(19)
(11) EP 2 944 215 A1

(12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

(43) Date de publication:
18.11.2015  Bulletin  2015/47

(21) Numéro de dépôt: 15001313.4

(22) Date de dépôt:  04.05.2015
(51) Int. Cl.: 
A43C 11/16(2006.01)
A43C 11/00(2006.01)
A43C 11/14(2006.01)
A43B 5/04(2006.01)
(84) Etats contractants désignés:
AL AT BE BG CH CY CZ DE DK EE ES FI FR GB GR HR HU IE IS IT LI LT LU LV MC MK MT NL NO PL PT RO RS SE SI SK SM TR
Etats d'extension désignés:
BA ME
Etats de validation désignés:
MA

(30) Priorité: 14.05.2014 FR 1401087

(71) Demandeur: Salomon S.A.S.
74370 Metz-Tessy (FR)

(72) Inventeur:
  • Chaigne, Jérôme
    74540 Gruffy (FR)

   


(54) CHAUSSURE DE SPORT


(57) Cette chaussure de sport (1) comprend un bas de coque rigide (2) de maintien du pied d'un utilisateur, comportant une semelle (6) et deux flancs latéraux (2a, 2b) issus de la semelle qui définissent entre eux un évidement supérieur E2, et des moyens (M2) de serrage du bas de coque autour du pied de l'utilisateur, comprenant un élément filiforme (10) de serrage des flancs l'un en direction de l'autre, qui est serré par pivotement (R3) d'un levier (14). Le levier est prévu pour être pivoté dans un cran (160) d'une crémaillère (17), adaptée pour coiffer les deux flancs (2a, 2b) du bas de coque (2) en configuration serrée et cintrer (F1, F2) les flancs en direction de la semelle (6) sous l'action de pivotement (R3) du levier (14). Ladite crémaillère enjambe et traverse ledit évidement supérieur à E2.




Description


[0001] L'invention concerne une chaussure de sport, comme une chaussure de ski, de randonnée ou encore d'alpinisme.

[0002] De manière connue, une chaussure de sport comprend une partie basse, appelée bas de coque et une partie haute, appelée collier. Le bas de coque comporte une semelle, de laquelle sont issus deux flancs. Le bas de coque et le collier maintiennent respectivement le pied et le mollet de l'utilisateur. Le collier est articulé par rapport au bas de coque pour faciliter la marche mais il peut être immobilisé par rapport à celui-ci lors de l'activité sportive pour assurer le blocage des mouvements de la cheville de l'utilisateur.

[0003] Le bas de coque peut être rigide ou souple. Dans le cas d'un bas de coque souple, celui-ci peut être serré autour du pied de l'utilisateur au moyen d'un lacet. Les dispositifs à lacet sont simples à mettre en place, ils sont légers. Cependant lorsqu'ils comprennent des passants fermés, ils gênent l'introduction du pied par l'utilisateur car même non serrés ils obstruent partiellement l'ouverture de la chaussure. D'autre part, il est difficile de serrer un bas de coque rigide simplement avec un lacet. C'est pourquoi les chaussures à bas de coque rigide sont équipées de moyens de serrage complémentaires, tels que des crochets, des boucles ou encore des dispositifs à sangle crantée qui permettent d'augmenter la force de serrage. Dans ce cas, plusieurs dispositifs sont utilisés pour remplacer un seul lacet.

[0004] En randonnée, en escalade ou en ski, l'utilisateur peut être amené à effectuer des pas chassés, passer au travers de branches ou encore escalader en prenant appui sur un flanc interne ou externe de sa chaussure. Or, les moyens de serrage du bas de coque des chaussures actuelles sont disposés sur le côté du bas de coque, c'est-à-dire sur un flanc. Ainsi, les moyens de serrage sont susceptibles d'être dégradés, voire désactivés par les éléments extérieurs comme les cailloux ou les branches lors de l'activité sportive.

[0005] C'est notamment à ces inconvénients qu'entend plus particulièrement remédier l'invention en proposant une chaussure de sport avec laquelle les moyens de serrage du bas de coque sont moins exposés aux éléments extérieurs comme les cailloux ou les branches. Le risque que les moyens de serrage se dégradent ou se désactivent pendant l'activité sportive est donc plus faible. L'objectif de l'invention est d'autre part un dispositif qui combine les avantages d'un serrage par simple lacet et ceux d'un serrage plus puissant utilisant plusieurs crochets.

