[0001] L'invention concerne un barillet muni d'un rotor équipé d'au moins un chemin de clé,
d'un stator équipé d'un manchon cylindrique dans lequel est reçu le rotor, et d'un
trou taraudé pour fixer le barillet à une serrure à l'aide d'une vis et par lequel
passe un plan perpendiculaire à l'axe de rotation du rotor, ledit plan partageant
le stator en une première partie contenant le ou l'un des chemins de clé, dite partie
extérieure, et une deuxième partie, dite partie intérieure.
[0002] Une grande majorité des cambriolages se font par effraction de la porte d'entrée.
On a beau équiper la porte de différentes sécurités, telles que des serrures multipoints
ou des portes blindées, le point faible reste le cylindre ou barillet.
[0003] Une technique couramment utilisée par les cambrioleurs consiste à fracasser le barillet
en son point faible, c'est-à-dire au niveau de l'évidement prévu pour la rotation
du panneton. Cette partie assez étroite du barillet est fragilisée encore plus par
la présence d'un trou taraudé destinée à recevoir la vis servant à fixer le barillet
dans la serrure.
[0004] Si la face extérieure du barillet dépasse de plus de 3 mm de la porte, il offre une
bonne prise et la partie extérieure du barillet peut être facilement arrachée. Une
forte traction suffit déjà à arracher le barillet de son logement, laissant ainsi
accès au pêne de la porte. Pour rendre l'arrachage plus difficile, on peut protéger
la face extérieure du barillet par une rosace ou une garniture, qui cependant peut
être facilement arrachée. Un autre mode opératoire consiste à frapper d'un coup sec
sur la face extérieure du barillet, ce qui provoque sa rupture au niveau de l'évidement
du panneton. Une fois le barillet cassé en deux, il suffit de sortir sa partie extérieure
pour avoir accès au dispositif d'actionnement du pêne.
[0005] Différentes solutions ont été proposées par les fabricants pour rendre le barillet
moins fragile. Par exemple, un fabricant renforce le barillet sur toute sa longueur
par un coeur en acier traité. Cependant, ces solutions ne permettent que de retarder
le travail du cambrioleur. Si ce dernier est bien équipé et bien décidé, il finira
tout de même par arriver à ses fins.
[0006] Une autre solution consiste à placer dans la pièce à protéger des détecteurs de présence
qui déclenchent une alarme lorsqu'une personne passe devant. Cela suppose cependant
que l'alarme soit enclenchée, ce qui n'est en général pas le cas lorsque des personnes
se trouvent dans le logement. Ainsi, un détecteur d'ouverture de porte ne sonnera
pas si quelqu'un ouvre la porte alors que l'alarme est éteinte. Après avoir fracassé
le barillet, ce qui ne fait pas beaucoup de bruit, un cambrioleur peut donc facilement
s'introduire dans le logement sans éveiller l'attention de ses habitants occupés par
ailleurs.
[0007] On connaît du document
WO 2009/093 090 A1 un dispositif antieffraction constitué d'une boucle électrique qui est interrompue
en cas d'arrachage du barillet. Le dispositif de surveillance est constitué notamment
de deux bagues isolantes enfilées chacune à l'une des extrémités du cylindre. Chaque
bague est munie d'un capteur constitué d'un trou fileté dans lequel peut pénétrer
une tige filetée conductrice. Chaque tige filetée est raccordée via un câble à un
raccord lui-même raccordé directement ou indirectement à une unité d'alarme. Lors
du montage, les bagues sont enfilées sur les extrémités du cylindre et les tiges filetées
sont vissées jusqu'à ce que leur extrémité pointue soit en contact avec le corps du
cylindre. Il se forme ainsi un circuit fermé qui part de l'unité d'alarme, passe par
le premier raccord, le premier câble, la première tige filetée, traverse le corps
du cylindre, ressort par la deuxième tige filetée, le deuxième câble, le deuxième
raccord pour retourner à l'unité d'alarme. Si une partie du cylindre est enlevée,
le circuit s'ouvre et l'alarme peut être déclenchée. Ce dispositif est particulièrement
compliqué à monter. Si la bague est montée sur une partie saillante du barillet, il
faut la cacher derrière une rosace qui peut être facilement arrachée. Si le barillet
ne saille pas de la porte, la bague doit être montée dans un évidement réalisé dans
la porte, ce qui nécessite que cette dernière soit pleine. De plus, les contacts entre
les tiges filetées et le barillet risquent de s'oxyder ou de se relâcher suite aux
nombreuses secousses subies par le barillet lors de l'ouverture et la fermeture de
la porte. Dans ce cas, le dispositif déclenchera une fausse alarme.
[0008] Le document
DE 103 25 731 A1 évoque de façon très vague la possibilité de placer à plat sur un barillet un dispositif
de contrôle. Le dispositif serait composé de deux conducteurs disposés dans une enveloppe
isolante et séparés l'un de l'autre par un isolant. L'isolant est censé quitter l'enveloppe
en cas de rupture ou de déformation du cylindre, de sorte que plus rien n'empêcherait
les deux conducteurs d'entrer en contact et de déclencher l'alarme. Ici aussi, le
dispositif est très sensible aux secousses subies par le barillet lorsque la porte
claque. L'isolant risque de quitter intempestivement son logement en provoquant une
fausse alarme. Si au contraire, il est trop bien fixé pour ne pas tomber facilement,
il risque de ne pas s'échapper lors de l'endommagement du cylindre.
