[0001] La présente invention concerne un système antichoc pour un axe d'un mobile d'une
pièce d'horlogerie. L'axe comprend un tigeron, comportant un support, ledit support
étant pourvu d'un logement prévu pour recevoir un système pivot dans lequel le tigeron
est inséré. Le système antichoc comprend en outre des moyens élastiques agencés pour
exercer sur ledit système pivot au moins une force axiale.
[0002] Le domaine technique de l'invention est le domaine technique de la mécanique fine.
ARRIERE PLAN TECHNOLOGIQUE
[0003] La présente invention concerne des paliers pour pièces d'horlogerie, plus particulièrement
du type permettant d'amortir les chocs. Les constructeurs de montres mécaniques ont
conçu depuis longtemps de nombreux dispositifs permettant à un axe d'absorber l'énergie
résultant d'un choc, notamment d'un choc latéral, par butée contre une paroi du trou
du bloc de base qu'il traverse, tout en permettant un déplacement momentané du tigeron
avant qu'il ne soit ramené à sa position de repos sous l'action d'un ressort.
[0004] Les figures 1 et 2 illustrent un dispositif dit à double cône inversé qui est actuellement
utilisé dans des pièces d'horlogerie se trouvant sur le marché.
[0005] Un support 1, dont la base comporte un trou 2 pour le passage de l'axe de balancier
3 terminé par un tigeron 3a, permet de positionner un chaton 20 dans lequel sont immobilisées
une pierre percée 4 traversée par le tigeron 3a et une pierre contre-pivot 5. Le chaton
20 est maintenu dans un logement 6 du support 1 par un ressort 10 qui comprend dans
cet exemple des extensions radiales 9 comprimant la pierre contre-pivot 5. Le support
1 est une pièce de révolution comprenant un rebord circulaire 11. Ce rebord 11 est
interrompu en deux endroits diamétralement opposés par une ouverture 12 de sorte à
créer deux rebords semi-circulaires 11a, 11b. L'ouverture 12 est ménagée pour partie
dans les deux rebords semi-circulaires 11a, 11b de façon à matérialiser deux retours
13. Le chaton 20 est maintenu dans un logement 6 du support 1 par des moyens élastiques
tels un ressort 10 qui comprend dans cet exemple des extensions radiales 9 comprimant
la pierre contre-pivot 5. Le ressort 10 est du type axiale et présente une forme de
lyre agencée pour prendre appui sous les retours des rebords semi-circulaires 11a,
11b. Le logement 6 comporte deux portées 7, 7a en forme de cônes inversés sur lesquelles
prennent appui des portées complémentaires 8, 8a du chaton 20, lesdites portées devant
être exécutées avec une très grande précision. En cas de choc axial, la pierre percée
4, la pierre contre-pivot 5 et l'axe du balancier se déplacent et le ressort 10 agit
seul pour ramener l'axe de balancier 3 dans sa position initiale. Le ressort 10 est
dimensionné pour avoir une limite de déplacement de sorte qu'au-delà de cette limite,
l'axe de balancier 3 arrive en contact avec des butées 14 permettant audit axe 3 d'absorber
le choc, ce que les tigerons 3a de l'axe 3 ne peuvent faire sous peine de casser.
En cas de choc latéral, c'est-à-dire lorsque l'extrémité du tigeron déséquilibre le
chaton 20 hors de son plan de repos, le ressort 10 coopère avec les plans inclinés
complémentaires 7, 7a ; 8, 8a pour recentrer le chaton 20. De tels paliers ont par
exemple été vendus sous la marque Incabloc®. Ces ressorts peuvent être réalisés en
phynox ou laiton et sont fabriqués par des moyens traditionnels de découpage.
[0006] Or, un inconvénient de ces systèmes amortisseurs de chocs est que leur montage n'est
pas aisé. En effet, certaines pièces comme le support 1 et le ressort 10 doivent être
orientées et manipulées d'une certaine façon lors de l'opération de montage pour que
l'assemblage puisse se faire. Ainsi, l'assemblage du système amortisseur de chocs
commence en se munissant d'un support, puis d'un chaton avec ces pierres. Ce dernier
est placé dans le logement du support. Ensuite, On se munit d'un ressort du type axial
et qui présente une forme de lyre. Celui-ci est manipulé pour qu'il puisse prendre
appui sous les retours des rebords semi-circulaires 11a, 11b du support.
