers l'arrière de
la douille dans laquelle il est inséré. Par vers l'arrière de la première douille,
on entend dans la direction allant de l'extrémité d'assemblage vers la tête élargie
de la première douille.
[0019] Selon un autre mode de réalisation, le poussoir peut coulisser à l'intérieur de la
tête de la première douille le long d'au moins une surface du poussoir ou de la douille,
présentant une texture ou des reliefs de manière à limiter une progression accidentelle
axiale du poussoir par rapport à la tête. Pour ramener le poussoir en configuration
verrouillée préalablement à une nouvelle opération d'assemblage des deux douilles,
il faut ensuite tirer sur le poussoir pour l'extraire à nouveau de la tête de la première
douille. Par exemple, une surface périphérique du poussoir peut être munie de reliefs
circonférentiels définis à partir d'une section radiale en dents de scie. Il faut
exercer une première force prédéfinie pour insérer le poussoir, et une seconde force
prédéfinie pour le ressortir, la seconde force étant par exemple supérieure à la première,
ou les deux forces étant sensiblement identiques.
[0020] Le poussoir peut comprendre un actionneur en forme de tube creux, dont le diamètre
intérieur correspond à un des diamètres de la portion tronconique de l'anneau, autre
que le diamètre maximal de la portion tronconique.
[0021] Selon un mode de réalisation préférentiel, la première douille est percée par une
première portion de guidage sensiblement cylindrique ayant un premier diamètre intérieur,
suivie d'une seconde portion d'expansion de diamètre intérieur supérieur au premier
diamètre. Dans ce mode de réalisation, la seconde douille traverse axialement la première
portion de guidage et traverse axialement au moins une portion de la portion d'expansion.
[0022] Dans ce mode de réalisation, le poussoir traverse axialement au moins une portion
de la portion d'expansion, et l'actionneur a un diamètre extérieur sensiblement égal
au diamètre de la portion d'expansion. Le poussoir peut ainsi être guidé dans son
déplacement axial par une portion de l'actionneur en appui radial sur la portion d'expansion
de la première douille. L'actionneur est configuré pour pouvoir se déplacer axialement
par rapport à la portion d'expansion. Selon une variante de réalisation, le poussoir
peut être enfoncé jusqu'à traverser axialement la totalité de la portion d'expansion.
Le poussoir réduit alors en position enfoncée, le diamètre intérieur d'appui radial
disponible à l'intérieur de la totalité de la portion d'extension. Selon d'autres
modes de réalisation, l'actionneur est mobile par rapport à la portion d'expansion
mains ne peut être enfoncé de manière à traverser toute la portion d'expansion. Par
diamètre extérieur de l'actionneur, on entend ici le diamètre du plus petit cercle
dans lequel peut être inscrite la portion de l'actionneur agissant sur l'élément élastique,
c'est-à-dire le diamètre extérieur dans le cas d'un tube. Dans une autre variante
où l'actionneur comprendrait un groupe de broches axiales, le diamètre extérieur de
l'actionneur pourrait être le diamètre d'un cercle circonscrit aux broches. La portion
d'expansion et la portion de guidage sont de préférence séparées par une surface radiale
d'épaulement configurée pour retenir l'élément élastique lorsque celui-ci est détendu,
i.e. en position de verrouillage, à l'intérieur de la première douille. Selon une
variante de réalisation, l'actionneur peut comporter une extrémité dont le diamètre
extérieur est réduit par rapport au diamètre de la portion d'expansion, par exemple
une portion de diamètre inférieur ou égal au diamètre intérieur de la portion de guidage,
de manière à ce que l'actionneur puisse non seulement traverser la portion d'expansion
mais aussi s'insérer dans une portion de la portion de guidage. Dans ce mode de réalisation,
le poussoir traverse axialement la portion d'expansion et au moins une portion axiale
de la portion de guidage. Selon d'autres modes de réalisation plus simples, l'actionneur
a un diamètre extérieur lui permettant d'être guidé par la portion d'expansion, sans
lui permettre de pénétrer dans la portion de guidage.
[0023] De préférence, le diamètre extérieur maximal au repos de l'anneau élastique ou de
l'élément/groupe d'éléments élastiques, présente un diamètre supérieur ou égal au
diamètre intérieur de la portion d'expansion. Selon un mode de réalisation préférentiel,
la portion intérieure de guidage de la première douille est parcourue par un creux
formant rainure axiale, et l'extrémité d'assemblage de la seconde douille comporte
une glissière axiale en relief apte à s'insérer axialement dans la rainure axiale
de la première douille. Selon un autre mode de réalisation possible, la portion de
guidage de la première douille comporte une glissière axiale en relief, et l'extrémité
d'assemblage de la seconde douille comporte une rainure axiale en creux se trouvant
alignée angulairement avec la fente d'un anneau élastique servant au verrouillage
mutuel des deux douilles.
[0024] Selon un mode de réalisation avantageux, le diamètre intérieur de l'actionneur est
sensiblement égal au diamètre de la portion de guidage. Selon une variante de réalisation,
le diamètre intérieur de l'actionneur peut être inférieur au diamètre de la portion
de guidage. Par diamètre intérieur de l'actionneur, on entend le diamètre du plus
grande cercle qui peut être inscrit à l'intérieur des zones de l'actionneur qui entrent
en contact avec le ou les éléments élastiques de la seconde douille. Dans le cas où
l'actionneur est un tube, c'est le diamètre intérieur du tube.
[0025] Le poussoir peut comprendre une portion de tube creux métallique surmoulée par une
portion d'extrémité en matière polymère, la portion d'extrémité comprenant une ou
plusieurs portions de jupe latérale axiale recouvrant axialement une portion du tube,
et ménageant un espace cylindrique entre le tube et la jupe.
[0026] Le poussoir peut alors comprendre un ressort hélicoïdal inséré entre le tube et la
jupe. De manière plus générale, le poussoir peut comprendre un moyen de retour élastique
configuré pour ramener le poussoir en position de déverrouillage.
