[0001] La présente invention se rapporte à un appareil de repassage comprenant une base
génératrice de vapeur et un fer à repasser reliés entre eux par un conduit pour le
transport de la vapeur, le fer à repasser comportant une semelle de repassage comprenant
au moins une zone d'humidification du linge munie de trous de sortie de vapeur et
au moins une zone de séchage démunie de trous de sortie de vapeur, les trous de sortie
de vapeur étant alimentés par une chambre de diffusion aménagée dans un corps non
chauffant recouvrant la semelle au niveau de la zone d'humidification du linge, la
zone de séchage étant au contact thermique d'un corps chauffant.
[0002] Il est connu, de la demande de brevet
FR1354961 déposée par la demanderesse, un appareil de repassage comprenant une base génératrice
de vapeur et un fer à repasser reliés entre eux par un conduit pour le transport de
la vapeur, le fer à repasser comprenant une semelle comportant une partie avant munie
de trous de sortie de vapeur et une partie arrière démunie de trous de sortie de vapeur,
les trous de sortie de vapeur de la semelle étant alimentés par une chambre de diffusion
aménagée dans un corps non chauffant recouvrant la partie avant de la semelle, la
partie arrière étant au contact thermique d'un corps chauffant.
[0003] Un appareil de repassage muni d'un tel fer à repasser présente l'avantage de posséder
une semelle munie d'une zone d'humidification du linge, par émission de vapeur, distincte
d'une zone chaude de séchage du linge, la semelle étant démunie d'élément chauffant
au voisinage de la zone d'humidification du linge, permettant d'obtenir une meilleure
condensation de la vapeur sur le linge et une plus grande efficacité de repassage.
[0004] Dans cet appareil, la vapeur est amenée à traverser un circuit de distribution dans
le corps chauffant surmontant la partie arrière de la semelle pour assurer l'évaporation
des condensats se formant dans le tuyau de liaison. Toutefois, lorsque la température
du corps chauffant est insuffisante, l'appareil peut être amené à recracher des condensats
par les trous de sortie de la semelle. A l'inverse, lorsque la température du corps
chauffant surmontant est trop élevée, la vapeur parvient aux trous de sortie de la
semelle avec une température trop élevée pour assurer une bonne condensation de la
vapeur dès sa mise en contact avec le tissu.
[0005] Aussi, un but de la présente invention est de proposer un appareil de repassage remédiant
à ces inconvénients. Un autre but de la présente invention est de proposer un appareil
qui soit simple et économique à mettre en oeuvre.
[0006] A cet effet, l'invention a pour objet un appareil de repassage comprenant une base
génératrice de vapeur et un fer à repasser reliés entre eux par un conduit de vapeur,
le fer à repasser comportant une semelle de repassage comprenant au moins une zone
d'humification du linge munie de trous de sortie de vapeur et au moins une zone de
séchage démunie de trous de sortie de vapeur, les trous de sortie de vapeur étant
alimentés par une chambre de diffusion aménagée dans un corps non chauffant recouvrant
la semelle au niveau de la zone d'humification du linge, la zone de séchage étant
au contact thermique d'un corps chauffant, caractérisé en ce que le conduit de vapeur
comporte un élément chauffant, la chambre de diffusion étant alimentée directement
par la vapeur issue du conduit, sans traverser le corps chauffant.
[0007] Une telle caractéristique permet d'obtenir un flux de vapeur avec une température
et un taux d'humidité optimisés pour assurer une bonne humidification du linge, en
diminuant le risque de tacher le linge avec des condensats de vapeur.
[0008] En effet, la présence de l'élément chauffant sur le conduit de vapeur permet de maintenir
la vapeur dans le conduit de vapeur à une température suffisamment élevée pour qu'il
ne se produise pas ou très peu de condensats. De plus, l'absence d'élément chauffant
sur le corps comportant la chambre de diffusion de vapeur permet à la fois de simplifier
la construction du fer à repasser et de ne pas surchauffer la vapeur pour l'obtention
d'une vapeur humide.
