[0001] L'invention est relative à un dispositif de montage en porte-à-faux d'un chariot
embarqué à l'arrière d'un véhicule porteur tel qu'un camion.
[0002] Les chariots de levage à fourche sont utilisés dans tout genre d'industrie, pour
manutentionner des charges en toute sécurité, en diminuant les risques d'accident
ou de blessure lors de l'utilisation de main d'oeuvre.
[0003] On connaît en particulier des chariots de levage à fourche embarqués à l'arrière
d'un camion permettant de disposer à destination d'un moyen de levage permettant de
manutentionner et de charger ou décharger des charges importantes, sans nécessiter
de main d'oeuvre supplémentaire.
[0004] Le document
FR 2 298 454 décrit un camion à chariot élévateur porté, dans lequel l'arrière du camion est muni
de poutrelles en caisson ouvertes à leur extrémité arrière et s'étendant selon la
direction longitudinale du camion. Les bras de la fourche du chariot élévateur sont
adaptés pour être enfilés dans ces poutrelles en caisson. Deux boîtiers sont agencés
à une certaine distance sous le camion et s'étendent également dans la direction longitudinale
du véhicule. Une poutrelle coulissante est disposée dans chaque boîtier pour constituer
une surface de support du châssis du chariot embarqué en position de transport. Dans
cette position de transport, les fourches du chariot élévateur porté sont engagées
dans les poutrelles en caisson et le châssis du chariot est appliqué par soulèvement
des bras de la fourche sur les poutrelles coulissées et sorties. Les poutrelles de
support du châssis du chariot élévateur embarqué présentent avantageusement une butée
arrière destinée à retenir le châssis de ce chariot embarqué.
[0005] L'agencement connu du document
FR 2 289 454 donne généralement satisfaction, mais présente l'inconvénient selon lequel l'utilisateur
doit monter et descendre du chariot pour actionner les fourches, en particulier pour
appliquer le châssis du chariot embarqué sur les poutrelles coulissantes par soulèvement
des bras de la fourche.
[0006] Dans cette position, l'utilisateur se trouve situé à une position élevée, et est
soumis à des risques d'accident ou de chute, en particulier s'il est fatigué ou moins
vigilant après avoir effectué le chargement du camion à l'aide du chariot élévateur.
[0007] Un autre inconvénient de cet agencement est que l'utilisateur doit se pencher sous
le camion et sous le chariot soulevé pour faire coulisser les poutrelles de support
vers l'arrière. Dans cette position, le risque de descente du chariot ou de mauvaise
manipulation entraîne également des risques d'accident de personnel, ou d'endommagement
de matériel.
[0008] Le document
US 5 749 695 décrit un cadre de montage de chariot à fourche destiné à être monté à l'arrière
d'un véhicule porteur. Ce cadre comporte deux fourreaux destinés à recevoir les fourches
du chariot embarqué et deux plaques de support de roue destinées à supporter les roues
avant du chariot. Une barre anti-encastrement est prévue à l'arrière du véhicule porteur
et comporte deux extrémités repliables vers l'arrière, pour permettre le passage des
bras et des roues du chariot embarqué en position de transport.
[0009] L'agencement décrit dans le document
US 5 749 695 donne également satisfaction, mais présente l'inconvénient selon lequel le conducteur
doit monter et descendre du chariot embarqué lorsque celui-ci est déjà monté en hauteur,
à l'arrière du camion. Cet agencement présente également un risque d'accident de personnel
ou de chute lors de ces manipulations en hauteur.
[0010] L'agencement décrit dans ce document
US 5 749 695 présente en outre l'inconvénient de ce que le châssis du chariot n'est pas supporté
par des poutrelles, de sorte que le chariot peut tomber à l'arrière du camion, si
les fourches sont endommagées ou déplacées.
[0011] Un premier but de l'invention est de remédier aux inconvénients de l'état de la technique
connu, en proposant un nouveau dispositif dans lequel les risques précités d'accident
de personnel ou de chute sont évités.