[0006] L'objectif de l'invention est également de proposer une chaussure dont les moyens de serrage sont simples à utiliser, plus légers que les dispositifs connus et qui lorsqu'ils ne sont pas serrés, ne gênent pas l'introduction du pied.

[0007] A cet effet l'invention concerne une chaussure de sport, comprenant un bas de coque rigide de maintien du pied d'un utilisateur, comportant une semelle et deux flancs latéraux issus de la semelle, et des moyens de serrage du bas de coque autour du pied de l'utilisateur, comprenant un élément filiforme de serrage des flancs l'un en direction de l'autre, qui est serré par pivotement d'un levier. Conformément à l'invention, le levier est prévu pour être pivoté dans un cran d'une crémaillère, adaptée pour coiffer les deux flancs du bas de coque en configuration serrée et cintrer les flancs en direction de la semelle sous l'action de pivotement du levier.

[0008] Grâce à l'invention, la crémaillère est disposée sur le dessus du bas de coque en configuration serrée. La crémaillère et le levier de serrage sont donc moins exposés aux cailloux et aux branches pendant l'activité sportive. De plus, le lacet donne à la chaussure un style de montagne, apprécié des spécialistes. Le serrage du bas de coque s'effectue simplement par basculement du levier de serrage puisque cela implique, d'une part, le serrage du lacet et, d'autre part, le cintrage des deux flancs du bas de coque autour du pied de l'utilisateur.

[0009] Selon des aspects avantageux mais non obligatoires de l'invention, une telle chaussure de sport peut incorporer l'une ou l'autre des caractéristiques suivantes, prises dans toute combinaison techniquement admissible :
  • L'élément filiforme est un lacet, alors que le levier est enfilé sur le lacet.
  • Le levier comporte deux bras délimitant chacun un orifice traversant de passage du lacet.
  • La crémaillère comprend une languette rigide et une pièce crantée, qui est fixée sur la languette et qui comprend plusieurs crans de réception du levier.
  • La languette rigide est articulée sur un des flancs du bas de coque.
  • La crémaillère est configurée pour cintrer les flancs du bas de coque de manière répartie autour du pied de l'utilisateur.
  • Le levier de serrage comporte un arbre de pivotement à l'intérieur d'un cran de la crémaillère.
  • La distance entre l'arbre de pivotement du levier et les orifices de passage du lacet est sensiblement égale à l'écartement entre deux crans de la crémaillère.
  • Lesdits deux crans de la crémaillère sont séparés l'un de l'autre par un cran vide.
  • Le levier est détaché du bas de coque.


[0010] L'invention et d'autres avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement à la lumière de la description qui va suivre, d'un mode de réalisation d'une chaussure de sport conforme à son principe, donnée à titre d'exemple et faite en référence aux dessins dans lesquels :
  • la figure 1 est une vue en perspective d'une chaussure de sport conforme à l'invention, comprenant un bas de coque et des moyens de serrage du bas de coque,
  • la figure 2 est une coupe partielle représentant les moyens de serrage du bas de coque dans une configuration complètement desserrée,
  • la figure 3 est une vue de dessus des moyens de serrage du bas de coque, dans une configuration desserrée comparable à celle de la figure 2,
  • la figure 4 est une coupe analogue à la figure 2, dans laquelle les moyens de serrage sont dans une configuration intermédiaire où ils sont prêts à être serrés, et
  • la figure 5 est une coupe analogue aux figures 2 et 4, dans laquelle les moyens de serrage sont en configuration serrée.


[0011] Sur la figure 1 est représentée une chaussure de sport 1. La chaussure 1 est une chaussure d'alpinisme, qui est adaptée pour le pied gauche d'un utilisateur. Cette chaussure 1 peut être adaptée pour la randonnée ou le ski.

