[0001] La présente invention concerne une baignoire de puériculture.
[0002] Une baignoire de puériculture est un matériel de puériculture utilisé pour baigner
un enfant en bas âge, typiquement de la naissance de ce dernier jusqu'à ce qu'il atteigne
l'âge de plusieurs mois, voire de quelques années. Une telle baignoire comprend une
cuve, qui est en matière plastique et qui est souvent placée dans un bac de douche
ou sur le fond d'une baignoire pour adulte, et ce directement par terre ou bien sur
des pieds adaptés à la baignoire de puériculture, avant d'être remplie partiellement
d'eau pour y baigner l'enfant afin de le laver.
[0003] Le bain d'un enfant en bas âge est très souvent plus long que le strict nécessaire
pour laver l'enfant : en effet, le bain est un moment privilégié entre les parents
et leur bébé, afin d'apaiser ce dernier, ou bien afin de le stimuler notamment de
manière tactile et olfactive, ou bien encore afin de jouer. En pratique, il est recommandé
que l'eau contenue dans la cuve de la baignoire soit à une température comprise entre
36 et 37°C environ. Grâce à un thermomètre, il est facile de s'assurer que, juste
avant de placer l'enfant dans l'eau du bain, la température de cette eau est satisfaisante.
Cependant, cette température tend à baisser rapidement, par déperdition de chaleur,
ce qui contraint à limiter la durée du bain.
[0004] Pour maintenir la température de l'eau contenue dans la cuve à une valeur aussi proche
que possible de celle souhaitée, les parents peuvent tenter de rajouter de l'eau chaude
au cours du bain : cependant, cette opération est fastidieuse et potentiellement dangereuse
si l'eau ajoutée est très chaude, avec un risque de brûlure de l'enfant. Une autre
solution consiste à augmenter l'isolation thermique des parois de la cuve de la baignoire,
afin de diminuer la déperdition de chaleur à travers ces parois. Il est ainsi connu
de réaliser les parois de la cuve sous forme d'une double coque formant une enveloppe
d'air isolante autour de la cuve : cette solution s'avère limitée en terme de performance
thermique et pose de réelles contraintes de conception et de fabrication de la cuve,
ainsi que des problèmes d'utilisation et d'hygiène dans le sens où de l'eau résiduelle
tend à s'infiltrer et à stagner dans la double coque.
[0005] De son côté,
DE-U-20 2005 018157, sur lequel est basé le préambule de la revendication 1, propose d'associer à une
cuve de baignoire en matière plastique, à la fois, un dispositif d'avertissement et
un capteur de température, relié au dispositif d'avertissement pour afficher la température
de l'eau contenue dans la cuve. Une telle solution s'avère difficile à fabriquer et
fastidieuse à utiliser.
[0006] Le but de la présente invention est de proposer une baignoire pour enfant en bas
âge, qui soit plus efficace pour maintenir l'eau chaude du bain, tout en étant simple
à fabriquer et à utiliser.
[0007] A cet effet, l'invention a pour objet une baignoire de puériculture, telle que définie
à la revendication 1.
[0008] Une des idées à la base de l'invention est de maintenir chaude, typiquement autour
de 36 ou 37°C environ, l'eau contenue dans la cuve de la baignoire, en lui apportant
progressivement de la chaleur au cours du bain, autrement dit en contrecarrant la
déperdition de chaleur. Pour ce faire, l'invention propose d'intégrer à une paroi
en plastique de la cuve des moyens de libération de chaleur, qui, avant le bain, emmagasinent
de la chaleur, et ce par tout moyen approprié, puis qui, une fois que la cuve a été
remplie d'eau chaude, c'est-à-dire à 37°C, pour le bain, restituent lentement au moins
une partie de cette chaleur à l'eau contenue dans la cuve de façon à contrecarrer
l'effet de déperdition thermique. On comprend que ces moyens de libération de chaleur
constituent, en quelque sorte, une bouillote pour la baignoire de l'invention. En
pratique, comme détaillé dans des exemples de réalisation de l'invention qui seront
présentés par la suite, les moyens de libération de chaleur reposent sur le principe
des accumulateurs de chaleur, en adaptant ce principe de manière astucieuse et efficace
à la baignoire de puériculture. En dehors de ces moyens de libération de chaleur,
la cuve de la baignoire ne présente pas de contraintes de conception spécifiques,
de sorte qu'elle peut reprendre tout ou partie des spécificités d'une baignoire préexistante
et/ou elle peut avantageusement être designée de manière originale, tout en offrant
l'effet de maintien thermique associé aux moyens de libération de chaleur.
