[0001] La présente invention concerne de manière générale le domaine des blocs parafoudres.
[0002] Elle concerne plus particulièrement un appareil de protection contre les surtensions
transitoires, en particulier d'origine atmosphérique, comportant un boîtier pourvu
de deux faces principales latérales parallèles et logeant au moins une varistance
associée à un dispositif de déconnexion thermique, un éclateur ainsi que des fils
électriques, respectivement connectés à chaque varistance et à l'éclateur, traversant
une des deux faces principales latérales du boîtier de sorte qu'une partie desdits
fils électriques émerge à l'extérieur du boîtier en vue d'être raccordée aux bornes
d'un disjoncteur.
[0003] Elle concerne également un ensemble électrique auto-protégé comprenant un appareil
de protection contre les surtensions transitoires précité et un disjoncteur assemblés
l'un avec l'autre par une de leurs faces latérales principales.
ARRIERE-PLAN TECHNOLOGIQUE
[0004] On connaît du document
EP 0 717 425, un ensemble électrique auto-protégé comprenant un module de protection différentielle
et un bloc disjoncteur assemblés l'un avec l'autre par une de leurs faces latérales
principales.
[0005] Dans cet ensemble, les fils électriques assurant le câblage du module de protection
différentielle avec le bloc disjoncteur, sont des fils rigides dont la partie émergeant
à l'extérieur du boîtier du module de protection différentielle est conformée et agencée
pour être insérée dans une ouverture du boîtier du bloc disjoncteur donnant accès
à la borne électrique correspondante. Ces fils électriques sont recouverts d'un capot
assurant leur protection vis-à-vis de l'extérieur.
[0006] De tels fils électriques rigides sont onéreux et leur conformation ne garantit pas
un positionnement précis par rapport au boîtier du module de protection différentielle.
Il est alors difficile de réaliser le câblage de ce module avec le disjoncteur. Pour
faciliter un tel câblage, la longueur de ces fils électriques pourrait être augmentée
au risque de voir apparaître ultérieurement des surtensions résiduelles nuisibles
au bon fonctionnement de l'ensemble électrique auto-protégé.
[0007] Par ailleurs, on connaît un ensemble électrique auto-protégé comprenant deux blocs
distincts, un bloc disjoncteur et un bloc parafoudre, associés l'un à l'autre, dans
lequel le câblage électrique entre les deux blocs est réalisé à l'aide de fils électriques,
usuellement rigides, qui sortent du bloc disjoncteur par la face inférieure de son
boîtier et qui entrent dans le boîtier du bloc parafoudre par des ouvertures prévues
dans la face supérieure dudit boîtier.
[0008] Ce câblage n'est pas optimal. Il nécessite une grande longueur de fils électriques
au risque de voir apparaître ultérieurement des surtensions résiduelles nuisibles
au bon fonctionnement du bloc disjoncteur-parafoudre. Au surplus un tel câblage rend
difficile la conformité de l'ensemble électrique auto-protégé à la norme en vigueur
qui impose une longueur totale de fils inférieure à 0,5 mètre entre le bornier de
phase et le bornier principal entre lesquels est placé cet ensemble électrique.
[0009] Enfin, on connaît du document
DE202007011974 un ensemble constitué d'un disjoncteur et d'un dispositif de protection contre les
surtensions, raccordés électriquement par des éléments conducteurs qui sont emboîtés
dans les rainures d'un support en matière plastique pénétrant dans le dispositif de
protection contre les surtensions, dont il est solidaire. En outre selon ce document,
ledit support est maintenu sur le boîtier du disjoncteur par l'intermédiaire d'un
couvercle rapporté sur ce boîtier.
[0010] Cet agencement de support d'éléments conducteurs et de couvercle est complexe à réaliser
et impose une disposition spécifique du boîtier de l'appareil de protection auquel
ledit support est solidarisé.
OBJET DE L'INVENTION
[0011] La présente invention propose alors un appareil de protection qui remédie aux inconvénients
précités.
[0012] Plus particulièrement, on propose selon l'invention un appareil de protection tel
que défini dans la revendication 1.
[0013] On entend par « disjoint » dans cette revendication 1, le fait qu'il n'y a aucune
liaison mécanique entre le boîtier de l'appareil de protection et le socle de maintien
des fils électriques (mise à part les fils électriques eux-mêmes). Il existe donc
un vide ou un gap entre ledit socle et la face principale latérale correspondante
du boîtier de l'appareil de protection, ce socle étant destiné à être solidarisé ou
fixé au boîtier du disjoncteur à l'aide de ses propres moyens de montage.
[0014] Avantageusement dans l'appareil de protection conforme à l'invention, le socle permet
de réduire au maximum la longueur des fils électriques entre les varistances de l'appareil
de protection et les bornes du disjoncteur, ce qui permet d'éviter l'apparition de
surtensions résiduelles et d'être conforme aux dispositions de la norme française
NF 15/100. Le socle garantit également le maintien des fils électriques en des positions
précises déterminées, ce qui permet l'utilisation de fils souples plutôt que rigides,
moins onéreux. Le socle offre d'ailleurs plusieurs positionnements possibles pour
les fils électriques adaptés aux bornes de sortie du disjoncteur associé. En production,
les moyens de maintien des fils électriques prévus dans le socle de l'appareil de
protection selon l'invention, facilitent le câblage entre ledit appareil de protection
et le disjoncteur associé. Grâce à l'invention, il est ainsi possible de gagner en
productivité. Au surplus, le socle garantit également la protection des fils électriques
vis-à-vis de l'extérieur, en formant une coque d'isolation des fils électriques.
[0015] D'autres caractéristiques non limitatives et avantageuses de l'appareil de protection
conforme à l'invention sont énoncées dans les revendications 2 à 14.
[0016] L'invention propose également un ensemble électrique auto-protégé comprenant un appareil
de protection contre les surtensions transitoires tel que précité et un disjoncteur
assemblés l'un avec l'autre par une de leurs faces latérales principales, le socle
dudit appareil de protection étant monté sur la face inférieure du disjoncteur, en
étant disjoint du boîtier dudit appareil de protection, de sorte que les fils électriques,
raccordés à chaque varistance et à l'éclateur, qui sortent de la face latérale principale
du boîtier dudit appareil de protection par laquelle il est associé au disjoncteur,
sont connectés aux bornes de phase et de neutre du disjoncteur.
DESCRIPTION DETAILLEE D'UN EXEMPLE DE REALISATION
[0017] La description qui va suivre en regard des dessins annexés, donnés à titre d'exemples
non limitatifs, fera bien comprendre en quoi consiste l'invention et comment elle
peut être réalisée.
[0018] Sur les dessins annexés :
- la figure 1 est une vue schématique en perspective d'un ensemble électrique conforme
à l'invention ;
- la figure 2 est une vue de face de l'ensemble de la figure 1 ;
- la figure 3 est un schéma électrique de l'ensemble de la figure 1 ;
- la figure 4 est une vue schématique en perspective de l'appareil de protection contre
les surtensions de l'ensemble de la figure 1 ;
- la figure 5 est une vue de face de l'appareil de protection de la figure 4 ;
- les figures 6 à 11 sont différentes vues d'une enveloppe cache-fils de protection
et de maintien des fils électriques issus de l'appareil de protection de la figure
4 ;
- la figure 12 est une vue schématique en perspective de l'appareil de protection de
la figure 4 avec son enveloppe cache-fils représentée en éclaté ;
- les figures 13 et 14 sont des représentations en perspective, vues de deux côtés opposés,
du socle de l'enveloppe cache-fils de la figure 6 ;
- les figures 15 et 16 sont des représentations en perspective, vues de deux côtés opposés,
du capot de l'enveloppe cache-fils de la figure 6 ;
- la figure 17 est une vue identique à celle de la figure 4 sans les cassettes parafoudres
;
- la figure 18 est une vue identique à celle de la figure 17 sans l'enveloppe cache-fils
de protection et de maintien des fils électriques issus de l'appareil de protection
et sans une partie du boîtier de cet appareil de protection pour faire apparaître
un mode de réalisation préférentiel du mécanisme d'une interface modulaire ;
- la figure 19 est une vue en perspective de dessous d'une partie arrière du boîtier
de l'appareil de protection de la figure 17 ;
- la figure 20 est une vue en perspective de trois quart de la partie arrière du boîtier
de la figure 19 qui loge un autre mode de réalisation simplifié du mécanisme de l'interface
modulaire ;
- la figure 21 est une vue en perspective de dessous de la figure 20 ;
- la figure 22 est une vue schématique en perspective de trois quart de la partie arrière
et de la partie inférieure du boîtier de l'appareil de protection de la figure 17,
qui loge le mode de réalisation préférentiel du mécanisme d'une interface modulaire
;
- la figure 23 est une vue schématique en perspective éclatée du mode de réalisation
préférentiel du mécanisme de l'interface modulaire de la figure 22 ;
- les figures 24 et 25 sont des représentations en perspective assemblées, vues de deux
côtés opposés, du mécanisme de la figure 23 ;
- les figures 26 à 29 sont des vues de côtés du mécanisme de la figure 23 assemblé dans
différentes configurations de fonctionnement ;
- la figure 30 est une vue schématique en perspective de l'ensemble électrique de la
figure 1, vue du côté de l'appareil de protection contre les surtensions transitoires,
sur laquelle ont été enlevées les parties avant et inférieure du boîtier de l'appareil
de protection ainsi qu'une partie du boîtier d'une cassette parafoudre connectée au
réseau électrique, pour faire apparaître le dispositif de limitation de surtension
de ladite cassette parafoudre ;
- la figure 31 est une vue en loupe d'une partie de la figure 30 ;
- la figure 32 est une vue de détail en coupe de l'actionneur associé au dispositif
de limitation de surtension qui apparaît sur la figure 31 ;
- la figure 33 est une vue identique à celle de la figure 30 sur laquelle la cassette
parafoudre dont le boîtier est ouvert, est déconnectée du réseau électrique ;
- la figure 34 est une vue en loupe d'une partie de la figure 33 ;
- la figure 35 est une vue de détail en coupe de l'actionneur associé au dispositif
de limitation de surtension qui apparaît sur la figure 33 ;
- la figure 36 est une vue schématique en perspective de l'ensemble électrique de la
figure 1, vue du côté de l'appareil de protection contre les surtensions transitoires,
sur laquelle le disjoncteur est enclenché, l'enveloppe cache-fils a été supprimée
ainsi que le boîtier de l'appareil de protection pour faire apparaître les cassettes
parafoudres ainsi qu'un premier mode de réalisation d'un arbre de verrouillage cassette
en position de sécurité;
- la figure 37 est une vue en loupe de la zone B de la figure 36 ;
- la figure 38 est une vue schématique en perspective du disjoncteur enclenché, du mécanisme
de l'interface modulaire et du premier mode de réalisation de l'arbre de verrouillage
cassette de l'ensemble électrique de la figure 1 ;
- la figure 39 est une vue identique à celle de la figure 36 avec le disjoncteur déclenché
et le premier mode de réalisation de l'arbre de verrouillage cassette en position
d'accès ;
- la figure 40 est une vue en loupe de la zone B de la figure 39 ;
- la figure 41 est une vue schématique en perspective du disjoncteur déclenché, du mécanisme
de l'interface modulaire et du premier mode de réalisation de l'arbre de verrouillage
cassette de l'ensemble électrique de la figure 1 ;
- la figure 42 est une vue schématique en perspective de dessous de l'ensemble électrique
de la figure 1, sur laquelle le disjoncteur est enclenché, l'enveloppe cache-fils
a été supprimée ainsi que le boîtier de l'appareil de protection pour faire apparaître
les cassettes parafoudres ainsi qu'un deuxième mode de réalisation d'un arbre de verrouillage
cassette en position de sécurité ;
- la figure 43 une vue schématique en perspective du disjoncteur enclenché, du mécanisme
de l'interface modulaire et du deuxième mode de réalisation de l'arbre de verrouillage
cassette de l'ensemble électrique de la figure 1 ;
- la figure 44 est une vue identique à celle de la figure 42 avec le disjoncteur déclenché
et le deuxième mode de réalisation de l'arbre de verrouillage cassette en position
d'accès ; et
- la figure 45 une vue schématique en perspective du disjoncteur déclenché, du mécanisme
de l'interface modulaire et du deuxième mode de réalisation de l'arbre de verrouillage
cassette de l'ensemble électrique de la figure 1.
