[0001] L'invention concerne une chaussure, ou plus généralement, d'un article chaussant.
[0002] La réalisation d'une chaussure, quelle que soit sa forme, requiert la mise en oeuvre
de nombreuses pièces, de l'ordre de plusieurs dizaines, parfois jusqu'à 45, et la
réalisation de nombreuses étapes d'assemblage, de collage, de maintien, de toutes
ces pièces les unes avec les autres.
[0003] Une chaussure selon le préambule de la revendication 1 est divulguée dans
US 2012/0011744.
[0004] L'assemblage d'une chaussure est donc un procédé qui prend du temps, et qui nécessite
un outillage spécifique, lourd et coûteux.
[0005] Il est proposé une nouvelle structure de chaussure, ou d'article chaussant, ainsi
qu'un procédé de réalisation pour réaliser une chaussure, ou un article chaussant.
[0006] À cette fin, il est proposé d'abord une pièce textile comportant un pied de chaussette,
un premier talon, une première tige, un deuxième talon, disposé au haut de ladite
tige, et une deuxième tige, dans le prolongement du deuxième talon. Par exemple, la
deuxième tige est reliée sans couture à la première tige.
[0007] Une ouverture peut être réalisée dans la deuxième tige, en vue de réaliser un passage
pour un ou plusieurs cordons de laçage.
[0008] L'invention concerne également une chaussure selon la revendication 1 comportant,
depuis l'intérieur de la chaussure, une première couche textile souple, formant une
chaussette, et une structure de renfort dans laquelle est disposée la couche textile
et à laquelle elle est fixée par des moyens de fixation.
[0009] La couche de textile peut être disposée :
- de manière amovible par rapport à la structure de renfort, à laquelle elle est reliée
par des moyens de type clipsage, boutonnage, surfaces auto-agrippantes, ou autres
;
- ou de manière inamovible par rapport à la structure de renfort, à laquelle elle est
reliée par exemple par collage, thermosoudage ou tout autre moyen.
[0010] La chaussure comporte en outre une deuxième couche textile, la structure de renfort
étant disposée entre la première couche textile et la deuxième couche textile.
[0011] La deuxième couche textile est réalisée dans la continuité de la première couche
textile, sans couture pour raccorder la première et la deuxième.
[0012] Selon un mode de réalisation, la structure de renfort comporte au moins une semelle
et des éléments latéraux de renfort.
[0013] Cette structure de renfort peut comporter en outre au moins un élément de butée avant
et/ou un élément formant contrefort.
[0014] La structure de renfort peut être souple, elle est par exemple réalisée en un matériau
à base de fibres.
[0015] La chaussette est une pièce textile telle que déjà décrite ci-dessus.
[0016] La fixation de la structure de renfort à la chaussette est réalisée de manière inamovible,
par exemple par collage, thermosoudage, ou autre.
[0017] En variante, la fixation de la structure de renfort à la chaussette est réalisée
de manière amovible, par des moyens de type clipsage, boutonnage, surfaces auto-agrippantes,
ou autre.
[0018] Selon un mode de réalisation, qui permet une adaptation de la structure de renfort
lors de la réalisation même de la chaussure, cette structure de renfort comporte une
première partie et une deuxième partie, qui sont, avant fixation à la chaussette,
déplaçables l'une par rapport à l'autre, de manière à ajuster la structure de renfort
à la forme de pied.
[0019] Quel que soit le mode de réalisation envisagé, au moins une partie du matériau textile
utilisé peut comporter une ou des propriétés physiques et/ou chimiques lui conférant
une fonction anti-odeur, fongicide, d'absorption de l'humidité, de cicatrisation de
la peau, d'imperméabilité ou de déperlance, de résistance à l'intrusion d'un corps
étranger, de résistance à l'abrasion, d'élasticité, ou autre.
[0020] Au moins deux zones du matériau textile peuvent avoir une ou des propriétés physiques
ou chimiques différentes, par exemple au moins deux zones du matériau textile peuvent
être des zones d'imperméabilité différente.