[0009] Des caractéristiques additionnelles avantageuses de la baignoire de puériculture
conforme à l'invention sont spécifiées aux revendications dépendantes.
[0010] L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée
uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins sur lesquels :
- la figure 1 est une vue en élévation d'une baignoire conforme à l'invention ;
- la figure 2 est une vue en élévation sur la flèche Il de la figure 1 ;
- la figure 3 est une coupe selon la ligne III-III de la figure 1 ;
- la figure 4 est une vue en perspective d'une partie séparable, montrée seule, appartenant
à la baignoire de la figure 1 ;
- la figure 5 est une vue en élévation selon la flèche V de la figure 4 ;
- la figure 6 est une coupe selon la ligne VI-VI de la figure 5 ;
- la figure 7 est une vue en élévation selon la flèche VII de la figure 5 ;
- la figure 8 est une vue similaire à la figure 1, montrant partiellement la baignoire
de la figure 1, dépourvue de sa partie détachable montrée à la figure 4 ; et
- la figure 9 est une vue similaire à la figure 3, montrant partiellement la baignoire
et sa partie séparable de manière éclatée.
[0011] Sur les figures 1 à 9 est représentée une baignoire de puériculture 1 permettant
de baigner un enfant en bas âge, ce dernier étant indifféremment un nouveau-né, un
nourrisson âgé de moins de six mois ou un bébé âgé de plus de six mois. En pratique,
la baignoire de puériculture 1 peut être utilisée pour baigner un enfant jusqu'à ce
que ce dernier ait deux voire trois ans, du moment que l'enfant reste à son aise à
l'intérieur de la baignoire 1 pour prendre son bain. Tant que l'enfant n'est âgé que
de quelques mois, il est possible de l'allonger à l'intérieur de la baignoire 1, en
prenant la précaution de soutenir la partie haute de son corps, à l'aide d'un transat
de bain ou bien directement par le bras de l'adulte faisant prendre le bain à l'enfant.
Une fois que l'enfant a développé ses premières capacités motrices, il peut se tenir
lui-même en position assise, à l'intérieur de la baignoire.
[0012] La baignoire 1 comprend une cuve 2 qui, lorsque la baignoire 1 est utilisée, contient
de l'eau pour baigner l'enfant en bas âge. En pratique, de manière connue en soi,
la cuve 2 n'a pas à être totalement remplie d'eau, mais, en servie, n'est que partiellement
remplie, avec une profondeur d'eau qui est adaptée à l'âge de l'enfant et qui vaut,
par exemple, une dizaine de centimètres environ.
[0013] La cuve 2, qui est réalisée en matière plastique, inclut une paroi 4 formant le fond
de la cuve : en service, ce fond 4 est agencé sensiblement à l'horizontale, par exemple
en reposant dans un bac de douche ou sur le fond d'une baignoire pour adulte. A titre
de variante non représentée, le fond 4 est équipé de pieds, voire d'un trépied, permettant
de surélever la cuve 2 par rapport au sol. Dans tous les cas, lorsque la baignoire
1 est utilisée pour baigner un enfant, ce dernier prend appui contre la face supérieure
4A du fond 4, en étant par exemple assis sur cette face supérieure 4A ou bien par
l'intermédiaire d'un transat de bain posé sur cette face supérieure 4A.
[0014] La cuve 2 inclut également une paroi latérale 6 qui s'élève vers le haut depuis la
périphérie extérieure du fond 4, en courant tout le long de cette périphérie extérieure,
de manière à délimiter, conjointement avec le fond 4, un volume libre destiné à contenir
l'eau du bain. La paroi latérale 6 et le fond 4, réalisés en matière plastique, sont
notamment venus de matière l'un avec l'autre. Dans l'exemple de réalisation considéré
sur les figures, la paroi latérale 6 s'évase vers le haut, cette forme de réalisation
n'étant pas limitative.
