Domaine technique
[0001] L'invention concerne un dispositif de fixation pour le montage d'une ossature à une
paroi et un procédé de montage à l'aide dudit dispositif de fixation selon les revendications
indépendantes.
État de la technique
[0002] Dans la technique de bâtiments une étape importante est la protection des murs ou
d'autres structures du bâtiment contre le froid, l'humidité, le vent, la chaleur.
Cette protection est atteinte par un revêtement des parois du bâtiment, soit à l'intérieur
ou à l'extérieur. Par conséquent, des systèmes de revêtement ont été développés pour
protéger des bâtiments le mieux possible. Par exemple une paroi est revêtue avec une
ou plusieurs couches isolantes sandwichées entre la paroi et un parement intérieur.
Une fonction du parement est de créer un rendu esthétique de la paroi le cas échéant
à l'intérieur d'une pièce en cachant l'isolation. Il est possible de choisir parmi
une vaste gamme de types de parements, par exemple de parements de plâtre ou de lambris
en bois. Pour la réalisation pratique des dispositifs ont été conçus pour l'attachement
desdites couches d'isolation et du parement aux parois du bâtiment. Le parement est
supporté par des ossatures attachées à la paroi. Des tels dispositifs de fixation
et support sont connus par ceux versés dans cet art.
Description de l'invention
[0003] Il est un objectif général de l'invention d'améliorer les solutions connues par rapport
à la flexibilité et la liberté de mise en oeuvre, par rapport à la paroi à revêtir,
par rapport aux matériaux utilisés et la simplicité de montage des objets, particulièrement
des ossatures dites ossatures secondaires, à la paroi.
[0004] Cet objectif est atteint par un dispositif pour le montage d'un objet à une structure
portante d'une paroi, comprenant un premier et un deuxième élément de fixation et
un cavalier support avec au moins deux oreilles. Le premier élément de fixation comprend
autour de son axe longitudinal:
- un premier filetage pour attacher le dispositif à la paroi,
- un taraudage du côté opposé du premier filetage.
[0005] Le cavalier support avec les oreilles qui lui sont formées ou fixées ou rattachées
est attachable au premier élément de fixation à l'aide du deuxième élément de fixation.
Ce dernier est muni d'un deuxième filetage à visser dans le taraudage du premier élément
de fixation. Le vissage se fait à l'aide d'un élément d'entrainement couplé au deuxième
élément de fixation. Les oreilles sont conçues de telle sorte qu'elles assurent une
liaison par complémentarité de formes et/ou à forces avec une ossature destinée à
la fixation de l'objet. L'ensemble ossature-oreilles est réglable par rapport à la
distance entre l'ossature et la paroi par vissage ou dévissage du premier et/ou du
deuxième élément de fixation.
[0006] De plus l'objectif de l'invention est atteint par un procédé pour le montage d'un
objet à une paroi à l'aide dudit dispositif de fixation selon l'invention.
[0007] Le procédé selon l'invention comprend les étapes d'attacher le premier élément de
fixation à la paroi à l'aide du premier filetage; ensuite d'attacher le deuxième élément
de fixation au cavalier support avec les oreilles; ensuite d'attacher le deuxième
élément de fixation y compris avec le cavalier support avec les oreilles au premier
élément de fixation, à l'aide du deuxième filetage qui coopère avec le taraudage du
premier élément de fixation, en pivotant une ou plusieurs ailettes (4a) d'un élément
d'entrainement du deuxième élément de fixation; ensuite soit de clipper l'ossature
aux oreilles; soit de visser l'ossature aux oreilles; et d'attacher l'objet à l'ossature.
[0008] Un avantage de l'invention se trouve dans le fait que le dispositif de fixation permet
d'utiliser des ossatures de matériaux différents, donc augmentant la flexibilité et
la liberté de montage du dispositif. Cela se reflète dans la possibilité d'attacher
des ossatures soit par clippage ou par vissage. Par exemple des ossatures métalliques
ont souvent un profil permettant de les clipper dans les oreilles du dispositif, par
conséquent résultant en une liaison par complémentarité de formes, tandis que des
ossatures en bois sont plutôt aptes à être vissées entre les oreilles du dispositif,
par conséquent résultant en une liaison à forces.
[0009] Un autre avantage de l'invention réside dans la possibilité d'ajustage de l'écartement
entre l'ossature, déjà montée aux oreilles du dispositif de fixation, et la paroi,
en actionnant le premier et/ou le deuxième élément de fixation. Cela simplifie le
processus de montage de l'ossature conformément aux prescriptions.
[0010] Dans un mode de réalisation du dispositif de fixation l'élément d'entrainement est
une rosace libre pivotante par rapport au premier élément de fixation et/ou le cavalier
support avec les oreilles. Elle a au moins une ailette pour un actionnement de la
rosace en rotation. Cela avantageusement permet un attachement vite et simple du cavalier
support avec les oreilles à la structure, en utilisant simplement les ailettes de
la rosace pour visser le deuxième élément de fixation dans le premier.