[0019] On a représenté sur les figures 1, 2 et 3, un ensemble électrique 1 comprenant un
appareil de protection 300 contre les surtensions provisoires, en particulier d'origine
atmosphérique, et un disjoncteur 200. L'appareil de protection 300 est raccordé électriquement
et mécaniquement au disjoncteur 200 par une interface modulaire 100.
[0020] Le disjoncteur 200 est en lui-même tout à fait classique et il ne sera pas ici décrit
dans le détail.
[0021] Pour l'essentiel, le disjoncteur 200 comporte un boîtier logeant des bornes électriques
d'entrée et de sortie reliées par un circuit électrique pouvant être ouvert par un
dispositif d'ouverture et de fermeture 230.
[0022] Le boîtier du disjoncteur 200 est globalement parallélépipédique avec deux faces
principales latérales 211 parallèles, une face arrière pourvue d'une rainure 202 horizontale
pour son montage sur un rail (non représenté) d'un coffret ou d'une armoire électrique,
une face avant et deux faces transversales opposées supérieure et inférieure. Les
faces arrière, avant, supérieure et inférieure sont toutes perpendiculaires aux faces
principales latérales du boîtier.
[0023] Le boîtier du disjoncteur 200 comporte sur sa face arrière des verrous 201 qui permettent
de verrouiller le disjoncteur 200 sur le rail du coffret ou de l'armoire électrique.
Plus particulièrement, ici, le boîtier du disjoncteur 200 est équipé de quatre verrous
201, deux en partie supérieure (voir figure 2) et deux en partie inférieure (voir
figures 36, 38, 42 et 44) du boîtier. Chaque verrou 201 se présente sous la forme
d'une plaquette qui coulisse dans un rail vertical (non visible) correspondant du
boîtier, entre une position de verrouillage et une position de déverrouillage. Il
est prévu des moyens de rappel élastique (non visibles sur les figures), généralement
qui viennent de formation avec chaque verrou, qui tendent à rappeler chaque verrou
en position de verrouillage. Une des extrémités de chaque verrou 201 émerge dans la
rainure 202 de la face arrière du boîtier, pour venir en prise avec le rail du coffret
ou de l'armoire électrique, dans la position de verrouillage du verrou. L'autre extrémité
opposée de chaque verrou 201 émerge au-dessus de la face supérieure ou au-dessous
de la face inférieure du boîtier du disjoncteur 200. Cette extrémité opposée de chaque
verrou 201 est pourvue d'une ouverture 201 A qui permet de tirer chaque verrou 201
vers l'extérieur de la rainure 202 depuis sa position de verrouillage vers sa position
de déverrouillage à l'encontre desdits moyens de rappel élastique de façon à sortir
le verrou 201 de sa prise avec le rail de montage correspondant.
[0024] La face avant du boîtier du disjoncteur 200, comporte en saillie, dans sa zone médiane,
une partie de façade par laquelle ledit boîtier est destiné à émerger hors d'un plastron
(non représenté), au travers d'une fenêtre de ce plastron, lorsqu'il est en place
sur le rail, par exemple dans une armoire électrique. La partie de façade comporte
une face avant et deux faces transversales opposées qui s'étendent à angle droit de
la face avant du boîtier du disjoncteur. Des leviers attachés à une manette 230 de
manoeuvre commune font saillies de la face avant de la partie de façade. Ces leviers
appartiennent au dispositif d'ouverture et de fermeture du disjoncteur 200, ils sont
actionnables par la manette 230 pour ouvrir ou fermer manuellement le circuit électrique
reliant les bornes d'entrée et de sortie du disjoncteur 200 (voir figure 3). Comme
cela est représenté sur les figures 1 et 2, lorsque le disjoncteur 200 est enclenché
(circuit électrique fermé), ses leviers et sa manette 230 sont relevés. Par contre,
les leviers et la manette 230 sont abaissés (voir figures 39 et 41) lorsque le disjoncteur
200 est déclenché (circuit électrique ouvert).
[0025] Le disjoncteur 200 est un appareil modulaire en ce sens que son boîtier présente
une largeur, mesurée entre ses deux faces principales latérales 211, égale à un multiple
entier d'un module de base M. Ici, selon l'exemple représenté, le disjoncteur 200
est un disjoncteur triphasé (c'est-à-dire comprenant trois bornes de phase L1, L2,
L3 et une borne de neutre N) dont le boîtier est quadri-module (dont la largeur est
égale à 4 fois le module de base M), un module par pôle du disjoncteur 200. Il est
d'ailleurs prévu un levier d'ouverture/fermeture par pôle du disjoncteur 200, donc
quatre leviers attachés à la manette 230.
[0026] La face supérieure du boîtier du disjoncteur 200 comprend des ouvertures d'accès
aux bornes d'entrée du disjoncteur 200 et la face inférieure du boîtier du disjoncteur
comprend des ouvertures d'accès aux bornes de sortie du disjoncteur 200. Comme le
montre le schéma de la figure 3, les fils électriques de phase L1, L2, L3 et de neutre
N (non représentés) provenant du réseau électrique sont connectés, via lesdites ouvertures
d'accès de la face supérieure du boîtier, aux bornes d'entrée du disjoncteur 200 tandis
que les fils électriques F1, F2, F3, FN issus de l'appareil de protection 300 sont
connectés, via lesdites ouvertures d'accès de la face inférieure du boîtier, aux bornes
de sortie du disjoncteur 200. Par ailleurs, la face avant du boîtier du disjoncteur
200 comporte des ouvertures donnant accès aux vis des bornes d'entrée et de sortie
du disjoncteur 200.
[0027] Comme le montrent les figures 1, 2, 4, 5, 12 et 17, l'appareil de protection 300
contre les surtensions transitoires comporte un bloc modulaire 310 avec deux faces
principales latérales 311D, 313 parallèles, une face arrière pourvue d'une rainure
311 G horizontale pour son montage sur un rail (non représenté) d'un coffret ou d'une
armoire électrique, une face avant 312A et deux faces transversales opposées supérieure
311 B, 312B et inférieure 311 B, 312B. Les faces arrière, avant, supérieure et inférieure
sont toutes perpendiculaires aux faces principales latérales du bloc modulaire. La
largeur du bloc modulaire 310, prise entre ses deux faces principales latérales 311
D, 313, est ici également égale à quatre fois la largeur d'un module de base M. La
face avant 312A du bloc modulaire 310 de l'appareil de protection 300, comporte en
saillie, dans sa zone médiane, une partie de façade 312'A par laquelle ledit bloc
modulaire 310 est destiné à émerger hors d'un plastron (non représenté), au travers
d'une fenêtre de ce plastron, lorsqu'il est en place sur le rail, par exemple dans
une armoire électrique. La partie de façade 312'A comporte une face avant et deux
faces transversales opposées qui s'étendent à angle droit de la face avant 312A du
bloc modulaire 310 de l'appareil de protection 300.
[0028] Comme le montre plus particulièrement le schéma électrique de la figure 3, le bloc
modulaire est un boîtier qui loge au moins une varistance 333 associée à un moyen
de déconnexion thermique 335, 700, un éclateur E ainsi que des fils électriques F1,
F2, F3, FN respectivement connectés à chaque varistance 333 et à l'éclateur E, une
partie desdits fils électriques émergeant à l'extérieur du boîtier en vue d'être raccordée
aux bornes de sortie L1, L2, L3, N du disjoncteur 200.
[0029] Selon l'exemple représenté, le bloc modulaire 310 loge trois varistances 333 connectées,
en sortie, aux bornes de phase L1, L2, L3 du disjoncteur 200, et, en entrée, à la
borne de neutre N du disjoncteur 200 qui par ailleurs est également connectée à l'éclateur
E lui-même raccordé à la terre.
[0030] Le bloc modulaire 310 comprend ici une partie arrière de boîtier 311 assemblée par
encliquetage avec une partie avant de boîtier 312 (voir figure 17).
[0031] La partie arrière de boîtier 311 du bloc modulaire 310 représentée isolément sur
les figures 19 à 22, présente un fond 311 A formant la paroi arrière du bloc modulaire
310 dont la face externe forme la face arrière pourvue de la rainure 311 G. Le fond
311A est bordé par quatre parois 311B, 311D perpendiculaires au fond 311A, à savoir
une paroi supérieure 311 B et une paroi inférieure 311 B parallèles entre elles et
deux parois latérales 311 D opposées, parallèles entre elles et perpendiculaires aux
parois supérieure et inférieure 311 B.
[0032] Les parois supérieure et inférieure 311 B de cette partie arrière de boîtier 311
sont pourvues à proximité de leur bord libre de dents d'encliquetage 311 E et d'une
rainure d'emboîtement 311 E adaptés à coopérer avec des aménagements complémentaires
312E de la partie avant de boîtier 312.
