[0001] La présente invention concerne une fenêtre de toit, c'est-à-dire une fenêtre destinée
à être intégrée dans une toiture et communément désignée fenêtre encastrée.
[0002] Une telle fenêtre de toit se compose de manière connue d'un châssis périmétrique,
intégré dans la charpente de la toiture et sur lequel est posé en principe un ouvrant
intégrant un vitrage permettant d'apporter, dans la pièce dans laquelle est installée
la fenêtre de toit, de la clarté naturelle, de l'air frais extérieur lorsque l'ouvrant
est ouvert.
[0003] Il est connu, en référence aux Figs. 1a et 1b, de poser une fenêtre de toit Ft dans
une toiture T en disposant de chaque côté des longerons L du châssis dormant Cs de
la fenêtre, et dans le sens de la pente de la toiture, deux chéneaux Cn conçus pour
collecter les eaux pluviales ruisselant sur la toiture et provenant notamment de la
partie haute de la fenêtre. Les ardoises Ad sont disposées à chevauchement sur la
toiture de sorte à recouvrir latéralement le bord extérieur des deux chéneaux Cn.
Le châssis mobile de l'ouvrant Ov est bordé d'un retour périmétrique qui coiffe notamment
les deux bords intérieurs des deux chéneaux Cn.
[0004] Il en résulte une fenêtre de toit relativement bien encastrée dans la toiture. Cependant
plusieurs inconvénients subsistent, les ardoises Ad sont posées en porte à faux sur
le bord extérieur des deux chéneaux Cn alors qu'elles se chevauchent dans le sens
de la pente de la toiture si bien qu'elles ne sont appliquées que ponctuellement sur
ledit bord extérieur, et peuvent ainsi se fissurer, se briser au cours des cycles
diurne/nocturne, des saisons. L'étanchéité des ardoises à cet endroit est obtenue
par un jointoiement Jt réalisé en ciment et qui finit par se déliter avec le temps
laissant l'humidité s'infiltrer sous les ardoises. Par ailleurs, les chéneaux Cn sont
suffisamment larges pour collecter les eaux pluviales lors de fortes intempéries,
ce qui élargit la largeur de la fenêtre et la rend moins discrète.
[0005] Dans une seconde construction de fenêtre de toit présentée sur la Fig. 2, deux noquets
Nq sont disposés de chaque côté du châssis Cs de la fenêtre Ft, et dans le sens de
la pente de la toiture T. Chaque noquet Nq est formé d'une plaque pliée présentant
une configuration en L avec une branche verticale Bv montante jouxtant un coté latéral
d'un longeron L du châssis Cs et une branche horizontale Bh tournée vers l'extérieur
et qui est recouverte majoritairement par des ardoises bordant latéralement ledit
châssis. Les eaux pluviales ruissellent sur la partie non recouverte des branches
horizontales des deux noquets Nq. L'étanchéité est obtenue par un lit de mortier,
par exemple à base de ciment et de chaux, interposé entre la branche horizontale des
noquets et les ardoises. Le châssis mobile de l'ouvrant Ov est bordé d'un retour périmétrique
qui coiffe notamment les deux bords intérieurs des deux branches verticales Bv montantes
des noquets Nq. Les ardoises ne sont plus montées en porte à faux. La largeur de la
fenêtre est réduite comparée à celle décrite précédemment. Cependant, la branche verticale
Bv doit présenter une hauteur h minimum préconisée de quatre cm mesurée au-dessus
des ardoises pour que les eaux de ruissellement puissent s'écouler correctement sur
les noquets Nq, lors de fortes intempéries, c'est-à-dire sans pouvoir passer par-dessus
les longerons L du châssis Cs. Il en résulte une hauteur de saillie de la fenêtre
au-dessus de la toiture suffisamment grande pour rendre peu discrète la présence de
la fenêtre.
[0006] Partant de cet art antérieur, le demandeur a cherché une solution pour concevoir
et poser une fenêtre dans une toiture, de manière à la rendre la plus discrète possible
lorsqu'elle est posée, tout en demeurant efficace en ce qui concerne le dévoiement
des eaux de ruissellement.