[0011] Préférablement les ailettes sont pliables depuis une première position, dans laquelle
les ailettes forment essentiellement un même plan avec le corps de la rosace, vers
une deuxième position dans laquelle les ailettes sont pliées vers les oreilles du
dispositif. Cela permet avantageusement de faciliter d'un côté le vissage ou le dévissage
du deuxième élément de fixation (première position) et de l'autre côté de verrouiller
le deuxième élément de fixation dans une certaine position, typiquement dans une position
vissé. Le verrouillage de cet élément est important pour empêcher le deuxième élément
de fixation de se dévisser par lui-même. Par exemple dans le cas d'une utilisation
du dispositif pour le montage de parements sur les parois d'un bâtiment situé près
d'une rue, le deuxième élément de fixation pourrait se dévisser soi-même à cause de
trépidations causées par des véhicules circulant près du bâtiment. Une telle situation
est donc évitée avec ce mode de réalisation des ailettes.
[0012] Le dispositif de fixation selon l'invention est avantageusement utilisé pour une
isolation thermique ou acoustique d'un bâtiment et/ou pour un revêtement d'une paroi
d'un bâtiment.
Courte description des figures
[0013] Des modes de réalisation préférés de l'invention résultent des revendications dépendantes
et de la description suivante à l'aide des figures. Il est montré en:
Fig. 1 une vue en perspective d'un mode de réalisation d'un dispositif de fixation
selon l'invention dans un contexte d'utilisation;
Fig. 2 une vue en perspective d'un premier mode de réalisation d'un premier élément
de fixation du dispositif de fixation selon l'invention;
Fig. 3 une vue en perspective d'un deuxième mode de réalisation d'un premier élément
de fixation du dispositif de fixation selon l'invention;
Fig. 4 une vue en perspective éclatée d'une partie du dispositif de fixation selon
l'invention;
Fig. 5 une vue en perspective de la partie du dispositif selon Fig. 4 en état attachée;
Fig. 6 une vue en perspective d'une ossature attachée au dispositif de fixation selon
un premier mode de réalisation;
Fig. 7 une vue en perspective d'une ossature attachée au dispositif de fixation selon
un deuxième mode de réalisation;
Fig. 8 une vue en perspective d'une ossature attachée au dispositif de fixation selon
un troisième mode de réalisation; et
Fig. 9 une vue en perspective selon le mode de réalisation de Fig. 7 illustrant un
aspect de l'invention.
Modes de réalisation de l'invention
[0014] Dans le contexte de la présente invention le terme "montage" inclut une mise en place
et/ou une fixation finale et/ou un verrouillage d'une ossature et/ou un attachement
d'un parement à l'ossature. Il peut aussi comprendre des possibles ajustages du parement
en vue de sa position par rapport à la surface portante. Le terme "revêtement" se
réfère à des plaques isolantes et/ou à des parements. Dans le cadre de cette invention
ce terme peut aussi inclure plusieurs couches de revêtement, telle qu'une ou plusieurs
couches isolantes, une couche d'étanchéité et par exemple une couche de parement.
L'invention est par exemple aussi utilisable pour les plafonds ou les rampants de
toiture. Aux fins de ce document des tels éléments sont inclus dans le terme "paroi".
[0015] Fig. 1 montre une vue en perspective d'un mode de réalisation d'un dispositif de
fixation 1 selon l'invention dans un contexte d'utilisation. Une paroi 2 est par exemple
un mur ou une paroi d'un bâtiment. Typiquement, dans une première étape la paroi 2
est revêtue par une couche isolante 2a. Une telle couche isolante peut par exemple
placée du côté intérieur de la paroi, et être un panneau en fibres de bois ou en laine
de verre. L'invention est également applicable en cas d'une isolation extérieure d'un
bâtiment. Après l'application de la couche isolante 2a, un parement (pas montré) est
fixé sur ladite couche 2a par l'intermédiaire des ossatures 8 attachées au dispositif
de fixation 1. Les ossatures sont typiquement des profils, par exemple métalliques
ou en bois, qui portent des parements, par exemple en forme de plaques de plâtre,
ou en lambris.
[0016] Le dispositif de fixation 1 est muni d'une équerre 7 servant comme élément de liaison
entre la paroi 2 et un premier élément de fixation 6. Le premier élément de fixation
6 sera décrit en connexion avec Fig. 2 et 3. L'équerre comprend une embase 7b et une
première branche 7a solidaire de l'embase 7b. Bien entendu, la première branche 7a
peut aussi être un élément indépendant attaché à l'embase 7b. Le premier élément de
fixation 6 est adaptée à être attachée à ladite première branche 7a. Le dispositif
de fixation 1 en outre comprend un deuxième élément de fixation 5 qui sera décrit
en détail en connexion avec Fig. 4 et 5. De plus le dispositif de fixation 1 est muni
d'un cavalier support 3a portant deux oreilles 3 et d'un élément d'entrainement 4.