[0012] La chaussure 1 comprend une partie basse 2 de réception du pied de l'utilisateur, qui est prévue pour entourer le pied de ce dernier. Cette partie basse 2, appelée « bas de coque », maintient le pied de l'utilisateur pendant la marche ou le ski. La partie basse 2 est rigide, c'est-à-dire qu'elle est réalisée dans un matériau ayant un module d'élasticité supérieur à 500 MPa. En pratique, le bas de coque 2 peut être fabriqué en matière plastique. Le bas de coque 2 s'étend selon un axe longitudinal X2, qui s'étire entre le talon et les orteils du pied de l'utilisateur lorsque celui-ci a la chaussure 1 au pied. La partie supérieure du bas de coque 2 forme une ouverture de passage pour le pied de l'utilisateur. Un chausson souple 8, en mousse ou en tissu, est disposé à l'intérieur de la chaussure 1 pour le confort de l'utilisateur.

[0013] Le bas de coque 2 comprend une semelle 6 et deux flancs 2a et 2b qui s'étendent globalement vers le haut à partir de la semelle 6. Les flancs 2a et 2b sont cintrés en direction de la semelle 6, c'est-à-dire qu'ils présentent une concavité tournée vers la semelle 6. Les flancs 2a et 2b définissent avec la semelle 6 une cavité de réception du pied de l'utilisateur. Le flanc 2a est un flanc interne, c'est-à-dire tourné vers la chaussure droite de l'utilisateur, alors que le flanc 2b est un flanc externe. Les flancs 2a et 2b sont séparés par un évidement supérieur E2, ils ne se chevauchent pas comme c'est le cas dans les chaussures dites à "overlap" ou chevauchement.

[0014] La chaussure 1 comporte également une partie haute 4 de maintien du mollet de l'utilisateur, qui prolonge le bas de coque 2 et qui est prévue pour entourer le bas de jambe, c'est-à-dire le mollet de l'utilisateur. Cette partie haute, appelée « collier » est articulée sur le bas de coque 2, notamment autour d'un axe Y4 perpendiculaire à l'axe longitudinal X2 et parallèle à la semelle 6. L'articulation entre le collier 8 et le bas de coque 2 est en pratique bloquée pendant l'activité sportive au moyen d'un mécanisme de blocage non représenté, qui est disposé à l'arrière du collier 8. Ainsi, la cheville de l'utilisateur est maintenue pendant la marche ou le ski.

[0015] La chaussure 1 comprend des moyens M1 de serrage du collier 4 autour du mollet de l'utilisateur. Ces moyens M1 incluent un dispositif de serrage à crans 100 et une bande autogrippante 102.

[0016] La chaussure 1 est aussi équipée de moyens M2 de serrage du bas de coque 2 autour du pied de l'utilisateur. Ces moyens de serrage M2 sont manipulables par l'utilisateur entre des configurations complètement desserrée représentées aux figures 2 et 3, une configuration intermédiaire représentée à la figure 4 et une configuration serrée représentée à la figure 5.

[0017] Les moyens de serrage M2 incluent un élément filiforme qui, dans l'exemple, est un lacet 10 qui chemine sur les flancs 2a et 2b. Le lacet 10 est un cordon en tissu qui traverse des passants 12 fixés sur les flancs 2a et 2b du bas de coque 2. Dans l'exemple, les passants 12 sont vissés sur les flancs 2a et 2b mais ils peuvent être aussi soudés ou collés. Le serrage du lacet 10 permet de rapprocher les flancs 2a et 2b l'un de l'autre et de resserrer l'évidement supérieur E2.

[0018] Les moyens de serrage M2 incluent également une crémaillère 17 et un levier de serrage 14. Dans les configurations serrée et intermédiaire, le levier 14 est engagé dans la crémaillère 17. Une configuration desserrée est propice à l'installation du pied de l'utilisateur dans la chaussure 1 puisque les moyens M2 ne s'opposent alors pas à la déformation élastique du bas de coque 2 pour le passage du pied de l'utilisateur.

[0019] La crémaillère 17 s'étend transversalement à l'axe X2 et comprend une pièce crantée en métal 16 de réception du levier 14 et une languette rigide 18, qui supporte la pièce crantée 16. La languette rigide 18 est bombée, avec une concavité tournée vers la semelle 6 lorsque les moyens de serrage M2 sont en configuration intermédiaire ou serrée, c'est-à-dire que son centre de courbure est disposé du côté de la semelle 6. La pièce crantée 16 peut être collée ou soudée sur la languette 18. Elle est pourvue de crans 160. La crémaillère 17 est articulée sur le flanc 2a du bas de coque 2 au moyen d'une charnière 20. Cette charnière 20 est fixée en dessous d'une extrémité proximale 18a de la languette 18 et comprend un crochet 200 prenant en chape un anneau triangulaire vissé au flanc 2a.

