[0001] La présente invention concerne un procédé de mise en oeuvre d'une installation de
fermeture ou de protection solaire. Le domaine de l'invention est celui des installations
de type volets roulant à projection, destinés à équiper un ouvrant de bâtiment tel
qu'une porte ou une fenêtre agencée dans un mur ou un toit.
[0002] Divers dispositifs de manoeuvre de la projection et/ou du retour dans un plan d'un
tablier de volet roulant, ou d'un écran similaire, dont l'enroulement/déroulement
est assuré par un moyen d'entraînement sont connus. Généralement, le tablier est guidé
de chaque côté par une coulisse dont au moins une partie inférieure est articulée
et peut être écartée du plan de l'ouverture associée au volet lorsque la projection
est souhaitée. Chaque partie basse de coulisse est reliée à une partie fixe d'un bâti
ou d'un mur par un bras de projection escamotable articulé, à une extrémité, sur un
point fixe, et à son autre extrémité sur un coulisseau monté glissant dans la coulisse.
Le coulisseau peut être déplacé par un organe d'entraînement escamotable prévu à l'extrémité
d'une lame du tablier, lorsqu'un mouvement de projection ou de retour est souhaité,
l'ensemble étant prévu pour qu'un utilisateur puisse reprendre la main afin de manipuler
le volet à sa guise.
[0003] EP-A-2 216 494 décrit un tel dispositif de manoeuvre, dans lequel la mise en projection du volet
est commandée par la rotation d'un tube d'enroulement, exclusivement en position point
bas du volet. Le tube se débraye du tablier et entraîne une poulie pour agir soit
par traction à l'aide d'un cordon, soit par poussée à l'aide d'une chaîne sur l'extrémité
du bras de projection ou de sa béquille côté fixe de la baie, c'est-à-dire contre
la menuiserie. Il n'est pas possible de manoeuvrer le volet roulant, notamment de
le remonter, tout en conservant la projection.
[0004] WO-A-2011/007335 décrit par ailleurs un dispositif de manoeuvre de la projection d'un tablier de volet
roulant entraîné par un actionneur électromécanique. Une partie basse d'une coulisse
articulée est reliée à un bâti ou un mur par un bras de projection escamotable articulé,
relié à une extrémité sur ce bâti et articulé sur un élément monté glissant dans la
partie basse de la coulisse. Le dispositif comporte un curseur ou coulisseau, monté
glissant à frottement dans la partie basse de la coulisse, ce curseur étant propre
à être entraîné, lorsqu'un mouvement de projection ou de retour est souhaité, par
un organe d'entraînement escamotable prévu en bout d'une lame du tablier lorsque ce
dernier est mis en mouvement et pour provoquer le déplacement souhaité de la partie
basse de la coulisse.
[0005] Selon une amélioration de ce dispositif avec un curseur mobile, le dispositif de
manoeuvre peut également comporter un pion de blocage, notamment à l'extrémité libre
d'une béquille montée sur le bras de projection, coulissant dans un guide vertical
muni d'un moyen d'arrêt qui permet le blocage du pion en une position déterminée correspondant
à la projection. La force développée lors de l'enroulement du tablier est utilisée
pour amener le pion dans sa position de blocage, tandis que la force développée lors
de l'enroulement du tablier est également utilisée pour le déverrouillage de la projection
et pour fermer la projection. Ainsi, le repli de la projection est fiabilisé et sécurisé
en assurant une manoeuvre souple. En outre, dans le cas où un obstacle serait rencontré
lors de la fermeture des bras de projection, le dispositif de manoeuvre ne provoque
pas une augmentation de l'effort de fermeture.
[0006] FR-A-2 941 996 décrit un autre exemple de dispositif de manoeuvre, comprenant un étrier prévu pour
l'accrochage d'un doigt équipant la lame finale du tablier. Le doigt peut se trouver
dans une position active ou une position inactive. Un actionneur permet de faire passer
ce doigt d'une position à l'autre.
[0007] Le but de la présente invention est de proposer un procédé de mise en oeuvre d'une
installation de fermeture ou de protection solaire, en particulier du type volet roulant,
amélioré notamment en termes d'ergonomie.
[0008] A cet effet, l'invention a pour objet un procédé de mise en oeuvre d'une installation
de fermeture ou de protection solaire, en particulier du type volet roulant, comprenant
un bâti, un tablier comportant au moins un élément de butée, ainsi qu'un dispositif
de manoeuvre de la projection du tablier par rapport au bâti, ce dispositif de manoeuvre
comprenant des moyens d'entraînement du tablier et des moyens mobiles d'accrochage
de l'élément de butée. Le procédé est caractérisé en ce que différentes positions
de référence et zones de référence permettant l'exécution de différentes chorégraphies
sont définies lors du réglage de l'installation, et en ce que lorsque le dispositif
de manoeuvre reçoit un ordre de montée, projection ou déprojection du tablier, les
moyens d'entraînement déplacent le tablier selon une chorégraphie prédéterminée qui
est fonction, au démarrage de cette chorégraphie, d'une part, de la position initiale
de l'élément de butée par rapport aux moyens d'accrochage, des positions de référence
et des zones de référence et, d'autre part, de la configuration projetée ou de la
configuration non projetée de l'installation.
[0009] Ainsi, l'invention permet d'améliorer l'ergonomie de l'installation. Selon ses besoins,
l'utilisateur peut commander sélectivement une projection du tablier non projeté,
une déprojection du tablier projeté, une montée du tablier non projeté, une descente
du tablier non projeté, une montée du tablier projeté ou une descente du tablier projeté,
ceci de manière simple et transparente.
[0010] Selon d'autres caractéristiques avantageuses du procédé selon l'invention, prises
isolément ou en combinaison :
- Lorsque le dispositif de manoeuvre reçoit un ordre de projection ou un ordre de déprojection
du tablier, la chorégraphie de projection et la chorégraphie de déprojection incluent
toutes deux une séquence d'accrochage de l'élément de butée par coopération mécanique
avec les moyens d'accrochage, puis une séquence, respectivement, de mise en configuration
projetée ou de mise en configuration non projetée de l'installation.
- Le dispositif de manoeuvre comprenant en outre des moyens de verrouillage de l'installation
en configuration projetée, la chorégraphie de projection inclut une étape d'inversion
du sens de déplacement du tablier par les moyens d'entraînement lorsque le tablier
en cours de montée atteint une position de butée haute de projection définie par les
moyens de verrouillage, la chorégraphie de déprojection inclut une étape d'inversion
du sens de déplacement du tablier par les moyens d'entraînement lorsque le tablier
en cours de montée atteint une position de butée haute de déprojection définie par
les moyens de verrouillage, et la position de butée haute de projection et la position
de butée haute de déprojection sont distinctes.
- La position de butée haute de projection et la position de butée haute de déprojection
sont chacune réglées par une série de détections automatiques réalisées par le dispositif
de manoeuvre durant au moins deux premières séquences, respectivement, de mise en
configuration projetée ou de mise en configuration non projetée de l'installation,
par exemple lors des quatre premières séquences.
- Le dispositif de manoeuvre comprend en outre des moyens de verrouillage de l'installation
en configuration projetée, la chorégraphie de projection inclut une étape de verrouillage
de la configuration projetée lorsque le tablier en cours de descente atteint une position
de verrouillage de la projection définie par les moyens de verrouillage, la chorégraphie
de déprojection inclut une étape de déverrouillage de la configuration projetée lorsque
le tablier en cours de descente atteint une position de déverrouillage de la projection
définie par les moyens de verrouillage, et la position de verrouillage de la projection
et la position de déverrouillage de la projection sont distinctes.
- Les moyens d'accrochage définissent des zones d'aiguillages distinctes dans la configuration
projetée ou dans la configuration non projetée de l'installation, toute montée du
tablier lorsque l'élément de butée est situé initialement dans une zone au-dessous
de la zone d'aiguillage étant libre sans accrochage de cet élément de butée par les
moyens d'accrochage, toute descente du tablier lorsque l'élément de butée est situé
initialement dans une zone au-dessus de la zone d'aiguillage étant libre sans accrochage
de cet élément de butée par les moyens d'accrochage, que l'installation soit en configuration
projetée ou en configuration non projetée.
- La zone d'aiguillage définie en configuration non projetée et la zone d'aiguillage
définie en configuration projetée sont exclusivement distinctes.