[0007] A cet effet, est proposée une fenêtre de toiture comprenant un châssis fixe, pourvu
de deux longerons longitudinaux, la fenêtre comprenant deux chéneaux ; selon l'invention,
deux tasseaux sont fixés extérieurement et latéralement aux deux longerons longitudinaux
et les deux chéneaux sont fixés dessus lesdits deux tasseaux, disposition considérée
dans la position de pose de ladite fenêtre, la fenêtre comprenant en outre des noquets,
chaque noquet comprenant une plaque destinée à être recouverte par des éléments de
couverture de la toiture, tels que des ardoises, des tuiles, ladite plaque étant prolongée
d'un bord latéral par un moyen de chevauchement conçu pour recouvrir le bord libre
de la paroi latérale extérieure constitutive des deux chéneaux.
[0008] Lorsque la fenêtre est encastrée dans la toiture, les eaux de ruissellement par forte
pluie débordent par-dessus le moyen de chevauchement formant les noquets pour s'écouler
dans les chéneaux. La hauteur de la partie en saillie de la fenêtre au-dessus de la
toiture peut être réduite au minimum en réglant la position en hauteur des deux tasseaux
contre les longerons longitudinaux du châssis. La fenêtre demeure discrète sur la
toiture.
[0009] Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, le moyen de chevauchement
est formé d'une forme profilée présentant une géométrie en U retourné avec une première
face prolongeant de manière quasi perpendiculaire ladite plaque, suivie d'une seconde
face adaptée à recouvrir le bord libre de la paroi extérieure d'un chéneau correspondant
et qui s'étend vers l'extérieur, d'une troisième face prolongeant de manière quasi
perpendiculaire la seconde face et en étant disposée en vis-à-vis de la première face,
ladite troisième face de façon à pouvoir plonger à l'intérieur dudit chéneau.
[0010] En concevant cette géométrie de noquet capable de dévoyer les eaux de ruissellement
par en dessous dans un chéneau, la hauteur de la partie en saillie de la fenêtre,
hors toiture, peut être limitée au minimum, de l'ordre de un à deux centimètres. L'intégration
de la fenêtre demeure discrète.
[0011] Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, la troisième face constitutive
du moyen de chevauchement du noquet s'étend au-delà de ladite plaque.
[0012] Les eaux de ruissellement sont dévoyées au plus bas dans le chéneau.
[0013] Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, chaque chéneau est formé
d'un profilé présentant, vue par une extrémité, une géométrie en U avec une paroi
intermédiaire prolongée à ses deux bords par la paroi latérale extérieure et par une
paroi latérale intérieure jouxtant la face externe d'un longeron longitudinal correspondant.
[0014] Cette géométrie du chéneau convient parfaitement pour qu'il puisse être fixé sur
un longeron longitudinal correspondant.
[0015] Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, les deux bords libres des
parois latérales extérieure et intérieure sont rabattus vers l'intérieur du chéneau
pour éviter que les éclaboussures par forte pluie ne remontent à l'extérieur dudit
chéneau.
[0016] Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, plusieurs noquets sont utilisés
de chaque côté du châssis de la fenêtre, la largeur du moyen de chevauchement des
noquets augmentant depuis leur partie haute vers leur partie basse, dans la position
de pose desdits noquets pour obtenir un recouvrement mutuel correctement ajusté et
sans interstice entre deux noquets à suivre.
[0017] En variante de réalisation, un noquet unique est utilisé de chaque côté du châssis
de la fenêtre.
[0018] Ce noquet convient pour coopérer avec des tuiles de toutes dimensions.
[0019] Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, une plaque de ruissellement
est disposée sous la traverse basse constitutive dudit châssis, une pince étant fixée
transversalement sur ladite plaque de ruissellement pour retenir des éléments de couverture
ou une plaque de tôle, destinés à masquer ladite plaque de ruissellement.
[0020] Avantageusement, la pince est fixée sur un profilé intermédiaire permettant son réglage
en hauteur.
[0021] Les éléments de couverture, la plaque de tôle, retenus dans ladite pince peuvent
être positionnés de manière coplanaire aux éléments de couverture de la toiture.
