[0001] La présente invention concerne un sous-vêtement de contention.
[0002] L'invention s'applique notamment au domaine du sport, à la fois professionnel et
amateur.
[0003] Il est connu pour un sportif de porter, durant la pratique d'une activité physique
et lors de la phase de récupération subséquente, des sous-vêtements destinés à faciliter
sa récupération musculaire. De tels sous-vêtements ont généralement pour effet de
comprimer les muscles ou les groupes musculaires susceptibles d'être sollicités lors
de l'activité physique, par exemple les groupes musculaires des cuisses.
[0004] En effet, une telle action de compression a par exemple pour objectif d'améliorer
le retour veineux au sein des muscles sollicités lors de l'activité physique, et ce
pour favoriser le drainage par le sang des déchets métaboliques produits par les muscles
durant l'effort physique. Le sang chargé de déchets est ensuite acheminé vers les
organes propres à le filtrer. Ces déchets, lorsqu'ils ne sont pas rapidement évacués
des muscles concernés, sont généralement la source de courbatures, de crampes, voire
de micro-lésions.
[0005] L'élimination des déchets métaboliques libérés dans les muscles durant l'activité
physique a pour conséquence de réduire le temps de récupération et la sensation de
fatigue musculaire du sportif, ainsi que de limiter les risques de blessures musculaires.
[0006] US-A-2006/169004 décrit un sous-vêtement de contention comportant une pluralité d'empiècements en
textile tissé, assemblés les uns aux autres et destinés à exercer une action de contention
et de compression sur des muscles d'un sportif portant ledit sous-vêtement.
[0007] Néanmoins, de tels sous-vêtements ne sont pas faciles à fabriquer et ne donnent donc
pas entière satisfaction. En effet, leur réalisation nécessite l'assemblage des empiècements
entre eux, les empiècements devant être minutieusement positionnés les uns par rapport
aux autres. Un tel assemblage est donc long et fastidieux.
[0008] Un but de l'invention est de proposer un sous-vêtement permettant une récupération
musculaire plus rapide chez le sportif en exerçant une action de contention-compression
qui est ciblée sur des muscles ou groupes musculaires prédéterminés d'un sportif,
et dont la fabrication est aisée.
[0009] A cet effet, l'invention a pour objet un sous-vêtement du type précité, caractérisé
en ce qu'il comprend une culotte d'axe longitudinal et comportant un premier textile
tissé, sur laquelle est rapporté au moins un empiècement comportant un deuxième textile
tissé, le premier textile et le deuxième textile ayant chacun un allongement maximal
supérieur à 20%.
[0010] En effet, un sous-vêtement comportant un textile tissé permet d'exercer une plus
grande force de compression et/ou de contention qu'un sous-vêtement connu, et qui
comporte généralement un textile tricoté. Une plus grande force de compression et/ou
de contention se traduit par une amélioration du retour veineux.
[0011] En outre, les empiècements rapportés sur la culotte permettent une action de contention
supplémentaire sur des zones spécifiques de la jambe, par exemple de la cuisse, ce
qui a pour conséquence de limiter le ballotement des muscles couverts par ces empiècements
et sollicités durant l'effort, ce ballotement ayant pour effet de contribuer à leur
myolyse et d'augmenter la fatigue musculaire.
[0012] Le recours à des d'empiècements rapportés sur une culotte rend plus aisée la fabrication
du sous-vêtement.
[0013] Suivant des modes particuliers de réalisation, l'invention présente l'une ou plusieurs
des caractéristiques suivantes, prise(s) isolément ou suivant toute combinaison techniquement
possible :
- le premier textile et/ou le deuxième textile comporte de l'élasthanne ;
- le premier textile et le deuxième textile ont des propriétés mécaniques différentes
;
- le premier textile comporte des premiers fils de chaîne et des premiers fils de trame,
et l'allongement à 40% du premier textile selon deux directions définies par les premiers
fils de trame et les premiers fils de chaîne est atteint pour une force de traction
comprise entre 0,5 N et 5 N, de préférence entre 1 N et 3 N ;
- le deuxième textile comporte des deuxièmes fils de chaîne et des deuxièmes fils de
trame, l'allongement à 40% du deuxième textile selon une direction définie par les
deuxièmes fils de trame est atteint pour une force de traction comprise entre 1 N
et 10 N, de préférence entre 3 N et 5 N, et l'allongement à 40% du textile selon une
direction définie par les deuxièmes fils de chaîne est atteint pour une force de traction
comprise entre 5 N et 35 N, de préférence entre 15 N et 25 N ;
- les deuxièmes fils de chaîne, respectivement les deuxièmes fils de trame de chaque
empiècement sont sensiblement parallèles aux premiers fils de chaîne, respectivement
aux premiers fils de trame, de la culotte ;
- les premiers fils de chaînes sont sensiblement parallèles à l'axe longitudinal de
la culotte ;
- les empiècements sont rapportés sur la culotte pour se superposer au moins en partie
à au moins un groupe musculaire de chaque jambe d'un utilisateur parmi : quadriceps,
muscles ischio-jambiers, muscles adducteurs, triceps sural, et muscles péroniers latéraux
;
- les empiècements sont fixés à la culotte par des coutures ;
- les coutures sont des coutures plates ;
- le sous-vêtement est porté par un utilisateur et au moins une partie des premiers
fils de chaîne du premier textile et/ou au moins une partie des premiers fils de trame
du premier textile sont étirés élastiquement à plus de 20%, de préférence à plus de
30%, de leur longueur au repos.