- Les figures 1A et 1B représentent une pièce en textile, ou chaussette, pouvant être
mise en œuvre dans le cadre de la présente invention.
- Les figures 2A-2C illustrent des étapes de réalisation d'une pièce du type représenté
en figures 1A- 1B.
- Les figures 3A-3E représentent divers modes de réalisation de moyens de renfort, pouvant
être mis en œuvre dans le cadre de la présente invention.
- Les figures 4A et 4B représentent une préforme, sur laquelle une chaussure selon l'invention
peut être réalisée.
- Les figures 5A et 5B représentent une première étape d'un mode de réalisation d'un
procédé selon un exemple de réalisation.
- Les figures 6A et 6B représentent une deuxième étape d'un mode de réalisation d'un
procédé selon un exemple de réalisation.
- Les figures 7A-7B représentent une deuxième étape d'un mode de réalisation d'un exemple
de procédé,
- La figure 8 représente un autre exemple d'une chaussure obtenue par procédé selon
un exemple de réalisation,
- Les figures 9A-9B représentent des étapes d'un autre exemple d'un procédé selon un
exemple de réalisation.
[0021] On décrit tout d'abord la réalisation d'une pièce textile 2, qui peut être utilisée
dans la réalisation d'un élément chaussant
[0022] Cette pièce est représentée schématiquement en figures 1A et 1B.
[0023] Elle comporte une première partie, formant un pied de chaussette 10, muni d'une extrémité
12 et de son talon 14. Ce pied est prolongé par une tige 16. Ces éléments 10, 12,
14, 16 constituent la structure habituelle d'une chaussette. Mais, dans la chaussette
utilisée ici, la tige 16 est prolongée par un deuxième talon 18, puis par une deuxième
tige 20, qui présente une ouverture finale 22. Cette pièce, lorsqu'elle est disposée
sur une surface plane, comme en figure 1A, a une forme sensiblement en « U ».
[0024] Une ouverture 21 peut être prévue dans la deuxième tige 20, en vue de laisser passer
des cordons formant lacets.
[0025] L'ensemble est, sensiblement, symétrique par rapport à un plan C-C', dont on voit
la trace sur la figure 1B, et qui est sensiblement perpendiculaire à l'axe de la tige
16. La symétrie ne concerne pas l'extrémité 12 et l'ouverture 22.
[0026] On décrit, en liaison avec les figures 2A-2C, des étapes d'un procédé pour réaliser
un élément tel que décrit ci-dessus en liaison avec les figures 1A et 1B.
[0027] Sur un cylindre 5 (figure 2A), on réalise, par exemple par tricotage, tissage ou
tressage, une pièce textile 1, de forme sensiblement cylindrique, et dont le diamètre
correspond sensiblement au diamètre de la tige 16.
[0028] Lorsque la pièce 1 est terminée, elle est enlevée du support 5 et on réalise (figure
2B) deux encoches ou découpes 4, 8 dans celle-ci, en vue de d'y positionner les talons
14, 18. Sur la figure 2B on voit déjà l'ouverture 22 qui terminera l'élément 10.
[0029] Les découpes 4, 8 permettent d'écarter les extrémités de la pièce textile 1 par rapport
à son axe de symétrie cylindrique X, X'.
[0030] On peut alors (figure 2C) venir fixer, dans les ouvertures réalisées à partir des
encoches 4, 8 des portions de textile 14, 18 formant les talons, ainsi qu'une portion
12 formant l'extrémité du pied de la chaussette. On obtient ainsi un élément du type
décrit ci-dessus en liaison avec les figures 1A et 1B.