[0007] Par conséquent, la mise en place du ressort et sa fixation au support nécessite une
manipulation particulière. De ce fait, les systèmes amortisseurs de chocs doivent
être assemblés en partie manuellement car un robot ne peut réaliser une manipulation
si complexe.
[0008] De plus, l'assemblage manuel est privilégié car l'être humain est capable de savoir
instantanément l'orientation dans laquelle il doit placer les pièces du système amortisseur
de chocs les unes par rapport aux autres. En effet, peu importe la forme des pièces,
l'homme est capable de savoir instantanément comme il doit manipuler ces pièces pour
les assembler. Or, même si un robot peut distinguer l'orientation d'une pièce par
rapport à une autre, cela nécessite un robot plus complexe et donc plus coûteux tout
en nécessitant un temps plus important. Cela détériore en conséquence le rendement
de production.
[0009] Ainsi, l'automatisation totale de l'assemblage n'est pas possible et le procédé d'assemblage
des systèmes amortisseurs de chocs est donc plus coûteux.
[0010] Par ailleurs, l'automatisation du montage peut entraîner la présence de vibrations
qui se propagent au niveau du système amortisseur de chocs. Ces vibrations peuvent
engendrer un déplacement des pièces du système amortisseur de chocs de sorte que ces
pièces ne sont plus parfaitement centrées les unes par rapport aux autres. Ce décentrage
potentiel peut entraîner d'autres dégâts. En effet, lors du montage d'une première
pièce sur une seconde pièce, une troisième pièce devant être placée entre la première
pièce et la seconde pièce peut se retrouver pincer par lesdites première et seconde
pièces et ainsi être endommagée.
RESUME DE L'INVENTION
[0011] L'invention a pour but de pallier les inconvénients de l'art antérieur en proposant
de fournir un système amortisseur de chocs dont l'assemblage est automatisable, simple
et sûre.
[0012] A cet effet, l'invention concerne un dispositif amortisseur de chocs pour un axe
d'un élément d'une pièce d'horlogerie comprenant un support comportant une coupelle
de fond surmontée par un rebord périphérique délimité, à l'opposé de ladite coupelle,
par une surface supérieure et comprenant une paroi extérieure, ladite coupelle et
le rebord définissant ensemble un logement, le dispositif comprenant en outre au moins
un module pivot s'étendant selon un axe, ledit au moins un module pivot étant agencé
dans ledit logement et apte à coopérer avec ledit axe,
caractérisé en ce que ledit dispositif comprend en outre un capot formé par une pièce évidée se fixant
au support au niveau dudit rebord périphérique, ledit capot comprenant une paroi intérieure
sur laquelle au moins une gorge est agencée de sorte que des moyens élastiques puissent
s'y placer de sorte que les moyens élastiques soient maintenus par ledit capot pour
exercer une contrainte sur le module pivot.
[0013] Un premier avantage de la présente invention est d'associer une automatisation du
montage avec la sécurité d'avoir toujours les moyens élastiques parfaitement positionnés.
En effet, le dispositif selon la présente invention a l'avantage d'avoir les moyens
élastiques préalablement positionnés par rapport au capot qui retient lesdits moyens
élastiques. Par conséquent, il n'existe aucun risque que ces moyens élastiques soient
mal positionnés ou endommagés lors du montage dudit dispositif amortisseur de chocs.
[0014] Des modes de réalisations avantageux de l'invention font l'objet des revendications
dépendantes.
[0015] Dans un premier mode de réalisation, lesdits moyens élastiques comprennent un anneau
ressort comportant au moins deux bras s'étendant vers le centre axiale dudit anneau
ressort pour plaquer ledit module pivot dans le logement du support.
[0016] Dans un second mode de réalisation, les au moins deux bras sont diamétralement opposées.
