[0001] La présente invention est relative à un mobile d'agitation comprenant au moins deux
pales et apte à être fixé sur un arbre de rotation.
[0002] La fabrication de nombreux produits exige une opération d'homogénéisation, de dilution,
de dissolution, de réchauffage....
[0003] Pour cela on utilise le plus souvent des agitateurs mécaniques à arbre tournant,
munis d'un entrainement le plus souvent par moteur électrique, d'un arbre et d'un
mobile d'agitation ou agitateur. L'ensemble se compose donc d'un contenant, d'un produit
et d'un agitateur.
[0004] La présente invention a trait à la conception d'agitateurs qui sont généralement
des hélices ou des turbines comprenant un mobile dit d'agitation monté sur un arbre
de rotation.
[0005] Une turbine est munie de pales droites à 90° par rapport à la verticale, on a cependant
coutume d'appeler turbine tout mobile constitué de pales droites, même positionnées
inclinées.
[0006] Une turbine génère un débit radial, générateur de cisaillement, de dissipation d'énergie.
[0007] Une hélice est de préférence formée d'une portion de pas d'un hélicoïde, fortement
inclinée, d'une tôle courbée ou pliée.
[0008] Une hélice développe un débit axial et méthodique.
[0009] La rotation du mobile d'agitation provoque un déplacement du liquide qui permet d'effectuer
l'opération voulue, plus ou moins efficacement selon la forme du mobile, sa taille
et la vitesse de rotation.
[0010] La rotation peut également provoquer un cisaillement et dissiper de l'énergie dans
le liquide à mélanger.
[0011] Parfois ces deux phénomènes sont nécessaires, lors d'une réaction, de la formation
d'une émulsion.
[0012] L'invention traite plus spécifiquement le cas où on cherche à minimiser les pertes
d'énergie par cisaillement afin d'obtenir un déplacement du liquide et son mélange
avec des pertes faibles ce qui implique un rendement élevé.
[0013] Dans un tel cas c'est l'utilisation d'une hélice qui donne le meilleur résultat.
En effet, ces opérations ne demandent qu'une mise en mouvement du produit, c'est à
dire un débit de pompage.
[0014] On cherchera à développer ce débit avec le moins d'énergie possible et il est connu
que les hélices consomment moins d'énergie que les turbines pour un débit équivalent.
[0015] Dans des temps anciens, on n'utilisait que des turbines, ne demandant pas de conception
particulière, puis il y a un siècle environ, les hélices marines sont apparues, plus
performantes et moins énergivores.
[0017] Ces deux familles d'hélices sont encore utilisées de nos jours, compte tenu de leurs
performances par rapport aux hélices marines.
[0018] Cependant, pour certains marchés, l'utilisation de turbines, à cause de la forte
puissance requise et par conséquent du coût, ou d'hélices à haute rendement se révèle
difficile.
[0019] Une telle utilisation est souvent en effet considérée comme trop onéreuse car le
haut rendement n'est pas apprécié à sa juste valeur, seul le coût de l'investissement
étant véritablement considéré. Le haut rendement n'est considéré comme intéressant
que pour des machines conséquentes, ou lorsque le cout de l'énergie est élevé ou au
minimum pris en compte.
[0020] La fabrication des hélices à haut rendement est difficile et/ou longue, donc couteuse
et ne peut être effectuée que par des machines spéciales. En effet les problèmes techniques
sont nombreux du fait notamment de l'épaisseur de la tôle et des courbures délicates
à obtenir. Il n'est pas possible de faire fabriquer ces hélices dans un autre atelier
ou sur un autre continent par exemple ce qui entraine un cout de transport élevé.
[0021] Il existe déjà sur le marché des hélices pliées mais elles présentent une forme très
spécifique avec un pli en coin de pale pour limiter les fuites radiales. L'amélioration
du rendement n'était pas le problème technique que ses concepteurs cherchaient à traiter.
