[0001] La présente invention concerne une chaussure de sport, adaptée notamment pour la
pratique du ski, de l'alpinisme et de la marche.
[0002] Pour assurer la sécurité de l'utilisateur et garantir un confort optimal lors de
la pratique du ski, les chaussures de ski ont généralement une coque rigide dans laquelle
est inséré un chausson intérieur souple. La coque comprend généralement plusieurs
éléments constitués d'une matière plastique ou composite relativement rigide, et le
chausson est confectionné en assemblant plusieurs panneaux de mousse ou de tissus.
[0003] EP-A-0 406 212 divulgue une chaussure de ski alpin comprenant une partie basse prévue pour entourer
le pied de l'utilisateur, et une partie haute, ou collier, prévue pour entourer le
bas de la jambe. Le collier est articulé en rotation avec la partie basse autour d'un
axe correspondant à l'axe d'articulation de la cheville de l'utilisateur. La rotation
du collier vers l'arrière est verrouillée de manière à permettre l'appui des jambes
du skieur vers l'arrière, lors de la pratique du ski. La chaussure autorise une légère
rotation du collier vers l'avant afin de permettre à l'utilisateur de se pencher vers
l'avant.
[0004] Dans la pratique du ski alpin, l'utilisateur est parfois amené à marcher sur une
courte distance afin de rejoindre le sommet d'une piste de ski, par exemple lorsque
la montée s'effectue en téléphérique. La grande rigidité de la chaussure conforme
au document
EP-A-0 406 212 rend la pratique de la marche très difficile car les mouvements de la cheville sont
bloqués par la chaussure.
[0005] EP-A-2 070 433 divulgue une chaussure de ski alpin équipée d'un mécanisme de déverrouillage autorisant
une rotation de quelques degrés du collier vers l'arrière. Cette rotation de faible
amplitude facilite légèrement la marche, mais n'assure pas un confort suffisant pour
permettre la pratique du ski de randonnée, où le skieur remonte une pente avec les
skis fixés sur les chaussures afin de rejoindre le sommet de la piste de ski.
[0006] Les skis de randonnée sont équipés de fixations autorisant la chaussure à pivoter
autour de son extrémité avant, de manière à permettre au talon de se soulever. Ce
mouvement implique une flexion et une extension longitudinales de la cheville, ce
qui n'est pas permis par les chaussures de ski alpin.
[0007] Les chaussures de ski de randonnée sont équipées d'un mécanisme de déverrouillage
de la rotation du collier vers l'arrière, afin de faciliter la marche d'approche en
autorisant la flexion et l'extension longitudinales de la cheville. Toutefois, le
collier n'est pas libre de pivoter latéralement, ce qui bloque les mouvements de flexion
latérale de la cheville, appelés inversion et éversion. Ainsi, les chaussures de ski
de randonnée ne sont pas adaptées pour réaliser des marches d'approche dans lesquelles
le skieur déchausse ses skis et évolue sur un terrain accidenté, ni pour l'alpinisme.
[0008] A cet égard,
EP-A-0 406 212 décrit un mécanisme permettant de régler l'inclinaison latérale, ou « canting »,
du collier par rapport à la partie basse de la chaussure, en fonction de la morphologie
des jambes du skieur. Ce réglage s'effectue préalablement à la pratique du ski, et
il n'est plus modifié lors de l'utilisation de la chaussure. Le réglage du canting
n'est pas aisé à réaliser et nécessite souvent un outil.
[0009] Dans
EP-A-0 406 212, il est prévu une position libre dans laquelle le collier peut librement s'incliner
latéralement. Toutefois, l'amplitude angulaire de ce mouvement est limitée à quelques
degrés, et les frottements rendent l'inclinaison latérale difficile. Ainsi, la chaussure
selon le document
EP-A-0 406 212 n'est pas adaptée pour permettre un mouvement aisé de flexion latérale de la cheville
pendant la pratique du ski.
[0010] Par ailleurs,
EP-A-1 880 623 divulgue une chaussure de ski dont l'amplitude de la flexion latérale est augmentée.
Au niveau de l'articulation de la cheville, la chaussure comporte deux liaisons de
type rotule. Deux mécanismes indépendants de blocage assurent, d'une part, le blocage
de la flexion et de l'extension longitudinale de la cheville et, d'autre part, le
blocage de la flexion latérale. Ce dispositif est relativement lourd et complexe,
et nécessite la présence d'une plaque de couplage volumineuse et saillante. De plus,
le collier de la chaussure ne peut pas s'incliner simultanément longitudinalement
et latéralement, ce qui limite les mouvements de la cheville.
[0011] C'est à ces inconvénients qu'entend plus particulièrement remédier l'invention en
proposant une chaussure de sport permettant à la fois la pratique du ski alpin, du
ski de randonnée et de l'alpinisme. L'objectif de l'invention est de proposer une
chaussure dans laquelle le collier présente une très grande liberté de mouvement par
rapport à la partie basse. Un autre objectif de l'invention est de proposer une chaussure
suffisamment légère pour permettre la pratique de la marche, de l'alpinisme, voire
de l'escalade, tout en étant suffisamment rigide pour assurer un maintien correct
de la jambe lors de la pratique du ski, notamment en vue de l'appui de la jambe sur
l'arrière du collier.
[0012] A cet effet, l'invention a pour objet une chaussure de sport comprenant :
- une partie basse adaptée pour entourer le pied d'un utilisateur,
- des moyens de liaison de la partie basse avec une partie haute qui est prévue pour
entourer le bas de la jambe de l'utilisateur et qui est mobile par rapport à la partie
basse,
- des moyens de blocage au moins partiel des mouvements de la partie basse par rapport
à la partie haute.
[0013] Les moyens de blocage comprennent un élément de blocage, incluant un arceau entourant
une zone arrière de la chaussure de sport, qui est articulé en rotation avec la partie
basse ou la partie haute et qui est mobile par rapport à la partie basse ou la partie
haute entre une position de blocage dans laquelle les moyens de blocage verrouillent
au moins partiellement les mouvements de la partie haute par rapport à la partie basse,
et une position de déblocage dans laquelle les moyens de blocage laissent libres les
mouvements de la partie haute par rapport à la partie basse.