[0015] Suivant une disposition optionnelle avantageuse, dont un des intérêts apparaitra
plus loin, le fond 4 et la paroi latérale 6 de la cuve 2 présentent un profil bilobé
dont l'un des deux lobes est plus grand que l'autre, comme bien visible sur la figure
1 sur laquelle le lobe de droite est plus grand que le lobe de gauche. Plus précisément,
dans l'exemple de réalisation considéré sur les figures, ce profil bilobé est présenté,
à la fois, par le contour extérieur du fond 4 et par la section transversale, c'est-à-dire
la section dans un plan parallèle à la face supérieure 4A du fond 4, de la paroi latérale
6, de sorte que le profil bilobé du bord supérieur 6A de la paroi latérale 6 est à
la fois plus grand que et sensiblement homothétique au profil bilobé du contour extérieur
du fond 4, comme bien visible sur la figure 1. Ce profil bilobé confère à la cuve
2, lorsque cette dernière est observée verticalement par le dessus, un contour en
forme de cacahouète plus élargie d'un côté que l'autre. Ce design bilobé dont l'un
des lobes est plus grand que l'autre, qui n'est pas limitatif de la présente invention
et qui pourrait d'ailleurs être mis en oeuvre de manière indépendante aux autres caractéristiques
de la baignoire 1, permet de répartir le volume interne de la cuve 2 en deux sous-volumes,
qui sont respectivement associés aux deux lobes et qui présentent, dans une direction
horizontale perpendiculaire à la direction dans laquelle sont opposés les deux lobes,
des dimensions respectives différentes : le sous-volume, associé au plus petit lobe
et étant plus étroit dans la direction horizontale précitée, facilite le maintien
en place d'un nouveau-né ou d'un nourrisson de moins de six mois lors du bain, tandis
que le sous-volume, associé au plus grand des lobes et étant plus large dans la direction
horizontale précitée, facilite la mise en position assise de l'enfant lorsque ce dernier
a notamment plus de six mois.
[0016] Suivant une autre disposition optionnelle avantageuse, qui est bien visible sur les
figures 2 et 3, le bord supérieur 6A de la paroi latérale 6 est échancré dans ses
deux portions qui relient l'une à l'autre ses portions opposées respectivement associées
aux deux lobes du profil bilobé précité. De nouveau, la présence de ces échancrures
n'est pas limitative.
[0017] La baignoire 1 comprend en outre des moyens de libération de chaleur 10, qui sont
montrés en association avec la cuve 2 sur les figures 1, 3 et 9 et qui sont montrés
seuls sur les figures 4 à 7. Ces moyens de libération de chaleur 10 comprennent, voire
ici consistent en un accumulateur de chaleur 12 et un étui 14 recevant l'accumulateur
de chaleur 12.
[0018] L'accumulateur de chaleur 12 est, au moins pour l'essentiel, réalisé en une matière,
qui présente une forte inertie thermique, en particulier nettement supérieure à l'inertie
thermique de l'eau, et qui, moyennant son exposition à une source d'énergie ou de
chaleur suffisante, emmagasine de la chaleur puis qui, une fois que l'exposition à
la source d'énergie ou de chaleur précitée est interrompue, restitue progressivement
la chaleur qu'elle a accumulée. Du fait de sa forte inertie thermique, la matière
de l'accumulateur de chaleur 12 s'échauffe, lorsqu'elle est exposée à la source d'énergie
ou de chaleur précitée, de manière relativement lente, étant cependant remarqué que
le transfert de chaleur peut être renforcé et ainsi, en quelque sorte, accéléré en
prévoyant que la source d'énergie ou de chaleur soit suffisamment puissante. Une fois
l'exposition interrompue, la matière de l'accumulateur de chaleur 12 refroidie lentement,
en libérant la chaleur préalablement accumulée de manière progressive et homogène,
par transfert de cette chaleur au milieu ambiant.