[0009] Le document
DE 198 33 834 A1 décrit de façon très sommaire un dispositif antieffraction. Un câble électrique est
placé dans un tube en PVC. Le câble électrique coopère avec un relais. La vis pour
fixer le cylindre dans la porte traverse ce tube en PVC. Lorsque le câble est rompu
suite à l'arrachage du cylindre par la méthode Zieh-Fix® par exemple, le relais déclenche
une alarme. Cette solution ne semble pas très fiable à plusieurs titres. Tout d'abord,
le fil passe dans un tube en PVC qui doit recevoir la vis de fixation du barillet.
Il est fort probable que le fil sera endommagé lors du vissage de la vis déclenchant
une alarme dès la mise en place du barillet. De plus, la présence du tube PVC ne permet
pas un vissage correct et la fixation du barillet est douteuse. Enfin, l'arrachage
du barillet n'entraîne pas nécessairement l'arrachage de la vis de fixation. Donc
le fil risque de ne pas être arraché et l'alarme ne sera pas déclenchée.
[0010] Le document
DE 92 10 237 U1 propose un dispositif antieffraction pour barillet de voiture. Il est constitué d'une
boucle d'un fil vernissé placée soit à l'intérieur du rotor, soit à l'intérieur du
stator, cette boucle étant reliée à un circuit d'analyse. Si un voleur tente de percer
le cylindre avec une mèche, il va endommager la boucle et déclencher une alarme. Le
document n'indique pas concrètement où et comment placer la bouche sur le rotor ou
sur le stator. Il est seulement indiqué dans le cas du montage sur le stator que la
boucle doit entourer de façon étroite le rotor. En aucun cas, le fil ne peut passer
dans un canal circulaire réalisé dans le stator, car un tel canal ne serait pas réalisable.
Il faut donc en conclure qu'il est placé à l'interface entre le rotor et le stator.
Dans ce cas, le risque que le vernis isolant s'use au cours du temps est très important.
De plus, le document ne donne aucune indication concrète sur la façon dont est raccordée
la boucle avec le circuit électronique. Si le barillet est arraché de façon traditionnelle,
le fil ne sera pas endommagé et aucune alarme ne sera déclenchée.
[0011] L'objectif de l'invention est donc d'informer les occupants d'une tentative d'effraction
sur le barillet et de développer un barillet muni d'un dispositif antieffraction qui
soit simple à monter, robuste et insensible aux secousses subies par la porte. Un
autre objectif de l'invention est que le dispositif antieffraction soit d'une grande
fiabilité.
[0012] Cet objectif est atteint du fait que le barillet comprend en outre un dispositif
antieffraction constitué d'un fil électrique isolé fixé au stator, d'un circuit électronique
et de moyens pour émettre un signal d'alarme. De plus, les deux extrémités du fil
électrique sont reliées au circuit électronique en formant, entre ses deux extrémités,
une boucle qui est accrochée par des moyens d'accroche à la partie extérieure du barillet
de telle sorte qu'à l'état monté dans une serrure, le fil électrique s'arrache au
moment où la partie extérieure du barillet est extraite de son logement. Ainsi, lorsque
le cambrioleur a réussi à extraire la partie extérieure du barillet, le dispositif
antieffraction de l'invention émet un signal informant les occupants ou un agent de
surveillance de l'extraction partielle du barillet avant que le cambrioleur n'ait
eu le temps de pénétrer dans le logement.
[0013] Ceci peut être facilement réalisé en choisissant la longueur du fil de sorte qu'elle
soit juste suffisante pour, à l'état monté du barillet dans une serrure, aller du
circuit électronique aux moyens d'accroche et retour au circuit électronique, de telle
sorte qu'à l'état monté dans une serrure, le fil électrique s'arrache au moment où
la partie extérieure du barillet est extraite de son logement. L'accroche du fil peut
être réalisée par exemple en le passant à travers un passage de fil réalisé dans la
partie extérieure du barillet et dans lequel peut passer la boucle du fil. Plutôt
qu'un passage, on peut prévoir une encoche réalisée dans la partie extérieure du barillet
et formant une sorte de crochet dans lequel la boucle du fil électrique peut être
retenue. Si la partie extérieure du barillet est arrachée, le fil se rompt coupant
le circuit électrique. Afin que les brins du fil ne gênent pas lors du montage du
barillet dans la serrure, il est préférable qu'une rainure soit réalisée sur chacune
des faces latérales du barillet pour guider les brins de la boucle du fil électrique
depuis les moyens d'accroche jusqu'à la partie intérieure du barillet, de préférence
jusqu'à la face du barillet opposée à la partie extérieure. Il est préférable que
les brins de la boucle du fil électrique soient collés au moins partiellement dans
l'une ou les deux rainures. Ainsi, le circuit électronique peut être placé par exemple
sur la face intérieure de la porte tout en étant inaccessible au cambrioleur depuis
l'extérieur.