[0014] Grâce à l'invention, le collier est libre de s'incliner latéralement et longitudinalement,
de manière simultanée, par rapport à la partie basse lorsque l'élément de blocage
est dans la position de déblocage. En outre, le blocage du collier s'effectue de manière
aisée au moyen de l'élément de blocage.
[0015] Selon des aspects avantageux mais non obligatoires de l'invention, une telle chaussure
de sport peut inclure une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prises dans
toute combinaison techniquement admissible :
- Lorsque l'élément de blocage est dans la position de déblocage, les moyens de liaison
autorisent simultanément :
- un mouvement de flexion longitudinale de la partie haute par rapport à la partie basse
autour d'un premier axe perpendiculaire à un plan médian longitudinal de la chaussure
de sport et
- un mouvement de flexion latérale de la partie haute par rapport à la partie basse
autour d'un deuxième axe globalement parallèle à un axe longitudinal de la chaussure
de sport.
- Lorsque l'élément de blocage est dans la position de déblocage, les moyens de liaison
autorisent un mouvement de rotation de la partie basse par rapport à la partie haute,
autour d'un troisième axe globalement perpendiculaire à une semelle de marche de la
chaussure de sport.
- Une amplitude angulaire du mouvement de flexion latérale, de part et d'autre du plan
médian longitudinal, est comprise entre 5° et 40°, de préférence de l'ordre de 25°.
- Les moyens de liaison sont disposés dans une zone arrière de la chaussure de sport.
- L'élément de blocage est articulé en rotation avec la partie basse ou la partie haute
autour d'un axe globalement perpendiculaire à un plan médian longitudinal de la chaussure
de sport.
- L'élément de blocage comprend deux paliers d'extrémité articulés en rotation avec
des flancs latéraux de la partie basse.
- L'arceau relie les paliers d'extrémité.
- La chaussure de sport comprend des moyens de verrouillage de l'élément de blocage
dans la position de blocage.
- L'élément de blocage comprend une partie reliée à l'arceau, cette partie est équipée
d'un pion qui forme les moyens de verrouillage et, dans la position de blocage, le
pion est logé dans un orifice ménagé dans la partie haute ou la partie basse.
- Les moyens de verrouillage comprennent une sangle attachée à l'élément de blocage
et apte à entourer la partie haute.
- Les moyens de verrouillage comprennent un levier articulé avec la partie haute, ainsi
qu'un câble ou une agrafe coopérant avec le levier dont les extrémités sont fixées
sur des flancs latéraux de la partie basse. Dans la position de blocage, le levier
exerce une tension sur le câble de manière à verrouiller les mouvements de la partie
basse par rapport à la partie haute.
- Les moyens de blocage comprennent une butée ménagée sur une zone arrière de la partie
haute et apte à retenir l'élément de blocage dans la position de blocage.
- Les moyens de verrouillage comprennent au moins une butée ménagée sur l'élément de
blocage. La butée comporte une surface d'appui de la partie haute en position de blocage.
- L'élément de blocage est disposé à l'extérieur de la partie haute et de la partie
basse.
- L'élément de blocage est disposé à l'intérieur d'une coque extérieure de la partie
haute.
[0016] L'invention sera mieux comprise et d'autres aspects de celle-ci apparaitront plus
clairement à la lumière de la description qui va suivre de cinq modes de réalisation
d'une chaussure de sport conforme à l'invention, donnée uniquement à titre d'exemple
et faite en référence aux dessins annexés dans lesquels :
- la figure 1 est une vue latérale d'une chaussure de sport conforme à un premier mode
de réalisation de l'invention, dans une position de blocage ;
- la figure 2 est une vue arrière de la chaussure de la figure 1, dans la position de
blocage ;
- la figure 3 est une coupe partielle selon la ligne III-III à la figure 2 ;
- la figure 4 est une vue latérale de la chaussure de la figure 1, dans une position
de déblocage ;
- la figure 5 est une vue arrière de la chaussure de la figure 1, dans la position de
déblocage ;
- la figure 6 est une coupe partielle selon la ligne VI-VI à la figure 5 ;
- la figure 7 est une vue schématique latérale d'une chaussure de sport conforme à un
deuxième mode de réalisation de l'invention, dans une position de blocage ;
- la figure 8 est une vue latérale de la chaussure de la figure 7, dans une position
de déblocage ;
- la figure 9 est une vue arrière de la chaussure des figures 7 et 8, dans la position
de déblocage ;
- les figures 10 à 12 sont des vues analogues aux figures 7 à 9 d'une chaussure de sport
conforme à un troisième mode de réalisation de l'invention ;
- la figure 13 est une vue latérale, avec arrachement partiel, d'une chaussure de sport
conforme à un quatrième mode de réalisation de l'invention, dans une position de blocage
;
- la figure 14 est une vue latérale, avec arrachement partiel, de la chaussure de la
figure 13, dans une position de déblocage ;
- la figure 15 est une vue arrière de la chaussure des figures 13 et 14, dans la position
de déblocage ;
- la figure 16 est une variante du quatrième mode de réalisation de l'invention correspondant
à une vue à plus grande échelle du détail XVI à la figure 14 ;
- la figure 17 est une vue analogue à la figure 16 dans une position intermédiaire ;
- la figure 18 est une vue de la variante correspondant au détail XVIII à la figure
13;
- la figure 19 est une vue latérale d'une chaussure de sport conforme à un cinquième
mode de réalisation de l'invention, dans une position de blocage ;
- la figure 20 est une vue latérale de la chaussure de la figure 19, dans une position
de déblocage ;
- la figure 21 est une coupe partielle selon la ligne XXI-XXI à la figure 19 ; et
- la figure 22 est une coupe partielle selon la ligne XXII-XXII à la figure 20.
[0017] Les figures 1 à 6 montrent une chaussure de sport 1, adaptée notamment pour la pratique
du ski, de l'alpinisme et de la marche. Dans le cas d'espèce, il s'agit d'une chaussure
de ski de randonnée.
[0018] Dans la suite, les termes « haut », « bas », « avant », « arrière », « vertical »
et « horizontal » sont définis en relation avec l'orientation de la chaussure 1 sur
la figure 1, qui correspond à une utilisation de la chaussure 1 dans laquelle sa semelle
de marche 21 repose sur une surface plane et horizontale.