[0019] Dans le prolongement des considérations qui précèdent, une forme de réalisation préférentielle
pour l'accumulateur de chaleur 12 est de prévoir que la matière de ce dernier puisse
être échauffée par un rayonnement micro-onde : l'accumulation de chaleur dans cette
matière peut alors être réalisée en faisant chauffer l'accumulateur de chaleur 12
dans un four à micro-ondes, typiquement un four à micro-ondes pour le grand public,
ce qui est pratique et permet d'y accumuler rapidement beaucoup de chaleur. Ceci étant,
une autre source de chaleur est envisageable, notamment un liquide chaud, tel que
de l'eau chaude sanitaire ou un bain-marie, dans lequel l'accumulateur de chaleur
est immergé. De même, à titre alternatif, l'accumulation de chaleur peut être obtenue
en plaçant pendant un long moment, par exemple plusieurs heures, l'accumulateur de
chaleur 12 sur un radiateur ou une autre source de chaleur à disposition.
[0020] A titre d'exemple préférentiel pour l'accumulateur de chaleur 12, ce dernier est
constitué d'un mélange de tourbe et d'eau, contenu dans un ou plusieurs sachets étanches.
Un exemple alternatif consiste en des noyaux de cerise ou des graines de certaines
céréales, contenus dans une ou plusieurs poches, de préférence étanches. Un autre
exemple consiste en de la boue, notamment de la boue thermale. Plus généralement,
diverses matières, connues dans la technique, peuvent être utilisées pour l'accumulateur
de chaleur 12, en lien avec les autres considérations du présent document.
[0021] Comme bien visible sur les figures 4 à 7, l'étui 14 présente une forme globale de
galette, qui est creuse de manière à délimiter un volume interne à l'intérieur duquel
l'accumulateur de chaleur 12 est agencé, et ce, en pratique, à demeure et de manière
sensiblement fixe. A titre d'exemple, l'étui 14 est réalisé en une matière plastique.
L'étui 14 comprend ainsi deux parois principales 16 et 18, en regard l'une de l'autre
et, ici, sensiblement discoïdales, ainsi qu'une paroi latérale 20, ici sensiblement
cylindrique, qui relie l'une à l'autre les parois principales 16 et 18, les parois
16, 18 et 20 délimitant conjointement entre elles le volume interne de l'étui 14,
à l'intérieur duquel est agencé l'accumulateur de chaleur 12. Le mode de réalisation
de la paroi latérale 20 n'est pas limitatif de la présente invention, du moment que
cette paroi 20 assure la liaison fixe entre les parois principales 16 et 18 afin de
maintenir fermé l'étui 14. A titre d'exemple, la paroi 20 est monobloc avec l'une
des deux parois 16 et 18 tandis que l'autre de ces parois 16 et 18 est prévue pour
se clipser ou similaire à la paroi 20.
[0022] Comme bien visible sur les figures 4 à 6, les parois principales 16 et 18 sont ajourées,
en étant pourvues d'orifices traversants 22 reliant le volume interne de l'étui 14
à l'extérieur de cet étui. De cette façon, de l'eau est libre de circuler de l'extérieur
de l'étui 14 à l'intérieur de son volume interne, jusqu'en surface de l'accumulateur
de chaleur 12, tant pour la partie de ce dernier tournée vers la paroi principale
16 que pour la partie de l'accumulateur de chaleur 12 tournée vers la paroi principale
18.
[0023] Pour des raisons qui apparaîtront plus loin, la paroi principale 16 est prolongée,
à sa périphérie, par une collerette 24, qui s'étend en saillie extérieure de la paroi
latérale 20 et à travers laquelle sont prévus des orifices traversants 26. Quant à
la paroi principale 18, elle est extérieurement pourvue de pieds saillants 28, ici
au nombre de quatre.