Le cavalier support 3a est essentiellement parallèle à la paroi 2 et ses oreilles
3 lui sont perpendiculaires. Ces éléments du dispositif de fixation 1 seront décrits
en détail en connexion avec Fig. 6-8.
[0017] L'embase 7b de l'équerre 7 est fixée à la paroi 2 à l'aide d'un troisième élément
de fixation comme par exemple une vis, une cheville à béton, etc. La position verticale
de fixation de l'embase 7b est donnée par la taille de la couche d'isolation 2a. La
première branche 7a a une partie essentiellement perpendiculaire à la paroi 2 et l'équerre
7 est munie de plusieurs languettes 7c du côté de son extrémité libre. Les languettes
7c sont essentiellement parallèles à la paroi 2. Elles ont une double fonction; d'un
côté elles maintiennent temporairement en position la couche d'isolation 2a placée
au dessous et/ou au dessous de la branche 7a de l'équerre. De l'autre côté, elles
servent à attacher les autres éléments du dispositif de fixation 1 à l'équerre 7.
Dans Fig. 1 une seule couche isolante 2a est montrée, maintenue provisoirement près
de la paroi 2 par la languette 7c pliée vers le bas. Une autre plaque d'isolation
2a peut être mise au dessus de la plaque montrée. Cette deuxième plaque serait maintenue
en position depuis un chant inférieur par les deux languettes 7c pliées vers le haut
et depuis un chant supérieur opposé par ladite languette 7c pliée vers le bas d'un
autre dispositif de fixation 1. Bien entendu, des équerres avec des longueurs différentes
de leurs parties perpendiculaires de la première branche 7a sont mises à disposition,
dépendant de l'épaisseur de la couche isolante 2a. Il est préféré que cette longueur
soit légèrement plus faible que l'épaisseur de la couche isolante 2a, en d'autres
mots que les languettes 7c de la première branche 7 compriment légèrement la face
respective de la couche d'isolation 2a de sorte que la couche d'isolation 2a soit
bien en contact avec la paroi 2. L'avantage d'utiliser des équerres 7 avec lesdites
languettes 7c se manifeste encore mieux en cas de revêtement des parois inclinées
qui sont retenues à la paroi 2 par les languettes 7c (haute et basse) sans devoir
les soutenir pendant l'attachement des autres éléments de support du dispositif de
fixation 1.
[0018] Une fois que toutes les couches isolantes 2a ont été provisoirement fixées à la paroi
2, il peut être placé une couche d'étanchéité 2b (en film, ou lé) par dessus les couches
isolantes 2a. En suite, le premier élément de fixation 6 est attaché à ladite première
branche 7c en effectuant une perforation du film d'étanchéité 2b à travers l'orifice
prévu dans la languette 7c. Ensuite le deuxième élément de fixation 5 comprenant un
deuxième filetage 5a avec l'élément d'entrainement 4 et le cavalier support 3a avec
les oreilles 3 sont attachés au premier élément de fixation 6. Dans une étape ultérieure
les ossatures 8 sont attachées aux oreilles 3 soit par clippage soit par vissage.
Finalement le parement final est attaché à la structure consistant de la pluralité
d'ossatures 8 déjà fixées à la paroi 2. Il est noté que dans la pratique une fente
appelée "vide technique" est prévue entre le parement et la couche d'isolation, permettant
ainsi le passage des gaines, etc...
[0019] Fig. 2 montre une vue en perspective d'un mode de réalisation du premier élément
de fixation 6. Le premier élément de fixation 6 a un premier filetage 6a, préférablement
un filetage pour vissage dans du bois. Le choix d'un tel filetage permet avantageusement
un attachement du premier élément de fixation 6 directement à la paroi 2 quand il
s'agit d'une paroi 2 en bois ou avec des montants en bois. Dans ce cas une équerre
7 n'est pas nécessaire. L'extrémité 6c du premier élément de fixation 6 est préférablement
assez pointue afin d'effectuer facilement un perçage de la couche d'isolation 2a sans
trop détériorer l'isolation. Cette même extrémité peut aussi être aménagée pour assurer
le vissage direct dans du bois massif sans nécessiter un préperçage, comme par exemple
avec l'emploi d'une tête autoforeuse.
[0020] Le premier élément de fixation 6 comprend de plus une rondelle 12 d'étanchéité concentrique
par rapport à l'axe longitudinal du premier élément de fixation 6.