- Les moyens d'accrochage définissent des positions médianes distinctes dans la configuration
projetée ou dans la configuration non projetée de l'installation, une montée du tablier
lorsque l'élément de butée est situé dans la position médiane provoquant l'accrochage
de cet élément de butée par les moyens d'accrochage, que l'installation soit en configuration
projetée ou en configuration non projetée.
- Au moins l'une des positions médianes est réglée manuellement par un installateur
et enregistrée par le dispositif de manoeuvre.
- Au moins l'une des positions médianes est réglée et enregistrée par le dispositif
de manoeuvre automatiquement par détection d'un point dur au niveau de cette position
médiane lors d'un mouvement de montée du tablier.
- La position haute et la position basse délimitant chacune des zones d'aiguillages
sont calculées par le dispositif de manoeuvre à partir des positions médianes.
- Une configuration courante, soit la configuration projetée, soit la configuration
non projetée, est détectée par le dispositif de manoeuvre, notamment enregistrée dans
une mémoire du dispositif de manoeuvre et/ou fournie par un émetteur de commande.
- Le dispositif de manoeuvre est adapté pour une resynchronisation de la configuration
courante en cas de déprojection manuelle de l'installation.
[0011] L'invention concerne également une installation de fermeture ou de protection solaire,
en particulier du type volet roulant, comprenant un bâti, un tablier comportant au
moins un élément de butée, ainsi qu'un dispositif de manoeuvre de la projection du
tablier par rapport au bâti, ce dispositif de manoeuvre comprenant des moyens d'entraînement
du tablier et des moyens mobiles d'accrochage de l'élément de butée. L'installation
est caractérisée en ce que le dispositif de manoeuvre est adapté pour mettre en oeuvre
le procédé ci-dessus, où lorsque le dispositif de manoeuvre reçoit un ordre de montée,
projection ou déprojection du tablier, les moyens d'entraînement déplacent le tablier
selon une chorégraphie prédéterminée qui est fonction, au démarrage de cette chorégraphie,
d'une part : de la position initiale de l'élément de butée par rapport aux moyens
d'accrochage, des positions de référence et des zones de référence et, d'autre part,
de la configuration projetée ou de la configuration non projetée de l'installation.
[0012] L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée
uniquement à titre d'exemple non limitatif et faite en référence aux dessins annexés
sur lesquels :
- la figure 1 est une vue en perspective de l'installation de fermeture et de protection
solaire, conforme à l'invention, du type volet roulant comprenant un bâti, un tablier
incluant une lame finale, et des coulisses en projection par rapport au bâti;
- la figure 2 est une vue en perspective, à plus grande échelle et partiellement en
arraché, montrant l'extrémité de la lame finale équipée d'un élément de butée en prise
avec une came prévue sur un coulisseau mobile ;
- la figure 3 est une vue en élévation montrant schématiquement le coulisseau de la
figure 2 ;
- la figure 4 est une vue en perspective de côté de l'extrémité de la lame finale munie
de son élément de butée ;
- la figure 5 est une vue en élévation du rail et du loquet d'arrêt d'une béquille,
illustrant les trajectoires de l'axe ou pion de la béquille pour la mise en projection
et le déblocage avec mouvement de l'aiguillage ;
- la figure 6 est une vue en perspective de l'extrémité de la lame finale du tablier
au moment du déverrouillage du bras de projection, en vue de l'ouverture de la projection,
la coulisse n'étant pas représentée ;
- la figure 7 est une vue analogue à la figure 6, illustrant la phase suivante de début
de l'ouverture de projection ;
- la figure 8 est une représentation schématique du fonctionnement de l'installation
sous forme d'organigramme, illustrant la chorégraphie de montée du tablier non projeté,
en fonction de la position initiale de l'élément de butée dans une zone supérieure,
dans une zone médiane ou dans une zone inférieure dites primaires ;
- la figure 9 est une représentation schématique analogue à la figure 8, illustrant
la chorégraphie de descente du tablier, en fonction de la position initiale de l'élément
de butée dans la zone supérieure, dans la zone médiane ou dans la zone inférieure
primaires ;
- la figure 10 est une représentation schématique analogue aux figures 8 et 9, illustrant
une séquence d'accrochage de l'élément de butée dans le coulisseau, en première partie
de la chorégraphie de projection du tablier, en fonction de la position initiale de
l'élément de butée dans la zone supérieure, dans la zone médiane ou dans la zone inférieure
primaires ;
- la figure 11 est une autre représentation schématique du fonctionnement de l'installation
sous forme d'organigramme, illustrant une séquence de mise en projection du tablier,
en deuxième partie de la chorégraphie de projection de ce tablier ;
- la figure 12 est une représentation schématique analogue à la figure 11, illustrant
une séquence de mise en déprojection du tablier, en deuxième partie de la chorégraphie
de déprojection de ce tablier ;
- la figure 13 est une autre représentation schématique du fonctionnement de l'installation
sous forme d'organigramme, illustrant la chorégraphie complète de projection du tablier
lorsque la position initiale de l'élément de butée est dans la zone supérieure secondaire;
- la figure 14 est une représentation schématique analogue à la figure 13, illustrant
la chorégraphie complète de projection du tablier lorsque la position initiale de
l'élément de butée est dans la zone médiane secondaire;
- la figure 15 est une représentation schématique analogue aux figures 13 et 14, illustrant
la chorégraphie complète de projection du tablier lorsque la position initiale de
l'élément de butée est dans la zone inférieure primaire ;
- la figure 16 est une autre représentation schématique du fonctionnement de l'installation
sous forme d'organigramme, illustrant la chorégraphie complète de déprojection du
tablier lorsque la position initiale de l'élément de butée est dans la zone supérieure
secondaire ;
- la figure 17 est une représentation schématique analogue à la figure 16, illustrant
la chorégraphie complète de déprojection du tablier lorsque la position initiale de
l'élément de butée est dans la zone médiane secondaire;
- la figure 18 est une représentation schématique analogue aux figures 16 et 17, illustrant
la chorégraphie complète de déprojection du tablier lorsque la position initiale de
l'élément de butée est dans la zone inférieure secondaire; et
- la figure 19 est une autre représentation schématique du fonctionnement de l'installation
sous forme d'organigramme, illustrant la chorégraphie de montée du tablier projeté
ou non projeté, en fonction de la position initiale de l'élément de butée dans les
zones primaires ou secondaires.
[0013] Sur les figures 1 à 7 est représentée une installation 1 de fermeture et de protection
solaire, conforme à l'invention, du type volet roulant.
[0014] Le volet roulant 1 est partiellement représenté à la figure 1, tandis que ses éléments
constitutifs sont partiellement représentés aux figures 2 à 7, dans un but de simplification.
Le procédé de mise en oeuvre du volet roulant 1 est illustré aux figures 8 à 19, notamment
son fonctionnement et son réglage.
[0015] Comme montré à la figure 1, le volet roulant 1 comporte un bâti 2 rectangulaire disposé
verticalement, prévu pour équiper une fenêtre d'un bâtiment. Le bâti 2 peut être un
cadre, un pré-cadre, le châssis dormant d'une fenêtre, ou le tableau d'une ouverture,
c'est-à-dire la partie du mur encadrant cette ouverture. Le volet 1 comporte également
un tablier 3 constitué de lames 4, partiellement représentées, et d'une lame finale
inférieure 4a, représentée entièrement. En partie haute du bâti 2, de chaque côté,
une joue 5a ou 5b est prévue pour supporter un arbre pour l'enroulement et le déroulement
du tablier 3 à l'aide d'un moyen d'entraînement avantageusement constitué par un actionneur
électromécanique AE. Dans un but de simplification, l'arbre n'est pas représenté à
la figure 1, tandis que l'actionneur AE est représenté schématiquement par un bloc
positionné contre la joue 5a. Cet actionneur AE comprend par exemple un moteur électrique
associé à une électronique de commande, incluant une mémoire interne et adaptée pour
communiquer avec un utilisateur via un émetteur de commande radio ou filaire, l'émetteur
étant muni de moyens d'émission d'au moins un ordre de commande spécifique de projection
et/ou déprojection.