[0014] L'invention sera mieux comprise à l'aide de la description qui va suivre, donnée
uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins annexés sur lesquels
:
- la figure 1 est un détail d'une vue de face d'un sportif portant un sous-vêtement
selon l'invention ;
- la figure 2 est un détail d'une vue d'arrière du sportif de la figure 1 ;
- la figure 3 est un ensemble de courbes représentant l'allongement en fonction de la
force appliquée sur un premier textile du sous-vêtement de la figure 1 ;
- la figure 4 est un ensemble de courbes représentant l'allongement en fonction de la
force appliquée sur un deuxième textile du sous-vêtement de la figure 1.
[0015] Un sous-vêtement 5, porté par un sportif 10, est représenté sur les figures 1 et
2.
[0016] Le sous-vêtement 5 comporte une culotte 15, encore appelée boxer, et des empiècements
20 rapportés sur le boxer 15.
[0017] Le boxer 15 comprend une face avant 25, en partie visible sur la figure 1, et une
face arrière 30, en partie visible sur la figure 2. Le boxer 15 présente un axe longitudinal
X-X, correspondant à la direction selon laquelle le boxer est enfilé.
[0018] Le boxer 25 comprend un premier textile tissé 35. Par exemple, le boxer est majoritairement
réalisé dans un premier textile 35.
[0019] Le premier textile 35 est élastique et comprend par exemple de l'élasthanne.
[0020] Le boxer 25 comporte deux jambes 37. Par exemple, chaque jambe 37 est susceptible
de recouvrir les cuisses du sportif 10 jusqu'aux genoux lorsqu'il porte le sous-vêtement
5.
[0021] Chaque jambe 37 s'étend sensiblement parallèlement le long de l'axe longitudinal
X-X du boxer 15.
[0022] Le boxer 15 comporte en outre un bord supérieur 38 et une bande 39, par exemple une
bande élastique, disposée le long du bord supérieur 38 et fixée, par exemple cousue,
à celui-ci. La bande 39 permet par exemple un meilleur maintien du sous-vêtement 5
durant son port.
[0023] Le premier textile 35 est un textile obtenu par le tissage classique de premiers
fils de chaîne et premiers fils de trame.
[0024] De préférence, les propriétés mécaniques du premier textile 35, par exemple l'allongement
du premier textile 35 en fonction de la force de traction appliquée sur celui-ci,
sont proches le long de deux premières directions définies par les premiers fils de
chaîne et les premiers fils de trame.
[0025] Le premier textile 35 admet de préférence un allongement maximal selon les deux premières
directions compris entre 65% et 115%, par exemple compris entre 80% et 100%, comme
illustré par la figure 3.
[0026] Par allongement maximal, on entend l'allongement au-delà duquel le tissu ne revient
pas élastiquement dans son état au repos.
[0027] Avantageusement, l'allongement à 40% du premier textile 35 selon les deux premières
directions est atteint pour une force de traction comprise entre 0,5 N et 5 N, par
exemple entre 1 N et 3 N.
[0028] De préférence, au repos, les premiers fils de chaîne du premier textile 35 sont sensiblement
parallèles à l'axe X-X du sous-vêtement 5.
[0029] L'utilisation d'un tel premier textile 35 tissé permet d'exercer en permanence une
force de compression sur toute la surface recouverte par le boxer 15, notamment les
muscles des cuisses et les muscles fessiers du sportif 10. Ceci a pour effet d'améliorer
le retour veineux et lymphatique du sportif, et donc de favoriser l'élimination des
déchets métaboliques produits au sein desdits muscles durant l'effort physique. Un
retour veineux et lymphatique amélioré permet également une résorption plus rapide
d'hématomes, par exemple des hématomes résultant de chocs reçus durant la pratique
d'une activité physique.