[0033] La partie avant de boîtier 312 du bloc modulaire 310 représentée isolément sur la
figure 18, présente une paroi avant 312A formant la paroi avant du bloc modulaire
310 dont la face externe forme la face avant 312 du bloc modulaire 310. Cette paroi
avant 312A forme également la partie de façade 312'A et elle délimite, dans la zone
médiane du bloc modulaire 310, un logement 320 en renfoncement de la face avant dudit
bloc. Ce logement 320 est destiné à accueillir trois cassettes parafoudres 330 (voir
figure 4). Il est délimité par des parois inférieure 315 et supérieure 314 opposées,
une paroi latérale qui ferme un côté de la partie de façade 312'A et une paroi de
fond 312C qui ferme à l'arrière ledit logement 320. Les parois inférieure 315 et supérieure
314 du logement 320 comportent des rainures 315A, 314A de montage desdites cassettes
parafoudres 330 qui sont embrochables/débrochables dans le bloc modulaire 310. Ces
parois inférieure 315 et supérieure 314 comprennent également des ouvertures 315C
à travers lesquelles s'engagent les broches 801 et 802 desdites cassettes parafoudres
330 pour réaliser la connexion électrique et mécanique de celles-ci dans le bloc modulaire
310 (voir figures 30 et 33). Au surplus, la paroi de fond 312C du logement 320 comporte
des ouvertures 312D (voir figures 17 et 18) dont le contour est adapté pour permettre
l'insertion dans ces ouvertures 312D de plots détrompeurs 337 prévus à l'arrière des
cassettes parafoudres 330 (voir figures 31 et 34), lorsque les cassettes parafoudres
330 sont embrochées dans le logement 320 du bloc modulaire 310. De cette manière,
l'installateur ou l'utilisateur est assuré d'embrocher dans le bloc modulaire 310
le type ou calibre de cassette parafoudre accepté par l'appareil de protection 300.
[0034] Enfin, la partie avant de boîtier 312 comporte des parois supérieure et inférieure
312B qui s'étendent vers l'arrière perpendiculairement à la paroi avant 312A. Les
parois supérieure et inférieure 312B de cette partie avant de boîtier 312 sont pourvues,
à proximité de leur bord libre, de bords d'encliquetage 312E et d'une rainure d'emboîtement
312E adaptés à coopérer avec les dents d'encliquetage 311 E et la rainure d'emboîtement
311 E des parois supérieure et inférieure 311B de la partie avant de boîtier 312 pour
l'assemblage desdites parties avant et arrière de boîtier 312, 311 du bloc modulaire
310 (voir figures 4 et 18).
[0035] Comme le montrent mieux les figures 30, 31, 33, 34, chaque cassette parafoudre 330
comporte un boîtier 331 qui loge une varistance 333 (dispositif de limitation de surtension)
et un dispositif de déconnexion thermique 335, 700.
[0036] Le boîtier 331 de chaque cassette parafoudre 330, de forme globalement parallélépipédique,
présente deux faces latérales principales parallèles, une face arrière, une face avant
et deux faces transversales opposées supérieure et inférieure. La face avant comporte
dans sa zone médiane une partie de façade en saillie qui porte un levier de manoeuvre
332. La partie de façade comporte une face avant et deux faces transversales opposées,
l'une supérieure et l'autre inférieure, qui s'étendent à angle droit de la face avant
du boîtier 331. Le levier de manoeuvre 332 comporte deux branches qui s'étendent depuis
une zone médiane de la partie de façade, le long des deux côtés de la face avant de
la partie de façade. Le levier de manoeuvre 332 comprend également une partie de préhension
qui s'étend perpendiculairement aux deux branches, contre la face transversale supérieure
de la partie de façade du boîtier 331. Le levier de manoeuvre 332 s'incorpore ici
dans le profil de la face avant et de la face transversale supérieure de la partie
de façade du boîtier 331 de la cassette parafoudre 330.
[0037] Comme le montre plus particulièrement la figure 1, lorsque les trois cassettes parafoudres
330 sont montées dans le logement 320 de réception du bloc modulaire 310, la partie
de façade portant le levier de manoeuvre 332 de chaque cassette parafoudre 330 s'aligne
avec la partie de façade 312'A de la face avant 312 du bloc modulaire 310 si bien
que ces parties de façade alignées sont destinées à émerger hors d'un plastron (non
représenté), au travers d'une fenêtre de ce plastron, lorsque bloc modulaire 310 est
en place sur le rail dans un coffret ou une armoire électrique.
[0038] Comme le montrent les figures 3, 30, 31, 33 et 34, la varistance 333 de chaque cassette
parafoudre 330 se présente sous la forme d'un bloc composé d'oxydes métalliques comme
des oxydes de zinc. Ce bloc comporte des pattes 333D de montage et de calage dans
des aménagements intérieurs 331 D du boîtier 331 de la cassette. Le bloc 333 comporte
également des pattes 333A, 333B en matériau conducteur de courant pour la connexion
de la varistance au réseau électrique. L'une de ces pattes 333A conductrices est au
contact d'une lame conductrice 800 qui sort de la paroi inférieure 331C du boîtier
331 de la cassette pour former la broche 801 qui établit la connexion électrique avec
un des fils électriques de phase F1, F2, F3 du bloc modulaire 310. L'autre de ces
pattes 333B est serrée dans une pince qui la maintient au contact d'une lame conductrice
qui sort de la paroi supérieure du boîtier 331 de la cassette pour former la broche
802 qui établit la connexion électrique avec une plaquette conductrice 500 raccordée
électriquement au fil électrique de neutre FN du bloc modulaire 310.
[0039] Chaque varistance 333 présente une caractéristique tension/courant extrêmement non
linéaire. Au delà d'un certain seuil de tension aux bornes de la varistance 333, l'impédance
de la varistance 333 chute pour permettre l'évacuation du courant créant la surtension.
Lorsque la tension revient à un niveau normal acceptable, l'impédance de la varistance
333 reprend sa valeur à l'état de veille. Pour les fortes amplitudes de courant dévié,
la tension aux bornes de la varistance augmente. La durée de vie de la varistance
333 est limitée, en fonction des sollicitations, les propriétés des blocs de céramique
se dégradent, le courant de fuite de la varistance à l'état de veille augmente, et
la tenue thermique de la varistance diminue. C'est pour cela qu'il est prévu dans
chaque cassette parafoudre 330, un dispositif de déconnexion thermique 335, 700 qui,
en cas de dépassement de la capacité thermique de la varistance 333, déconnecte la
varistance 333 du réseau électrique auquel est raccordé l'appareil de protection 300
afin d'éviter les dégâts liés à ce dépassement de capacité thermique.
[0040] Comme le montrent les figures 30, 31, 33 et 34, chaque dispositif de déconnexion
thermique comprend une liaison fusible 335 (se présentant sous la forme d'une plaquette
en équerre en matériau fusible) qui maintient un coulisseau 700 isolant dans une position
de connexion (voir figures 30 et 31) à l'encontre d'un ressort de traction (non visible
sur les figures). Le coulisseau 700 est monté coulissant sur une coulisse 336 et le
ressort de traction est tendu entre le coulisseau 700 et une partie fixe du boîtier
331 de la cassette parafoudre 330 de sorte qu'il tend à faire coulisser le coulisseau
700 depuis sa position de connexion jusqu'à une position de déconnexion (voir figures
33 et 34) dans laquelle une paroi 710 isolante du coulisseau 700 s'interpose entre
la pattes 333A conductrice de la varistance 333 associée et la lame conductrice 800
de raccordement au fil électrique de phase, afin d'ouvrir le circuit électrique et
déconnecter la varistance 333 du circuit électrique auquel elle est raccordée. La
liaison fusible 335 est placée au contact d'une languette conductrice 333C issue de
la varistance 333 si bien que lorsque la varistance 333 vieillit et dépasse sa capacité
thermique, la chaleur transmise par conduction par la languette conductrice 333C à
la liaison fusible 335 provoque sa fusion et la libération du coulisseau 700 qui est
tiré par le ressort de traction vers sa position de déconnexion.
[0041] Le bloc modulaire 310 de l'appareil de protection 300 et le disjoncteur 200 sont
accolés l'un à l'autre et assemblés par une de leurs faces principales latérales.
Pour leur assemblage, le bloc modulaire 310 loge deux crochets 340 qui émergent hors
du bloc modulaire 310 au travers de la face principale latérale 313 concernée (figures
4 et 5), et il est prévu en correspondance des fenêtres (non visibles sur les figures)
dans la face principale latérale concernée du disjoncteur 200. Les crochets 340 sont
actionnés par des verrous 341 qui permettent de verrouiller les crochets 340 accrochés
au disjoncteur 200.
[0042] Comme le montrent les figures 1, 2, 4, 5, l'appareil de protection 300 comporte,
à l'extérieur du bloc modulaire 310, une enveloppe cache-fils 400 en matière électriquement
isolante qui enferme les fils électriques F1, F2, F3, FN qui sortent à l'extérieur
du bloc modulaire 310 en traversant, en partie basse, la face principale latérale
311B, 313 du bloc modulaire 310 par laquelle ledit bloc modulaire 310 est assemblé
au disjoncteur 200, pour se raccorder électriquement aux bornes de sortie du disjoncteur
200.
[0043] Cette enveloppe cache-fils 400 comporte un socle 410 fermé par un capot 420 (voir
figures 6 et 9). Elle est rapportée sur la face inférieure du disjoncteur 200 de sorte
que la face externe de son capot 420 est plaquée contre la face inférieure du disjoncteur
200 et la face externe de son socle 410 s'étend dans le prolongement de la face inférieure
du bloc modulaire 310 de l'appareil de protection 300. Ainsi, l'ensemble électrique
1 constitué du disjoncteur 200 et de l'appareil de protection 300 pourvu de l'enveloppe
cache-fils 400 forme un bloc unitaire globalement parallélépipédique rectangle (voir
figures 1 et 2).
[0044] Les extrémités libres E1, E2, E3, EN desdits fils électriques F1, F2, F3, FN sortent
de l'enveloppe cache-fils 400 au travers d'orifices 421 du capot 420 pour être raccordées
aux bornes de sortie du disjoncteur 200 (voir figures 4 et 5).
[0045] Avantageusement, le socle 410 est disjoint du bloc modulaire 310 de l'appareil de
protection 300 (comme le montre plus particulièrement la figure 5, il existe un gap
E entre le socle 410 et le bloc modulaire 310) et il est pourvu, d'une part, de moyens
de maintien 412A, 412B, 412C, 412D, 414A, 414B, 414C, 414D coopérant avec lesdits
fils électriques F1, F2, F3, FN pour maintenir chaque fil électrique F1, F2, F3, FN
dans une position déterminée, et, d'autre part, de moyens de montage 415, 415A, 417,
417A, 418, 418A pour la fixation dudit socle 410 au disjoncteur 200 (voir figures
6, 7, 9, 10, 13, 14).