[0012] Un deuxième but de l'invention est de proposer un nouveau dispositif, s'adaptant
à une large gamme de véhicules porteurs et à une large gamme de modèles de chariots
embarqués, sans nécessiter de modification du châssis du véhicule porteur lorsque
l'on change de modèle de chariot embarqué.
[0013] L'invention a pour objet un dispositif de montage en porte-à-faux d'un chariot embarqué
à l'arrière d'un véhicule porteur tel qu'un camion, du type comportant une première
partie fixe solidaire du véhicule porteur, ladite première partie fixe présentant
deux emplacements d'insertion de fourche à l'arrière du véhicule porteur, caractérisé
par le fait le dispositif comporte une deuxième partie articulée à ladite première
partie fixe et déplaçable par un actionneur entre une position de dégagement et une
position de soutien du chariot embarqué en cours de transport.
[0014] Selon d'autres caractéristiques alternatives de l'invention :
- Les deux emplacements d'insertion de fourche sont avantageusement définis de part
et d'autre de butées déplaçables transversalement en vue de leur adaptation au modèle
de chariot embarqué à transporter.
- La deuxième partie déplaçable articulée à ladite première partie fixe présente avantageusement
deux extrémités latérales rabattables vers l'arrière, permettant simultanément le
passage des roues et des bras latéraux du chariot embarqué et le soutien du châssis
du chariot embarqué.
- la deuxième partie déplaçable articulée à ladite première partie fixe comporte une
partie centrale et deux extrémités latérales déplaçables disposées en alignement et
verrouillées entre elles, de manière à former une barre anti-encastrement à l'arrière
du véhicule porteur.
- la deuxième partie déplaçable articulée à ladite première partie fixe présente deux
chapes d'articulation à ladite première partie fixe.
- la deuxième partie déplaçable articulée à ladite première partie fixe comporte une
chape d'articulation à une extrémité de l'actionneur et l'autre extrémité de l'actionneur
est articulée à une chape solidarisée à la première partie fixe solidaire du véhicule
porteur ou au véhicule porteur.
- les deux extrémités latérales déplaçables vers l'arrière de la deuxième partie déplaçable
sont articulées à une partie centrale par des conformations d'articulation verrouillables
par une goupille ou un axe dans une position transversale à la direction longitudinale
du véhicule porteur ou dans une position parallèle à la direction longitudinale du
véhicule porteur vers l'arrière de ce véhicule porteur.
- les deux extrémités latérales déplaçables comportent chacune une partie coulissante
escamotable.
- chaque partie escamotable comporte une extrémité formant bec au moyen de retenue d'un
chariot embarqué destiné à être monté à l'arrière du véhicule porteur.
- le dispositif comporte avantageusement un moyen de verrouillage mécanique ou hydraulique
du chariot embarqué en position haute, permettant de suppléer à une défaillance de
l'actionneur agissant sur ladite deuxième partie déplaçable.
- ladite première partie fixe comporte trois traverses, parmi lesquelles deux traverses
sont destinées à l'insertion de fourche du chariot embarqué entre les deux traverses,
et la troisième traverse sert de contre-appui à l'extrémité des fourches du chariot
embarqué.
[0015] L'invention sera mieux comprise grâce à la description qui va suivre donnée à titre
d'exemple non limitatif, en référence aux dessins annexés dans lesquels :
La figure 1 représente schématiquement une vue partielle en perspective d'une première
partie fixe d'un dispositif selon l'invention.
La figure 2 représente schématiquement une vue en perspective d'une deuxième partie
déplaçable d'un dispositif selon l'invention.
La figure 3 représente schématiquement une vue en perspective d'un dispositif selon
l'invention, assemblé.
La figure 4 représente schématiquement une vue arrière d'un véhicule porteur muni
d'un dispositif selon l'invention.
La figure 5 représente schématiquement une vue en perspective partielle d'un véhicule
porteur muni d'un dispositif selon l'invention en position de préparation au montage
d'un chariot embarqué à l'arrière du véhicule porteur.
La figure 6 représente schématiquement une vue partielle en perspective d'un véhicule
porteur dans une position destinée à l'approche du chariot embarqué, préalablement
à son montage à l'arrière du véhicule porteur.