[0024] La forme globale extérieure de l'étui 14 est prévue complémentaire d'une cavité 4B
délimitée par le fond 4 de la cuve 2, en creux depuis la face supérieure 4A de ce
fond 4. De cette façon, l'étui 14 est dimensionné pour être reçu de manière sensiblement
complémentaire dans la cavité 4B, comme représenté sur la figure 3. Avantageusement,
comme pour l'exemple de réalisation considéré sur les figures, l'étui 14 est ainsi
reçu en totalité à l'intérieur de la cavité 4B, de manière que, d'une part, la paroi
principale 18 est dirigée vers le fond de la cavité 4B, avec ses pieds 28 s'appuyant
contre le fond de cette cavité, et, d'autre part, la face extérieure de la paroi principale
16 s'étend en affleurement de la face supérieure 4A du fond 4, avec la collerette
24 reçue de manière ajustée dans une empreinte complémentaire délimitée dans la face
supérieure 4A au niveau du débouché de la cavité 4B. Entre la paroi latérale 20 de
l'étui 14 et la partie en regard de la cavité 4B, est formé un interstice libre, ici
de forme annulaire, qui, vers le bas, débouche sur l'interstice libre, formé par les
pieds 28 entre la paroi principale 18 et le fond de la cavité 4B, et qui, vers le
haut, débouche à l'extérieur de la cavité 4B via les orifices traversants 26 de la
collerette 24. Ainsi, on comprend que, lorsque l'étui 14 est reçu dans la cavité 4B
du fond 4 de la cuve 2 comme sur la figure 3 et que, de cette façon, le fond de la
cuve est équipé des moyens de libération de chaleur 10, l'eau contenue dans la cuve
2 est libre de circuler autour et à l'intérieur de l'étui 14, jusqu'en surface de
l'accumulateur de chaleur, et ce aussi bien via les orifices traversants 22 de la
paroi principale 16, que via, successivement, les orifices traversants 26 de la collerette
24, les interstices précités, formés entre la cavité 4B et les parois 18 et 20 de
l'étui, et les orifices traversants 22 de la paroi principale 18. Plus généralement,
cette circulation de l'eau contenue dans la cuve 2 jusqu'en surface de l'accumulateur
de chaleur 12 favorise le transfert par convection de la chaleur préalablement emmagasinée
par cet accumulateur 12 à l'eau du bain, et ce pendant que l'accumulateur de chaleur
12 est maintenu en place par rapport au fond 4 de la cuve 2 par l'étui 14 reçu de
manière complémentaire dans la cavité 4B.
[0025] Avantageusement, comme dans l'exemple de réalisation considéré sur les figures, la
cavité 4B est située dans la partie du fond 4, délimitée par le plus grand des deux
lobes du profil bilobé précité : de cette façon, la cavité 4B est prévue dans la partie
du fond 4 la plus large, comme bien visible sur la figure 1.
[0026] Suivant une disposition particulièrement avantageuse, la liaison entre l'étui 14
et le fond 4 de la cuve 2 est amovible : dans l'exemple de réalisation considéré ici,
la coopération par complémentarité de formes entre, d'une part, la cavité 4B du fond
4, et d'autre part, l'étui 14, plus précisément sa collerette 24 et ses pieds 28,
est réversible, comme cela est indiqué à la figure 9 sur laquelle la flèche F1 indique
la mise en place, par un mouvement vers le bas, de l'étui 14 dans la cavité 4B jusqu'à
occuper la configuration, montrée à la figure 3, d'utilisation des moyens de libération
de chaleur avec le reste de la baignoire 1, tandis que la flèche F2 indique le dégagement,
par un mouvement vers le haut, de l'étui 14 vis-à-vis du fond 4 de la cuve 2. Plus
généralement, quelle que soit leur forme de réalisation, les moyens de libération
de chaleur 10 sont ainsi prévus amovibles par rapport au fond 4 de la cuve 2, ce qui
a pour principal intérêt de faciliter grandement l'exposition de l'accumulateur de
chaleur 12 à la source d'énergie ou de chaleur, décrite plus haut. Par exemple, comme
expliqué précédemment, dans le cas où cet accumulateur de chaleur 12 est prévu pour
être échauffé par un rayonnement micro-onde, l'amovibilité des moyens de libération
de chaleur 10 permet de les séparer du reste de la cuve 2, pour les introduire seuls
dans un four à micro-ondes, moyennant le dimensionnement adéquat de leur taille, notamment
du diamètre externe maximal de l'étui 14. Des considérations similaires s'appliquent
dans le cas où l'accumulateur de chaleur est prévu pour être échauffé par immersion
dans un liquide chaud tel qu'un bain-marie.