[0009] Selon une autre caractéristique de l'invention, la puissance et l'alimentation de
l'élément chauffant sont adaptés pour que la température de la vapeur à la sortie
du conduit de vapeur soit comprise entre 100°C et 110°C.
[0010] Selon une autre caractéristique de l'invention, la chambre de diffusion est adaptée
pour abaisser la température de la vapeur issue du conduit de vapeur et l'amener à
une température de l'ordre de 100°C au niveau des trous de sortie de vapeur de la
semelle.
[0011] Une telle caractéristique permet d'avoir une vapeur humide permettant d'offrir les
meilleures performances de repassage.
[0012] Selon une autre caractéristique de l'invention, l'élément chauffant du conduit de
vapeur présente une puissance comprise entre 100W et 400W.
[0013] Selon une autre caractéristique de l'invention, le corps chauffant comporte un élément
chauffant plat sérigraphié.
[0014] Un tel élément chauffant présente l'avantage de posséder une faible inertie thermique
et permet donc d'obtenir un changement rapide de la température de la semelle, notamment
dans les phases de refroidissement.
[0015] Selon une autre caractéristique de l'invention, la surface de la zone d'humification
de la semelle, recouverte par la chambre de diffusion, représente entre 30% et 50
% de la surface totale de la semelle.
[0016] Une telle caractéristique permet d'offrir un ratio de surface optimal entre la zone
d'humidification et la zone de séchage du linge.
[0017] Selon une autre caractéristique de l'invention, le conduit de vapeur est réalisé
en matériau élastomère EPDM (éthylène-propylène-diène monomère) non conducteur d'électricité
ou en silicone.
[0018] De tels matériaux présentent l'avantage de posséder une bonne résistance à la vapeur
et une bonne tenue à la pression.
[0019] Selon encore une autre caractéristique de l'invention, l'élément chauffant comporte
au moins un fil chauffant qui est tressé sur le conduit de vapeur, ledit fil chauffant
n'assurant qu'une couverture partielle du conduit de vapeur.
[0020] Selon encore une autre caractéristique de l'invention, le fil chauffant est constitué
par un fil en acier inoxydable de diamètre inférieur à 1 mm, avantageusement revêtu
de PTFE (Polytétrafluoroéthylène).
[0021] Selon une autre caractéristique de l'invention, le conduit de vapeur comporte des
fils de renfort, avantageusement réalisés en fibre para-aramide, qui sont tressés
sur le conduit de vapeur, les fils de renfort n'assurant qu'une couverture partielle
du conduit de vapeur.
[0022] Selon une autre caractéristique de l'invention, le conduit de vapeur comporte un
tressage externe recouvrant l'ensemble du conduit de vapeur, du fil chauffant et des
éventuels fils de renfort.
[0023] Une telle caractéristique permet d'assurer une isolation thermique du conduit de
vapeur et des fils chauffants par rapport à l'extérieur.
[0024] Selon une autre caractéristique de l'invention, le tressage externe comporte un mélange
de fibres méta-aramide et de fibres de verre.
[0025] Selon une autre caractéristique de l'invention, la zone d'humification du linge est
ménagée dans une partie avant de la semelle et la zone de séchage est ménagée dans
une partie arrière de la semelle.
[0026] On comprendra mieux les buts, aspects et avantages de la présente invention, d'après
la description donnée ci-après d'un mode particulier de réalisation de l'invention,
présenté à titre d'exemple non limitatif, en se référant aux dessins annexés dans
lesquels :
- la figure 1 est une vue de côté d'un appareil de repassage selon un mode particulier
de réalisation de l'invention ;
- la figure 2 est une vue en perspective du dessous d'un sous-ensemble semelle, chambre
de diffusion de vapeur et corps chauffant équipant le fer à repasser de l'appareil
de repassage de la figure 1, la semelle étant représentée séparée du corps chauffant
et de la chambre de diffusion de vapeur;
- la figure 3 est une vue en perspective du dessus du sous-ensemble de la figure 2 assemblé
;
- la figure 4 est une vue en coupe longitudinale du sous-ensemble de la figure 2 ;
- la figure 5 est une vue d'un tronçon du conduit de vapeur intégré dans le cordon de
liaison reliant la base génératrice de vapeur au fer à repasser, le cordon de liaison
étant démuni de son tressage externe ;
- la figure 6 est une vue du tronçon du conduit de vapeur de la figure 5 muni de son
tressage externe.