[0031] Le textile utilisé pour la pièce 2 et le procédé décrits ci-dessus peut être uniforme
pour l'ensemble de la chaussette. Ce textile peut avoir une ou des propriétés physiques
et/ou chimiques spécifiques, en vue d'intégrer certaines fonctions. Par exemple, il
peut avoir une composition et/ou comporter des moyens permettant de réaliser une ou
plusieurs des fonctions suivantes : anti-odeur, fongicide, absorption de l'humidité,
cicatrisation de la peau, imperméabilité ou déperlance (propriété d'être imperméable
jusqu'à un certain point), résistance à l'intrusion d'un corps étranger, résistance
à l'abrasion, élasticité.
[0032] En outre, une ou plusieurs de ces propriétés peuvent concerner seulement une ou plusieurs
parties localisées de la chaussette. Par exemple, une partie peut présenter des propriétés
lui permettant de résister à une intrusion d'un corps étranger, ce qui peut ne pas
être nécessaire sur d'autres parties. Par exemple encore, une partie peut présenter
une certaine imperméabilité, ce qui peut ne pas être nécessaire sur une autre partie.
[0033] Par conséquent, le textile utilisé pour la pièce 2 et pour le procédé ci-dessus peut
être uniforme, présenter des propriétés locales, physiques et/ou chimiques spécifiques,
en vue d'intégrer une ou plusieurs des fonctions ci-dessus.
[0034] On décrit maintenant, en liaison avec les en figures 3A-3E, divers modes de réalisation
d'une structure 3 de renfort pouvant être utilisée dans la réalisation d'une chaussure
ou d'un élément chaussant selon l'invention.
[0035] Chacun de ces divers exemples est réalisé en un matériau à base de fibres, par exemple
un polyamide, un polyuréthane ou tout matériau équivalent, et est destiné à former
une partie du semelage et des moyens de renfort latéraux de la chaussure. La structure
3 peut, de manière non limitative, être obtenue par moulage d'une matière thermoplastique
élastomère, ou être obtenue par toute technique connue de l'homme du métier.
[0036] Ainsi, en figure 3A, on voit un premier exemple d'un tel élément 3 de renfort, comportant
une partie souple formant semelle 30, délimitée par des bords 30', 30", et des éléments
latéraux de renfort 31-36 dont une première extrémité est fixée à l'un des bords 30',
30" de la semelle 30, tandis que l'autre extrémité peut comporter des moyens 31a-36a
formant des passants dans lesquels peuvent être introduits une ou plusieurs lanières
ou cordons 37, destinée(s) à former un ou des lacet(s), par exemple du type se terminant
par un élément de serrage 39, comme on le voit en figure 3C. Chacun des éléments de
renfort latéraux a de préférence une forme telle qu'illustrée sur la figure 3A, qui
va en s'écartant, depuis l'extrémité qui est opposée au bord correspondant 30, 30'
de la semelle 30 à celle qui est directement reliée au bord de la semelle. Cette forme
permet d'avoir un moyen de renfort plus efficace dans les zones latérales.
[0037] La semelle 30, de par sa constitution sous forme d'une fine couche de fibres, est
flexible, de préférence selon deux directions, l'une perpendiculaire à l'axe du pied,
et l'autre suivant ce même axe. Il en résulte une adaptabilité renforcée en vue des
étapes suivantes.
[0038] Dans le mode de réalisation de la figure 3A, la semelle 30 est plane et n'est limitée
ni dans sa partie avant, ni dans sa partie arrière. Elle ne délimite donc aucune zone
d'extrémité de pied, ni aucune zone formant contrefort pour le pied.
[0039] Le mode de réalisation représenté en figure 3B comporte tous les éléments décrits
ci-dessus en liaison avec la figure 3A (pour cette raison, ces éléments ne seront
pas redécrits), mais comporte en outre, à l'extrémité avant de la semelle, un élément
40 formant une butée et délimitant la position extrême de l'avant du pied. Comme pour
le mode de réalisation précédent, cet élément de renfort ne comporte pas de limitation
dans la zone arrière du pied, et notamment pas d'élément définissant un contrefort.