[0027] Selon un mode de réalisation avantageux, l'extrémité libre de la tête de la première
douille comprend un rebord de maintien s'étendant radialement à l'intérieur de la
tête de manière à réduire localement la section d'un logement sensiblement cylindrique
ménagée à l'arrière de la tête, dans lequel est inséré le poussoir. Le logement cylindrique
peut être un logement cylindrique de révolution, ou un logement cylindrique de section
quelconque, par exemple un logement cylindrique de section carrée ou hexagonale. Le
rebord de maintien peut être un rebord continu ou peut comprendre une ou plusieurs
protubérances radiales distinctes réduisant ensemble la section disponible pour le
passage du poussoir vers l'intérieur du logement. De manière préférentielle, la jupe
comporte plusieurs portions axiales distinctes, dont deux au moins sont configurées
pour servir de pattes de clipsage et retenir le poussoir inséré axialement à l'intérieur
de la tête de la première douille. A cette fin, les pattes de clipsage peuvent comporter
des reliefs radiaux configurés pour venir s'insérer derrière un rebord radial de maintien
ménagé à l'extrémité de la tête de la première douille.
[0028] Selon une autre variante de réalisation, le poussoir peut comprendre une pièce monobloc
comprenant une première portion de tube creux définissant l'actionneur, et comprenant
au moins une portion axiale munie d'une gorge circonférentielle recevant un jonc élastique
de maintien positionné à l'extérieur, radialement parlant, de la portion de tube creux.
De manière préférentielle, le jonc élastique est positionné radialement à l'extérieur
de la portion axiale, dont le diamètre peut être supérieur ou égal au diamètre extérieur
du tube creux. Dans ce mode de réalisation, le rebord de maintien peut être discontinu
ou peut être circulaire, et le diamètre extérieur du jonc à l'état libre est alors
supérieur ou égal au plus petit diamètre d'entrée autorisé par le rebord radial de
maintien. Si le rebord de maintien est circulaire, le diamètre extérieur du jonc est
supérieur au diamètre intérieur du rebord de maintien. Le poussoir peut comprendre
d'autres moyens de rétention élastiques que des pattes de clipsage ou qu'un jonc élastique,
par exemple peut être muni de protubérances radiales élastiquement compressibles sur
sa circonférence extérieure.
[0029] Selon un mode de réalisation préféré, la portion axiale est définie sur une seconde
portion de tube creux encerclant la première portion de tube creux. Un ressort peut
alors être logé dans un intervalle radial entre les deux portions de tubes creux.
Selon un autre mode de réalisation, la portion axiale portant le jonc de maintien
peut faire partie d'un même tube à épaisseur radiale variable, que la portion de tube
définissant l'actionneur. Un ressort peut alors être disposé autour d'une portion
du tube de moindre diamètre extérieur, et être en appui axial sur un épaulement correspondant
à une zone de changement d'épaisseur du tube. La gorge de maintien est alors ménagée
au voisinage de l'épaulement, sur l'extérieur de la portion plus épaisse du tube.
Selon encore un autre mode de réalisation, la pièce monobloc est un tube d'épaisseur
sensiblement constante, mais présentant un diamètre plus élevé au niveau de la portion
axiale portant le jonc, et un diamètre moindre au niveau de la partie actionneur du
tube. Un ressort peut alors être disposé autour d'une portion du tube de moindre diamètre,
et être en appui axial sur un épaulement correspondant à une zone de changement de
diamètre du tube. La gorge de maintien est alors ménagée au voisinage de l'épaulement,
sur l'extérieur de la portion plus large du tube.
[0030] La tête de la première douille peut comporter un volume cylindrique intérieur d'extrémité,
de troisième diamètre intérieur supérieur au diamètre de la portion d'expansion, le
volume cylindrique intérieur d'extrémité étant limité vers l'arrière de la douille
par un rebord de maintien, se resserrant vers l'axe de la douille, le rebord de maintien
étant de diamètre minimal inférieur au troisième diamètre mais supérieur au diamètre
de la portion d'expansion. Le volume cylindrique d'extrémité est configuré pour accueillir
l'extrémité des pattes de clipsage du poussoir.
[0031] Dans un mode de réalisation avantageux, le poussoir est muni d'une forme, apte à
s'insérer dans une contreforme ménagée sur la tête de la douille dans une première
position angulaire du poussoir par rapport à la douille, et apte à empêcher l'enfoncement
du poussoir dans la douille pour au moins une seconde position angulaire du poussoir.
[0032] L'invention propose également un ensemble de connexion servant au raccordement de
câbles arrivant de part et d'autre d'une plaque support. L'ensemble de connexion comporte
un dispositif de fixation tel que décrit précédemment, comportant une première partie
de connecteur percée d'un orifice se terminant par un lamage polygonal de forme complémentaire
à une tête élargie de la seconde douille, comportant une seconde partie de connecteur
percée d'un orifice se terminant par un lamage polygonal de forme complémentaire à
une tête élargie de la première douille, les deux parties de connecteur étant aptes
à être solidarisées axialement à l'aide du dispositif de fixation. De préférence,
l'ensemble de connexion comporte au moins deux dispositifs de fixation tels que décrits
précédemment. Selon un mode de réalisation préféré, l'extrémité d'assemblage de la
seconde douille et l'extrémité d'assemblage de la première douille comportent des
reliefs de détrompage complémentaires ne permettant qu'une position angulaire d'insertion
de la seconde douille dans la première douille. Le dispositif peut alors servir de
dispositif d'assemblage faisant en même temps office de détrompeur, pour assembler
un ensemble de connexion.
[0033] D'autres buts, caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture
de la description suivante, donnée uniquement à titre d'exemple non limitatif, et
faite en référence aux dessins annexés sur lesquels :
- la figure 1 est une vue éclatée en perspective d'un dispositif de fixation et de détrompage
selon l'invention,
- la figure 2 est une vue en coupe d'un élément d'un dispositif de fixation et de détrompage
selon l'invention.
- la figure 3 est une vue en coupe d'un élément d'un autre dispositif de fixation et
de détrompage selon l'invention.
[0034] Tel qu'illustré sur la figure 1, le système de fixation 1 selon l'invention comprend
une seconde douille mâle 2 et une première douille femelle 3. La douille mâle 2 comprend
une glissière axiale 10 qui est en relief par rapport à la surface extérieure 28 globalement
cylindrique de l'extrémité d'assemblage 6a de la seconde douille. La glissière axiale
10 est complémentaire d'une rainure axiale intérieure 11 (non visible sur la figure
1, mais visible sur la figure 2) à la première douille. Chacune des douilles 2, 3
comprend un corps de guidage, respectivement 6, 7, sensiblement cylindrique, et une
tête d'arrêt, respectivement 4, 5, dont le contour est de forme polygonale, par exemple
hexagonale. De manière plus générale la tête est de forme apte à empêcher la rotation
de la douille autour de son axe xx' lorsque la tête d'arrêt 4, 5 est insérée dans
un logement complémentaire d'une partie de connecteur (non représentée), cette forme
autorisant plusieurs positions distinctes de la tête dans le logement qui lui est
dédié. Le diamètre extérieur de chaque corps de guidage, respectivement 6, 7, correspond
sensiblement au diamètre intérieur d'un perçage d'assemblage, -respectivement 51,
52, visible uniquement sur la figure 2- ménagé dans une des deux parties de connecteur
à assembler.