[0027] Seuls les éléments nécessaires à la compréhension de l'invention ont été représentés.
Pour faciliter la lecture des dessins, les mêmes éléments portent les mêmes références
d'une figure à l'autre.
[0028] La figure 1 représente un appareil de repassage comportant une base 100 génératrice
de vapeur et un fer à repasser 1 reliés entre eux par un cordon de liaison 2, le fer
à repasser 1 comportant classiquement une semelle 3 de repassage, avantageusement
réalisée en acier inox ou dans une feuille d'aluminium recouverte d'émail, surmontée
d'un boitier en matière plastique intégrant classiquement une poignée de préhension.
[0029] La base 100 comporte un plan incliné sur lequel le fer à repasser 1 peut venir reposer
lors des phases inactives de repassage et renferme, de manière connue en soi, une
cuve 101 pour la production de vapeur sous une pression de l'ordre de 4 à 6 bars.
La cuve 101 est alimentée en eau en provenance d'un réservoir 102 au moyen d'une pompe
103 et comprend un orifice de sortie de vapeur équipé d'une électrovanne 104 commandée
à l'ouverture par une gâchette 10 disposée sous la poignée du fer à repasser 1, l'électrovanne
104 étant raccordé à un conduit de vapeur 4 intégré dans le cordon de liaison 2.
[0030] La base 100 est reliée au réseau électrique domestique par un fil électrique 105
qui permet à la fois l'alimentation électrique de moyens de chauffage de la cuve 101
et l'alimentation électrique du fer à repasser 1 au moyen de plusieurs fils électriques,
non représentés sur les figures, intégrés dans le cordon de liaison 2.
[0031] Conformément à la figure 2, la semelle 3 du fer à repasser présente une partie avant
comportant une zone d'humification 30 du linge, munie de trous de sortie de vapeur
21, surmontée d'un corps 5 non chauffant et présente une partie arrière comprenant
une zone de séchage 32, démunie de trous de sortie de vapeur, surmontée d'un corps
chauffant 6, la zone d'humidification 30 du linge représentant préférentiellement
entre 30 et 50 % de la surface totale de la semelle 3.
[0032] Le corps chauffant 6 est avantageusement constitué par une plaque métallique comportant
un élément chauffant plat 60 sérigraphié, d'une puissance comprise entre 200 W et
500 W, qui vient au contact de la partie arrière de la zone de séchage 32 de la semelle
3, cet élément chauffant plat 60 sérigraphié étant alimenté électriquement par une
carte électronique comprenant un thermostat permettant une régulation de la température
de la zone de séchage 32 de la semelle 3 autour d'une température de consigne, avantageusement
réglable par l'utilisateur, comprise entre 115°C et 200 °C.
[0033] Le corps non chauffant, recouvrant la zone d'humidification 30 de la semelle, est
constitué par un couvercle 5 définissant une chambre de diffusion 50 de vapeur au
dessus des trous de sortie de vapeur 31 de la semelle 3, le couvercle 5 étant avantageusement
réalisé par moulage dans un matériau plastique ou dans une fonderie d'aluminium.
[0034] Comme on peut le voir sur les figures 2 à 4, la chambre de diffusion 50 de vapeur
est constituée par une cavité dont la face inférieure est délimitée par la partie
avant de la semelle 3 et dont les parois supérieure et périphérique sont délimitées
par le couvercle 5, le couvercle 5 comportant des parois en saillie s'étendant à l'intérieur
de la chambre de diffusion 50 pour former un canal de diffusion 51 circulaire muni
de fentes latérales 51A assurant une répartition homogène de la vapeur au-dessus de
la partie avant de la semelle 3.
[0035] Conformément à la figure 4, la chambre de diffusion 50 de vapeur est alimentée en
vapeur par un orifice d'admission 52 ménagé sur le couvercle 5, l'orifice d'admission
52 débouchant dans le canal de diffusion 51 et étant raccordé directement au conduit
de vapeur 4 intégré dans le cordon de liaison 2 reliant le fer à repasser 1 à la base
génératrice de vapeur 100.