[0046] Lesdits moyens de maintien 412A, 412B, 412C, 412D, 414A, 414B, 414C, 414D du socle
410 sont agencés pour maintenir les extrémités libres E1, E2, E3, EN des fils électriques
F1, F2, F3, FN sur une ligne
A en des positions régulièrement espacées (voir figure 4).
[0047] Le socle 410 permet ainsi avantageusement de réduire au maximum la longueur des fils
électriques F1, F2, F3, FN entre les varistances 333 de l'appareil de protection 300
et les bornes L1, L2, L3, LN du disjoncteur 200, ce qui permet d'éviter l'apparition
de surtensions résiduelles et d'être conforme aux dispositions de la norme française
NF 15/100. Le socle 410 garantit également le maintien des fils électriques F1, F2,
F3, FN en des positions précises déterminées, ce qui permet l'utilisation de fils
souples plutôt que rigides, moins onéreux.
[0048] Comme le montrent plus particulièrement les figures 6 à 14, le socle 410 est une
pièce monobloc moulée en matière plastique rigide, qui comporte une plaque de base
411, ici au contour rectangulaire, et des parois 412, 413, 414 qui s'élèvent perpendiculairement
à la plaque de base 410, à partir de la face interne 411 A de celle-ci.
[0049] Trois de ces parois 412, dites parois latérales et paroi avant, bordent la plaque
de base 411 sur trois côtés contigus pour former avec la plaque de base 410, un boîtier
parallélépipédique rectangle, ouvert sur une face. Une autre paroi 413, dite paroi
arrière, longe le quatrième côté de la plaque de base 410 tout en étant placée à distance
du bord de la plaque. Les autres parois 414, dites parois intérieures, sont placées
à l'intérieur de l'espace délimité par les parois latérales 412, la paroi avant 412
et la paroi arrière 413 du socle 410.
[0050] Une des parois latérales 412 (celle placée en regard de la face principale latérale
313 du bloc modulaire 310 de l'appareil de protection 300) et les parois intérieures
414 comportent des encoches 412A, 412B, 412C, 412D, 414A, 414B, 414D aux fonds arrondis
qui logent lesdits fils électriques F1, F2, F3, FN de sorte qu'elles forment lesdits
moyens de maintien. Comme le montre mieux la figure 12, les fils électriques F1, F2,
F3, FN qui sortent du bloc modulaire 310, entrent dans le socle 410 au travers des
encoches 412A, 412B, 412C, 412D de la paroi latérale 412 correspondante du socle 410
puis ils suivent dans le socle 410 un trajet déterminé notamment par les encoches
414A, 414B, 414D des parois internes 414. Le fil électrique FN de neutre suit le trajet
le plus long déterminé par les encoches 414D, puis par ordre décroissant, le fil électrique
F1 de phase suit le trajet déterminé par les encoches 414A et le fil électrique F2
de phase suit le trajet déterminé par les encoches 414B. Le fil électrique F3 de phase
suit le trajet le plus court déterminé par une paroi interne 414C coudée contre laquelle
prend appui ledit fil électrique F3.
[0051] Comme le montrent mieux les figures 15 et 16, le capot 420 est une pièce monobloc
moulée en matière plastique rigide, qui se présente sous la forme d'une plaque de
fermeture rectangulaire dont les dimensions correspondent au jeu près aux dimensions
de l'espace interne délimité par les faces internes des paroi latérales 412, avant
412 et arrière 413 du socle 410. Comme le montrent les figures 6, 8 et 9, cette plaque
de fermeture 420 se positionne entre les parois latérales 412, avant 412 et arrière
413 du socle 410 au-dessus des parois internes 414 dudit socle 410 si bien qu'elle
ferme le débouché des encoches 412A, 412B, 412C, 412D des parois du socle 410 pour
bloquer les fils électriques F1, F2, F3, FN dans les encoches. Cette plaque de fermeture
420 comporte des orifices 421 traversants alignés (voir figures 4 et 15), ici de forme
oblongue, au travers desquels les extrémités libres E1, E2, E3, EN desdits fils électriques
F1, F2, F3, FN sortent de l'enveloppe cache-fils 400 pour être raccordées aux bornes
de sortie du disjoncteur 200 (voir figures 4 et 5).
[0052] La plaque de fermeture 420 porte également, sur sa face interne 420A tournée vers
le socle 410, des moyens de maintien desdits fils électriques F1, F2, F3, FN. Ces
moyens de maintien comprennent des parois 424, 424A, 424B, 424D qui s'étendent à partir
de la face interne 420A de la plaque de fermeture 420 dudit capot, perpendiculairement
à celle-ci.
[0053] La paroi 424 du capot ferme l'ouverture correspondante de la paroi latérale 412 du
socle 410 juste au-dessus du débouché desdites encoches 412A, 412B, 412C (voir figures
8 et 14). Les autres parois 424A, 424B, 424D du capot guident et maintiennent les
fils électriques F1, F2, F3, FN au fond des encoches correspondantes du socle 410.
[0054] Le capot 420 et le socle 410 comprennent des moyens d'encliquetage adaptés à coopérer
ensemble pour l'assemblage du capot avec le socle. Ces moyens d'encliquetage comprennent
des dents 412E prévues en saillie sur la face interne des parois latérales et avant
412 du socle 410 qui s'accrochent sur le bord 422A de brides 422 prévues sur le bord
de la plaque de fermeture 420 du capot (voir figures 12 à 15). La plaque de base 411
du socle 410 comporte au droit des dents 412E des ouvertures 419 (voir figure 8) au
travers desquelles la pointe d'un outil accède depuis l'extérieur de l'enveloppe cache-fils
400 auxdites dents d'encliquetage 412E pour désassembler le socle 410 et le capot
420. Les moyens d'encliquetage comprennent également sur le capot 420 des dents d'encliquetage
423A portées par des pattes 423 prévues sur un bord de la plaque de fermeture 420
et sur le socle 410 des fenêtres 413A prévues en correspondance dans la paroi arrière
413 du socle (voir figures 10 et 14). Enfin, il est prévu sur le capot 420 des montants
426 qui s'élèvent à partir de la face interne 420A de la plaque de fermeture 420,
perpendiculairement à celle-ci. Ces montants 426 sont répartis le long du bord de
la plaque de fermeture 420 et sont orientés de sorte qu'une de leur tranche s'étend
au droit du bord de la plaque de fermeture. Ces montants 426 prennent appui contre
la face interne des parois du socle 410 lorsque le capot 420 est encliqueté sur le
socle 410 pour renforcer le maintien en position du capot 420 sur le socle 410.
[0055] L'enveloppe cache-fils 400 (socle 410 fermé par le capot 420) s'accroche au disjoncteur
200 par l'intermédiaire desdits moyens de montage du socle 410. Ces moyens de montage
du socle 410 sont des moyens d'encliquetage.
[0056] Plus particulièrement, comme le montrent les figures 13 et 14, lesdits moyens de
montage comprennent des montants 415, 417 qui comportent à leurs extrémités libres
des dents d'encliquetage 415A, 417A. Les montants 415, 417 s'élèvent à partir de la
face interne 411A de la plaque de base 411 du socle, perpendiculairement à celle-ci.
Une paire de montants 415 internes est située dans l'espace interne délimité entre
les parois latérales 412, avant 412 et arrière 213 du socle 410 et fermé par la plaque
de fermeture 420. Deux autres paires de montants 417 externes sont situées sur un
bord du socle 410 au dos de la paroi arrière 413 du socle 410, à l'extérieur de l'espace
interne délimité entre les parois latérales 412, avant 412 et arrière 213 du socle
410 et fermé par la plaque de fermeture 420. Chaque paire de montants 417 externes
forme une fourche à deux branches parallèles dont les deux côtés extérieurs portent
les dents d'encliquetage 417A orientées dans des directions opposées. Ces fourches
sont destinées à s'insérer dans des rainures prévues sur la face arrière du boîtier
du disjoncteur 200 et à s'accrocher sur le bord d'encoches prévues sur les parois
en regard desdites rainures. L'accrochage et le décrochage de chaque fourche s'effectuent
par rapprochement mutuelle des branches 417 qui se courbent légèrement élastiquement.
Comme le montre la figure 4, la plaque de fermeture 420 formant le capot comporte
des orifices 425 supplémentaires qui laissent passer les montants 415 internes du
socle 410 pour que leurs extrémités libres pourvues des dents d'encliquetage 415A
émergent à l'extérieur de l'enveloppe cache-fils 400 et puissent s'accrocher sur le
bord d'ouvertures correspondantes de la face inférieure du boîtier du disjoncteur
200. Au pied des montants 415 internes, la plaque de base 411 du socle 410 est percée
d'ouvertures 419 au travers desquelles la pointe d'un outil accède aux dents d'encliquetage
415A des montants 415A internes pour désassembler le socle 410 et donc l'enveloppe
cache-fils 400 du disjoncteur 200.
[0057] Enfin, comme le montrent mieux les figures 8, 13 et 14, deux languettes 411L flexibles
sont découpées dans la plaque de base 411 du socle 410 de l'enveloppe cache-fils 400.
Chacune des languettes 411 L présente une extrémité libre, située sur un bord de ladite
plaque de base 411, solidaire d'une tirette 416 qui s'étend perpendiculairement à
ladite languette 411 L de part et d'autre de celle-ci (suivant la direction perpendiculaire
à la plaque de base). Chaque tirette 416 est pourvue d'une ouverture de préhension
416A située dans une partie de la tirette 416 s'étendant du côté de la face externe
de ladite plaque de base 411 et étant solidarisée à un crochet 418A qui prolonge une
partie 418 de la tirette 416 située du côté de la face interne 411A de ladite plaque
de base 411. Chaque crochet 418A est destiné à s'accrocher, à l'arrière du disjoncteur
200, à une languette de montage du disjoncteur 200 et grâce aux tirettes 416 de l'enveloppe
cache-fils 400, il est possible de tirer sur ces languettes de montage du disjoncteur
pour les désengager du rail de montage sur lequel le disjoncteur 200 est monté.
[0058] Dans l'ensemble électrique 1 représenté sur les différentes figures, il est avantageusement
prévu une interface modulaire 100 qui assure le raccordement mécanique et électrique
en série du disjoncteur 200 et de l'appareil de protection 300 contre les surtensions
provisoires.