La figure 7 représente schématiquement une vue latérale d'un véhicule porteur portant
un chariot embarqué monté à l'aide d'un dispositif selon l'invention, à l'arrière
du véhicule porteur.
[0016] En référence aux figures 1 à 7, les éléments identiques ou fonctionnellement équivalents
sont repérés par des chiffres de référence identiques.
[0017] Sur la figure 1, une première partie fixe repérée dans son ensemble par (1) est destinée
à être montée sous le châssis d'un véhicule porteur non représenté.
[0018] La première partie fixe (1) comporte trois traverses (2, 3 et 4). La traverse (2)
est destinée à l'engagement des bras de fourche du chariot embarqué, ces bras de fourche
étant préalablement guidés par une tôle de guidage (2a) assurant l'engagement sous
la traverse (2).
[0019] Les traverses (3 et 4) sont espacées d'une distance permettant l'engagement de bras
de fourche entre les traverses (3 et 4).
[0020] Les traverses (3 et 4) sont destinées à recevoir des butées définissant des emplacements
d'insertion de fourche. Ces butées limitant le déplacement transversal des bras de
fourche sont déplaçables transversalement en vue de leur adaptation au modèle de chariot
embarqué à transporter.
[0021] Les traverses (2, 3 et 4) ainsi que la tôle (2a) sont reliées par une pièce centrale
(1a) portant des chapes (5, 6) pour l'articulation d'une partie déplaçable non représentée
et décrite en référence à la figure 2 et d'un actionneur non représenté.
[0022] Les chapes (5) sont des chapes d'articulation de la partie déplaçable, tandis que
la chape (6) est une chape de montage d'une première extrémité de l'actionneur non
représenté.
[0023] Sur la figure 2, une deuxième partie déplaçable comporte deux extrémités latérales
(7) et une partie centrale (8).
[0024] La partie centrale (8) présente deux chapes (9) de montage destinées à coopérer avec
les chapes (5) de la première partie fixe (1) décrite à la figure 1.
[0025] La partie centrale (8) présente une chape (10) destinée à recevoir une autre extrémité
de l'actionneur non représenté, dont l'autre extrémité est articulée à la chape (6)
de la première partie fixe (1) décrite à la figure 1.
[0026] La partie centrale (8) présente des conformations d'articulation (8a) permettant
le blocage des extrémités (7) en position alignée avec la partie centrale (8) ou en
position pivotée vers l'arrière d'un quart de tour.
[0027] À cet effet, les conformations (8a) présentent des goupilles (8b) et des logements
appropriés permettant le déplacement des extrémités latérales (7) vers l'arrière du
camion et le retour en ligne droite, et assurant leur verrouillage relatif dans ces
deux positions.
[0028] Avantageusement, lorsque les extrémités latérales (7) et la partie centrale (8) sont
alignées, cet alignement peut être utilisé pour constituer une barre anti-encastrement,
lorsque le véhicule porteur ou camion ne comporte pas de chariot embarqué monté en
porte-à-faux.
[0029] Sur la figure 3, la partie fixe (1) décrite en référence à la figure 1 est représentée
assemblée avec la partie déplaçable décrite en référence à la figure 2.
[0030] L'articulation de la partie déplaçable est effectuée autour des axes communs aux
chapes (9 et 5) décrites en référence aux figures 1 et 2.
[0031] La commande du déplacement est effectuée au moyen de l'actionneur (A) monté d'une
part dans la chape (6) de la première partie fixe (1) et d'autre part dans la chape
mobile (10) de l'ensemble déplaçable décrit en référence à la figure 2.
[0032] Les extrémités latérales (7) comportent avantageusement des extensions (7a) télescopiques
et escamotables.
[0033] Ces extensions (7a) comportent des becs (7b) ou autres conformations de retenue destinées
à retenir le châssis du chariot embarqué lorsque celui-ci est monté à l'arrière du
véhicule porteur.
[0034] Dans l'exemple représenté, des butées (11) sont montées entre les traverses (3 et
4). Les butées (11) sont espacées d'une distance correspondant à l'insertion des fourches
d'un chariot embarqué associé au véhicule porteur, de part et d'autre des butées (11).