Cet élément avant 40 est constitué d'une bande, elle aussi en matière à base de fibres,
disposée sensiblement perpendiculairement au plan défini par la semelle.
[0040] Le mode de réalisation de la figure 3C comporte, à la fois, une zone 40 délimitant
la position extrême de l'avant du pied, mais également une zone arrière 42 formant
contrefort, et reliée à au moins une partie des éléments de renfort 31-36 par des
nappes de fibres latérales 43, 43' qui, tout en conservant une certaine souplesse,
vont amener néanmoins à la partie arrière une certaine tenue ou rigidité. Les autres
éléments représentés sur cette figure 3C étant identiques ou similaires à ceux déjà
décrits ci-dessus en liaison avec les figures 3A et 3B.
[0041] Le mode de réalisation de la figure 3D est une variante de celui de la figure 3C.
Une structure comportant des moyens de renfort latéraux, une butée avant 40 du pied,
et un contrefort arrière 42 est encore réalisée, mais, cette fois, en deux parties,
en combinant, d'une part, la structure de la figure 3A, et d'autre part, la structure
représentée en figure 3E. Cette dernière comporte une partie 30a formant semelle,
une butée avant 40, une partie arrière 42 formant contrefort, et des éléments latéraux
formant eux aussi moyen de renfort, sous forme de nappes de fibres latérales 43a,
43a'. Dans cette partie peut être introduite la structure de la figure 3A, jusqu'à
ce que, par exemple, le bord avant de la semelle 30 de cette dernière vienne en contact
avec la surface intérieure de la butée avant 40. On peut réaliser aussi l'assemblage
inverse, dans lequel c'est la structure de la figure 3E qui est introduite dans la
structure de la figure 3A, jusqu'à ce que les parties supérieures des éléments de
renfort 31-34 de cette dernière coïncident sensiblement avec des portions respectives
des bords 430, 430' des nappes fibreuses latérales 43a, 43'a.
[0042] On va maintenant décrire comment une chaussure peut être réalisée à partir des différents
éléments qui ont déjà été décrits ci-dessus.
[0043] Pour ce faire, on utilise une forme, ou préforme, telle que la forme solide 50 représentée
en vue de face et en vue de côté, respectivement en figures 4A et 4B. Cette forme
reproduit les contours d'un pied.
[0044] Sur cette forme, on peut enfiler l'élément textile des figures 1A et 1B, pour obtenir
l'élément intermédiaire représenté en figures 5A et 5B : la partie d'extrémité avant
12 de la chaussette vient en contact avec l'avant du pied, la partie 10 recouvre le
pied proprement dit, la partie 14 vient en contact avec le talon, et la tige 16 entoure
la cheville, le deuxième talon 18 étant en contact avec la partie supérieure arrière
de cette dernière. L'ensemble est prolongé par la deuxième tige 20.
[0045] Sur cet ensemble, on vient positionner l'un des éléments de renfort des figures 3A-3E
: on a choisi ici l'élément composite de la figure 3D. La partie avant du pied de
la forme 50 (munie de la chaussette) est positionnée contre la surface intérieure
de la butée avant 40, et le contrefort 48 est positionné contre l'arrière du talon
de la forme 50. Compte tenu de la souplesse du matériau à base de fibres constitutif
des éléments de renfort ainsi positionnés, ces derniers peuvent être adaptés à la
forme définie par l'élément solide 50. En outre, la structure des moyens de renfort
de la figure 3D présente un avantage, en ce sens que les deux parties, avant et arrière,
peuvent éventuellement coulisser l'une par rapport à l'autre, permettant ainsi une
adaptation de la structure de renfort à la taille définie par la forme 50.
[0046] Comme on le voit sur les figures 6A et 6B, l'ouverture 21, réalisée dans la deuxième
tige 20 de la chaussette, permet d'introduire, vers l'intérieur de celle-ci, le ou
les cordons qui permettront ultérieurement de fermer la chaussure.