[0059] Cette interface modulaire 100 fait ici partie intégrante de l'appareil de protection
300 dans ce sens que son mécanisme, qui va être décrit ci après, est entièrement logé
dans le boîtier (bloc modulaire 310) de l'appareil de protection 300, mais dans une
variante de réalisation non représentée, on peut prévoir que l'interface modulaire
comporte son propre boîtier interposé entre le boîtier du disjoncteur et celui de
l'appareil de protection.
[0060] Cette interface modulaire 100 comprend les crochets 340 actionnés par les verrous
341 (décrits précédemment) pour l'assemblage du bloc modulaire 310 de l'appareil de
protection 300 et du boîtier du disjoncteur 200.
[0061] Comme le montrent les figures 3, 18, 23 à 29, l'interface modulaire 100 comprend
également :
- un interrupteur électrique 110 relié par des fils électriques 111, 112, 113 à un connecteur
120 capable de transmettre un signal représentatif de l'état de fonctionnement du
disjoncteur 200 et/ou de l'appareil de protection 300 ;
- un premier élément mécanique de sécurité 130 destiné à être lié aux leviers d'ouverture/fermeture
(constituant avec la manette 230 un dispositif d'ouverture et de fermeture) du disjoncteur
200, déplaçable entre une position armée (figures 26 et 27) correspondant à l'état
enclenché du dispositif d'ouverture et de fermeture du disjoncteur 200 et une position
déclenchée (figures 28 et 29) correspondant à l'état déclenché du dispositif d'ouverture
et de fermeture du disjoncteur 200, le premier élément mécanique de sécurité 130 étant
apte dans cette position déclenchée à actionner l'interrupteur électrique 110 pour
transmettre un signal représentatif de l'état déclenché du disjoncteur 200 ; et
- un deuxième élément mécanique de sécurité 140 distinct du premier élément mécanique
de sécurité 130 et fonctionnant indépendamment de ce dernier, destiné à être lié à
l'appareil de protection 300 et déplaçable entre une position repos (voir figures
26 et 29) correspondant à l'état de fonctionnement normal de l'appareil de protection
300 et une position déclenchée (figures 27 et 28) correspondant à la mise en défaut
d'une varistance 333 (dispositif de limitation de surtension) dudit appareil de protection
300, le deuxième élément mécanique de sécurité 140 étant apte dans cette position
déclenchée à actionner l'interrupteur électrique 110, sans incidence sur la position
dudit premier élément mécanique de sécurité 130, pour transmettre un signal représentatif
d'un défaut de fonctionnement de l'appareil de protection 300, en étant placé sur
le trajet (figure 28) que parcourt le premier élément mécanique de sécurité 130 depuis
sa position déclenchée (figure 28) vers sa position armée (figure 27) de sorte que,
dans cette position déclenchée (figure 28), ledit deuxième élément mécanique de sécurité
140 forme une butée 143 pour le premier élément mécanique de sécurité 130 interdisant
à ce dernier d'atteindre sa position armée depuis sa position déclenchée.
[0062] Comme le montrent les figures 17 et 20, le connecteur 120 est rapporté sur la face
arrière de la partie arrière de boîtier 311 du bloc modulaire 310 de l'appareil de
protection 300, dans un logement 311 F prévu en renfoncement de cette face arrière.
En position montée sur le bloc modulaire 310, le connecteur 120 est accessible depuis
le dessus du bloc modulaire 310 pour être raccordé à une interface de signalisation
(non représentée) affichant les informations transmises par ledit connecteur.
[0063] Les premier et deuxième éléments mécaniques de sécurité 130, 140 sont montés libres
en rotation respectivement autour de deux arbres A1, A2 d'axes X1, X2 parallèles (voir
figure 23) fixés dans le boîtier 310 de l'appareil de protection 300.
[0064] Selon l'exemple préférentiel représenté sur les figures 23 à 29, chacun des premier
et deuxième éléments mécaniques de sécurité 130, 140 est apte, indépendamment l'un
de l'autre, à faire pivoter une bascule 150 provoquant la fermeture de l'interrupteur
électrique 110.
[0065] Cette bascule 150 est une pièce unitaire réalisée en matière isolante. Elle comprend
:
- une partie centrale 151 montée à rotation libre autour d'un arbre A3 fixe d'axe X3
parallèle aux axes X1, X2 de rotation des premier et deuxième éléments mécaniques
de sécurité 130, 140, et pourvue d'un doigt de commande 152 dudit interrupteur électrique
110, et
- deux branches 153, 154 qui s'étendent depuis la partie centrale 151, sensiblement
à l'opposé l'une de l'autre, l'une 153 des branches comportant une surface d'appui
153A tournée vers le premier élément mécanique de sécurité 130 et l'autre branche
154 comportant une surface d'appui 154A tournée vers le deuxième élément mécanique
de sécurité 140, lesdits premier et deuxième éléments mécaniques de sécurité 130 prenant
respectivement appui sur les surfaces d'appui 153A, 154A des branches 153, 154 de
la bascule 150 pour la faire pivoter vers l'interrupteur électrique 110 (voir figures
29 et 27).
[0066] Le premier élément mécanique de sécurité 130 est une pièce unitaire en matière isolante
qui comprend une platine 131 dont une face supporte un palier 132 de réception de
l'arbre A1 d'axe X1 et dont une autre face opposée supporte un pion 133 de liaison
au dispositif d'ouverture et de fermeture (leviers attachés à la manette 230) du disjoncteur
200. La liaison mécanique entre le pion 133 et le disjoncteur 200 s'effectue au travers
d'une ouverture 313A de la face principale latérale 313 du bloc modulaire 310 de l'appareil
de protection 300 qui établit la jonction avec le disjoncteur 200 (voir figure 17).
La platine 131 comportant un doigt d'actionnement 134 pour la commande de l'interrupteur
électrique 110 et elle est prolongée par un bras 135 qui s'étend du même côté que
le doigt d'actionnement 134 et qui présente à son extrémité libre un retour 136 capable
de venir buter contre ladite butée 143 du deuxième élément mécanique de sécurité 140
placé en position déclenchée (voir figure 28).
[0067] Le deuxième élément mécanique de sécurité 140 est une pièce unitaire en matière isolante
qui comporte un bras 141 qui est pourvu d'un doigt d'actionnement 142 pour la commande
de l'interrupteur électrique 110 et qui présente, d'une part, une extrémité libre
143 formant ladite butée pour ledit premier élément mécanique de sécurité 130, et,
d'autre part, à l'opposé de ladite extrémité libre 143, une extrémité 144 montée à
rotation libre sur l'arbre A2 d'axe X2 qui s'étend dans la partie arrière de boîtier
311 du bloc modulaire 310 de appareil de protection 300, cette extrémité 144 étant
liée à un levier 145 enfilé sur l'arbre A2 et adapté à être pivoté autour de cet arbre
A2 par au moins un actionneur 160 dont l'action est libérée lors de la mise en défaut
d'une varistance 333 (dispositif de limitation de surtension) dudit appareil de protection
300.
[0068] Comme le montre mieux la figure 23, le bras 141 du deuxième élément mécanique de
sécurité 140 vient de formation avec le levier 145 pour former une pièce monobloc
globalement en forme de L.
[0069] Le levier 145 comporte un corps formé par une succession de parties tubulaires 146
d'axe X2 dans lesquelles est enfilé l'arbre A2.
[0070] Le levier 145 et le bras 141 sont montés dans des aménagements 317, 318 intérieurs
de la partie arrière de boîtier 311 du bloc modulaire 310 (voir figures 19 et 21).
Ces aménagements intérieurs comprennent des pattes 317 avec des encoches 317A au fond
arrondi dans lesquelles est emboîté l'arbre A2 et un ensemble de parois 318 calant
ledit levier 145 pour que le bras 141 soit placé de façon adéquate par rapport à la
face principale latérale 311 D du bloc modulaire 310 et aux autres éléments (notamment
le premier élément mécanique de sécurité 130) de l'interface modulaire 100.
[0071] Il est prévu un moyen élastique de rappel qui tend à positionner le deuxième élément
mécanique de sécurité 140 dans sa position repos. Le moyen élastique de rappel est
ici un ressort fil 148 enroulé autour du corps 146 dudit deuxième élément mécanique
de sécurité 140, une extrémité du ressort fil 148 étant attaché audit corps 146 et
une autre extrémité du ressort fil 148 étant bloquée contre une partie fixe de l'interface
modulaire, ici contre la face interne de la paroi supérieure 311 B de la partie arrière
de boîtier 311 (voir figures 21 à 25).
[0072] Comme le montrent les figures 21 à 25, selon le mode de réalisation représenté, il
est prévu ici trois actionneurs 160 répartis le long du corps 146 du levier 145 du
deuxième élément mécanique de sécurité 140, chaque actionneur 160 comprend une partie
arrière 165 (voir figures 32 et 35) qui est engagée dans un espace libre 147 prévu
entre deux parties tubulaires du corps 146.
[0073] Chaque actionneur 160 est associé à une varistance 333 d'une cassette parafoudre
330 de l'appareil de protection 300.
[0074] Plus généralement, il est prévu autant d'actionneurs 160 que de varistances 333 de
l'appareil de protection 300.
[0075] Chaque actionneur 160 est, d'une part, lié à la partie arrière de boîtier 311 du
bloc modulaire 330 par un moyen élastique de rappel 170 qui tend à positionner ledit
actionneur 160 dans une position de libération où il place ledit levier 145 dans une
position de déclenchement correspondant à la position déclenchée du bras 141 dudit
deuxième élément mécanique de sécurité 140, et, d'autre part, maintenu par un élément
600 de la cassette parafoudre 330 lié à la liaison fusible 335, dans une position
de liaison dans laquelle ledit moyen élastique de rappel 170 est sous contrainte.