[0035] Dans toute la description, on désigne par direction axiale, la direction xx' commune
aux axes des deux douilles, et qui est aussi la direction d'insertion de la seconde
douille 2 dans la première douille 3.
[0036] Dans toute la description l'arrière d'une douille se situe du côté de la tête d'arrêt
de la douille, et l'avant de la douille correspond au côté axialement opposé à la
tête d'arrêt.
[0037] La seconde douille 2 comprend une extrémité d'assemblage 6a située dans le prolongement
du corps de guidage 6, et portant la glissière axiale 10. Le corps de guidage 7 de
la première douille comprend une extrémité d'assemblage 7a, qui peut dans certains
cas représenter toute la longueur du corps de guidage 7, et qui est creuse de manière
à pouvoir y insérer l'extrémité d'assemblage 6a de la seconde douille.
[0038] Le corps de guidage 6 de la seconde douille est parcouru par une rainure circonférentielle
38 dans laquelle est inséré un jonc 8, sous forme d'un anneau élastique fendu, présentant
une portion tronconique 8a se rétrécissant vers l'avant de la douille, et présentant
sur son côté arrière une portion radiale 8b, apte à venir en appui axial contre un
épaulement ménagé à l'intérieur du connecteur lorsque la douille est insérée dans
le connecteur, et que le jonc 8 s'y détend élastiquement.
[0039] De manière similaire, la première douille 3 est parcourue par une rainure circonférentielle
39 dans laquelle est logé un jonc 9 présentant à l'avant une portion tronconique 9a
et à l'arrière une zone radiale d'appui 9b.
[0040] L'extrémité d'assemblage 6a de la seconde douille comporte une portion avant 20 qui
est chanfreinée de manière à faciliter le centrage relatif des deux douilles 2, 3,
lors de l'insertion de la seconde douille 2 dans la première douille 3. La portion
chanfreinée peut éventuellement être remplacée par une portion conique ou par un autre
profil s'inscrivant dans une portion de cône, par exemple trois ou quatre nervures
se rejoignant sur l'axe xx', et inscrites dans une portion tronconique.
[0041] Derrière la portion chanfreinée 20, l'extrémité d'assemblage 6a est parcourue par
une rainure circonférentielle 14, dans laquelle est inséré un jonc d'assemblage 12
fendu axialement, présentant comme les joncs 8 et 9 une portion tronconique 12a à
l'avant et une zone radiale d'appui 12b à l'arrière.
[0042] Les rainures circonférentielles 38, 39 et 14 peuvent courir sur l'intégralité de
la circonférence de la douille ou peuvent être interrompues -comme ici dans le cas
de la rainure 39-, au niveau de l'ouverture du jonc correspondant. L'interruption
de la rainure circonférentielle 39 extérieure à la première douille permet de ménager
à l'intérieur de la première douille l'espace nécessaire pour la rainure axiale 11.
[0043] Les têtes 4 et 5 peuvent être munies chacune d'un repère angulaire, visible ici sous
forme d'une fente d'orientation 22 sur la tête 5. Ce repère angulaire permet d'identifier
visuellement la position angulaire de la douille lorsque celle-ci est en position
insérée dans le connecteur.
[0044] La première douille 3 est traversée axialement de part en part par un perçage sensiblement
cylindrique dont la portion avant constitue un logement 16 où peut s'insérer l'extrémité
d'assemblage 6a de la seconde douille et dont l'extrémité arrière forme un logement
17 dans lequel vient s'insérer axialement un poussoir 13 offrant une zone radiale
d'appui à l'extrémité axiale arrière 21 du poussoir. Le logement 16 comporte à l'avant
de la douille une première portion de guidage-détrompage 46, reliée par un épaulement
radial 47 avec une portion d'expansion 48 de diamètre supérieur au diamètre de la
portion de guidage, la portion d'expansion 48 se trouvant en arrière de la portion
de guidage 46.
[0045] La profondeur radiale de la rainure 14, les diamètres intérieur et extérieur du jonc
12, sont choisis de manière à ce que le jonc 12 puisse s'effacer radialement dans
la rainure 17, suffisamment pour insérer axialement la portion d'assemblage 6a de
la seconde douille 2 dans le logement 16 de la première douille 3 sur une distance
suffisante pour que le jonc 12 franchisse axialement la portion de guidage 46 et vienne
se détendre élastiquement à l'intérieur de la portion d'expansion 48. Le diamètre
extérieur au repos du jonc 12 étant supérieur au diamètre minimal de l'épaulement
annulaire de verrouillage 48, le jonc 12 se retrouve alors verrouillé axialement à
l'intérieur de la première douille 3. La rainure circonférentielle 14 est délimitée
vers l'avant de la douille 2, par une portion radiale 14a, et à l'arrière par une
portion radiale 14b. Le diamètre extérieur de la portion radiale avant 14a, est supérieur
au diamètre intérieur du jonc 12 lorsque celui-ci est détendu élastiquement à l'intérieur
de la portion d'expansion 48. En se détendant, le jonc 12 verrouille donc également
axialement la seconde douille par rapport à la première douille. Le diamètre extérieur
de portion radiale arrière 14 est de préférence supérieur au diamètre intérieur du
jonc 12, dans un état élastiquement non contraint, de manière à pouvoir pousser axialement
le jonc 12 axialement à l'intérieur du logement 16 de la première douille. Les diamètres
extérieurs des portions radiales 14a et 14b peuvent être égaux, ou le diamètre extérieur
de la portion avant 14a peut être inférieur à celui de la portion arrière 14b.
[0046] Le poussoir 13 comporte une forme 33 créant un relief dans le sens axial. Cette forme
est complémentaire d'une contreforme 32 ménagée sur la tête 5 de la première douille.
