[0001] L'invention se rapporte à un connecteur électrique pour une connexion enfichable,
en particulier un connecteur pyrotechnique, ou connecteur d'amorce, pour un système
de retenue de sécurité d'un véhicule automobile, permettant de prévenir automatiquement
une mauvaise connexion avec un connecteur conjugué.
[0002] Il est connu que les systèmes de retenue de sécurité présents notamment dans les
ceintures de sécurité ou dans les airbags de véhicules automobiles comprennent des
dispositifs pyrotechniques pouvant déclencher le serrage d'une ceinture ou le gonflement
d'un airbag en fonction d'informations de chocs ou de vibrations reçues par des capteurs
du véhicule. Il est également connu que les câbles électriques reliant une unité de
commande d'un capteur à un dispositif pyrotechnique correspondant, ou amorce, aboutissent
à un connecteur électrique, qui est généralement connecté à une prise de connecteur
conjugué, ou support allumeur, appelé parfois également support d'amorce dans ce qui
suit.
[0003] Il est en outre connu de l'état de la technique que les connecteurs pyrotechniques,
également appelés connecteurs d'amorce ci-après, peuvent intégrer des systèmes de
verrouillage secondaire ou dispositifs d'assurance de position du connecteur, soit
dispositifs CPA (de l'anglais « Connector Position Assurance »), permettant de contrôler
et d'assurer le maintien d'un bon accouplement avec le support allumeur dans un environnement
qui peut être régulièrement soumis à des chocs ou à des vibrations, comme c'est typiquement
le cas dans un véhicule automobile. Des connecteurs pyrotechniques dont le verrouillage
secondaire peut utiliser un ressort permettant de passer l'élément de verrouillage
secondaire d'une position prédéterminée à une autre position prédéterminée sont également
connus.
[0004] Le document
WO 2012/055719 A1 divulgue notamment un connecteur pyrotechnique comprenant un système de verrouillage
secondaire aidé par un ressort-tige en forme de « U », dans lequel la partie transversale
du « U » est fixée dans le connecteur et les deux pattes du « U » ont leur extrémité
respective en contact avec un élément de verrouillage secondaire. Dans ce système,
les pattes du ressort, c'est-à-dire ses parties d'extrémité, peuvent bouger dans une
direction d'insertion du connecteur, et l'élément de verrouillage comprend des surfaces
de déflexion permettant de défléchir les extrémités des pattes du ressort dans une
direction perpendiculaire à la direction d'insertion du connecteur, autrement dit
dans une direction écartant les pattes du ressort l'une de l'autre. Cependant, à chaque
connexion ou déconnexion du connecteur, la tendance à écarter les pattes du ressort
l'une de l'autre lors du passage entre les deux positions prédéterminées de l'élément
de verrouillage secondaire peut résulter en une déformation du ressort.
[0005] Il est en outre connu que les constructeurs automobiles ont de plus en plus tendance
à standardiser leurs éléments de connectique et donc à fournir des cahiers de charge
très précis demandant aux fournisseurs de connecteurs électriques d'apporter des solutions
adaptées aux éléments standardisés. Ainsi, dans le cas des systèmes de retenue de
sécurité, en raison de la standardisation des supports allumeurs ou contre-connecteurs
pyrotechniques, également appelés contre-connecteurs d'amorce dans ce qui suit, par
les constructeurs automobiles, il existe un besoin de fournir des connecteurs pyrotechniques
adaptés. Un exemple de prise conjuguée, soit prise de support d'amorce, ou support
allumeur 100 standard connu de l'industrie automobile est illustré à la Figure 1 dans
une vue éclatée.
[0006] Un objectif de la présente invention est donc de fournir une solution améliorée par
rapport à l'état de l'art, respectant notamment les normes de compacité requises pour
les connecteurs pyrotechniques de l'industrie automobile et permettant d'assurer automatiquement
: d'une part, qu'un connecteur pyrotechnique pour un système de retenue ne puisse
pas être mal connecté à un support allumeur dont le standard est imposé par l'industrie
automobile ; et, d'autre part, qu'un verrouillage secondaire soit effectué dès que
le connecteur est correctement accouplé au support allumeur.
[0007] L'objectif de la présente invention est atteint par un connecteur électrique selon
la revendication 1, le connecteur pouvant être accouplé avec un connecteur électrique
conjugué selon un premier sens d'une direction d'accouplement, ledit connecteur électrique
comprenant : un boîtier principal ; un ressort de verrouillage, prévu dans le boîtier
principal et détendu dans un état de livraison du connecteur ; un élément d'assurance
de position du connecteur, déplaçable de manière à entraîner une tension du ressort
dans un état chargé du connecteur dans lequel, lorsqu'un accouplement ou une connexion
a lieu avec un connecteur conjugué, la tension du ressort s'oppose à l'accouplement
tant que le connecteur et le connecteur conjugué ne sont pas correctement accouplés
; et au moins un élément de verrouillage principal, préférablement deux éléments de
verrouillage principal, prévu sur le boîtier principal, dans une position de livraison
à l'état de livraison, et pouvant être défléchi lors d'un accouplement, la position
de livraison permettant de verrouiller le connecteur au connecteur conjugué lorsque
ceux-ci sont correctement accouplés. En d'autres termes, le déplacement d'un dispositif
d'assurance de position de connecteur conjugué avec au moins un ressort de verrouillage
permet, lors d'un accouplement du connecteur avec le connecteur conjugué, dans un
premier lieu, de passer le connecteur de l'état de livraison vers un état chargé dans
lequel la tension du ressort s'oppose à l'accouplement. L'élément d'assurance de position
du connecteur est en outre configuré pour empêcher une déflexion dudit au moins un
élément de verrouillage principal dans l'état de livraison.
[0008] Dans un mode de réalisation préféré de la présente invention, le connecteur électrique
peut être un connecteur pyrotechnique pour un système de retenue de sécurité d'un
véhicule automobile. L'invention est adaptée au domaine de la connectique automobile,
notamment à la connectique de systèmes pyrotechniques, mais d'autres modes de réalisation
avantageux sont envisageables pour des systèmes électriques dont l'installation dans
un espace restreint impose des normes de compacité semblables à celles des connecteurs
pyrotechniques.
[0009] L'invention permet de combiner avantageusement le principe de verrouillage à ressort
avec un élément d'assurance de position du connecteur. Ainsi, selon l'invention, un
dispositif CPA peut servir d'une part pour entraîner une tension du ressort de verrouillage
lors d'une phase de contact ou d'approche d'un accouplement du connecteur avec un
contre-connecteur, et d'autre part pour assurer le maintien du verrouillage principal
du connecteur lorsque celui-ci est correctement accouplé au contre-connecteur.
[0010] D'un point de vue pratique, l'invention permet l'éjection automatique d'un connecteur
mal enfiché dans un contre-connecteur. Dans un mode de réalisation avantageux pour
une connectique de système pyrotechnique de véhicule automobile, l'invention peut
donc permettre l'éjection automatique d'un connecteur pyrotechnique si celui-ci est
mal inséré ou n'est pas totalement inséré dans le support allumeur standard conjugué.
En revanche, lorsque le connecteur est correctement inséré dans la prise conjuguée,
selon l'invention, le connecteur repasse à son état de livraison dans lequel ledit
au moins un élément assurant le verrouillage principal avec la prise conjuguée, qui
peut être par exemple une lance de verrouillage, ne peut plus être défléchi car il
est bloqué par la position de livraison de l'élément d'assurance de position du connecteur.
Ainsi, lorsque le contre-connecteur ou connecteur conjugué est un support allumeur,
par exemple pour un système de retenue de sécurité d'un véhicule automobile, un mode
de réalisation préféré de l'invention permet de fournir un connecteur pyrotechnique
adapté qui sera éjecté automatiquement s'il est mal enfiché, mais dont le verrouillage
secondaire par un dispositif CPA sera activé automatiquement dès que le connecteur
est correctement enfiché dans le support allumeur.
[0011] Un état de livraison du connecteur peut être un état dans lequel le ressort, le dispositif
CPA et ledit au moins un élément de verrouillage principal sont dans leur position
de livraison. Autrement dit, dans l'état de livraison : le ressort peut être essentiellement
détendu ou est en tout cas avec une tension minimale par rapport à un état chargé
dans lequel le ressort est repoussé, et donc tendu ou chargé, par la déviation de
l'élément d'assurance de position du connecteur ; l'élément d'assurance de position
du connecteur est dans sa position initiale qui est sa position par défaut au repos
avant d'entrer en contact avec une surface de contact du contre-connecteur lors d'un
accouplement, ou tout juste au contact de celle-ci ; et ledit au moins un élément
de verrouillage principal, pouvant être défléchi lors d'un accouplement, est dans
sa position non-défléchie qui, lorsque le connecteur est correctement accouplé au
connecteur conjugué, assure le verrouillage principal, par exemple entre un connecteur
pyrotechnique et un support allumeur conjugué. Dans l'état de livraison, la position
de livraison de l'élément d'assurance de position du connecteur empêche une déflexion
de l'élément de verrouillage principal.
[0012] De même, un état chargé du connecteur peut être un état dans lequel le ressort est
chargé en conséquence du déplacement de l'élément d'assurance de position du connecteur,
en particulier suivant un sens s'opposant au sens d'accouplement du connecteur dans
le connecteur conjugué. Dans un mode de réalisation préféré, un état chargé peut être
un état dans lequel un dispositif CPA du connecteur selon l'invention est poussé contre
une surface de contact du contre-connecteur dans une phase d'accouplement, par exemple
une section d'accouplement du contre-connecteur. L'élément d'assurance de position
du connecteur étant déplaçable entre les états de livraison et chargé du connecteur,
une poussée du connecteur dans le sens d'accouplement, et donc de sont élément d'assurance
de position, contre une surface ou section d'accouplement du contre-connecteur lors
de l'accouplement déplace alors l'élément d'assurance de position du connecteur, entraînant
par conséquent la charge du ressort.
[0013] Avantageusement, dans l'état chargé, l'élément d'assurance de position du connecteur
peut permettre une déflexion dudit au moins un élément de verrouillage principal.
Il est donc possible de combiner les effets avantageux précédents avec un dispositif
CPA qui peut être configuré pour, à l'état chargé du connecteur et une fois le dispositif
CPA suffisamment déplacé par une poussée contre le contre-connecteur lors d'un accouplement,
peut autoriser la déflexion de l'élément de verrouillage principal du connecteur,
permettant alors de passer à un état correctement verrouillé du connecteur avec le
contre-connecteur si l'accouplement est continué.
[0014] Dans un mode de réalisation du connecteur selon la présente invention, la ou les
lances de verrouillage d'un connecteur pyrotechnique peuvent donc être défléchies
dans un état chargé, permettant alors de continuer l'insertion du connecteur pyrotechnique
dans le support allumeur. Une fois que le connecteur est correctement inséré dans
le support allumeur, la ou les lances de verrouillage peuvent revenir à leur position
de livraison, s'encliquetant alors dans des espaces prévus dans le support allumeur
et réalisant ainsi le verrouillage principal avec celui-ci.
[0015] Ainsi, l'invention est avantageuse par rapport aux connecteurs pyrotechniques connus
de l'état de l'art car la tension du ressort chargé permet : lorsque le connecteur
n'est pas totalement et correctement inséré dans le contre-connecteur, d'éjecter automatiquement
le connecteur en réalisant une poussée inverse de l'élément d'assurance de position
du connecteur sur une surface de contact du contre-connecteur ; ou bien, lorsque le
connecteur est correctement inséré dans le contre-connecteur, de repasser automatiquement
l'élément d'assurance de position du connecteur dans sa position de livraison, empêchant
ainsi une déflexion du ou des éléments de verrouillage principal, assurant ainsi le
maintien du verrouillage.
[0016] Dans un mode de réalisation préféré, l'élément d'assurance de position du connecteur
peut être déplaçable entre l'état de livraison et l'état chargé du connecteur, en
particulier par rapport au boîtier principal, selon la direction d'accouplement. En
particulier, l'élément d'assurance de position peut être déplaçable depuis l'état
de livraison vers l'état chargé suivant un deuxième sens, opposé au premier sens de
la direction d'accouplement, alors que le déplacement de l'élément d'assurance de
position permettant de retourner à l'état de livraison depuis l'état chargé peut avoir
lieu dans le premier sens de la direction d'accouplement, à savoir dans le même sens
que le sens d'insertion du connecteur dans un connecteur conjugué. Ceci peut être
avantageux afin de transmettre le mouvement d'accouplement au ressort au moyen de
l'élément d'assurance de position du connecteur d'une manière directe.
[0017] Avantageusement, le ressort de verrouillage peut être partiellement agencé dans l'élément
d'assurance de position du connecteur. En particulier, dans un mode de réalisation
préféré, le ressort peut être agencé dans une rainure prévue à cet effet dans l'élément
d'assurance de position. Un déplacement de l'élément d'assurance de position du connecteur
lors d'un passage entre les états de livraison et chargé peut donc être directement
transmis au ressort dont la charge va alors s'opposer à la connexion, du moins tant
que le connecteur n'est pas correctement enfiché dans son connecteur conjugué.
[0018] Dans un mode de réalisation avantageux, le ressort de verrouillage peut être un ressort
en fil formé, en particulier un ressort-tige en fil formé. De plus, le ressort de
verrouillage peut comprendre au moins une partie longitudinale et une partie d'extrémité
respective, une partie longitudinale pouvant former un angle initial avec sa partie
d'extrémité respective dans l'état de livraison du connecteur. Préférablement, l'angle
initial peut être essentiellement un angle droit, ou en tout cas un angle légèrement
aigu ou obtus assez proche d'un angle droit. Un ressort classique purement hélicoïdal
peut être envisageable dans certains types de connecteur, mais dans le cas d'un connecteur
pyrotechnique dont les dimensions doivent répondre à des standards de compacité imposé
par l'industrie automobile, il est plus avantageux d'utiliser un ressort en fil formé
du type ressort-tige, dont la géométrie peut être préformée de manière à être adaptée
à celle du boîtier du connecteur.
[0019] Dans une variante préférée, le ressort de verrouillage peut comprendre en outre au
moins une partie hélicoïdale, et ladite au moins une partie hélicoïdale peut joindre
une partie longitudinale à une partie d'extrémité respective, l'axe de la partie hélicoïdale
étant alors préférablement essentiellement perpendiculaire à la partie longitudinale
et essentiellement perpendiculaire ou bien parallèle à la partie d'extrémité respective.