[0047] Ces deux éléments, la chaussette en matériau textile et l'élément de renfort, peuvent
être assemblés, par exemple par collage, l'ensemble formant ainsi une structure non
réversible. En variante, l'ensemble peut être soumis à une étape de chauffage, en
vue de réaliser une fusion du matériau de la structure de renfort et du matériau de
la chaussette 10.
[0048] En variante, la chaussette en matériau textile et l'élément de renfort, peuvent être
assemblés de manière réversible. Par exemple les surfaces devant être assemblées l'une
avec l'autre sont reliées par des moyens de type clipsage, boutonnage, utilisation
de surfaces auto-agrippantes, de type « Velcro
® », disposées dans les zones destinées à venir en contact l'une avec l'autre.
[0049] Au cours d'une étape ultérieure, et comme illustré en figure 7A et 7B, on peut ensuite
ramener la partie formant la deuxième tige 20 sur le pied, cette étape ne nécessitant
qu'une manipulation simple de la part d'un opérateur. Celui-ci saisit les bords de
l'ouverture 22 d'extrémité de la chaussette, et tire la partie formant la deuxième
tige 20, progressivement, d'une part sur la partie supérieure du pied et, d'autre
part, sur la zone formant semelle.
[0050] L'opérateur poursuit progressivement cette opération jusqu'à ce que l'ouverture 22
atteigne l'extrémité avant de la chaussette, pour former un ensemble tel que celui
représenté en figure 7C. Le deuxième talon 18 recouvre alors le premier talon 14,
qui est situé dans la première couche textile, au contact de la forme 50. Le cordon
37 et ses moyens de serrage 39 restent accessibles par l'ouverture 21.
[0051] Il est encore possible de renforcer l'assemblage ainsi obtenu, en ajoutant encore
une couche de renfort, c'est-à-dire en introduisant la structure de la figure 7C dans
une deuxième structure de renfort, de l'un des types déjà décrits ci-dessus en liaison
avec les figures 3A-3E.
[0052] On a ainsi réalisé un article chaussant qui peut, éventuellement, être complété par
une semelle 52, par exemple par collage, plus robuste que la partie 30 de matière
à base de fibres de l'élément de renfort (voir figure 8).
[0053] L'ensemble obtenu, avec ou sans semelle 52, est extrêmement léger, puisqu'il ne comporte
que deux couches en textile et un ou plusieurs élément(s) de renfort en matière fibrée,
qui est/sont très fin(s) et très léger(s). Cette structure comporte donc deux « peaux
» entre lesquelles un ou plusieurs éléments de renfort sont disposés.
[0054] Comme on l'a compris à la lecture de la description des opérations, celles-ci ne
mettent en oeuvre aucune étape de couture, et aucune étape de positionnement délicat
de pièces l'une par rapport à l'autre. Il est donc ainsi possible de réaliser un article
chaussant, ou une chaussure, de manière très simple, très rapide, et très économique.
[0055] Des exemples de réalisation donnés ci-dessus mettent en oeuvre une chaussette du
type de celle décrite en liaison avec les figures 1A et 1B, c'est-à-dire avec deux
tiges 16, 20.
[0056] Dans un autre exemple de réalisation, illustré en figure 9A et 9B, on utilise une
chaussette simple, avec une seule tige 16. Cette chaussette est enfilée sur la forme
50 des figures 4A et 4B. Puis, comme lors de l'étape des figures 6A et 6B, on applique
à l'ensemble une structure de renfort, par exemple du type de l'une de celles décrites
ci-dessus en liaison avec les figures 3A-3E. L'élément textile et le ou les éléments
de renfort sont alors assemblés, de manière définitive (par exemple par collage et/ou
chauffage) ou de manière réversible, par exemple par des moyens de type clipsage,
boutonnage, par utilisation de surfaces auto-agrippantes, de type « Velcro
® », disposées dans les zones destinées à venir en contact l'une avec l'autre.