[0076] Plus particulièrement, comme le montrent mieux les figures 30 à 35, chaque actionneur
160 comprend une platine dont une face arrière 161 est creusée pour épouser la surface
externe cylindrique d'une partie tubulaire du corps 146 du levier 145. De cette manière,
chaque actionneur 160 est monté à pivotement autour de l'arbre A2. Un bord supérieur
arrondi 162 de la platine de chaque actionneur 160 est en appui contre le levier 145
lié au bras 141 du deuxième élément de sécurité 140. La partie arrière 165 de l'actionneur
160 s'étend depuis la face arrière 161 de la platine, entre deux parties tubulaires
146 du corps du levier 145, vers le fond de la partie arrière de boîtier 311 du bloc
modulaire 310. Cette partie arrière 165 comprend un orifice 166 dans lequel est attachée
l'extrémité 171 d'un ressort hélicoïdal de traction 170 dont l'autre extrémité est
attachée à un plot 316 porté par le fond 311A de la partie arrière de boîtier 311
(voir figures 21 et 22). En outre, la face avant 163 de la platine de chaque actionneur
160 porte un plot 164 en saillie. Ce plot 164 traverse une fenêtre 331 E de la paroi
arrière du boîtier 331 de la cassette parafoudre 330 associée pour que son extrémité
libre prenne appui contre une face arrière 602 d'un élément interne 600 de ladite
cassette parafoudre 300. Comme le montrent mieux les figures 31 et 34, cet élément
interne 600 est une barrette allongée le long du bloc de la varistance 333 de la cassette
parafoudre 330. Cette barrette 600 comprend une rainure longitudinale 603 montée à
coulissement sur une nervure interne 331 B du boîtier 331 de la cassette parafoudre
330. A l'opposé de sa face arrière 602, la barrette 600 comprend une face avant 601
en appui contre une face 701 du coulisseau 700 (du dispositif de déconnexion thermique
de la cassette parafoudre 330) maintenu en position de connexion grâce à la liaison
fusible 335. Dans cette position de connexion représentée sur les figures 31 et 32,
la barrette 600, en appui contre le coulisseau 700 maintenu par la liaison fusible
335, maintient, via le plot 164, la platine de l'actionneur 160 orientée vers le bas
dans ladite position de liaison dans laquelle le ressort hélicoïdal de traction 170
est tendu et le levier 145 ainsi que le bras 141 du deuxième élément mécanique de
sécurité 140 sont placés en position repos. Par contre, comme le montrent les figures
34 et 35, lorsque le coulisseau 700 prend sa position de déconnexion, du fait de la
fusion de la liaison fusible 335 provoquée par un dépassement de la capacité thermique
de la varistance 333 de la cassette parafoudre 330, il libère l'appui de la face avant
601 de la barrette 600. La barrette 600 peut alors coulisser librement sur la nervure
interne 331 B et n'oppose plus aucune résistance au plot 164 de l'actionneur 160 qui
est tiré par le ressort hélicoïdal de traction 170 revenant à son état d'origine comprimé.
Le ressort hélicoïdal de traction 170 provoque alors le basculement vers le haut de
l'actionneur 160 qui par l'appui du bord supérieur arrondi 162 de sa platine provoque
le pivotement du levier 145 et du bras 141 du deuxième élément mécanique de sécurité
140 depuis la position repos (abaissée) vers la position déclenchée (relevée) dans
laquelle, d'une part, le doigt d'actionnement 142 du bras 141 actionne via la bascule
150 l'interrupteur électrique 110 relié au connecteur 120, et, d'autre part, la butée
143 du bras 141 du deuxième élément mécanique de sécurité 140 est placée sur le trajet
du premier élément mécanique de sécurité 130 pris entre ses positions déclenchée et
armée.
[0077] En référence aux figures 26 à 29, nous allons résumer ci-après le fonctionnement
de l'interface modulaire 100.
[0078] Comme cela est représenté sur la figure 26, en fonctionnement normal de l'ensemble
électrique 1 relié à l'installation électrique locale (disjoncteur 200 enclenché et
varistances 333 de l'appareil de protection 300 connectées au réseau électrique),
la platine 131 du premier élément mécanique de sécurité 130 est relevée en position
armée dans laquelle son doigt d'actionnement 134 est hors contact de la surface d'appui
153A de la bascule 150 et le bras 141 du deuxième élément mécanique de sécurité 140
est abaissé en position repos dans laquelle le doigt d'actionnement 142 du bras 141
reste cependant au contact de la surface d'appui 154A de la bascule 150 dont le doigt
de commande 152 est au contact du bouton-poussoir de l'interrupteur électrique 110.
[0079] Lorsqu'une des varistances 333 de l'appareil de protection 300 dépasse sa capacité
thermique dû à son vieillissement, elle provoque la fusion de la liaison fusible 335
de la cassette parafoudre 330 associée : ce qui entraîne l'actionnement d'un moyen
de signalisation (non représenté sur les figures) de mise en de défaut sur la face
avant de la cassette parafoudre, ainsi que le basculement de l'actionneur 160 associé
depuis sa position de liaison abaissée vers sa position de libération relevée. Dans
son basculement, l'actionneur 160 entraîne le levier 145 et le bras 141 du deuxième
élément mécanique de sécurité 140 qui pivotent autour de l'arbre A2 depuis la position
repos abaissée vers la position déclenchée relevée dans laquelle le doigt d'actionnement
142 du bras 141 pousse sur la surface d'appui 154A pour faire basculer la bascule
150 autour de son arbre A3 en direction de l'interrupteur électrique 110 de sorte
que le doigt de commande 152 de la bascule 150 enfonce un bouton-poussoir de l'interrupteur
électrique 110 (voir figure 27). De cette manière, le doigt d'actionnement 142 du
bras 141 du deuxième élément mécanique de sécurité 140 actionne l'interrupteur électrique
110 du connecteur 120 qui transmet l'information de mise en défaut de l'appareil de
protection 300 à un dispositif de traitement et d'affichage non représenté. Comme
le montre la figure 27, dans la position déclenchée du deuxième élément mécanique
de sécurité 140, la butée 143 prévue à l'extrémité libre du bras 141 est relevée et
positionnée sur le trajet du premier élément mécanique de sécurité 130 pris entre
ses positions déclenchée et armée. Ce faisant, comme le montre la figure 27, ledit
premier élément mécanique de sécurité 130 n'a pas bougé et est resté en position armée
puisque le disjoncteur 200 est resté enclenché (circuit électrique fermé).
[0080] Comme le montre la figure 28, pour être en mesure de remplacer la cassette parafoudre
330 défectueuse de l'appareil de protection 300 dans des bonnes conditions de sécurité,
l'usager isole l'ensemble électrique 1 du circuit électrique en ouvrant ledit circuit
électrique par déclenchement du disjoncteur 200 (ce qui revient classiquement à abaisser
la manette 230 et les leviers attachés). L'abaissement des leviers par l'actionnement
de la manette 230 provoque, via le pion 133, le basculement vers le bas du premier
élément mécanique de sécurité 130 autour de l'arbre A1 depuis sa position armée vers
sa position déclenchée et le doigt d'actionnement 134 de la platine 131 vient appuyer
sur la surface 153A de la bascule 150 pour la faire basculer autour de l'arbre A3
en direction de l'interrupteur électrique 110. Le doigt de commande 152 de la bascule
150 enfonce alors le bouton-poussoir de l'interrupteur électrique 110 (voir figure
28). De cette manière, le doigt d'actionnement 134 de la platine 131 du premier élément
mécanique de sécurité 130 actionne l'interrupteur électrique 110 du connecteur 120
qui transmet l'information d'ouverture ou de déclenchement du disjoncteur 200 à un
dispositif de traitement et d'affichage non représenté.
[0081] On remarque sur la figure 28 que le deuxième élément mécanique de sécurité 140 placé
en position déclenchée empêche la fermeture ou le ré-enclenchement du disjoncteur
200 car l'extrémité libre 143 du bras 141 du deuxième élément mécanique de sécurité
140 est positionnée en regard du retour 136 du bras 135 du premier élément mécanique
de sécurité 130. Si l'usager tente alors de relever la manette 230 du disjoncteur
200 pour fermer le circuit électrique, le retour 136 du premier élément mécanique
de sécurité 130 entraîné en rotation autour de son arbre A1 par les leviers via le
pion 133, depuis sa position déclenchée vers sa position armée, vient buter contre
ladite extrémité libre 143 du bras 141 (formant butée). La mise en butée du retour
136 du premier élément mécanique de sécurité 130 contre l'extrémité libre 143 du bras
141 du deuxième élément mécanique de sécurité 140 interdit au premier élément mécanique
de sécurité 130 d'atteindre sa position armée, ce qui empêche la fermeture du circuit
électrique du disjoncteur 200.
[0082] Ainsi, avant de réenclencher le disjoncteur 200, l'usager remplace la cassette parafoudre
330 défectueuse dans l'appareil de protection 300. La barrette 600 de la nouvelle
cassette parafoudre 330 abaisse, via le pion 164, l'actionneur 160 correspondant en
position de liaison en tendant le ressort hélicoïdal de traction 170. L'actionneur
160 revenu en position de liaison libère le levier 145 et le bras 141 du deuxième
élément mécanique de sécurité 140 qui, sous l'action du ressort fil 148, bascule depuis
sa position déclenchée vers sa position repos où il s'écarte de la bascule 150 et
du premier élément mécanique de sécurité 130 (voir figure 29). Dans cette position
repos, le deuxième élément mécanique de sécurité 140 est écarté du trajet que parcourt
le premier élément mécanique de sécurité 130 entre sa position déclenchée et sa position
armée. L'usager peut alors réenclencher les leviers du disjoncteur 200 en actionnant
la manette 230 pour fermer le circuit électrique puisque le premier élément mécanique
de sécurité 130 peut librement pivoter ou basculer autour de l'arbre A1 depuis sa
position déclenchée vers sa position armée en étant entraîné par les leviers du disjoncteur
200 via le pion 133 de liaison. La bascule 150 qui n'est plus poussée en direction
de l'interrupteur électrique 110, ni par le premier, ni par le deuxième élément mécanique
de sécurité, relâche la pression sur le bouton-poussoir de l'interrupteur électrique
110. Classiquement, ce bouton-poussoir revient alors dans sa position stable d'origine
sous l'action d'un moyen de rappel élastique et pousse la bascule 150 qui pivote autour
de l'arbre A3 vers sa position d'origine représentée sur la figure 26.
[0083] On note avantageusement que le mouvement et l'action du deuxième élément mécanique
de sécurité 140 sont distincts et indépendants du mouvement et de l'action du premier
élément mécanique de sécurité 130. Chaque élément mécanique de sécurité 130, 140 agit
indépendamment l'un de l'autre sur l'interrupteur électrique 110 pour que le connecteur
120 transmette une information relative au fonctionnement du disjoncteur 200 et de
l'appareil de protection 300, mais l'action du deuxième élément mécanique de sécurité
140 n'a aucune influence sur le disjoncteur 200 dans ce sens qu'il ne provoque automatiquement
ni l'ouverture, ni la fermeture du disjoncteur 200. Les premier et deuxième éléments
mécaniques de sécurité 130, 140 ont comme fonction essentielle une fonction de report
de l'état de fonctionnement (normal ou en défaut) de l'ensemble électrique 1 (constituant
un ensemble parafoudre auto-protégé).