[0022] Il y a donc un besoin pour une hélice facile à construire, c'est à dire sans matériel
spécial ou compétence particulière, apportant un bon débit qui est le facteur essentiel
de détermination de l'agitation, sans toutefois consommer trop de puissance comme
le ferait une pale simple de forme plate et inclinée, qui conduirait de facto à une
forte puissance, un gros arbre et une forte épaisseur de pale et in fine à un cout
de fabrication non compétitif.
[0023] Selon l'invention un mobile d'agitation comprenant au moins deux pales et apte à
être fixé sur un arbre de rotation, est caractérisé en ce que chaque pale comporte
un bord d'attaque faisant face au fluide à agiter et un bord de fuite opposé au bord
d'attaque, caractérisé en ce que chaque pale est obtenue par pliage d'une tôle plane,
chaque pale comportant deux plis longitudinaux, la longueur de chaque pli étant supérieure
à 60 % du rayon maximal de la pale.
[0024] La longueur de chaque pli peut être supérieure à 75 % du rayon maximal de la pale.
[0025] Avantageusement les deux plis sont parallèles.
[0026] Au moins un des plis peut être perpendiculaire au bord extérieur de l'hélice.
[0027] L'angle entre le bord d'attaque et l'axe radial de la pale passant par le centre
de rotation et perpendiculaire au bord extérieur, appelé angle d'incidence, est positif,
l'extrémité distale du bord extérieur, éloignée de l'arbre, attaquant le fluide avant
l'extrémité proximale, lorsque le mobile est en rotation.
[0028] L'angle d'incidence peut être compris entre 4 et 20°, de préférence entre 6 et 15°.
[0029] Avantageusement le mobile d'agitation ne comprend que deux pales de manière à faciliter
son introduction par l'ouverture du contenant du fluide à agiter.
[0030] Chaque pale peut présenter, du fait de la présence des deux plis, une section transversale
sensiblement en forme de U dans un plan parallèle à l'axe de rotation du mobile et
parallèle au bord extérieur de la pale.
[0031] La section de chaque pale peut également être sensiblement en forme de Z dans un
plan parallèle à l'axe de rotation du mobile et parallèle au bord extérieur de la
pale.
[0032] Le bord de fuite peut présenter un angle compris entre 30 et 70° avec l'intersection
avec le plan de section d'un plan orthogonal à l'axe de rotation du mobile, cet angle
étant appelé angle de fuite.
[0033] De préférence si l'on note l la largeur de la pale à son extrémité distale et L la
largeur de la pale à sa base au niveau de l'axe, alors l > 0.5 L.
[0034] De préférence, pour chaque pale, l'angle d'attaque a entre le pan comportant le bord
d'attaque et le pan central est compris entre 13 et 25°.
[0035] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront dans la description
qui suit d'un mode de réalisation préféré avec référence aux dessins annexés mais
qui n'a aucun caractère limitatif. Sur ces dessins :
Fig. 1 est une vue en élévation latérale d'un agitateur selon l'invention,
Fig. 2 est une vue en perspective schématique, à plus grande échelle, d'un premier
mode de réalisation d'une pale d'un mobile d'agitation selon l'invention,
Fig. 3 est une vue de dessus de la pale de Fig. 2,
Fig. 4 est une vue en bout de la pale de Fig. 2,
Fig. 5 et Fig. 6 sont des vues en perspective illustrant l'introduction d'hélices
d'agitation à trois et deux pales dans un contenant,
Fig. 7 est une vue schématique en perspective d'un second mode de réalisation d'une
hélice d'agitation selon l'invention,
Fig. 8 est une vue de dessus de l'hélice de Fig. 7,
Fig. 9 est une vue similaire à Fig. 7 d'un troisième mode de réalisation d'une hélice
selon l'invention, comportant trois pales,
Fig. 10 est une vue de dessus de l'hélice de Fig. 9,
Fig. 11 est une vue similaire à Fig. 7 d'un quatrième mode de réalisation d'une hélice
selon l'invention, comportant trois pales,
Fig. 12 est une vue de dessus de l'hélice d'un autre mode de réalisation d'une hélice
selon l'invention, et
Fig. 13 est un schéma illustrant les vitesses linéaires en différents points des hélices.