Il est donc également avantageux d'employer un ressort en fil formé combinant une
partie hélicoïdale formant un pivot ressort entre deux parties en tige de manière
à renforcer l'effet ressort du système de verrouillage à ressort.
[0020] Dans une autre variante préférée, le connecteur électrique selon la présente invention
peut comprendre plus d'un ressort de verrouillage, en particulier deux ressorts de
verrouillage. Ainsi, le connecteur peut comprendre en outre un deuxième ressort de
verrouillage, qui peut préférablement être semblable en tous points au premier ressort
de verrouillage, et qui peut être en particulier essentiellement symétrique au premier
ressort de verrouillage. Tandis qu'un seul ressort de verrouillage est suffisant pour
réaliser la présente invention, il est également possible d'obtenir les mêmes effets
avantageux en utilisant plus d'un ressort de verrouillage. Notamment, dans une variante
préférée, deux ressorts essentiellement symétriques peuvent être essentiellement équivalents
à un ressort en forme de « U ».
[0021] Dans une variante d'un mode de réalisation préféré, le ressort peut être essentiellement
en forme de « U » avec une partie transversale et deux parties latérales pouvant comprendre
chacune une partie d'extrémité, et les deux parties d'extrémité peuvent être essentiellement
perpendiculaires aux parties latérales. Dans une autre variante, les deux parties
d'extrémité peuvent former, dans l'état de livraison, un angle initial, en particulier
droit ou aigu, avec les parties latérales. Un ressort en fil formé peut donc adopter
plusieurs géométries. Dans un mode de réalisation préféré, le ressort peut donc être
un ressort similaire à ceux employés pour les pièges à souris et peut donc comprendre
deux tiges latérales unies à une extrémité par une tige transversale et ayant, à l'autre
extrémité, des pattes essentiellement perpendiculaires aux tiges latérales. En comparaison
à cette variante, la variante employant deux ressorts de verrouillage essentiellement
symétriques peut être essentiellement équivalente au ressort en forme de « U » duquel
on aurait enlevé la tige transversale.
[0022] Dans une variante avantageuse, le ressort en « U » peut comprendre en outre des spires
entre chaque partie latérale et sa partie d'extrémité, et l'axe des spires peut être
préférablement essentiellement perpendiculaire aux tiges latérales et parallèle ou
perpendiculaire aux parties d'extrémité. Ainsi, les tiges latérales peuvent former
des spires avant les pattes du ressort, ce qui a l'avantage d'augmenter la force de
répulsion engendrée par le ressort lorsqu'il est chargé, repoussant donc efficacement
un connecteur mal enfiché dans une prise conjuguée. Chaque tige latérale du ressort
en « U » peut donc correspondre à la tige longitudinale d'un des deux ressorts symétriques,
toutes ces variantes pouvant être combinées avec une partie hélicoïdale entre les
tiges longitudinale/latérales et les parties d'extrémité respectives.
[0023] Dans le cas d'un connecteur pyrotechnique, les supports allumeurs standard sont généralement
tels que les connecteurs comprennent deux lances de verrouillage agencées sur des
côtés opposés du connecteur, qui viennent s'encliqueter dans des espaces de réception
de la prise. Dans un mode de réalisation du connecteur selon la présente invention,
un dispositif CPA du connecteur peut donc avantageusement comprendre deux éléments
agencés de manière à éviter une déflexion des lances de verrouillage du connecteur.
En combinaison avec un dispositif CPA pouvant être déplacé suivant une direction d'accouplement,
il est donc avantageux d'agencer les tiges latérales d'un ressort en forme de « U
», ou bien les tiges longitudinales respectives de deux ressorts essentiellement symétriques,
sur les côtés correspondants. En combinaison avec une variante dans laquelle au moins
la tige transversale du ressort en « U » est agencée dans une rainure du dispositif
CPA, un déplacement du dispositif CPA suite à une tentative d'accouplement va directement
exercer une pression sur la tige transversale du ressort, qui va donc suivre le mouvement
du dispositif CPA et entraîner une charge au niveau des spires, permettant donc une
transmission efficace de la poussée du dispositif CPA sur le ressort dans un état
chargé par rapport à un ressort à tiges simples. De même, dans la variante à deux
ressorts, chaque tige longitudinale peut être partiellement reçue dans une rainure
adaptée du CPA de manière à obtenir le même effet avantageux. Le ressort chargé peut
alors exercer une force contraire à l'accouplement, favorisant ainsi l'éjection automatique
du connecteur lorsqu'il est mal inséré ou n'est pas totalement accouplé avec le contre-connecteur.
Cette variante est avantageuse en particulier dans le cas d'un connecteur pyrotechnique
afin de répondre aux besoins de l'industrie automobile en matière de sécurité lors
de l'installation de tels connecteurs, mais également en matière de compacité.
[0024] Dans une variante avantageuse, les parties latérales peuvent comporter chacune un
renfoncement, en particulier en forme de vallée, ou par exemple en forme de « V »,
pouvant former une butée pour des surfaces de poussée de l'élément d'assurance de
position. Cette variante s'est avérée avantageuse dans le cas d'un connecteur d'amorce
étant donné que les prises standard de support d'amorce sont généralement configurées
de telle sorte que les connecteurs comprennent deux lances de verrouillage agencées
sur des côtés opposés du connecteur. Un ressort dont les tiges latérales comprennent
des renfoncements en « V » dont la pointe est en contact avec une surface de poussée
du dispositif CPA permet une transmission efficace de la poussée du dispositif CPA
sur le ressort dans un état chargé par rapport à un ressort à tiges simples.
[0025] Dans une autre variante avantageuse, dans l'état chargé, la tension du ressort peut
être telle que l'angle entre les deux parties d'extrémité et les parties latérales
puisse être supérieur à l'angle initial. Le ressort chargé peut alors exercer une
force contraire à l'accouplement, favorisant ainsi l'éjection automatique du connecteur
lorsqu'il est mal inséré ou n'est pas totalement accouplé avec le contre-connecteur.
Cette variante est aussi avantageuse dans le cas d'un connecteur d'amorce afin de
répondre aux besoins de l'industrie automobile en matière de sécurité lors de l'installation
de tels connecteurs.
[0026] Dans une autre variante avantageuse, ladite au moins une partie hélicoïdale peut
être agencée autour d'un élément formant un axe respectif prévu dans le boîtier principal.
Dans certains modes de réalisations, l'élément formant axe peut être agencé préférablement
de manière essentiellement perpendiculaire aux tiges latérales du ressort et parallèle
aux parties d'extrémité ou pattes du ressort, ou bien également perpendiculaire à
ces dernières dans d'autres modes de réalisation. Cette variante s'est avérée avantageuse
en particulier dans des modes de réalisation en combinaison avec un ressort de type
« piège à souris », ou bien avec deux ressorts essentiellement symétriques équivalents
à un ressort en « U », car elle permet notamment de contraindre la façon dont le ressort
peut être chargé.
[0027] Dans un mode de réalisation préféré, l'élément d'assurance de position du connecteur
peut comprendre au moins un élément de verrouillage secondaire, en particulier deux
éléments de verrouillage secondaire, pouvant être prévu de telle sorte qu'une déflexion
dudit au moins un élément de verrouillage principal soit empêchée dans l'état de livraison.
Un dispositif CPA comprenant une ou plusieurs pattes de verrouillage peut donc être
utilisé avantageusement pour que la ou les pattes de verrouillage empêchent une déflexion
des lances de verrouillage d'un connecteur pyrotechnique à l'état de livraison, renforçant
ainsi un état verrouillé du connecteur correctement accouplé. À l'état chargé, en
revanche, en raison du déplacement du dispositif d'assurance de position, une déflexion
dudit au moins élément de verrouillage principal, par exemple les lances de verrouillage
d'un connecteur pyrotechnique, peut donc être autorisée de manière à permettre l'insertion
ou du connecteur dans le contre-connecteur, ou bien son désengagement si ceux-ci sont
accouplés et verrouillés. Préférablement, ledit au moins un élément de verrouillage
secondaire peut comprendre une partie agencée, à l'état de livraison, de manière à
caler ledit au moins un élément de verrouillage principal et prévenir ainsi une déflexion
de celui-ci. Dans un mode de réalisation avantageux, dans un connecteur correctement
enfiché dans un connecteur conjugué, les lances de verrouillage prévues pour le verrouillage
principal sont généralement encliquetées dans des espaces du connecteur conjugué prévus
à cet effet. Il est donc uniquement nécessaire de bloquer une possible flexion dans
un sens permettant un désengagement. Cette variante de la présente invention permet
donc avantageusement d'utiliser un dispositif CPA, par exemple comportant des pattes
de verrouillage, dont une partie des pattes de verrouillage peut venir directement
se loger derrière les lances du verrouillage principal, empêchant ainsi tout désengagement
une fois le connecteur enfiché dans la prise conjuguée, notamment en cas de chocs
et/ou vibrations.
[0028] Avantageusement, l'élément d'assurance de position du connecteur, en particulier
le cas échéant ledit au moins un élément de verrouillage secondaire, peut être prévu
avec au moins une surface d'appui configurée pour venir en appui, lors d'un accouplement,
contre une surface prédéterminée d'une section d'accouplement du connecteur conjugué,
entraînant ainsi le passage de l'état de livraison vers l'état chargé. Cette variante
est préférée dans le cas de connecteurs pyrotechniques et est avantageuse, par exemple
en combinaison avec une variante dans laquelle un dispositif CPA peut être déplacé
selon la direction d'accouplement, afin de transmettre la poussée mutuelle du connecteur
contre le contre-connecteur lors d'un accouplement de manière directe au dispositif
CPA et par conséquent au ressort. Dans le cas d'un support allumeur standard de l'industrie
automobile, il est donc possible de fournir un connecteur pyrotechnique dont le dispositif
CPA peut venir directement au contact de surfaces prédéterminées d'une section d'accouplement
de l'élément de retenue du support d'amorce et en appui sur celles-ci. Dans un mode
de réalisation préféré où l'élément d'assurance de position du connecteur comprend
un ou plusieurs éléments de verrouillage secondaire, par exemple dans le cas d'un
dispositif CPA comprenant une ou plusieurs pattes de verrouillage, il est avantageux
que la ou les pattes de verrouillage définissent au moins une surface d'appui et viennent
donc directement au contact de la section d'accouplement du connecteur conjuguée.
La section d'accouplement du connecteur conjugué peut être définie comme la face du
connecteur conjugué qui est présentée au connecteur lors de l'accouplement, qui peut
donc être la face comprenant des orifices ou ouvertures de contact pour l'insertion
de broches de contact du connecteur. En général, la section d'accouplement peut être
perpendiculaire à la direction d'insertion ou direction d'accouplement.
[0029] Dans une variante préférée et avantageuse d'un mode de réalisation, l'élément d'assurance
de position du connecteur peut être en outre configuré pour, lors de l'accouplement,
repasser le connecteur depuis l'état chargé vers l'état de livraison sous l'effet
de la charge du ressort de verrouillage lorsque le connecteur et le connecteur conjugué
sont correctement accouplés. Un système de connecteur et de contre-connecteur correctement
accouplés et verrouillés peut alors avantageusement ne comprendre que des éléments
essentiellement au repos. Il est donc possible d'éviter de manière avantageuse d'avoir
des pièces subissant des contraintes supplémentaires inutiles lorsque le connecteur
et sont contre-connecteur sont correctement accouplés. Une fois le connecteur et le
connecteur conjugué correctement accouplés, c'est-à-dire une fois que le verrouillage
principal est réalisé par ledit au moins un élément de verrouillage principal, la
charge du ressort de verrouillage peut alors entraîner automatiquement un passage
de l'élément d'assurance de position du connecteur de l'état chargé vers l'état de
livraison. Le verrouillage secondaire peut alors être activé automatiquement, assurant
le maintien du verrouillage principal dans un état verrouillé du connecteur.
[0030] Dans une variante avantageuse, le boîtier principal peut comprendre en outre au moins
une surface de dégagement configurée pour dégager ledit au moins un élément de verrouillage
secondaire dans l'état chargé lorsque le connecteur et le connecteur conjugué sont
correctement accouplés. Le dégagement peut se faire en particulier selon une direction
de dégagement essentiellement perpendiculaire à la direction d'accouplement. Une application
avantageuse apparaît dans un mode de réalisation dans lequel un dispositif CPA comprend
une ou plusieurs pattes de verrouillage pour réaliser le verrouillage secondaire en
venant se caler derrière des lances de verrouillage d'un connecteur. Une fois le connecteur
correctement enfiché dans une prise conjuguée, c'est-à-dire une fois que les lances
de verrouillage réalisent le verrouillage principal avec le connecteur conjugué, le
déplacement du dispositif CPA, notamment dans un sens opposé au sens d'insertion,
peut être arrivé à un maximum dans lequel les pattes de verrouillage, qui jusqu'alors
butaient sur des surfaces respectives de la section d'accouplement du connecteur conjugué,
vont alors être dégagées au moyen de surfaces de dégagement, par exemple des ergots
prévues dans le connecteur. La charge du ressort de verrouillage pourra alors automatiquement
repousser le dispositif CPA dans le sens d'insertion pour lui faire retrouver sa position
de livraison, plaçant alors de manière avantageuse les pattes de verrouillage secondaire
derrière les lances de verrouillage principal.
[0031] Préférablement, le connecteur électrique peut comprendre en outre un couvercle pouvant
être fixé au boîtier principal et comprenant au moins une surface limitant un déplacement
de l'élément d'assurance de position du connecteur dans un deuxième sens de la direction
d'accouplement, opposé au premier sens. Ainsi, le déplacement d'un dispositif CPA
peut être limité à l'intérieur du boîtier principal du connecteur par une butée sur
une ou plusieurs surfaces du couvercle. L'invention peut donc présenter une solution
adaptée aux standards en matière de compacité pour les supports allumeurs de systèmes
de retenue de sécurité dans des véhicules automobiles.
[0032] Dans une autre variante préférée d'un mode de réalisation, le couvercle peut comprendre
en outre au moins une zone de réception permettant d'accommoder au moins partiellement
le ressort dans son état chargé. Cette variante est aussi avantageuse car elle permet
également de présenter une solution adaptée aux standards en matière de compacité
pour les prises de support d'amorce de systèmes de retenue de sécurité dans des véhicules
automobiles.