La forme et la contreforme sont agencées de façon à permettre un déplacement axial
plus important du poussoir à l'intérieur de la tête 5 lorsque la forme et la contreforme
se font face, que lorsque la forme et la contreforme sont angulairement décalées l'une
par rapport à l'autre. La forme en relief peut bien sûr être aménagée sur la tête
5 et faire face à une contreforme en creux sur le poussoir 13.
[0047] Le poussoir 13 comporte un actionneur axial, ici sous forme d'un tube creux 19, qui
est coaxial, en position assemblée, à l'extrémité d'assemblage 7a de la seconde douille
2, et plus particulièrement, qui est coaxial avec la portion tronconique 12a du jonc
12. Le tube creux est ici métallique mais pourrait également être réalisé par exemple
en matériau polymère. L'actionneur axial est configuré de manière à venir appuyer
axialement sur la portion tronconique 12a du jonc d'assemblage 12, lorsque l'on exerce
une pression axiale sur le poussoir, par exemple au niveau de la portion radiale de
l'extrémité 21 du poussoir, le jonc 12 étant détendu élastiquement à l'intérieur de
la portion d'expansion 48. La portion tronconique 12a du jonc 12 agit comme une rampe,
et l'effort axial de l'actionneur 19 est converti au moins pour partie en effort radial
de compression sur le jonc 12. De cette façon, lorsque l'on appuie sur le poussoir
13, on obtient une rétraction radiale du jonc 12, et il devient possible de désengager
la seconde douille 2 de la première douille 3.
[0048] Le poussoir 13 comprend un ressort de rappel 15 placé ici autour du tube 19, et dont
le diamètre correspond au diamètre d'une zone d'épaulement radiale 18 ménagée à l'intérieur
de la première douille 3, par exemple à l'intérieur de la tête 5 de la première douille
3. Le ressort peut se trouver face à la zone radiale d'épaulement 18 ou être en appui
sur celle-ci.
[0049] Le poussoir 13 comprend trois pattes de clipsage axiales 25, portant chacune à leur
extrémité un ergot 27 de rétention orienté radialement vers l'extérieur, configuré
pour venir se bloquer en avant d'un rebord de maintien 29 formant un resserrement
radial à la sortie du logement 17 recevant le poussoir 13. Chaque patte de clipsage
25 comprend une portion axiale sous forme d'une languette formant portion angulaire
de cylindre creux, les différentes languettes étant alignées circonférentiellement
de manière à former une jupe cylindrique 23 ajourée d'ajours axiaux 24. La jupe 23
entoure le ressort 15 qui est ainsi maintenu radialement entre le tube 19 et la jupe
23, qui définissent un logement de guidage 31 du ressort.
[0050] La longueur axiale du tube 19, des pattes de clipsage 23 et la longueur axiale du
ressort 15 sont choisies de manière à ce que, lorsque le ressort 15 est à sa longueur
maximale autorisée par les pattes de clipsage 25, le tube 19 soit en avant du jonc
d'assemblage 12, c'est-à-dire n'exerce par d'effort axial sur le jonc, ou exerce un
effort axial inférieur à celui nécessaire pour escamoter le jonc d'assemblage 12 suffisamment
pour déverrouiller les deux douilles. Le tube 19 peut alors être tout juste au contact
du jonc pour limiter l'encombrement axial du dispositif, ou peut être au contraire
séparé axialement du jonc, afin de limiter les risques que le tube interagisse accidentellement
avec le jonc 12.
[0051] La figure 2, sur laquelle est illustré en coupe le dispositif de fixation de la figure
1, permet de comprendre de manière plus immédiate le mode de fonctionnement du dispositif
de fixation. On retrouve sur la figure 2 des éléments communs à la figure 1, les mêmes
éléments étant désignés par les mêmes références.
[0052] A noter que sur la figure 1, le dispositif est représenté en mode désassemblé éclaté,
le poussoir 13 se trouvant sorti de la tête 5 de la première douille, alors que le
dispositif est prévu pour être livré avec le poussoir clipsé à l'intérieur de la tête,
le poussoir restant clipsé pendant tous les modes de fonctionnement ultérieurs du
dispositif.
[0053] Sur la figure 2 en revanche, le dispositif de fixation est illustré en mode assemblé
et verrouillé. La seconde douille 2 est ainsi insérée dans un perçage 51 d'une première
partie 42 de connecteur dans laquelle la seconde douille est maintenue à l'aide du
jonc de maintien 8, dont la face radiale arrière 8b vient en appui axial sur un épaulement
radial intérieur 44 du perçage 51. La première douille 3 est insérée dans un perçage
52 d'une seconde partie 43 de connecteur dans laquelle elle est maintenue à l'aide
du jonc 9, dont la face radiale arrière 9b vient en appui axial sur un épaulement
radial intérieur 45 du perçage 52.
[0054] L'épaisseur axiale de la première partie de connecteur traversée par la seconde douille
correspond ici sensiblement à la longueur axiale cumulée du corps de guidage 6 de
la seconde douille et d'une portion au moins de la tête d'arrêt 4 de la seconde douille.
L'épaisseur axiale de la seconde partie de connecteur 43 traversée par la première
douille correspond sensiblement à la longueur axiale cumulée du corps de guidage 7
de la première douille et de l'épaisseur axiale de la tête 5 de la première douille.
De cette manière, l'extrémité d'assemblage 7a de la seconde douille dépasse de la
première partie de connecteur 42 quand les première et seconde parties du connecteur
sont séparées, et le logement 16 de la première douille 3 recevant cette extrémité
d'assemblage 7a affleure à la surface de la seconde partie du connecteur 43, facilitant
ainsi le centrage de la seconde douille par rapport à la première douille.
[0055] On peut bien sûr envisager des variantes de réalisation où les longueurs des corps
de guidage 6 et 7 de la première et de la seconde douilles ne correspondent pas aux
épaisseurs respectives des parties de connecteur dans lesquelles elles sont insérées.
[0056] Le perçage axial central 16 de la première douille 3 comprend une première portion
de guidage-détrompage 46 présentant un premier diamètre d2, et comportant une rainure
axiale intérieure de guidage 11 apte à recevoir la glissière axiale 10 de l'extrémité
d'assemblage de la seconde douille.
[0057] Cette portion de guidage-détrompage 46 est suivie d'un épaulement radial annulaire
de verrouillage 47, et par une portion d'expansion 48 sensiblement cylindrique, de
diamètre d3 supérieur au diamètre de la portion de guidage.