[0021] En cas d'utilisation de l'équerre 7 le premier élément de fixation 6 comprend un
troisième filetage 6b pour l'attachement du premier élément de fixation 6 à la languette
7c de l'équerre 7 (voir Fig. 1). Le troisième filetage 6b suit le premier filetage
6a. Il est préféré que le diamètre du troisième filetage 6b soit supérieur au diamètre
du premier filetage 6a. Cela permet d'insérer le premier élément de fixation 6 plus
facilement dans le trou dans la languette 7c de l'équerre 7. Le troisième filetage
6b est un filetage métallique. Il est bien entendu que le troisième filetage 6b n'est
pas nécessaire dans le cas d'attachement direct du premier élément de fixation 6 à
la paroi 2. Dans ce cas, le troisième filetage vient directement se noyer dans le
matériau bois constituant la paroi 2.
[0022] En outre le premier élément de fixation comprend une collerette 6d, particulièrement
solidaire du corps du premier élément de fixation 6 et concentrique par rapport audit
axe longitudinal. Un trou avec un taraudage 6f (voir Fig. 3) s'étendant le long de
l'axe longitudinal du premier élément de fixation 6 est prévu afin de visser le deuxième
élément de fixation 5 au premier élément de fixation 6.
[0023] Dans un mode de réalisation le trou 6e a une empreinte du type Torx pour le vissage
du premier élément de fixation 6 dans la languette 7c de l'équerre 7 ou bien directement
dans la paroi 2. Bien entendu, d'autres types d'empreinte sont également utilisables.
[0024] Dans un autre mode de réalisation montré en Fig. 3 l'empreinte 6e est une empreinte
hexagonale courte de type tête de boulon. Une telle empreinte peut assumer la fonction
d'entrainement extérieur pour entrainer l'attachement du premier élément de fixation
6 à la paroi 2 ou bien à l'équerre 7. Fig. 3 montre seulement la partie tête du premier
élément de fixation 6 pour des raisons de simplification. L'élément de fixation 6
montré dans cette figure diffère de celui montré en Fig. 2 par le fait qu'il comprend
une rondelle métallique libre 11 concentrique par rapport audit axe longitudinal et
arrangée entre la rondelle d'étanchéité 12 et ladite collerette 6d. Bien sûr la rondelle
d'étanchéité 12 et la rondelle libre 11 peuvent être utilisées avec des premiers éléments
de fixation 6 avec d'autres empreintes 6e que celle montrée en Fig. 3. La rondelle
d'étanchéité 12, par exemple en gomme, sert à ré-étancher la partie de la couche d'étanchéité
2b percée par le premier élément de fixation 6. En cas d'une fixation du premier élément
de fixation 6 directement dans une paroi 2 en bois la rondelle d'étanchéité 12 et/ou
la rondelle libre 11 peuvent ne pas être nécessaires le cas échéant, si l'étanchéité
à l'air est réalisée par la paroi elle-même.
[0025] Toute paroi 2 peut recevoir un système d'étanchéité 2b à l'air en film, par exemple
pour une application par l'intérieur d'un bâtiment, fonctionnant comme frein vapeur,
ou d'un système d'étanchéité à l'eau et/ou au vent pour une application par l'extérieur.
Typiquement un tel film 2b est déroulé sur la couche isolante. Dans ce cas, le vissage
du premier élément de fixation 6 peut causer une torsion du film 2b lorsque le serrage
augmente, particulièrement en cas d'utilisation de la rondelle de gomme avec un haut
coefficient de frottement, résultant en une étanchéité non-uniforme et possiblement
en une rupture du film. En utilisant la rondelle libre 11 il est possible d'éviter
une telle torsion du film 2b. Il est par exemple préféré d'utiliser une collerette
6d en acier et une rondelle libre 11 en acier afin d'atteindre un faible frottement
entre les deux. Au même temps il est désirable d'utiliser une rondelle d'étanchéité
12 en gomme, à titre d'exemple, afin d'avoir un frottement plus élevé entre la rondelle
libre 11 et ladite rondelle d'étanchéité 12. Dans un autre mode de réalisation, par
exemple selon Fig. 2, dans lequel la rondelle libre 11 n'est pas présente, il est
possible d'utiliser une rondelle d'étanchéité en téflon, ou autre matériau de synthèse
à faible coefficient de frottement, afin d'éviter la torsion du film 2b susmentionnée.
[0026] Fig. 4 montre une vue en perspective éclatée d'autres éléments du dispositif de fixation
1. Dans ce mode de réalisation ledit élément d'entrainement 4 est une rosace libre
pivotante par rapport au premier élément de fixation 6 et/ou ledit cavalier support
3a avec les oreilles 3. La rosace 4 a quatre ailettes 4a solidaires de ou attachées
à un corps 4b de la rosace 4 pour un actionnement de la rosace 4 en rotation. Bien
sûr, la rosace 4 peut avoir plus ou moins d'ailettes. De plus elle a un orifice 4c
non circulaire dont la fonction sera décrite en lien avec Fig. 5. Cet orifice 4c ainsi
qu'un trou du cavalier support 3a sont alignés sur l'axe longitudinal du premier élément
de fixation 6. Préférablement la rosace est réalisée dans un acier, préférablement
d'une épaisseur permettant une déformation manuelle des zones prévues à cet effet.