[0033] Dans une variante préférée d'un mode de réalisation de la présente invention, le
couvercle peut comprendre des zones de rétentions prévues pour loger les deux parties
d'extrémité du ressort de verrouillage. En alternative, la ou les parties d'extrémité
peuvent être logées, ou calées, dans une partie de rétention prévue dans le boîtier
principal. Cette variante s'est avérée avantageuse en particulier dans des modes de
réalisation en combinaison avec deux ressorts ou bien avec un ressort équivalent de
type « piège à souris » car elle permet notamment de maintenir les pattes du ressort
essentiellement fixes dans le boîtier principal du connecteur et de contraindre la
façon dont le ressort peut être chargé ainsi que de contraindre la façon dont le ressort
peut être agencé dans le boîtier principal.
[0034] L'invention sera expliquée plus en détail dans la suite au moyen de modes de réalisation
avantageux et en s'appuyant sur les figures d'accompagnement suivantes, dans lesquelles
:
- la Figure 1
- illustre schématiquement un exemple de support allumeur standard connu, dans une vue
éclatée ;
- la Figure 2
- illustre schématiquement un exemple d'un premier mode de réalisation d'un connecteur
électrique selon la présente invention, dans une vue éclatée ;
- la Figure 3
- illustre schématiquement un exemple de dispositif d'assurance de position pour le
connecteur du mode de réalisation illustré à la Figure 2 ;
- les Figures 4A à 4D
- illustrent schématiquement une phase d'approche lors d'un accouplement du connecteur
selon le mode de réalisation illustré à la Figure 2, dans son état de livraison, avec
le support allumeur standard illustré à la Figure 1 ;
- les Figures 5A et 5B
- illustrent schématiquement une autre phase lors d'un accouplement du connecteur selon
le mode de réalisation illustré à la Figure 2, dans un état chargé, avec le support
allumeur standard illustré à la Figure 1 ;
- les Figures 6A et 6B
- illustrent schématiquement une autre phase lors d'un accouplement du connecteur selon
le mode de réalisation illustré à la Figure 2, dans un état chargé, avec le support
allumeur standard illustré à la Figure 1 ;
- les Figures 7A à 7D
- illustrent schématiquement un état correctement accouplé et verrouillé du connecteur
selon le mode de réalisation illustré à la Figure 2, à l'état de livraison, avec le
support allumeur standard illustré à la Figure 1 ;
- la Figure 8
- illustre schématiquement un exemple d'un deuxième mode de réalisation d'un connecteur
électrique selon la présente invention, dans une vue éclatée ;
- la Figure 9
- illustre schématiquement un exemple de dispositif d'assurance de position pour le
connecteur du mode de réalisation illustré à la Figure 8 ;
- les Figures 10A et 10B
- illustrent schématiquement une phase d'approche lors d'un accouplement du connecteur
selon le mode de réalisation illustré à la Figure 8, dans son état de livraison, avec
le support allumeur standard illustré à la Figure 1 ;
- la Figure 11
- illustre schématiquement une autre phase lors d'un accouplement du connecteur selon
le mode de réalisation illustré à la Figure 8, dans un état chargé, avec le support
allumeur standard illustré à la Figure 1 ;
- la Figure 12
- illustre schématiquement une autre phase lors d'un accouplement du connecteur selon
le mode de réalisation illustré à la Figure 8, dans un état chargé, avec le support
allumeur standard illustré à la Figure 1 ;
- les Figures 13A à 13C
- illustrent schématiquement un état correctement accouplé et verrouillé du connecteur
selon le mode de réalisation illustré à la Figure 8, à l'état de livraison, avec le
support allumeur standard illustré à la Figure 1 ;
- la Figure 14
- illustre schématiquement un exemple d'un troisième mode de réalisation d'un connecteur
électrique selon la présente invention, dans une vue éclatée ;
- la Figure 15
- illustre schématiquement le dispositif d'assurance de position du connecteur du mode
de réalisation illustré à la Figure 14 ;
- les Figures 16A et 16B
- illustrent schématiquement une phase d'approche lors d'un accouplement du connecteur
selon le mode de réalisation illustré à la Figure 14, dans son état de livraison,
avec la prise standard de support d'amorce illustrée à la Figure 1 ;
- la Figure 17
- illustre schématiquement une autre phase lors d'un accouplement du connecteur selon
le mode de réalisation illustré à la Figure 14, dans un état chargé, avec la prise
standard de support d'amorce illustrée à la Figure 1 ;
- les Figures 18A et 18B
- illustrent schématiquement une autre phase lors d'un accouplement du connecteur selon
le mode de réalisation illustré à la Figure 14, dans un état chargé, avec la prise
standard de support d'amorce illustrée à la Figure 1 ; et
- les Figures 19A à 19C
- illustrent schématiquement un état correctement accouplé et verrouillé du connecteur
selon le mode de réalisation illustré à la Figure 14, à l'état de livraison, avec
la prise standard de support d'amorce illustrée à la Figure 1.
[0035] La Figure 1 illustre un exemple de support allumeur 100 standard, ou prise standard
de support d'amorce, connu pour un système de retenue de sécurité tel qu'un airbag
ou une ceinture de sécurité d'un véhicule automobile. L'homme de l'art comprendra
donc que le support allumeur 100, qui est représenté dans une vue éclatée à la Figure
1, est une prise communément utilisée par des constructeurs automobiles du côté du
système de retenue de sécurité et donc, le cas échéant, du dispositif pyrotechnique.
Une unité de commande d'un capteur de chocs et/ou vibrations peut donc être reliée
à un dispositif pyrotechnique au moyen de câbles électriques aboutissant à un connecteur
pyrotechnique, ou connecteur d'amorce, devant être enfiché dans le support allumeur
100. L'exemple de prise ou de support allumeur 100 illustré à la Figure 1 ne fait
donc pas partie de la présente invention en tant que telle mais est utile à sa compréhension.
[0036] Comme l'illustre la Figure 1, un support allumeur standard 100 peut comporter une
partie embase 101, également appelée partie prise, qui est le plus souvent cylindrique,
dans laquelle est fixé un élément de retenue 102, ou bague de retenue, pour un connecteur
enfichable de manière à retenir un connecteur pyrotechnique inséré dans le support
allumeur 100. L'intérieur 105 de la partie embase 101 peut comporter des sillons ou
encoches 103, 104 qui sont des zones de verrouillage et qui peuvent être par exemple
deux rainures 103, 104 en arc diamétralement opposées sur une circonférence de la
face interne 105, dans lesquelles peuvent se loger, par exemple par encliquetage,
respectivement des ergots de verrouillage 106, 107 et 129, 130 d'un corps extérieur
123 de la bague 102 de manière à maintenir ou bloquer celui-ci une fois logé dans
la partie embase 101. La bordure 131 de la partie embase 101 peut aussi comporter
des encoches 108, 109, qui sont généralement diamétralement opposée, dans lesquelles
peuvent venir se loger des protubérances 110, 111 adaptées du corps extérieur 123
de la bague 102, par exemple afin d'empêcher une rotation de la bague 102 dans la
partie embase 101.
[0037] La Figure 1 illustre en outre que la bague 102, qui peut donc également être standard
pour un constructeur automobile, peut comporter un corps interne 124 à l'intérieur
du corps extérieur 123 et comprenant notamment deux ouvertures ou orifices de contact
112, 113 conçus pour recevoir les terminaux d'un connecteur pyrotechnique conjugués
aux broches de contact 114, 115 du support allumeur 100 lorsqu'un connecteur pyrotechnique
est enfiché dans le support allumeur 100, par exemple selon une direction d'insertion
telle que celle matérialisée plus loin par la flèche 300 à la Figure 4A. De même,
la Figure 1 illustre que le corps interne 124 de la bague 102 peut définir une section
d'accouplement 116 qui est la section faisant face à un connecteur pyrotechnique venant
s'accoupler au support allumeur 100. Ainsi, lors de la connexion d'un connecteur pyrotechnique
au support allumeur 100, l'approche du connecteur sera faite dans une direction d'accouplement
essentiellement perpendiculaire à la section d'accouplement 116, par exemple comme
dans les modes de réalisation détaillés plus en avant en référence aux Figures 4A,
10A ou 16A, respectivement. Par ailleurs, la bague 102 peut aussi comprendre, toujours
de manière standard, deux ouvertures latérales 117, 118, situées respectivement entre
les ergots 106, 107 d'un côté et entre les ergots 129, 130 de l'autre côté du corps
extérieur 123 et permettant notamment la déflexion d'éléments de verrouillage d'un
connecteur pyrotechnique pour permettre d'enficher celui-ci dans le support allumeur
100. Comme il ressort aussi de la Figure 1, au niveau des ouvertures 117, 118 du corps
externe 123, le corps interne 124 peut comprendre une pluralité d'encoches ou renfoncements
119, 120 et 121, 122 respectivement, définissant une nervure 125, 126 respective de
chaque côté du corps interne 124. À leur tour, au niveau de la section d'accouplement
116, les nervures 125, 126 définissent des surfaces 127, 128 qui peuvent être choisies
pour réaliser des surfaces de contact et d'appui pour un connecteur selon la présente
invention tel que dans les modes de réalisation illustrés ci-après.
[0038] La Figure 2 illustre un exemple d'un premier mode de réalisation d'un connecteur
1200 selon la présente invention, dans une vue éclatée. Dans ce mode de réalisation,
le connecteur 1200 est un connecteur pyrotechnique prévu pour être enfiché dans le
support allumeur 100 standard de l'exemple illustré à la Figure 1. Le connecteur 1200
permet donc de relier des câbles conducteurs 1203, 1204 comme ceux visibles à la Figure
4C en provenance par exemple d'une unité de commande d'un capteur de chocs et/ou vibrations
pour un système de retenue de sécurité à une charge pyrotechnique reliée au support
allumeur 100.
[0039] Comme il ressort de la Figure 2, le connecteur 1200 peut comprendre un boîtier principal
1201 avec une partie principale 1205 de géométrie essentiellement parallélépipédique
comprenant un logement 1207 pour une ferrite de filtrage 1208 agencée autour des câbles
1203, 1204, ainsi que des ouvertures de passage 1215, 1216 pour les câbles 1203, 1204.
Il ressort également de la Figure 2 que le boîtier principal 1201 peut aussi comprendre
une partie de connexion 1206 essentiellement perpendiculaire à la partie principale
1205 et intégrale à celle-ci, qui peut être de géométrie adaptée pour être enfichée
dans l'espace entre le corps interne 124 et le corps extérieur 123 de la bague 102
du support allumeur 100, et donc essentiellement cylindrique. La partie de connexion
1206 peut notamment comprendre deux ouvertures de contact 1209, 1210 conjuguées aux
ouvertures de contact 112, 113 du support allumeur 100, pouvant recevoir les bornes
de contact 1213, 1214 des terminaux 1211, 1212 finissant les deux câbles 1203, 1204,
les bornes 1213, 1214 étant conjuguées aux broches 114, 115.
[0040] La Figure 2 illustre en outre que la partie de connexion 1206 peut comprendre au
moins un élément de verrouillage principal ou primaire, ici les deux lances de verrouillage
1217, 1218 dont l'une n'est pas visible à la Figure 2 mais apparaît aux Figures 4A,
5A, 6A et 7A, pouvant être défléchies dans un espace de déflexion 1219, 1220 respectif
afin de permettre une insertion dans le support allumeur 100, et pouvant, dans leur
position de livraison, c'est-à-dire lorsqu'elles ne sont pas défléchies, effectuer
un verrouillage primaire ou principal, en particulier par encliquetage, avec les zones
de verrouillage 103, 104 de la prise ou support allumeur standard 100 lorsque le connecteur
1200 est correctement inséré dans celle-ci, comme il sera détaillé plus en avant en
relation avec les Figures 6A et 6B et avec les Figures 7A à 7D. Les dimensions des
lances de verrouillage 1217, 1218 peuvent donc être contraintes entre autre par les
dimensions des orifices 117, 118 et des zones de verrouillage 103, 104 du support
allumeur standard 100.
[0041] Il ressort aussi de la Figure 2 que le connecteur 1200 peut comprendre un ressort
de verrouillage 1221 qui peut être préférablement un ressort-tige en fil formé. Ainsi,
comme le montre toujours la Figure 2, le ressort 1221 peut être préférablement en
forme de « U » et donc comprendre une tige transversale 1222 prolongée par deux tiges
latérales 1223, 1224, ces dernières pouvant avantageusement se terminer par des pattes
1225, 1226 rentrant vers l'intérieur de la partie principale 1205 de manière essentiellement
perpendiculaire aux tiges latérales 1223, 1224 lorsque le ressort est dans sa position
ou son état de livraison, à savoir lorsque le ressort est essentiellement détendu.
Dans une variante, une légère tension peut exister à l'état de livraison, qui est
alors une tension minimale par rapport à une tension lorsque le ressort 1221 est dans
un état chargé. De plus, afin d'améliorer la fonction de ressort de verrouillage et
la compacité du connecteur 1200 par rapport à des connecteurs pyrotechniques connus
de l'état de la technique, le ressort 1221 peut également être du type « piège à souris
» et comprendre des parties à spires 1227, 1228 entre les tiges latérales 1223, 1224
et les pattes 1225, 1226. La Figure 2 illustre que le boîtier principal 1201 peut
comporter des éléments 1233, 1234 formant un axe respectif transversal de chaque côté
du boîtier 1201 autour desquels peuvent être agencées les spires 1227, 1228 du ressort
1221. De plus, il est possible de préformer le ressort 1221 de telle sorte que le
plan des tiges latérales 1223, 1224 et de la tige transversale 1222 soit incliné vers
le bas par rapport à la partie principale 1205, par exemple par rapport au plan 1207
du logement pour la ferrite de filtrage 1208. Le connecteur 1200 peut alors avantageusement
être rendu compact notamment parce que le couvercle 1202 peut être plat, comme l'illustre
la Figure 2.