[0030] Ces effets sont atteints lorsque le sportif 10 porte un sous-vêtement 5 de taille
appropriée. De préférence, pour un sportif dont les cuisses ont une circonférence
de 50 cm dans leur partie médiane, chaque jambe 37 du boxer 15 du sous-vêtement 5
de taille appropriée présente au repos une circonférence inférieure à 40 cm, par exemple
inférieure à 38 cm, dans sa partie destinée à recouvrir ladite partie médiane, de
sorte que lorsque le sous-vêtement est porté, au moins une partie des premiers fils
de chaîne du premier textile et/ou au moins une partie des premiers fils de trame
du premier textile du boxer 15 sont étirés élastiquement à plus de 20%, par exemple
à plus de 30%, de leur longueur au repos.
[0031] Les empiècements 20 comprennent un deuxième textile tissé 40. Par exemple, les empiècements
20 sont majoritairement réalisés dans le deuxième textile 40.
[0032] Le deuxième textile 40 est un textile obtenu par le tissage classique de deuxièmes
fils de chaîne et deuxièmes fils de trame.
[0033] Le deuxième textile 40 est élastique et comprend par exemple de l'élasthanne.
[0034] De préférence, les propriétés mécaniques du deuxième textile 40, par exemple l'allongement
du deuxième textile 40 en fonction de la force de traction appliquée sur celui-ci,
sont différentes le long de deux directions définies par les deuxièmes fils de chaîne
et les deuxièmes fils de trame.
[0035] Le deuxième textile 40 admet de préférence un allongement maximal, selon la direction
des deuxièmes fils de chaîne, compris entre 25% et 65%, par exemple compris entre
35% et 55%, comme cela apparaît sur la courbe 40A de la figure 4.
[0036] Avantageusement, l'allongement à 40% du deuxième textile 40 selon la direction des
deuxièmes fils de chaîne est atteint pour une force de traction comprise entre 5 N
et 35 N, par exemple entre 15 N et 25 N.
[0037] Le deuxième textile 40 admet de préférence un allongement maximal, selon la direction
des deuxièmes fils de trame, compris entre 100% et 180%, par exemple compris entre
120% et 160%, comme cela apparaît sur la courbe 40A de la figure 4.
[0038] Avantageusement, l'allongement à 40% du deuxième textile 40 selon la direction des
deuxièmes fils de trame est atteint pour une force de traction comprise entre 1 N
et 10 N, par exemple entre 3 N et 5 N.
[0039] De préférence, la force nécessaire pour atteindre un allongement à 40% des premiers
fils de chaîne et des premiers fils de trame du premier textile 35 est inférieure
à la force nécessaire pour atteindre un allongement à 40% des deuxièmes fils de chaîne
ou des deuxième fils de trame du deuxième textile 40.
[0040] Les empiècements 20 comportent en outre un bord périphérique 42.
[0041] De préférence, les empiècements 20 comportent, pour chaque jambe 37, un empiècement
avant 45, un empiècement latéral 50 et un empiècement arrière 55.
[0042] Avantageusement, la forme de l'empiècement avant 45 représente au moins une partie
d'une projection avant d'un muscle quadriceps sur la face avant 25 du boxer 15. Pour
chaque jambe 37, l'empiècement avant 45 est superposé à une partie de la projection
avant.
[0043] Avantageusement, la forme de l'empiècement latéral 50 représente au moins une partie
d'une projection latérale de muscles adducteurs sur la face avant 25 du boxer 15,
par exemple la projection des muscles adducteurs sur la face avant 25 du boxer 15
privée de son intersection avec la projection avant. Pour chaque jambe 37, l'empiècement
latéral 50 est superposé à la projection latérale.
[0044] Avantageusement, la forme de l'empiècement arrière 55 représente au moins une partie
d'une projection arrière de muscles ischio-jambiers sur la face arrière 30 du boxer
15. Pour chaque jambe 37, l'empiècement arrière 55 est superposé à une partie de la
projection arrière.
[0045] Les dimensions des empiècements 20 sont déterminées en fonction des dimensions du
boxer 15 qui sont liées aux mensurations du sportif 10 destiné à porter le sous-vêtement
5.