[0022] Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, la plaque de ruissellement
est bordée latéralement de deux bavettes dans lesquelles sont conformés respectivement
et dans leur partie haute, deux couloirs, les deux chéneaux se raccordant dans les
deux couloirs.
[0023] Les eaux collectées par les chéneaux s'écoulent sur les bavettes.
[0024] Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, une gouttière transversale
borde la traverse haute constitutive du châssis, ladite gouttière étant raccordée
à ses extrémités par deux tronçons de chéneaux raccordés dans la partie haute des
deux chéneaux.
[0025] Elle sert à dévoyer, dans les chéneaux, les eaux de ruissellement provenant du dessus
de la partie haute de la fenêtre.
[0026] Les caractéristiques de l'invention mentionnées ci-dessus, ainsi que d'autres, apparaîtront
plus clairement à la lecture de la description suivante d'un exemple de réalisation,
ladite description étant faite en relation avec les dessins joints, parmi lesquels:
la Fig. 1a représente une vue en coupe d'une fenêtre de toit intégrée dans une toiture
et de manière connue de l'état de la technique,
la Fig. 1b représente une vue en perspective d'un chéneau et d'ardoises de recouvrement
présentés à la Fig. 1a,
la Fig. 2 représente une vue en coupe d'une autre fenêtre de toit intégrée dans une
toiture et de manière connue de l'état de la technique,
la Fig. 3 représente une vue en perspective d'une toiture dont la couverture est faite
d'ardoises et dans laquelle a été intégrée une fenêtre de toiture selon l'invention,
la Fig. 4 représente une vue éclatée d'une fenêtre de toiture dépourvue de son ouvrant
selon l'invention,
la Fig. 5 représente une vue en coupe d'une fenêtre de toiture dépourvue de son ouvrant
et intégrée dans une toiture selon l'invention,
la Fig. 6 représente une vue en perspective d'un noquet, constitutif d'une fenêtre
de toiture selon l'invention,
la Fig. 7 représente une vue en perspective de deux noquets se chevauchant, constitutifs
d'une fenêtre de toiture selon l'invention,
la Fig. 8 représente une vue en perspective d'un outil de pliage d'un noquet selon
l'invention,
la Fig. 9 représente une vue en perspective d'une pince de fixation des ardoises sous
la fenêtre selon l'invention,
la Fig. 10 représente une vue de dessus d'une toiture dont la couverture est faite
de tuiles et dans laquelle a été intégrée une variante de réalisation d'une fenêtre
de toiture selon l'invention,
la Fig. 11 représente une vue en perspective de noquets conçus pour collaborer avec
des tuiles voûtées selon l'invention,
la Fig. 12 représente une vue en perspective d'un noquet selon la Fig. 11 et,
la Fig. 13 représente une vue en perspective d'un noquet latéral unique pour une fenêtre
selon l'invention.
[0027] Une toiture T est présentée sur la Fig. 3, dans laquelle une fenêtre de toiture 100
a été encastrée. La toiture T se compose notamment de pannes non représentées supportant
des chevrons Cv. Des liteaux Lt sont fixés à intervalles réguliers sur les chevrons
Cv. Des moyens de couverture de la toiture, tels que des ardoises Ad sont représentés
en quelques exemplaires pour faciliter la lecture de cette Fig. 3. Ils sont fixés
par des crochets sur des liteaux Lt ou sur des voliges.
[0028] La fenêtre de toiture 100 comprend un châssis fixe Cf assujetti à la toiture T et
dans lequel un ouvrant Ov est monté de manière mobile entre une position de dégagement/d'ouverture
vis-à-vis du châssis fixe Cf et une position de recouvrement dudit châssis. L'ouvrant
Ov peut être du type à projection ou encore à basculement.
[0029] Sur la Fig. 4, le châssis fixe Cf se compose de deux traverses haute Th et basse
Tb réunies à leurs extrémités par deux longerons longitudinaux gauche Lg et droit
Ld. Deux tasseaux Ts sont accolés latéralement et à l'extérieur des deux longerons
longitudinaux L. Ils sont pourvus de pattes de fixation Pf destinées à fixer la fenêtre
de toiture sur la charpente du toit et notamment sur ses chevrons. Les pattes de fixation
Pf présentent sur cette Fig. 4, une géométrie en équerre avec une face verticale fixée
sur la face externe des tasseaux Ts et une face horizontale destinée à être fixée
sur la face supérieure desdits chevrons.