[0019] La chaussure 1 comprend une partie basse, ou bas de coque, 2 adaptée pour entourer
le pied d'un utilisateur. Une partie haute de la chaussure 1, ou collier, 3 est prévue
pour entourer le bas de la jambe de l'utilisateur et est mobile par rapport à la partie
basse 2.
[0020] La partie basse 2 s'étend en longueur le long d'un axe longitudinal X-X' de la chaussure
1, entre un talon 23 situé à l'arrière de la chaussure 1, et une pointe 24 située
à l'avant de la chaussure 1. La partie basse 2 comprend des flancs latéraux 22A et
22B globalement verticaux issus de la semelle 21. Les flancs latéraux 22A et 22B définissent
avec la semelle 21 une cavité prévue pour recevoir le pied de l'utilisateur. Une zone
supérieure de la partie basse 2 délimite une ouverture 25 prévue pour l'introduction
du pied.
[0021] La partie basse 2 et la partie haute 3 comprennent chacune une coque 20 ou 30 rigide.
Un chausson 4 souple est inséré dans les coques 20 et 30. Les coques 20 et 30 sont
généralement réalisées dans des matériaux synthétiques, par exemple en matière plastique
ou composite, et le chausson 4 est généralement confectionné en assemblant plusieurs
panneaux de mousse ou de tissu.
[0022] Des premiers moyens de serrage 26, par exemple des lacets 262 et un élément de serrage
264, permettent de serrer les flancs latéraux 22A et 22B l'un contre l'autre afin
de maintenir fermement le pied de l'utilisateur dans la partie basse 2. En variante,
des crochets ou tout autre moyen de serrage peuvent être utilisés en remplacement
ou en complément des lacets 262 et de l'élément de serrage 264.
[0023] Des moyens de liaison 5 relient la partie basse 2 à la partie haute 3. Les moyens
de liaison 5 sont disposés dans une zone arrière de la chaussure 1, à l'aplomb du
talon 23. Les moyens de liaison 5 sont constitués de manière à permettre une liaison
rotule entre parties haute et basse. Ces moyens de liaisons peuvent comprendre une
double charnière, ou une rotule comme dans le cas d'espèce.
[0024] La partie haute 3 s'étend en hauteur entre un bord inférieur 31, qui délimite une
ouverture qui débouche dans l'ouverture 25 de la partie basse 2, et un bord supérieur
32, qui délimite une ouverture 33 prévue pour l'introduction du pied de l'utilisateur
dans la chaussure 1. Au niveau de l'ouverture 33, le chausson 4 dépasse à l'extérieur
de la coque 30 pour des raisons de confort.
[0025] La partie haute 3 comprend des flancs latéraux 34A et 34B qui prolongent les flancs
latéraux 22A et 22B de la partie basse 2 vers le haut. Les flancs latéraux 34A et
34B sont reliés entre eux par une zone arrière 35 de la partie haute 3 qui prolonge
le talon 23 vers le haut.
[0026] Des seconds moyens de serrage 36 sont prévus pour serrer la partie haute 3 sur le
bas de la jambe de l'utilisateur. Les seconds moyens de serrage 36 comprennent une
bande souple crantée 362 et un crochet de serrage 364. En variante, d'autres systèmes
de serrage sont envisageables.
[0027] La chaussure 1 inclut des moyens de blocage au moins partiel des mouvements de la
partie basse 2 par rapport à la partie haute 3. Ces moyens de blocage comprennent
un élément de blocage 7, sous la forme d'un levier qui est mobile entre une position
de blocage représentée aux figures 1 à 3 et une position de déblocage représentée
aux figures 4 à 6.
[0028] Le levier 7 est articulé en rotation avec la partie basse 2, au niveau d'une zone
correspondant aux malléoles de l'utilisateur. Le levier 7 comprend un arceau ou étrier
71 globalement en forme de U dont les extrémités forment des paliers 72A et 72B articulés
en rotation respectivement avec les flancs latéraux 22A et 22B de la partie basse
2, autour d'un axe A7 globalement horizontal et perpendiculaire à un plan médian M
de la chaussure 1, orienté verticalement, qui passe par l'axe longitudinal X-X' et
qui partage la chaussure 1 en une partie latérale et une partie médiale. L'arceau
71 relie ainsi les paliers 72A et 72B et entoure la zone arrière 35 de la chaussure
1. Les branches latérales enserrent la zone arrière 35 et les flancs latéraux 22A
et 22B.
[0029] En variante, le levier 7 est articulé avec la partie haute 3 de la chaussure 1.
[0030] Au niveau de la zone médiane courbe de la forme en U, l'arceau 71 est prolongé le
long du plan médian M, à l'opposé des paliers 72A et 72B, par un barreau 73 dont l'extrémité
opposée à l'arceau 71 est pourvue d'une ouverture 732 pour le passage d'une sangle
82 apte à entourer la partie haute 3. La sangle 82 est ainsi attachée au levier 7
et est pourvue de moyens de serrage, tels qu'une boucle 822 et des bandes auto-agrippantes
824.
[0031] En variante, le barreau 73 est remplacé par une partie de géométrie différente.
[0032] Le barreau 73 est disposé à l'extérieur des coques 20 et 30 de la partie basse 2
et de la partie haute 3, par rapport au volume intérieur de réception du pied de l'utilisateur.
[0033] Le barreau 73 comporte des moyens de verrouillage 8 comprenant un pion 81 faisant
saillie en direction de la zone arrière de la partie haute 3 de la chaussure 1. La
zone arrière de la chaussure 1 comporte un orifice 37 ménagé dans la partie haute
3, apte à recevoir le pion 81.
[0034] En variante, l'orifice 37 est ménagé dans la partie basse 2.
[0035] Au niveau du talon 23, les flancs 22A et 22B de la partie basse 2 sont pourvus chacun
d'une butée latérale 27A ou 27B apte à recevoir les branches latérales de l'arceau
71 en appui.