[0036] Dans toute la description qui suit de différents modes de réalisation d'hélices selon
l'invention, les termes relatifs tels que « supérieur », « inférieur », « avant »,
« arrière », « horizontal » et « vertical » sont à interpréter lorsque l'hélice selon
l'invention est installée en situation de fonctionnement.
[0037] On peut voir sur Fig. 2 à 4 un premier mode de réalisation d'une hélice selon l'invention,
réalisée avec 2 plis, solution peu onéreuse et réalisable à l'aide d'outils dont disposent
la plupart des ateliers de mécanique-chaudronnerie.
[0038] Dans la mesure où chaque pale de l'hélice comporte deux plis, chaque pale présente
donc trois pans et dans une vue en coupe, il est nécessaire de définir trois angles
pour définir le profil de la pale. Ces angles sont plus particulièrement visible Fig.
4.
[0039] L'angle d'attaque est l'angle a entre le pan comportant le bord d'attaque et le pan
central. L'angle d est l'angle de positionnement entre le pan central de la pale et
l'horizontale, lorsque l'axe de rotation est vertical. L'angle de fuite f est l'angle
entre le pan comportant le bord de fuite et le pan central.
[0040] Cette hélice présente un angle d'attaque a et un angle de fuite f de 21°. Le premier
pli A, c'est-à-dire celui qui va attaquer le fluide en premier, est réalisé suivant
un axe passant par l'axe de rotation de l'hélice. Le second pli est noté B. On peut
noter que l'extrémité distale du bord de fuite est située en avant par rapport par
rapport à l'extrémité proximale de ce même bord de fuite et au sens de rotation de
l'hélice. L'extrémité distale va donc attaquer le fluide en premier.
[0041] Les pales sont pliées de façon à obtenir un coefficient de cambrure inférieur à 12%,
de manière à améliorer l'efficacité énergétique. L'angle d'attaque est compris entre
13 et 22 ° afin d'avoir un Cx convenable. En effet au delà de 30° les efforts radiaux
générés seront très importants. On se rapproche alors du cas de la turbine.
[0042] L'aire de pale est généreuse et quasiment en forme de quadrilatère, afin d'obtenir
un débit de pompage élevé car le volume déplacé est fonction de la surface de la pale.
[0043] Si on note l la largeur de la pale à son extrémité et L la largeur de la pale à sa
base au niveau de l'axe, les grandeur l et L sont très proches et l > 0.5 L et de
préférence l > 0.75 L.
[0044] Cet élément a été privilégié même si cela va a l'encontre de la pratique usuelle.
En effet la plupart des hélices ont une extrémité étroite, en forme de trapèze, afin
de limiter le couple en affinant la pale en son extrémité.
[0045] Les études ont montré que compte tenu de la combinaison des angles choisis, des pliages
de la pale et de sa forme, les performances par rapport aux hélices connues sont tout
à fait acceptables.
[0046] Si on note respectivement :
P : puissance hydraulique
ΔP = pression différentielle entre l'entré et la sortie du mobile
Q = débit
D= diamètre du mobile
N= vitesse de rotation du mobile
p = densité
v= vitesse du fluide
S = aire du mobile
k =constante
[0047] Le débit d'une hélice est donné par la relation simple suivante :

[0048] Avec Nq, nombre adimensionnel caractérisant l'hélice (sa forme, le nombre de pales
etc...).
[0049] La puissance consommée est calculée comme suit : P = Np ρ N
3 D
5
[0050] Avec Np, nombre adimensionnel caractérisant l'hélice (sa forme, le nombre de pales
etc...).
[0051] Le rendement est le rapport de l'énergie procurant le débit de pompage et de l'énergie
nécessaire pour faire tourner le mobile.