[0016] Le tablier 3 est guidé par deux coulisses 6 latérales, à savoir une coulisse 6 disposée
de chaque côté du volet 1. Chaque coulisse 6 est articulée à son extrémité supérieure
par une charnière 7 installée sur le bâti 2, en dessous de la joue 5a ou 5b. Les coulisses
6 sont reliées, à leur extrémité inférieure, par une traverse horizontale 8 contre
laquelle vient s'appuyer la lame finale 4a du tablier 3 lorsque ce dernier est complètement
déployé.
[0017] Comme montré aux figures 1 et 2, chaque partie basse de coulisse 6 est reliée à une
partie fixe du bâti 2 par un bras de projection 9 escamotable. Le bras de projection
9 est articulé à une extrémité arrière sur une partie fixe ou point fixe M du bâti
2 et à son autre extrémité 9a sur un coulisseau C monté glissant dans la coulisse
6.
[0018] Comme montré à la figure 2, le coulisseau C comporte une platine 10 sensiblement
en forme de parallélépipède solidaire, du côté tourné vers le bâti 2, d'une extension
11 admettant un plan moyen orthogonal à la platine 10. L'extension 11 comporte un
crochet 12 en partie inférieure et, plus haut que ce crochet 12, une rampe 13 tournée
vers le bâti 2. Comme montré aux figures 6 et 7, l'extension 11 est traversée par
une ouverture circulaire 14, prolongée vers le haut par une fente verticale 15 de
moindre largeur, fermée à son extrémité supérieure.
[0019] L'articulation du bras 9 sur le coulisseau C est réalisée au niveau de l'extension
11 à l'aide d'un axe 16 dont la section transversale a une forme sensiblement rectangulaire,
avec deux grands côtés constituant des méplats et deux petits côtés convexes dont
le rayon de courbure est égal au rayon de l'ouverture circulaire 14. Le bras 9, au
moins au niveau de son extrémité 9a, est réalisé sous forme de deux branches qui viennent
entourer l'extension 11. L'axe 16 traverse l'extension 11 et est supporté à chaque
extrémité par l'une des branches du bras 9.
[0020] Lorsque la projection est fermée, c'est-à-dire lorsque le volet 1 est en configuration
non projetée, les coulisses 6 sont en position verticale en appui contre le bâti 2.
Le bras 9 est replié vers le bas au-dessous de son point d'articulation M, en position
verticale comme montré aux figures 6 et 7. Le coulisseau C de chaque coulisse 6 se
trouve en position d'attente en partie basse de la coulisse 6, rappelé dans cette
position par un ressort de traction 17. Le ressort 17 est accroché à la partie inférieure
du coulisseau C et à un point fixe, non visible, de la partie inférieure de la coulisse
6. Dans la position basse du coulisseau C, montrée à la figure 7, l'axe 16 se trouve
à l'extrémité supérieure de la fente 15 de l'extension 11.
[0021] Lorsque le coulisseau C est soulevé, comme expliqué plus loin, par la lame 4a, la
montée du coulisseau C par rapport au bras 9 entraîne le déplacement de l'ouverture
14 vers l'axe 16, comme montré à la figure 6. Lorsque l'axe 16 est complètement entré
dans l'ouverture 14, un déplacement en rotation du bras 9 par rapport au coulisseau
C devient possible, comme montré à la figure 2.
[0022] Comme montré aux figures 2, 3, 6 et 7, la platine 10 du coulisseau C est solidaire,
du côté opposé à l'extension 11, d'une came 18 fixée sur la platine 10 avec un écartement
déterminé par des entretoises 18e. La came 18 est située dans un plan vertical (lorsque
la projection est fermée) parallèle au plan de la lame 4a, et est située entre cette
lame 4a et la platine 10. La came 18 présente, sur son bord tourné vers l'autre coulisse
6, une partie intermédiaire rectiligne 18.1, parallèle à la direction longitudinale
de la coulisse 6, et une partie haute recourbée vers le bas délimitant un logement
H formant un moyen d'accrochage. La partie rectiligne 18.1 est prolongée, vers le
bas, par une rampe 18.2 inclinée vers l'autre coulisse et vers le bas jusqu'à un bord
18.3 parallèle à la partie 18.1. Vers l'extérieur, c'est-à-dire du côté opposé à la
partie rectiligne 18.1, la came 18 présente en partie haute et en partie basse des
rampes 18.4, 18.5, parallèles ou sensiblement parallèles à la rampe 18.2 et qui se
raccordent à une partie rectiligne 18.6 parallèle à la partie 18.1.
[0023] Le coulisseau C peut être déplacé dans la coulisse 6 par un élément de butée 19 escamotable
prévu à l'extrémité voisine de la lame 4a du tablier. Dans l'exemple illustré, qui
correspond au cas général, l'élément de butée 19 est prévu sur la lame finale 4a du
tablier 3, mais il est possible de prévoir cet élément 19 sur une autre lame 4 du
tablier 3. L'élément 19 a la forme d'un ergot ou doigt d'axe orthogonal aux grandes
faces de la lame 4a, cet élément 19 étant fixé à l'extrémité d'une platine 20 parallèle
aux faces de la lame 4a et coulissante dans la lame 4a. Ainsi, l'élément 19 est mobile
suivant un axe parallèle à l'axe longitudinal de la lame finale 4a, dans deux sens
de mouvement autour d'une position de repos, comme montré à la figure 2. Le rappel
dans la position moyenne de l'élément 19 est assuré par un ressort de compression
logé dans une lumière rectangulaire 22a. La position moyenne de l'élément de butée
19 est prévue pour que la partie de cet élément 19 qui fait saillie du côté intérieur
rencontre, lors de la descente de la lame 4a, la rampe 18.4 du coulisseau C, tandis
que lors de la montée, l'élément 19 rencontre la rampe 18.5. Ainsi, entre les extrémités
supérieure et inférieure du coulisseau C définies respectivement par le bord supérieur
de la rampe 18.4 et le bord inférieur de la rampe 18.5, le coulisseau C délimite une
zone d'aiguillage de l'élément 19.
[0024] Le dispositif de manoeuvre de la projection du tablier 3 de volet roulant 1 comprend
également une béquille 25 disposée de chaque côté de ce volet 1, comme montré à la
figure 1. La béquille 25 est articulée à l'une de ses extrémités, en l'espèce l'extrémité
supérieure selon la réalisation de la figure 1, sur un point fixe 26 du bras de projection
9 associé. A son autre extrémité, la béquille 25 comporte un pion 27 faisant saillie
parallèlement à la lame 4a, comme montré à la figure 5. Le pion 27 est propre à coulisser
dans une rainure verticale 28, par rapport au montant du bâti 2. La rainure 28 est
munie, à son extrémité supérieure, d'un moyen d'arrêt 30 qui permet le blocage du
pion 27 en une position déterminée correspondant à la projection du volet roulant
1. Ce moyen d'arrêt 30 est fixé à une hauteur prédéterminée en fonction de la projection
souhaitée.
[0025] Le moyen d'arrêt 30 comprend un aiguillage 31 monté pivotant autour d'un axe 32,
dans une cavité 33 prévue dans le moyen d'arrêt 30. La cavité 33 est délimitée par
une paroi latérale dont l'extrémité supérieure 34 constitue une butée haute pour le
pion 27 engagé dans la cavité 33 lors d'un mouvement de montée verticale. La partie
inférieure de la cavité 33 forme un logement 35 sensiblement semi-circulaire, limité
en partie inférieure par un bec 36 en saillie vers le haut. Du côté opposé au logement
35, le bec 36 délimité une rainure d'entrée 37 inclinée, se raccordant à l'extrémité
supérieure de la rainure 28.
[0026] L'aiguillage 31 se présente comme une pièce sensiblement en forme de Y inversé, comportant
une branche supérieure 31a inclinée du côté opposé au logement 35. La partie inférieure
de l'aiguillage 31 comprend deux branches 31b et 31c, entre lesquelles est délimité
un creux 31 d. La position de repos de l'aiguillage 31, montrée à la figure 5, peut
être obtenue soit par un simple rappel par gravité, soit à l'aide d'un ressort non
représenté. Dans cette position de repos, la branche supérieure 31a est en appui contre
la paroi verticale située à droite de la cavité 33, la branche 31 b est sensiblement
au contact de la paroi verticale opposée de la cavité 33, tandis que la branche 31c
est sensiblement en contact avec le bec 36, du côté opposé au logement 35.