[0014] Le signal d'alarme peut être traité de différentes manières.
[0015] La plus simple consiste à munir le circuit électronique d'une sirène et/ou d'une
alarme visuelle et de moyens pour déclencher la sirène et/ou l'alarme visuelle lorsque
la partie extérieure du barillet n'est pas dans son logement. Il peut être cependant
préférable de placer la sirène et/ou l'alarme visuelle ailleurs qu'au niveau de la
porte. Dans ce cas, le circuit électronique est muni d'un émetteur radio. Le dispositif
antieffraction comprend en outre un récepteur radio muni d'une sirène et/ou d'une
alarme visuelle et de moyens pour déclencher la sirène et/ou de l'alarme visuelle
lorsque la partie extérieure du barillet n'est pas dans son logement. Le récepteur
radio avec la sirène et l'alarme visuelle peut être placé en un endroit plus stratégique
du logement, voire même être conçu pour être emporté par l'occupant durant ses déplacements
dans son logement, son jardin, sa cave ou son grenier.
[0016] Pour arrêter la sirène et/ou l'alarme visuelle, on peut prévoir un simple interrupteur
sur lequel appuie l'occupant. Cependant, pour éviter que le cambrioleur coupe lui-même
l'alarme, il est préférable de prévoir un digicode pour arrêter la sirène et/ou l'alarme
visuelle à l'aide d'un code.
[0017] Il peut être également utile de transmettre l'alarme sous la forme d'un minimessage,
d'un appel téléphonique ou d'un courriel. Pour cela, le circuit électronique pourra
être muni d'un émetteur GSM apte à envoyer des appels téléphoniques et/ou des minimessages.
Il pourra également être muni d'un émetteur WIFI apte à générer des courriels et à
les transmettre à une borne WIFI reliée à internet.
[0018] Le circuit électronique peut être placé en différents endroits. Dans une première
variante, il peut être placé dans la serrure ou sur la porte. Il est également possible
de loger une partie du circuit électronique sur le barillet, de préférence sur la
partie intérieure du barillet. Le circuit électronique est alors muni de moyens pour
transmettre sans fil l'information sur la rupture du fil à des moyens pour émettre
le signal d'alarme situés à distance du barillet. Dans cette deuxième variante de
réalisation, le barillet peut être muni d'un deuxième passage de fil, le premier et
le deuxième passage de fil étant placés de part et d'autre du plan de rupture. De
même, il est préférable de placer la partie du circuit électronique fixée au barillet
dans un ou plusieurs logements réalisés sur la ou les faces latérales du barillet.
La partie du circuit électronique placée sur le barillet peut être portée par plusieurs
cartes dont une partie est placée sur la première face latérale du barillet et l'autre
partie est placée sur la deuxième face latérale du barillet. Les différentes cartes
sont de préférence placées du même côté du plan de rupture (P). Des passages de câblage
peuvent être prévus pour relier les cartes entre elles.
[0019] L'invention est décrite plus en détail ci-dessous à l'aide d'un exemple de réalisation.
Les figures montrent :
- Figure 1 :
- une vue de côté d'un barillet à deux entrées selon un premier mode de réalisation
de l'invention ;
- Figure 2 :
- une vue de face du barillet de la figure 1 ;
- Figure 3 :
- une vue de côté d'un barillet à une entrée selon l'invention ;
- Figure 4 :
- une représentation schématique du dispositif complet avec un barillet selon la figure
1 ;
- Figure 5 :
- une vue de dessus d'une deuxième variante de réalisation de l'invention ;
- Figure 6 :
- une vue de droite du barillet de la figure 5 ;
- Figure 7 :
- une vue de gauche côté du barillet de la figure 5 ;
- Figure 8 :
- une vue de face du barillet de la figure 5 ;
- Figure 9 :
- une représentation schématique vue de dessous du branchement du circuit électronique
du barillet de la figure 5(a) à l'exemple d'un barillet long et (b) à l'exemple d'un
barillet court ;
- Figure 10 :
- une représentation schématique du circuit électronique utilisé dans le barillet de
la figure 5 ;
- Figure 11 :
- une représentation schématique d'un autre mode de réalisation de l'invention.
