Domaine de l'invention
[0001] L'invention se rapporte à une pièce de décoration serti invisible et, plus précisément,
une pièce de décoration notamment pour un article de joaillerie ou de bijouterie formant
un pavé de pierres apte à décorer une surface.
Arrière plan de l'invention
[0002] Il est connu de sertir des pierres précieuses, semi-précieuses ou synthétiques à
l'aide de griffes, de grains ou de rails. Il existe également des sertis du type invisible
qui solidarisent les pierres par leur culasse ou par leur couronne. Dans l'état actuel
des techniques de serti invisible, il existe de nombreuses méthodes (par fraisage,
coulée, clipsage, vissage, etc.) qui selon des systèmes bien définis présentent de
multiples inconvénients : les natures, géométries et dimensions des pierres sont souvent
limitées, les hauteurs, les profondeurs et les angles des gorges sont souvent contraignantes,
les rayures, égrisures et fissures de pierres lors des opérations existent, voire
même les réparations lors d'un changement de pierre occasionnent des égrisures sur
les pierres annexes, etc.. Aussi, la majorité de ces méthodes demandent, durant l'opération
de sertissage, l'intervention manuelle d'un sertisseur. Même si ce dernier est hautement
qualifié, le risque de perte, de rayure, de fissuration ou d'égrisure des pierres
est permanent. Il existe une autre méthode de sertissage invisible par voie galvanique
décrit dans le brevet
EP 2 327 323 A1. Cette méthode qui demande la déposition d'une première couche conductrice sur les
pierres peut, selon la nature et l'épaisseur de la couche déposée, perturber l'effet
esthétique attendu et rendre obligatoire la déclaration de la notion de « coating
» sur les pierres, ce qui pour un serti invisible avec des pierres précieuses, rend
l'objet final moins noble. Aussi, cette méthode nécessite une bonne connaissance électrochimique.
Résumé de l'invention
[0003] Le but de la présente invention est de pallier tout ou partie les inconvénients cités
précédemment proposant un procédé de fabrication industriel permettant d'obtenir un
montage homogène des pierres, une diversité de forme, une précision améliorée,une
fixation de meilleure qualité à moindre coût et une qualité esthétique moins contraignante
au niveau des réglementations gemologiques.
[0004] A cet effet, l'invention concerne une pièce de décoration comportant plusieurs pierres
et un dispositif de fixation des pierres l'une par rapport à l'autre. Le dispositif
de fixation comporte une base unique en un premier matériau permettant d'attacher
toutes pierres les unes par rapport aux autres par l'une de leurs faces, les feuilletis
de pierres sont montés bord à bord les uns par rapport aux autres afin que ladite
base unique soit masquée,
caractérisée en ce que le premier matériau est un alliage au moins partiellement amorphe.
[0005] Dans un autre mode de réalisation avantageux, la base unique permet d'attacher toutes
pierres les unes par rapport aux autres par leur culasse.
[0006] Dans un autre mode de réalisation avantageux, la base unique recouvre la totalité
des culasses desdites pierres.
[0007] Dans un autre mode de réalisation avantageux, la base unique laisse non recouverte
une partie des culasses desdites pierres.
[0008] Dans un autre mode de réalisation avantageux, la base unique permet d'attacher toutes
pierres les unes par rapport aux autres par leur couronne.
[0009] Dans un autre mode de réalisation avantageux, la base unique recouvre la totalité
des couronnes desdites pierres.
[0010] Dans un autre mode de réalisation avantageux, la base unique laisse non recouverte
une partie des couronnes desdites pierres.
[0011] Dans un autre mode de réalisation avantageux, la base unique permet d'attacher plusieurs
pierres de sorte que certaines pierres soient fixées par leur culasse et que certaines
pierres soient fixées par leur couronne.
[0012] Dans un autre mode de réalisation avantageux, la base unique recouvre la totalité
des culasses de certaines pierres et la totalité des couronnes de certaines autres
pierres.
[0013] Dans un autre mode de réalisation avantageux, la base unique laisse non recouverte
une partie des culasses de certaines pierres et non recouverte une partie des couronnes
de certaines autres pierres.
[0014] Dans un autre mode de réalisation avantageux, le dispositif de fixation comporte
au moins une gorge réalisée dans au moins une des pierres au niveau de leur culasse
afin que la base unique, de forme au moins partiellement correspondante à chaque culasse,
forme au moins un crochet pour chacune desdites au moins une des pierres.
[0015] Dans un autre mode de réalisation avantageux, le dispositif de fixation comporte
au moins une gorge réalisée dans au moins une des pierres au niveau de leur couronne
afin que la base unique, de forme au moins partiellement correspondante à chaque couronne,
forme au moins un crochet pour chacune desdites au moins une des pierres.
[0016] Dans un autre mode de réalisation avantageux, ladite au moins une gorge forme deux
rainures dans deux faces de la culasse.
[0017] Dans un autre mode de réalisation avantageux, ladite au moins une gorge forme deux
rainures dans deux faces de la couronne.
