[0001] La présente invention concerne un système de ventilation notamment pour vêtement,
tel que vêtement de tous les jours, vêtement de sport, vêtement technique, etc...
[0002] L'invention est plus particulièrement adaptée à la ventilation de vêtement de sport
et de plein air et notamment à des vêtements type veste de sport, coupe-vent, veste
de sport d'hiver, mais aussi pantalons, shorts, etc..
[0003] Les personnes travaillant à l'extérieur ou impliquées dans des sports ou des activités
en plein air sont souvent équipées de vêtement étanches ou au moins faisant office
de coupe-vent.
[0004] Un inconvénient important de vêtements coupe-vent ou étanches à l'eau est leur pauvre
ventilation.
[0005] En effet comme le matériau constituant le vêtement est étanche à l'eau, ou du moins
au vent, il constitue généralement une barrière à l'évaporation d'humidité émise par
le corps durant l'exercice physique, de sorte que les vêtements portés en dessous
peuvent se retrouver complètement mouillés.
[0006] L'aération de tels vêtements étanches ou coupe-vent peut être améliorée par l'utilisation
de matériaux dits respiro-étanches, c'est-à-dire de matériaux perméables à la vapeur
d'eau mais pas à l'eau condensée (pluie). Ces vêtements sont cependant très fragiles
et très coûteux. Par ailleurs leur degré d'aération est limité à un rapport donné
de transmission de vapeur d'eau qui n'est pas toujours suffisant pour l'utilisateur,
et il se produit donc toujours des phénomènes d'humidité.
[0007] Une autre façon d'améliorer l'aération de tels vêtements est de les munir de moyens
de ventilation tels que des ouvertures qui peuvent être ouvertes ou refermées, de
manière plus ou moins étanche.
[0008] Par exemple, les documents
EP 1 428 441 ou
US 6,339,845 décrivent un vêtement muni d'une ouverture et de moyens permettant de garder l'ouverture
réellement ouverte de façon à permettre l'entrée d'air, notamment lorsque l'utilisateur
n'est pas en mouvement. Dans ces constructions, l'ouverture est réalisée par des fentes
dont les bords s'écartent l'un de l'autre dans un même plan. Les bords restent plaqués
contre le corps.
[0009] L'aération de ces vêtements est accrue lorsque l'utilisateur est en mouvement et/ou
qu'il soit exposé au vent. L'ouverture permet alors de capter un flux d'air normal
au plan de l'ouverture. L'efficacité de l'aération est particulièrement liée à l'emplacement
de ces ouvertures. Ainsi, lorsque le vent ou la direction de déplacement est sensiblement
tangent à l'ouverture, l'aération n'est pas bonne, l'air rentre peu à l'intérieur
du vêtement.
[0010] Le but de la présente invention est de proposer un système de ventilation de vêtement
amélioré.
[0011] Un but est notamment d'augmenter la prise d'air pour des emplacements spécifiques
des ouvertures.
[0012] Un autre but est de capter et canaliser un flux d'air proche du vêtement.
[0013] L'invention propose un article vestimentaire comprenant une première couche intégrant
une ouverture définie par un premier et deuxième bords, chaque bord étant délimité
par une première et une deuxième extrémités.
[0014] L'article est caractérisé par le fait qu'il comprend un moyen de réglage permettant
de modifier la position de la première extrémité du premier bord par rapport à la
première extrémité du deuxième bord, de sorte que le premier bord se déforme en saillie
par rapport au deuxième bord, le premier bord définissant, lorsqu'il est déformé,
une entrée d'un conduit d'air.
[0015] Ainsi, cette construction permet de créer un conduit d'air améliorant la prise d'air
pour l'aération du vêtement. En se déformant en saillie par rapport au deuxième bord,
le premier bord génère un orifice dans un plan différent du plan tangent local au
vêtement au niveau du deuxième bord. En conséquence, cet orifice permet de capter
un flux d'air sensiblement tangent à la première couche, au niveau du deuxième bord.
Par exemple, si l'ouverture se trouve au niveau des flancs ou des épaules, en s'écartant
latéralement ou vers le haut, le premier bord va créer un orifice permettant de capter
un flux d'air frontal mais également un flux d'air s'écoulant autour du vêtement.
Le flux d'air ainsi capté peut alors être dirigé via le conduit d'air vers un système
de ventilation et plus particulièrement d'aération des zones thermogènes de l'utilisateur,
par exemple, les aisselles ou le dos pour une veste.
[0016] Selon des aspects avantageux mais non obligatoires de l'invention, un tel article
vestimentaire peut incorporer une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prises
dans toute combinaison techniquement admissible :
- Le premier bord se déforme en saillie, vers l'extérieur, par rapport au deuxième bord.