[0058] Dans la position assemblée verrouillée illustrée sur la figure 2, le jonc d'assemblage
12, après son insertion dans la première douille, et après franchissement de la portion
de guidage 46, se détend élastiquement, et occupe un diamètre qui est la plus petite
des deux valeurs : diamètre au repos du jonc 12, et diamètre de la portion d'expansion
48.
[0059] Dans les modes de réalisation où, comme sur la figure 2, le diamètre d2 de la portion
de guidage est strictement inférieur au diamètre d3 de la portion d'expansion, l'épaulement
de verrouillage 47 peut se limiter à une surface radiale joignant les diamètres d2
et d3. On peut également envisager des variantes de réalisation dans lesquelles le
diamètre d2 est supérieur ou égal au diamètre d3, la portion de guidage 46 étant alors
séparée de la portion d'expansion par un anneau de matière de la douille faisant saillie
à l'intérieur du perçage central 16 de la douille.
[0060] Le diamètre d0 de la rainure circonférentielle 14 de la seconde douille 2 dans laquelle
se loge le jonc 12, ainsi que l'ouverture angulaire de la fente du jonc 12, sont prévus
de manière à ce que le jonc 12 puisse, par déformation élastique, être ramené à un
diamètre inférieur ou égal au diamètre minimal de l'épaulement 47, qui peut correspondre
au diamètre d2, comme par exemple sur la figure 2.
[0061] Le diamètre d1 de l'extrémité avant de la seconde douille, défini comme le diamètre
maximal de la face avant 14a de la rainure circonférentielle 14, dans laquelle se
loge le jonc 12, est choisi de manière à être supérieur au diamètre intérieur du jonc
12 lorsque celui-ci est en position expansée au niveau de la portion d'expansion 48.
Afin d'éviter de perdre le jonc 12 lors du pré-assemblage du dispositif de fixation,
le diamètre d1 est également supérieur au diamètre intérieur du jonc 12 dans son état
non contraint.
[0062] Lors de l'insertion de la seconde douille dans la première, le jonc élastique 12
se rétracte élastiquement, soit dès son entrée dans la portion de guidage 46, soit
lors du franchissement d'un rétrécissement précédant l'épaulement de verrouillage
47. Puis le jonc se détend à l'intérieur de la portion d'expansion 48, et empêche
ensuite un déplacement axial de la seconde douille par rapport à la première, en étant
arc-bouté entre l'épaulement 47 et la face avant 14a de la rainure 14. Dans cet état
verrouillé du dispositif, le tube 19 se trouve à l'avant du jonc d'assemblage 12,
éventuellement en contact avec la portion tronconique 12a du jonc mais de préférence
sans exercer d'effort sur cette portion 12a. On peut envisager des variantes de réalisation
dans lesquelles, en position verrouillée, le tube 19 exercerait déjà un effort de
précontrainte sur le jonc 12, mais il faut alors que le diamètre extérieur du jonc
12 ainsi obtenu reste suffisant pour verrouiller le jonc au niveau de l'épaulement
47.
[0063] On peut envisager des variantes de réalisation dans lesquelles le tube 19 n'est pas
directement en contact avec le jonc 12, autrement dit se trouve en avant du jonc 12.
Le ressort 15 exerce sur le poussoir 13 une force de rappel vers l'arrière de la première
douille dont tend à éloigner le tube 19 du jonc 12. Pour cela, le ressort 15 vient
s'arcbouter entre l'épaulement d'appui 18 et une surface radiale d'appui 50 ménagée
au niveau du poussoir 13 au fond de l'espace délimité entre les pattes de clipsage
25 et le tube 19. Le diamètre extérieur du tube 19 correspond sensiblement au diamètre
de la portion d'expansion 48, ce qui permet de centrer le mouvement du tube 19 lors
de son actionnement pour déverrouiller le dispositif.
[0064] Pour déverrouiller le dispositif, l'opérateur exerce, par rapport à la seconde partie
de connecteur 43 dans laquelle se trouve insérée la première douille 3, une pression
sur le poussoir 13, déplaçant axialement le tube 19 vers l'arrière de la seconde douille
2 et exerçant une pression sur la partie tronconique 12a du jonc 12, qui agit alors
comme une rampe convertissant l'effort axial en effort radial conduisant à la rétraction
élastique du diamètre du jonc 12.
[0065] Le jonc 12 est alors apte à franchir l'épaulement 47, et la seconde douille 2 peut
être désengagée de la première douille 3. Afin de faciliter le coulissement du tube
19 sur le jonc 12 lors de la rétraction de celui-ci, l'extrémité intérieure du tube
19 peut être chanfreinée, pour que son angle intérieur approche l'angle de la portion
tronconique 12a du jonc 12 tel que dans sa position à l'intérieur de la portion d'expansion
48.
[0066] Les dimensions au repos du jonc 12 peuvent en effet être choisies de manière à ce
que le diamètre au repos du jonc soit légèrement supérieur au diamètre de la portion
d'expansion 48. Selon une autre variante de réalisation, le diamètre intérieur de
la portion d'expansion 48 peut être supérieur ou égal au diamètre extérieur au repos
du jonc 12.
[0067] Comme illustré sur la figure 2, le jonc 12 peut présenter, à l'arrière de sa zone
radiale 12b, une portion cylindrique 12c de diamètre inférieur à son diamètre maximal.
Lorsque le dispositif de fixation est verrouillé, le diamètre extérieur de cette portion
cylindrique peut venir en appui radial contre une zone de section réduite précédant
l'épaulement 47. Suivant le dénivelé radial entre le diamètre maximal du jonc et la
portion cylindrique 12c, le diamètre en position verrouillée du jonc peut être imposé
soit par un contact radial au niveau d'une zone de diamètre maximal du jonc, située
entre la portion tronconique 12a et l'épaulement radial 12b, soit par un contact radial
au niveau de la portion 12c.
[0068] La portion cylindrique 12c peut faciliter le franchissement de la zone de striction
par le jonc 12, aussi bien au moment de l'assemblage que lors du désassemblage du
dispositif.
[0069] On peut ainsi envisager des variantes de réalisation dans lesquelles le diamètre
d2 -correspond à la fois au diamètre intérieur de la portion de guidage 46 de la première
douille 3 et correspondant sensiblement au diamètre extérieur de l'extrémité d'assemblage
6a de la seconde douille - est supérieur au diamètre minimal de l'épaulement 47. Le
verrouillage axial du jonc 12 est alors assuré au niveau d'une protubérance annulaire
intérieure de la première douille, située en avant de l'épaulement 47 par rapport
à cette première douille.