[0027] Lorsque la béquille 25 est soulevée, le pion 27 décrit un mouvement vertical ascendant
et vient en contact avec la branche 31 a, qu'il fait pivoter dans le sens contraire
d'horloge dans le plan de la figure 5 pour la franchir et venir en butée haute contre
l'extrémité supérieure 34 de la cavité, où il est arrêté dans sa course. La branche
31 a reprend sa position de repos. Un mouvement de descente de la béquille 25 provoque
la descente du pion 27 vers le logement 35 et sa rencontre avec la branche 31 b, ce
qui provoque la rotation en sens contraire d'horloge de l'aiguillage 31 et permet
au pion 27 d'entrer dans le logement 35. Lorsque le pion 27 a franchi la branche 31
b, l'aiguillage 31 revient dans la position de repos. A partir de cette position de
blocage du pion 27, un déplacement vers le haut du pion 27 en réponse à un déplacement
de la béquille 25, amène le pion 27 en contact avec la branche 31 c, ce qui provoque
une rotation dans le sens contraire d'horloge de l'aiguillage 31 et permet au pion
27 de s'échapper vers la rainure d'entrée 37.
[0028] La mise en oeuvre du volet roulant 1 et de son dispositif de manoeuvre est détaillée
ci-après, notamment en référence aux figures 8 à 19.
[0029] En pratique, différentes suites de mouvements appelées chorégraphies peuvent être
distinguées, parmi lesquelles :
- Une chorégraphie de projection du volet 1 et du tablier 3 non projetés, permettant
de réaliser leur mise en projection ou passage en configuration projetée.
- Une chorégraphie de déprojection du volet 1 et du tablier 3 projetés, permettant de
réaliser leur déprojection ou retour en configuration non projetée.
- Une chorégraphie de montée du tablier 3 non projeté, c'est-à-dire son enroulement
en direction d'une position de fin de course haute FDCH.
- Une chorégraphie de descente du tablier 3 non projeté, c'est-à-dire son déroulement
en direction d'une position de fin de course basse FDCB.
- Une chorégraphie de montée du tablier 3 projeté, c'est-à-dire son enroulement en direction
de la position de fin de course haute FDCH.
- Une chorégraphie de descente du tablier 3 projeté, c'est-à-dire son déroulement en
direction de la position de fin de course basse FDCB.
[0030] Lorsque l'utilisateur souhaite réaliser une chorégraphie particulière, il transmet
à l'actionneur AE un ordre correspondant, par exemple à l'aide d'un émetteur de commande
radio. L'émetteur est muni de moyens d'émission d'ordres de mouvement (ouverture,
fermeture), d'ordres d'arrêt et d'au moins un ordre de commande spécifique de projection
et/ou déprojection. La position du coulisseau C varie selon que le volet 1 est projeté
ou déprojeté au démarrage de la chorégraphie. Les chorégraphies de descente sont semblables
que le volet 1 soit projeté ou non et quelle que soit la position initiale de l'élément
de butée 19 équipant la lame finale 4a par rapport au logement H du coulisseau C.
En revanche, chacune des chorégraphies de montée, projection ou déprojection diffère
en fonction de la position initiale de l'élément de butée 19 par rapport au logement
H du coulisseau C.
[0031] Pour pouvoir réaliser les chorégraphies souhaitées, l'actionneur AE a besoin de connaître
au moins huit différentes positions de référence, comprenant notamment des positions
dites de projection (dont la référence dans ce qui suit se termine par la lettre P)
et des positions dites de déprojection (dont la référence dans ce qui suit se termine
par la lettre D) :
- Une position médiane PMZP située au niveau de la partie rectiligne 18.1 délimitée
dans la partie creuse de la came 18 du coulisseau C alors que le volet 1 est déprojeté.
- Une position haute PHZP correspondant à la position dans laquelle l'élément 19 est
situé au-dessus du coulisseau C, hors de la zone d'aiguillage, alors que le volet
1 est déprojeté.
- Une position basse PBZP correspondant à la position dans laquelle l'élément 19 est
situé au-dessous du coulisseau C, hors de la zone d'aiguillage, alors que le volet
1 est déprojeté.
- Une position de butée PBHP correspondant à la butée haute du tablier 3 en cours de
projection, c'est-à-dire la position de blocage mécanique dans laquelle l'actionneur
AE doit arrêter la mise en projection du volet 1, lorsque le pion 27 de la béquille
25 atteint la butée haute 34 du moyen d'arrêt 30.
- Une position médiane PMZD située au niveau de la partie rectiligne 18.1 délimitée
dans la partie creuse de la came 18 du coulisseau C alors que le volet 1 est projeté.
- Une position haute PHZD correspondant à la position dans laquelle l'élément 19 est
situé au-dessus du coulisseau C, hors de la zone d'aiguillage, alors que le volet
1 est projeté.
- Une position basse PBZD correspondant à la position dans laquelle l'élément 19 est
situé au-dessous du coulisseau C, hors de la zone d'aiguillage, alors que le volet
1 est projeté.
- Une position de butée PBHD correspondant à la butée haute du tablier 3 en cours de
déprojection, c'est-à-dire la position de blocage mécanique dans laquelle l'actionneur
AE doit arrêter la mise en déprojection du volet 1, lorsque le pion 27 de la béquille
25 vient en butée dans le creux 31d de l'aiguillage 31.
[0032] Tout mouvement de descente de l'élément de butée 19 équipant la lame finale 4a depuis
un point situé au-dessus ou au niveau de la position PHZP ou PHZD fait passer cet
élément 19 dans la zone d'aiguillage du coulisseau C. A cet effet, le coulisseau C
peut être équipé d'une lame ressort (visible sur la représentation schématique du
coulisseau sur les figures 8 à 19) en partie supérieure, celle-ci guidant l'élément
19 vers la zone d'aiguillage lors d'un mouvement de descente, et s'effaçant pour laisser
remonter l'élément 19 depuis une position située sous le coulisseau C. Par conséquent,
les positions PHZP et PHZD sont situées au-dessus de cette lame ressort et dans tous
les cas, au-dessus de la zone d'aiguillage du coulisseau C, de préférence le plus
près possible du coulisseau C, néanmoins n'importe quel point au-dessus de la zone
d'aiguillage peut convenir, sans besoin de réglage avec une précision excessive.
[0033] Tout mouvement de montée de l'élément 19 depuis un point situé au-dessous ou au niveau
de la position PBZP ou PBZD fait passer cet élément 19 hors de la zone d'aiguillage
du coulisseau C. Ces positions PBZP ou PBZD sont réglées physiquement au-dessous du
coulisseau C, de préférence le plus près possible du coulisseau C, néanmoins n'importe
quel point au-dessous du coulisseau C convient, sans besoin de réglage avec une précision
excessive.
[0034] Tout mouvement de montée de l'élément 19 depuis la position PMZP ou PMZD entraîne
obligatoirement l'accrochage de cet élément 19 dans le logement H du coulisseau C,
par coopération mécanique. Ces positions PMZP ou PBMD sont réglées physiquement entre
le haut et le bas de la zone d'aiguillage du coulisseau C, au niveau de la partie
rectiligne 18.1 délimitée dans la partie creuse de la came 18, avec une précision
importante.
[0035] A ce stade, on rappelle que les positions mentionnées ci-dessus sont doublées car
le coulisseau C se déplace vers le haut durant la phase de projection. Ces positions
sont les positions finales à atteindre lors de chaque étape constituant les chorégraphies
du volet 1. Ces positions permettent de déterminer différentes zones de fonctionnement
du volet 1, qui sont prises en compte au démarrage des mouvements pour déterminer
la chorégraphie à réaliser, en fonction de l'ordre de commande initié par l'utilisateur.
[0036] Comme montré aux figures 8 à 10, lorsque le volet 1 n'est pas projeté, on définit
trois zones ZA, ZB et ZC primaires distinctes :
- La zone supérieure primaire ZA s'étend entre les positions FDCH et PHZP. Dans cette
zone ZA, l'élément 19 est forcément au-dessus du coulisseau C. Lors d'une descente
du tablier 3, l'élément 19 quitte la zone ZA pour pénétrer dans la zone ZB.
- La zone médiane primaire ZB s'étend entre les positions PHZP et PBZP. Cette zone ZB
correspondant à la zone d'aiguillage définie par le coulisseau C. Dans cette zone
ZB, on ne sait pas avec exactitude où l'élément 19 est situé par rapport au logement
H du coulisseau C, et donc par rapport à la position PMZP, de sorte qu'on considère
toujours le cas le plus défavorable en vue de réaliser la chorégraphie souhaitée.