[0027] En tenant compte des considérations qui précèdent, on comprend que, en particulier
dans le mode de réalisation considéré sur les figures, la taille et la position des
moyens de libération de chaleur 10 sont avantageusement optimisées pour concilier
un encombrement total raisonnable, un agencement discret, notamment non saillant,
vis-à-vis des parois de la cuve 2, une grande capacité d'accumulation préalable de
chaleur, et une bonne diffusion de cette chaleur à l'eau contenue dans la cuve 2.
[0028] Afin de faciliter le transport des moyens de libération de chaleur 10 lorsqu'ils
sont séparés du fond 4 de la cuve 2, leur étui 14 intègre avantageusement une poignée
32 qui, ici, est réalisée sous forme d'un évidement traversant de la paroi latérale
20, reliant l'une à l'autre les faces extérieures respectives des parois principales
16 et 18. Bien entendu, d'autres formes de réalisation que celle considérée sur les
figures sont envisageables pour cette poignée de transport 32, la forme creuse de
cette dernière favorisant la circulation de l'eau à travers l'étui 14.
[0029] Lorsque les moyens de libération de chaleur 10 sont prévus amovibles par rapport
au fond 4 de la cuve 2, une disposition additionnelle avantageuse est de prévoir leur
verrouillage en position lorsqu'ils sont liés à la cuve. En pratique, diverses formes
de réalisation sont envisageables pour des moyens de verrouillage ad hoc. Dans l'exemple
de réalisation considéré ici, un premier verrouillage peut être obtenu par frottement
résistant ou par coincement entre la cavité 4B et des plots saillants 30, dont la
paroi latérale 20 de l'étui 14 est extérieurement pourvue et qui sont répartis suivant
la périphérie de la paroi 20, comme visible sur les figures 4, 6 et 7 : de cette façon,
un effort substantiel, ne pouvant être généré que par un adulte, est alors nécessaire
pour vaincre l'interférence entre ces plots 30 et la cavité 4B lorsque les moyens
de libération de chaleur 10 sont à dégager vis-à-vis du reste de la cuve 2.
[0030] Un second verrouillage peut être prévu au niveau de la poignée 32. A titre d'exemple,
comme représenté sur les figures 1 et 8, le fond de la cavité 4B est pourvu de reliefs
saillants 34 : ces reliefs 34 s'engagent à l'intérieur de la poignée 32 lorsque les
moyens de libération de chaleur 10 sont dans la configuration d'utilisation de la
figure 3, de sorte que, en plus de participer à la liaison entre l'étui 14 et le fond
4 de la cuve, ces reliefs 34 bloquent, notamment en empêchant la rotation de l'étui
14 sur lui-même à l'intérieur de la cavité 4B, par exemple par frottement résistant
ou par coincement, le dégagement intempestif des moyens de libération de chaleur 10,
le cas échéant en collaboration avec un élément rapporté de verrouillage 36, tel qu'un
bouchon, visible sur la figure 1.
[0031] Quelle que soit la forme de réalisation des moyens de verrouillage précités, on notera
que ceux-ci mettent avantageusement à profit la tendance gravitaire des moyens de
libération de chaleur 10 à rester dans la cavité 4B du fond 4 de la cuve 2, du fait
du poids de ces moyens 10, en particulier du poids de l'accumulateur de chaleur 12.
[0032] Divers aménagements et variantes à la baignoire 1 décrite jusqu'ici sont par ailleurs
envisageables. A titre d'exemples :
- plutôt que d'agencer les moyens de libération de chaleur 10 dans la paroi formant
le fond 4 de la cuve 2, ces moyens peuvent être portés par la paroi latérale 6, plus
précisément dans la partie inférieure de cette paroi afin que ces moyens soient au
contact de l'eau contenue dans la cuve 2, même lorsque cette dernière n'est remplie
que partiellement ;
- l'étui 14 peut présenter d'autres formes extérieures que la forme en galette montrée
sur les figures, notamment pour s'adapter à d'autres designs pour la cuve 2 ; et/ou
- bien que non représentés sur les figures, la baignoire 1 peut être équipée d'aménagements
qui, en soi, sont connus pour des baignoires de puériculture, tels qu'un dispositif
de vidange, des patins antidérapants, etc.