[0057] On obtient alors la structure de la figure 9B, qui peut être complétée par une semelle
52, telle que celle présentée en figure 8.
[0058] Pour cet autre exemple de réalisation, on peut utiliser, aussi, en tant que matériau
textile de la chaussette, un matériau présentant une ou des propriétés physiques et/ou
chimiques, en vue de lui conférer une des fonctions déjà mentionnées ci-dessus. En
outre, aussi, cette ou ces propriétés peut/peuvent être homogène(s) sur l'ensemble
du matériau textile, ou localisée(s) à une partie seulement de celui-ci.
[0059] On a vu que la pièce textile 2 est fabriquée d'un seul tenant, dans le sens ou la
première partie et la deuxième partie sont fabriquées l'une en continuité directe
de l'autre.
1. Chaussure comportant, depuis l'intérieur de la chaussure, une première couche textile
souple (10, 16), formant une chaussette, et une structure (3) de renfort dans laquelle
est disposée la couche textile et à laquelle elle est fixée par des moyens de fixation,
la chaussure comportant en outre une deuxième couche textile (20), la structure de
renfort étant disposée entre la première couche textile (10, 16) et la deuxième couche
textile (20), caractérisée par le fait que la deuxième couche textile (20) est réalisée dans la continuité de la première couche
textile (10, 16), sans couture pour raccorder la première et la deuxième.
2. Chaussure selon la revendication 1, la couche de textile étant disposée de manière
amovible par rapport à la structure de renfort, à laquelle elle est reliée par des
moyens de type clipsage, boutonnage, surfaces auto-agrippantes, ou autre.
3. Chaussure selon la revendication l, la couche de textile étant disposée de manière
inamovible par rapport à la structure de renfort, à laquelle elle est reliée par collage
ou thermosoudage.
4. Chaussure selon l'une des revendications 1 à 3, la structure de renfort comportant
au moins une semelle (30) et des éléments latéraux (31-36) de renfort.
5. Chaussure selon la revendication précédente, la structure de renfort comportant en
outre au moins un élément de butée avant (40) et un élément formant contrefort (42).
6. Chaussure selon l'une des revendications 1 à 5, la structure de renfort étant souple.
7. Chaussure selon l'une des revendications 1 à 6, la structure de renfort étant en un
matériau à base de fibres.
8. Chaussure selon l'une des revendications 1 à 7, au moins une partie du matériau textile
de la première couche textile (10, 16) et/ou de la deuxième couche textile (20), comportant
une ou des propriétés physiques et/ou chimiques lui conférant une fonction anti-odeur,
fongicide, d'absorption de l'humidité, de cicatrisation de la peau, d'imperméabilité
ou de déperlance, de résistance à l'intrusion d'un corps étranger, de résistance à
l'abrasion, d'élasticité, ou autre.
9. Chaussure selon la revendication précédente, au moins deux zones du matériau textile
ayant une ou des propriétés physiques ou chimiques différentes.
10. Chaussure selon la revendication précédente, au moins deux zones du matériau textile
ayant étant des zones d'imperméabilité différente.
1. Schuh, der ausgehend von innerhalb des Schuhs eine erste weiche Textillage (10, 16),
die eine Socke formt, und eine Verstärkungsstruktur (3) aufweist, in der die Textillage
angeordnet ist und an der sie durch Befestigungseinrichtungen befestigt ist, wobei
der Schuh außerdem eine zweite Textillage (20) aufweist, wobei die Verstärkungsstruktur
zwischen der ersten Textillage (10, 16) und der zweiten Textillage (20) angeordnet
ist, dadurch gekennzeichnet, dass die zweite Textillage (20) in der Kontinuität der ersten Textillage (10, 16) ohne
Naht zur Verbindung der ersten und der zweiten hergestellt ist.
2. Schuh nach Anspruch 1, wobei die Textillage bezüglich der Verstärkungsstruktur lösbar
angeordnet ist, mit der sie über Einrichtungen von der Art Clipverbindung, Knöpfen,
selbsthaftende Flächen oder anderes verbunden ist.