[0036] Dans la position de blocage, représentée aux figures 1 à 3, le levier 7 est rabattu
contre la zone arrière de la chaussure 1 et le pion 81 est reçu dans l'orifice 37
de manière à verrouiller les mouvements de la partie haute 3 par rapport à la partie
basse 2. Ainsi, le pion 81 constitue des premiers moyens de verrouillage. Les deux
éléments distincts que constituent le levier 7 et la partie haute 3 sont tous deux
articulés par rapport à la partie basse 2. Ils le sont cependant depuis des positions
différentes, au niveau des malléoles pour le levier 7 et à l'arrière pour la partie
haute 3. Lorsque le pion 81 du levier est reçu sans jeu dans l'orifice 37 de la partie
haute 3, l'ensemble des éléments, partie haute 3, partie basse 2 et levier sont parfaitement
immobilisés les uns par rapport aux autres.
[0037] De plus, dans la position de blocage, la sangle 82 entoure fermement la partie haute
3 et retient également le levier 7 contre la zone arrière de la chaussure 1. La sangle
82 forme ainsi des seconds moyens de verrouillage.
[0038] Dans la position de blocage, les mouvements de la cheville de l'utilisateur sont
bloqués car le pion 81 et la sangle 82 bloquent les mouvements de la partie haute
3 par rapport à la partie basse 2. Ainsi, la position de blocage est adaptée à la
pratique du ski de piste, pour laquelle il est souhaitable d'avoir un blocage de la
cheville, et surtout d'avoir un support arrière du bas de jambe de l'utilisateur.
[0039] Dans la position de déblocage, représentée aux figures 4 à 6, le pion 81 est à l'extérieur
de l'orifice 37 et la sangle 82 est desserrée de manière à laisser libres les mouvements
du levier 7, et par conséquent également les mouvements de la partie haute 3 par rapport
à la partie basse 2. Le barreau 73 du levier 7 se tient à distance de la partie haute
3, et l'arceau 71 se tient à distance de la partie basse 2.
[0040] Un mouvement de flexion longitudinale de la partie haute 3 vers l'arrière, par rapport
à la partie basse 2, est autorisé. Ce mouvement est représenté par la flèche F1 à
la figure 4. Il s'agit d'une rotation autour d'un axe Y1 perpendiculaire au plan médian
M et passant par les moyens de liaison 5. Le mouvement de flexion longitudinale est
limité vers l'arrière par l'appui de l'arceau 71 contre les butées 27A et 27B et par
la sangle 82 qui retient le levier 7. Vers l'avant, le mouvement de flexion longitudinale
est limité par la physiologie de l'articulation de la cheville humaine dont le mouvement
de flexion vers l'avant est limité.
[0041] On note a1 une amplitude angulaire du mouvement de flexion longitudinale de la partie
haute 3 par rapport à la partie basse 2 dans la position de déblocage des figures
4 à 6. L'amplitude angulaire α1 est supérieure à 45°, de préférence encore supérieure
à 55°.
[0042] Par ailleurs, dans la position de déblocage, un mouvement de flexion latérale F2
de la partie haute 3 par rapport à la partie basse 2, est autorisé. Dans le référentiel
du pied humain, dans un sens, il s'agit d'une flexion latérale et dans l'autre sens
il s'agit d'une flexion médiale. La flexion latérale est une rotation autour d'un
axe Y2 parallèle à l'axe longitudinal X-X' et passant par les moyens de liaison 5.
Le mouvement de flexion latérale est limité dans un sens et dans l'autre par l'appui
de la partie haute 3 contre les branches latérales de l'arceau 71.
[0043] On note α2 une amplitude angulaire du mouvement de flexion latérale de la partie
haute 3 par rapport à la partie basse 2, de part et d'autre du plan médian M, dans
la position de déblocage des figures 4 à 6. L'amplitude angulaire α2 est comprise
entre 5° et 40°, de préférence de l'ordre de 25°.
[0044] La position de déblocage permet ainsi une très grande liberté de mouvement de la
partie haute 3 par rapport à la partie basse 2, ce qui autorise la pratique de la
marche, par exemple une marche d'approche dans le cadre de la pratique du ski de randonnée
ou de l'alpinisme.
[0045] La chaussure 1 est légère grâce à la structure des moyens de liaison 5, de blocage
7 et de verrouillage 8.
[0046] Les figures 7 à 9 montrent une chaussure de sport 1001 conforme à un deuxième mode
de réalisation de l'invention. Les éléments de la chaussure 1001 semblables à ceux
de la chaussure 1 portent les mêmes références numériques, et les éléments de la chaussure
1001 équivalents à ceux de la chaussure 1, mais différents de ceux-ci, portent les
références numériques de la chaussure 1 augmentées de 1000.
[0047] Dans la suite, on ne décrit pas en détail les éléments de la chaussure 1001 semblables
à ceux de la chaussure 1.
[0048] La chaussure 1001 comprend une partie basse 2, une partie haute 3 et des moyens 5
de liaison de la partie basse 2 avec la partie haute 3.
[0049] La chaussure 1001 inclut des moyens de blocage au moins partiel des mouvements de
la partie basse 2 par rapport à la partie haute 3. Les moyens de blocage comprennent
un élément de blocage 1007, sous la forme d'un levier qui est mobile entre une position
de blocage représentée à la figure 7 et une position de déblocage représentée aux
figures 8 et 9.
[0050] Le levier 1007 est articulé en rotation avec la partie basse 2, au niveau d'une zone
correspondant aux malléoles de l'utilisateur. Le levier 1007 comprend un arceau 1071
globalement en forme de U dont les extrémités forment des paliers 1072A et 1072B articulés
en rotation respectivement avec les flancs latéraux 22A et 22B de la partie basse
2, autour d'un axe A7 globalement horizontal et perpendiculaire à un plan médian M
de la chaussure 1001.
[0051] Au niveau de la zone médiane courbe de la forme en U, l'arceau 1071 est prolongé
le long du plan médian M par un barreau 1073.
[0052] Le barreau 1073 est disposé à l'extérieur des coques 20 et 30 de la partie basse
2 et de la partie haute 3, par rapport au volume intérieur de réception du pied de
l'utilisateur.
[0053] Le barreau 1073 comporte des moyens de verrouillage formés par un pion 1081 faisant
saillie en direction de la zone arrière 35 de la partie haute 3 de la chaussure 1001.
La zone arrière 35 comporte un orifice 37 ménagé dans la partie haute 3, apte à recevoir
le pion 1081.