- Le moyen de réglage comprend une fermeture à glissière apte à obturer l'ouverture,
la fermeture à glissière étant munie d'un curseur et un lien fixé d'une part, au curseur
et, d'autre part, à la première extrémité du premier bord. Selon un mode de réalisation,
le lien est élastique.
- Le moyen de réglage comprend un passant fixé sur la première couche dans lequel passe
le lien.
- Le passant est fixé sur le deuxième bord, entre ses deux extrémités.
- Le moyen de réglage est réalisé par un élément d'accroche comprenant deux parties,
une partie male apte à coopérer avec une partie femelle.
- Le premier bord comprend un élément de renfort apportant une rigidité au premier bord.
- L'élément de renfort est constitué d'un matériau déformable élastiquement.
- L'élément de renfort est conformé, à l'état repos, selon une courbe de sorte à provoquer
la déformation du premier bord en saillie par rapport au deuxième bord, lorsque le
premier bord n'est pas sollicité.
- Le moyen de réglage est réalisé par l'élément de renfort associé à un moyen d'obturation.
- Le conduit d'air comprend l'entrée et un panneau de guidage supportant le premier
bord. Le panneau de guidage comprend au moins un élément de raccord à la première
couche de sorte à permettre le déplacement relatif de la première extrémité du premier
bord par rapport à la première extrémité du deuxième bord et de sorte que le panneau
de guidage soit sensiblement raccordé en continu à la première couche depuis l'entrée
du conduit d'air, quand elle est formée.
- Le conduit d'air comprend un filet obturant l'entrée d'air.
- L'article vestimentaire comprend au moins deux couches. L'ouverture est ménagée seulement
sur la couche externe.
- L'ouverture est placée au niveau des flancs d'une veste et est équipée d'une fermeture
à glissière agencée de sorte que son curseur est en haut lorsque la fermeture à glissière
est ouverte.
[0017] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention seront mieux compris à l'aide
de la description qui va suivre, en regard des dessins annexés illustrant, selon des
formes de réalisation non limitatives, comment l'invention peut être réalisée, et
dans lequel :
- La figure 1 est un croquis d'un skieur muni d'un équipement schématisant un mode de
réalisation de l'invention.
- La figure 2 est une vue en perspective avec une découpe partielle d'un panneau d'un
premier mode de réalisation lorsque l'ouverture est fermée.
- La figure 3 est une vue en perspective du premier mode de réalisation lorsque l'ouverture
est ouverte.
- La figure 4 est une vue en coupe selon le plan IV de la figure 3.
- La figure 5 est une vue en coupe selon le plan V de la figure 3.
- La figure 6 est une vue en perspective avec une découpe partielle d'un panneau d'un
deuxième mode de réalisation lorsque l'ouverture est ouverte.
- La figure 7 est une vue en perspective d'un troisième mode de réalisation lorsque
l'ouverture est ouverte.
- La figure 8 est une vue en perspective d'un quatrième mode de réalisation lorsque
l'ouverture est ouverte.
[0018] Pour faciliter la compréhension de l'invention, certaines figures 2 et 6, présentent
une découpe partielle du panneau de guidage formant le conduit d'air, afin de montrer
des éléments du moyen de réglage.
[0019] La figure 1 illustre l'invention appliquée à une veste et un pantalon de ski. L'invention
n'est pas limitée à des vêtements de sport d'hiver et peut se transposer à un vêtement
de randonnée, de course à pied, pour le cyclisme, pour la pratique de la moto, de
vol libre, de windsurf... Le vêtement peut être destiné à couvrir la partie haute
ou basse du corps de l'utilisateur. Par exemple, ce peut être une veste, un tee-shirt,
un pantalon, un short, une combinaison.
[0020] L'article vestimentaire 1 comprend au moins une première couche 2 externe pouvant
être de différentes natures. Ce peut être un tricot, un panneau laminé, un tissu,
une toile, une membrane, un film, un panneau non tissé. Cette première couche 2 est
préférentiellement constituée d'un matériau ayant des propriétés d'étanchéité à l'eau
et/ou au vent.
[0021] Pour ventiler le vêtement, c'est-à-dire, apporter de l'air à l'intérieur de la première
couche, le vêtement comprend une ouverture 3 définie par un premier et deuxième bords
10, 20. Chaque bord 10, 20 est respectivement délimité par une première et deuxième
extrémités 11, 12 et 21, 22. C'est à travers cette ouverture 3 que l'air va passer
pour pénétrer à l'intérieur de la première couche 2. L'ouverture 3 peut donc être
ouverte ou fermée, selon qu'on écarte ou rapproche les deux bords 10, 20.