[0020] La majorité des barillets utilisés aujourd'hui sont des barillets à goupilles. Il
en existe de différentes formes, notamment pour des clés plates ou pour des clés cylindriques,
mais leur fonctionnement est sensiblement le même : un rotor logé pivotant dans un
stator est bloqué en rotation par des goupilles qui peuvent être déplacées par une
clé adéquate en libérant la rotation du rotor. Prenons pour exemple un barillet à
clé plate tel qu'il est représenté à titre d'exemple sur les figures 1 à 4. Un tel
barillet est constitué d'un stator (10) fixé à la serrure (30) et d'un rotor (20)
qui, lorsqu'il tourne, entraîne en rotation un panneton (21) qui lui-même actionne
le pêne de la serrure. Le rotor comporte une fente appelée chemin de clé (22) dans
laquelle est introduite la clé. Il est percé d'une série de logements perpendiculaires
au chemin de clé dans lesquels prennent place des goupilles. Ces goupilles sont placées
au niveau des crans de la clé. Le stator est également muni d'une série de logements
qui, lorsque le barillet est en position fermée, sont alignés avec les logements du
rotor. Les logements du rotor et ceux du stator sont représentés schématiquement en
pointillés sur la figure 3. Des contre-goupilles sont placées dans les logements du
stator. Des ressorts repoussent les contre-goupilles contre les goupilles qui sont
ainsi repoussées vers l'intérieur du chemin de clé. En l'absence de clé, les contre-goupilles
dépassent de leurs logements et pénètrent dans ceux du rotor : elles bloquent la rotation
du rotor dans le stator. Les goupilles ont des hauteurs différentes. Lorsqu'une clé
est introduite dans le barillet, les crans de la clé repoussent plus ou moins selon
leur profondeur les goupilles en direction du stator, repoussant ainsi les contre-goupilles
contre l'effet des ressorts. Si les crans de la clé ont la bonne profondeur, la ligne
de séparation entre les paires goupille/contre-goupille s'aligne sur la ligne de césure
entre le rotor et le stator : il est possible de faire tourner le rotor et le panneton
et d'ainsi actionner le pêne de la serrure. Par contre, si l'un des crans n'a pas
la profondeur voulue, la goupille ne repousse pas assez la contre-goupille dans le
stator et cette dernière reste à cheval entre le stator et le rotor. Il est également
possible que la goupille soit poussée trop en avant et que ce soit elle qui se trouve
à cheval entre le rotor et le stator. Dans les deux cas, la rotation du rotor est
bloquée par la présence de la goupille ou de la contre-goupille située à cheval entre
les deux pièces.
[0021] L'invention est particulièrement bien adaptée aux barillets dits européens. Un barillet
européen se caractérise par son stator (10). Le stator se divise en trois parties
principales :
- un manchon cylindrique (11) situé dans la partie supérieure du stator et dans lequel
est logé le rotor (20),
- un corps (12) situé en dessous du manchon cylindrique (11) dans lequel sont réalisés
les logements pour les contre-goupilles et
- une âme (13) située en dessous du corps (12).
[0022] Pour loger le panneton, un évidement (14) est réalisé dans le corps du stator à l'extrémité
du manchon cylindrique (11). Par ailleurs, un trou de fixation taraudé (15) est réalisé
dans l'âme (13) à l'aplomb de l'évidement (14) pour loger le panneton. Ce trou taraudé
sert à fixer le barillet dans la serrure à l'aide d'une vis.
[0023] L'homme du métier comprendra que l'invention peut être appliquée aux autres types
de barillets.
[0024] Il existe des barillets à une entrée (cf. figure 3), des barillets à bouton et des
barillets à deux entrées (cf. figures 1 et 4). Dans les deux premiers cas, il n'y
a qu'un rotor et le barillet ne peut être actionné avec la clé que d'un côté. Dans
le troisième cas représenté aux figures 1 et 4, le barillet a deux rotors situés de
part et d'autre de l'emplacement du panneton de sorte qu'il est possible d'actionner
le barillet avec la clé par les deux côtés. Dans les trois cas, la partie du barillet
plus étroite dans le prolongement de l'évidement (14) pour le panneton (21) constitue
un point faible, d'autant plus qu'il est encore affaibli par la présence du trou de
fixation (15). En cas de choc dans le sens de la flèche blanche de la figure 4 ou
de traction excessive dans le sens de la flèche noire de la figure 4, le barillet
se rompt en deux au niveau du plan axial (P) perpendiculaire à l'axe de rotation du
rotor (20) et passant par le trou de fixation (15). Ce plan, appelé par la suite plan
de fracture, est marqué sur les figures 1 et 4.
[0025] L'invention a pour objectif de déclencher une alarme lorsqu'une partie du barillet
est sortie par effraction de son logement dans la serrure. Dans la pratique, il s'agira
de la partie (1a) du barillet située, par rapport au plan de fracture (P), du côté
de la face extérieure (41) de la porte (40), c'est-à-dire la face de la porte accessible
aux cambrioleurs. Cette partie (1a) sera appelée partie extérieure dans la suite de
la description, et l'autre partie intérieure. Deux variantes de réalisation sont présentées
ici.
[0026] Dans les deux cas, le barillet est muni d'un dispositif de détection (50) constitué
d'un fil électrique (51) et d'un circuit électronique (52 ; 521, 522) auquel sont
raccordées les deux extrémités du fil électrique isolé (51) en formant une boucle.
Conformément à l'invention, il est prévu de percer le barillet par au moins un passage
de fil (16) de préférence perpendiculaire à l'axe de rotation du rotor (20). Ce passage
de fil (16) est situé entre le plan de fracture (P) et l'une des faces frontales du
barillet. Le passage de fil est de préférence réalisé dans l'âme du stator, par exemple
plus bas que le trou de fixation (15). La boucle formée par le fil électrique (51)
passe par ce passage de fil (16). Le fil électrique (51) est dimensionné de telle
sorte qu'à l'état monté dans la serrure, il n'y ait pratiquement pas de jeu. Sa longueur
doit corresponde sensiblement au chemin le plus court nécessaire pour le faire passer
du circuit électronique (52; 521, 522) au passage de fil (16) et retour.