[0030] Deux chéneaux 120 sont disposés respectivement sur les deux tasseaux Ts comme le
suggèrent les flèches F sur la vue éclatée de cette Fig. 4.
[0031] Sur la Fig. 5, on visualise clairement les deux chéneaux 120 fixés par dessus les
deux tasseaux Ts. Les deux chéneaux 120 sont destinés à collecter et évacuer au grès
de la pente de la toiture des eaux de ruissellement dévalant sur la toiture, latéralement
à la fenêtre et dévoyée par la partie haute de ladite fenêtre.
[0032] Chaque chéneau 120 est formé d'un profilé présentant, vue par une extrémité, une
géométrie en U avec une paroi intermédiaire 122 prolongée à ses deux bords par deux
parois latérales, l'une extérieure 123 et l'autre intérieure 124.
[0033] Des noquets 140, d'une construction particulière, sont utilisés pour canaliser dans
les deux chéneaux 120, les eaux de ruissellement s'écoulant latéralement à la fenêtre.
Sur les Figs. 5 et 6, le noquet 140 présenté se compose d'une plaque plane 142 prolongée
d'un bord latéral par un moyen de chevauchement 150 apte à coiffer par le dessus,
dans la position de pose de la fenêtre de toiture, le bord libre de la paroi latérale
extérieure 123 d'un chéneau 120 correspondant. Le moyen de chevauchement 150 est formé
d'une forme profilée présentant une géométrie en U retourné avec une première face
152 prolongeant perpendiculairement la plaque plane 142, suivie d'une seconde face
153 qui s'étend parallèlement à ladite plaque et vers l'extérieur, d'une troisième
face 154 prolongeant perpendiculairement la seconde et en étant disposée en vis-à-vis
de la première face 152. Compte tenu du mode de fabrication du noquet 140 par pliage
dans une feuille de métal et qui est précisé ci-après, il ne faut pas considérer au
sens strict la disposition perpendiculaire des faces entre elles. Une tolérance de
plusieurs degrés est possible dans le pliage, sans sortir du cadre de l'invention.
Par ailleurs, la seconde face 153 peut présenter un profil arrondi.
[0034] Ainsi, et en référence à la vue de détail de la Fig. 5, la plaque plane 142 est recouverte
à l'issue de l'intégration de la fenêtre 100 dans la toiture, par les ardoises Ad
formant couverture pour la toiture. Le moyen de chevauchement 150 recouvre le bord
libre tourné vers le haut de la paroi extérieure 123 du chéneau 120, de sorte que
les eaux de ruissellement en débordement des ardoises Ad, les eaux pluviales tombant
latéralement à la fenêtre, ne peuvent que transiter dans les deux chéneaux 120. En
référence à la Fig. 6, la troisième face 154 est plus longue que la première face
152 en s'étendant au-delà de la plaque 142 pour plonger à l'intérieur du chéneau correspondant
afin de bien canaliser les eaux en débordement dans ledit chéneau. Voir à ce propos
la vue en détail de la Fig. 5. On remarquera également que les deux bords libres des
parois latérales extérieure 123 et intérieure 124 sont rabattus vers l'intérieur du
chéneau 120 pour éviter que les éclaboussures par forte pluie ne remontent à l'extérieur
dudit chéneau.
[0035] Par ailleurs, le châssis mobile de l'ouvrant Ov est bordé d'un retour périmétrique
qui coiffe, dans la position de fermeture dudit ouvrant, notamment les deux bords
des parois latérales intérieures 124 des deux chéneaux 120.
[0036] Chaque noquet 140 est avantageusement réalisé dans une feuille d'aluminium qui est
pliée en plusieurs étapes pour lui procurer la géométrie qu'elle arbore sur la Fig.