[0054] Contrairement à la chaussure 1, la chaussure 1001 ne comporte pas de seconds moyens
de verrouillage, le pion 1081 assurant à lui seul le verrouillage du levier 1007 dans
la position de blocage.
[0055] Le fonctionnement de la chaussure 1001 est similaire à celui de la chaussure 1.
[0056] Dans la position de blocage, le levier 1007 verrouille au moins partiellement les
mouvements de la partie haute 3 par rapport à la partie basse 2. Dans la position
de déblocage, le levier 1007 laisse libres les mouvements de la partie haute 3 par
rapport à la partie basse 2.
[0057] Lorsque le levier 1007 est dans la position de déblocage, les moyens de liaison 5
autorisent simultanément un mouvement de flexion longitudinale F1 de la partie haute
3 par rapport à la partie basse 2 autour d'un premier axe Y1, et un mouvement de flexion
latérale F2 de la partie haute 3 par rapport à la partie basse 2 autour d'un deuxième
axe Y2.
[0058] Les figures 10 à 12 montrent une chaussure 2001 conforme à un troisième mode de réalisation
de l'invention. Les éléments de la chaussure 2001 semblables à ceux de la chaussure
1 portent les mêmes références numériques et les éléments de la chaussure 2001 équivalents
à ceux de la chaussure 1, mais différents de ceux-ci, portent les références numériques
de la chaussure 1, augmentées de 2000.
[0059] Dans la suite, on ne décrit pas en détail les éléments de la chaussure 2001 semblables
à ceux de la chaussure 1.
[0060] La chaussure 2001 comprend une partie basse 2, une partie haute 3 et des moyens 5
de liaison de la partie basse 2 avec la partie haute 3.
[0061] La chaussure 2001 inclut des moyens de blocage au moins partiel des mouvements de
la partie basse 2 par rapport à la partie haute 3. Les moyens de blocage comprennent
un élément de blocage 2007, sous la forme d'un arceau qui est mobile entre une position
de blocage représentée à la figure 10 et une position de déblocage représentée aux
figures 11 et 12.
[0062] L'arceau 2007 est articulé en rotation avec la partie basse 2, au niveau d'une zone
correspondant aux malléoles de l'utilisateur. L'arceau 2007 est globalement en forme
de U et ses extrémités forment des paliers 2072A et 2072B articulés en rotation respectivement
avec les flancs latéraux 22A et 22B de la partie basse 2, autour d'un axe A7 globalement
horizontal et perpendiculaire à un plan médian M de la chaussure 2001. L'arceau 2071
relie ainsi les paliers 2072A et 2072B et passe par l'arrière de la chaussure 2001.
L'arceau 2071 est disposé à l'extérieur des coques 20 et 30 de la chaussure 2001.
[0063] La chaussure 2001 comporte des moyens de verrouillage formés par une protubérance
2037 faisant saillie à partir de la zone arrière 35 de la partie haute 3 de la chaussure
2001. Pour atteindre la position de blocage, l'utilisateur manoeuvre l'arceau 2007
pour venir placer sa zone médiane courbe au-delà de la protubérance 2037, afin de
bloquer le mouvement de flexion longitudinale F1 vers l'arrière de la partie haute
3 par rapport à la partie basse 2.
[0064] Des moyens d'appui sont placés de chaque côté sur les bras de l'arceau 2007. Ces
moyens d'appui se présentent sous la forme de surfaces d'appuis 2712A et 2712B qui
font saillie depuis l'arceau. Ces surfaces d'appui 2712A et 2712B sont placées entre
d'une part les paliers 2072A et 2072B et d'autre part la portion arrière 2074 de l'arceau
2007.
[0065] Dans la position de blocage, le bord inférieur 31 de la partie haute 3 vient en contact
avec les surfaces d'appui 2712A et 2712B. Ainsi, lorsque, en phase de ski, l'utilisateur
fléchit la jambe, le mouvement de flexion vers l'avant de la partie haute est bloqué
par les surfaces d'appui 2712A et 2712B. D'autre part les efforts auxquelles ces dernières
peuvent être soumises génèrent sur l'arceau un moment de rotation qui tend à la faire
pivoter vers le bas. Ce faisant, on opère une accentuation du verrouillage de la portion
arrière 2074 de l'arceau contre la protubérance 2037.
[0066] Dans la position de déblocage, l'arceau 2007 se trouve à distance de la partie haute
3, de manière à autoriser les mouvements de la partie haute 3 par rapport à la partie
basse 2.
[0067] Le fonctionnement de la chaussure 2001 est similaire à celui de la chaussure 1. Dans
la position de blocage, l'arceau 2007 verrouille les mouvements de la partie haute
3 par rapport à la partie basse 2. Dans la position de déblocage, l'arceau 2007 laisse
libres les mouvements de la partie haute 3 par rapport à la partie basse 2.
[0068] Lorsque l'arceau 2007 est dans la position de déblocage, les moyens de liaison 5
autorisent simultanément un mouvement de flexion longitudinale F1 de la partie haute
3 par rapport à la partie basse 2 autour du premier axe Y1, et un mouvement de flexion
latérale F2 de la partie haute 3 par rapport à la partie basse 2 autour du deuxième
axe Y2.
[0069] Les figures 13 à 15 montrent une chaussure 3001 conforme à un quatrième mode de réalisation
de l'invention. Les éléments de la chaussure 3001 semblables à ceux de la chaussure
1 portent les mêmes références numériques et les éléments de la chaussure 3001 équivalents
à ceux de la chaussure 1, mais différents de ceux-ci, portent les références numériques
de la chaussure 1, augmentées de 3000.
[0070] Dans la suite, on ne décrit pas en détail les éléments de la chaussure 3001 semblables
à ceux de la chaussure 1.
[0071] La chaussure 3001 comprend une partie basse 2 et une partie haute 3.
[0072] Des moyens de serrage 26 permettent de serrer les flancs latéraux 22A et 22B de la
partie basse 2 l'un contre l'autre.