- La zone inférieure primaire ZC s'étend entre les positions PBZP et FDCB. Dans cette
zone ZC, l'élément 19 est forcément au-dessous du coulisseau C. Lors d'une montée
du tablier 3, l'élément 19 quitte la zone ZC pour pénétrer dans la zone ZB et longe
le coulisseau C sans passer par la position PMZP.
[0037] La figure 8 illustre la chorégraphie de montée du tablier 3 correspondant à un ordre
simple de montée ou ouverture du volet 1, alors que le volet 1 est non projeté, en
fonction de la position initiale de l'élément 19 dans l'une des zones primaires ZA,
ZB ou ZC. Lorsque l'élément 19 est situé initialement dans la zone ZA ou ZC, le tablier
3 peut monter librement. Lorsque l'élément 19 est situé initialement dans la zone
ZB, on se place dans le cas le plus défavorable et on descend en position PBZP avant
de remonter. En remontant depuis la zone ZC ou la position PBZP, l'élément 19 rencontre
la rampe extérieure inférieure 18.5 et passe à l'extérieur de la came 8 comme illustré
par le trajet D2 en ligne brisée en trait continu de la figure 3, sans entraîner la
came 18 ni le coulisseau C.
[0038] La figure 9 illustre la chorégraphie de descente du tablier 3 correspondant à un
ordre simple de descente ou fermeture du volet 1 alors que le volet 1 est non projeté,
en fonction de la position initiale de l'élément 19 dans l'une des zones primaires
ZA, ZB ou ZC. Quelle que soit la zone de départ ZA, ZB ou ZC, le tablier 3 peut descendre
librement. En traversant la zone ZB, la lame inférieure 4a provoque la rencontre de
l'élément 19 avec la rampe supérieure 18.4 de la came 18, comme montré à la figure
3. L'élément 19 est déplacé vers l'intérieur, à l'encontre du ressort 23. La lame
4a poursuivant son mouvement de descente, l'élément 19 va franchir la partie supérieure
de la came 18 pour s'engager dans la partie creuse de cette came délimitée par le
segment rectiligne 18.1. Le trajet descente de l'élément 19 est illustré schématiquement
à la figure 3 par la ligne brisée en tirets D1. L'élément 19 rencontre ensuite la
rampe inférieure 18.2 puis s'échappe de la came 18.
[0039] Ainsi, lorsque la commande de la projection n'est pas activée, le déroulement et
l'enroulement du tablier 3 s'effectuent normalement, sans entraîner la projection
du volet 1.
[0040] La figure 10 illustre la séquence d'accrochage de l'élément 19 dans le logement H
du coulisseau C, en première partie de la chorégraphie de projection du tablier 3,
suite à un ordre spécifique de projection, en fonction de la position initiale de
l'élément 19 dans l'une des zones primaires ZA, ZB ou ZC. L'actionneur AE recevant
l'ordre de projection déplace le tablier 3 et donc l'élément 19 en fonction de la
zone ZA, EB ou ZA de départ.
[0041] Lorsque l'élément 19 est situé initialement dans la zone ZA, il descend en position
PMZP avant de remonter. Lorsque l'élément 19 est situé initialement dans la zone ZB,
il descend en position PBZP, puis monte en position PHZP (en se replaçant dans une
configuration de départ de la séquence en zone ZA), puis descend en position PMZP
avant de remonter. Lorsque l'élément 19 est situé initialement dans la zone ZC, il
monte en position PHZP, puis descend en position PMZP avant de remonter. Lors de l'enroulement
du tablier 3 et de la remontée de l'élément 19 depuis la position PMZP, cet élément
19 est accroché dans le logement H, autrement dit la lame finale 4a est accrochée
au coulisseau C en position basse montrée à la figure 7. La séquence d'accrochage
est terminée.
[0042] Comme montré aux figures 11 à 18, lorsque le volet 1 est en configuration projetée,
c'est-à-dire que son tablier 3 et ses coulisses 6 sont projetés et que le coulisseau
C est décalé vers le haut, on définit des zones distinctes ZAP, ZBP et ZCP dites secondaires,
de manière similaire aux zones ZA, ZB et ZC dites primaires, en considérant cette
fois les positions PHZD, PMZD et PBZD.
[0043] La figure 11 illustre la séquence de mise en projection du tablier 3, en deuxième
partie de la chorégraphie de projection, après la séquence d'accrochage montrée à
la figure 10 et décrite ci-dessus. Le tablier 3 monte depuis la position PMZP, dans
laquelle l'élément de butée 19 est en prise le coulisseau C, jusqu'à la position PBHP
dans laquelle le pion 27 de la béquille 25 atteint la butée haute 34 du moyen d'arrêt
30.
[0044] Au début de l'entraînement du coulisseau C par le tablier 3 en cours d'enroulement,
l'extension 11 solidaire de la platine 10 se dégage d'un logement 12a situé dans un
bloc B en partie basse de la coulisse 6. Le mouvement ascendant de l'extension 11,
avec la platine 10, provoque le rapprochement de l'axe 16 et de l'ouverture circulaire
14 comme montré à la figure 6, sans qu'il y ait mouvement du bras de projection 9.
Vers la fin de cette première partie de montée de l'extension 11, une rampe 13 de
l'extension 11 rencontre une contre-rampe prévue sur le bloc B, alors que l'axe 16
se trouve dans l'ouverture circulaire 14. Une amorce de rotation du bras de projection
9 vers l'extérieur se produit sous l'action de la rampe 13, cette rotation étant rendue
possible puisque l'axe 16 se trouve dans l'ouverture circulaire 14. La montée de la
lame 4a se poursuivant, la projection se déploie et le bras 9 se relève vers sa position
sensiblement horizontale de la figure 1.
[0045] En se relevant, chaque bras de projection 9 entraîne, par l'articulation 26, la béquille
25 dont le pion 27 situé à l'extrémité inférieure glisse dans la rainure verticale
28 jusqu'à parvenir dans la cavité 33 du moyen d'arrêt 30, fixe dans la direction
verticale. Lorsque le pion 27 arrive en butée contre l'extrémité supérieure 34 de
la cavité 33, la position PBHP est atteinte et il se produit un blocage du mouvement
de montée du tablier 3. L'actionneur AE détecte ce blocage et inverse le sens de rotation
de l'arbre supportant le tablier 3.
[0046] A ce stade, le tablier 3 descend en passant par une position VBCP de verrouillage
du pion 27 de la béquille 25 dans le logement 35 du moyen d'arrêt 30, puis une position
ATCP de fin de translation du coulisseau C, puis une position DLFP de libération de
l'élément 19 hors du logement H du coulisseau C, et enfin le tablier 3 descend jusqu'à
une position finale de projection PFP dans laquelle la chorégraphie de projection
est terminée. De préférence, cette position finale PFP correspond à une position du
volet 1 avec ses lames 4 ajourées. Pour atteindre la position VBCP, le pion 27 descend
dans la cavité 33 comme illustré par le trajet en tirets D3 sur la figure 5. En descendant,
le pion 27 efface la branche 31 b de l'aiguillage 31 et vient se positionner dans
le logement 35. La béquille 25 est alors bloquée, de même que le bras 9, dans la configuration
projetée du volet 1. Des explications qui précèdent, il résulte que la force développée
lors de l'enroulement du tablier 3 a été utilisée pour déverrouiller le bras 9 en
position de repos verticale et pour ouvrir la projection.
[0047] La séquence de mise en projection ne doit pas être interrompue avant de dépasser
la position VBCP en raison de la complexité des déplacements de la béquille 25 par
rapport au moyen d'arrêt 30. La position DLFP correspond à la position PBZD, ainsi
qu'à la fin physique de projection du tablier 3 et des coulisses 6 par rapport au
bâti 2 du volet 1. La position finale PFP de projection peut être soit une position
intermédiaire entre les positions VBCP et FDCB comme sur la figure 11, soit la position
FDCB dans laquelle dans laquelle les lames 4 et 4a sont empilées, mais dans tous les
cas cette position finale PFP doit être située en dessous de la position VBCP. Dans
cette position finale PFP, l'utilisateur peut reprendre la main pour manipuler le
volet roulant 1 à sa guise, selon une chorégraphie de montée ou descente alors que
le volet 1 reste en configuration projeté, ou bien selon une chorégraphie de déprojection.