Des oeillets de préhension sont prévus pour faciliter le réglage des butées (11)
[0035] Lorsque l'on change de modèle de chariot embarqué, on déboulonne les butées (11)
et on les déplace en saisissant les oeillets de préhension, pour les placer dans une
nouvelle position correspondant à l'écartement des fourches du nouveau modèle de chariot
embarqué associé au véhicule porteur.
[0036] Dans la position alignée des tronçons (7) et de la partie centrale (8), l'ensemble
des extrémités (7) et de la partie centrale (8) forment une barre anti-encastrement
dont la position peut être réglée à l'aide de l'actionneur (A) et dont la longueur
peut être réglée par coulissement des parties escamotables (7a).
[0037] Il est avantageux d'utiliser cet alignement pour assurer la fonction barre anti-encastrement
sur le véhicule porteur, conformément à la directive européenne 2006/20/CE.
[0038] Ainsi, grâce à l'invention, lorsque le véhicule porteur ne porte pas de chariot embarqué,
la partie déplaçable du dispositif d'accrochage peut assurer la fonction de barre
anti-encastrement.
[0039] Ainsi, lorsque le véhicule porteur ne porte pas de chariot embarqué, il n'est pas
nécessaire de disposer une barre anti-encastrement supplémentaire sur le véhicule
porteur.
[0040] La longueur de cette barre anti-encastrement constitue cependant un obstacle à l'engagement
des bras latéraux du chariot embarqué sous le camion et empêche en particulier le
passage des roues avant sous le châssis du camion.
[0041] Du fait que les extrémités latérales (7) sont rabattables vers l'arrière du véhicule
porteur pour libérer le passage des roues et des bras latéraux du chariot embarqué,
le passage des bras latéraux et des roues du chariot embarqué est libéré, de sorte
qu'il est possible de monter le chariot embarqué dans une position voisine de la disposition
de transport connue utilisant des parties coulissantes de support de châssis du chariot
embarqué.
[0042] Dans la position précitée de barre anti-encastrement, l'alignement des parties (7
et 8) de la deuxième partie déplaçable est situé sensiblement dans le même plan que
les traverses (3 et 4) de la première partie fixe décrite en référence à la figure
1.
[0043] Pour éviter un déplacement de la partie déplaçable du dispositif sous l'impact d'un
véhicule, il est avantageux de prévoir un verrouillage hydraulique de l'actionneur
(A) qui empêche la rotation de la deuxième partie déplaçable, par rapport à la première
partie fixe autour des axes définis par les chapes (5 et 9).
[0044] L'actionneur (A) peut être un actionneur pneumatique, un actionneur hydraulique,
ou un actionneur électrique, sans sortir du cadre de la présente invention.
[0045] Un verrouillage mécanique supplémentaire non représenté peut avantageusement être
prévu pour empêcher la rotation de la deuxième partie déplaçable par rapport à la
première partie fixe lorsque le véhicule porteur ne comporte pas de chariot embarqué
en porte-à-faux.
[0046] Sur la figure 4, un véhicule porteur tel qu'un camion (C) est muni d'un dispositif
selon l'invention dont la partie déplaçable est déployée selon un alignement des parties
(7 et 8) pour former une barre s'étendant transversalement et parallèlement à l'essieu
arrière du camion (C).
[0047] Le dispositif assure ainsi la fonction de barre anti-encastrement, en réglant la
position de la partie déplaçable sensiblement parallèlement à l'axe de l'essieu arrière,
à mi-hauteur des roues du camion (C), et sensiblement perpendiculairement à l'axe
longitudinal du camion.
[0048] Pour passer de la position de la figure 4 à la position de la figure 5, on extrait
les goupilles (8a) de leur logement et on pivote les extrémités latérales (7) vers
l'arrière du camion.
[0049] Sur la figure 5, le dispositif selon l'invention est représenté avec ses extrémités
latérales (7) pivotées vers l'arrière du camion, pour dégager un espace latéral permettant
le passage des bras et des roues avant d'un chariot embarqué non représenté.