[0084] Selon une caractéristique préférentielle de l'appareil de protection 300 représenté
sur les différentes figures, la partie avant de boîtier 312 du bloc modulaire 310
loge un arbre 190 ;190' dit «arbre de verrouillage cassette » pourvu d'au moins un
élément de verrouillage 191 ;191', cet arbre 190 ;190' étant monté mobile dans le
bloc modulaire 310 de telle manière que son déplacement est lié au mouvement du dispositif
d'ouverture et de fermeture 230 du disjoncteur 200, ledit arbre de verrouillage cassette
190 ;190' étant capable de prendre deux positions distinctes, à savoir, d'une part,
une première position dite «position de sécurité» correspondant à l'état enclenché
du disjoncteur, dans laquelle chaque élément de verrouillage 191 ;191' coopère avec
une partie complémentaire 334 ; 334' d'une cassette parafoudre 330 de façon à interdire
le retrait et/ou l'insertion de ladite cassette parafoudre 330, et, d'autre part,
une deuxième position dite «position d'accès» correspondant à l'état déclenché du
disjoncteur, dans laquelle chaque élément de verrouillage 191 ;191' laisse libre ladite
partie complémentaire 334 ;334' de la cassette parafoudre 330 de façon à autoriser
le retrait et/ou l'insertion de ladite cassette parafoudre 330.
[0085] Avantageusement, il est prévu un moyen élastique de rappel 193 ;193' qui tend à placer
l'arbre de verrouillage cassette 190 ;190' dans la position de sécurité.
[0086] Comme le montrent les figures 36 à 45, l'arbre de verrouillage cassette 190 ;190'
comprend autant d'éléments de verrouillage 191 ;191' qu'il y a de cassettes parafoudres
330 accueillies dans ledit logement 320.
[0087] Ici, l'arbre de verrouillage cassette 190 ;190' comprend trois éléments de verrouillage
191 ;191' associés chacun à une cassette parafoudre 330.
[0088] Selon un premier mode de réalisation représenté sur les figures 36 à 41, l'arbre
de verrouillage cassette 190 présente une extrémité 192 qui coopère avec un élément
de transmission 180 qui est lié à pivotement au premier élément mécanique de sécurité
130 de l'interface modulaire 100 et qui est monté à rotation libre autour d'un arbre
A4 d'axe parallèle à l'axe X1 de rotation dudit premier élément mécanique de sécurité
130.
[0089] L'arbre de verrouillage cassette 190 porte au moins un plot 191 (il comporte autant
de plots qu'il y a de cassettes parafoudres dans l'appareil de protection), ici il
comporte trois plots 191, et il est destiné à prendre deux positions angulaires distinctes,
à savoir :
- une première position dite « position de sécurité » (voir figures 36 à 38) correspondant
à la position armée dudit premier élément mécanique de sécurité 130 (voir figure 38)
; et
- une deuxième position dite « position d'accès » (voir figures 39 à 41) correspondant
à la position déclenchée dudit premier élément mécanique de sécurité 130 (voir figure
41).
[0090] Plus particulièrement, comme le montrent les figures 18 et 22, l'arbre de verrouillage
cassette 190 est placé sous la paroi inférieure 315 qui délimite le logement 320 de
réception des cassettes parafoudres 330 de la partie avant de boîtier 312 du bloc
modulaire 310. Cet arbre 190 est monté à pivotement dans des encoches au fond arrondi
d'aménagements intérieurs 319B (formant paliers de pivotement) d'une partie avant
inférieure de boîtier 319. L'arbre 190 est maintenu dans ces paliers 319B grâce à
des pattes de maintien 319A issues de cette partie inférieure de boîtier 319B.
[0091] Comme le montre mieux la figure 18, il est prévu dans ladite paroi inférieure 315
de la partie avant de boîtier 312 du bloc modulaire 310, au fond de chacune des rainures
315A de montage des cassettes parafoudres 330, une fenêtre 315B située au droit de
chaque plot 191 porté par l'arbre de verrouillage cassette 190.
[0092] Comme le montrent les figures 38 et 41, l'élément de transmission 180 se présente
sous la forme d'un papillon avec un corps central cylindrique qui porte sur sa face
externe deux ailes 181, 182 s'étendant globalement suivant des directions opposées.
Le corps central cylindrique est percé axialement et enfilé sur l'arbre A4 fixé au
boîtier du bloc modulaire 310 (voir figure 23). Une des ailes 181 de l'élément de
transmission 180 est en appui permanent contre une paroi 137 portée par la face interne
de la platine 131 du premier élément mécanique de sécurité 130, face interne qui supporte
également le palier 132 de réception de l'arbre A1. L'autre aile 182 de l'élément
de transmission 180 est en appui permanent contre ladite extrémité 192 de l'arbre
de verrouillage cassette 190. Cette extrémité 192 se présente sous la forme d'une
plaquette s'étendant transversalement à l'axe longitudinal de l'arbre 190.
[0093] De cette manière, lorsque le premier élément mécanique de sécurité 130 est entraîné
à pivotement autour de son arbre A1 par les leviers du disjoncteur 200 actionnés par
la manette 230, entre la position armée et la position déclenchée, il entraîne avec
lui l'arbre de verrouillage cassette 190 qui pivote entre la position de sécurité
et la position d'accès.
[0094] Par ailleurs, le moyen élastique de rappel, qui tend à placer l'arbre de verrouillage
cassette 190 dans sa position de sécurité, est un ressort fil 193 enroulé autour de
l'arbre de verrouillage cassette 190, dont une extrémité est liée audit arbre et dont
l'autre extrémité est bloquée contre une partie fixe (la partie inférieure de boîtier
319) du bloc modulaire 310.
[0095] Dans la position de sécurité, chaque plot 191 de l'arbre de verrouillage cassette
190 fait saillie au travers de la fenêtre 315B dans la rainure 315A de montage de
la cassette parafoudre 330 correspondante (voir figure 18). Dans cette position, chaque
plot 191 se place en butée contre le pan incliné 334A d'un plot 334 porté par la face
inférieure 331C du boîtier 331 de chaque cassette parafoudre 330 engagée dans chaque
rainure 315A.du bloc modulaire 310 (voir figures 36 et 37). Les plots 191 en position
de sécurité interdisent ainsi le débrochage des cassettes parafoudres 330 du bloc
modulaire 310 de l'appareil de protection 300.
[0096] Dans la position d'accès, chaque plot 191 de l'arbre de verrouillage cassette 190
est situé en retrait du débouché de ladite fenêtre 315B à l'intérieur du boîtier du
bloc modulaire 310 de façon à autoriser le débrochage et/ou l'embrochage d'une ou
plusieurs cassette parafoudre dans le bloc modulaire 310 de l'appareil de protection
300 (voir figures 39 et 40).
[0097] Selon un deuxième mode de réalisation représenté sur les figures 42 à 45, l'arbre
de verrouillage cassette 190' se présente sous la forme d'une réglette montée mobile
à translation selon une direction de translation T dans le bloc modulaire.
[0098] Cette réglette est pourvue d'au moins une encoche 191' (ici trois encoches 191')
orientée suivant la direction de translation T de ladite réglette de sorte que, d'une
part, dans ladite position de sécurité chaque encoche 191' est engagée sur un plot
334' portée par la face inférieure 331C du boîtier 331 d'une cassette parafoudre 330
pour lier cette cassette parafoudre 330 à l'arbre de verrouillage cassette 190' (voir
figure 42), et, d'autre part, dans ladite position d'accès chaque encoche 191' est
éloignée du plot 334' solidaire de la cassette parafoudre 330 correspondante pour
libérer cette cassette parafoudre 330 de l'arbre de verrouillage cassette 190' (voir
figure 44).
[0099] La réglette 190' comprend successivement depuis l'extrémité située du côté du disjoncteur
200, une première encoche 191' rectangulaire et deux encoches en forme de L dont les
parties de plus courte longueur s'étendent suivant la direction de translation T et
constituent lesdites encoches 191' d'engagement sur les plots 334' des cassettes parafoudres
330.
[0100] Selon ce deuxième mode de réalisation, le moyen élastique de rappel, qui tend à placer
l'arbre de verrouillage cassette 190' dans sa position de sécurité, est un ressort
hélicoïdal 193' de compression interposé entre une partie d'extrémité 192'A de l'arbre
de verrouillage cassette 190' et une partie fixe du bloc modulaire 310.
[0101] L'arbre de verrouillage cassette 190' est également placé sous la paroi inférieure
qui délimite le logement de réception des cassettes parafoudres 330 de la partie avant
de boîtier du bloc modulaire et les plots 334' qui font saillie des faces inférieures
331C des cassettes parafoudres 330 traversent les fenêtres prévues au fond des rainures
de montage des cassettes parafoudres 330 pour coopérer avec lesdites encoches 191'
de l'arbre de verrouillage cassette 190'.
[0102] En outre, selon ce deuxième mode de réalisation, comme le montrent plus particulièrement
les figures 44 et 45, le premier élément mécanique de sécurité 130 est adapté, lorsqu'il
passe de la position armée à la position déclenchée, à prendre appui contre un bord
192'B d'une extrémité 192' de l'arbre de verrouillage cassette 190' pour le pousser
dans sa position d'accès à l'encontre de l'action de rappel du ressort hélicoïdal
193' de compression.
[0103] L'arbre de verrouillage cassette 190 ;190' oblige avantageusement l'usager à ouvrir
le circuit électrique auquel est connecté l'ensemble électrique 1, en ouvrant ou en
déclenchant le disjoncteur 200, pour intervenir sur une des cassettes parafoudres
330 de l'appareil de protection 300. L'appareil de protection 300 présente alors avantageusement
un accès sécurisé pour l'usager.
[0104] En fonctionnement normal de l'ensemble électrique 1, l'appareil de protection 300
est raccordé au réseau électrique par le disjoncteur 200 qui est enclenché (dont le
circuit électrique est fermé) et le premier élément mécanique de sécurité 130 de l'interface
modulaire 100 est placé en position armée (voir figures 38 et 43). Selon le premier
mode de réalisation, le ressort fil 193 maintient l'arbre de verrouillage cassette
190 dans sa position de sécurité dans laquelle les plots 191 qu'il porte sont en butée
contre les pans inclinés 334A des plots 334 des cassettes parafoudres 330 de l'appareil
de protection 300 de façon à interdire à l'usager d'extraire une desdites cassettes
parafoudres 330 du bloc modulaire 310 (figures 36 et 37). Selon le deuxième mode de
réalisation, le ressort hélicoïdal 193' pousse l'arbre de verrouillage cassette 190'
dans sa position de sécurité dans laquelle les encoches 191' sont engagées sur les
plots 334' des cassettes parafoudres 330 de l'appareil de protection de façon à interdire
à l'usager d'extraire une desdites cassettes parafoudres 330 du bloc modulaire (figures
42 et 43).