Ainsi l'épaisseur peut par exemple être comprise entre 50/100
ème et 1 mm, particulièrement de 63/100
ème mm.
[0027] Les oreilles 3 ont chacune des exclusions 9a dans ses bords latéraux, adaptées à
clipper des rebords de côté 8b d'une ossature 8. Par conséquent les exclusions sont
prévues pour une liaison par complémentarité de formes. De plus, un trou 9b est prévu
sur chaque oreille 3 pour l'attachement d'une ossature par vissage. Par conséquent
les trous 9b sont prévus pour la réalisation d'une liaison à forces.
[0028] Le deuxième élément de fixation 5 comprend ledit deuxième filetage 5a, étant un filetage
métallique ou plastique, une tête 5b préférablement plate et une empreinte non circulaire
5c correspondant à la forme de l'orifice 4c de la rosace 4 et ayant une coupe transversale
adaptée à être insérable dans l'orifice 4c avec peu de jeu. Bien entendu le trou du
cavalier support 3a a une coupe transversale telle que l'empreinte 5c puisse passer
à travers de lui et y être libre en rotation.
[0029] Fig. 5 montre une vue en perspective de la partie du dispositif selon Fig. 4 en état
attachée. En arrière de la tête 5b du deuxième élément de fixation 5, invisible dans
la figure, l'orifice 4c de la rosace 4 est supporté par l'empreinte 5c (Fig. 4). Il
est par conséquent possible de pivoter la rosace 4 par les ailettes 4a afin de visser
le deuxième élément de fixation 5. C'est pour cette raison que la coupe transversale
de l'empreinte 5c et de l'orifice 4c ne doivent pas être circulaire. Avantageusement
il est donc possible d'accélérer le processus de montage à l'aide de ce vissage rapide.
Comme susmentionné le filetage 5a du deuxième élément de fixation 5 coopère avec le
taraudage 6f du premier élément de fixation 6 pour lier le cavalier support 3a avec
les oreilles 3 à la paroi 2 soit directement soit par l'intermédiaire de l'équerre
7.
[0030] Fig. 6 montre une vue en perspective d'une ossature 8 attachée au dispositif de fixation
1 selon un premier mode de réalisation. Comme susmentionné une des possibilités de
fixation d'une ossature 8 est par une liaison par complémentarité de formes. Fig.
6 montre une telle liaison. Une ossature métallique 8 est couplée avec les oreilles
3 par clippage. L'ossature a des rebords de côté 8b avec une distance latérale entre
eux inférieure à la longueur d'une oreille 3. Une fois poussée sur les oreilles 3,
les parties latérales de l'ossature 8 s'écartent et les rebords de côté 8b rentrent
dans les exclusions 9a.
[0031] Fig. 7 montre une vue en perspective d'une ossature 8 attachée au dispositif de fixation
1 selon un deuxième mode de réalisation. Comme susmentionné, une des possibilités
de fixation de l'ossature 8 est réalisée par une liaison à forces. Cela est montré
dans cette figure. Une ossature 8, par exemple en bois, est vissée aux oreilles 3
avec des vis 15 insérées dans les trous 9b. Par comparaison de Fig. 6 et Fig. 7 il
est possible de voir que le même cavalier support 3a avec les oreilles 3 peut être
utilisé pour les deux types d'attachement de l'ossature 8. Il suffit de pivoter ce
cavalier support 3a avec les oreilles 3 de 90° pour commuter entre la liaison par
complémentarité de formes et la liaison à forces. Il est évident que la flexibilité
d'un tel système est augmentée. La position en profondeur de l'ossature 8 en bois,
dans le cavalier support 3a avec les oreilles 3, est assurée par des retours courts
3b du cavalier support 3a.
[0032] Fig. 8 montre une vue en perspective d'une ossature 8 attachée au dispositif de fixation
selon un troisième mode de réalisation. Les oreilles 3 comprennent des prolongations
3c pour une liaison par complémentarité de formes avec une ossature 8, particulièrement
une ossature en bois. Les prolongations 3c sont formées de sorte que la distance entre
eux est inférieure à l'épaisseur de l'ossature 8. Par conséquent elles sont écartées
par l'ossature 8 lorsqu'elle est poussée vers le cavalier support 3a. L'ossature 8
comprend des rainures 14 dans lesquelles les prolongations 3c des oreilles 3 sont
clippées.