[0048] Ainsi, la chorégraphie complète de projection du volet 1 comprend la séquence d'accrochage
montrée à la figure 10 et la séquence de mise en projection montrée à la figure 11.
[0049] La figure 12 illustre la séquence de mise en déprojection du tablier 3, en deuxième
partie de la chorégraphie de déprojection, après une séquence d'accrochage analogue
à celle montrée à la figure 10. Le tablier 3 monte depuis la position PMZD, dans laquelle
l'élément de butée 19 vient en prise avec le coulisseau C, jusqu'à la position PBHD
dans laquelle le pion 27 de la béquille 25 atteint le creux 31 d de l'aiguillage 31.
[0050] En effet, en remontant, le tablier 3 et la lame 4a assurent l'entraînement par l'élément
19 du coulisseau C vers le haut. Il en résulte un soulèvement du pion 27 qui se trouve
dans le logement 35, lequel pion 27 agit sur la jambe 31 c en effectuant le début
du parcours en pointillé D4 illustré sur la figure 5 pour échapper au bec 36. Le pion
27 repousse la branche 31c qui s'éloigne du bec 36 pour venir en appui contre la paroi
verticale opposée de la cavité 33. Lorsque le pion 27 arrive en butée haute dans le
creux 31d de l'aiguillage 31, la position PBHD est atteinte et il se produit un blocage
du mouvement de montée du tablier 3. L'actionneur AE détecte ce blocage et inverse
le sens de rotation de l'arbre supportant le tablier 3.
[0051] A ce stade, le tablier 3 descend en passant par une position VBCD de déverrouillage
du pion 27 de la béquille 25 hors du moyen d'arrêt 30, puis une position ATCD de fin
de translation du coulisseau C, puis une position DLFD de libération de l'élément
19 hors du logement H du coulisseau C, et enfin le tablier 3 descend jusqu'à une position
finale de déprojection PFD dans laquelle la chorégraphie de projection est terminée.
De préférence, cette position finale PFD correspond à la position de fin de course
basse FDCB. Pour atteindre la position VBCD, le pion 27 s'engage dans l'entrée 37
et dans la rainure 28, ce qui permet la descente de la béquille 25, ainsi que la descente
du bras de projection 9 qui se replie vers la position verticale pour retrouver sa
position de fermeture de projection montrée à la figure 7. Pour atteindre la position
ATCD, la lame 4a accompagne le retour du coulisseau C en position basse sous l'effet
du ressort de rappel 17. Tout en descendant, la lame finale 4a retient le coulisseau
C du bras de projection 9, ce qui a pour effet d'éviter une fermeture brutale. Pour
le cas où un obstacle se présenterait dans la zone de fermeture (risque de coincement
dans le mécanisme ou entre la coulisse 6 et le bâti 2), seul le poids du tablier 3
effectuerait un effort. Le moteur ne développera pas d'efforts supplémentaires de
pincement.
[0052] En fin de fermeture, le crochet 12 du coulisseau C vient se positionner au-dessus
du logement 12a. La fente ou lumière 15 dans l'extension 11 du coulisseau permet au
bras de projection 9 de terminer sa course de descente alors que le volet 1 est presque
fermé. Le crochet 12 du coulisseau C rencontre une rampe sur le verrou qui permet
de créer un effort normal accentuant l'effet de fermeture. Le ressort de traction
17 relié au coulisseau C et logé dans la coulisse permet d'assurer l'effort vertical
nécessaire du haut vers le bas du coulisseau C dans le verrou afin d'assurer le verrouillage
en position projection fermée. Des explications qui précèdent, il résulte que pour
fermer et verrouiller la projection, c'est-à-dire pour ramener les coulisses 6 en
position verticale, la force développée lors de l'enroulement du tablier 3 est utilisée
pour assurer le déblocage de la projection en soulevant le coulisseau C, le bras 9,
la béquille 25 et le pion 27 qui peut sortir du logement 35.
[0053] La séquence de mise en déprojection ne doit pas être interrompue en raison de la
complexité des déplacements de la béquille 25 par rapport au moyen d'arrêt 30 et de
la nécessité du positionnement correct du tablier 3 et des coulisses 6 par rapport
au bâti 2. La position DLFD correspond à la position PBZP, ainsi qu'au retour physique
des coulisses 6 contre le bâti 2 du volet 1. La position finale PFD de déprojection
peut être soit une position intermédiaire entre les positions VBCD et FDCB comme sur
la figure 12, soit la position FDCB dans laquelle dans laquelle les lames 4 et 4a
sont empilées, mais dans tous les cas cette position finale PFD doit être située en
dessous de la position VBCD. Les positions VBCP et VBCD sont distinctes, définies
par des parties différentes du moyen d'arrêt 30. Dans cette position finale PFD, l'utilisateur
peut reprendre la main pour manipuler le volet roulant 1 à sa guise, selon une chorégraphie
de montée ou descente alors que le volet 1 reste en configuration non projetée, ou
bien selon une chorégraphie de projection.
[0054] Ainsi, la chorégraphie complète de déprojection du volet 1 comprend une séquence
d'accrochage comparable à celle montrée à la figure 10 et la séquence de mise en déprojection
montrée à la figure 12.
[0055] Les figures 13, 14 et 15 illustrent la chorégraphie complète de projection du volet
1 en fonction de la position initiale de l'élément de butée 19, respectivement dans
les zones ZA, ZB et ZC. Les figures 16, 17 et 18 illustrent la chorégraphie complète
de déprojection du volet 1 en fonction de la position initiale de l'élément de butée
19, respectivement dans les zones ZAP, ZBP et ZCP.
[0056] La figure 19 illustre la chorégraphie de montée du tablier 3 projeté ou non projeté,
en fonction de la position initiale de l'élément 19 dans les zones primaires ZA, ZB
et ZC ou secondaires ZAP, ZBP ou ZCP. Lorsque l'élément 19 est situé initialement
entre les positions FDCH et PHZD, c'est-à-dire dans la zone ZAP ou ZA, le tablier
3 peut monter librement. Lorsque l'élément 19 est situé initialement entre les positions
PHZD et PBZD, c'est-à-dire dans la zone ZBP ou ZA, le tablier 3 descend jusqu'à amener
l'élément 19 en position PBZD, puis remonte librement. Lorsque l'élément 19 est situé
initialement entre les positions PBZD et PHZP, c'est-à-dire dans la zone ZCP ou ZA,
le tablier 3 peut monter librement. Lorsque l'élément 19 est situé initialement entre
les positions PHZP et PBZP, c'est-à-dire dans la zone ZB ou ZCP, le tablier 3 descend
jusqu'à amener l'élément 19 en position PBZP, puis remonte librement. Lorsque l'élément
19 est situé initialement entre les positions PBZP et FDCB, c'est-à-dire dans la zone
ZC ou ZCP, le tablier 3 peut monter librement.
[0057] Pour que les chorégraphies de projection ou de déprojection du volet 1 fonctionnent,
il faut que l'actionneur AE puisse amener l'élément de butée 19 dans le logement H
du coulisseau C. Dans la mesure où ce coulisseau C est lié physiquement au volet 1,
toute désynchronisation entre le tablier 3 et l'actionneur AE due à la projection
ou à la déprojection manuelle du volet 1 est susceptible de perturber le fonctionnement
des chorégraphies par le fait que l'actionneur AE ne connaîtra plus la localisation
du coulisseau C. Dans le cas des chorégraphies de projection ou de déprojection, cette
désynchronisation entre le tablier 3 et l'actionneur AE ne crée pas d'autre dysfonctionnement
que la génération de séquences de mouvement « à vide », durant lesquelles le tablier
3 est mobile mais sans mise en projection ou déprojection, si le coulisseau C ne se
trouve pas à la position attendue par l'actionneur AE. Ceci n'est vrai que si les
zones ZB et ZBP ne se chevauchent pas, autrement dit sont distinctes de manière exclusive.
Dans le cas d'un ordre d'exécution de la chorégraphie de montée, l'actionneur AE ne
sachant pas où se trouve le coulisseau C doit donc tenir compte du cas le plus défavorable
et donc considérer que l'élément 19 peut se trouver dans la zone ZB plus basse que
la zone ZBP pour la suite de la chorégraphie.