[0017] Dans un troisième mode de réalisation, lesdits moyens élastiques comprennent un anneau
ressort comportant des extensions radiales internes disposées entre des parties annulaires,
lesdites extensions radiales internes étant constituées par la bande formant l'anneau
qui est recourbée vers l'intérieur de l'anneau.
[0018] Dans un autre mode de réalisation, la pièce évidée est cylindrique et présente un
premier diamètre permettant la fixation de ladite pièce annulaire au rebord périphérique
du support et un second diamètre formant une zone d'appui pour les moyens élastiques
lorsque lesdites moyens élastiques se déforment lors d'un choc.
[0019] Dans un autre mode de réalisation, lesdites extensions radiales internes sont régulièrement
réparties.
[0020] Dans un autre mode de réalisation, l'anneau ressort comprend en outre au moins deux
ergots s'étendant dans une direction s'éloignant du centre axiale dudit anneau ressort.
[0021] Dans un autre mode de réalisation, l'anneau ressort comprend en outre au moins deux
ergots s'étendant dans une direction s'éloignant du centre axiale dudit anneau ressort,
les au moins deux ergots étant situés au niveaux des parties annulaires.
[0022] Dans un autre mode de réalisation, le capot est fixé à force audit rebord périphérique.
[0023] Dans un autre mode de réalisation, le capot est vissé audit rebord périphérique.
[0024] Dans un autre mode de réalisation, le capot est collé audit rebord périphérique.
[0025] Dans un autre mode de réalisation, le capot est soudé audit rebord périphérique.
BREVE DESCRIPTION DES FIGURES
[0026] Les buts, avantages et caractéristiques du système antichoc ou dispositif amortisseur
de chocs selon la présente invention apparaîtront plus clairement dans la description
détaillée suivante d'au moins une forme de réalisation de l'invention donnée uniquement
à titre d'exemple non limitatif et illustrée par les dessins annexés sur lesquels
:
- les figures 1 et 2, déjà citées, permettent de représenter de manière schématique
un système amortisseur de chocs de pièce d'horlogerie selon l'art antérieur;
- les figures 3 et 4 représentent de manière schématique un système amortisseur de chocs
de pièce d'horlogerie selon l'invention lorsqu'il est démonté et monté ;
- les figures 5 à 7 représentent différentes solutions des moyens élastiques du système
amortisseur de chocs de pièce d'horlogerie selon l'invention ;
DESCRIPTION DETAILLEE
[0027] La présente invention procède de l'idée générale inventive qui consiste à procurer
un dispositif amortisseur de chocs non démontable ou système antichoc simple, facile
à monter et offrant moins de risques de problèmes lors du montage. Ce système amortisseur
de chocs est agencé pour être monté sur une platine et/ou au moins un pont d'un mouvement
horloger. Le mouvement horloger est placé dans une pièce d'horlogerie comprenant une
carrure fermée par un fond et une glace.
[0028] Sur les figures 3 et 4, un dispositif ou palier amortisseur de chocs 100 ou système
antichoc selon un premier mode de réalisation est représenté. Ce dispositif amortisseur
de chocs ou système antichoc 100 est monté dans un élément de base d'un mouvement
de pièce d'horlogerie. En particulier, la platine ou les ponts du mouvement sont l'élément
de base dans lesquels le système antichoc 100 selon l'invention est placé. Ce système
antichoc 100 comprend un support 200. Ce support 200 se présente sous la forme d'une
coupelle 201, pourvue d'un trou 202, surmontée par un rebord périphérique 203 délimité,
à l'opposé de ladite coupelle, par une surface supérieure 213. Ce rebord périphérique
203 présente également une paroi externe 214 et une paroi interne 215. Ce rebord 203
et la coupelle de fond 201 permettent de définir un logement 206 dans lequel un module
pivot 400 est inséré. Un module pivot 400 classique comprend un chaton 401 c'est-à-dire
une pièce présentant un orifice central circulaire, une paroi externe et une paroi
interne. Dans l'orifice central est insérée une pierre percée 402 dont le diamètre
correspond à celui de l'orifice central. La paroi interne comprend un épaulement de
sorte qu'une pierre contre-pivot 403 puisse être fixée. Le module pivot 400 est alors
placé dans le logement 206 du support 200 et coopère avec le tigeron d'un axe.