[0046] Les empiècements 20 sont rapportés sur le boxer 15, les deuxièmes fils de chaîne
des empiècements 20 étant sensiblement parallèles au premiers fils de chaîne du boxer
15, les deuxièmes fils de trame des empiècements 20 étant sensiblement parallèles
au premiers fils de trame du boxer 15.
[0047] Ainsi, les deuxièmes fils de chaîne du deuxième textile 40 sont sensiblement parallèles
à l'axe X-X du sous-vêtement 5.
[0048] Les empiècements 20 sont superposés sans interposition sur le premier tissu 35.
[0049] Les bords 42 des empiècements 20 sont fixés au boxer 15, de préférence par des coutures
60, par exemple des coutures plates, dites « flat », bien connues. De telles coutures
permettent par exemple de limiter les frottements sur la peau du sportif 10 durant
la pratique d'une activité physique.
[0050] Les empiècements 20 sont maintenus sur le boxer 15 uniquement par des coutures, par
exemple les coutures 60 sur leur bord périphérique 42.
[0051] Une première série d'analyses du sang a été réalisée sur un sportif portant un sous-vêtement
selon l'invention durant une activité physique sollicitant les muscles des cuisses,
puis durant une phase de récupération. Un premier prélèvement a été réalisé au repos,
avant l'activité physique. Un deuxième prélèvement sanguin a eu lieu une demi-heure
après la fin de l'activité physique. Un troisième prélèvement a été réalisé quatre
heures après le deuxième prélèvement.
[0052] Une deuxième série d'analyses du sang a été réalisée selon le protocole décrit ci-dessus,
sur le même sportif, le sportif ne portant pas de sous-vêtement de contention.
[0053] Une troisième série d'analyses du sang a été réalisée selon le protocole décrit ci-dessus,
sur le même sportif, le sportif portant de nouveau le sous-vêtement de contention
de la première série.
[0054] Une quatrième série d'analyses du sang a été réalisée selon le protocole décrit ci-dessus,
sur le même sportif, le sportif portant un sous-vêtement de contention du commerce
(Skins A400).
[0055] Tous les paramètres (régime alimentaire du sportif, horaires des prélèvements, nature
et durée de l'activité physique) sont strictement les mêmes d'une série d'analyse
à l'autre.
[0056] Le tableau ci-dessous indique les variations relatives entre le premier et le troisième
prélèvement de quatre indicateurs de la fatigue musculaire, au cours des quatre séries
d'analyses précédemment décrites.
[0057] Pour les trois premiers indicateurs (créatinine, acide urique et ion potassium K+),
plus cette variation est importante et positive, plus le temps de repos nécessaire
au muscle est grand.
[0058] Pour le quatrième indicateur (créatine phosphokinase, ou CPK), plus cette variation
est importante et positive, moins le temps de repos nécessaire au muscle est grand.
| |
Créatinine |
Acide urique |
Ion potassium |
CPK |
| 1ère série |
-3,7% |
-12.5% |
-16.7% |
+96,5% |
| 2ème série |
-0.7% |
+14.3% |
+2.8% |
+34,2% |
| 3ème série |
-5, 8% |
+4,1% |
-7,5% |
+13,6% |
| 4ème série |
+5.1% |
+26% |
-13.6% |
+77,9% |
[0059] Ces résultats indiquent les effets bénéfiques d'un sous-vêtement selon l'invention
sur l'atténuation de la fatigue musculaire.
[0060] Selon un autre mode de réalisation (non représenté) d'un sous-vêtement de contention
selon l'invention, la forme des empiècements ne représente pas une projection ou une
partie de projection de muscles ou groupes musculaires sur le boxer 15.
[0061] Par exemple, un seul empiècement est rapporté sur chaque jambe du boxer 15, l'empiècement
étant propre à recouvrir au moins en partie le quadriceps, les muscles adducteurs
et les muscles ischio-jambiers du sportif 10. L'empiècement est fixé, par exemple
cousu par des coutures 60 plates, sur le boxer 15 par son bord périphérique 42.
[0062] Avantageusement, des coutures supplémentaires lient les empiècements et le boxer
15. De préférence, les coutures supplémentaires définissent à la surface de chaque
empiècement des zones correspondant à au moins une partie des projections du quadriceps,
des muscles adducteurs et des muscles ischio-jambiers sur le boxer 15.
[0063] Les coutures supplémentaires permettent d'assurer sur chacun des muscles ou groupes
musculaires ciblés une contention efficace, semblable à celle du sous-vêtement 5 décrit
précédemment.