[0073] Des moyens de liaison 5 relient la partie basse 2 à la partie haute 3. Les moyens
de liaison 5 sont disposés dans une zone arrière de la chaussure 1, à l'aplomb du
talon 23. Les moyens de liaison 5 sont formés par une articulation de type charnière
ou rotule. Dans le cas d'espèce, les moyens de liaison sont réalisés par une patte
souple 3051 ayant une extrémité inférieure fixée à la partie basse, par exemple au
moyen d'un rivet ou d'une vis. L'extrémité supérieure de la patte 3051 est logée à
l'intérieur de la coque 30 de la partie haute 3 et est fixée à la partie haute 3.
La patte souple 3051 permet par flexion le mouvement de rotation selon l'axe Y1, tandis
que la fixation par rivet de la patte souple autorise la rotation selon l'axe Y2 de
la patte souple par rapport à la partie basse.
[0074] Dans une variante non représentée, la patte souple comprend dans sa partie centrale
un diabolo reproduisant ainsi la fonctionnalité d'une rotule.
[0075] Des seconds moyens de serrage 36 sont prévus pour serrer la partie haute 3 sur le
bas de la jambe de l'utilisateur.
[0076] La chaussure 3001 inclut des moyens de blocage au moins partiel des mouvements de
la partie basse 2 par rapport à la partie haute 3. Les moyens de blocage comprennent
un élément de blocage 3007, sous la forme d'un arceau qui est mobile entre une position
de blocage représentée à la figure 13 et une position de déblocage représentée aux
figures 14 et 15.
[0077] L'arceau 3007 est articulé en rotation avec la partie basse 2, au niveau d'une zone
correspondant aux malléoles de l'utilisateur. L'arceau 3007 est globalement en forme
de U et comporte des extrémités formant des paliers 3072A et 3072B articulés en rotation
respectivement avec les flancs latéraux 22A et 22B de la partie basse 2, autour d'un
axe A7 globalement horizontal et perpendiculaire à un plan médian M de la chaussure
3001.
[0078] L'arceau 3007 est disposé à l'extérieur de la coque 20 de la partie basse 2 et à
l'intérieur de la coque 30 de la partie haute 3, ce qui limite l'encombrement de la
chaussure 3001.
[0079] La chaussure 3001 comporte des moyens de verrouillage formés par un levier 3081 articulé
en rotation avec la zone arrière 35 de la partie haute 3, autour d'un axe perpendiculaire
au plan médian M. Un câble 3082 passe dans un orifice ménagé dans le levier 3081 et
a ses extrémités fixées à la coque 30, au niveau de la zone arrière 35 de la chaussure
3001.
[0080] Une zone médiane du levier 3081 est équipée d'un pion 3812 fixé au levier 3081. La
zone arrière 35 de la partie haute 3 est pourvue d'un orifice 37 apte à recevoir le
pion 3812 dans la position de blocage. La portion arrière 3074 de l'arceau 3007 est
également pourvue d'une cavité 3075 apte à recevoir l'extrémité du pion 3812.
[0081] Au niveau du talon 23, les flancs 22A et 22B de la partie basse 2 sont pourvus chacun
d'une butée latérale 27A ou 27B apte à recevoir l'arceau 3007 en appui.
[0082] Dans la position de blocage, le levier est rabattu vers le haut de manière à placer
le pion 3812 dans l'orifice 37 et la cavité 3075. Le basculement du levier en position
haute opère une tension sur le câble 3082 assurant le placage de l'arceau contre la
partie haute 3. Ainsi la partie haute 3, l'arceau 3007 et la partie basse 2 sont parfaitement
immobilisés les uns par rapport aux autres.
[0083] Les mouvements de la cheville de l'utilisateur sont bloqués car le pion 3812 bloque
les mouvements de l'arceau 3007, qui immobilise la partie haute 3 par rapport à la
partie basse 2.
[0084] Dans la position de déblocage, l'arceau 3007 laisse libres les mouvements de la partie
haute 3 par rapport à la partie basse 2. Le levier 3081 est rabattu vers le bas de
manière à détendre le câble 3082 et placer le pion 3081 est à l'extérieur de l'orifice
37 et de la cavité 3075, ce qui autorise les mouvements de la partie haute 3 par rapport
à la partie basse 2.
[0085] Lorsque l'arceau 3007 est dans la position de déblocage, les moyens de liaison 5
autorisent simultanément un mouvement de flexion longitudinale F1 de la partie haute
3 par rapport à la partie basse 2 autour du premier axe Y1, et un mouvement de flexion
latérale F2 de la partie haute 3 par rapport à la partie basse 2 autour du deuxième
axe Y2.
[0086] Les figures 16 à 18 montrent une variante de la chaussure représentée aux figures
13 à 15 dans laquelle le pion 3812 est articulé autour d'un arbre 3813 fixé au levier
3081. L'articulation du pion par rapport au levier offre différents avantages. Tout
d'abord, elle assure l'escamotage du pion 3812 lorsque le levier est en position de
déblocage comme représenté en figure 16. Ensuite, elle facilite l'introduction du
pion 3812 dans l'orifice 37 et la cavité 3075. De plus, le jeu fonctionnel nécessaire
entre les diamètres de l'orifice 37 et du pion pourra être beaucoup plus faible dans
cette variante que dans le mode de réalisation représenté aux figures 13 à 15.
[0087] Des moyens de redressement du levier sont cependant nécessaires. Dans le cas d'espèce,
ils sont constitués par une came 3038 dans laquelle le pion 3812 glisse et s'oriente
de façon à s'aligner avec l'orifice et la cavité. Des moyens de rappel contraignent
le pion en position escamotée lorsque le levier est dans la position de déblocage.
[0088] Les figures 19 à 22 montrent une chaussure 4001 conforme à un cinquième mode de réalisation
de l'invention. Les éléments de la chaussure 4001 semblables à ceux de la chaussure
1 portent les mêmes références numériques et les éléments de la chaussure 4001 équivalents
à ceux de la chaussure 1, mais différents de ceux-ci, portent les références numériques
de la chaussure 1, augmentées de 4000.
[0089] Dans la suite, on ne décrit pas en détail les éléments de la chaussure 4001 semblables
à ceux de la chaussure 1.
[0090] La chaussure 4001 comprend une partie basse 2 et une partie haute 3.
[0091] Des moyens de serrage 26 permettent de serrer les flancs latéraux 22A et 22B de la
partie basse 2 l'un contre l'autre.