[0018] Dans un autre mode de réalisation avantageux, le premier matériau est un matériau
métallique totalement amorphe.
[0019] Dans un autre mode de réalisation avantageux, le premier matériau comporte au moins
un élément qui est du type précieux, compris dans la liste comportant l'or, le platine,
le palladium, le rhénium, le ruthénium, le rhodium, l'argent, l'iridium ou l'osmium.
Dans un autre mode de réalisation avantageux, le premier matériau est un alliage amorphe
possédant une température de transition vitreuse égale ou inférieure à 450 °C.
[0020] L'invention concerne également une pièce d'horlogerie
caractérisée en ce qu'elle comporte, rapportée, au moins une pièce de décoration selon l'invention.
[0021] L'invention concerne également un article de joaillerie ou de bijouterie
caractérisée en ce qu'il comporte, rapportée, au moins une pièce de décoration conforme à l'invention.
[0022] L'invention concerne également un procédé de fabrication d'une pièce de décoration
caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes :
- a) se munir de plusieurs pierres ;
- b) solidariser une première face de chaque pierre contre un support, les feuilletis
des pierres étant montés bord à bord les uns par rapport aux autres afin de former
un pavé de pierres;
- c) recouvrir avec un premier matériau au moins une partie d'une seconde face des pierres
afin de former une base unique, ledit premier matériau étant un alliage métallique
apte à devenir amorphe.
- d) retirer la pièce de décoration ainsi formée par désolidarisation de chacune desdites
premières faces par rapport au support.
[0023] Dans un mode de réalisation avantageux, le procédé comprend, entre l'étape a) et
l'étape b), l'étape suivante :
e) graver au moins une gorge dans les culasses et/ou les couronnes desdites pierres
afin que la base unique réalisée lors de l'étape c) remplisse chacune desdites au
moins une gorge en formant un crochet de fixation.
[0024] Dans un autre mode de réalisation avantageux, le procédé comporte, entre l'étape
c) et l'étape d), l'étape suivante :
g) former un cadre autour dudit pavé afin de circonscrire le dépôt de l'étape c) au-dessus
desdites culasses et/ou des dites couronnes des pierres.
[0025] Dans un autre mode de réalisation avantageux, la première face est la table de la
pierre, la seconde face étant la culasse de la pierre.
[0026] Dans un autre mode de réalisation avantageux, la première face est la culasse de
la pierre, la seconde face étant la table de la pierre .
[0027] Dans un autre mode de réalisation avantageux, la première face est la culasse de
la pierre ou la table de la pierre, la seconde face étant la table de la pierre ou
la culasse de la pierre.
[0028] L'invention concerne également un procédé de fabrication d'une pièce de décoration
caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes :
- 1) se munir d'un support pourvu d'un logement ;
- 2) recouvrir au moins partiellement le logement avec un premier matériau, ledit premier
matériau étant un alliage métallique apte à devenir amorphe
- 3) former dans ledit premier matériau, au moins un trou muni de moyens de fixation;
- 4) sertir dans ledit au moins un trou au moins un pierre muni d'au moins une gorge
de sorte à provoquer une déformation élastique des moyens de fixation jusqu'à ce qu'un
retour élastique s'exerce lorsque les moyens de fixation se trouvent en regard de
ladite au moins une gorge;
- 5) retirer la pièce de décoration ainsi formée par désolidarisation du premier matériau
sertie desdites pierres par rapport au support.
[0029] Dans un autre mode de réalisation avantageux, l'étape de recouvrement c) ou 2) consiste
en une application du premier matériau par formage à chaud.
[0030] Dans un autre mode de réalisation avantageux, l'étape de recouvrement c) ou 2) consiste
en une application du premier matériau par coulée ou injection.
[0031] Dans un autre mode de réalisation avantageux, l'étape de recouvrement c) ou 2) consiste
en une application du premier matériau par densification de poudre.
[0032] Dans un autre mode de réalisation avantageux, ledit premier matériau est totalement
amorphe.
[0033] Dans un autre mode de réalisation avantageux, le premier matériau comporte au moins
un élément qui est du type précieux, compris dans la liste comportant l'or, le platine,
le palladium, le rhénium, le ruthénium, le rhodium, l'argent, l'iridium ou l'osmium.
[0034] Dans un autre mode de réalisation avantageux, le premier matériau est dans un alliage
amorphe possédant une Tg égale où inférieure à 450 °C
[0035] Dans un autre mode de réalisation avantageux, le procédé comprend en outre une étape
finale consistant à cristalliser le premier matériau.