[0105] Lorsque l'usager doit remplacer une des cassettes parafoudres 330 qui est en défaut
de fonctionnement du fait que sa varistance 333 a vieilli et a dépassé sa capacité
thermique (celle-ci s'étant déconnectée du circuit électrique par l'intermédiaire
du dispositif de déconnexion thermique), il ouvre le circuit électrique du disjoncteur
200 en abaissant la manette 230 pour actionner les leviers. Ceci a pour conséquence
de faire basculer la platine 131 du premier élément mécanique de sécurité 130 autour
de l'arbre A1 depuis sa position armée vers sa position déclenchée. Selon le premier
mode de réalisation de l'arbre de verrouillage cassette, cette platine 131 entraîne
en rotation, via la paroi 137 qui pousse l'aile 181, l'élément de transmission 180
dont l'aile 182 pousse l'extrémité 192 de l'arbre de verrouillage cassette 190 pour
faire basculer ledit arbre 190 depuis sa position de sécurité vers sa position d'accès
à l'encontre de l'action du ressort fil 193 qui se tend. Lors du basculement de l'arbre
de verrouillage cassette 190 les plots 190 glissent contre les pans inclinés 334A
des plots 334 portés par les faces inférieures 331C des cassettes parafoudres 330
pour s'enfoncer à l'intérieur du boîtier du bloc modulaire 310, en dessous de la paroi
inférieure 315 du logement 320 dans lequel sont insérées les cassettes parafoudres
330. Dans la position d'accès, les plots 191 sont effacés sous les plots 334 des cassettes
parafoudres 330 (figures 39 et 40) et l'usager peut extraire la cassette parafoudre
330 endommagée du bloc modulaire de l'appareil de protection et en embrocher une neuve.
Selon le deuxième mode de réalisation de l'arbre de verrouillage cassette, cette platine
131 prend appui contre le bord 192'B de l'extrémité 192' de l'arbre de verrouillage
cassette 190' pour le pousser en translation suivant la direction T depuis sa position
de sécurité vers sa position d'accès à l'encontre de l'action du ressort hélicoïdal
193' de compression qui se comprime. Lors de la translation de l'arbre de verrouillage
cassette 190', les encoches 191' se déplacent dans la direction de translation T en
s'éloignant desdits plots 334' des cassettes parafoudres 330. Dans la position d'accès,
comme le montre la figure 44, les encoches 191' sont dégagées des plots 334' des cassettes
parafoudres 330 et l'usager peut extraire la cassette parafoudre 330 endommagée du
bloc modulaire de l'appareil de protection et en embrocher une neuve.
[0106] Lorsque toutes les cassettes parafoudres 330 de l'appareil de protection 300 sont
en état de fonctionnement, l'usager peut de nouveau fermer le circuit électrique du
disjoncteur 200 en relevant la manette 230 qui actionne les leviers, ce qui a pour
effet d'entraîner en rotation la platine 131 du premier élément mécanique de sécurité
130 depuis sa position déclenchée vers sa position armée. Selon le premier mode de
réalisation de l'arbre de verrouillage cassette, ladite platine 131 relâche alors
la pression sur l'élément de transmission 180 et le ressort fil 193 se détend en ramenant
l'arbre de verrouillage cassette 190 dans sa position de sécurité dans laquelle les
plots 191 qu'il porte, émergent au travers desdites fenêtres 315B au-dessus de la
paroi inférieure 315 du logement 320 dans lequel sont insérées les cassettes parafoudres
330, pour venir se placer en butée contre les pans inclinés 334A des plots 334 des
cassettes parafoudres 330 (figures 36 et 37). L'arbre de verrouillage cassette 190
muni de ses plots 191 bloque ainsi les cassettes parafoudres 330 dans le bloc modulaire
310 de l'appareil de protection 300. Selon le deuxième mode de réalisation de l'arbre
de verrouillage cassette, ladite platine 131 s'efface du bord 192'B de l'extrémité
192' de l'arbre de verrouillage cassette 190' et relâche ainsi son appui sur celui-ci.
Le ressort hélicoïdal 193' de compression se détend en ramenant l'arbre de verrouillage
cassette 190' dans sa position de sécurité dans laquelle les encoches 191' qu'il comprend
sont engagées sur les plots 334' des cassettes parafoudres 330 (figure 42). L'arbre
de verrouillage cassette 190' muni de ses encoches 191' bloque ainsi les cassettes
parafoudres 330 dans le bloc modulaire de l'appareil de protection.
[0107] La présente invention n'est nullement limitée aux modes de réalisation décrits et
représentés mais l'homme du métier saura y apporter toute variante conforme à son
esprit.
1. Appareil de protection (300) contre les surtensions transitoires, en particulier d'origine
atmosphérique, comportant un boîtier (310) pourvu de deux faces principales latérales
parallèles et logeant au moins une varistance (333) associée à un dispositif de déconnexion
thermique (335,700), un éclateur ainsi que des fils électriques (F1,F2,F3,FN), respectivement
connectés à chaque varistance et à l'éclateur, traversant une des deux faces principales
latérales du boîtier de sorte qu'une partie desdits fils électriques émerge à l'extérieur
du boîtier en vue d'être raccordée aux bornes (L1,L2,L3,LN) d'un disjoncteur (200),
caractérisé en ce qu'il comporte, à l'extérieur du boîtier, un socle (410) en matière électriquement isolante
disjoint dudit boîtier (310) et pourvu, d'une part, de moyens de maintien (412A,412B,412C,412D,414A,414B,414C,414D)
coopérant avec lesdits fils électriques pour maintenir chaque fil électrique dans
une position déterminée, et, d'autre part, de moyens de montage (415,415A,417,417A)
pour la fixation dudit socle au disjoncteur.
2. Appareil de protection (300) selon la revendication 1, dans lequel lesdits moyens
de maintien (412A,412B,412C,412D,414A,414B,414C,414D) sont agencés pour maintenir
des extrémités libres (E1,E2,E3,EN) des fils électriques sur une ligne en des positions
régulièrement espacées.
3. Appareil de protection (300) selon l'une des revendications 1 et 2, dans lequel le
socle (410) comporte une plaque de base (411) et des parois (412,413,414) qui s'élèvent
perpendiculairement à la plaque de base et qui comportent des encoches (412A,412B,412C,412D,414A,414B,414C,414D)
logeant lesdits fils électriques de sorte qu'elles forment lesdits moyens de maintien.
4. Appareil de protection (300) selon l'une des revendications 1 à 3, dans lequel le
socle (410) comporte une plaque de base (411) dans laquelle est découpée au moins
une languette (411 L) flexible dont l'extrémité libre, située sur un bord de ladite
plaque de base, est solidaire d'une tirette (416) qui s'étend perpendiculairement
à ladite languette (411 L) de part et d'autre de celle-ci, chaque tirette (416) étant
pourvue d'une ouverture de préhension (416A) située dans une partie de la tirette
s'étendant du côté de la face externe de ladite plaque de base et étant solidarisée
à un crochet (418A) qui prolonge une partie (418) de la tirette (416) située du côté
de la face interne de ladite plaque de base (411).
5. Appareil de protection (300) selon l'une des revendications 1 à 4, dans lequel lesdits
moyens de montage du socle (410) sont des moyens d'encliquetage.
6. Appareil de protection (300) selon la revendication 5, dans lequel lesdits moyens
de montage comprennent des montants (415,417) qui comportent à leurs extrémités libres
des dents d'encliquetage (415A,4147A), au moins une paire de montants (417) située
sur un bord du socle, forme deux branches parallèles d'une fourche dont les deux côtés
extérieurs portent les dents d'encliquetage (417A) orientées dans des directions opposées.
7. Appareil de protection (300) selon l'une des revendications précédentes, dans lequel
le socle (410) est une pièce monobloc en matière plastique moulée.
8. Appareil de protection (300) selon l'une des revendications précédentes, dans lequel
il est prévu un capot (420) en matière électriquement isolante, percé d'orifices (421),
assemblé avec le socle pour former une enveloppe cache-fils (400) qui enferme lesdits
fils électriques dont les extrémités libres (E1 ,E2,E3,EN) sortent de l'enveloppe
cache-fils (400) au travers desdits orifices (421) du capot (420) pour être raccordées
aux bornes du disjoncteur.
9. Appareil de protection (300) selon la revendication 8, dans lequel le capot (420)
porte sur sa face interne (420A) tournée vers le socle (410), des moyens de maintien
desdits fils électriques.
10. Appareil de protection (300) selon la revendication 9, dans lequel lesdits moyens
de maintien du capot (420) comprennent des parois (424,424A,424B,424D) qui s'étendent
à partir d'une plaque de fermeture dudit capot, perpendiculairement à celle-ci.
11. Appareil de protection (300) selon l'une des revendications 8 à 10, dans lequel ledit
capot (420) comporte des orifices (425) supplémentaires qui laissent passer des moyens
de montage (415,415A) du socle (410) pour sa fixation au disjoncteur.
12. Appareil de protection (300) selon l'une des revendications 9 à 11, dans lequel le
capot (420) et le socle (410) comprennent des moyens d'encliquetage (422,422A,423,423A,426,412E,413A)
adaptés à coopérer ensemble pour l'assemblage du capot avec le socle.
13. Appareil de protection (300) selon la revendication 12, dans lequel le socle (410)
comprend des ouvertures (419) au travers desquelles la pointe d'un outil accède auxdits
moyens d'encliquetage pour désassembler le capot (420) du socle (410).
14. Appareil de protection (300) selon l'une des revendications précédentes, dans lequel
le socle (410) comporte des ouvertures (419) au travers desquelles la pointe d'un
outil accède à certains desdits moyens de montage (415,415A) pour démonter le socle
(410) du disjoncteur.
15. Ensemble électrique (1) auto-protégé comprenant un appareil de protection (300) contre
les surtensions transitoires selon l'une des revendications précédentes et un disjoncteur
(200) assemblés l'un avec l'autre par une de leurs faces latérales principales, le
socle (410) dudit appareil de protection (300) étant monté sur la face inférieure
du disjoncteur (200), en étant disjoint du boîtier (310) dudit appareil de protection
(300), de sorte que les fils électriques (F1,F2,F3,FN), raccordés à chaque varistance
(333) et à l'éclateur, qui sortent de la face latérale principale du boîtier dudit
appareil de protection par laquelle il est associé au disjoncteur, sont connectés
aux bornes de phase et de neutre du disjoncteur (200).