[0092] Des moyens de liaison 5 relient la partie basse 2 à la partie haute 3. Les moyens
de liaison 5 sont disposés dans une zone arrière de la chaussure 1, à l'aplomb du
talon 23. Les moyens de liaison 5 sont formés par une articulation de type charnière
ou rotule, réalisée par une patte souple 4051 ayant une extrémité inférieure fixée
à la partie basse, par exemple au moyen d'un rivet ou d'une vis. L'extrémité supérieure
de la patte 4051 est logée à l'intérieur de la coque 30 de la partie haute 3 et est
fixée à la partie haute 3.
[0093] Des seconds moyens de serrage 36 sont prévus pour serrer la partie haute 3 sur le
bas de la jambe de l'utilisateur.
[0094] La chaussure 4001 inclut des moyens de blocage des mouvements de la partie basse
2 par rapport à la partie haute 3. Les moyens de blocage comprennent un élément de
blocage 4007, sous la forme d'un arceau qui est mobile entre une position de blocage
représentée aux figures 19 et 21 et une position de déblocage représentée aux figures
20 et 22.
[0095] L'arceau 4007 est articulé en rotation avec la partie basse 2, au niveau d'une zone
correspondant aux malléoles de l'utilisateur. L'arceau 4007 est globalement en forme
de U et comporte des extrémités formant des paliers 4072A et 4072B articulés en rotation
respectivement avec les flancs latéraux 22A et 22B de la partie basse 2, autour d'un
axe A7 globalement horizontal et perpendiculaire à un plan médian M de la chaussure
4001.
[0096] L'arceau 4007 est disposé à l'extérieur de la coque 20 de la partie basse 2 et à
l'intérieur de la coque 30 de la partie haute 3, ce qui limite l'encombrement de la
chaussure 4001.
[0097] La chaussure 4001 comporte des moyens de verrouillage formés par un levier 4081 articulé
en rotation avec la zone arrière 35 de la partie haute 3, autour d'un axe perpendiculaire
au plan médian M. Un câble 4082 passe dans un orifice ménagé dans le levier 4081 et
a ses extrémités fixées à la coque 30, au niveau de la zone arrière 35 de la chaussure
3001.
[0098] Le levier 4081 comporte une protubérance 4812 au niveau de l'articulation du levier
avec la partie haute 3.
[0099] Au niveau de la zone médiane courbe de l'arceau 4007, l'arceau 4007 comporte deux
encoches latérales 4074A et 4074B tournées vers la partie haute 3. La partie haute
3 comporte des pavés latéraux 4037A et 4037B aptes à s'insérer dans les encoches 4074A
et 4074B lorsque le levier 4081 est dans la position de blocage.
[0100] Au niveau du talon 23, les flancs 22A et 22B de la partie basse 2 sont pourvus chacun
d'une butée latérale 27A ou 27B apte à recevoir l'arceau 4007 en appui.
[0101] Dans la position de blocage, levier 4081 est rabattu vers le haut de manière à placer
les pavés 4037A et 4037B dans les encoches 4074A et 4074B. Le câble 4082 est dimensionné
de telle façon que lorsque le levier est en position de blocage il sort tendu. Alors
l'arceau reste plaqué contre la partie haute. En position de blocage telle que représentée
aux figures 19 et 21, l'arceau 4007 est rabattu contre la zone arrière 35 de la partie
haute 3 et, de manière à verrouiller les mouvements de la partie haute 3 par rapport
à la partie basse 2, les pavés 4037A et 4037B sont encastrés dans les encoches 4074A
et 4074B. Ainsi la partie haute 3, l'arceau 4007 et la partie basse 2 sont parfaitement
immobilisés les uns par rapport aux autres. Le levier 4081, le câble 4082, les pavés
4037A et 4037B et les encoches 4074A et 4074B constituent des moyens de verrouillage.
[0102] Les mouvements de la cheville de l'utilisateur sont bloqués car le câble 4082 bloque
les mouvements de l'arceau 4007, qui immobilise la partie haute 3 par rapport à la
partie basse 2.
[0103] Dans la position de déblocage, comme représenté aux figures 20 et 22, l'arceau 4007
laisse libres les mouvements de la partie haute 3 par rapport à la partie basse 2.
Le levier 4081 est rabattu vers le bas de manière à détendre le câble 4082 qui ne
retient plus l'arceau 4007 contre la partie haute. Alors les pavés 4037A et 4037B
peuvent se désengager des encoches 4074A et 4074B, ce qui autorise les mouvements
de la partie haute 3 par rapport à la partie basse 2.
[0104] Lorsque l'arceau 4007 est dans la position de déblocage, la protubérance 4812 du
levier 4081 appuie sur la zone médiane de l'arceau 4007, ce qui fera le désengagement
des pavés 4037A et 4037B d'avec les encoches 4074A et 4074B. D'autre part, la protubérance
4812 est positionnée de manière à rester en contact avec l'arceau 4007 quel que soient
les positionnements respectifs de celui-ci et de la partie haute. Ainsi, en position
de déblocage, tout engagement intempestif des pavés dans les encoches est impossible.
[0105] Dans la position de déblocage, les moyens de liaison 5 autorisent simultanément un
mouvement de flexion longitudinale F1 de la partie haute 3 par rapport à la partie
basse 2 et un mouvement de flexion latérale de la partie haute 3 par rapport à la
partie basse 2.
[0106] Dans la position de déblocage, les moyens de liaison 5 autorisent également un mouvement
de rotation de la partie basse 3 par rapport à la partie haute 2.
[0107] Dans une variante non représentée, le câble 3082 ou 4082 des quatrième et cinquième
modes de réalisation est remplacé par une agrafe en fil métallique.
[0108] Dans le cinquième mode de réalisation, la position de blocage est garantie par l'encastrement
de pavés issus de la partie haute 3 dans des encoches qui sont ménagées dans l'arceau
4007. D'une manière semblable, dans un sixième mode de réalisation, non représenté,
les pavés font saillie depuis l'arceau tandis que les encoches sont ménagées dans
la partie haute.
[0109] L'invention ne se limite pas aux modes de réalisation décrits. En particulier, dans
le cadre de l'invention, les modes de réalisation décrits et leurs variantes peuvent
être combinés entre eux, au moins partiellement.