[0020] Le levier 14 comprend un arbre 140 d'articulation, qui est prévu pour être logé dans un cran 160 de la pièce crantée 16. Comme visible à la figure 3, le levier 14 comprend deux bras 142 qui délimitent deux orifices traversants O14 alignés l'un avec l'autre. L'arbre d'articulation 140 traverse aussi les bras 142 du levier 14 et est mobile en rotation autour de son axe. Les orifices O14 sont des orifices de passage du lacet 10. Le levier 14 est donc enfilé sur le lacet 10. Par conséquent, le serrage du lacet 10 s'effectue par pivotement du levier 14 dans un cran 160 de la crémaillère 17. Par ailleurs, le levier 14 est détaché du bas de coque 2 et est libre de coulisser le long du lacet 10.

[0021] Pour mettre sa chaussure, l'utilisateur commence par dégager la crémaillère 17 en la faisant basculer autour du bout d'arbre pris en chape par le crochet 200. Le lacet 10 est également desserré et l'utilisateur peut insérer son pied à l'intérieur de la chaussure 1 sans difficulté.

[0022] Pour serrer le pied à l'intérieur du bas de coque 2, l'utilisateur rabat la crémaillère 17 en direction du flanc 2b, comme représenté par la flèche R1 à la figure 2. Ensuite, l'utilisateur tire le lacet 10 et emmène le levier 14 en direction de la pièce crantée 16, comme représenté par la flèche R2 à la figure 2. L'utilisateur engage l'arbre d'articulation 140 du levier 14 dans un cran 160 de la pièce crantée 16. Les moyens de serrage M2 se trouvent alors dans la configuration intermédiaire de la figure 4. Le serrage du pied de l'utilisateur à l'intérieur du bas de coque 2 est d'autant plus important que le cran dans lequel est engagé l'arbre 140 est proche du flanc 2a.

[0023] Puis, l'utilisateur bascule le levier 14 de sa gauche vers sa droite, c'est-à-dire en direction du flanc 2a. Le basculement du levier 14 est représenté à la figure 4 par une flèche R3. Les moyens de serrage M2 parviennent alors dans la configuration serrée de la figure 5. Le basculement du levier 14 entraine conjointement une tension T1 sur le lacet 10 et un effort de traction T2 de la crémaillère 17 vers le flanc 2b. La tension T1 s'appliquant sur le lacet 10 permet de serrer le lacet 10 et de rapprocher les flancs 2a et 2b l'un de l'autre. Le lacet 10 permet donc de serrer le pied de l'utilisateur dans le sens de la largeur.

[0024] En configuration serrée, la crémaillère 17 coiffe, ou chevauche, les flancs 2a et 2b sous l'effort de traction T2 du levier 14. Autrement dit, la crémaillère 17 fait le pont entre les flancs 2a et 2b. En effet, la crémaillère 17, ou plus exactement la languette rigide 18, prend appui à la fois sur le flanc 2a, par l'intermédiaire de la charnière 20 et sur le flanc 2b par l'intermédiaire de l'extrémité distale 18b de la languette 18. D'autre part, la crémaillère enjambe et traverse l'évidement E2. La crémaillère 17 est donc disposée au centre et sur le dessus du bas de coque 2. Cela a pour avantage qu'elle est moins exposée aux branches et aux cailloux lors des phases d'escalade ou de passage entre des branches.

[0025] L'effort de traction T2 sur la crémaillère 17 permet de cintrer les flancs 2a et 2b en direction de la semelle 6, ce qui a pour effet de comprimer le pied de l'utilisateur dans le sens de la hauteur. Plus précisément, c'est la languette rigide 18 qui cintre les flancs 2a et 2b du bas de coque 2. La languette 18 tire d'une part sur le flanc 2a et appuie d'autre part sur le flanc 2b. L'évidement E2 donne une certaine souplesse au bas de coque 2, ce qui permet de déformer élastiquement le bas de coque 2 sous l'action de pivotement du levier 14. F1 et F2 désignent les efforts de cintrage de la crémaillère 17, respectivement sur les flancs 2a et 2b. Les efforts de cintrage F1 et F2 sont dirigés vers la semelle 6, c'est-à-dire qu'ils permettent d'accentuer la courbure des flancs 2a et 2b. Les efforts de cintrage F1 et F2 sont équivalents, c'est-à-dire que la crémaillère 17 appuie de manière sensiblement équirépartie sur les flancs 2a et 2b du bas de coque 2. L'utilisateur n'a donc pas la sensation d'avoir un côté plus serré que l'autre.