[0033] Fig. 9 montre une vue en perspective selon le mode de réalisation de Fig. 7 illustrant
un aspect de l'invention. Comme déjà mentionné, les ailettes 4a sont pliables depuis
une première position dans laquelle elles forment essentiellement un même plan avec
le corps 4b de la rosace 4 (montré en Fig. 4) vers une deuxième position dans laquelle
les ailettes 4a sont pliées vers les oreilles 3 du dispositif de fixation 1. La deuxième
position est montrée en Fig. 9. Il est évident d'après Fig. 9 que l'ensemble portant
l'ossature 8 ne peut être dévissé dans cette position car la rosace 4 ne peut pas
pivoter.
[0034] En ce que suit le procédé de montage sera décrit en détail.
[0035] Le procédé pour le montage d'un objet à une paroi 2 l'aide d'un dispositif de fixation
1 à été mentionné au début de ce document. Le procédé comprend les étapes principales
suivantes.
[0036] Dans une première étape a) le premier élément de fixation 6 est attaché à la paroi
2 à l'aide du premier filetage 6a (voir Fig. 1 et 2).
[0037] Dans une étape suivante b) le deuxième élément de fixation 5 est attaché au cavalier
support 3a avec les oreilles 3 (voir Fig. 4, 5).
[0038] Dans une troisième étape c) le deuxième élément de fixation 5 est attaché, y compris
avec le cavalier support 3a avec les oreilles 3, au premier élément de fixation 6,
à l'aide du deuxième filetage 5a qui coopère avec le taraudage 6f du premier élément
de fixation 6, en pivotant une ou plusieurs ailettes 4a de l'élément d'entrainement
4 du deuxième élément de fixation 5 (voir Fig. 6-9).
[0039] Ensuite, dans une quatrième étape, l'ossature 8 est attachée aux oreilles 3, soit
par clippage soit par vissage.
[0040] Enfin, dans une dernière étape e) l'objet, particulièrement un parement, est attaché
à l'ossature 8.
[0041] Il est noté que l'étape a) peut signifier une liaison directe, comme déjà décrit,
par exemple en vissant le premier élément de fixation 6 directement dans la paroi
2 lorsque celle-ci est par exemple en bois. Cependant elle peut aussi signifier une
liaison indirecte en intercalant l'équerre 7. En ce cas le procédé comprend les étapes
initiales, avant l'étape a), d'attacher l'équerre 7 à la paroi 2 à l'aide de l'embase
7b (voir Fig. 1), optionnellement d'introduire une ou plusieurs couches d'isolation
2a entre la paroi 2 et la première branche 7a de l'équerre 7, et de visser le premier
élément de fixation 6 à la première languette 7c de l'équerre 7 à l'aide du premier
filetage 6a (Fig. 1).
[0042] Dépendant de l'ossature 8 utilisée, spécialement en vue du type d'attachement à forces
ou par complémentarité de formes, le procédé peut comprendre une étape intermédiaire,
après l'étape c), de pivoter le cavalier support 3a avec les oreilles 3 dans une position
adaptée à une orientation prévue de l'ossature 8 et/ou au mode de liaison par complémentarité
de formes ou à forces entre les oreilles 3 et l'ossature 8.
[0043] En outre le procédé peut comprendre une étape intermédiaire, après l'étape d1) ou
d2) du procédé, de régler l'écartement de l'ossature 8 par rapport à la paroi 2 en
vissant ou dévissant le premier élément de fixation 6 à l'aide de son entrainement
extérieur 6e et/ou en pivotant ladite ou lesdites ailettes 4a du deuxième élément
de fixation 5. Bien entendu, l'option d'ajustement par l'entrainement 6e est uniquement
valable en cas d'utilisation d'un premier élément de fixation 6 selon Fig. 3. Pourtant
l'ajustage par les ailettes 4a de la rosace 4 est préféré à cause de sa simplicité.
Il est noté que le présent dispositif de fixation permet un ajustage de l'écartement
entre l'ossature 8 et la paroi 2 en principe sur toute la longueur du premier ou bien
du deuxième élément de fixation 6, 5 en deux directions; se rapprochant de la paroi
2 ou s'éloignant d'elle.
[0044] Il est aussi noté dans ce contexte que le premier filetage 6a du premier élément
de fixation 6 a une direction de vissage identique par rapport à une direction de
vissage du deuxième filetage 5a et du taraudage 6f. Cela assure un "découplage" partiel
des deux éléments de fixation 5, 6. Lorsque le réglage fin du verrouillage de la structure
d'ossatures est fait les ossatures ne peuvent pas pivoter car plusieurs points d'attachement
à la paroi 2 se trouvent le long de leur étendue. Il est donc important de prévoir
les deux éléments de fixation 5, 6 avec une direction de filetage identique l'un par
rapport à l'autre afin d'éviter un blocage.