[0027] Le circuit électronique (52 ; 521, 522) est muni d'un circuit électronique pour détecteur
la rupture du fil électrique et déclencher une alarme. Les deux fonctions peuvent
être placées sur une seule carte ou sur deux cartes associées dans un même boîtier.
Elles peuvent aussi être placées sur deux cartes distinctes placées à des endroits
différents. Dans ce cas, la carte de détection est munie d'un émetteur radio et la
carte gérant l'alarme d'un récepteur radio. L'alarme peut être auditive et/ou visuelle.
Elle peut aussi consister en un appel téléphonique, en l'envoi d'un minimessage et/ou
en l'envoi d'un courriel par internet.
[0028] Afin que le fil électrique (51) ne gêne pas la mise en place du barillet dans la
serrure, il est prévu de réaliser une rainure (17) sur chacune des faces latérales
du barillet pour guider le fil électrique depuis les extrémités du passage de fil
(16) jusqu'à la partie du barillet située de l'autre côté du plan de fracture (P).
Dans la pratique, il sera préférable que les rainures s'étendent jusqu'à la face frontale
du barillet située de l'autre côté du plan de facture (P). Pour faciliter le montage
du barillet dans la serrure, il est préférable de coller dans les rainures l'un ou
les deux brins de la boucle formée par le fil électrique.
[0029] Il n'est pas indispensable que le passage de fil traverse le barillet, il peut être
réalisé sur un côté, ou il peut être remplacé par une encoche servant à retenir la
bouche du fil électrique.
[0030] Le passage de fil ou l'encoche pourrait être réalisé au niveau du manchon cylindrique
(11). Cette façon de réaliser l'invention peut donc être appliquée à tous les barillets,
quelle que soit leur forme.
[0031] Dans la première variante de réalisation présentée aux figures 1 à 4, le circuit
électronique (52) est placé à distance du barillet. Le fil électrique (51) est passé
dans le passage de fil (16) situé du côté de la face extérieure (41) de la porte puis
les deux brins sont ramenés du côté de la face intérieure (42) de la porte en longeant
les rainures. Les deux extrémités sont raccordées au circuit électronique (52). Ce
dernier peut être caché dans la garniture de la poignée ou être placé dans un boîtier
fixé à la face intérieure (42) de la porte. Pour des raisons de simplicité, il est
préférable, au moins dans le cas des barillets à deux entrées, de réaliser deux passages
de fil (16) symétriques par rapport au plan de fracture (P). Ainsi, le barillet peut
être utilisé dans un sens ou dans l'autre. Si le barillet est muni de deux passages
de fil, les rainures s'étendent de préférence sur toute la longueur du barillet d'une
face frontale à l'autre comme cela est représenté sur la figure 1.
[0032] Si le barillet n'est muni que d'un passage de fil (16), il doit être monté dans la
serrure (30) de telle sorte que ce passage de fil (16) se trouve du côté de la face
extérieure (41) de la porte par rapport au plan de rupture (P).
[0033] Lorsque les composants électroniques utilisés sont suffisamment petits, le circuit
électronique, y compris l'alarme, sera placé de préférence dans la garniture intérieure
de la serrure.
[0034] Si un cambrioleur situé du côté de la face extérieure (41) de la porte fracture le
barillet et tente de sortir la partie (1a) située de son côté, il arrache le fil électrique
(51). Le circuit électronique (52) détecte la rupture du fil électrique (51) et déclenche
une alarme. La longueur du fil (51) étant choisie aussi courte que possible, la rupture
du fil se fait dès le début du mouvement d'extraction du barillet.
[0035] Dans la deuxième variante de réalisation de l'invention visible sur les figures 5
à 9, une partie (521, 522) du circuit électronique est placée directement sur le barillet.
Cette partie est munie d'un émetteur radio. Une deuxième partie du circuit électronique,
munie d'un récepteur radio, est placée à distance. Pour fixer la première partie du
circuit électronique, un ou plusieurs logements sont fraisés dans l'une ou les deux
faces latérales du corps (12) du barillet. Dans l'exemple présenté à la figure 10,
la première partie du circuit électronique se compose d'une première carte (521) pour
la pile et d'une deuxième carte (522) pour le microcontrôleur. Les extrémités du fil
électrique sont raccordées à la carte du microcontrôleur par des ports dédiés (BC).
De plus, deux câbles relient les deux cartes pour assurer l'alimentation électrique
(ports +3V et 0V).
[0036] Lorsque le barillet est suffisamment long (cas représenté schématiquement sur la
figure 9a), il est possible de placer les deux éléments sur la même face latérale.
Dans cette configuration, les deux cartes (521, 522) peuvent être réunies en une seule.
Il suffit de réaliser un seul logement (18) dans la partie du barillet qui ne comporte
pas les logements des contre-goupilles. Deux passages de fil (16, 16') suffisent,
un de chaque côté du plan de rupture (P). La première extrémité du fil électrique
est reliée à la carte du microprocesseur (522). Le fil longe ensuite la première face
du barillet en passant par la première rainure (17), passe le plan de rupture (P),
traverse le premier passage de fil (16) situé à l'opposé du logement (18) par rapport
au plan de rupture (P), longe la deuxième face du barillet en passant par la deuxième
rainure (17), repasse le plan de rupture (P), traverse le deuxième passage de fil
(16') situé du côté du logement (18) et retourne à la carte du microprocesseur à laquelle
est fixée la deuxième extrémité du fil. La longueur du fil électrique est choisie
de telle sorte qu'elle suffise tout juste à faire ce tour. Le parcours du fil électrique
est représenté schématiquement sur la figure 9a.