3. Schuh nach Anspruch 1, wobei die Textillage bezüglich der Verstärkungsstruktur nicht
lösbar angeordnet ist, mit der sie durch Kleben oder Wärmeschweißen verbunden ist.
4. Schuh nach einem der Ansprüche 1 bis 3, wobei die Verstärkungsstruktur mindestens
eine Sohle (30) und seitliche Verstärkungselemente (31-36) aufweist.
5. Schuh nach dem vorhergehenden Anspruch, wobei die Verstärkungsstruktur außerdem mindestens
ein vorderes Anschlagelement (40) und ein eine Hinterkappe (42) bildendes Element
aufweist.
6. Schuh nach einem der Ansprüche 1 bis 5, wobei die Verstärkungsstruktur weich ist.
7. Schuh nach einem der Ansprüche 1 bis 6, wobei die Verstärkungsstruktur aus einem Material
auf Faserbasis ist.
8. Schuh nach einem der Ansprüche 1 bis 7, wobei mindestens ein Teil des Textilmaterials
der ersten Textillage (10, 16) und/oder der zweiten Textillage (20) eine oder mehrere
physikalische und/oder chemische Eigenschaften aufweist, die ihm eine geruchsabweisende,
fungizide, feuchtigkeitsabsorbierende, hautvernarbende, undurchlässige oder wasserabweisende,
das Eindringen eines Fremdkörpers verhindernde, abriebverhindernde, elastische oder
andere Funktion verleihen.
9. Schuh nach dem vorhergehenden Anspruch, wobei mindestens zwei Bereiche des textilen
Materials eine oder mehrere unterschiedliche physikalischen oder chemischen Eigenschaften
haben.
10. Schuh nach dem vorhergehenden Anspruch, wobei mindestens zwei Bereiche des textilen
Materials Bereiche unterschiedlicher Undurchlässigkeit sind.
1. Shoe having, from the inside of the shoe, a first flexible textile layer (10, 16),
forming a sock, and a reinforcing structure (3) in which the textile layer is disposed
and to which it is secured by securing means, the shoe also having a second textile
layer (20), the reinforcing structure being disposed between the first textile layer
(10, 16) and the second textile layer (20), characterized in that the second textile layer (20) is realized in continuation of the first textile layer
(10, 16), without a seam for joining the first and the second.
2. Shoe according to Claim 1, wherein the textile layer is disposed in a removable manner
with respect to the reinforcing structure, to which it is connected by means of the
clip-fastening type, buttoning type, touch-and-close surfaces type, or the like.
3. Shoe according to Claim 1, wherein the textile layer is disposed in a non-removable
manner with respect to the reinforcing structure, to which it is connected by adhesive
bonding or thermal bonding.
4. Shoe according to one of Claims 1 to 3, wherein the reinforcing structure has at least
one sole (30) and lateral reinforcing elements (31-36).
5. Shoe according to the preceding claim, wherein the reinforcing structure also has
at least one front stop element (40) and an element forming a counter (42).
6. Shoe according to one of Claims 1 to 5, wherein the reinforcing structure is flexible.
7. Shoe according to one of Claims 1 to 6, wherein the reinforcing structure is made
of a fibre-based material.
8. Shoe according to one of Claims 1 to 7, wherein at least a part of the textile material
of the first textile layer (10, 16) and/or of the second textile layer (20) has one
or more physical and/or chemical properties which confer an anti-odour function, a
fungicidal function, a moisture-absorbent function, a skin-healing function, an impermeability
or water-repellent function, a function of resisting the ingress of a foreign body,
an abrasion-resistant function, an elasticity function, or the like.
9. Shoe according to the preceding claim, wherein at least two regions of the textile
material have one or more different physical or chemical properties.
10. Shoe according to the preceding claim, wherein at least two regions of the textile
material are regions of different impermeability.