[0036] Dans un autre mode de réalisation avantageux, le ledit premier matériau est un alliage
métallique apte à devenir amorphe à une vitesse de refroidissement inférieure à 100'000°C/sec
Description sommaire des dessins
[0037] D'autres particularités et avantages ressortiront clairement de la description qui
en est faite ci-après, à titre indicatif et nullement limitatif, en référence aux
dessins annexés, dans lesquels :
- la figure 1 est une représentation en perspective d'une étape de fixation de pierres
selon l'invention ;
- la figure 2 est une représentation en coupe de la fin de l'étape de fixation selon
l'invention ;
- la figure 3 est une représentation partielle agrandie de la figure 2 ;
- la figure 4 est une représentation de la figure 3 selon une alternative de l'invention
;
- la figure 5 et 7 sont des représentations similaire à la figure 3 du dépôt de matière
selon l'invention ;
- la figure 6 est une représentation en perspective d'une deuxième étape de dépôt selon
l'invention ;
- la figure 8 est une représentation en coupe d'une pièce de décoration selon l'invention
;
- la figure 9 est une représentation en coupe d'une pièce de décoration selon une autre
alternative de l'invention ;
- la figure 10 est une représentation vue de dessus d'une pièce de décoration selon
l'invention ;
- la figure 11 est une représentation vue de dessus d'une pièce de décoration selon
une variante de l'invention ;
- la figure 12 est une représentation vue de dessus d'une pièce de décoration selon
une autre variante de l'invention ;
- les figures 13 à 16 sont une représentation d'une possibilité du procédé selon l'invention
;
- les figures 17 à 20 sont une représentation d'une possibilité du procédé selon un
autre mode de réalisation de l'invention ;et
- la figure 21 est une représentation vue de dessus d'une pièce de décoration dans laquelle
les pierres sont placées aléatoirement;
Description détaillée des modes de réalisation préférés
[0038] Comme illustré aux figures 8 à 12, l'invention se rapporte à des pièces de décoration
généralement annotées 1, 3 et 5 pouvant être rapportées, notamment, sur des articles
de joaillerie ou de bijouterie et des pièces d'horlogerie (notamment au niveau du
cadran et de l'habillage). Cependant, ces pièces de décoration 1, 3, 5 ne sauraient
se limiter aux applications ci-dessus. A titre d'exemple, les pièces de décoration
1, 3, 5 pourraient également être rapportées sur d'autres objets comme, par exemple,
des lunettes.
[0039] Plus particulièrement, l'invention se rapporte à un dispositif de fixation 7 ,7'
du type serti invisible permettant d'attacher plusieurs pierres 2 précieuses, semi-précieuses
ou synthétiques par une de leurs faces comme leur culasse 4 et/ou leur couronne de
manière à ce que les feuilletis 6 des pierres 2 (également appelés rondistes) soient
montés bord à bord afin que les tables 8 des pierres 2 soient sensiblement parallèles
voir coplanaires.
[0040] Ainsi, quelles que soient la distribution et/ou la forme des pierres 2 utilisées
comme illustrés par exemple aux figures 10 à 12, le dispositif de fixation 7, 7' comporte
une base unique 9, 9' attachant les pierres 2 les unes par rapport aux autres de manière
très précise. Avantageusement selon l'invention et contrairement à ce qui est habituellement
réalisé pour fabriquer un serti invisible, la matière de la base 9, 9' est apportée
et non enlevée puis déformée au fur et à mesure.
[0041] On comprend immédiatement que la base unique 9, 9' permet ainsi de parfaitement recouvrir
les culasses 4 des pierres 2 avec un minimum de contraintes mécaniques transmis aux
pierres. Bien entendu, il est envisageable que les pierres 2 soient attachées par
leur couronne c'est-à-dire que la base unique 9, 9' permet de parfaitement recouvrir
les couronnes des pierres 2. De même, il est possible que le dispositif de fixation
7 ,7' du type serti invisible permette d'attacher plusieurs pierres 2 de sorte que
certaines pierres soient fixées à la base unique 9, 9' par leur culasse 4 et que certaines
pierres soient fixées à la base unique 9, 9' par leur couronne. Cette alternance de
fixation par couronne ou culasse peut être aléatoire. Dans le reste de la description,
il ne sera décrit que le dispositif de fixation 7, 7' comporte une base unique 9,
9' attachant les pierres 2 les unes par rapport aux autres par leur culasse 4.
[0042] Ainsi, avantageusement selon l'invention, la base 9, 9' est nativement de forme correspondante
aux culasses 4 des pierres 2 quelles que soient les dispersions de ces dernières.
Cela est rendu possible par l'utilisation d'un procédé de fabrication selon l'invention
qui sera expliqué ci-après et qui comporte notamment une étape de recouvrement de
matière.
[0043] Dans un premier mode de réalisation illustré à la figure 8, le dispositif de fixation
7 comporte une base unique 9 recouvrant la totalité des culasses 4 des pierres 2.
Ce premier mode de réalisation engendre une esthétique très homogène de la pièce de
décoration 1, 3, 5.
[0044] Dans un deuxième mode de réalisation illustré à la figure 9, le dispositif de fixation
7' comporte une base unique ne recouvrant pas la totalité des culasses 4 des pierres
2. Comme illustré à la figure 9, la base unique 9' forme ainsi un maillage qui suit
le feuilletis 6 des pierres 2. Ce deuxième mode de réalisation permet d'améliorer
la réflexion interne totale des pierres 2 utilisées pour la pièce de décoration 1,
3, 5. Il permet aussi de ne pas avoir à ouvrir la base unique par voie mécanique,
par exemple, à l'aide d'un outil de sertisseur, et ainsi d'éviter de rayer les pierres.