[0026] Le basculement du levier 14 entraine également que le lacet 10 vient se loger dans un cran 160 de la pièce crantée 16. Plus précisément, les orifices O14 de passage du lacet 10 sont séparés de l'arbre d'articulation 140 d'une distance d1 correspondant à la distance d2 entre deux crans de la pièce crantée 16. Ainsi, le lacet 10 se bloque automatiquement dans la pièce crantée 16 par basculement du levier 14. Les deux crans de réception de l'arbre 140 et du lacet 10 sont séparés par un cran vide.

[0027] En variante non représentée, le levier 14 peut être enfilé de manière immobile sur le lacet 10.

[0028] En variante non représentée, le levier 14 est attaché sur le bas de coque 2.

[0029] Selon une autre variante non représentée, le lacet 10 et le levier 14 peuvent être liés par des points de soudure.

[0030] Selon une variante non représentée, la pièce crantée 16 et la languette rigide 18 sont d'un seul tenant.

[0031] Selon une autre variante, le lacet 10 est remplacé par un câble métallique, qui est aussi un élément filiforme.

[0032] Les caractéristiques techniques des modes de réalisation et variantes envisagés ci-dessus peuvent être combinées entre elles pour générer de nouveaux modes de réalisation de l'invention.


Revendications

1. Chaussure de sport (1), comprenant :

- un bas de coque rigide (2) de maintien du pied d'un utilisateur, comportant une semelle (6) et deux flancs latéraux (2a, 2b) issus de la semelle qui définissent entre eux un évidement supérieur E2, et

- des moyens (M2) de serrage du bas de coque autour du pied de l'utilisateur, comprenant un élément filiforme (10) de serrage des flancs l'un en direction de l'autre, qui est serré par pivotement (R3) d'un levier (14), ledit levier étant prévu pour être pivoté dans un cran (160) d'une crémaillère (17),

caractérisée en ce que la crémaillère est adaptée pour coiffer les deux flancs (2a, 2b) du bas de coque (2) en configuration serrée et cintrer (F1, F2) les flancs en direction de la semelle (6) sous l'action de pivotement (R3) du levier (14), ladite crémaillère enjambe et traverse ledit évidement supérieur à E2.
 
2. Chaussure de sport selon la revendication 1, caractérisée en ce que la crémaillère (17) prend appui sur chacun des deux flancs latéraux.
 
3. Chaussure selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisée en ce que l'élément filiforme est un lacet (10) et en ce que le levier (14) est enfilé sur le lacet (10).
 
4. Chaussure selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que le levier (14) comporte deux bras (142) délimitant chacun un orifice traversant (O14) de passage du lacet (10).
 
5. Chaussure selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que la crémaillère (17) comprend une languette rigide (18) et une pièce crantée (16), qui est fixée sur la languette et qui comprend plusieurs crans (160) de réception du levier (14).
 
6. Chaussure selon la revendication 5, caractérisée en ce que la languette rigide (18) est articulée sur un (2a) des flancs du bas de coque (2).
 
7. Chaussure selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que la crémaillère (17) est configurée pour cintrer (F1, F2) les flancs (2a, 2b) du bas de coque (2) de manière répartie autour du pied de l'utilisateur.
 
8. Chaussure selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que le levier de serrage (14) comporte un arbre (140) de pivotement à l'intérieur d'un cran (160) de la crémaillère (17).
 
9. Chaussure selon les revendications 4 et 8, caractérisée en ce que la distance (d1) entre l'arbre (140) de pivotement du levier et les orifices (O14) de passage du lacet est sensiblement égale à l'écartement (d2) entre deux crans (160) de la crémaillère.
 
10. Chaussure selon la revendication 9, caractérisée en ce que lesdits deux crans (160) de la crémaillère sont séparés l'un de l'autre par un cran vide.
 
11. Chaussure selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que le levier (14) est détaché du bas de coque (2).
 




Dessins













Rapport de recherche









Rapport de recherche