[0042] Ainsi, la vue éclatée de la Figure 2 illustre que le connecteur 1200 peut également
comprendre un dispositif CPA 1235, qui est illustré en détail à la Figure 3. Le dispositif
CPA 1235 peut avantageusement être configuré pour interagir avec les surfaces 127,
128 de la section d'accouplement 116 définies par les nervures 125, 126 entre les
encoches 119, 120 et 121, 122 de la bague 102 du support allumeur standard 100, tout
en servant d'élément permettant d'assurer que les lances de verrouillage 1217, 1218
du connecteur 1200 ne sont pas défléchies en particulier dans l'état de livraison,
et plus particulièrement lorsque le connecteur 1200 est correctement enfiché dans
le support allumeur 100. Le dispositif CPA 1235 peut donc comprendre une surface de
contact, définie dans le mode de réalisation illustré à la Figure 3 par les deux parties
1236, 1239, depuis laquelle peuvent s'étendre un ou plusieurs éléments de verrouillage
secondaire, ici deux pattes latérales 1237, 1238 dont la tête 1240, 1241 peut être
légèrement repliée vers l'intérieur et dont l'extrémité peut définir une surface de
contact 1242, 1243 respective configurée pour servir de surface de contact avec les
surfaces 127, 128 définies par les nervures 125, 126 entre les encoches 119, 120 et
121, 122, respectivement, lors d'un accouplement. Dans l'état de livraison, les pattes
de verrouillage 1237, 1238, en particulier la tête 1240, 1241 de chaque patte 1237,
1238, peuvent être agencées derrière les lances de verrouillage 1217, 1218 de manière
à les caler et empêcher une déflexion de celles-ci. Cet empêchement peut être renforcé
par des zones de contact 1244, 1245 et 1246, 1247 de chaque côté des pattes 1237,
1238, respectivement, sur lesquelles peuvent venir buter, à l'état de livraison, des
pattes 1265, 1266, 1267, 1268 prévues sur les lances de verrouillage 1217, 1218, visibles
au moins en partie à la Figure 2.
[0043] Il ressort également de la Figure 3 que le dispositif CPA 1235 peut comprendre des
rainures 1248, 1249, 1250 définissant une gorge 1251 de géométrie semblable à celle
du « U » formé par les tiges 1222, 1223, 1224 du ressort 1221. Ainsi, la rainure 1248
peut recevoir la tige transversale 1222 du ressort 1221 à tout moment. Dans un état
chargé relatif maximal, les tiges latérales 1223, 1224 du ressort 1221 peuvent alors
être reçues dans les rainures latérales 1249, 1250 correspondantes de la gorge 1251,
comme l'illustrent les Figures 6A et 6B.
[0044] De plus, suivant une variante avantageuse, le repli vers l'intérieur défini par les
têtes 1240, 1241 des pattes de verrouillage 1237, 1238 permet, une fois le connecteur
1200 correctement enfiché dans le support allumeur 100, de dévier les pattes 1237,
1238 au moyen des ergots 1269, 1270 de la partie de connexion 1206 du boîtier principal
1201, et de repasser ainsi d'un état de charge relative maximale à l'état de livraison
pour bloquer les lances de verrouillage 1217, 1218 et donc assurer le maintien du
verrouillage du système de connecteur pyrotechnique 100, 1200, comme il sera détaillé
plus en avant en rapport aux Figures 6A, 6B et 7A à 7D.
[0045] La Figure 2 illustre également que le connecteur 1200 peut comprendre un couvercle
1202 pouvant être fixé au boîtier principal 1201. Pour ce faire, le couvercle 1202
peut comprendre des éléments de verrouillage tels que des lances de verrouillage 1255,
1256 permettant un verrouillage avec des zones de verrouillage 1258, 1259 associées
du boîtier principal 1201, ainsi qu'une zone de verrouillage 1257 pouvant être verrouillée
par un ergot de verrouillage 1260 associé du boîtier principal 1201. Le couvercle
1202 peut également comprendre des surfaces de contact ou de butée 1271, 1272 limitant
une remontée du dispositif CPA 1235 dans un état chargé, comme l'illustrent les Figures
6A et 6B. Afin d'améliorer la fonction de ressort de verrouillage et la compacité
du connecteur 1200, les pattes 1225, 1226 du ressort 1221 peuvent être bloquées dans
des zones de maintien 1231, 1232 prévues dans le couvercle 1202 du boîtier principal
1201.
[0046] Les Figures 4A et 4D, 5A et 5B, 6A et 6B et 7A à 7D illustrent un exemple d'un mode
de réalisation d'une séquence d'accouplement ou de branchement du connecteur 1200
du mode de réalisation illustré aux Figures 2 et 3 avec le support allumeur 100 de
l'exemple illustré à la Figure 1. Dans cet exemple de mode de réalisation de la présente
invention, la séquence sera détaillée depuis une étape dans laquelle le connecteur
1200 est à l'état de livraison et arrive tout juste au contact du support allumeur
100, en passant par des étapes d'états chargés du connecteur 1200, en particulier
du ressort 1221 sous l'effet du déplacement du dispositif CPA 1235, jusqu'à une étape
où le connecteur 1200 est correctement enfiché, et finalement totalement verrouillé
au support allumeur 100 et est donc retourné à l'état de livraison.
[0047] Les Figures 4A à 4D représentent une étape où le connecteur 1200, dans son état de
livraison, entre en contact avec le support allumeur 100 standard. La Figure 4A est
une vue en coupe détaillant en particulier l'interaction du dispositif CPA 1235 avec
des éléments du connecteur 1200 et du support allumeur 100. La Figure 4B est une autre
vue en coupe de la même étape, mais détaillant particulièrement la position du ressort
de verrouillage 1221 en fonction de la position du dispositif CPA 1235. La Figure
4D correspond à la vue d'ensemble la Figure 4C, dans laquelle la partie embase 101
et le boîtier principal 1201 ont toutefois été rendus transparents de manière à voir
le dispositif CPA 1235 et la bague ou partie de rétention 102. Comme il ressort des
Figures 4A à 4D, le connecteur 1200 peut être inséré dans le support allumeur 100
selon une direction d'insertion dans un sens matérialisé par la flèche 300 aux Figures
4A à 4D, pouvant être essentiellement perpendiculaire à la section d'accouplement
116 du support allumeur 100. À cette étape, le connecteur 1200 n'est donc pas vraiment
enfiché dans le support allumeur 100, mais repose tout juste au contact de celle-ci.
À cette étape, il n'y a pas encore de contact électrique entre les broches de contact
114, 115 du support allumeur 100 et les bornes de contact 1213, 1214 du connecteur
pyrotechnique 1200.
[0048] À l'état de livraison illustré aux Figures 4A à 4D, le ressort 1221 est dans son
état détendu, visible notamment à la Figure 4B. En particulier, dans ce mode de réalisation
les pattes 1225, 1226 du ressort sont bloquées dans les zones 1231, 1232 du couvercle
1202 du boîtier principal 1201, comme l'illustre également la Figure 4B. La Figure
4B illustre en outre que les spires 1227, 1228 du ressort 1221 sont agencées autour
des axes 1233, 1234 prévus dans le boîtier principal 1201 suivant une variante préférée
d'un mode de réalisation. Dans des variantes, l'état de livraison du ressort peut
correspondre à un état de charge relative minimale par rapport aux états chargés.
Ainsi, dans des variantes, si le ressort 1221 est légèrement chargé à l'état de livraison,
sa charge à l'état de livraison sera alors une charge relative minimale inférieure
à celle d'un état chargé comme ceux décrit plus en avant en relation aux Figures 5A,
5B, 6A et 6B.
[0049] Les Figures 4A et 4B illustrent en outre qu'à l'état de livraison, le dispositif
CPA 1235 est dans sa position au repos, de sorte que ses surfaces de contact 1244,
1245 et 1246, 1247 reposent au contact des pattes 1265, 1266 et 1267, 1268 des deux
lances de verrouillages 1217, 1218, respectivement, et les pattes latérales 1237,
1238 du dispositif CPA 1235 empêchent une déflexion des lances de verrouillage 1217,
1218 dans les espaces 117, 118 de la bague 102 et les espaces 1219, 1220 correspondants
de la partie de connexion 1206, qui arrive dans la bague 102. Ainsi, étant donné que
les lances de verrouillage 1217, 1218 ne peuvent pas être défléchies, la partie de
connexion 1206 ne peut pas avancer plus loin dans la bague 102 car les lances 1217,
1218 vont buter contre le bord 131 de la partie embase 101.
[0050] Les Figures 4A et 4D illustrent également qu'à cette étape les têtes 1240 et 1241
des pattes de verrouillage 1237, 1238 reposent en appui sur la section d'accouplement
116 et en particulier sur les surfaces 127, 128 des nervures 125, 126 de la bague
102. Une force exercée sur le connecteur 1200 dans le sens d'insertion 300 pour continuer
l'accouplement va alors provoquer un déplacement, en particulier une remontée, du
dispositif CPA 1235 selon un sens d'éjection 301 contraire au sens d'insertion 300,
passant alors le connecteur 1200 à un état chargé, comme l'illustre les Figures 5A
et 5B.
[0051] Les Figures 5A et 5B reprennent les vue en coupe des Figures 4A et 4B, respectivement,
suite à la continuation du mouvement d'insertion du connecteur 1200 dans le support
allumeur 100. La partie de connexion 1206 du connecteur 1200 pénètre donc un peu plus
en avant dans la bague 102 du support allumeur 100 qu'à l'étape illustrée aux Figures
4A à 4D. La Figure 5A illustre qu'un début de contact électrique peut alors être initié
entre les broches 114, 115 et les bornes 1213, 1214 conjuguées. À cette étape ultérieure,
comme il ressort des Figures 5A et 5B, et plus particulièrement de la Figure 5A, le
dispositif CPA 1235 a été déplacé dans le sens 301 et remonte donc le long de la partie
de connexion 1206 sous l'action de la poussée exercée par les surfaces de contact
1242, 1243 des pattes de verrouillage 1237, 1238 sur les surfaces 127, 128 de la section
d'accouplement 116 de la bague 102. Les surfaces de contact 1244, 1245 et 1246, 1247
du dispositif CPA 1235 sont donc remontées par rapport aux pattes 1265, 1266 et 1267,
1268 des lances de verrouillage 1217, 1218. De plus les têtes 1240, 1241 des pattes
de verrouillage secondaire 1237, 1238 ne sont plus logées derrière les lances de verrouillage
1217, 1218. Ainsi, les lances de verrouillage 1217, 1218 peuvent être défléchies,
et la partie de connexion 1206 peut avancer plus loin dans la bague 102 sans que les
lances 1217, 1218 ne butent contre la partie embase 101. La Figure 5A illustre notamment
la déflexion et l'insertion partielle des lances de verrouillage 1217, 1218 dans le
support allumeur 100.
[0052] À l'étape illustrée aux Figures 5A et 5B, le déplacement du dispositif CPA 1235 dans
le sens 301 d'une remontée par rapport à la partie de connexion 1206 entraîne une
charge du ressort de verrouillage 1221, dont la tige transversale 1222 subit une pression
directement transmise par l'intermédiaire de la rainure 1248 du dispositif CPA 1235.
Le ressort 1221 est donc dans un état chargé, comme l'illustre en particulier la coupe
de la Figure 5B. Les tiges transversales 1223, 1224 peuvent alors être davantage partiellement
logées dans les rainures latérales 1249, 1250 de la gorge 1251 prévue dans le dispositif
CPA 1235 que dans l'état de livraison illustré notamment à la Figure 4B. Ainsi, si
la force exercée sur le connecteur 1200 selon le sens 300 n'est pas suffisante pour
poursuivre l'accouplement, étant donné que la charge du ressort 1221 s'oppose au mouvement
d'accouplement, en cherchant à se détendre, le ressort 1221 va automatiquement repousser
le dispositif CPA 1235 dans le sens 300, ce qui va résulter en une éjection automatique
du connecteur 1200 dans le sens d'éjection 301. Une mauvaise connexion peut ainsi
être évitée de manière automatique.
[0053] Si toutefois la force exercée pour enficher le connecteur 1200 dans le support allumeur
100 est suffisante pour permettre de continuer l'insertion, le dispositif CPA 1235
va être davantage déplacé dans le sens 301 et va alors remonter jusqu'à atteindre
une butée de ses surfaces de contact 1236, 1239 contre les surfaces de contact ou
de butée 1271, 1272 respectives du couvercle 1202, qui limitent donc la remontée du
dispositif CPA 1235, comme l'illustrent les Figures 6A et 6B. La Figure 6A reprend
en particulier la vue des Figures 4A et 5A, et la Figure 6B est une coupe transversale
le long de la direction d'accouplement 300, 301 reprenant les vues des Figures 4B
et 5B. En réalisant une buté pour les surfaces 1236, 1239 du dispositif CPA 1235,
les surfaces 1271, 1272 du couvercle 1202 limitent la remontée du dispositif CPA 1235
dans le sens 301 et donc également celle du ressort 1221. À cette étape, les broches
de contact 114, 115 ont avancé plus loin dans les bornes de contact 1213, 1214 par
rapport à l'étape illustrée aux Figures 5A et 5B, comme il ressort en particulier
de la Figure 6A.
[0054] Les Figures 6A et 6B illustrent qu'à cet état chargé, qui peut donc être un état
de charge relative maximale du ressort 1221 par rapport à des états chargés intermédiaires
comme celui représenté aux Figures 5A et 5B, les lances de verrouillage 1217, 1218,
qui avaient pu être défléchies dans les ouvertures 117, 118 et/ou dans les orifices
1219, 1220 à l'étape illustrée aux Figures 5A et 5B, ont à présent suffisamment avancé
pour permettre l'insertion correcte de la partie de connexion 1206 dans la bague 102
et le verrouillage principal des lances de verrouillage 1217, 1218, revenues à présent
à leur état de livraison, avec les zones de verrouillage 103, 104 de la partie embase
101.
[0055] La coupe transversale de la Figure 6A illustre en outre que la remontée du dispositif
CPA 1235 a été guidée par l'action des ergots 1269, 1270 de la partie de connexion
1206 sur les têtes 1240, 1241 des pattes de verrouillage 1237, 1238 du dispositif
CPA 1235. À cette étape, dans l'état de charge relative maximale, la remontée du dispositif
CPA 1235 est donc telle que le jeu des surfaces en biais des têtes 1240, 1241 des
pattes de verrouillage 1237, 1238 sur les surfaces ou ergots de dégagement 1269, 1270
ont provoqué une déflexion des pattes 1237, 1238 dans les sens indiqués par les flèches
302, 303, respectivement, en direction des encoches 1263, 1264 du boîtier 1201. Cette
déflexion permet aux pattes de verrouillage secondaire 1237, 1238, en particulier
aux têtes 1240, 1241, d'être dégagées par rapport aux surfaces de contact 127, 128.