[0045] La pièce de décoration 1, 3, 5 ainsi formée, même selon des formes plus ou moins
complexes, comme, par exemple, une forme 3 en vague illustrée à la figure 11, une
forme 5 sans symétrie particulière illustrée à la figure 12 ou une forme 1 totalement
symétrique illustrée à la figure 10, peut, par conséquent, être facilement rapportée
sur un produit final par l'intermédiaire de sa base unique 9, 9'.
[0046] Selon une alternative de l'invention visible aux figures 3, 8 et 9, dans le but d'améliorer
la force d'attache du dispositif de fixation 7, 7', chacune des culasses 4 des pierres
2 comporte au moins une gorge 10. Du fait que la base 9, 9' corresponde parfaitement
à la forme de la culasse 4 des pierres 2, on comprend que la base 9, 9' forme alors
des crochets qui maintiennent plus fermement chaque pierre 2 par sa culasse 4. Préférentiellement,
chaque pierre 2 comporte deux gorges 10 sur deux facettes opposées de sa culasse 4.
Cependant, chaque gorge peut, également, former une rainure périphérique sur chaque
culasse 4 afin de rendre maximale la force d'attache mécanique du dispositif de fixation
7, 7'. Bien entendu, si les pierres 2 sont fixées à la base unique 9, 9' par leur
couronne, ladite au moins une gorge 10 est située sur ladite couronne.
[0047] Selon une autre alternative de l'invention, la base unique 9, 9' peut également directement
former le corps du produit final ce qui évite d'avoir à rapporter la pièce de décoration
1, 3, 5 sur un autre corps.
[0048] Avantageusement, le matériau appliqué, appelé premier matériau, est un matériau amorphe
ou partiellement amorphe. Ce matériau est préférentiellement un alliage métallique.
Le terme partiellement amorphe indique que pour un bloc de matière, le pourcentage
de quantité de matière dudit bloc présentant l'état amorphe est suffisant pour que
le bloc en lui-même présente les caractéristiques spécifiques aux métaux et alliages
métalliques amorphes. Les matériaux amorphes ont l'avantage de pouvoir être facilement
mis en forme en dessus de leur température de transition vitreuse Tg. Ils ont également
l'avantage de présenter très peu de retrait dimensionnel lors de leur solidification,
ceci en raison de l'absence de cristallisation. De même, il peut être possible d'utiliser
un métal précieux ou un de ces alliages afin de donner un caractère noble à ladite
pièce décorative. Ainsi, le métal précieux ou un de ces alliages est compris dans
la liste comportant l'or, le platine, le palladium, le rhénium, le ruthénium, le rhodium,
l'argent, l'iridium ou l'osmium..
[0049] Le procédé d'invention va maintenant être expliqué en relation avec les figures 1
à 9 et 13. Dans une première étape, le procédé consiste à se munir de pierres 2 dont
les feuilletis 6 autorisent leur montage bord à bord afin, par exemple, d'obtenir
les variantes de réalisation des figures 10, 11 et 12, c'est-à-dire un plan homogène
de pierres 2.
[0050] Dans une deuxième étape, les pierres 2 sont solidarisées les unes après les autres
sur un support 12. De plus, comme mieux visible à la figure 2, la face 15 où sont
rapportées les pierres 2 doit comporter une bonne planéité. Préférentiellement, chaque
pierre 2 est solidarisée par une première face sur la face 15 du support 12 par collage
de sa table 8 au moyen d'une colle résistante aux températures, type epoxy utilisées
lors de l'application du métal. Bien entendu, d'autres types de solidarisation compatibles
avec le reste des étapes du procédé ou même d'autres types de colle sont envisageables.
De plus, il peut être envisagé que le support 12 comprend des creusures réalisées
pour que la table 8 de chaque pierre 2 s'y insère. Les pierres 2 sont alors toutes
placées dans une creusure ce qui limite la liberté de mouvement desdites pierres 2.
[0051] Les figures 3 et 4 représentent un agrandissement focalisé sur les feuilletis 6 des
pierres 2 selon deux alternatives de l'invention expliquées ci-dessus. On comprend
ainsi immédiatement que la précision de taille des feuilletis 6 ou rondistes des pierres
2 a une très grande importance. En effet, selon l'invention les feuilletis 6 doivent
être montés bord à bord afin de limiter la grandeur des interstices entre les pierres
2. Ces feuilletis montés bord à bords forment des semblants de creusures 4.
[0052] Ainsi, comme expliqué ci-dessus, dans le cas où on ne souhaite pas améliorer la force
d'attache du dispositif de fixation 7, 7', les pierres 2 ne comportent pas de gorges
10 et sont amenées les unes contre les autres au niveau de leurs feuilletis 6 comme
illustré aux figures 1 et 4. Dans ce cas, on comprend que seules les interactions
chimiques entre les matériaux assurent la fixation des pierres.