[0070] Dans cette variante de réalisation, il est possible d'envisager de placer la glissière
axiale 10 au niveau de l'intérieur de la première douille et de réaliser une rainure
de guidage correspondante au niveau de l'extérieur de la portion de guidage-détrompage
46 de la seconde douille.
[0071] Dans certaines variantes de réalisation, le diamètre extérieur de l'extrémité d'assemblage
6a de la seconde douille peut être inférieur au diamètre intérieur de la portion de
guidage 46 de la première douille.
[0072] En cas d'assemblages/désassemblages fréquents, la protubérance annulaire intérieure
peut cependant s'user, et le dispositif peut perdre plus rapidement de son efficacité
que dans le cas où le diamètre d2 de la portion 46 de guidage-détrompage reste inférieur
au diamètre d3 de la portion d'expansion 48.
[0073] Le fonctionnement du dispositif de fixation est le suivant. La seconde douille 2
est introduite dans un perçage 51 d'une première partie de connecteur 42. Le perçage
51 comprend un logement polygonal de forme complémentaire à celui de la tête 4 de
la douille afin d'empêcher une rotation de la douille dans le connecteur, tout en
autorisant plusieurs positions angulaires d'assemblage de la douille 2 à l'intérieur
de la première partie de connecteur 42. Le jonc 8 dont le diamètre extérieur au repos
est supérieur au diamètre du perçage 51 de la première partie de connecteur 42 se
déforme radialement en compression puis, une fois franchi un épaulement 44 radial
intérieur au perçage 51, se détend et verrouille ainsi la seconde douille 2 dans la
première partie du connecteur 42. De manière similaire, la première douille 3 est
insérée dans un perçage dédié 52 de la seconde partie 43 de connecteur, dans une position
angulaire telle qu'une fois les deux parties de connecteur 42 et 43 assemblées, les
positions angulaires de la glissière axiale 10 de la seconde douille, et de la rainure
intérieure de guidage 11 de la première douille, permettent l'engagement de la glissière
axiale 10 dans la rainure intérieure 11.
[0074] La première douille 3 est verrouillée axialement à l'intérieur de la seconde partie
de connecteur 43 à l'aide du jonc élastique 9, une fois que celui-ci s'est détendu
après avoir franchi axialement un épaulement 45 radial, intérieur au perçage 52. Lorsque
l'on rapproche les deux parties 42 et 43 du connecteur, ainsi munies à l'avance de
leurs douilles d'assemblage et de détrompage 2 et 3, l'extrémité d'assemblage 6a de
la seconde douille vient s'insérer axialement dans la portion de guidage-détrompage
46 de la première douille 3. Si une erreur a été commise dans l'appariement des deux
parties de connecteur, la position angulaire de la glissière 10 ne correspond pas
à la position angulaire de la rainure intérieure 11. Avec une même géométrie du couple
douille 2-douille 3, on peut ainsi discriminer six configurations différentes de chaque
dispositif d'assemblage du connecteur. Le connecteur comportant en général au moins
deux dispositifs d'assemblage disposés de manière symétrique par rapport au centre
du connecteur -où se joignent les faisceaux de câbles-, on obtient, à l'aide d'un
assemblage prévu pour recevoir deux connecteurs identiques, trente six combinaisons
possibles de combinaisons différentes de positions angulaires du couple de dispositifs
de détrompage.
[0075] Soit la distance e1 entre la base de la tête 4 de la seconde douille 2 et la zone
d'appui radiale 8b du jonc 8. Si cette distance est égale à la distance e2 entre la
base de la tête 5 de la première douille et la zone d'appui radiale 9b de la première
douille 3, on multiplie encore par deux ce nombre de combinaisons. En effet, on peut
insérer pour certaines configurations de connexion, la seconde douille dans une seconde
partie de connecteur 43 et la première douille dans une première partie de connecteur
42.
[0076] Une fois que la seconde douille s'est insérée en butée dans la première douille,
le jonc 12 se détend élastiquement après avoir franchi l'épaulement 47 et s'oppose
au dégagement axial de la seconde douille d'avec la première douille. Dans cette configuration,
le poussoir 13 dépasse axialement de la seconde partie de connecteur 43. Pour désassembler
la première partie de connecteur 42 d'avec la seconde partie de connecteur 43, un
opérateur vient appuyer sur le poussoir 13 de manière à déplacer le tube 19 contre
la portion tronconique 12a du jonc 12, et à exercer un effort de compression radiale
sur le jonc 12, jusqu'à amener le diamètre extérieur du jonc 12 en deçà du diamètre
minimal de l'épaulement 47. Il devient alors possible d'éloigner les deux portions
de connecteur, les douilles 2 et 3 n'étant plus verrouillées par le jonc 12.
[0077] Dans le cas où la première douille 3 est munie des forme 33 et contreforme 32, l'opérateur
doit d'abord tourner l'extrémité du poussoir 13 jusqu'à amener la forme 33 face à
la contreforme 32, afin de disposer d'une course axiale suffisante du poussoir 13.
Typiquement, la hauteur axiale de la forme 33 est choisie de manière à ce que, lorsque
cette forme est en appui sur une zone de la tête 5 autre que la contreforme 32, même
si le tube 19 est en contact avec le jonc 12, le diamètre extérieur du jonc 12 reste
supérieur au diamètre minimal de l'épaulement 47. On peut ainsi verrouiller angulairement
le poussoir en le plaçant dans une position où une action axial accidentelle sur le
poussoir ne désolidarise pas les deux douilles.
[0078] Pour assurer à la fois un bon guidage du tube 19 et une course suffisante du poussoir
13, la première douille 3 comprend, sur l'intérieur de sa tête 5, un rebord cylindrique
intérieur 35 prolongeant axialement la portion d'expansion 48 au delà du corps de
guidage 7 dans la tête 5 de la première douille. Le rebord 35 vient s'insérer radialement,
en fin de course du poussoir 13, entre les pattes 25 et le tube 19. En fin de course
du poussoir, les pattes 25 viennent en butée axiale sur une surface radiale 49 entourant
le rebord 35.
[0079] En l'absence du système forme-contreforme, ou, dans le cas où après assemblage des
deux parties de connecteur 42 et 43, la forme 33 n'a pas été décalée par rapport à
la contreforme 32, le ressort de rappel 15 maintient tout de même le poussoir 13 dans
sa position correspondant à la configuration verrouillée du dispositif.