[0029] Le système antichoc 100 comprend en outre des moyens élastiques 300 qui sont agencés
pour coopérer avec le module pivot 400. Cela permet d'amortir les chocs et de ramener
le module pivot 400 dans sa position de repos lorsque les contraintes exercées suite
aux chocs s'estompent. Les moyens élastiques 300 sont fixés sur le support 200. De
préférence, les moyens élastiques 300 sont également placés sur le module pivot 400.
Le système antichoc 100 est ensuite inséré dans un orifice de la platine ou dans l'un
des ponts du mouvement.
[0030] Les moyens de fixation 500 comprennent une pièce supplémentaire 510 servant à fixer
les moyens élastiques 300 sur le support 200. Cette pièce supplémentaire 510 se présente
sous la forme d'un capot 510 qui se fixe sur le support 200. Ce capot 510 est conçu
pour que lors de la fixation au support 200, les moyens élastique 300 exercent une
contrainte sur le module pivot 400. Cette contrainte permet au module pivot 400 d'être
immobile sans toutefois entraver le déplacement de celui-ci lors d'un choc. En effet,
lors d'un choc, l'axe vient buter sur le module pivot 400 qui se déplace et déforme
élastiquement les moyens élastiques 300.
[0031] Ce capot 510 se présente sous la forme d'une pièce 511 présentant une ouverture 512.
Cette pièce 511 présente une paroi intérieure 513 et une paroi extérieure 514 ainsi
qu'une extrémité supérieure 515 et une extrémité inférieure 516. L'ouverture de l'élément
511 à une première dimension intérieure de sorte à coopérer avec le rebord périphérique
203. En effet, la pièce 511 se fixe via l'extrémité inférieure 515 au rebord périphérique
203. Ainsi, le support 20, le rebord 203 et le capot 510 peuvent être de forme carré
ou avoir toutes autres formes possibles, il faut juste que l'élément 511 puisse se
fixer au rebord périphérique 203
[0032] Préférentiellement, le capot 510 se présente sous la forme d'une pièce 511 annulaire
cylindrique s'étendant selon un axe central (C) et présentant une ouverture 512. Cette
pièce 511 annulaire cylindrique présente une paroi intérieure 513 et une paroi extérieure
514 ainsi qu'une extrémité supérieure 515 et une extrémité inférieure 516. L'ouverture
de la pièce 511 annulaire cylindrique à un premier diamètre intérieure D1 de sorte
à coopérer avec le rebord périphérique 203. En effet, la pièce 511 annulaire cylindrique
s'insère par l'extrémité inférieure 515 au rebord périphérique 203. Cette fixation
de la pièce 511 annulaire cylindrique au rebord périphérique 203 se fait par insertion
à force, par vissage, par soudage ou par collage.
[0033] Une zone de maintien 520 est agencée sur la paroi intérieure 513. Cette zone de maintien
520 peut se présenter sous la forme d'une gorge 520a (non représentée) pour que les
moyens élastiques 300 puissent s'y insérer. Cela permet aux moyens élastiques 300
de ne pas être pincés entre le capot 510 et le support 200 lors du montage du système
antichoc 100. La paroi intérieure peut avoir une forme différente de la paroi extérieure
514, par exemple, la paroi intérieure 513 peut être circulaire et la paroi extérieure
514 peut être carré. De plus, il est envisageable que la paroi intérieure 513 présente
une première forme au niveau de l'extrémité supérieure 515 et une seconde forme au
niveau de l'extrémité inférieure 516. Ainsi, il est possible d'avoir une paroi intérieure
513 présentant, au niveau de son extrémité supérieure 515, une forme adapté pour la
zone de maintien des moyens élastiques 300, et, au niveau de son extrémité inférieure
516, une forme adapté pour la fixation dudit capot 510 au support 200 via le rebord
périphérique 203.