[0037] Si le barillet est plus petit (cas représenté schématiquement à la figure 9b), la
place n'est pas toujours suffisante pour placer les deux cartes sur le même côté latéral
du barillet. Dans ce cas, on peut prévoir deux logements (18, 18'), un de chaque côté
du barillet. Les deux logements sont réalisés du même côté du plan de rupture (P).
Dans cette configuration, il faut réaliser quatre passages : deux passages de fil
(16, 16') pour la boucle du fil électrique et deux passages de câblage (19, 19') pour
raccorder les deux cartes ensemble. Les passages de fil (16, 16') doivent être placés
de part et d'autre du plan de rupture (P). Ces quatre passages sont marqués en pointillé
sur la figure 5. Cette solution peut également être utilisée pour éviter de placer
les logements au niveau des logements pour les contre-goupilles, comme cela est représenté
aux figures 5 à 8. Dans le cas des barillets courts, les logements seront réalisés
dans la zone des logements pour les contre-goupilles. Pour éviter d'affaiblir le barillet,
il peut être judicieux dans ce cas de décaler les deux logements comme cela est représenté
schématiquement sur la figure 9b. Le parcours du fil est le même que dans le cas d'un
barillet plus long. Un placement des deux cartes électroniques de part et d'autre
du plan de rupture (P) est à éviter, car la rupture du barillet pourrait entraîner
la rupture des fils de câblage, à moins de les prévoir suffisamment longs pour qu'ils
ne se rompent pas avant d'avoir eu le temps de transmettre le signal d'alarme. Le
percement des passages de fil (16, 16') et des passages de câblage (19, 19') se fera
suffisamment bas pour ne pas passer dans les logements pour les contre-goupilles et
les ressorts. Par contre, ils pourront passer par les bouchons fermant ces logements,
bouchons représentés schématiquement sur les figures 9a et 9b.
[0038] Avec un barillet selon la deuxième variante de réalisation, il est préférable de
placer les cartes formant le circuit électronique du côté intérieur de la serrure.
Il serait cependant possible de les placer du côté extérieur. En effet, dès que le
signal d'alarme a été transmis, ces cartes n'ont plus de fonction.
[0039] Dans les deux variantes de réalisation, un signal d'alarme est généré dès que la
partie extérieure (1 a) du barillet a quitté sa position normale.
[0040] Le circuit électronique peut être muni d'une sirène et/ou d'une alarme visuelle.
Dans ce cas, il sera de préférence placé à l'intérieur d'un boîtier fixé sur la face
intérieure de la porte afin que la sirène soit bien audible et/ou l'alarme visuelle
bien visible.
[0041] Il peut cependant être plus intéressant que la sirène et/ou l'alarme visuelle soient
déclenchées en un endroit plus centré du logement. Dans ce cas, le circuit de la première
variante de réalisation est muni d'un émetteur radio (53), comme cela est le cas dans
la deuxième variante de réalisation. Le signal transmis par l'émetteur radio est détecté
par un récepteur radio (54) placé dans un endroit mieux adapté. Ce récepteur radio
peut être muni d'une sirène et/ou d'une alarme visuelle. Il peut être conçu nomade
de sorte qu'il peut être emmené par l'occupant durant ses déplacements dans son domicile,
notamment dans son jardin, sa cave ou son grenier.
[0042] Il est également possible que l'alarme soit transmise à un agent de contrôle sous
la forme d'un message par le biais du réseau téléphonique filaire ou portable ou encore
par internet. Le circuit électronique (52, 66) sera alors muni d'un émetteur GSM ou
d'un composant WIFI.
[0043] On peut prévoir que le déclenchement d'une alarme provoque non seulement la mise
en marche de la sirène et/ou de l'alarme visuelle, mais également l'envoi d'un message
à un agent de contrôle sous la forme d'un SMS ou d'un courriel.
[0044] Pour arrêter la sirène ou l'alarme visuelle, on peut prévoir un simple bouton ou
un élément de temporisation qui coupera l'alarme après un certain laps de temps. On
peut également prévoir un digicode de sorte que seules les personnes connaissant le
code pourront couper l'alarme.
[0045] On pourra également prévoir que l'alarme soit coupée à distance, à savoir par le
biais du réseau téléphonique ou d'internet.
[0046] Quelle que soit la variante de réalisation retenue, l'alarme est déclenchée dès que
la partie extérieure du barillet quitte son emplacement, avant même que la porte ne
soit ouverte. De plus, le dispositif antieffraction de l'invention peut s'adapter
à tous les types de barillets.