[0080] Dans l'exemple de réalisation illustré, le tube 19 est par exemple un tube métallique
fermé à une extrémité, réalisé par matriçage, et sur lequel est surmoulée, au niveau
de l'extrémité fermée, une tête plastique comportant des pattes de clipsage axiales
25, et une portion radiale d'appui au niveau de l'extrémité 21 couvrant le fond du
tube métallique. Cette configuration permet d'obtenir une bonne rigidité et une bonne
stabilité dimensionnelle de l'élément de l'actionneur axial 19. On peut envisager
des variantes de réalisation dans lesquelles l'actionneur axial serait constitué par
un ou plusieurs autres éléments, différents d'un tube. On peut par exemple envisager
de remplacer le tube 19 par une série de broches appuyant simultanément en différents
points de la circonférence du jonc 2.
[0081] La figure 3 illustre un autre dispositif de fixation et détrompage selon l'invention,
dans lequel le poussoir 13 est réalisé de manière différente. Dans cette version,
le tube 19 faisant office d'actionneur axial est monobloc avec l'extrémité axiale
arrière 21 du poussoir, et avec une jupe axiale 30 entourant le tube 19. La jupe axiale
30, monobloc avec le tube 19, remplace ici la jupe axiale 23 de la figure 2, formée
par les pattes de clipsage 25. Le ressort 15 est maintenu radialement entre le tube
19 et la jupe 30. La jupe axiale 30 forme une portion cylindrique qui s'étend, circonférentiellement
de manière continue, autour du tube central 19 du poussoir 40. La rétention du poussoir
40 à l'intérieur de la tête 5 de la première douille est assurée au moyen d'un joint
élastique de maintien 41 encerclant l'extrémité axiale de la jupe 30. Le jonc 41 est
inséré dans une gorge de maintien 34 de la jupe 30. Le jonc, dans sa position de repos
élastique, forme un relief radial par rapport à la surface radialement extérieure
de la jupe 30. La profondeur de la gorge 34 et l'épaisseur radiale du jonc 41 sont
telles que le jonc peut s'effacer à l'intérieur de la gorge 34 au moment où le poussoir
40 est inséré axialement à l'intérieur de la tête 5 de la première douille. La tête
5 de la première douille comprend un rebord de maintien 29 s'étendant radialement
à l'intérieur de la tête vers l'axe de la douille, et réduisant localement la section
d'une ouverture cylindrique ménagée à l'arrière de la tête. Le diamètre extérieur
du jonc 41 est supérieur ou égal au diamètre intérieur du rebord 29 de maintien du
poussoir. Le poussoir 40 monobloc peut être réalisé en métal. Il peut également être
réalisé en matières polymères, par exemple en matières polymères thermodurcissables.
[0082] Une fois le poussoir 40 inséré dans la tête 5 de la première douille, le poussoir
40 est retenu axialement à l'intérieur de la douille par le jonc 41. On ne s'éloigne
pas de l'invention si la jupe axiale métallique 30 comporte un ou plusieurs ajours
axiaux. Un avantage de cette configuration monobloc du poussoir est d'assurer un meilleur
maintien du poussoir 40 dans la seconde douille et d'éviter de se retrouver dans l'incapacité
de démonter le dispositif de fixation en cas de perte accidentelle du poussoir.
[0083] L'assemblage des deux parties de connecteur 42 et 43 est donc très rapide, puisqu'il
se fait en comprimant simplement les deux connecteurs appariés l'un contre l'autre,
en insistant sur les zones d'engagement des câbles, puis en exerçant un appui manuel
sur les têtes 4 et 5 du dispositif de fixation 1. Le désengagement du connecteur peut
être également très rapide, et se fait sans utilisation d'outil additionnel. Le désengagement
peut se faire par une simple pression sur le poussoir accompagnée d'une traction tendant
à éloigner les deux portions de connecteur si le poussoir n'est pas muni d'une forme/contreforme
imposant une position angulaire particulière du poussoir pour actionner celui-ci.
Dans le cas contraire, le désengagement peut se faire en effectuant d'abord une rotation
pour positionner face à face la forme 33 et la contreforme 32 par exemple, puis par
une simple pression sur le poussoir accompagnée d'une traction tendant à éloigner
les deux portions de connecteur.
[0084] Afin de faciliter la séparation des deux parties de connecteur 42 et 43 lorsque le
connecteur comporte plusieurs dispositifs de fixation 1 rapprochés, la contreforme
peut être prévue suffisamment large -dans le sens circonférentiel- par rapport à la
forme, pour autoriser une légère rotation du poussoir une fois que le tube 19 a réduit
le diamètre du jonc 12 à sa valeur de déverrouillage. Cette rotation peut amener face
à face une portion circonférentielle de relief extérieur du poussoir 13, et une portion
complémentaire de relief circonférentiel ménagée à l'intérieur de la tête 5, le relief
du poussoir se trouvant alors axialement en avant du relief de la tête. Ainsi, le
poussoir 13 peut être retenu dans sa position de verrouillage, libérant les doigts
de l'opérateur pour qu'il puisse plus facilement mettre les autres dispositifs de
fixation également en position déverrouillée, puis pour qu'il puisse tirer les deux
parties de connecteur 42 et 43 pour les séparer l'une de l'autre. De manière plus
générale, la tête de la première douille et le poussoir peuvent être munis de reliefs
complémentaires permettant de verrouiller axialement le poussoir par rapport à la
tête dans une position axiale qui correspond à la position de déverrouillage de l'actionneur.
Selon un mode de réalisation préféré, l'engagement et le désengagement de ces moyens
de verrouillage se fait par rotation du poussoir par rapport à la tête. D'autres configurations
des moyens complémentaires peuvent être envisagées, par exemple un crantage extérieur
du poussoir et un crantage intérieur de la tête, selon des reliefs type « dents de
scie ».