[0050] La longueur des extrémités latérales peut être ajustée par coulissement des éléments
télescopiques (7a) pour positionner le bec ou l'organe de retenue (7b) à une position
conforme à la retenue du châssis du chariot embarqué à monter en porte-à-faux à l'arrière
du camion (C).
[0051] Les butées (11) de déplacement des fourches sont espacées selon une distance extérieure
correspondant à l'écartement intérieur des fourches du chariot embarqué correspondant.
[0052] Dans la position de pivotement vers l'arrière des extrémités (7), les goupilles (8a)
sont insérées dans leur logement pour verrouiller les extrémités latérales (7) étendues
vers l'arrière et parallèlement à l'axe longitudinal du véhicule porteur (C).
[0053] Sur la figure 6, le dispositif représenté à la figure 5 est représenté avec ses extrémités
latérales (7) inclinées en contact avec le sol.
[0054] Cette disposition permet l'approche d'un chariot embarqué en faisant passer les bras
latéraux et les roues avant de part et d'autre des extrémités (7) et en insérant les
fourches de levage de part et d'autre des butées (11) de déplacement.
[0055] Le chariot embarqué est ensuite avancé de manière que ses fourches passent sous la
traverse (2) de la partie fixe décrite en référence à la figure 1.
[0056] Après avoir avancé au maximum le chariot embarqué en insérant les fourches complètement
de part et d'autre des butées (11) de déplacement, on agit sur l'actionneur (A) pour
relever le chariot embarqué à sa hauteur de transport, correspondant à la figure 7.
[0057] Sur la figure 7, un chariot embarqué, par exemple un chariot embarqué à bras télescopique
présente ses fourches de levage complètement insérées de part et d'autre des butées
(11), et passant sous la traverse (2) après avoir été guidées par la tôle (2a) de
la partie fixe décrite en référence à la figure 1.
[0058] L'actionneur (A) est allongé de manière à soulever le châssis du chariot embarqué
par l'intermédiaire des extrémités latérales (7) disposées vers l'arrière, en engageant
le bec de retenue derrière une traverse du chariot embarqué.
[0059] Les bras latéraux et les roues avant du chariot sont engagés sous le châssis du véhicule
porteur au voisinage des roues arrière du véhicule porteur, de manière à réduire autant
que possible le porte-à-faux constitué par le chariot embarqué monté à l'arrière du
camion (C).
[0060] Lorsque le chariot embarqué est monté dans la position de la figure 7, on peut verrouiller
mécaniquement cette position à l'aide d'un moyen de type connu, par exemple des sangles
ou des chaînes, de manière à éviter une descente du chariot embarqué en cas de défaillance
de l'actionneur (A).
[0061] On peut également prévoir un verrouillage mécanique ou hydraulique de l'actionneur
(A) empêchant la descente du chariot embarqué en cas de défaillance de l'actionneur
(A).
[0062] L'actionneur (A) est commandé par un système monté sur le véhicule porteur, de manière
à éviter à l'opérateur de remonter au poste de conduite du chariot embarqué situé
en hauteur pour actionner les commandes du chariot embarqué.
[0063] Cet agencement permet ainsi d'éviter les risques d'accident de personnel ou de chute
de l'art antérieur, et améliore la sécurité des opérations effectuées pour le transport
du chariot embarqué.
[0064] Également, le fait de ne pas utiliser de système coulissant nécessitant le passage
sous le véhicule porteur et sous le chariot embarqué supprime les risques d'accident
correspondants de l'art antérieur.
[0065] Enfin, la disposition de l'actionneur (A) pour placer l'alignement des extrémités
latérales (7) et de la partie centrale (8) dans une position prédéterminée, afin de
constituer une barre anti-encastrement, simplifie la fabrication du dispositif et
augmente l'ergonomie des opérations d'embarquement et de débarquement du chariot de
manutention à fourche.
[0066] L'invention décrite en référence à un mode réalisation particulier ne lui est nullement
limitée, mais couvre au contraire toute modification de forme et toute variante de
réalisation dans le cadre des revendications annexées.