[0056] Ainsi, le connecteur 1200 étant correctement inséré dans le support allumeur 100,
en particulier dans un état de charge relative maximale tel qu'illustré aux Figures
6A et 6B, la charge relative maximale du ressort de verrouillage 1221 va désormais
pousser le dispositif CPA 1235 dans le sens 300. Le dispositif CPA 1235, qui n'est
donc à ce stade plus bloqué par les surfaces 127, 128 des nervures 125, 126 en raison
de la déflexion des pattes de verrouillage 1237, 1238, va pouvoir coulisser automatiquement
à l'intérieur du support allumeur 100, et retrouver son état initial de livraison,
comme l'illustrent les Figures 7A à 7D.
[0057] La Figure 7A reprend la vue des Figures 4A, 5A et 6A, cette fois-ci avec le connecteur
1200 correctement inséré et complètement verrouillé dans le support allumeur 100.
La Figure 7B reprend la vue des Figures 4B, 5B et 6B, respectivement. Finalement,
la Figure 7C reprend la vues de la Figure 4C, et la Figure 7D reprend la vue de la
Figure 7C, mais en masquant la partie embase 101, ce qui permet de voir que le connecteur
1200 est bien retourné dans son état de livraison, tel que décrit précédemment. Le
connecteur 1200 est donc essentiellement dans un état qui est le même que celui décrit
en relation aux Figures 4A à 4D, à ceci près qu'il est à présent physiquement enfiché
et verrouillé dans le support allumeur 100. Ainsi, lorsque le connecteur pyrotechnique
1200 est correctement enfiché et verrouillé dans le support allumeur 100, comme l'illustrent
les Figures 7A à 7D, les verrouillages principal entre les lances de verrouillage
1217, 1218 et les zones de verrouillage 103, 104 et secondaire entre les pattes de
verrouillage 1237, 1238 et les lances de verrouillage 1217, 1218 sont donc effectivement
en place. La bonne position du connecteur 1200 est donc assurée et une déconnexion
involontaire en raison de vibrations ou de chocs est prévenue, notamment car les têtes
1240, 1241 des pattes de verrouillage 1237, 1238 sont logées derrière les lances de
verrouillage 1217, 1218, ce qui les cale et empêche une quelconque déflexion et donc
un dégagement et une déconnexion involontaires. Une déconnexion manuelle volontaire
reste en revanche possible si un opérateur remonte manuellement le dispositif CPA
1235 vers un état totalement chargé tel que celui illustré aux Figures 6A et 6B et
tire sur le connecteur 1200 dans le sens 301 afin de dégager les lances de verrouillage
1217, 1218 des zones de verrouillage 103, 104.
[0058] La Figure 8 illustre un exemple d'un deuxième mode de réalisation d'un connecteur
2200 selon la présente invention, dans une vue éclatée. Dans ce mode de réalisation,
le connecteur 2200 est un connecteur pyrotechnique prévu pour être enfiché dans le
support allumeur 100 standard de l'exemple illustré à la Figure 1. Le connecteur 2200
permet donc de relier des câbles conducteurs 2203, 2204 comme ceux visibles à la Figure
8 en provenance par exemple d'une unité de commande d'un capteur de chocs et/ou vibrations
pour un système de retenue de sécurité à une charge pyrotechnique reliée au support
allumeur 100.
[0059] Comme il ressort de la Figure 8, le connecteur 2200 peut comprendre un boîtier principal
2201 avec une partie principale 2205 de géométrie essentiellement parallélépipédique
comprenant un logement 2207 pour une ferrite de filtrage 2208 agencée autour des câbles
2203, 2204, ainsi que des ouvertures de passage 2215, 2216 pour les câbles 2203, 2204.
Il ressort également de la Figure 8 que le boîtier principal 2201 peut aussi comprendre
une partie de connexion 2206 essentiellement perpendiculaire à la partie principale
2205 et intégrale à celle-ci, qui peut être de géométrie adaptée pour être enfichée
dans l'espace entre le corps interne 124 et le corps extérieur 123 de la bague 102
du support allumeur 100, et donc essentiellement cylindrique. La partie de connexion
2206 peut notamment comprendre deux ouvertures de contact 2209, 2210 conjuguées aux
ouvertures de contact 112, 113 du support allumeur 100, pouvant recevoir les bornes
de contact 2213, 2214 des terminaux 2211, 2212 finissant les deux câbles 2203, 2204,
les bornes 2213, 2214 étant conjuguées aux broches 114, 115.
[0060] La Figure 8 illustre en outre que la partie de connexion 2206 peut comprendre au
moins un élément de verrouillage principal ou primaire, ici les deux lances de verrouillage
2217, 2218 dont l'une n'est pas visible à la Figure 8 mais apparaît aux Figures 12
et 13C, pouvant être défléchies dans un espace de déflexion 2219, 2220 respectif afin
de permettre une insertion dans le support allumeur 100, et pouvant, dans leur position
de livraison, c'est-à-dire lorsqu'elles ne sont pas défléchies, effectuer un verrouillage
primaire ou principal, en particulier par encliquetage, avec les zones de verrouillage
103, 104 de la prise ou support allumeur standard 100 lorsque le connecteur 2200 est
correctement inséré dans celle-ci, comme il sera détaillé plus en avant en relation
avec les Figures 12 et 13A à 13C. Les dimensions des lances de verrouillage 2217,
2218 peuvent donc être contraintes entre autre par les dimensions des orifices 117,
118 et des zones de verrouillage 103, 104 du support allumeur standard 100.
[0061] Il ressort aussi de la Figure 8 que le connecteur 2200 peut comprendre un ressort
de verrouillage 2221 qui peut être préférablement un ressort-tige en fil formé. Ainsi,
comme le montre toujours la Figure 8, le ressort 2221 peut préférablement comprendre
une tige longitudinale 2224 s'étendant essentiellement dans la direction longitudinale
de la partie principale 2205 du boîtier 2201 et pouvant avantageusement se terminer
par une patte 2226 essentiellement perpendiculaire à la tige 2224 lorsque le ressort
est dans sa position ou son état de livraison, à savoir lorsque le ressort est essentiellement
détendu. Suivant les modes de réalisation, l'angle entre la tige 2224 et la patte
2226 à l'état de livraison peut être légèrement différent d'un angle droit et peut
donc être légèrement aigu ou bien obtus, comme l'illustre également la Figure 8. Dans
une variante, une légère tension peut exister à l'état de livraison, qui est alors
une tension minimale par rapport à une tension lorsque le ressort 2221 est dans un
état chargé. De plus, afin d'améliorer la fonction de ressort de verrouillage et la
compacité du connecteur 2200 par rapport à des connecteurs pyrotechniques connus de
l'état de la technique, le ressort 2221 peut également être du type « piège à souris
» et comprendre une partie à spires ou une partie hélicoïdale 2228 entre la tige longitudinale
2224 et la patte 2226. L'axe de la partie hélicoïdale 2228 peut donc être essentiellement
perpendiculaire à un plan défini par les directions de la tige 2224 et de la patte
2226.
[0062] Comme l'illustre en outre la Figure 8, dans un mode de réalisation préféré, le connecteur
2200 peut également comprendre un deuxième ressort 2222, qui peut être essentiellement
symétrique au ressort 2221, et donc agencé de manière symétrique à celui-ci dans le
boîtier principal 2201. Ainsi, le deuxième ressort 2222 peut également être un ressort-tige
en fil formé et comprendre des éléments en tous points similaires et présentant les
mêmes avantages que ceux du ressort 2221. Par conséquent, le ressort 2222 peut aussi
comprendre une partie hélicoïdale 2227 prolongée à une extrémité par une tige longitudinale
2223 et se terminant par une patte 2225 à son autre extrémité, l'axe de la partie
hélicoïdale 2227 pouvant alors être également perpendiculaire à un plan défini par
les directions de la tige 2223 et de la patte 2225.
[0063] Il sera néanmoins clair à l'homme de l'art qu'un seul des deux ressorts 2221, 2222
est suffisant pour réaliser la fonctionnalité de verrouillage à ressort dans un connecteur
selon la présente invention avec essentiellement les mêmes avantages que dans les
autres modes de réalisation décrits ci-avant et ci-après en relation aux Figures 2
à 7D ou bien aux Figures 14 à 19C. Néanmoins, dans le mode de réalisation illustré
à la Figure 8, il est avantageux d'utiliser les deux ressorts 2221, 2222 afin d'obtenir
une force de répulsion essentiellement équivalente à celle des ressorts en forme de
« U » des deux autres modes de réalisation. En particulier, en se référant notamment
au premier mode de réalisation, et plus particulièrement à la Figure 2, l'homme de
l'art comprendra que les deux ressorts 2221, 2222 peuvent être essentiellement équivalents
au ressort 1221 duquel on aurait supprimé la tige transversale 1222. De même, l'homme
de l'art comprendra que dans des variantes, les deux ressorts 2221, 2222 pourraient
être équivalents au ressort 3221 du mode de réalisation illustré à la Figure 14 duquel
on aurait enlevé la tige transversale 3222. Notamment, la configuration des tiges
transversales ou latérales 2223, 2224 et des pattes 2225, 2226 peut être interchangeable
entre les modes de réalisation. Par conséquent, l'essentiel des caractéristiques décrites
pour les autres modes de réalisation et leurs avantages en ce qui concerne les ressorts,
leur agencement et leur interaction avec les systèmes décrits, plus particulièrement
les avantages de la fonctionnalité de verrouillage à ressort et d'éjection automatique
du connecteur mal verrouillé, sont également valables pour la combinaison de ressorts
2221, 2222 du deuxième mode de réalisation, comme il deviendra évident dans ce qui
suit.
[0064] La Figure 8 illustre en outre que le boîtier principal 2201 peut comporter des éléments
2233, 2234 formant un axe respectif transversal de chaque côté du boîtier 2201 autour
desquels peuvent être agencées les spires 2227, 2228 des ressorts 2221, 2222. De plus,
il est possible de préformer les ressorts 2221, 2222 de telle sorte que les tiges
longitudinales 2223, 2224 soient légèrement inclinées vers le bas par rapport à la
partie principale 2205, par exemple par rapport au plan 2207 du logement pour la ferrite
de filtrage 2208. Le connecteur 2200 peut alors avantageusement être rendu compact
notamment parce que le couvercle 2202 peut être plat, comme l'illustre la Figure 8.
Enfin, les pattes 2225, 2226 peuvent être calées contre des zones 2231, 2232 respectives
de la partie principale 2205 du boîtier 2201, derrière les axes 2233, 2234.
[0065] Ainsi, la vue éclatée de la Figure 8 illustre que le connecteur 2200 peut également
comprendre un dispositif CPA 2235, qui est illustré en détail à la Figure 9. Le dispositif
CPA 2235 peut avantageusement être configuré pour interagir avec les surfaces 127,
128 de la section d'accouplement 116 définies par les nervures 125, 126 entre les
encoches 119, 120 et 121, 122 de la bague 102 du support allumeur standard 100, tout
en servant d'élément permettant d'assurer que les lances de verrouillage 2217, 2218
du connecteur 2200 ne sont pas défléchies en particulier dans l'état de livraison,
et plus particulièrement lorsque le connecteur 2200 est correctement enfiché dans
le support allumeur 100. Le dispositif CPA 2235 peut donc comprendre une surface de
contact, définie dans le mode de réalisation illustré à la Figure 9 par les deux parties
2236, 2239, depuis laquelle peuvent s'étendre un ou plusieurs éléments de verrouillage
secondaire, ici deux pattes latérales 2237, 2238 dont la tête 2240, 2241 peut être
légèrement repliée vers l'intérieur et dont l'extrémité peut définir une surface de
contact 2242, 2243 respective configurée pour servir de surface de contact avec les
surfaces 127, 128 définies par les nervures 125, 126 entre les encoches 119, 120 et
121, 122, respectivement, lors d'un accouplement. Dans l'état de livraison, les pattes
de verrouillage 2237, 2238, en particulier la tête 2240, 2241 de chaque patte 2237,
2238, peuvent être agencées derrière les lances de verrouillage 2217, 2218 de manière
à les caler et empêcher une déflexion de celles-ci. Cet empêchement peut être renforcé
par des zones de contact 2244, 2245 et 2246, 2247 de chaque côté des pattes 2237,
2238, respectivement, sur lesquelles peuvent venir buter, à l'état de livraison, des
pattes 2265, 2266, 2267, 2268 prévues sur les lances de verrouillage 2217, 2218, visibles
au moins en partie à la Figure 8.
[0066] Il ressort également de la Figure 9 que le dispositif CPA 2235 peut comprendre des
rainures latérales 2249, 2250 définissant deux gorges, comparables à la gorge 1221
du premier mode de réalisation illustrée à la Figure 3, mais sans la rainure transversale
1248, et donc adaptées pour recevoir les tiges longitudinales 2223, 2224 des ressorts
2221, 2222 dans le deuxième mode de réalisation. Ainsi, à tout moment, les tiges longitudinales
2223, 2224 respectives des ressorts 2221, 2222 peuvent être reçues dans les rainures
latérales 2249, 2250, comme l'illustrent les figures suivantes, et plus particulièrement
les Figures 12 et 13C.
[0067] De plus, suivant une variante avantageuse, le repli vers l'intérieur défini par les
têtes 2240, 2241 des pattes de verrouillage 2237, 2238 permet, une fois le connecteur
2200 correctement enfiché dans le support allumeur 100, de dévier les pattes 2237,
2238 au moyen des ergots 2269, 2270 de la partie de connexion 2206 du boîtier principal
2201, et de repasser ainsi d'un état de charge relative maximale à l'état de livraison
pour bloquer les lances de verrouillage 2217, 2218 et donc assurer le maintien du
verrouillage du système de connecteur pyrotechnique 100, 2200, comme il sera détaillé
plus en avant en rapport aux Figures 12 et 13A à 13C.
[0068] La Figure 8 illustre également que le connecteur 2200 peut comprendre un couvercle
2202 pouvant être fixé au boîtier principal 2201. Pour ce faire, le couvercle 2202
peut comprendre des éléments de verrouillage tels que des lances de verrouillage 2255,
2256 permettant un verrouillage avec des zones de verrouillage 2258, 2259 associées
du boîtier principal 2201, ainsi qu'une zone de verrouillage 2257 pouvant être verrouillée
par un ergot de verrouillage 2260 associé du boîtier principal 2201. Le couvercle
2202 peut également comprendre des surfaces de contact ou de butée 2271, 2272 limitant
une remontée du dispositif CPA 2235 dans un état chargé, ainsi que des gorges 2252,
2253 permettant, également dans un état chargé, de recevoir les tiges 2223, 2224,
comme l'illustre la Figure 12.