[0053] Dans le cas où on souhaite améliorer la force d'attache du dispositif de fixation
7, 7', une étape intermédiaire entre la première étape et la seconde étape de solidarisation
est nécessaire. L'étape intermédiaire est destinée à graver au moins une gorge 10
dans au moins une partie des culasses 4 des pierres 2. Ainsi, lors de la deuxième
étape ou étape de solidarisation, les pierres 2 sont amenées les unes contre les autres
au niveau de leurs feuilletis 6 comme illustré aux figures 1 et 5. Dans l'exemple
de réalisation de la figure 5, on peut voir que les gorges 10 de deux pierres 2 se
font vis-à-vis.
[0054] Dans l'exemple illustré à la figure 1, on peut voir que le support 12 peut également
comporter un gabarit 14 de forme dédiée pour aider à démarrer le plan de pierres 2.
Ce gabarit 14 peut ainsi former une équerre comme à la figure 1 pour former une pièce
de décoration 1 symétrique ou un corps courbe pour former une pièce de décoration
3 en vague. A la fin de la seconde étape, comme illustré à la figure 1, on obtient
donc un pavé de pierres 2 solidarisées par leur table 8 sur la face 15 du support
12. Il est bien entendu envisageable que le support 12 et le gabarit 14 ne forment
qu'une seule et même pièce. Cependant, de manière préférée, le gabarit est composé
de plusieurs éléments formant un cadre 16 agencé pour circonscrire l'alliage amorphe
au-dessus desdites culasses des pierres 2 comme visible aux figures 6 et 7.
[0055] Le procédé 21 se poursuit avec une étape destinée à former l'unique base 9, 9' sur
une seconde face des pierres 2.
[0056] Une des méthodes pour déposer le matériau constitutif de la base 9, 9' consiste à
utiliser le formage à chaud.
[0057] Les figures 13 à 16 représentent de manière simplifiée les étapes permettant de réaliser
cette base unique 9, 9'.
[0058] Au préalable, il est nécessaire de réaliser une préforme en alliage métallique amorphe.
Cette préforme 6a peut être réalisée par différentes techniques telles que par exemple
l'injection dans un moule de forme, le formage à chaud au-dessus de Tg, l'étampage
de bande, ou encore par usinage. Une fois cette préforme réalisée, elle est placée
au-dessus des pierres 2 et peut être en appui sur le gabarit 14 ou le cadre 16 comme
visible à la figure 14.
[0059] L'ensemble est alors chauffé à une température supérieure à la température de transition
vitreuse Tg, permettant ainsi une diminution de la viscosité de la préforme, puis
une pression est exercée. Une fois ces conditions réunies, la pression exercée sur
la préforme visqueuse permet à l'alliage amorphe visqueux de recouvrir toute la surface
des pierres 2 et donc de remplir les creusures 6a formées par les feuilletis bords
à bords comme visible à la figure 15. Ensuite, lorsque les creusures 6a sont remplies,
on refroidit l'ensemble afin de conserver l'état amorphe de l'alliage.
[0060] Ce type de matériaux convient bien du fait que la forte diminution de leur viscosité
lorsqu'ils sont chauffés en-dessus de leur Tg entraîne la diminution de la contrainte
à appliquer pour assurer le remplissage des creusures 6a avec l'alliage métallique
amorphe. De ce fait, les pierres ne risquent pas de se briser bien qu'une opération
de pressage soit effectuée. D'autre part, cette diminution de la viscosité permet
à l'alliage métallique amorphe de s'insérer dans chaque relief de cet assemblage de
pierres 2 et donc d'en prendre tous les contours. Un autre avantage de ce mode de
réalisation est qu'il peut être réalisé à des températures relativement basses, ce
qui permet d'éviter la dégradation des pierres ainsi que de diminuer les risques de
rupture des pierres en raison des chocs thermiques. A cet effet, des alliages métalliques
amorphes ayant des températures de transition vitreuse Tg comprises entre 100 et 450°C
pourront être préférentiellement utilisés.
[0061] Bien entendu, d'autres types de mise en forme sont possibles comme la mise en forme
par coulée ou injection. Ce procédé consiste à chauffer une préforme métallique au-dessus
de son point de fusion et couler ou injecter le liquide ainsi obtenu sur les pierres
2. Dans ce cas présent, il peut être envisagé que le cadre 16 ait une hauteur au moins
égale à celle des pierres 2. Il forme alors un espace 17 qui sera rempli d'alliage
fondu. Une fois l'espace 17 rempli, une étape de refroidissement jusqu'à une température
inférieure à Tg est effectuée afin d'éviter la cristallisation de l'alliage pour enfin
obtenir une creusure 6a remplie d'alliage métallique amorphe ou partiellement amorphe.