1. Chaussure de sport (1 ; 1001 ; 2001 ; 3001 ; 4001) comprenant :
- une partie basse (2) adaptée pour entourer le pied d'un utilisateur,
- des moyens de liaison (5) de la partie basse (2) avec une partie haute (3) qui est
prévue pour entourer le bas de la jambe de l'utilisateur et qui est mobile par rapport
à la partie basse (2),
- des moyens de blocage au moins partiel des mouvements de la partie basse (2) par
rapport à la partie haute (3),
caractérisée en ce que les moyens de blocage comprennent un élément de blocage (7 ; 1007 ; 2007 ; 3007 ;
4007), incluant un arceau (71 ; 1071) entourant une zone arrière (35) de la chaussure
de sport, qui est articulé en rotation avec la partie basse (2) ou la partie haute
(3) et qui est mobile par rapport à la partie basse (2) ou la partie haute (3) entre
une position de blocage dans laquelle les moyens de blocage verrouillent au moins
partiellement les mouvements de la partie haute (3) par rapport à la partie basse
(2), et une position de déblocage dans laquelle les moyens de blocage laissent libres
les mouvements de la partie haute (3) par rapport à la partie basse (2) et
en ce que lorsque l'élément de blocage (7 ; 1007 ; 2007 ; 3007 ; 4007) est dans la position
de déblocage, les moyens de liaison (5) autorisent simultanément :
- un mouvement de flexion longitudinale (F1) de la partie haute (3) par rapport à
la partie basse (2) autour d'un premier axe (Y1) perpendiculaire à un plan médian
(M3) longitudinal de la chaussure de sport et
- un mouvement de flexion latérale (F2) de la partie haute (3) par rapport à la partie
basse (2) autour d'un deuxième axe (Y2) globalement parallèle à un axe longitudinal
(X-X') de la chaussure de sport.
2. Chaussure de sport (1 ; 1001 ; 2001 ; 3001 ; 4001) selon la revendication 1, caractérisée en ce qu'une amplitude angulaire (α1) du mouvement de flexion latérale (F2), de part et d'autre
du plan médian longitudinal (M), est comprise entre 5° et 40°, de préférence de l'ordre
de 25°.
3. Chaussure de sport (1 ; 1001 ; 2001 ; 3001 ; 4001) selon l'une des revendications
précédentes, caractérisée en ce que les moyens de liaison (5) sont disposés dans une zone arrière (35) de la chaussure
de sport.
4. Chaussure de sport (1 ; 1001 ; 2001 ; 3001 ; 4001) selon l'une des revendications
précédentes, caractérisée en ce que l'élément de blocage (7 ; 1007 ; 2007 ; 3007 ; 4007) est articulé en rotation avec
la partie basse (2) ou la partie haute (3) autour d'un axe (A7) globalement perpendiculaire
à un plan médian longitudinal (M) de la chaussure de sport.
5. Chaussure de sport (1 ; 1001 ; 2001 ; 3001 ; 4001) selon la revendication 4, caractérisée en ce que l'élément de blocage comprend deux paliers d'extrémité (72A, 72B ; 1072A, 1072B ;
2072A, 2072B ; 3072A, 3072B ; 4072A, 4072B) articulés en rotation avec des flancs
latéraux (22A, 22B) de la partie basse (2).
6. Chaussure de sport (1 ; 1001 ; 2001 ; 3001 ; 4001) selon la revendication 5, caractérisée en ce que l'arceau (71, 1071) relie les paliers d'extrémité (72A, 72B ; 1072A, 1072B ; 2072A,
2072B ; 3072A, 3072B ; 4072A, 4072B).
7. Chaussure de sport (1 ; 1001 ; 2001 ; 3001 ; 4001) selon l'une des revendications
précédentes, caractérisée en ce que la chaussure de sport comprend des moyens (81, 82 ; 1081 ; 2037 ; 3081, 3082 ; 4081,
4082) de verrouillage de l'élément de blocage (7 ; 1007 ; 2007 ; 3007 ; 4007) dans
la position de blocage.
8. Chaussure de sport (1 ; 1001) selon la revendication 7, caractérisée en ce que l'élément de blocage comprend une partie (73, 1073) reliée à l'arceau (71 ; 1071),
en ce que cette partie est équipée d'un pion (81 ; 1081) qui forme les moyens de verrouillage
et en ce que dans la position de blocage, le pion est logé dans un orifice (37) ménagé dans la
partie haute (3) ou la partie basse (2).
9. Chaussure de sport (1) selon l'une des revendications 7 ou 8, caractérisée en ce que les moyens de verrouillage comprennent une sangle (82) attachée à l'élément de blocage
(7) et apte à entourer la partie haute (3).
10. Chaussure de sport (3001 ; 4001) selon la revendication 7, caractérisée en ce que les moyens de verrouillage comprennent un levier (3081 ; 4081) articulé avec la partie
haute, ainsi qu'un câble (3082 ; 4082) ou une agrafe coopérant avec le levier dont
les extrémités sont fixées sur des flancs latéraux (22A, 22B) de la partie basse (2),
en ce que dans la position de blocage, le levier exerce une tension sur le câble de manière
à verrouiller les mouvements de la partie basse (2) par rapport à la partie haute
(3).
11. Chaussure de sport (2001) selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que les moyens de blocage comprennent une butée (2037) ménagée sur une zone arrière (35)
de la partie haute (3) et apte à retenir l'élément de blocage (2007) dans la position
de blocage.
12. Chaussure de sport (2001) selon la revendication 7, caractérisée en ce que les moyens de verrouillage comprennent au moins une butée (2712A, 2712B) ménagée
sur l'élément de blocage (2007) et en ce que la butée comporte une surface d'appui (S2712) de la partie haute (3) en position
de blocage.
13. Chaussure de sport (1 ; 1001 ; 2001) selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que l'élément de blocage (7 ; 1007 ; 2007) est disposé à l'extérieur de la partie haute
(3) et de la partie basse (2).
14. Chaussure de sport (3001 ; 4001) selon l'une des revendications 1 à 12, caractérisée en ce que l'élément de blocage (3007 ; 4007) est disposé à l'intérieur d'une coque (30) extérieure
de la partie haute (3).