[0034] Dans une première variante avantageuse illustrée sur la figure 3, l'extrémité supérieure
515 de l'élément 511 annulaire cylindrique présente un second diamètre intérieur D2
plus faible que le premier diamètre intérieur D1. Cette différence de diamètre permet
de créer une zone d'appui 517 pour les moyens élastiques 300. Au niveau de cette extrémité
supérieure de la pièce 511 annulaire cylindrique présentant un second diamètre intérieur
D2, la zone de maintien 520 est agencée.
[0035] Cette zone de maintien 520 comprend une excroissance 521 s'étendant depuis la paroi
intérieure 513 de la pièce 511 annulaire cylindrique. Cette excroissance 521 forme,
avec la zone d'appui 517, une gorge 522 dans laquelle les moyens élastiques 300 s'insèrent.
Les moyens élastiques 300 prennent appui sur l'excroissance 521. Lors d'un choc de
la pièce d'horlogerie, l'axe vient buter sur le système antichoc 100 de sorte que
le module pivot 400 se déplace. Les moyens élastiques 300 se déforment et viennent
prendre appui sur la zone d'appui 517.
[0036] Les moyens élastiques 300 se présentent, par exemple, sous la forme d'un anneau ressort
301. Cet anneau ressort 301 est du type plat c'est-à-dire qu'il est constitué d'une
bande ou ruban c'est-à-dire présentant une largeur plus grande que l'épaisseur. La
bande ou ruban constituant l'anneau ressort 301 est métallique et circulaire s'étendant
selon un axe central (C).
[0037] Dans une première réalisation de cet anneau ressort 301 visible à la figure 5, les
moyens élastiques 300 se présentent sous la forme d'un anneau ressort 301 qui comprend
deux bras 302 s'étendant vers le centre axial dudit anneau ressort 301. Ces bras 302
sont diamétralement opposées et servent à plaquer ledit module pivot 400 dans le logement
206 du support 200.
[0038] Dans une seconde réalisation de cette anneau ressort 301 visible à la figure 6, l'anneau
ressort 301 comprend des extensions radiales internes 303 disposées entre des parties
annulaires 304. Ces extensions radiales internes 303 sont constituées par la bande
formant l'anneau 301 qui est recourbée vers l'intérieur de l'anneau 301. Ces extensions
radiales internes 303 sont, de préférence, régulièrement réparties sur le tour de
l'anneau plat 301 de sorte que l'anneau ressort 301 puisse agir de façon homogène
comme visible à la figure 5. On comprend alors que l'anneau ressort 301 peut être
orienté d'une manière quelconque par rapport au support 200.
[0039] Cet anneau ressort 301 est alors agencé pour s'insérer dans la gorge 520a, 522 située
sur la paroi intérieure 513 du capot 510. Plus particulièrement, ce sont les parties
annulaires 303 qui s'insèrent dans ladite gorge 520a. Cette agencement permet d'avoir
un anneau ressort 301 qui est solidaire du capot 510 c'est-à-dire que cet anneau ressort
301 est prémonté avec ledit capot 510. Ainsi, le montage dudit capot 510 est simplifié.
[0040] La gorge 520a, 522 présente des dimensions telles que l'anneau ressort 301, une fois
installé, puisse légèrement se déplacer. Cela permet à l'anneau ressort 301 de se
déplacer et de parfaitement se centrer lors du montage du capot 510 sur le support
200. Les vibrations pouvant être engendrées lors du montage automatique sont alors
sans conséquence.
[0041] Dans une seconde variante, l'anneau ressort 301 présente, au niveau des parties annulaires
303, des ergots 305 s'étendant de sorte à s'éloigner du centre axial dudit anneau
ressort 301 comme visible à la figure 7. Ces ergots 305 sont agencés pour maintenir
ledit anneau ressort 301 audit capot 510. Effectivement, les dimensions de l'anneau
ressort 301 et du capot 510 sont calculées de sorte que seuls les ergots 305 s'insèrent
dans la gorge 520a.