[0022] L'article vestimentaire 1 comprend un moyen de réglage 30 permettant de modifier
la position de la première extrémité 11 du premier bord 10 par rapport à la première
extrémité 21 du deuxième bord 20 de sorte que le premier bord se déforme en saillie
par rapport au deuxième bord. Le premier bord s'écarte ainsi de la partie de la première
couche située au niveau du deuxième bord. Dans cet exemple, le premier bord se déforme
en saillie, vers l'extérieur, par rapport au deuxième bord.
[0023] Généralement, ce type d'ouverture d'aération s'ouvre sensiblement dans un même plan
correspondant au plan tangent localement à la première couche au niveau de l'ouverture.
Ce plan peut être légèrement courbe car il correspond à une portion de la surface
enveloppe de la première couche. Par la suite, nous désignerons ce plan T par « plan
tangent ». Autrement dit, si on dispose le vêtement à plat, horizontalement, au niveau
de l'ouverture, l'écartement des deux bords se fait sensiblement dans un même plan
horizontal correspondant au plan tangent T. Si le vêtement est porté, la première
couche forme un plan « gauche », en 3D, s'adaptant au volume du corps. Les deux bords,
quand ils s'écartent pour ouvrir l'ouverture, restent proches du corps de l'utilisateur
et l'ouverture reste globalement dans le plan « gauche ». Dans ce cas, les deux bords
sont sensiblement à égale distance de la partie du corps recouvert par le vêtement.
Les deux bords restent inclus dans la surface équidistante enveloppant la partie du
corps.
[0024] Selon l'invention, le moyen de réglage 30 permet de déformer le premier bord 10 dans
un plan de déformation D autre que le plan tangent T, comme illustré à la figure 4.
Par exemple, le premier bord 10 se déforme en saillie vers l'extérieur. Dans ce cas,
une partie du premier bord va s'écarter du corps et donc du plan tangent T. Selon
un mode de réalisation, le premier bord va se déformer dans un plan de déformation
D sensiblement perpendiculaire au plan tangent T. Alternativement, il se déforme dans
un plan de déformation D incliné par rapport au plan tangent T, d'un angle α. L'angle
d'inclinaison α est préférentiellement supérieur à 45°. Dans le premier mode de réalisation,
le deuxième bord 20 reste dans le plan tangent T et reste donc sensiblement à la même
distance du corps.
[0025] Ainsi, le premier bord 10 se déforme en saillie par rapport au deuxième bord 20 lorsque
le premier bord s'écarte du plan tangent T ou, autrement dit, d'une surface sensiblement
équidistante enveloppant la partie du corps. La déformation du premier bord 10 est
alors « volumique », dans une direction autre que le plan tangent T. On ajoute ainsi,
une troisième dimension au conduit d'air, d'où la notion de déformation 3D. Préférentiellement,
le premier bord s'écarte de ce plan tangent T, en s'éloignant du corps. Alternativement,
il peut s'écarter de ce plan tangent T en se rapprochant du corps, ce mode de réalisation
n'étant pas représenté.
[0026] Quand le premier bord 10 se déforme dans le plan de déformation D, le premier bord
va se conformer pour créer une courbe. La courbe peut être un arc de cercle, une forme
de « V », une succession de segments linéaires, un accordéon ou une sinusoïde... Les
extrémités de la courbe restent sensiblement dans le plan tangent T. Pour obtenir
cette déformation, on va rapprocher les extrémités 11, 12 du premier bord 10 dans
le plan tangent T. Ce rapprochement provoque la déformation du premier bord du fait
que la longueur du premier bord est supérieure à la distance séparant les deux extrémités
11, 12 du premier bord dans le plan tangent T.
[0027] En conséquence, le premier bord 10 déformé forme avec une partie de la première couche
2, une entrée 41 d'un conduit d'air 40 permettant d'amener un flux d'air à l'intérieur
du vêtement. Comme nous l'avons vu, cette entrée 41 n'est pas dans un plan tangent
T mais dans un plan D incliné par rapport à ce plan tangent T. Ainsi disposée, l'entrée
41 permet de capter davantage d'air et de faciliter localement l'évacuation d'air
chaud. L'entrée 41 est délimitée par le premier bord 10 et par une partie de la première
couche 2 qui peut correspondre, dans certains modes de réalisation, à une partie du
deuxième bord 20. On peut prévoir la déformation du premier bord de façon qu'elle
soit dans un plan recevant un maximum d'air lors des déplacements de l'utilisateur.