[0045] Enfin, si nécessaire, l'étape finale, consistant à plier les ailettes 4a dans la
deuxième position et à les fixer dans cette position, peut être effectuée afin d'assurer
le verrouillage du dispositif 1.
[0046] A part les avantages déjà mentionnés de l'invention il faut aussi noter que le dispositif
est entièrement réutilisable dans son entière gamme de fonctionnement, particulièrement
en vue de l'écartement maximal de l'ossature à la paroi 2.
[0047] Alors que des modes de réalisation avantageux ont été montrés et décrits, l'invention
n'est pas limitée auxdits modes mais elle peut être exécutée et appliquée dans des
manières différentes dans le cadre des revendications suivantes. Par conséquent, des
notions comme "préférable" ou "particulièrement" ou "avantageusement" signifient des
modes de réalisation uniquement optionnels et exemplaires.
1. Dispositif de fixation (1) pour le montage d'un objet à une paroi (2), comprenant
un premier et un deuxième élément de fixation (6, 5) et un cavalier support (3a) avec
au moins deux oreilles (3),
le premier élément de fixation (6) comprenant autour de son axe longitudinal:
- un premier filetage (6a) pour attacher le dispositif (1) à la paroi (2), et
- un taraudage (6f) du côté opposé du premier filetage (6a),
le cavalier support (3a) avec les oreilles (3) qui lui sont formées ou fixées ou rattachées,
étant attachable au premier élément de fixation (6) à l'aide du deuxième élément de
fixation (5) muni d'un deuxième filetage (5a) vissé dans le taraudage (6f) du premier
élément de fixation (6) à l'aide d'un élément d'entrainement (4) couplé au deuxième
élément de fixation (5),
les oreilles (3) étant conçues de telle sorte qu'elles assurent une liaison par complémentarité
de formes et/ou à forces avec l'ossature,
l'ensemble ossature-oreilles (8, 3) étant réglable par rapport à la distance entre
l'ossature (8) et la paroi (2) par vissage ou dévissage du premier et/ou du deuxième
élément de fixation (6, 5).
2. Dispositif de fixation selon la revendication 1, l'élément d'entrainement (4) étant
une rosace libre pivotante par rapport au premier élément de fixation (6) et/ou le
cavalier support (3a) avec les oreilles (3), avec au moins une ailette (4a) pour un
actionnement de la rosace (4) en rotation.
3. Dispositif de fixation selon la revendication 2, l'ailette (4a) étant pliable depuis
une première position dans laquelle l'ailette (4a) forme essentiellement un même plan
avec le corps de la rosace (4b) vers une deuxième position dans laquelle l'ailette
(4a) est pliée vers les oreilles (3) du cavalier support (3a).
4. Dispositif de fixation selon l'une des revendications précédentes, comprenant une
collerette (6d) concentrique par rapport audit axe longitudinal et particulièrement
solidaire du premier élément de fixation (6).
5. Dispositif de fixation selon la revendication 4, le premier élément de fixation (6)
en outre comprenant une rondelle d'étanchéité (12) pivotante et concentrique par rapport
audit axe longitudinal, particulièrement arrangée entre ladite collerette (6d) et
une extrémité (6c) du premier filetage (6a).
6. Dispositif de fixation selon les revendications 4 et 5, le premier élément de fixation
(6) en outre comprenant une rondelle libre (11), particulièrement métallique, concentrique
par rapport audit axe longitudinal et arrangée entre la rondelle d'étanchéité (12)
et ladite collerette (6d).
7. Dispositif de fixation selon l'une des revendications précédentes, les oreilles (3)
comprenant des exclusions (9a) dans ses bords latéraux, adaptées à clipper des rebords
de côté (8b) d'une ossature (8), particulièrement une ossature métallique, pour une
liaison par complémentarité de formes avec l'ossature (8).
8. Dispositif de fixation selon l'une des revendications précédentes, les oreilles (3)
comprenant chacune un ou plusieurs trous (9b) permettant un serrage des vis (15) afin
de fixer l'ossature (8), particulièrement une ossature en bois, entre les oreilles
(3) pour une liaison à forces avec l'ossature.
9. Dispositif de fixation selon l'une des revendications précédentes, les oreilles (3)
comprenant des prolongations (3c) pour une liaison par complémentarité de formes avec
l'ossature (8), particulièrement une ossature en bois comprenant des rainures (14)
dans lesquelles les prolongations (3c) des oreilles (3) sont clippables.
10. Dispositif de fixation selon l'une des revendications précédentes, le premier filetage
(6a) du premier élément de fixation (6) ayant une direction de vissage identique par
rapport à une direction de vissage du deuxième filetage (5a) dans le taraudage (6f).