[0067] En particulier, un dispositif selon l'invention peut être utilisé aussi bien pour
les chariots à mât que pour les chariots à bras télescopique destinés à être embarqués
à l'arrière d'un camion.
[0068] On peut enfin prévoir des moyens supplémentaires de sécurisation du chariot embarqué,
sans sortir du cadre de la présente invention : à cet effet, on peut utiliser tout
système connu du genre sangle, chaîne ou autre moyen permettant de limiter les mouvements
du chariot embarqué lors des mouvements engendrés par les irrégularités de la route.
1. Dispositif de montage en porte-à-faux d'un chariot embarqué à l'aide d'un véhicule
porteur (C) tel qu'un camion, du type comportant une première partie fixe (1) solidaire
du véhicule porteur (C), ladite première partie fixe (1) présentant deux emplacements
d'insertion de fourches à l'arrière du véhicule porteur (C), caractérisé par le fait que le dispositif comporte une deuxième partie articulée à ladite première partie fixe
(1) et déplaçable par un actionneur (A) entre une position de dégagement et une position
de soutien du chariot embarqué en cours de transport.
2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé par le fait que les deux emplacements (11) d'insertion de fourche sont définis de part et d'autre
de butées (11) déplaçables transversalement en vue de leur adaptation au modèle de
chariot embarqué à transporter.
3. Dispositif selon la revendication 1 ou la revendication 2, caractérisé par le fait que la deuxième partie déplaçable articulée à ladite première partie fixe (1) présente
deux extrémités latérales (7) déplaçables vers l'arrière et permettant simultanément
le passage des bras et des roues du chariot embarqué et le soutien du châssis du chariot
embarqué.
4. Dispositif selon la revendication 1 ou la revendication 2, caractérisé par le fait que la deuxième partie déplaçable articulée à ladite première partie fixe (1) comporte
une partie centrale (8) et deux extrémités latérales déplaçables (7) disposées en
alignement et verrouillées (8b) entre elles, de manière à former une barre anti-encastrement
à l'arrière du véhicule porteur (C).
5. Dispositif selon la revendication 1 ou la revendication 2, caractérisé par le fait que la deuxième partie déplaçable articulée à ladite première partie fixe (1) présente
deux chapes (9) d'articulation à ladite première partie fixe (1).
6. Dispositif selon la revendication 1 ou la revendication 2, caractérisé par le fait que la deuxième partie déplaçable articulée à ladite première partie fixe (1) comporte
une chape (10) d'articulation à une extrémité de l'actionneur (A) et par le fait que l'autre extrémité de l'actionneur (A) est articulée à une chape (6) solidarisée au
véhicule porteur (C) ou à la première partie fixe (1) solidaire du véhicule porteur
(C).
7. Dispositif selon la revendication 3, caractérisé par le fait que les deux extrémités latérales (7) déplaçables vers l'arrière de la deuxième partie
déplaçable sont articulées à une partie centrale (8) par des conformations (8a) d'articulation
verrouillables dans une position transversale à la direction longitudinale du véhicule
porteur ou dans une position parallèle à la direction longitudinale du véhicule porteur
vers l'arrière de ce véhicule porteur (C).
8. Dispositif selon la revendication 3, caractérisé par le fait que les deux extrémités latérales (7) déplaçables comportent chacune une partie coulissante
escamotable (7a).
9. Dispositif selon la revendication 8, caractérisé par le fait que chaque partie escamotable (7a) comporte une extrémité (7b) formant bec ou moyen de
retenue d'un chariot embarqué destiné à être monté à l'arrière du véhicule porteur
(C).
10. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait que le dispositif comporte un moyen de verrouillage mécanique ou hydraulique du chariot
embarqué en position haute, permettant de suppléer à une défaillance de l'actionneur
(A) agissant sur ladite deuxième partie déplaçable.
11. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par le fait que ladite première partie fixe (1) comporte trois traverses (2, 3, 4), parmi lesquelles
deux traverses (3, 4) sont destinées à l'insertion de fourches du chariot embarqué
entre les deux traverses, et la troisième traverse (2) sert de contre-appui à l'extrémité
des fourches du chariot embarqué.