[0042] Cet agencement a l'avantage de permettre de limiter l'influence de la gorge 520a,
522 sur ledit anneau ressort 301. En effet, lorsque l'anneau ressort 301 est placé
dans la gorge 520a, 522, cette dernière modifie la réponse mécanique lors d'une contrainte
puisqu'elle exerce une contrainte sur ledit anneau ressort, notamment sur les parties
annulaires 303 de l'anneau ressort 301 décrit auparavant. Ces parties annulaires 303
sont des zones actives c'est-à-dire qu'elles interviennent dans l'action élastique
de l'anneau ressort 301. Les réactions dudit anneau ressort 301 peuvent alors être
modifiées ce qui implique de les prendre en compte lors de la conception de l'anneau
ressort 301.
[0043] Or, avec la présence des ergots 305, la contrainte exercée sur ledit anneau ressort
301 par la gorge 520a, 522 du capot 510 est uniquement localisée sur ces ergots 305.
Par conséquent, comme ces ergots 305 sont des zones passives c'est-à-dire sans influence
sur le comportement de l'anneau ressort 301. De ce fait, le comportement initial de
l'anneau ressort 301 n'est pas modifié par son agencement dans la gorge 522, 520a
du capot 510.
[0044] Dans une troisième variante, au moins le logement 206, le module pivot 400 et les
moyens élastiques 300 sont réalisés/agencés pour que les différentes pièces soient
angulairement libres les unes par rapport aux autres. On entend par là que les différentes
pièces qui composent le système amortisseur de chocs 100 telle qu'au moins le logement
206, le module pivot 400 et les moyens élastiques 300 sont assemblées les unes dans
les autres sans qu'une manipulation particulière soit nécessaire. Ainsi, aucune rotation
ou manipulation ou torsion n'est faite lors du montage. Préférentiellement, au moins
le logement 206, le module pivot 400, le capot 510 et les moyens élastiques 300 sont
des pièces de révolution c'est-à-dire ayant une forme générale circulaire et s'étendant
selon un axe central (C). Cette forme circulaire permet de s'adapter à toute les formes
de support 200. Effectivement, la forme circulaire, sans orientation, du logement
206, du module pivot 400 et des moyens élastiques 300 permet d'avoir un support 200
de forme quelconque qui, lors du montage, sera positionné de façon quelconque sans
que cela ait une incidence sur le processus de montage du palier amortisseur de chocs
100. Il est également possible que le support 200, le logement 206, le module pivot
400 et les moyens élastiques 300 sont des pièces de révolution c'est-à-dire ayant
une forme circulaire.
[0045] Cette configuration des pièces du palier amortisseur de chocs 100 selon l'invention
permet de faciliter l'assemblage. En effet, si les pièces présentent une orientation
entre elles, il est nécessaire de les manipuler de sorte que l'assemblage puisse se
faire. Par exemple, pour emboîter deux figures géométriques triangulaires l'une dans
l'autres, il faut que chacun des cotés soient parallèles, une orientation est donc
nécessaire.
[0046] Or, en réalisant le support 200, le logement 206, le module pivot 400 et les moyens
élastiques 300 de sorte que ces différentes pièces soient angulairement libres les
unes par rapport aux autres, on permet de prendre, par exemple, le module pivot 400
et de le placer dans le logement 206 sans aucune manipulation préalable.
[0047] On peut imaginer, le support 200 et l'élément du mouvement dans lequel le palier
amortisseur de chocs 100 est placé ne sont qu'une seule et même pièce, le support
200 et l'élément du mouvement sont donc monoblocs. On comprend alors que l'élément
de base présente un évidement agencé pour former un fond percé d'un trou et formant
le logement 206 dans lequel le module pivot 400 est placé. On comprend également que
cette seconde variante peut cohabiter avec la première variante. En effet, comme un
pont ou une platine présente une forme quelconque, une zone de montage agencée permet
d'être sure de pouvoir installer les moyens de fixations et donc de maintenir le module
pivot 400 dans le logement.
[0048] On comprendra que diverses modifications et/ou améliorations et/ou combinaisons évidentes
pour l'homme du métier peuvent être apportées aux différents modes de réalisation
de l'invention exposée ci-dessus sans sortir du cadre de l'invention définie par les
revendications annexées.
[0049] En effet, il est possible que le module pivot 400 puisse être constitué d'une pierre
unique ou que la pierre percée et la pierre contre-pivot soient solidaires l'une de
l'autre. On comprend que la pierre percée et la pierre contre-pivot peuvent être chassées
l'une dans l'autre ou être monoblocs. Ces possibilités permettent de limiter le nombre
de pièce du palier amortisseur de chocs.