[0036] Plus particulièrement selon l'invention, le conduit de vapeur 4 comporte un élément
chauffant 40 permettant de limiter le refroidissement de la vapeur contenue dans le
conduit de vapeur 4 et d'éviter l'apparition de condensats.
[0037] A cet effet, le conduit de vapeur 4 est avantageusement réalisé en un matériau élastomère
de type EPDM (éthylène-propylène-diène monomère), préférentiellement non conducteur
d'électricité, et l'élément chauffant est constitué par un ou plusieurs fils chauffants
40 électriques qui sont tressés sur le conduit de vapeur 4, ainsi que cela est représenté
schématiquement sur la figure 5.
[0038] A titre d'exemple, les fils chauffants 40 sont constitués de fils en acier inoxydable
d'un diamètre inférieur à 1 mm, revêtus de PTFE (Polytétrafluoroéthylène), présentant
une résistance électrique de l'ordre de 13 ohm/m. Les fils chauffants peuvent être
alimentés avec une tension alternative de 220V par une carte électronique portée par
la base génératrice de vapeur 100, l'alimentation électrique des fils chauffants 40
pouvant être régulée par un thermostat ou être réalisée en continue ou de façon périodique,
avec une alternance de phase d'alimentation et de phases de coupure.
[0039] En fonction de la longueur du cordon de liaison 2, la puissance totale dégagée par
les fils chauffants 40 équipant le conduit de vapeur 4 est avantageusement comprise
entre 100W et 400W.
[0040] Un fusible thermique, non représenté sur les figures, est préférentiellement apposé
sur le conduit de vapeur 4 pour couper le courant d'alimentation des fils chauffants
40 lorsque la température du conduit de vapeur 4 dépasse un seuil prédéterminé, par
exemple de l'ordre de 130°C, afin d'éviter une surchauffe lors d'une éventuelle défaillance
du système d'alimentation des fils chauffants 40.
[0041] Conformément à la figure 5, la tenue des fils chauffants 40 électriques sur le conduit
de vapeur est avantageusement renforcée par un tressage de fils de renfort 41 qui
croisent les fils chauffants 40 en les recouvrant partiellement, le fils de renfort
41 étant préférentiellement constitués par des fils synthétiques de para-aramide,
tel que des fils réalisés à partir de fibres Twaron® commercialisées par la société
Teijin ou de fibres Kevlar® commercialisées par la société Du Pont de Nemours.
[0042] L'ensemble du conduit de vapeur 4, des fils chauffants 40 et des fils de renfort
41 ainsi réalisé est recouvert d'un tressage externe 42 illustré sur la figure 6,
dont la fonction est de protéger et d'isoler thermiquement les fils chauffants 40
de l'extérieur, le tressage externe 42 étant préférentiellement constitué par un mélange
de fils synthétiques méta-aramide et de fibres de verre recouvrant l'ensemble du cordon
4. A titre d'exemple, les fils synthétiques de méta-aramide sont réalisés à partir
de fibres en Nomex® commercialisées par la société Du Pont de Nemours.
[0043] Le fonctionnement d'un tel appareil de repassage va maintenant être décrit.
[0044] Au démarrage de l'appareil, la cuve 101 est chauffée par ses moyens de chauffage
de manière à ce que l'eau qu'elle contient soit amenée à ébullition, les fils chauffants
40 du cordon de vapeur 4 étant alimentés électriquement dès la mise sous tension de
l'appareil de manière à ce que l'intérieur du conduit de vapeur 4 soit amené à une
température d'au moins 100°C et préférentiellement à une température comprise entre
100°C et 110°C.
[0045] Lorsque l'eau contenue dans la cuve 101 parvient à ébullition, un voyant indique
à l'utilisateur que l'appareil est prêt à être utilisé et l'utilisateur peut effectuer
une session de repassage à la vapeur en pressant sur la gâchette 10 du fer à repasser
1 pour ouvrir l'électrovanne 104 et libérer la vapeur au travers du conduit de vapeur
4.