6. La hauteur du moyen de chevauchement 150, considérée depuis sa plaque plane 142,
est calculée en fonction de la hauteur de la couverture de la toiture, c'est-à-dire
précisément en fonction de l'épaisseur des ardoises, des tuiles lorsqu'elles sont
posées. On peut utiliser à cet effet et en référence à la Fig. 8, un outil Ot constitué
de deux plaques Pq espacées de la largeur du moyen de chevauchement 150 du noquet
140 et dans lequel deux butées Bt réglables en fonction de la hauteur de la couverture
de la toiture, permettent de définir par pliage, la hauteur du moyen de chevauchement
150 par repliement de la plaque plane 142, comme le suggère la flèche I. Cet outil
peut avantageusement être utilisé sur le site de pose de la fenêtre de toiture. La
plaque plane 142 est avantageusement repliée en la pinçant entre deux tôles. Le moyen
de chevauchement 150 est calé longitudinalement par deux butées disposées entre les
deux plaques Pq au niveau de leurs deux extrémités.
[0037] En référence à la Fig. 4, plusieurs noquets 140 sont préférentiellement utilisés
de chaque côté de la fenêtre de toiture 100. On peut ainsi poser des fenêtres de toiture
de hauteurs différentes en utilisant un nombre variable de noquets.
[0038] Sur la Fig. 7, les noquets 140 sont coiffés pendant leur pose sur la toiture par
recouvrement local de leurs moyens de chevauchement 150. La largeur du moyen de chevauchement
150 est variable. Ainsi, sa largeur L mesurée dans sa partie basse en référence à
la position de pose des noquets, est plus grande que la largeur 1 mesurée dans sa
partie haute, pour obtenir un recouvrement mutuel correctement ajusté et sans interstice
entre deux noquets à suivre.
[0039] Sur la Fig. 4, l'évacuation des eaux de ruissellement provenant du dessus de la partie
haute de la fenêtre 100 est réalisée par l'intermédiaire d'une gouttière transversale
Gt qu'il convient de positionner contre la traverse haute Th de la fenêtre. Elle est
raccordée à ses extrémités par deux tronçons Tc de chéneaux qu'il convient d'emboîter
dans la partie haute des deux chéneaux 120 comme le suggèrent les flèches G. Ainsi
les eaux de ruissellement qui coulent sur la couverture de la toiture, au droit de
la fenêtre, sont dévoyées dans les chéneaux 120.
[0040] Une plaque de recouvrement Pr, bordée de deux ailes latérales Al qui redescendent
des deux côtés de la fenêtre, permet de masquer la gouttière Gt et ses deux tronçons
de raccordement Tc.
[0041] La partie basse des deux chéneaux 120 est raccordée à deux bavettes Ba qui encadrent
une plaque de ruissellement Ps qu'il convient de disposer contre la traverse basse
Tb du châssis fixe Cf de la fenêtre 100. Les deux chéneaux 120 se raccordent dans
deux couloirs Cl conformés dans la partie haute des deux bavettes Ba, comme le suggèrent
les flèches H. Celles-ci sont préférentiellement fabriquées dans des feuilles de plomb.
[0042] Il est possible de masquer les bavettes Ba et la plaque de ruissellement Ps en les
recouvrant d'éléments de couverture ou d'une plaque de tôle. Sur la Fig. 3, une pince
Pn est fixée transversalement sur la plaque de ruissellement Ps pour retenir des ardoises
Ad. Sur la Fig. 9, la pince Pn est constituée d'un profilé conformé de manière à présenter
deux mâchoires élastiques disposées en vis-à-vis et entre lesquelles sont insérées
pour y être retenues les tranches hautes des ardoises Ad, les deux mâchoires étant
réunies par une paroi de dos. Cette pince Pn est maintenue sur la plaque de ruissellement
Ps par l'intermédiaire d'un profilé Po fixé sur une partie inclinée de ladite plaque
de ruissellement Ps. Ce profilé Po comprend une paroi de fixation sur ladite plaque
de ruissellement, prolongée de manière oblique par une paroi de retenue et contre
laquelle est fixée, par exemple par collage à la presse, la paroi de dos de ladite
pince Pn. On peut ainsi prévoir la hauteur de cette pince Pn par rapport à la plaque
de ruissellement Ps pour fixer des éléments de couverture (ardoises, tuiles) de sorte
à ce qu'ils soient coplanaires avec les autres éléments de couverture de la toiture.