[0069] Les Figures 10A et 10B, 11, 12 et 13A à 13C illustrent un exemple d'un mode de réalisation
d'une séquence d'accouplement ou de branchement du connecteur 2200 du mode de réalisation
illustré aux Figures 8 et 9 avec le support allumeur 100 de l'exemple illustré à la
Figure 1. Dans cet exemple de mode de réalisation de la présente invention, la séquence
sera détaillée depuis une étape dans laquelle le connecteur 2200 est à l'état de livraison
et arrive tout juste au contact du support allumeur 100, en passant par des étapes
d'états chargés du connecteur 2200, en particulier du ressort 2221 sous l'effet du
déplacement du dispositif CPA 2235, jusqu'à une étape où le connecteur 2200 est correctement
enfiché, et finalement totalement verrouillé au support allumeur 100 et est donc retourné
à l'état de livraison.
[0070] Les Figures 10A et 10B représentent une étape où le connecteur 2200, dans son état
de livraison, entre en contact avec le support allumeur 100 standard. La Figure 10B
correspond à la vue d'ensemble la Figure 10A, dans laquelle la partie embase 101 et
le boîtier principal 2201 ont toutefois été rendus transparents de manière à voir
le dispositif CPA 2235 et la bague ou partie de rétention 102. Comme il ressort des
Figures 10A et 10B, le connecteur 2200 peut être inséré dans le support allumeur 100
selon une direction d'insertion dans un sens matérialisé par la flèche 300, pouvant
être essentiellement perpendiculaire à la section d'accouplement 116 du support allumeur
100. À cette étape, le connecteur 2200 n'est donc pas vraiment enfiché dans le support
allumeur 100, mais repose tout juste au contact de celle-ci. À cette étape, il n'y
a pas encore de contact électrique entre les broches de contact 114, 115 du support
allumeur 100 et les bornes de contact 2213, 2214 du connecteur pyrotechnique 2200.
[0071] À l'état de livraison illustré aux Figures 10A et 10B, les ressorts 2221, 2222 sont
dans leur état détendu. En particulier, dans ce mode de réalisation les pattes 2225,
2226 des ressorts 2221, 2222 sont calées par les zones 2231, 2232 du boîtier principal
2201, et au moins l'extrémité de la tige 2223, 2224 de chaque ressort 2221, 2222 est
logée dans une rainure 2249, 2250 respective du dispositif CPA 2235. Les spires 2227,
2228 des ressorts 2221, 2222 sont agencées autour des axes 2233, 2234 prévus dans
le boîtier principal 2201 suivant une variante préférée d'un mode de réalisation.
Dans des variantes, l'état de livraison des ressorts peut correspondre à un état de
charge relative minimale par rapport aux états chargés. Ainsi, dans des variantes,
si les ressorts 2221, 2222 sont légèrement chargés à l'état de livraison, la charge
à l'état de livraison sera alors une charge relative minimale inférieure à celle d'un
état chargé comme ceux décrit plus en avant en relation aux Figures 11 et 12.
[0072] La Figure 10A illustre en outre qu'à l'état de livraison, le dispositif CPA 2235
est dans sa position au repos, de sorte que ses surfaces de contact 2244, 2245 et
2246, 2247 reposent au contact des pattes 2265, 2266 et 2267, 2268 des deux lances
de verrouillages 2217, 2218, respectivement, et les pattes latérales 2237, 2238 du
dispositif CPA 2235 empêchent une déflexion des lances de verrouillage 2217, 2218
dans les espaces 117, 118 de la bague 102 et les espaces 2219, 2220 correspondants
de la partie de connexion 2206, qui arrive dans la bague 102. Ainsi, étant donné que
les lances de verrouillage 2217, 2218 ne peuvent pas être défléchies, la partie de
connexion 2206 ne peut pas avancer plus loin dans la bague 102 car les lances 2217,
2218 vont buter contre le bord 131 de la partie embase 101.
[0073] La Figure 10B illustre également qu'à cette étape les têtes 2240 et 2241 des pattes
de verrouillage 2237, 2238 reposent en appui sur la section d'accouplement 116 et
en particulier sur les surfaces 127, 128 des nervures 125, 126 de la bague 102. Une
force exercée sur le connecteur 2200 dans le sens d'insertion 300 pour continuer l'accouplement
va alors provoquer un déplacement, en particulier une remontée, du dispositif CPA
2235 selon un sens d'éjection 301 contraire au sens d'insertion 300, passant alors
le connecteur 2200 à un état chargé, comme l'illustre la Figure 11.
[0074] La Figure 11 reprend la vue de la Figure 10A suite à la continuation du mouvement
d'insertion du connecteur 2200 dans le support allumeur 100. L'homme de l'art comprendra
qu'ne vue en coupe de l'étape illustrée à la Figure 11 serait semblable à celle de
la Figure 5A du premier mode de réalisation et a donc été omise. La partie de connexion
2206 du connecteur 2200 pénètre donc un peu plus en avant dans la bague 102 du support
allumeur 100 qu'à l'étape illustrée aux Figures 10A et 10B. À l'étape illustrée à
la Figure 11, un début de contact électrique peut alors être initié entre les broches
114, 115 et les bornes 2213, 2214 conjuguées, comme à l'étape illustrée à la Figure
5A pour le premier mode de réalisation. À cette étape, comme il ressort de la Figure
11, le dispositif CPA 2235 a été déplacé dans le sens 301 et remonte donc le long
de la partie de connexion 2206 sous l'action de la poussée exercée par les surfaces
de contact 2242, 2243 des pattes de verrouillage 2237, 2238 sur les surfaces 127,
128 de la section d'accouplement 116 de la bague 102. Les surfaces de contact 2244,
2245 et 2246, 2247 du dispositif CPA 2235 sont donc remontées par rapport aux pattes
2265, 2266 et 2267, 2268 des lances de verrouillage 2217, 2218. De plus les têtes
2240, 2241 des pattes de verrouillage secondaire 2237, 2238 ne sont plus logées derrière
les lances de verrouillage 2217, 2218. Ainsi, les lances de verrouillage 2217, 2218
peuvent être défléchies, et la partie de connexion 2206 peut avancer plus loin dans
la bague 102 sans que les lances 2217, 2218 ne butent contre la partie embase 101.
Les lances de verrouillage 2217, 2218 sont donc défléchies et partiellement insérées
dans le support allumeur 100.
[0075] À l'étape illustrée à la Figure 11, le déplacement du dispositif CPA 2235 dans le
sens 301 d'une remontée par rapport à la partie de connexion 2206 entraîne une charge
des ressorts de verrouillage 2221, 2222, dont les tiges longitudinales 2223, 2224
respectives subissent une pression directement transmise par l'intermédiaire des rainures
2249, 2250 du dispositif CPA 2235. Les ressorts 2221, 2222 sont donc dans un état
chargé équivalent à celui du ressort 1221 à l'étape illustrée aux Figures 5A et 5B
dans le cas du premier mode de réalisation. En particulier, les tiges longitudinales
2223, 2224 sont alors davantage partiellement logées dans les rainures latérales 2249,
2250 prévues dans le dispositif CPA 2235 que dans l'état de livraison illustré aux
Figures 10A et 10B. Ainsi, si la force exercée sur le connecteur 2200 selon le sens
300 n'est pas suffisante pour poursuivre l'accouplement, étant donné que la charge
de chaque ressort 2221, 2222 s'oppose au mouvement d'accouplement, en cherchant à
se détendre, chaque ressort 2221, 2222 va automatiquement repousser le dispositif
CPA 2235 dans le sens 300, ce qui va résulter en une éjection automatique du connecteur
2200 dans le sens d'éjection 301. Une mauvaise connexion peut ainsi être évitée de
manière automatique. L'homme de l'art comprendra ici que la charge conjuguée des ressorts
2221, 2222 peut être équivalente à celle du ressort unique 1221 ou 3221 des premier
et troisième modes de réalisation, mais qu'un seul des deux ressorts 2221, 2222 est
cependant suffisant pour réaliser l'éjection automatique.
[0076] Si toutefois la force exercée pour enficher le connecteur 2200 dans le support allumeur
100 est suffisante pour permettre de continuer l'insertion, le dispositif CPA 2235
va être davantage déplacé dans le sens 301 et va alors remonter jusqu'à atteindre
une butée de ses surfaces de contact 2236, 2239 contre les surfaces de contact ou
de butée 2271, 2272 respectives du couvercle 2202, qui limitent donc la remontée du
dispositif CPA 2235, comme l'illustre la vue en coupe de la Figure 12. À noter que
la Figure 12 reprend en particulier une vue semblable à celle de la Figure 6A illustrant
une étape équivalente pour le premier mode de réalisation. En réalisant une buté pour
les surfaces 2236, 2239 du dispositif CPA 2235, les surfaces 2271, 2272 du couvercle
2202 limitent la remontée du dispositif CPA 2235 dans le sens 301 et donc également
celle des ressorts 2221, 2222, dont les tiges 2223, 2224 peuvent être également partiellement
reçues en butée dans les gorges de réception 2252, 2253 du couvercle 2202. À cette
étape, les broches de contact 114, 115 ont avancé plus loin dans les bornes de contact
2213, 2214 par rapport à l'étape illustrée à la Figure 11, comme il ressort de la
Figure 12.
[0077] La Figure 12 illustre en outre qu'à cet état chargé, qui peut donc être un état de
charge relative maximale des ressorts 2221, 2222 par rapport à des états chargés intermédiaires
comme celui représenté à la Figure 11, le dispositif CPA 2235 ayant été repoussé contre
le couvercle 2202, les lances de verrouillage 2217, 2218, qui avaient pu être défléchies
dans les ouvertures 117, 118 et/ou dans les orifices 2219, 2220 à l'étape illustrée
à la Figure 11, ont à présent suffisamment avancé pour permettre l'insertion correcte
de la partie de connexion 2206 dans la bague 102 et le verrouillage principal des
lances de verrouillage 2217, 2218, revenues à présent à leur état de livraison, avec
les zones de verrouillage 103, 104 de la partie embase 101.
[0078] La coupe transversale de la Figure 12 illustre en outre que la remontée du dispositif
CPA 2235 a été guidée par l'action des ergots 2269, 2270 de la partie de connexion
2206 sur les têtes 2240, 2241 des pattes de verrouillage 2237, 2238 du dispositif
CPA 2235. À cette étape, dans l'état de charge relative maximale, la remontée du dispositif
CPA 2235 est donc telle que le jeu des surfaces en biais des têtes 2240, 2241 des
pattes de verrouillage 2237, 2238 sur les surfaces ou ergots de dégagement 2269, 2270
ont provoqué une déflexion des pattes 2237, 2238 dans les sens indiqués par les flèches
302, 303, respectivement, en direction des encoches 2263, 2264 du boîtier 2201. Cette
déflexion permet aux pattes de verrouillage secondaire 2237, 2238, en particulier
aux têtes 2240, 2241, d'être dégagées par rapport aux surfaces de contact 127, 128.
[0079] Ainsi, le connecteur 2200 étant correctement inséré dans le support allumeur 100,
en particulier dans un état de charge relative maximale tel qu'illustré à la Figure
12, la charge relative maximale des ressorts de verrouillage 2221, 2222 va désormais
automatiquement pousser le dispositif CPA 2235 dans le sens 300. Le dispositif CPA
2235, qui n'est donc à ce stade plus bloqué par les surfaces 127, 128 des nervures
125, 126 en raison de la déflexion des pattes de verrouillage 2237, 2238, va pouvoir
coulisser automatiquement à l'intérieur du support allumeur 100, et retrouver son
état initial de livraison, comme l'illustrent les Figures 13A à 13C.
[0080] La Figure 13A reprend la vue des Figures 10A et 11, cette fois-ci avec le connecteur
2200 correctement inséré et complètement verrouillé dans le support allumeur 100.
La Figure 13B reprend la vue de la Figure 13A, mais en masquant la partie embase 101,
ce qui permet de voir que le connecteur 2200 est bien retourné dans son état de livraison,
tel que décrit précédemment. Finalement, la Figure 13C correspond aux Figures 13A
et 13B, mais dans la même coupe transversale que celle de la Figure 12. Le connecteur
2200 est donc essentiellement dans un état qui est le même que celui décrit en relation
aux Figures 10A et 10B, à ceci près qu'il est à présent physiquement enfiché et verrouillé
dans le support allumeur 100. Ainsi, lorsque le connecteur pyrotechnique 2200 est
correctement enfiché et verrouillé dans le support allumeur 100, comme l'illustrent
les Figures 13A à 13C, le verrouillage principal entre les lances de verrouillage
2217, 2218 et les zones de verrouillage 103, 104 et le verrouillage secondaire entre
les pattes de verrouillage 2237, 2238 et les lances de verrouillage 2217, 2218 sont
donc effectivement en place. La bonne position du connecteur 2200 est donc assurée
et une déconnexion involontaire en raison de vibrations ou de chocs est prévenue,
notamment car les têtes 2240, 2241 des pattes de verrouillage 2237, 2238 sont logées
derrière les lances de verrouillage 2217, 2218, ce qui les cale et empêche une quelconque
déflexion et donc un dégagement et une déconnexion involontaires. Une déconnexion
manuelle volontaire reste en revanche possible si un opérateur remonte manuellement
le dispositif CPA 2235 vers un état totalement chargé tel que celui illustré à la
Figure 12 et tire sur le connecteur 2200 dans le sens 301 afin de dégager les lances
de verrouillage 2217, 2218 des zones de verrouillage 103, 104.
[0081] La Figure 14 illustre un exemple d'un troisième mode de réalisation d'un connecteur
3200 selon la présente invention, dans une vue éclatée. Dans ce mode de réalisation,
le connecteur 3200 est un connecteur d'amorce destiné à être enfiché dans la prise
standard de support d'amorce 100 de l'exemple illustré à la Figure 1. Le connecteur
3200 permet donc de relier des câbles conducteurs 3203, 3204 en provenance par exemple
d'une unité de commande d'un capteur de chocs et/ou vibrations pour un système de
retenue de sécurité à une charge pyrotechnique reliée à la prise de support d'amorce
100.
[0082] Comme il ressort de la Figure 14, le connecteur 3200 peut comprendre un boîtier principal
3201 avec une partie principale 3205 de géométrie essentiellement parallélépipédique
comprenant un logement 3207 pour une ferrite de filtrage 3208 agencée autour des câbles
3203, 3204, ainsi que des ouvertures de passage 3215, 3216 pour les câbles 3203, 3204.