[0046] La vapeur est alors transmise vers le fer à repasser 1 en passant au travers du conduit
de vapeur 4 chauffé à une température supérieure ou égale à 100°C, de sorte que la
vapeur parvient au fer à repasser 1 sans avoir été refroidie suffisamment pour permettre
l'apparition de condensat.
[0047] En particulier, la vapeur contenue dans le conduit de vapeur 4 est maintenue à une
température supérieure à 100°C même pendant les phases de repassage durant laquelle
la vapeur reste stagnante dans le conduit de vapeur 4, c'est-à-dire lorsque l'utilisateur
n'appuie pas sur la gâchette 10.
[0048] Lorsque la vapeur parvient dans le fer à repasser 1, elle pénètre directement dans
la chambre de diffusion 50 de vapeur par l'orifice d'admission 52 ménagé dans le couvercle
5 recouvrant la zone d'humidification 30 de la semelle 3. Le passage du flux de vapeur
dans la chambre de diffusion 50 s'accompagne d'une baisse de la température de la
vapeur, du fait de l'absence d'élément chauffant sur le couvercle 5, la température
de la vapeur chutant alors jusqu'à atteindre une température de l'ordre de 100°C au
niveau des trous de sortie de vapeur 31 de la semelle, un tel abaissement de la température
de la vapeur ayant pour conséquence d'augmenter le taux d'humidité de la vapeur en
augmentant le nombre de gouttelettes d'eau de petite taille, d'un diamètre inférieur
à 10 µm, contenues dans le flux de vapeur.
[0049] La diffusion de ce flux de vapeur humide permet de garantir de très bonnes performances
de repassage, la zone d'humification 30 de la semelle, recouverte par la chambre de
diffusion 50 présentant l'avantage d'être chauffée uniquement par conduction de la
chaleur issue de la partie arrière chauffante au travers de l'épaisseur de la semelle
3 de sorte que la semelle 3 présente une température peu élevée au niveau des trous
de sortie de vapeur 31, avantageusement inférieure à 110°C, qui contribue à une excellente
condensation de la vapeur dans le linge à repasser.
[0050] L'appareil de repassage ainsi réalisé présente donc une semelle 3 munie d'une partie
avant, non chauffée, munie de trous de sortie de vapeur 31 qui permet d'obtenir une
excellente humidification du linge alors que la partie arrière 32 de la semelle, qui
est chauffée et démunie de trous de sortie de vapeur, permet d'évaporer rapidement
toute l'humidité contenue dans le linge lors du déplacement du fer à repasser 1 vers
l'avant.
[0051] De plus, l'utilisation d'un élément chauffant plat 60 sérigraphié pour chauffer la
zone de chauffage de la semelle 3 permet d'obtenir une très grande réactivé de la
zone de séchage aux changements de température de consigne du thermostat grâce à la
très faible inertie thermique de l'élément chauffant plat 60 sérigraphié.
[0052] Enfin, le fer à repasser ainsi réalisé présente l'avantage d'être moins lourd et
de pouvoir être plus petit étant donné qu'il ne comporte pas la fonderie habituellement
nécessaire pour réchauffer la vapeur à la sortie du conduit de vapeur. On obtient
ainsi un fer à repasser présentant une plus grande maniabilité, ce qui contribue donc
à réduire la pénibilité de l'opération de repassage.
[0053] Bien entendu, l'invention n'est nullement limitée au mode de réalisation décrit et
illustré qui n'a été donné qu'à titre d'exemple. Des modifications restent possibles,
notamment du point de vue de la constitution des divers éléments ou par substitution
d'équivalents techniques, sans sortir pour autant du domaine de protection de l'invention.
[0054] Ainsi dans une variante de réalisation non représentée, la semelle pourra présenter
une zone d'humification, munie de trous de sortie de vapeur, ménagée au centre de
la semelle et une zone de séchage démunie de trous de sortie de vapeur disposée à
la périphérie de la semelle, la zone de séchage entourant la zone d'humidification.
[0055] Ainsi, dans une variante de réalisation, le conduit de vapeur pourra être réalisé
en silicone ou toute autre matière non conductrice d'électricité mais résistant à
la pression.