Contrairement aux métaux cristallins, les alliages métalliques amorphes permettent
ce mode de réalisation et ceci pour deux raisons principales. Premièrement parce qu'ils
ne présentent que très peu de retrait de solidification en comparaison des métaux
cristallins, respectivement environ 0.5% et 4-7%. Ceci permet d'assurer une très bonne
cohésion entre les pierres et le métal amorphe, donc une très bonne tenue. Deuxièmement
parce que les températures de fusion des métaux amorphes sont, pour une famille d'alliages
donnée, largement inférieures à celles des métaux cristallins. Par exemple, les alliages
de platine cristallins ont un point de fusion de l'ordre de 1600-1700°C alors que
les alliages de platine amorphes de composition PtCuNiP ont un point de fusion d'environ
600°C. Ceci permet donc de simplifier considérablement l'outillage utilisé et surtout
de préserver l'intégrité des pierres et notamment des diamants qui se décomposent
vers 600-800°C dans l'air.
[0062] Bien entendu, la mise en forme par densification de poudre est envisageable. Le procédé
de densification de poudre consiste à introduire une poudre métallique, ayant la capacité
de devenir amorphe à des vitesses de refroidissement inférieures ou égales à 100'000°C/sec,dans
l'espace 17 formé par le support 2 et le cadre 16 et à la consolider par un apport
d'énergie tel un four, un faisceau laser, un faisceau ionique ou tout autre moyen
thermique.
[0063] Bien entendu, la quantité de premier matériau c'est-à-dire d'alliage métallique amorphe
peut être calculée pour ne former qu'une couche dont l'épaisseur est inférieure à
celle des pierres 2 voir inférieure à la moitié de la hauteur des pierres 2 comme
visible à la figure 7. Cette couche peut épouser la forme des pierres 2.
[0064] Dans l'alternative illustrée à la figure 9 dans laquelle la base unique 9' forme
ainsi un maillage qui suit le feuilletis 6 des pierres 2, un élément pochoir est utilisé.
Cet élément pochoir se présente sous la forme d'une plaque comprenant des orifices
prenant la forme du maillage qui suit le feuilletis 6 des pierres 2. Ce pochoir est
placé préalablement sur les pierres 2 avant que l'étape de formage à chaud,de coulée
ou de frittage ait lieu. Ce pochoir est préférentiellement réalisé de sorte à pouvoir
se dissoudre chimiquement. Alternativement, dans le cas du formage à chaud, le préforme
est réalisée de sorte à présenter la forme du maillage qui suit le feuilletis 6 des
pierres 2. Il suffit alors de placer cette préforme sur les pierres au niveau du feuilletis
6 des pierres 2 et de réaliser l'opération de formage à chaud. On pourrait même envisager
que l'opération de coulée se fait par une machine qui va verser le métal en fusion
directement au niveau du maillage qui suit le feuilletis 6 des pierres 2.
[0065] Selon une autre alternative de l'invention, la base unique 9, 9' peut également directement
former le corps du produit final ce qui évite d'avoir à rapporter la pièce de décoration
1, 3, 5 sur un autre corps.
[0066] Par la suite, une étape de désolidarisation est réalisée. Cette étape de désolidarisation
consiste à séparer l'ensemble formé par les pierres 2 et la base unique 9, 9' du support
12 et du gabarit 14 pour obtenir la pièce de décoration de la figure 16. Pour cela,
il peut être prévu plusieurs solutions.
[0067] Une première solution consiste à simplement désassembler le support et le gabarit
de l'ensemble formé par les pierres 2 et la base unique 9, 9'. Dans le cas où les
pierres 2 sont collées à la table 15 du support 12, un agent chimique peut être utilisé
pour dissoudre la colle.
[0068] Une seconde solution consiste à dissoudre ledit gabarit et le support 12. En effet,
le gabarit 14 et le support 12 sont réalisés dans un matériau pouvant se dissoudre.
[0069] Un autre mode de réalisation, visible aux figures 17 à 20, peut être utilisé. Ce
mode de réalisation consiste à profiter de la grande déformation élastique des alliages
amorphes, typiquement 2%, contrairement aux alliages cristallins qui se déforment
plastiquement à partir de 0.5 %.
[0070] Pour cela, une première étape consiste à se munir d'un support 120 présentant un
logement 121.
[0071] Dans le logement 121 du support 120, un dépôt 22 de premier matériau qui est un matériau
métallique amorphe ou partiellement amorphe est déposé comme visible à la figure 18.
Ce dépôt 22 de matériau métallique amorphe peut être réalisé par les méthodes de formage
à chaud ou de coulée ou d'injection ou de densification de poudre décrites précédemment.
[0072] Ensuite, l'étape suivante consiste à usiner ce dépôt 22 pour réaliser des trous 23
dans lesquels les pierres 2 viendront à être serties comme visible à la figure 19.
Cette figure décline une version avec des pierres serties par leur culasse mais on
pourrait très bien imaginer des pierres serties par leur couronne ou encore un dispositif
aléatoire avec des pierres serties par leur couronne et leur culasse. Cet usinage
peut être réalisé de plusieurs façons. D'une part il peut être fait par enlèvement
de matière par laser ou par foret.