Il ressort également de la Figure 14 que le boîtier principal 3201 peut aussi comprendre
une partie de connexion 3206 essentiellement perpendiculaire à la partie principale
3205, de géométrie adaptée pour être enfichée dans l'espace entre le corps interne
124 et le corps extérieur 123 de l'élément de retenue 102 de la prise 100, et donc
essentiellement cylindrique. La partie de connexion 3206 peut notamment comprendre
deux ouvertures de contact 3209, 3210 conjuguées aux ouvertures de contact 112, 113
de la prise 100, pouvant recevoir les bornes de contact 3213, 3214 des terminaux 3211,
3212 des deux câbles 3203, 3204, les bornes 3213, 3214 étant conjuguées aux broches
114, 115.
[0083] La Figure 14 illustre en outre que la partie de connexion 3206 peut comprendre au
moins un élément de verrouillage, ici deux lances de verrouillage 3217, 3218 (dont
l'une n'est pas visible à la Figure 14 mais apparaît aux Figures 18B et 19C), pouvant
être défléchies dans un espace de déflexion 3219, 3220 respectif afin de permettre
une insertion dans la prise 100, et pouvant, dans leur position de livraison, c'est-à-dire
lorsqu'elles ne sont pas défléchies, effectuer un verrouillage principal avec les
zones de verrouillage 103, 104 de la prise standard 100 lorsque le connecteur 3200
est correctement inséré dans celle-ci. Les dimensions des lances de verrouillage 3217,
3218 peuvent donc être contraintes entre autre par les dimensions des orifices 117,
118 et des zones de verrouillage 103, 104 de la prise standard 100.
[0084] Il ressort aussi de la Figure 14 que le connecteur 3200 peut comprendre un ressort
de verrouillage 3221 qui peut être préférablement un ressort-tige en fil formé. Ainsi,
comme le montre toujours la Figure 14, le ressort 3221 peut être préférablement en
forme de « U » et donc comprendre une tige transversale 3222 prolongée par deux tiges
latérales 3223, 3224, ces dernières pouvant avantageusement se terminer par des pattes
3225, 3226 essentiellement perpendiculaires aux tiges latérales 3223, 3224 lorsque
le ressort est dans sa position ou son état de livraison, à savoir lorsque le ressort
est essentiellement détendu. Dans une variante, une tension peut exister à l'état
de livraison, qui est alors une tension minimale par rapport à une tension lorsque
le ressort 3221 est dans un état chargé. De plus, afin d'améliorer la fonction de
ressort de verrouillage, les pattes 3225, 3226 du ressort 3221 peuvent être bloquées
par des zones de maintien 3231, 3232 du boîtier principal 3201. Toujours afin d'améliorer
la fonction de ressort de verrouillage, le ressort 3221 peut également être du type
« piège à souris » et comprendre des parties à spires 3227, 3228 entre les tiges latérales
3223, 3224 et les pattes 3225, 3226. La Figure 14 illustre que le boîtier principal
3201 peut comporter des éléments 3233, 3234 formant un axe respectif de chaque côté
du boîtier 3201 autour desquels sont agencées les spires 3227, 3228 du ressort 3221.
Chacune des tiges latérales 3223, 3224 peut en outre comprendre une zone de renfoncement
3229, 3230, qui peut être essentiellement comme une vallée, soit en forme de « V »,
qui sera en contact avec une surface de contact 3269, 3270 en pente respective du
dispositif d'assurance de position du connecteur ou dispositif CPA 3235 visible aussi
à la Figure 14 et détaillé à la Figure 15.
[0085] Ainsi, la vue éclatée de la Figure 14 illustre que le connecteur 3200 peut également
comprendre un dispositif CPA 3235, illustré en détail à la Figure 15. Le dispositif
CPA 3235 peut avantageusement être configuré pour interagir avec les encoches 119,
120, 121, 122 de l'élément de retenue 102 de la prise standard 100, tout en servant
d'élément assurant que les lances de verrouillage 3217, 3218 ne sont pas défléchies
en particulier dans l'état de livraison, et plus particulièrement lorsque le connecteur
3200 est correctement enfiché dans la prise 100. Le dispositif CPA 3235 peut donc
comprendre une surface de contact 3236 depuis laquelle s'étendent deux languettes
3237, 3238 comprenant chacune des ergots 3239, 3240 et 3241, 3242 configurés pour
servir de surfaces de contact avec les encoches 119, 120 et 121, 122, respectivement,
lors d'un accouplement. Dans l'état de livraison, les languettes 3237, 3238 sont agencées
derrière les lances de verrouillage 3217, 3218 et empêchent une déflexion de celles-ci.
Cet empêchement peut être renforcé par des zones de contact 3243, 3244 et 3245, 3246
de chaque côté des languettes 3237, 3238, respectivement, sur lesquelles viennent
buter, à l'état de livraison, des pattes 3265, 3266, 3267, 3268 des lances de verrouillage
3217, 3218. La surface de contact 3236 peut également comprendre des renfoncements
3247, 3248 définissant des zones de verrouillages permettant, conjointement avec des
ergots 3261, 3262 du boîtier 3201, de limiter le mouvement du dispositif CPA 3235
essentiellement à une translation le long de la partie de connexion 3206, c'est-à-dire
essentiellement selon une direction d'accouplement ou direction d'insertion 300 du
connecteur 3200 avec la prise 100, comme l'illustrent les figures suivantes.
[0086] Il ressort également de la Figure 15 que le dispositif CPA 3235 peut comprendre des
rainures intérieures 3249, 3250 se terminant par des surfaces en biais 3251, 3252
permettant, dans un état chargé, une fois le connecteur 3200 correctement enfiché
dans la prise 100, de dévier les languettes 3237, 3238 au moyen des ergots 3263, 3264
de la partie de connexion 3206 du boîtier principal 3201, et de repasser ainsi à l'état
de livraison pour bloquer les lances de verrouillage 3217, 3218 et donc assurer le
maintien du verrouillage du système de connecteurs d'amorce 100, 3200, comme il sera
détaillé plus en avant en rapport aux Figures 18B et suivantes.
[0087] La Figure 14 illustre également que le connecteur 3200 peut comprendre un couvercle
3202 pouvant être fixé au boîtier principal 3201. Pour ce faire, le couvercle 3202
peut comprendre des éléments de verrouillage tels que des lances de verrouillage 3255,
3256 permettant un verrouillage avec des zones de verrouillage 3258, 3259 associées
du boîtier principal 3201, ainsi qu'une zone de verrouillage 3257 pouvant être verrouillée
par un ergot de verrouillage 3260 associé du boîtier principal 3201. Le couvercle
3202 peut également comprendre une languette de maintien 3254 pour la ferrite de filtrage
3208, ainsi qu'une zone de réception 3253 limitant un déplacement du ressort 3221
lorsqu'il est chargé, ainsi que des surfaces de contact 3271, 3272 limitant une remontée
du dispositif CPA 3235 dans un état chargé.
[0088] Les Figures 16A et 16B, 17, 18A et 18B et 19A à 19C illustrent une séquence d'accouplement
depuis une étape dans laquelle le connecteur 3200 est à l'état de livraison et arrive
au contact de la prise 100, en passant par des étapes d'états chargés du connecteur
3200, en particulier du ressort 3221 sous l'effet du déplacement du dispositif CPA
3235, jusqu'à une étape où le connecteur 3200 est correctement enfiché et verrouillé
à la prise 100 et donc est retourné à l'état de livraison.
[0089] Les Figures 16A et 16B représentent une étape où le connecteur 3200, dans son état
de livraison, entre en contact avec la prise standard de support d'amorce 100. La
Figure 16B correspond à la vue de la Figure 16A, dans laquelle la partie prise 101
et le boîtier principal 3201 ont toutefois été rendus transparents de manière à voir
le dispositif CPA 3235 et la partie de rétention 102. Comme il ressort des Figures
16A et 16B, le connecteur 3200 peut être inséré dans la prise 100 selon une direction
d'insertion dans un sens matérialisé par la flèche 300 à la Figure 16A. À cette étape,
le connecteur 3200 n'est donc pas vraiment enfiché dans la prise 100, mais repose
tout juste au contact de celle-ci. À cette étape, il n'y a pas encore de contact électrique
entre les broches de contact 114, 115 de la prise 100 et les bornes de contact 3213,
3214 du connecteur d'amorce 3200.
[0090] À l'état de livraison illustré aux Figures 16A et 16B, le ressort 3221 est dans son
état détendu. En particulier, les pattes 3225, 3226 du ressort sont bloquées dans
les zones 3231, 3232 du boîtier principal 3201, et les renfoncements 3229, 3230 reposent
sur les pentes 3269, 3270 du dispositif CPA 3235. La Figure 16A illustre également
que les spires 3227, 3228 du ressort 3221 sont agencées autour des axes 3233, 3234
du boîtier principal 3201. Dans des variantes, l'état de livraison du ressort peut
correspondre à un état de charge relative minimale par rapport aux états chargés.
Ainsi, dans des variantes, si le ressort 3221 est légèrement chargé à l'état de livraison,
sa charge est alors dans tous les cas inférieure à celle d'un état chargé comme ceux
décrit en relation aux Figures 17, 18A et 18B.
[0091] La Figure 16A illustre en outre qu'à l'état de livraison, le dispositif CPA 3235
est dans sa position au repos, de sorte que ses surfaces de contact 3243, 3244 et
3245, 3246 sont au contact des pattes 3265, 3266 et 3267, 3268 des deux lances de
verrouillages 3217, 3218, et les languettes latérales 3237, 3238 du dispositif CPA
3235 empêchent une déflexion des lances de verrouillage 3217, 3218 dans les espaces
117, 118 de l'élément de retenue 102 et les espaces 3219, 3220 de la partie de connexion
3206, qui arrive dans l'élément de retenue 102. La Figure 16B illustre qu'à cette
étape les ergots 3239, 3240 et 3241, 3242 des languettes 3237, 3238 sont en appui
contre les encoches 119, 120 et 121, 122 de l'élément de retenue 102. Une force exercée
sur le connecteur 3200 dans le sens d'insertion 300 pour continuer l'accouplement
va alors provoquer un déplacement, en particulier une remontée, du dispositif CPA
3235 selon un sens d'éjection 301 contraire au sens d'insertion 300, passant alors
le connecteur 3200 à un état chargé, comme l'illustre la Figure 17.
[0092] La Figure 17 reprend la vue complète de la Figure 16A, suite à la continuation du
mouvement d'insertion du connecteur 3200 dans la prise 100. La partie de connexion
3206 du connecteur 3200 pénètre donc un peu plus en avant dans l'élément de retenue
102 de la prise 100 qu'à l'étape illustrée aux Figures 16A et 16B. À cette étape,
comme il ressort de la Figure 17, le dispositif CPA 3235 est déplacé selon le sens
301 et remonte donc le long de la partie de connexion 3206 sous l'action de la poussée
des ergots 3239, 3240 et 3241, 3242 des languettes 3237, 3238 sur les encoches 119,
120 et 121, 122 de l'élément de retenue 102. Les surfaces de contact 3243, 3244 et
3245, 3246 du dispositif CPA 3235 sont donc remontées par rapport aux pattes 3265,
3266 et 3267, 3268 des lances de verrouillage 3217, 3218, mais pas encore suffisamment
pour les dégager et permettre une déflexion. De plus les languettes 3237, 3238 sont
toujours logées derrière les lances de verrouillage 3217, 3218. Ainsi, étant donné
que les lances de verrouillage 3217, 3218 ne peuvent pas être défléchies, la partie
de connexion 3206 ne peut pas avancer plus loin dans l'élément de retenue 102 car
les lances 3217, 3218 buttent contre la partie prise 101.
[0093] À l'étape illustrée à la Figure 17, le déplacement du dispositif CPA 3235 dans le
sens 301 d'une remontée par rapport à la partie de connexion 3206 entraîne une charge
du ressort de verrouillage 3221, dont les renfoncements 3229, 3230 subissent une pression
transmise par les surfaces 3269, 3270 du dispositif CPA 3235. Le ressort 3221 est
donc dans un état chargé. Ainsi, si la force exercée sur le connecteur 3200 selon
le sens 300 n'est pas suffisante pour poursuivre l'accouplement, étant donné que la
charge du ressort 3221 s'oppose au mouvement d'accouplement, en se détendant le ressort
3221 va repousser le dispositif CPA 3235 dans le sens 300, ce qui va résulter en une
éjection automatique du connecteur 3200 dans le sens 301. Une mauvaise connexion peut
ainsi être évitée de manière automatique.
[0094] Si toutefois la force exercée sur le connecteur 3200 permet de continuer l'insertion,
le dispositif CPA 3235 va être davantage déplacé dans le sens 301 et va alors remonter
jusqu'à atteindre une butée de sa surface de contact 3236 supérieure contre les surfaces
de contact 3271, 3272 du couvercle 3202, qui limitent donc la remontée du dispositif
CPA 3235, comme l'illustrent les Figures 18A et 18B. La Figure 18A reprend en particulier
la vue des Figures 16A et 17, et la Figure 18B est une coupe transversale le long
de la direction d'accouplement 300, 301. La zone de réception 3253 du couvercle 3202
limite également la remontée du ressort 3221, en particulier elle peut réaliser une
butée pour la tige transversale 3222 du ressort 3221. À cette étape, les broches de
contact 114, 115 sont reçues dans les bornes de contact 3213, 3214, comme l'illustre
la Figure 18B.
[0095] Les Figures 18A et 18B illustrent qu'à cet état chargé, qui peut donc être un état
de charge relative maximale du ressort 3221 par rapport à des états chargés intermédiaires
comme celui représenté à la Figure 17, le dispositif CPA 3235 ayant été repoussé contre
le couvercle 3202, les pattes 3265, 3266 et 3267, 3268 ont été totalement dégagées
et les languettes 3237, 3238 n'empêchent plus une déflexion des lances de verrouillage
3217, 3218. Ainsi, les lances de verrouillage 3217, 3218 ont pu être défléchies dans
les ouvertures 117, 118 et/ou dans les orifices 3219, 3220, ce qui a donc permis l'insertion
correcte de la partie de connexion 3206 dans l'élément de retenue 102 et le verrouillage
principal des lances de verrouillage 3217, 3218, revenues à leur état de livraison
après la déflexion, avec les zones de verrouillage 103, 104 de la partie prise 101.