[0047] L'avantage de l'invention réside dans le fait que seul le barillet doit être modifié,
la serrure restant inchangée. De plus, les modifications apportées sur le barillet
(passages de fil et rainures) sont simples à réaliser et peu coûteuses. Le circuit
électrique étant constitué uniquement du fil et non pas de plusieurs éléments raccordés
en série, il n'y a pas de risque d'une interruption accidentelle du circuit suite
à une oxydation d'un des points de contact ou à un jeu entre les différents éléments.
Par ailleurs, en accrochant le fil entre le plan de rupture (P) et la face extérieure
du barillet et en lui donnant la plus petite longueur possible, on s'assure qu'il
soit arraché dès que la partie extérieure du barillet est enlevée.
[0048] D'autres solutions sont envisageables, telles que la présence d'un accéléromètre
sur la partie extérieure (1a) du barillet dont le signal n'est exploité que lorsque
la serrure est en position fermée.
[0049] L'objectif de l'invention peut également être atteint en plaçant les moyens de détection
dans la serrure ou dans la garniture de la serrure. La figure 11 montre un exemple
de réalisation de cette autre solution. Cette figure montre schématiquement la face
interne d'une garniture (60) destinée à être placée sur la face extérieure (41) de
la porte. De façon classique, cette garniture est munie d'une plaque (61) aux bords
relevés, d'un axe (62) relié à la poignée (63) et d'un trou (64) pour le passage du
barillet (1). Une barrière lumineuse, constituée d'un émetteur (65a) et d'un récepteur
(65b), est placée de part et d'autre du barillet (1). Cette barrière lumineuse est
raccordée à un circuit électronique (66) alimenté par une pile (67). La profondeur
de la garniture est en général suffisante pour placer dedans ces constituants. Une
autre variante prévoit de placer la barrière lumineuse directement dans la serrure
(30), voire dans la porte, au niveau de la partie extérieure (1a) du barillet, les
autres composants étant soit placés à l'intérieur de la serrure, soit rapportés sur
la face intérieure (41) de la porte.
[0050] Tant que le barillet est en place, il interrompt le rayon lumineux de la barrière
lumineuse et le détecteur ne reçoit pas de lumière. Dès que la partie extérieure (1a)
du barillet est extraite de son logement, il n'y a plus d'obstacle entre l'émetteur
et le récepteur. Le circuit électronique reçoit un signal correspondant et déclenche
une alarme. Dans le cas présent, l'alarme n'est déclenchée que lorsque la partie extérieure
(1a) du barillet est suffisamment écartée pour laisser le champ libre au rayon lumineux.
Plus la barrière sera placée près du plan de rupture, plus le signal d'alarme sera
émis rapidement.
[0051] D'autres solutions sont envisageables ici aussi, telles que par exemple un interrupteur
de position placé dans la serrure en contact avec la partie extérieure (1a) du barillet.
Lorsque la partie extérieure (1a) du barillet est en place, elle appuie sur l'interrupteur
laissant le circuit ouvert (ou fermé selon le type d'interrupteur). Si cette partie
extérieure (1a) est supprimée, plus rien n'appuie sur l'interrupteur qui se ferme
(ou s'ouvre) en provoquant l'émission d'un signal d'alarme.
[0052] Dans une autre solution encore, il est prévu de munir le barillet d'un premier composant
et la serrure d'un deuxième composant coopérant avec le premier. Un circuit électronique
détecte la coopération des deux composants et déclenche une alarme lorsque celle-ci
disparaît suite à l'extraction de la partie extérieure (1a) du barillet. On pourra
par exemple munir la partie extérieure (1a) du barillet d'un ou plusieurs aimants
coopérant avec des lames d'un ou plusieurs interrupteurs à lames souples de type Reed
placés dans la serrure. On peut également utiliser un dispositif de radio identification
(RFID) et notamment la technique de communication en champ proche (NFC). Un marqueur,
par exemple une radio-étiquette, est placé sur la partie extérieure (1a) du barillet
tandis qu'un lecteur est placé dans la serrure, sur la porte ou dans la garniture
(60). Les deux composants sont placés à proximité l'un de l'autre de sorte que le
marqueur peut répondre à un signal du lecteur. Si par contre la partie extérieure
du barillet (1a) est arrachée, le marqueur est trop éloigné du lecteur pour lui répondre.
L'absence de réponse du marqueur déclenche l'alarme. D'autres capteurs connus de l'homme
du métier peuvent être envisagés.