[0085] Grâce à la simplicité de sa structure, le dispositif peut occuper un volume réduit,
par exemple avoir une longueur comprise entre 15mm et 50mm, de préférence entre 20mm
et 40mm, et un diamètre compris entre 4mm et 10mm au niveau des portions de guidage
des douilles. Les joncs 8, 9 et surtout le jonc 12 peuvent être réalisés en matière
polymère, par exemple en polyétheréthercétone (Peek), pour que leur force de retour
élastique radiale assure un bon verrouillage axial de chaque douille dans sa partie
de connecteur, ainsi que de la seconde douille dans la première douille, et pour que
l'effort à exercer sur le poussoir afin d'escamoter le jonc 12 soit cependant modéré
et puisse être exercé par une pression d'un seul doigt de l'opérateur ou opératrice
effectuant le désassemblage du connecteur. De préférence, l'effort axial auquel les
joncs 8 et 9 sont aptes à résister une fois verrouillés dans leur partie de connecteur
respective, est supérieur à l'effort axial nécessaire pour insérer l'extrémité de
la seconde douille dans la première douille au moment où l'extrémité de la portion
de guidage vient appuyer sur la portion tronconique avant du jonc 12 afin de rétracter
celui-ci dans la rainure 14. De cette manière, au moment de l'assemblage du connecteur,
l'opérateur n'a pas à se préoccuper de l'état des douilles ni à appuyer sur les extrémités
des douilles, pourvu que celles-ci soient correctement appariées, puisqu'elles lui
viennent prémontées dans le connecteur, afin d'assurer la fonction de détrompage.
C'est seulement au moment du désassemblage qu'une manipulation de la première douille
est nécessaire. Avantageusement, l'angle de la portion tronconique des joncs 8, 9,
12 par rapport à l'axe xx' des douilles, peut être compris entre 6 degrés d'angle
et 15 degrés d'angle, et de préférence compris entre 8 degrés d'angle et 12 degrés
d'angle. Les corps de guidage des douilles sont de préférence métalliques, mais pourraient
également être réalisés en matière polymère, par exemple en polymère thermodurcissable
afin de garantir une bonne précision dimensionnelle d'accostage entre les deux douilles.
[0086] L'invention ne se limite pas aux exemples de réalisation décrits et peut se décliner
en de nombreuses variantes.
[0087] Le ressort de rappel 15 pourrait être dimensionné de manière plus courte, et venir
s'insérer axialement entre les extrémités des pattes de clipsage 25 ou de la jupe
30 du poussoir, et une surface d'appui 49 sensiblement radiale à l'intérieur de la
tête 5 de la première douille 3, qui, au lieu de se trouver à l'extrémité 18 de la
portion d'expansion 48 de la première douille, se trouverait axialement en retrait
de cette extrémité.
[0088] Le jonc 12 pourrait ne pas comporter de partie cylindrique arrière 12c. La surface
avant tronconique 12a du jonc 12 peut être remplacée par deux surfaces formant rampe
au niveau de l'entrée de la première douille, au niveau de l'intérieur de l'extrémité
de l'actionneur 19, qui peuvent alors comporter des surfaces tronconiques s'évasant
en direction de la seconde douille. Le jonc 12 peut alors présenter par exemple une
section rectangulaire dans un plan radial.
[0089] Le jonc 12 pourrait être remplacé par un ou plusieurs éléments élastiques de la seconde
douille ayant une forme autre qu'annulaire, par exemple plusieurs ergots élastiques
de la seconde douille en forme de harpons s'étendant axialement, et aptes à se déplier
radialement pour retenir la seconde douille dans le première douille, ces éléments
élastiques présentant à l'avant une surface de rampe s'évasant vers l'arrière de la
seconde douille. Les ergots peuvent être liés en rotation par rapport à la seconde
douille, par exemple être monoblocs avec l'extrémité de la seconde douille si celle-ci
est réalisée en matière polymère. Ils peuvent ne pas être tous de même largeur/ne
pas être de même hauteur radiale, et/ou ne pas être distribués régulièrement au tour
de la seconde douille, et servir de relief de détrompage pour imposer l'orientation
de la seconde douille par rapport à la première douille.
[0090] On peut envisager un jonc élastique 12 dont la position de repos élastique ou de
moindre contrainte élastique correspond à une configuration déverrouillée des douilles,
par exemple un jonc qui au repos viendrait en appui sur la circonférence de la portion
d'expansion, l'actionneur permettant de comprimer radialement le jonc pour verrouiller
les deux douilles l'une par rapport à l'autre. Dans ce cas, le poussoir ne comprend
pas de ressort de rappel vers l'extérieur de la douille. Il peut au contraire comprendre
des reliefs ou des ergots radiaux permettant de verrouiller axialement le poussoir
à l'intérieur de la douille en absence d'action extérieure pour le tirer hors de la
douille.
[0091] La surface extérieure 28 de l'extrémité d'assemblage 6a pourrait être différente
d'un cylindre de révolution modifié localement par un relief ou un creux de guidage
10 : elle pourrait être un cylindre de section droite quelconque, par exemple un cylindre
de section droite polygonale, de forme complémentaire à un perçage cylindrique polygonal
de la portion de guidage 46 de la première douille.
[0092] On peut envisager un système de déverrouillage avec un anneau élastique, que l'on
viendrait non par fermer en le comprimant, mais au contraire ouvrir. On pourrait pour
cela insérer axialement un élément de déverrouillage au niveau de la fente de l'anneau
élastique, de manière à effacer le diamètre intérieur de l'anneau élastique dans une
rainure circonférentielle extérieure à l'anneau.
[0093] On peut envisager des formes de détrompage autres qu'une glissière 10 sur la douille
mâle et une rainure intérieure 11 sur la douille femelle, par exemple une glissière
en relief sur la douille femelle et une rainure en creux sur la douille mâle.
[0094] Un actionneur en forme de tube peut être associé à un ou à des éléments élastiques
différents d'un jonc d'assemblage, par exemple associé à un groupe de pattes de clipsage
axiales élastiques.
[0095] De préférence, la forme de détrompage 10 de l'extrémité d'assemblage 6a de la seconde
douille est placée à l'arrière du jonc 12, de manière à faciliter l'accessibilité
du jonc 12 par l'élément de déverrouillage 19.
[0096] Le dispositif décrit peut être utilisé pour assembler autre chose que des connecteurs,
et alors ne pas présenter de têtes polygonales 4 et 5, et/ou ne pas présenter d'éléments
de détrompage de forme complémentaire 10 et 11.
[0097] Le dispositif peut également, dans ce cas, être dépourvu de joncs extérieurs 8 et
9.
[0098] Le dispositif de fixation selon l'invention permet un assemblage quasi instantané
et un désassemblage également très rapide de deux parties de connecteurs, sans outils
spécifiques, et peut simultanément assurer une fonction de détrompeur, limitant ainsi
le nombre de pièces à produire et gérer lors de la fabrication du connecteur.