[0096] La coupe transversale de la Figure 18B illustre en outre que la remontée du dispositif
CPA 3235 a été guidée par le déplacement relatif des ergots 3263, 3264 de la partie
de connexion 3206 dans les rainures 3249, 3250 du dispositif CPA 3235. À cette étape,
dans l'état de charge relative maximale, la remontée du dispositif CPA 3235 est telle
que le jeu des surfaces en biais 3251, 3252 au bout des rainures 3249, 3250 sur les
ergots 3263, 3264 ont provoqué une déflexion des languettes 3237, 3238 dans les sens
indiqués par les flèches 302, 303. Cette déflexion permet aux languettes 3237, 3238,
en particulier aux ergots 3239, 3240, 3241, 3242, de surmonter les encoches 119, 120,
121, 122.
[0097] Ainsi, lorsque le connecteur 3200 est correctement inséré dans la prise 100, en particulier
dans un état de charge relative maximale tel qu'illustré aux Figures 18A et 18B, la
charge du ressort 3221 va automatiquement repousser le dispositif CPA 3235 dans le
sens 300. Le dispositif CPA 3235, qui n'est à ce stade plus bloqué par les encoches
119, 120, 121, 122 en raison de la déflexion des languettes 3237, 3238, va pouvoir
coulisser à l'intérieur de la prise 100, et retrouver son état initial de livraison,
comme l'illustrent les Figures 19A, 19B et 19C.
[0098] La Figure 19A reprend la vue des Figures 16A, 17 et 18A, cette fois-ci avec le connecteur
3200 correctement inséré et verrouillé dans la prise 100. La Figure 19B reprend la
vue de la Figure 19A, mais en masquant la partie prise 101, ce qui permet de voir
que le connecteur 3200 est bien retourné dans son état de livraison, tel que décrit
précédemment. La Figure 19C correspond aux Figures 19A et 19B, mais dans une coupe
transversale semblable à celle de la Figure 18B. Ainsi, lorsque le connecteur d'amorce
3200 est correctement enfiché et verrouillé dans la prise de support d'amorce 100,
comme l'illustrent les Figures 19A à 19C, les verrouillages principal et secondaire
sont donc en place. La bonne position du connecteur 3200 est donc assurée et une déconnexion
involontaire en raison de vibrations ou de chocs est prévenue. Une déconnexion manuelle
volontaire reste en revanche possible si un opérateur remonte manuellement le dispositif
CPA 3235 vers un état totalement chargé tel que celui illustré aux Figures 18A et
18B et tire sur le connecteur 3200 dans le sens 301 afin de désengager les lances
de verrouillage 3217, 3218 des zones de verrouillage 103, 104.
[0099] L'invention présente donc un intérêt pour des connecteurs enfichables dans des prises
agencées dans des espaces restreints et pouvant être soumis à des vibrations et/ou
des chocs. L'invention est avantageuse dans le domaine de la connectique automobile,
en particulier pour des systèmes de retenue de sécurité comprenant des connecteurs
pyrotechniques enfichables dans des supports allumeurs standard d'un constructeur
automobile.
[0100] Un avantage par rapport à l'état de l'art connu est l'intégration d'un système de
verrouillage à ressort combiné au verrouillage secondaire permettant d'une part une
éjection automatique d'un connecteur pyrotechnique si celui-ci n'est pas correctement
enfiché dans un support allumeur, et d'autre part un passage automatique à l'état
complètement verrouillé du connecteur comme décrit précédemment. Dans un mode de réalisation
avantageux d'un connecteur selon la présente invention, il est possible d'utiliser
un ressort de verrouillage à géométrie en « U », auquel cas l'invention présente l'avantage
que le ressort est agencé dans une position plus avantageuse que les ressorts connus
pour des connecteurs pyrotechniques de l'état de la technique. Les mêmes effets avantageux
peuvent être obtenus en utilisant d'autres géométries de ressort de verrouillage.
Tandis qu'un seul ressort est suffisant pour réaliser la présente invention, il est
également possible d'obtenir les mêmes effets avantageux en utilisant plus d'un seul
ressort de verrouillage, notamment, dans une variante préférée, deux ressorts essentiellement
symétriques pouvant être équivalents au ressort en « U » qui ne comporterait pas la
tige transversale, et pouvant donc aussi combiner avantageusement une géométrie hélicoïdale
avec des tiges perpendiculaires à l'axe de la partie hélicoïdale. En effet, le mouvement
d'accouplement peut directement être transmis du dispositif CPA au ressort, qui va
passer d'un état de livraison à un état chargé, sans toutefois risquer des déformations
ou un affaiblissement du ressort. Une fois le connecteur correctement enfiché et verrouillé
dans son contre-connecteur, soit dans le support allumeur, l'invention présente l'avantage
que le connecteur, en particulier le ressort, repasse dans son état de livraison,
dans lequel tous ses éléments déplaçables ou pouvant être défléchis sont essentiellement
au repos ou dans un état de tension relative minimale.
[0101] L'invention permet de combiner avantageusement la fonctionnalité d'éjection automatique
avec l'automatisation de la fonctionnalité d'assurance de position du connecteur et
donc de verrouillage secondaire du connecteur lorsqu'il est correctement enfiché dans
le contre-connecteur. En effet, un dispositif CPA d'un connecteur selon la présente
invention sera à la fois utilisé pour : transmettre un mouvement d'accouplement directement
au ressort, passant ce dernier de son état de livraison à un état chargé, et donc
pour repousser automatiquement, sous l'effet de la charge du ressort, le connecteur
vis-à-vis du connecteur conjugué tant que la force exercée pour accoupler ceux-ci
n'est pas suffisante pour les enficher correctement l'un dans l'autre ; et pour assurer
le maintien du verrouillage principal par un verrouillage secondaire en assurant de
manière automatique que les éléments de verrouillage principal du connecteur ne puissent
pas être défléchis une fois que le connecteur est correctement enfiché dans son contre-connecteur.
[0102] L'homme de l'art comprendra que les caractéristiques avantageuses des différents
modes de réalisation de la présente invention décrits précédemment peuvent être modifiées
ou combinées pour former d'autres variantes toujours avantageuses, sans altérer toutefois
la portée de la présente invention telle que définie par les revendications en annexe.
LISTE DES SIGNES DE RÉFÉRENCE
[0103]
- 100
- support allumeur, prise de support d'amorce
- 101
- partie embase, partie prise
- 102
- bague, élément de retenue de connecteur
- 103
- zone de verrouillage
- 104
- zone de verrouillage
- 105
- surface interne
- 106
- ergot de verrouillage
- 107
- ergot de verrouillage
- 108
- encoche
- 109
- encoche
- 110
- protubérance
- 111
- protubérance
- 112
- ouverture de contact
- 113
- ouverture de contact
- 114
- broche de contact
- 115
- broche de contact
- 116
- section d'accouplement
- 117
- ouverture de déflexion d'élément de verrouillage du connecteur
- 118
- ouverture de déflexion d'élément de verrouillage du connecteur
- 119
- renfoncement
- 120
- renfoncement
- 121
- renfoncement
- 122
- renfoncement
- 123
- corps extérieur
- 124
- corps interne
- 125
- nervure
- 126
- nervure
- 127
- surface d'appui
- 128
- surface d'appui
- 129
- ergot de verrouillage
- 130
- ergot de verrouillage
- 131
- bord
- 1200
- connecteur pyrotechnique
- 1201
- boîtier principal
- 1202
- couvercle
- 1203
- câble
- 1204
- câble
- 1205
- partie principale
- 1206
- partie de connexion
- 1207
- logement de ferrite
- 1208
- ferrite de filtrage
- 1209
- ouverture de contact
- 1210
- ouverture de contact
- 1211
- terminal électrique
- 1212
- terminal électrique
- 1213
- borne de contact
- 1214
- borne de contact
- 1215
- ouverture de passage de câble
- 1216
- ouverture de passage de câble
- 1217
- lance de verrouillage
- 1218
- lance de verrouillage
- 1219
- orifice permettant déflexion
- 1220
- orifice permettant déflexion
- 1221
- ressort
- 1222
- tige transversale
- 1223
- tige latérale
- 1224
- tige latérale
- 1225
- patte de ressort
- 1226
- patte de ressort
- 1227
- spires
- 1228
- spires
- 1231
- zone de maintien de patte de ressort de verrouillage
- 1232
- zone de maintien de patte de ressort de verrouillage
- 1233
- élément formant axe pour ressort de verrouillage
- 1234
- élément formant axe pour ressort de verrouillage
- 1235
- dispositif CPA
- 1236
- surface de contact
- 1237
- patte latérale de verrouillage secondaire
- 1238
- patte latérale de verrouillage secondaire
- 1239
- surface de contact
- 1240
- tête de patte de verrouillage
- 1241
- tête de patte de verrouillage
- 1242
- surface de contact
- 1243
- surface de contact
- 1244
- surface de contact
- 1245
- surface de contact
- 1246
- surface de contact
- 1247
- surface de contact
- 1248
- rainure transversale
- 1249
- rainure latérale
- 1250
- rainure latérale
- 1251
- gorge pour ressort de verrouillage
- 1255
- lance de verrouillage
- 1256
- lance de verrouillage
- 1257
- zone de verrouillage
- 1258
- zone de verrouillage
- 1259
- zone de verrouillage
- 1260
- ergot de verrouillage
- 1263
- encoche
- 1264
- encoche
- 1265
- patte de lance
- 1266
- patte de lance
- 1267
- patte de lance
- 1268
- patte de lance
- 1269
- ergot de déflexion
- 1270
- ergot de déflexion
- 1271
- surface de contact
- 1272
- surface de contact
- 300
- direction d'insertion, sens d'insertion
- 301
- direction d'insertion, sens d'éjection
- 302
- direction de déflexion, sens de déflexion de 1237, 2237, 3237
- 303
- direction de déflexion, sens de déflexion de 1238, 2238, 3238
- 2200
- connecteur pyrotechnique
- 2201
- boîtier principal
- 2202
- couvercle
- 2203
- câble
- 2204
- câble
- 2205
- partie principale
- 2206
- partie de connexion
- 2207
- logement de ferrite
- 2208
- ferrite de filtrage
- 2209
- ouverture de contact
- 2210
- ouverture de contact
- 2211
- terminal électrique
- 2212
- terminal électrique
- 2213
- borne de contact
- 2214
- borne de contact
- 2215
- ouverture de passage de câble
- 2216
- ouverture de passage de câble
- 2217
- lance de verrouillage
- 2218
- lance de verrouillage
- 2219
- orifice permettant déflexion
- 2220
- orifice permettant déflexion
- 2221
- ressort
- 2222
- ressort
- 2223
- tige latérale
- 2224
- tige latérale
- 2225
- patte de ressort
- 2226
- patte de ressort
- 2227
- partie hélicoïdale
- 2228
- partie hélicoïdale
- 2231
- zone de maintien de patte de ressort de verrouillage
- 2232
- zone de maintien de patte de ressort de verrouillage
- 2233
- élément formant axe pour ressort de verrouillage
- 2234
- élément formant axe pour ressort de verrouillage
- 2235
- dispositif CPA
- 2236
- surface de contact
- 2237
- patte latérale de verrouillage secondaire
- 2238
- patte latérale de verrouillage secondaire
- 2239
- surface de contact
- 2240
- tête de patte de verrouillage
- 2241
- tête de patte de verrouillage
- 2242
- surface de contact
- 2243
- surface de contact
- 2244
- surface de contact
- 2245
- surface de contact
- 2246
- surface de contact
- 2247
- surface de contact
- 2249
- rainure latérale
- 2250
- rainure latérale
- 2252
- gorge de réception de ressort
- 2253
- gorge de réception de ressort
- 2255
- lance de verrouillage
- 2256
- lance de verrouillage
- 2257
- zone de verrouillage
- 2258
- zone de verrouillage
- 2259
- zone de verrouillage
- 2260
- ergot de verrouillage
- 2263
- encoche
- 2264
- encoche
- 2265
- patte de lance
- 2266
- patte de lance
- 2267
- patte de lance
- 2268
- patte de lance
- 2269
- ergot de déflexion
- 2270
- ergot de déflexion
- 2271
- surface de contact
- 2272
- surface de contact
- 3200
- connecteur d'amorce
- 3201
- boîtier principal
- 3202
- couvercle
- 3203
- câble
- 3204
- câble
- 3205
- partie principale
- 3206
- partie de connexion
- 3207
- logement de ferrite
- 3208
- ferrite de filtrage
- 3209
- ouverture de contact
- 3210
- ouverture de contact
- 3211
- terminal électrique
- 3212
- terminal électrique
- 3213
- borne de contact
- 3214
- borne de contact
- 3215
- ouverture de passage de câble
- 3216
- ouverture de passage de câble
- 3217
- lance de verrouillage
- 3218
- lance de verrouillage
- 3219
- orifice permettant déflexion
- 3220
- orifice permettant déflexion
- 3221
- ressort
- 3222
- tige transversale
- 3223
- tige latérale
- 3224
- tige latérale
- 3225
- patte de ressort
- 3226
- patte de ressort
- 3227
- spires
- 3228
- spires
- 3229
- renfoncement
- 3230
- renfoncement
- 3231
- zone de maintien
- 3232
- zone de maintien
- 3233
- élément formant axe
- 3234
- élément formant axe
- 3235
- dispositif CPA
- 3236
- surface de contact
- 3237
- languette latérale
- 3238
- languette latérale
- 3239
- ergot
- 3240
- ergot
- 3241
- ergot
- 3242
- ergot
- 3243
- surface de contact
- 3244
- surface de contact
- 3245
- surface de contact
- 3246
- surface de contact
- 3247
- zone de verrouillage
- 3248
- zone de verrouillage
- 3249
- rainure intérieure
- 3250
- rainure intérieure
- 3251
- surface de déflexion
- 3252
- surface de déflexion
- 3253
- zone de réception de ressort
- 3254
- languette de maintien de ferrite
- 3255
- lance de verrouillage
- 3256
- lance de verrouillage
- 3257
- zone de verrouillage
- 3258
- zone de verrouillage
- 3259
- zone de verrouillage
- 3260
- ergot de verrouillage
- 3261
- ergot de verrouillage
- 3262
- ergot de verrouillage
- 3263
- ergot de déflexion
- 3264
- ergot de déflexion
- 3265
- patte de lance
- 3266
- patte de lance
- 3267
- patte de lance
- 3268
- patte de lance
- 3269
- surface de contact
- 3270
- surface de contact
- 3271
- surface de contact
- 3272
- surface de contact