[0058] Le dispositif de manoeuvre motorisé selon l'invention, incluant l'actionneur AE,
le coulisseau C, la béquille 25 et le moyen d'arrêt 30, est particulièrement avantageux
en comparaison avec les dispositifs existants. Ce dispositif de manoeuvre permet d'obtenir
une configuration projetée particulièrement stable avec la triangulation assurée par
la béquille 25, tandis que le passage en configuration non projetée est assuré de
manière particulièrement douce et réduit les risques de pincement. En outre, ce dispositif
de manoeuvre permet de réaliser la fermeture ou l'ouverture du volet 1 y compris dans
la configuration projetée, ce que ne permettent généralement pas les dispositifs de
manoeuvre existants. En contrepartie, la méthode d'apprentissage de l'actionneur AE
est plus complexe.
[0059] Selon l'invention, lorsque le dispositif de manoeuvre reçoit un ordre de montée,
projection ou déprojection du tablier 3, l'actionneur AE déplace le tablier 3 selon
une chorégraphie distincte prédéterminée qui est fonction, au démarrage de cette chorégraphie,
d'une part, de la position initiale de l'élément de butée 19 par rapport aux moyens
d'accrochage C+H et, d'autre part, de la configuration projetée ou non projetée du
volet 1.
[0060] La mise en oeuvre du volet roulant 1 lors de son réglage par un installateur, avant
sa mise en service auprès de l'utilisateur, est détaillée ci-après.
[0061] Les différentes positions PHZP, PMZP, PBZP, PBHP, PHZD, PMZD, PBZD et PBHD que l'actionneur
AE doit connaître, c'est-à-dire qui doivent être enregistrées dans la mémoire de l'électronique
de commande de cet actionneur AE pour assurer un fonctionnement satisfaisant du volet
1 en service, sont réglées chacune selon des méthodes particulières.
[0062] En premier lieu, les positions PMZP et PMZD sont réglées manuellement par l'installateur.
La position PMZD se trouve physiquement plus haute que la position PMZP sur le volet
1. L'installateur réalise un repère visuel correspondant aux positions PMZP et PMZD
sur l'une des coulisses 6, par exemple à partir d'un gabarit préfabriqué ou d'une
cote de réglage prédéterminée. L'installateur active ensuite le mode réglage de l'actionneur
AE, par exemple via un émetteur de commande radio du volet 1, puis positionne le bas
de la lame finale 4a en face du repère visuel correspondant à la position PMZP, en
utilisant des boutons montée et descente de l'émetteur. En alternative, l'installateur
positionne l'élément de butée 19 en face du repère visuel correspondant à la position
PMZP. Dans ce cas, le gabarit ou la cote de réglage est adapté en conséquence. Enfin,
l'installateur donne via l'émetteur un ordre de mémorisation de cette position PMZP
à l'actionneur AE.
[0063] L'installateur reproduit ces étapes pour régler la position PMZD. Il n'est pas nécessaire
que le volet 1 soit projeté dans la mesure où la hauteur de fixation du coulisseau
C est connue et fixée notamment par rapport au haut de la coulisse 6. Ceci permet
notamment de garantir un même angle de projection quelle que soit la taille du volet
1.
[0064] L'installateur effectue alors une validation des réglages des positions PMZP et PMZD
par l'actionneur AE. L'actionneur AE calcule ensuite les positions PHZP, PBZP, PHZD
et PBZD, comme détaillé ci-après. Les chorégraphies de projection et de déprojection
du volet 1 sont alors réalisables.
[0065] Les positions PHZP et PBZP sont calculées par l'actionneur AE par rapport à la position
PMZP, respectivement en retranchant et en ajoutant une longueur prédéterminée de déroulement
du tablier 3. Ces longueurs sont chacune prédéterminées pour assurer que les positions
PHZP et PBZP soient respectivement situées au-dessus et au-dessous de la zone d'aiguillage
du coulisseau C, lorsque le volet 1 est non projeté.
[0066] Les positions PHZD et PBZD sont calculées par l'actionneur AE par rapport à la position
PMZD, respectivement en retranchant et en ajoutant une longueur prédéterminée de déroulement
du tablier 3. Ces longueurs sont chacune prédéterminées pour assurer que les positions
PHZD et PBZD soient respectivement situées au-dessus et au-dessous de la zone d'aiguillage
du coulisseau C, lorsque le volet 1 est en configuration projetée.
[0067] En pratique, les mêmes longueurs prédéterminées peuvent être réutilisées pour les
deux configurations projetée et non projetée.
[0068] La position FDCH correspondant à un enroulement complet du tablier 3 et la position
FDCB correspondant à un déroulement complet du tablier 3 peuvent être déterminées
en utilisant une détection de butée « DBE » de l'unité électronique de commande de
l'actionneur AE.
[0069] Egalement, les positions PBHP et PBHD sont déterminées chacune en utilisant la détection
DBE de l'actionneur AE, durant les quatre premières séquences de projection ou durant
les quatre premières séquences de déprojection du volet 1, de manière transparente
pour l'utilisateur. En alternative, cette détection DBE est de préférence effectuée
au moins durant les deux premières séquences de projection ou de déprojection. Lors
des séquences suivantes, l'actionneur AE détermine les positions PBHP et PBHD par
comptage de l'enroulement du tablier 3, suivant les valeurs préenregistrées de position
lors des arrêts en détection de butée précédents. Les positions PBHP et PBHD sont
distinctes, définies par des parties différentes du moyen d'arrêt 30.
[0070] En alternative au réglage manuel, les positions PMZP et PMZD peuvent être réglées
en utilisant une signature crée par le volet roulant 1 en face de chacune de ces positions
PMZP et PMZD. Les signatures sont ensuite détectées par l'actionneur AE, qui en déduit
alors les valeurs d'enroulement et/ou de déroulement du tablier 3 correspondant à
ces deux positions PMZP et PMZD. Ces signatures sont par exemple définies par un dispositif
formant un point dur au passage de l'élément 19 au niveau de la position PMZP et PMZD
du coulisseau C lors d'un mouvement de montée. L'électronique de commande de l'actionneur
AE est alors capable de définir la position correspondant à ce point dur, sans toutefois
que le ralentissement ou l'arrêt provoqué ne soit perceptible pour l'utilisateur.
[0071] Par ailleurs, le volet roulant 1 et en particulier son dispositif de manoeuvre peuvent
être conformés différemment des figures 1 à 7 sans sortir du cadre de l'invention.
[0072] En variante non représentée, l'élément de butée 19 peut être positionné en différents
emplacements du tablier 3 et non sur la lame finale 4a, notamment sur une autre lame
4 située au-dessus de la lame finale 4a.
[0073] Selon une autre variante non représentée, le volet 1 peut comporter des moyens de
détection de la configuration projetée ou non projetée, par exemple des capteurs de
proximité agencés sur le bâti 2 et l'une des coulisses 6, ces capteurs étant reliés
à l'actionneur AE.
[0074] Selon une autre variante non représentée, l'émetteur de commande comprend deux touches
distinctes correspondant à deux ordres spécifiques, à destination de l'actionneur
AE, de mouvement vers une configuration projetée et vers une configuration non projetée.
L'actionneur AE distingue ainsi la configuration atteinte après la mise en oeuvre
de la chorégraphie correspondante.
[0075] Selon une autre variante non représentée, l'émetteur de commande comprend une seule
touche pour l'émission d'un ordre de changement d'état entre configuration projetée
et configuration non projetée. L'actionneur AE dispose dans ce cas d'une mémoire enregistrant
la configuration précédente, projetée ou non projetée, qui est mise à jour à chaque
nouvelle réception de l'ordre de changement d'état ou lors d'une resynchronisation
après une éventuelle déprojection manuelle.
[0076] En outre, les caractéristiques techniques des différents modes de réalisation et
variantes mentionnées ci-dessus peuvent être, en totalité ou pour certaines d'entre
elles, combinées entre elles. Ainsi, le volet roulant 1, son dispositif de manoeuvre
et son procédé de mise en oeuvre peuvent être adaptés en termes de coût, de fonctionnalités
et d'ergonomie.