11. Dispositif de fixation selon l'une des revendications précédentes, le cavalier support
(3a) avec les oreilles (3) étant pivotable, particulièrement par au moins 90°.
12. Dispositif de fixation selon l'une des revendications précédentes, l'élément d'entrainement
(4) étant réalisé dans un acier permettant une déformation manuellement, particulièrement
avec une épaisseur comprise entre 50/100ème et 1 mm, préférablement avec une épaisseur de 63/100ème mm.
13. Dispositif de fixation selon l'une des revendications précédentes, le premier élément
de fixation (6) en outre comprenant un troisième filetage (6b) suivant le premier
filetage (6a), particulièrement un diamètre du troisième filetage (6b) étant supérieur
au diamètre du premier filetage (6a).
14. Dispositif de fixation selon la revendication 13, en outre comprenant
une équerre (7) servant comme élément de liaison entre la paroi (2) et le premier
élément de fixation (6) et comprenant:
- une embase (7b) fixable à la paroi (2) à l'aide d'un troisième élément de fixation,
- une première branche (7a) solidaire de la ou attachée à l'embase (7b) et adaptée
à être attachée audit premier élément de fixation (6) à l'aide du troisième filetage
(6b).
15. Dispositif de fixation selon la revendication 14, la première branche (7a) comprenant
au moins une languette (7c) essentiellement parallèle à la paroi (2) et a une distance
de la paroi (2) telle qu'une couche d'isolation (2a) est insérable entre la paroi
(2) et la languette (7c), de sorte qu'au moins ladite languette (7c) de la première
branche (7a) comprime légèrement la face respective de la couche d'isolation (2a).
16. Dispositif de fixation selon l'une des revendications précédentes, le premier élément
de fixation (6) en outre comprenant autour de son axe longitudinal un entrainement
extérieur (6e) pour entrainer l'attachement du premier élément de fixation (6) à la
paroi (2).
17. Procédé pour le montage d'un objet à une paroi (2) à l'aide d'un dispositif de fixation
(1) selon l'une des revendications 1 à 16 comprenant les étapes de:
a) attacher le premier élément de fixation (6) à la paroi (2) à l'aide du premier
filetage (6a);
b) attacher le deuxième élément de fixation (5) au cavalier support (3a) avec les
oreilles (3);
c) attacher le deuxième élément de fixation (5) y compris avec le cavalier support
(3a) avec les oreilles (3) au premier élément de fixation (6), à l'aide du deuxième
filetage (5a) qui coopère avec le taraudage (6f) du premier élément de fixation (6),
en pivotant une ou plusieurs ailettes (4a) d'un élément d'entrainement (4) du deuxième
élément de fixation (5);
d1) clipper l'ossature (8) aux oreilles (3);
ou
d2) visser l'ossature (8) aux oreilles (3);
et
e) attacher l'objet, particulièrement un parement, à l'ossature (8).
18. Procédé selon la revendication 17, comprenant les étapes initiales, avant l'étape
a) du procédé, de:
i) attacher une équerre (7) du dispositif de fixation (1) à la paroi (2) à l'aide
d'une embase (7b) de l'équerre (7);
ii) optionnellement, introduire une couche d'isolation (2a) entre la paroi (2) et
une première branche (7a) de l'équerre (7);
iii) optionnellement, introduire une couche d'étanchéité (2b) par-dessus la couche
d'isolation (2a) et par-dessus les languettes (7c) de l'équerre (7).
iv) visser le premier élément de fixation (6) à la première branche (7a) de l'équerre
(7) à l'aide d'un troisième filetage (6b).
19. Procédé selon la revendication 17 ou 18, comprenant l'étape intermédiaire, après l'étape
c) du procédé, de pivoter le cavalier support (3a) avec les oreilles (3) dans une
position adaptée à une orientation prévue de l'ossature (8) et/ou au mode de liaison
par complémentarité de formes ou à forces entre les oreilles (3) et l'ossature (8).
20. Procédé selon l'une des revendications 17 à 19, comprenant l'étape intermédiaire,
après l'étape d1) ou d2) du procédé, de régler l'écartement de l'ossature (8) par
rapport à la paroi (2) en vissant ou dévissant le premier élément de fixation (6)
à l'aide de son entrainement extérieur (6e) et/ou en pivotant au moins une ailette
(4a) du deuxième élément de fixation (5).
21. Procédé selon l'une des revendications 17 à 20, comprenant l'étape finale de plier
au moins une ailette (4a) dans une deuxième position dans laquelle l'ailette (4a)
est pliée vers les oreilles (3) du dispositif de fixation (1) et de la fixer dans
cette position.
22. Utilisation du dispositif de fixation (1) selon l'une des revendications 1 à 16 pour
une isolation thermique ou acoustique d'un bâtiment ou pour un revêtement d'une paroi
d'un bâtiment.