[0073] Cet usinage peut être également réalisé en utilisant les propriétés du métal amorphe.
En effet, ce dernier voit sa viscosité diminuée lorsqu'il est chauffé à une température
située entre sa température de transition vitreuse Tg et sa température de cristallisation
Tx. Un outil ayant la géométrie négative du trou est appliqué, avec une certaine force,
sur le métal amorphe remplissant la creusure. Il est ainsi possible d'éviter les étapes
d'usinage qui peuvent être difficiles selon les alliages amorphes utilisés.
[0074] Avantageusement selon ce mode de réalisation, un moyen de fixation 24 est agencé
au niveau du flanc 23a de chaque trou 23. Ce moyen de fixation 24 consiste en au moins
une excroissance faite de matière avec le matériau du dépôt 22.
[0075] La méthode de sertissage consiste alors à presser la pierre 2 dans le trou. Par déformation
élastique, les moyens de fixation se déforment permettant l'insertion de ladite pierre.
Lorsque l'excroissance se trouve en regard de la gorge 10 de la pierre 2, un retour
élastique s'exerce de sorte que l'excroissance s'insère dans la gorge 10 et permette
de maintenir définitivement celui-ci comme visible à la figure 20.
[0076] Préférentiellement, les dimensions du logement 121 sont calculées de sorte que la
hauteur du logement soit au moins égale à celle des pierres 2 et que la largueur et/ou
la longueur soient au moins égales à celles de l'ensemble des pierres 2 misent bord
à bord.
[0077] On comprendra que diverses modifications et/ou améliorations et/ou combinaisons évidentes
pour l'homme du métier peuvent être apportées aux différents modes de réalisation
de l'invention exposée ci-dessus sans sortir du cadre de l'invention définie par les
revendications annexées.
1. Pièce de décoration (1, 3, 5) comportant plusieurs pierres (2) et un dispositif de
fixation (7, 7') des pierres (2) l'une par rapport à l'autre le dispositif de fixation
(7, 7') comporte une base unique (9, 9') en un premier matériau permettant d'attacher
toutes pierres (2) les unes par rapport aux autres par l'une de leurs faces, les feuilletis
(6) de pierres (2) sont montés bord à bord les uns par rapport aux autres afin que
ladite base unique soit masquée, caractérisée en ce que le premier matériau est un alliage au moins partiellement amorphe.
2. Pièce (1, 3, 5) selon la revendication précédente, caractérisée en ce que la base unique (9) permettant d'attacher toutes pierres (2) les unes par rapport
aux autres par leur culasse (4).
3. Pièce (1, 3, 5) selon la revendication 1, caractérisée en ce que la base unique (9) permettant d'attacher toutes pierres (2) les unes par rapport
aux autres par leur couronne.
4. Pièce (1, 3, 5) selon la revendication 1, caractérisée en ce que la base unique (9) permet d'attacher plusieurs pierres (2) de sorte que certaines
pierres (2) soient fixées par leur culasse et que certaines pierres (2) soient fixées
par leur couronne.
5. Pièce (1, 3, 5) selon la revendication 2, caractérisée en ce que la base unique (9) recouvre la totalité des culasses (4) desdites pierres.
6. Pièce (1, 3, 5) selon la revendication 2, caractérisée en ce que la base unique (9') laisse non recouverte une partie des culasses (4) desdites pierres.
7. Pièce (1, 3, 5) selon la revendication 3, caractérisée en ce que la base unique (9) recouvre la totalité des couronnes desdites pierres.
8. Pièce (1, 3, 5) selon la revendication 3, caractérisée en ce que la base unique (9') laisse non recouverte une partie des couronnes (4) desdites pierres.
9. Pièce (1, 3, 5) selon la revendication 2, caractérisée en ce que le dispositif de fixation (7, 7') comporte au moins une gorge (10) réalisée dans
au moins une des pierres (2) au niveau de leur culasse (4) afin que la base unique
(9, 9'), de forme au moins partiellement correspondante à chaque culasse (4), forme
au moins un crochet pour chacune desdites au moins une des pierres (2).
10. Pièce (1, 3, 5) selon la revendication 3, caractérisée en ce que le dispositif de fixation (7, 7') comporte au moins une gorge (10) réalisée dans
au moins une des pierres (2) au niveau de leur couronne afin que la base unique (9,
9'), de forme au moins partiellement correspondante à chaque couronne, forme au moins
un crochet pour chacune desdites au moins une des pierres (2).
11. Pièce (1, 3, 5) selon la revendication 8, caractérisée en ce que ladite au moins une gorge (10) forme deux rainures dans deux faces de la culasse
(4).
12. Pièce (1, 3, 5) selon la revendication 9, caractérisée en ce que ladite au moins une gorge (10) forme deux rainures dans deux faces de la couronne.
13. Pièce (1, 3, 5) selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que le premier matériau est un matériau métallique totalement amorphe.
14. Pièce (1, 3, 5) selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que le premier matériau comporte au moins un élément qui est du type précieux, compris
dans la liste comportant l'or, le platine, le palladium, le rhénium, le ruthénium,
le rhodium, l'argent, l'iridium ou l'osmium.