1. Procédé de mise en oeuvre d'une installation (1) de fermeture ou de protection solaire,
en particulier du type volet roulant, comprenant un bâti (2), un tablier (3) comportant
au moins un élément de butée (19), ainsi qu'un dispositif de manoeuvre (AE, C, H,
25, 30) de la projection du tablier (3) par rapport au bâti (2), ce dispositif de
manoeuvre (AE, C, H, 25, 30) comprenant des moyens (AE) d'entraînement du tablier
(3) et des moyens (C, H) mobiles d'accrochage de l'élément de butée (19), le procédé
étant
caractérisé en ce que différentes positions de référence (PMZP, PHZP, PBZP, PBHP, PMZD, PHZD, PBZD, PBHD)
et zones de référence (ZA, ZB, ZC, ZAP, ZBP, ZCP) permettant l'exécution de différentes
chorégraphies sont définies lors du réglage de l'installation (1),
et
en ce que lorsque le dispositif de manoeuvre (AE, C, H, 25, 30) reçoit un ordre de montée,
projection ou déprojection du tablier (3), les moyens d'entraînement (AE) déplacent
le tablier (3) selon une chorégraphie prédéterminée qui est fonction, au démarrage
de cette chorégraphie, d'une part :
- de la position initiale de l'élément de butée (19) par rapport aux moyens d'accrochage
(C, H),
- des positions de référence (PMZP, PHZP, PBZP, PBHP, PMZD, PHZD, PBZD, PBHD) et
- des zones de référence (ZA, ZB, ZC, ZAP, ZBP, ZCP) et,
d'autre part, de la configuration projetée ou de la configuration non projetée de
l'installation (1).
2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que lorsque le dispositif de manoeuvre (AE, C, H, 25, 30) reçoit un ordre de projection
ou un ordre de déprojection du tablier (3), la chorégraphie de projection et la chorégraphie
de déprojection incluent toutes deux une séquence d'accrochage de l'élément de butée
(19) par coopération mécanique avec les moyens d'accrochage (C, H), puis une séquence,
respectivement, de mise en configuration projetée ou de mise en configuration non
projetée de l'installation (1).
3. Procédé selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le dispositif de manoeuvre (AE, C, H, 25, 30) comprenant en outre des moyens (25,
30) de verrouillage de l'installation (1) en configuration projetée, en ce que la chorégraphie de projection inclut une étape d'inversion du sens de déplacement
du tablier (3) par les moyens d'entraînement (AE) lorsque le tablier (3) en cours
de montée atteint une position de butée haute de projection (PBHP) définie par les
moyens de verrouillage (25, 30), en ce que la chorégraphie de déprojection inclut une étape d'inversion du sens de déplacement
du tablier (3) par les moyens d'entraînement (AE) lorsque le tablier (3) en cours
de montée atteint une position de butée haute de déprojection (PBHD) définie par les
moyens de verrouillage (25, 30), et en ce que la position de butée haute de projection (PBHP) et la position de butée haute de
déprojection (PBHD) sont distinctes.
4. Procédé selon la revendication 3, caractérisé en ce que la position de butée haute de projection (PBHP) et la position de butée haute de
déprojection (PBHD) sont chacune réglées par une série de détections automatiques
réalisées par le dispositif de manoeuvre (AE, C, H, 25, 30) durant au moins deux premières
séquences, respectivement, de mise en configuration projetée ou de mise en configuration
non projetée de l'installation (1), par exemple lors des quatre premières séquences.
5. Procédé selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le dispositif de manoeuvre (AE, C, H, 25, 30) comprend en outre des moyens (25, 30)
de verrouillage de l'installation (1) en configuration projetée, en ce que la chorégraphie de projection inclut une étape de verrouillage de la configuration
projetée lorsque le tablier (3) en cours de descente atteint une position de verrouillage
de la projection (VBCP) définie par les moyens de verrouillage (25, 30), en ce que la chorégraphie de déprojection inclut une étape de déverrouillage de la configuration
projetée lorsque le tablier (3) en cours de descente atteint une position de déverrouillage
de la projection (VBCD) définie par les moyens de verrouillage (25, 30), et en ce que la position de verrouillage de la projection (VBCP) et la position de déverrouillage
de la projection (VBCD) sont distinctes.
6. Procédé selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que les moyens d'accrochage (C, H) définissent des zones d'aiguillages (ZB ; ZBP) distinctes
dans la configuration projetée ou dans la configuration non projetée de l'installation
(1), toute montée du tablier (3) lorsque l'élément de butée (19) est situé initialement
dans une zone (ZC ; ZCP) au-dessous de la zone d'aiguillage (ZB ; ZBP) étant libre
sans accrochage de cet élément de butée (19) par les moyens d'accrochage (C, H), toute
descente du tablier (3) lorsque l'élément de butée (19) est situé initialement dans
une zone (ZA ; ZAP) au-dessus de la zone d'aiguillage (ZB ; ZBP) étant libre sans
accrochage de cet élément de butée (19) par les moyens d'accrochage (C, H), que l'installation
(1) soit en configuration projetée ou en configuration non projetée.
7. Procédé selon la revendication 6, caractérisé en ce que la zone d'aiguillage (ZB) définie en configuration non projetée et la zone d'aiguillage
(ZBP) définie en configuration projetée sont exclusivement distinctes.
8. Procédé selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que les moyens d'accrochage (C, H) définissent des positions médianes (PMZP ; PMZD) distinctes
dans la configuration projetée ou dans la configuration non projetée de l'installation
(1), une montée du tablier (3) lorsque l'élément de butée (19) est situé dans la position
médiane (PMZP ; PMZD) provoquant l'accrochage de cet élément de butée (19) par les
moyens d'accrochage (C, H), que l'installation (1) soit en configuration projetée
ou en configuration non projetée.
9. Procédé selon la revendication 8, caractérisé en ce qu'au moins l'une des positions médianes (PMZP ; PMZD) est réglée manuellement par un
installateur et enregistrée par le dispositif de manoeuvre (AE, C, H, 25, 30).
10. Procédé selon la revendication 8, caractérisé en ce qu'au moins l'une des positions médianes (PMZP ; PMZD) est réglée et enregistrée par
le dispositif de manoeuvre (AE, C, H, 25, 30) automatiquement par détection d'un point
dur au niveau de cette position médiane (PMZP ; PMZD) lors d'un mouvement de montée
du tablier (3).
11. Procédé selon les revendications 6 et 8, caractérisé en ce que la position haute (PHZP ; PHZD) et la position basse (PBZP ; PBZD) délimitant chacune
des zones d'aiguillages (ZB ; ZBP) sont calculées par le dispositif de manoeuvre (AE,
C, H, 25, 30) à partir des positions médianes (PMZP ; PMZD).
12. Procédé selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'une configuration courante, soit la configuration projetée, soit la configuration
non projetée, est détectée par le dispositif de manoeuvre (AE, C, H, 25, 30), notamment
enregistrée dans une mémoire du dispositif de manoeuvre (AE, C, H, 25, 30) et/ou fournie
par un émetteur de commande.
13. Procédé selon la revendication 12, caractérisé en ce que le dispositif de manoeuvre (AE, C, H, 25, 30) est adapté pour une resynchronisation
de la configuration courante en cas de déprojection manuelle de l'installation (1).
14. Installation (1) de fermeture ou de protection solaire, en particulier du type volet
roulant, comprenant un bâti (2), un tablier (3) comportant au moins un élément de
butée (19), ainsi qu'un dispositif de manoeuvre (AE, C, H, 25, 30) de la projection
du tablier (3) par rapport au bâti (2), ce dispositif de manoeuvre (AE, C, H, 25,
30) comprenant des moyens (AE) d'entraînement du tablier (3) et des moyens (C, H)
mobiles d'accrochage de l'élément de butée (19),
caractérisée en ce que le dispositif de manoeuvre (AE, C, H, 25, 30) est adapté pour mettre en oeuvre le
procédé selon l'une des revendications précédentes, où lorsque le dispositif de manoeuvre
(AE, C, H, 25, 30) reçoit un ordre de montée, projection ou déprojection du tablier
(3), les moyens d'entraînement (AE) déplacent le tablier (3) selon une chorégraphie
prédéterminée qui est fonction, au démarrage de cette chorégraphie, d'une part :
- de la position initiale de l'élément de butée (19) par rapport aux moyens d'accrochage
(C, H),
- des positions de référence (PMZP, PHZP, PBZP, PBHP, PMZD, PHZD, PBZD, PBHD) et
- des zones de référence (ZA, ZB, ZC, ZAP, ZBP, ZCP) et,
d'autre part, de la configuration projetée ou de la configuration non projetée de
l'installation (1).