[0052] Le rendement peut être exprimé simplement avec la relation générale de la mécanique
des fluides et la relation simplifiée de Bernoulli :
Relation générale de mécanique des fluides : P1 = ρΔPQ (1)
Débit de pompage :Qp = Nq ND3 (2)
Puissance nécessaire à la rotation du mobile :P2 = Np ρ N3 D5 (3)
Relation de Bernoulli simplifiée :ΔP = 1/2 ρ v2
v = Q/S =


[0053] Notons que le calcul est identique en cherchant la puissance consommée pour générer
1 m3 /h par exemple.
[0054] On note par exemple :
Type mobile |
Nq |
Np |
rendement |
Nouvelle hélice à 3 pales |
0.68 |
0.58 |
0.54 |
Nouvelle hélice à 2 pales |
0.59 |
0.40 |
0.50 |
Etat de la technique 1 |
0.60 |
0.41 |
0.53 |
Etat de la technique 2 |
0.61 |
0.49 |
0.46 |
Turbine à pales inclinées à 45° |
0.75 |
1.20 |
0.37 |
Turbine à 6 pales droites |
0.85 |
5.5 |
0.12 |
[0055] On constate que les rendements des hélices proposées sont particulièrement bons au
regard de l'état de la technique et des hélices et turbines conventionnelles telles
que l'hélice marine ou la turbine aux pales inclinées à 45°.
[0056] Le nombre de pales des hélices augmente la quantité de liquide déplacé mais aussi
la puissance consommée.
[0057] Sans être tout à fait proportionnelle, on note souvent que la puissance consommée
augmente proportionnellement au nombre de pale suivant un facteur 0.8.
[0058] Mais dans le cas présent compte tenu de la surface et des angles, les vitesses moyennes
de fluide montrent qu'avec 2 pales, la puissance diminue de 31% par rapport à une
hélice à trois pales alors que le débit ne diminue que de 13% seulement.
[0059] L'intérêt d'utilise une hélice à deux pales est donc multiple.
[0060] D'un point de vue économique, fabriquer deux pales au lieu de trois permet un gain
de 33% au niveau de la matière, de la main d'oeuvre pour former la pale et la souder
sur un moyeu.
[0061] L'implantation de l'hélice est plus aisée. En effet selon le diamètre de l'arbre
il n'est parfois pas possible d'implanter trois pales autour de celui-ci.
[0062] De plus certains produits sont partiellement détruits par le cisaillement apporté
par les pales. En effet à chaque rotation la pale «découpe» le produit pour le casser
(flocs, émulsion, polymères...) et un mobile équipé de deux pales ne cisaillera que
deux fois par rotation et non trois fois.
[0063] Enfin l'hélice peut être réalisée en une partie pour différentes raisons, par exemple
soudée sur l'arbre d'entrainement pour permettre son revêtement éventuel en milieu
corrosif ou abrasif ou lorsqu' il n'est pas possible de la fixer ensuite. L'hélice
à trois pales est particulièrement difficile à introduire dans une tubulure lorsque
le mobile dépasse 500 mm, mais une hélice à deux pales, de même diamètre est facilement
introduite comme illustré Fig. 5 et 6.
[0064] On observe notamment sur la fig. 13 un profil du champ de vitesse quittant la pale
quasiment identique pour les trois hélices proposées, grâce à la surface de la pale,
aux plis et aux angles combinés, on arrive à conserver un profil franchement axial
identique.
[0065] L'hélice est recherchée pour son débit quittant la pale plutôt axial afin de souffler
vers le fond dans l'axe et de remonter à la paroi, pour balayer le fond d'éventuelles
particules déposées.
[0066] Des hélices « simples » composées de pales inclinées voire formées d'un pli ne permettent
pas d'apporter un flux majoritairement axial à cause des « fuites radiales et tangentielles,
pour l'invention, on note un écoulement majoritairement axial.
[0067] La fabrication des hélices de l'état de la technique est complexe.