[0064] Un tel mode de réalisation est toutefois susceptible d'apporter moins de confort
à l'utilisateur que le sous-vêtement 5 illustré par les figures 1 et 2 et décrit précédemment.
[0065] Selon un autre mode de réalisation d'un sous-vêtement selon l'invention (non représenté),
une extrémité d'un empiècement en forme de manchon, et comportant le deuxième textile
40, est rapportée et fixée, par exemple cousue, à un bord inférieur 65 de chaque jambe
37 du boxer 15 pour délimiter une ouverture intérieure propre à permettre le passage
d'une jambe du sportif 10 à travers la jambe 37 du boxer 15 et à travers l'empiècement
en forme de manchon.
[0066] De préférence, chaque empiècement en forme de manchon est propre à recouvrir au moins
une partie des mollets du sportif 10.
[0067] Selon un autre mode de réalisation d'un sous-vêtement selon l'invention (non représenté),
chaque jambe du boxer est susceptible de recouvrir les jambes du sportif 10 jusqu'aux
chevilles lorsqu'il porte le sous-vêtement.
[0068] Par exemple, des empiècements comportant le deuxième textile 40 sont rapportés et
fixés, par exemple cousus, sur le boxer, les empiècements étant propres à recouvrir
au moins en partie une projection du muscle triceps sural et/ou des muscles péroniers
latéraux sur la face arrière du boxer.
1. Sous-vêtement (5) de contention comprenant une culotte (15) d'axe longitudinal (X-X)
et comportant un premier textile (35) tissé, le sous-vêtement (5) comprenant en outre
au moins un empiècement (20) comportant un deuxième textile (40) tissé, le sous-vêtement
(5) étant caractérisé en ce que le ou chaque empiècement (20) est rapporté sur la culotte (15), et en ce que le premier textile (35) et le deuxième textile (40) ont chacun un allongement maximal
supérieur à 20%.
2. Sous-vêtement (5) selon la revendication 1, caractérisé en ce que le premier textile (35) et/ou le deuxième textile (40) comporte de l'élasthanne.
3. Sous-vêtement (5) selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que le premier textile (35) et le deuxième textile (40) ont des propriétés mécaniques
différentes.
4. Sous-vêtement (5) selon l'un quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le premier textile (35) comporte des premiers fils de chaîne et des premiers fils
de trame, et en ce que l'allongement à 40% du premier textile (35) selon deux directions définies par les
premiers fils de trame et les premiers fils de chaîne est atteint pour une force de
traction comprise entre 0,5 N et 5 N, de préférence entre 1 N et 3 N.
5. Sous-vêtement (5) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le deuxième textile (40) comporte des deuxièmes fils de chaîne et des deuxièmes fils
de trame, en ce que l'allongement à 40% du deuxième textile (45) selon une direction définie par les
deuxièmes fils de trame est atteint pour une force de traction comprise entre 1 N
et 10 N, de préférence entre 3 N et 5 N, et en ce que l'allongement à 40% du textile selon une direction définie par les deuxièmes fils
de chaîne est atteint pour une force de traction comprise entre 5 N et 35 N, de préférence
entre 15 N et 25 N.
6. Sous-vêtement (5) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les deuxièmes fils de chaîne, respectivement les deuxièmes fils de trame de chaque
empiècement (20) sont sensiblement parallèles aux premiers fils de chaîne, respectivement
aux premiers fils de trame, de la culotte (15).
7. Sous-vêtement (5) selon l'une quelconque des revendications 3 à 5, caractérisé en ce que les premiers fils de chaînes sont sensiblement parallèles à l'axe longitudinal (X-X)
de la culotte (15).
8. Sous-vêtement (5) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les empiècements (20) sont rapportés sur la culotte (15) pour se superposer au moins
en partie à au moins un groupe musculaire de chaque jambe d'un utilisateur parmi :
quadriceps, muscles ischio-jambiers, muscles adducteurs, triceps sural, et muscles
péroniers latéraux.
9. Sous-vêtement (5) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les empiècements (20) sont fixés à la culotte par des coutures (60).
10. Sous-vêtement (5) selon la revendication 7, caractérisé en ce que les coutures (60) sont des coutures plates.
11. Sous-vêtement (5) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il est porté par un utilisateur (10) et en ce qu'au moins une partie des premiers fils de chaîne du premier textile (35) et/ou au moins
une partie des premiers fils de trame du premier textile (35) sont étirés élastiquement
à plus de 20%, de préférence à plus de 30%, de leur longueur au repos.