Un liant, tel que du mastic, est introduit dans la pince Pn, puis on insère les chants
des éléments de couverture dans ladite pince pour les y retenir par pinçage et collage.
[0043] Dans l'invention, et en référence à la Fig. 5, la position d'encastrement de la fenêtre
de toiture 100 est réglée par le calage de la position des tasseaux Ts sur les longerons
Lg du châssis fixe Cf. Cette position est définie notamment par l'épaisseur de la
fenêtre, l'épaisseur des moyens de couverture (ardoises, tuiles).
[0044] La pose de la fenêtre 100 de l'invention dans une toiture est mise en oeuvre de la
manière suivante. Les deux chéneaux 120 sont fixés dessus les deux tasseaux Ts. La
position des tasseaux Ts est réglée en fonction de l'épaisseur de la fenêtre, de l'épaisseur
des moyens de couverture. On pose le châssis fixe Cs de la fenêtre dans une ouverture
de toit en le fixant à l'aide des pattes de fixation Pf, par exemple, sur les chevrons
Cv.
[0045] On pose la gouttière transversale Gt avec ses deux tronçons Tc de chéneaux.
[0046] On pose la plaque de recouvrement Pr.
[0047] On pose la plaque de ruissellement Ps.
[0048] On monte l'ouvrant dans le châssis fixe Cf.
[0049] On pose les noquets 140 de haut en bas de chaque côté du châssis Cs de la fenêtre
de sorte que leurs moyens de chevauchement 150 recouvrent les bords libres des parois
extérieures 123 des deux chéneaux 120. Les ardoises constitutives de la couverture
sont posées. Le cas échéant, des éléments de couverture sous jacents à la fenêtre
sont montés dans la pince Pn. On peut encore poser une plaque de tôle en remplacement
de ces éléments de couverture sous jacents.
[0050] La construction de la fenêtre de l'invention permet de l'encastrer judicieusement
dans une toiture, c'est-à-dire de sorte qu'elle fasse à peine saillie des éléments
de couverture de la toiture. La partie sous-jacente à sa partie basse peut être aussi
masquée par des éléments de couverture ou par un masque formé d'une plaque de métal.
[0051] Sur la Fig. 10, la couverture de la toiture T est réalisée avec des tuiles Tl.
[0052] Sur la Fig. 11, le moyen de chevauchement 150 des noquets 140 recouvre le bord libre
des parois latérales extérieures 123 du chéneau 120. La paroi d'assise du noquet 140
est définie pour réceptionner une tuile T1 correspondante. Elle présente sur cette
Fig. 11, une paroi convexe 142' à projection latérale, dans la position de pose du
noquet sur la toiture. Cette paroi convexe 142' est visible distinctement sur la Fig.
12. Elle sert à parfaire l'étanchéité entre une tuile et une autre tuile de rang inférieur.
Elle est en principe plane puis conformée par la pose de ladite tuile par-dessus elle.
Le noquet 140 est de préférence construit en deux parties, la paroi d'assise 142'
pour une tuile, fabriquée dans une feuille de métal souple, tel que du plomb, de l'aluminium
et qui est bordée latéralement d'une paroi verticale montante 143 qui remonte à l'intérieur
de la première face 152 du moyen de chevauchement 150. Les deux parties sont assemblées
par un agrafage.
[0053] Sur la Fig. 13, le noquet 140 est unique pour chaque côté latéral de la fenêtre.
Il convient notamment pour collaborer avec des tuiles mécaniques, telles que des tuiles
plates Tl' à décrochement latéral.
[0054] Un rebord 144 prolonge verticalement le bord latéral de la plaque plane 142 du noquet
140 pour porter les tuiles.
[0055] Une nervure longitudinale 145 de dégagement est formée sur la plaque plane 142 du
noquet 140 pour porter les tuiles et dégager un espace pour la circulation des eaux
pluviales. Un dépôt d'une mousse de collage est effectué entre le rebord 144 et la
nervure 145 pour faire barrière au passage de l'humidité vers l'extérieur du châssis
fixe de la fenêtre. Le noquet 140 est fabriqué de préférence en un seul composant
pour pouvoir être utilisé avec des tuiles de toutes dimensions.