[0056] Ainsi, dans une autre variante de réalisation; le conduit de vapeur pourra être réalisé
dans un matériau EPDM conducteur d'électricité, les fils chauffants étant alors recouverts
d'un matériau isolant en étant par exemple enduits avec du silicone.
[0057] Ainsi, dans une variante de réalisation non représentée, le corps chauffant pourra
être constitué par une fonderie refermant une résistance électrique blindée.
1. Appareil de repassage comprenant une base (100) génératrice de vapeur et un fer à
repasser (1) reliés entre eux par un conduit (4) de vapeur, le fer à repasser (1)
comportant une semelle (3) de repassage comprenant au moins une zone d'humification
(30) du linge munie de trous de sortie de vapeur (31) et au moins une zone de séchage
(32) démunie de trous de sortie de vapeur, les trous de sortie de vapeur (31) étant
alimentés par une chambre de diffusion (50) aménagée dans un corps non chauffant recouvrant
la semelle (3) au niveau de la zone d'humification (30) du linge, la zone de séchage
(32) étant au contact thermique d'un corps chauffant (6), caractérisé en ce que le conduit de vapeur (4) comporte un élément chauffant (40), la chambre de diffusion
(50) étant alimentée directement par la vapeur issue du conduit (4), sans traverser
le corps chauffant (6).
2. Appareil de repassage selon la revendication 1, caractérisé en ce que la puissance et l'alimentation de l'élément chauffant (40) sont adaptés pour que
la température de la vapeur à la sortie du conduit de vapeur soit comprise entre 100°C
et 110°C.
3. Appareil de repassage selon l'une quelconque des revendications 1 à 2, caractérisé en ce que la chambre de diffusion (50) est adaptée pour abaisser la température de la vapeur
issue du conduit de vapeur (4) et l'amener à une température de l'ordre de 100°C au
niveau des trous de sortie de vapeur (31) de la semelle.
4. Appareil de repassage selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que l'élément chauffant (40) du conduit de vapeur présente une puissance comprise entre
100W et 400W.
5. Appareil de repassage selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que ledit corps chauffant (6) comporte un élément chauffant plat (60) sérigraphié.
6. Appareil de repassage selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que la surface de la zone d'humidification (30) de la semelle (3), recouverte par la
chambre de diffusion (50), représente entre 30% et 50 % de la surface totale de la
semelle (3).
7. Appareil de repassage selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que le conduit de vapeur (4) est réalisé en matériau élastomère EPDM (éthylène-propylène-diène
monomère) non conducteur électricité ou en silicone.
8. Appareil de repassage selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que l'élément chauffant comporte au moins un fil chauffant (40) qui est tressé sur le
conduit de vapeur (4), ledit fil chauffant (40) n'assurant qu'une couverture partielle
du conduit de vapeur (4).
9. Appareil de repassage selon la revendication 8, caractérisé en ce que le fil chauffant (40) est constitué par un fil en acier inoxydable de diamètre inférieur
à 1 mm, avantageusement revêtu de PTFE.
10. Appareil de repassage selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que le conduit de vapeur (4) comporte des fils de renfort (41), avantageusement réalisés
en fibre para-aramide, qui sont tressés sur le conduit de vapeur (4), lesdits fils
de renfort (41) n'assurant qu'une couverture partielle du conduit de vapeur (4).
11. Appareil de repassage selon l'une quelconque des revendications 8 à 10, caractérisé en ce que le conduit de vapeur (4) comporte un tressage externe (42) recouvrant l'ensemble
du conduit de vapeur (4), des fils chauffants (40) et des éventuels fils de renfort
(41).
12. Appareil de repassage selon la revendication 11, caractérisé en ce que le tressage externe (42) comporte un mélange de fibres méta-aramide et de fibres
de verre.
13. Appareil de repassage selon l'une quelconque des revendications 1 à 12, caractérisé en ce que la zone d'humification (30) du linge est ménagée dans une partie avant de la semelle
(3) et la zone de séchage (32) est ménagée dans une partie arrière de la semelle (3).