[0050] De plus, on comprendra que la forme des moyens élastiques peut être envisageable
pour peu qu'ils puissent s'insérer dans la gorge 520a, 522.
[0051] On peut également imaginer que la capot 510 comprend deux gorges 520a, 522 afin de
placer deux anneaux ressorts 301.
1. Dispositif amortisseur de chocs (100) pour un axe d'un élément d'une pièce d'horlogerie
comprenant un support (200) comportant une coupelle de fond (201) surmontée par un
rebord périphérique (203) délimité, à l'opposé de ladite coupelle, par une surface
supérieure (213) et comprenant une paroi extérieure (214), ladite coupelle (201) et
le rebord (203) définissant ensemble un logement (206), le dispositif comprenant en
outre au moins un module pivot (400) s'étendant selon un axe (C), ledit au moins un
module pivot étant agencé dans ledit logement et apte à coopérer avec ledit axe, caractérisé en ce que ledit dispositif comprend en outre un capot (510) formé par une pièce évidée (511)
se fixant au support au niveau dudit rebord périphérique, ledit capot comprenant une
paroi intérieure (513) sur laquelle au moins une gorge (520a, 522) est agencée de
sorte que des moyens élastiques (300) puissent s'y placer de sorte que les moyens
élastiques soient maintenus par ledit capot pour exercer une contrainte sur le module
pivot.
2. Dispositif amortisseur de chocs (100) selon la revendication 1, caractérisé en ce que la pièce évidée (511) est cylindrique et présente un premier diamètre (D1) permettant
la fixation de ladite pièce au rebord périphérique (203) du support (200) et un second
diamètre (D2) formant une zone d'appui (517) pour les moyens élastiques (300) lorsque
lesdites moyens élastiques se déforment lors d'un choc.
3. Dispositif amortisseur de chocs (100) selon les revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que lesdits moyens élastiques (300) comprennent un anneau ressort (301) comportant au
moins deux bras (302) s'étendant vers le centre axial dudit anneau ressort pour plaquer
ledit module pivot dans le logement du support.
4. Dispositif amortisseur de chocs (100) selon la revendication 3, caractérisé en ce que les au moins deux bras (302) sont diamétralement opposées.
5. Dispositif amortisseur de chocs (100) selon les revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que lesdits moyens (300) comprennent un anneau ressort (301) comportant des extensions
radiales internes (303) disposées entre des parties annulaires (304), lesdites extensions
radiales internes étant constituées par la bande formant l'anneau recourbée vers l'intérieur
de l'anneau.
6. Dispositif amortisseur de chocs (100) selon la revendication 5, caractérisé en ce que lesdites extensions radiales internes (303) sont régulièrement réparties.
7. Dispositif amortisseur de chocs (100) selon l'une des revendications 3 à 6, caractérisé en ce que l'anneau ressort comprend en outre au moins deux ergots (305) s'étendant dans une
direction s'éloignant du centre axiale (C) dudit anneau ressort (301).
8. Dispositif amortisseur de chocs (100) selon l'une des revendications 5 ou 6, caractérisé en ce que l'anneau ressort (301) comprend en outre au moins deux ergots (305) s'étendant dans
une direction s'éloignant du centre axiale dudit anneau ressort (301), les au moins
deux ergots étant situés au niveaux des parties annulaires (304).
9. Dispositif amortisseur de chocs (100) selon l'une des revendication précédente, caractérisé en ce que le capot (510) est fixé à force audit rebord périphérique.
10. Dispositif amortisseur de chocs (100) selon l'une des revendication 1 à 8, caractérisé en ce que le capot (510) est vissé audit rebord périphérique.
11. Dispositif amortisseur de chocs (100) selon l'une des revendication 1 à 8, caractérisé en ce que le capot (510) est collé audit rebord périphérique.
12. Dispositif amortisseur de chocs (100) selon l'une des revendication 1 à 8, caractérisé en ce que le capot (510) est soudé audit rebord périphérique.