1. Fenêtre de toiture (100) comprenant un châssis fixe (Cf), pourvu de deux longerons
longitudinaux (L), la fenêtre comprenant deux chéneaux, deux tasseaux (Ts) fixés extérieurement
et latéralement aux deux longerons longitudinaux (L), les deux chéneaux (120) étant
fixés dessus lesdits deux tasseaux (Ts), disposition considérée dans la position de
pose de ladite fenêtre, la fenêtre comprenant en outre des noquets (140), chaque noquet
comprenant une plaque (142, 142') destinée à être recouverte par des éléments de couverture
de la toiture, tels que des ardoises (Ad), des tuiles (Tl, Tl'), ladite plaque étant
prolongée d'un bord latéral par un moyen de chevauchement (150) conçu pour recouvrir
le bord libre de la paroi latérale extérieure (123) constitutive des deux chéneaux,
caractérisée en ce que le moyen de chevauchement (150) est formé d'une forme profilée présentant une géométrie
en U retourné avec une première face (152) prolongeant de manière quasi perpendiculaire
la plaque (142, 142'), suivie d'une seconde face (153) adaptée à recouvrir le bord
libre de la paroi extérieure (123) d'un chéneau correspondant et qui s'étend vers
l'extérieur, d'une troisième face (154) prolongeant de manière quasi perpendiculaire
la seconde face et en étant disposée en vis-à-vis de la première face (152), de façon
à pouvoir plonger à l'intérieur dudit chéneau et en ce que la troisième face (154) s'étend au-delà de la plaque (142, 142').
2. Fenêtre de toiture (100) selon la revendication 1, caractérisée en ce que chaque chéneau (120) est formé d'un profilé présentant, vue par une extrémité, une
géométrie en (U) avec une paroi intermédiaire (122) prolongée à ses deux bords par
la paroi latérale extérieure (123) et par une paroi latérale intérieure (124) jouxtant
la face externe d'un longeron longitudinal (L) correspondant.
3. Fenêtre de toiture (100) selon la revendication 2, caractérisée en ce que les deux bords libres des parois latérales extérieure (123) et intérieure (124) sont
rabattus vers l'intérieur du chéneau (120) pour éviter que les éclaboussures par forte
pluie ne remontent à l'extérieur dudit chéneau.
4. Fenêtre de toiture (100) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que plusieurs noquets (140) sont utilisés de chaque côté du châssis (Cs) de la fenêtre,
la largeur (L, 1) du moyen de chevauchement (150) augmentant depuis sa partie haute
vers sa partie basse, dans la position de pose desdits noquets pour obtenir un recouvrement
mutuel correctement ajusté et sans interstice entre deux noquets à suivre.
5. Fenêtre de toiture (100) selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisée en ce qu'un noquet unique (140) est utilisé de chaque côté du châssis (Cs) de la fenêtre.
6. Fenêtre de toiture (100) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'une plaque de ruissellement (Ps) est disposée sous la traverse basse (Tb) constitutive
dudit châssis, une pince (Pn) étant fixée transversalement sur ladite plaque de ruissellement
(Ps) pour retenir des éléments de couverture (Ad ; T1, T1') ou une plaque de tôle,
destinés à masquer ladite plaque de ruissellement.
7. Fenêtre de toiture (100) selon la revendication 6, caractérisée en ce que la pince (Pn) est fixée sur un profilé (Po) intermédiaire permettant son réglage
en hauteur.
8. Fenêtre de toiture (100) selon la revendication 6 ou 7, caractérisée en ce que la plaque de ruissellement (Ps) est bordée latéralement de deux bavettes (Ba) dans
lesquelles sont conformées respectivement et dans leur partie haute, deux couloirs
(Cl), les deux chéneaux (120) se raccordant dans les deux couloirs (Cl).
9. Fenêtre de toiture (100) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'une gouttière transversale (Gt) borde la traverse haute (Th) constitutive du châssis
(Cs), ladite gouttière étant raccordée à ses extrémités par deux tronçons (Tc) de
chéneaux raccordés dans la partie haute des deux chéneaux (120).