Liste des références :
[0053]
- 1
- Barillet
1a Partie extérieure du barillet
1b Partie arrière du barillet
P Plan de rupture
10 Stator
11 Manchon cylindrique
12 Corps
13 Âme
14 Évidement pour le panneton
15 Trou de fixation
16 Passage de fil
16' Passage de fil
17 Rainures
18 Logement d'une partie du circuit électronique
18' Logement d'une autre partie du circuit électronique
19 Passage de câblage
19' Passage de câblage
20 Rotor
21 Panneton
22 Chemin de clé
- 30
- Serrure
- 40
- Porte
41 Face extérieure de la porte
42 Face intérieure de la porte
- 50
- Dispositif antieffraction
51 Fil électrique
52 Circuit électronique
521 Carte de pile
522 Carte de microprocesseur
53 Émetteur radio
54 Récepteur radio
- 60
- Garniture
61 Plaque
62 Axe
63 Poignée
64 Trou
65a Émetteur de la barrière lumineuse
65b Récepteur de la barrière lumineuse
66 Circuit électronique
67 Pile
1. Barillet (1) muni
- d'un rotor (20) équipé d'au moins un chemin de clé (22) ;
- d'un stator (10) équipé d'un manchon cylindrique (11) dans lequel est reçu le rotor
(20), et d'un trou taraudé (15) pour fixer le barillet à une serrure à l'aide d'une
vis et par lequel passe un plan (P) perpendiculaire à l'axe de rotation du rotor (20),
ledit plan (P) partageant le stator en une première partie (1 a) contenant le ou l'un
des chemins de clé, dite partie extérieure, et une deuxième partie (1b), dite partie
intérieure ;
caractérisé en ce que le barillet est muni en outre d'un dispositif antieffraction comprenant un fil électrique
isolé (51) fixé au stator (10), un circuit électronique (52 ; 521, 522) et des moyens
pour émettre un signal d'alarme, et
en ce que les deux extrémités du fil électrique (51) sont reliées au circuit électronique (52
; 521, 522) en formant, entre ses deux extrémités, une boucle qui est accrochée par
des moyens d'accroche (16) à la partie extérieure (1a) du barillet de telle sorte
qu'à l'état monté dans une serrure, le fil électrique s'arrache au moment où la partie
extérieure (1a) du barillet est extraite par effraction de son logement.
2. Barillet selon la revendication 1, caractérisé en ce que la longueur du fil est juste suffisante pour, à l'état monté du barillet dans une
serrure, aller du circuit électronique (52 ; 521, 522) aux moyens d'accroche (16)
et retour au circuit électronique, de telle sorte qu'à l'état monté dans une serrure,
le fil électrique s'arrache au moment où la partie extérieure (1a) du barillet est
extraite par effraction de son logement.
3. Barillet selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que les moyens d'accroche sont constitués par un passage de fil (16) réalisé dans la
partie extérieure (1a) du barillet et dans lequel peut passer la boucle du fil.
4. Barillet selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que les moyens d'accroche sont constitués par une encoche réalisée dans la partie extérieure
(1a) du barillet et dans laquelle peut se crocheter la boucle du fil.
5. Barillet selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'une rainure (17) est réalisée sur chacune des faces latérales du barillet pour guider
les brins de la boucle du fil électrique (51) depuis les moyens d'accroche (16) jusqu'à
la partie intérieure du barillet (1 b), de préférence jusqu'à la face du barillet
(1) opposée à la partie extérieure (1a).
6. Barillet selon la revendication 5, caractérisé en ce que les brins de la boucle du fil électrique (51) sont collés au moins partiellement
dans l'une ou les deux rainures (17).
7. Barillet selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le circuit électronique (52 ; 521, 522) est muni d'une sirène et/ou d'une alarme
visuelle et de moyens pour déclencher la sirène et/ou l'alarme visuelle lorsque le
fil électrique (51) a été arraché.
8. Barillet selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le circuit électronique (52 ; 521, 522) est muni d'un émetteur radio et en ce que le dispositif antieffraction comprend en outre un récepteur radio (54) muni d'une
sirène et/ou d'une alarme visuelle et de moyens pour déclencher la sirène et/ou de
l'alarme visuelle lorsque le fil électrique (51) a été arraché.
9. Barillet selon la revendication 7 ou 8, caractérisé en ce que le dispositif antieffraction est en outre muni d'un interrupteur pour arrêter la
sirène et/ou l'alarme visuelle d'une simple pression sur l'interrupteur ou d'un digicode
pour arrêter la sirène et/ou l'alarme visuelle à l'aide d'un code.
10. Barillet selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le circuit électronique (52 ; 521, 522) est muni d'un émetteur GSM apte à envoyer
des appels téléphoniques et/ou des minimessages et/ou d'un émetteur WIFI apte à générer
des courriels et à les transmettre à une borne WIFI reliée à internet.
11. Barillet selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'une partie (521, 522) du circuit électronique est placée sur le barillet, de préférence
sur la partie intérieure (1b) du barillet, et en ce qu'il est muni de moyens pour
transmettre un signal à des moyens d'alarme placés à distance du barillet.
12. Barillet selon la revendication 11, caractérisé en ce que le barillet est muni d'un deuxième passage de fil (16'), le premier et le deuxième
passage de fil (16, 16') étant placés de part et d'autre du plan de rupture (P).
13. Barillet selon la revendication 11 ou 12, caractérisé en ce que la partie (521, 522) du circuit électronique placée sur le barillet est reçue dans
un ou plusieurs logements (19, 19') réalisés sur la ou les faces latérales du barillet.
14. Barillet selon l'une des revendications 11 à 13, caractérisé en ce que la partie (521, 522) du circuit électronique placée sur le barillet est portée par
plusieurs cartes dont une partie est placée sur la première face latérale du barillet
et l'autre partie est placée sur la deuxième face latérale du barillet.
15. Barillet selon la revendication 15, caractérisé en ce que les différentes cartes sont placées du même côté du plan de rupture (P), et en ce que des passages de câblage (18, 18') sont prévus pour relier les cartes entre elles.