[0068] Dans certains cas elle nécessite une machine complexe pouvant tordre des pales pour
des hélices de 10 m de diamètre, machine unique, toujours en production.
[0069] Les hélices de type sabre compte tenu de leur courbure exige un gabarit pour chaque
diamètre et forme d'où une combinaison de plus de cent gabarits.
[0070] La fabrication des hélices proposées est relativement facile à l'aide d'une plieuse,
on peut donc évoquer une meilleure compétitive des sous-traitants, un plus grand choix
de ceux-ci.
[0071] La détermination mécanique d'un agitateur est dictée par son diamètre et sa vitesse
de rotation pour une opération donnée et par conséquent de la puissance engendrée
pour la rotation du mobile.
[0072] Le gain de puissance pour un même débit de pompage, élément de calcul essentiel d'une
agitation pour effectuer un mélange, permet un gain sur le moteur, le réducteur de
vitesse transmettant le couple, sur le système de guidage et sur l'étanchéité, l'arbre
porte-mobile et l'épaisseur du mobile. On note par exemple, un gain de 20% en puissance
entre l'hélice proposée et une hélice marine.
[0073] On imagine aisément le gain économique réalisé du point de vue investissement pour
l'utilisateur comme de l'intérêt concurrentiel pour le constructeur.
1. Mobile (M) d'agitation comprenant au moins deux pales et apte à être fixé sur un arbre
de rotation, caractérisé en ce que chaque pale comporte un bord d'attaque faisant face au fluide à agiter et un bord
de fuite opposé au bord d'attaque, caractérisé en ce que chaque pale est obtenue par pliage d'une tôle plane, chaque pale comportant deux
plis longitudinaux, la longueur de chaque pli étant supérieure à 60 % du rayon maximal
de la pale.
2. Mobile d'agitation (M) selon la revendication 1, caractérisé en ce que la longueur de chaque pli étant supérieure à 75 % du rayon maximal de la pale.
3. Mobile d'agitation (M) selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que les deux plis sont parallèles.
4. Mobile d'agitation (M) selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que au moins des plis est perpendiculaire au bord extérieur de l'hélice.
5. Mobile d'agitation (M) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'angle entre le bord d'attaque et l'axe radial de la pale passant par le centre
de rotation et perpendiculaire au bord extérieur, appelé angle d'incidence, est positif,
l'extrémité distale du bord extérieur, éloignée de l'arbre, attaquant le fluide avant
l'extrémité proximale, lorsque le mobile est en rotation.
6. Mobile d'agitation (M) selon la revendication 5, caractérisé en ce que l'angle d'incidence est compris entre 4 et 20°.
7. Mobile d'agitation (M) selon la revendication 5, caractérisé en ce que l'angle d'incidence est compris entre 6 et 15°.
8. Mobile d'agitation (M) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il ne comprend que deux pales
9. Mobile. d'agitation (M) selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que chaque pale présente, du fait de la présence des deux plis, une section transversale
sensiblement en forme de U dans un plan parallèle à l'axe de rotation du mobile et
parallèle au bord extérieur de la pale.
10. Mobile d'agitation (M) selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que chaque pale présente, du fait de la présence des deux plis, une section transversale
sensiblement en forme de Z dans un plan parallèle à l'axe de rotation du mobile et
parallèle au bord extérieur de la pale.
11. Mobile d'agitation (M) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le bord de fuite présente un angle compris entre 30 et 70° avec l'intersection avec
le plan de section d'un plan orthogonal à l'axe de rotation du mobile, cet angle étant
appelé angle de fuite.
12. Mobile d'agitation (M) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que si l'on note l la largeur de la pale à son extrémité distale et L la largeur de la
pale à sa base au niveau de l'axe, l > 0.5 L.
13. Mobile d'agitation (M) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que pour chaque pale, l'angle d'attaque a entre le pan comportant le bord d'attaque et
le pan central est compris entre 13 et 25°.