15. Pièce (1, 3, 5) selon l'une des revendications 1 à 14, caractérisée en ce que le premier matériau est un alliage amorphe possédant une température de transition
vitreuse inférieure ou égale à 450 °C.
16. Pièce d'horlogerie caractérisée en ce qu'elle comporte, rapportée, au moins une pièce de décoration (1, 3, 5) conforme à l'une
des revendications précédentes.
17. Article de joaillerie ou de bijouterie caractérisé en ce qu'il comporte, rapportée, au moins une pièce de décoration (1, 3, 5) conforme à l'une
des revendications 1 à 15.
18. Procédé de fabrication d'une pièce de décoration (1, 3, 5)
caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes :
a) se munir de plusieurs pierres (2) ;
b) solidariser une première face de chaque pierre (2) contre un support (12), les
feuilletis (6) des pierres (2) étant montés bord à bord les uns par rapport aux autres
afin de former un pavé de pierres (2) ;
c) déposer une couche d'un premier matériau sur au moins une partie d'une seconde
face de la pierre afin de former une base unique (9, 9'), ledit premier matériau étant
un alliage métallique apte à devenir au moins partiellement amorphe
d) retirer la pièce de décoration (1, 3, 5) ainsi formée par désolidarisation de chacune
desdites secondes faces par rapport au support (12).
19. Procédé de fabrication d'une pièce de décoration (1, 3, 5)
caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes :
1) se munir d'un support (120) pourvu d'un logement (122)
2) déposer une couche d'un premier matériau dans le logement, ledit premier matériau
étant un alliage métallique apte à devenir au moins partiellement amorphe
3) former dans ledit premier matériau, au moins un trou (23) muni de moyens de fixation
(24);
4) sertir dans ledit au moins un trou (23) au moins un pierre (2) muni d'au moins
une gorge (10) de sorte à provoquer une déformation élastique des moyens de fixation
(24) jusqu'à ce qu'un retour élastique s'exerce lorsque les moyens de fixation (24)
se trouvent en regard de ladite au moins une gorge (10);
5) retirer la pièce de décoration (1, 3, 5) ainsi formée par désolidarisation de chacune
desdites pierres serties par rapport au support (120).
20. Procédé (21) selon la revendication 18,
caractérisé en ce qu'il comporte, entre l'étape a) et l'étape b), l'étape suivante :
e) graver au moins une gorge (10) dans des culasses (4) desdites pierres afin que
la base unique (9, 9') déposée lors de l'étape c) remplisse chacune desdites au moins
une gorge (10) en formant un crochet de fixation.
21. Procédé selon l'une des revendications 18 ou 19,
caractérisé en ce qu'il comporte, entre l'étape c) et l'étape d), l'étape suivante :
g) former un cadre (16) autour dudit pavé afin de circonscrire le dépôt de l'étape
c) au-dessus desdites culasses des pierres (2).
22. Procédé selon la revendication 18, caractérisé en ce que la première face est la table de la couronne, la seconde face étant la culasse (4).
23. Procédé selon la revendication 18, caractérisé en ce que la première face est la culasse (4), la seconde face étant la table de la couronne.
24. Procédé selon la revendication 18, caractérisé en ce que la base unique (9) permet d'attacher plusieurs pierres (2) de sorte que certaines
pierres (2) soient fixées par leur culasse et que certaines pierres (2) soient fixés
par leur couronne.
25. Procédé selon l'une des revendications 18 ou 19, caractérisée en ce que l'étape de recouvrement c) ou 2) consiste en une application du premier matériau
par formage à chaud.
26. Procédé selon l'une des revendications 18 ou 19, caractérisée en ce que l'étape de recouvrement c) ou 2) consiste en une application du premier matériau
par coulée ou injection.
27. Procédé selon l'une des revendications 18 ou 19, caractérisée en ce que l'étape de recouvrement c) ou 2) consiste en une application du premier matériau
par densification de poudre.
28. Procédé selon l'une des revendications 18 à 27, caractérisée en ce que ledit premier matériau est totalement amorphe.
29. Procédé selon l'une des revendications 18 à 28, caractérisé en ce que le premier matériau comporte au moins un élément qui est du type précieux, compris
dans la liste comportant l'or, le platine, le palladium, le rhénium, le ruthénium,
le rhodium, l'argent, l'iridium ou l'osmium.
30. Procédé de sertissage selon l'une des revendications 18 à 29, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une étape finale consistant à cristalliser le premier matériau.
31. Procédé de sertissage selon l'une des revendications 18 à 30, caractérisé en ce que le premier matériau est un alliage amorphe possédant une température de transition
vitreuse inférieure ou égale à 450°C.
32. Procédé de sertissage selon l'une des revendications 18 à 31, caractérisé en ce que le ledit premier matériau est un alliage métallique apte à devenir amorphe à une
vitesse de refroidissement inférieure à 100'000°C/sec