1. Baignoire de puériculture (1),
comportant une cuve en matière plastique (2), prévue pour contenir de l'eau pour y
baigner un enfant en bas âge, y compris un nouveau-né ou un nourrisson,
caractérisée en ce qu'une paroi (4) de la cuve (2) est pourvue de moyens de libération de chaleur (10),
adaptés pour restituer à l'eau contenue dans la cuve de la chaleur préalablement accumulée.
2. Baignoire de puériculture suivant la revendication 1, caractérisée en ce que les moyens de libération de chaleur (10) comprennent un accumulateur de chaleur (12),
dont l'inertie thermique est plus grande que celle de l'eau et qui est prévu pour
transférer sa chaleur essentiellement par convection à l'eau contenue dans la cuve
(2).
3. Baignoire de puériculture suivant la revendication 2, caractérisée en ce que l'accumulateur de chaleur (12) est apte à être échauffé par un rayonnement micro-onde.
4. Baignoire de puériculture suivant la revendication 3, caractérisée en ce que l'accumulateur de chaleur (12) est apte à être échauffé par l'intermédiaire d'un
four à micro-ondes.
5. Baignoire de puériculture suivant la revendication 2, caractérisée en ce que l'accumulateur de chaleur (12) est apte à être échauffé par immersion dans un liquide
chaud.
6. Baignoire de puériculture suivant la revendication 5, caractérisée en ce que l'accumulateur de chaleur (12) est apte à être échauffé par immersion dans un bain-marie.
7. Baignoire de puériculture suivant l'une quelconque des revendications 2 à 6, caractérisée en ce que l'accumulateur de chaleur (12) est constitué d'un mélange de tourbe et d'eau, contenu
dans un ou plusieurs sachets étanches.
8. Baignoire de puériculture suivant l'une quelconque des revendications 2 à 7, caractérisée en ce que les moyens de libération de chaleur (10) comprennent en outre un étui (14) de réception
de l'accumulateur de chaleur (12), qui maintient en place l'accumulateur de chaleur
(12) par rapport à ladite paroi (4) de la cuve (2) et à travers lequel l'eau contenue
dans la cuve circule jusqu'en surface de l'accumulateur de chaleur.
9. Baignoire de puériculture suivant la revendication 8, caractérisée en ce que l'étui (14) est pourvu de moyens (24, 28, 32) de liaison amovible à ladite paroi
(4) de la cuve (2).
10. Baignoire de puériculture suivant la revendication 9, caractérisée en ce que les moyens de liaison amovible (24, 28, 32) de l'étui (14) sont conçus pour coopérer
par complémentarité de formes avec une cavité (4B) de ladite paroi (4) de la cuve
(2), cavité à l'intérieur de laquelle l'étui est reçu.
11. Baignoire de puériculture suivant l'une des revendications 9 ou 10, caractérisée en ce que l'étui (14) est pourvu d'une poignée intégrée (32) pour transporter les moyens de
libération de chaleur (10) lorsqu'ils sont séparés de ladite paroi (4) de la cuve
(2).
12. Baignoire de puériculture suivant l'une quelconque des revendications précédentes,
caractérisée en ce que les moyens de libération de chaleur (10) sont amovibles par rapport à ladite paroi
(4) de la cuve (2).
13. Baignoire de puéricultrice suivant la revendication 12, caractérisée en ce que la baignoire de puériculture (1) comporte en outre des moyens (30, 34, 36) de verrouillage
en position des moyens de libération de chaleur (10) lorsqu'ils sont liés à ladite
paroi (4) de la cuve (2).
14. Baignoire de puériculture suivant l'une quelconque des revendications précédentes,
caractérisée en ce que ladite paroi de la cuve (2) est le fond (4) de la cuve.
15. Baignoire de puériculture suivant la revendication 14, caractérisée en ce que le fond (4) et la paroi latérale (6) de la cuve (2) présentent un profil bilobé dont
l'un des deux lobes est plus grand que l'autre, et en ce que les moyens de libération de chaleur (10) sont agencés dans la partie du fond (4)
de la cuve (2), délimitée par le plus grand de ces lobes.