[0028] Le plan de déformation D peut être « gauche ».
[0029] Pour faciliter la mise en forme du premier bord 10, celui-ci peut intégrer un élément
de renfort 13 apportant une rigidité au premier bord. Ce renfort 13 peut être une
bande de mousse, une barre plastique souple, un ourlet... Il peut être discontinu.
Ce renfort aide à la conformation du premier bord selon une courbe déterminée. La
déformation du bord est alors maîtrisée et peut être équilibrée / symétrique, ce qui
permet d'avoir une entrée d'air 41 optimum en ayant une grande surface d'ouverture.
[0030] Dans ces exemples, l'ouverture 3 peut au moins prendre deux configurations.
[0031] La première configuration est la configuration fermée. Dans ce cas, les deux bords
10, 20, ayant sensiblement la même longueur, sont sensiblement côte à côte pour être
en contact. En conséquence, la première couche présente une continuité au niveau de
l'ouverture ce qui limite ou empêche l'entrée d'air à l'intérieur du vêtement.
[0032] La deuxième configuration est la configuration ouverte. Il s'agit de l'agencement
décrit précédemment. Le premier bord 10 s'écarte du plan tangent T, en saillie vers
l'extérieur, pour former l'entrée 41 du conduit d'air 40. Un flux d'air peut alors
pénétrer sous la première couche 2 du vêtement.
[0033] Pour obtenir cette deuxième configuration à partir de la première configuration,
la première extrémité 11 du premier bord 10 est mobile par rapport à la première extrémité
21 du deuxième bord 20, comme on le constate dans ces modes de réalisation illustrés.
[0034] Dans ces exemples, lorsque l'ouverture 3 est dans sa configuration ouverte, le conduit
d'air 40 est créé. Ce conduit d'air 40 comprend l'entrée 41 et un panneau de guidage
42 supportant le premier bord 10. Dans cet exemple, le panneau de guidage 42 correspond
à une partie de la première couche 2. Ce conduit d'air 40 forme une sorte de demi-entonnoir
permettant de guider le flux d'air capté, passant par l'entrée 41, vers une zone du
vêtement que l'on souhaite ventiler. Pour que l'air soit effectivement dirigé vers
l'intérieur du vêtement, le panneau de guidage 42 doit être raccordé à la première
couche 2 de manière quasiment continue depuis l'entrée 41 du conduit d'air 40. Ainsi,
l'air qui s'engouffre dans le conduit ne ressort pas. Pour permettre la conformation
du conduit d'air 40 et notamment du premier bord 10, le panneau de guidage 42 comprend
au moins un élément de raccord 43 à la première couche 2 de manière à permettre un
mouvement relatif entre le panneau de guidage 42 et la première couche 2. Ce mouvement
inclut notamment le déplacement relatif de la première extrémité 11 du premier bord
10 par rapport à la première extrémité 21 du deuxième bord 20. Dans les exemples illustrés,
l'élément de raccord 43 se présente sous la forme d'un soufflet et/ou d'un évidement
local. Ici, le soufflet est réalisé par un raccord entre une bordure du panneau de
guidage 42 et la première couche 2. Dans ces exemples, la bordure du panneau de guidage
est orientée selon une direction formant un angle supérieur à 45° par rapport à la
longueur du deuxième bord 20. Ce raccord est constitué de deux bandes, reliées entre
elles, pour former un « V » qui s'ouvre ou se ferme en fonction de la position de
la première extrémité 11 du premier bord 10. D'autres éléments de raccord 43 peuvent
être envisagés, par exemple, ce peut être une bande élastique. La forme et l'emplacement
des éléments de raccord doivent permettre la mise en forme du conduit d'air.
[0035] A noter que le panneau de guidage 42 recouvre un orifice de passage 44 par lequel
s'infiltre l'air sous la première couche 2. Le conduit d'air 40 comprend alors l'entrée
41, le panneau de guidage 42 et l'orifice de passage 44.
[0036] Les figures 2 à 5 illustrent un premier mode de réalisation.
[0037] Dans cet exemple, l'ouverture 3 est apte à être obturée par une fermeture à glissière
31 comprenant un curseur 311. Les deux rangées de dents de la fermeture à glissière
sont respectivement fixées sur le premier et deuxième bords 10, 20. Le curseur 311
peut être placé dans une position fermée pour laquelle les dents des deux rangées
de la fermeture à glissière coopèrent, comme représenté à la figure 2, et dans une
position ouverte pour laquelle les dents ne coopèrent plus, comme représenté à la
figure 3. Dans le premier cas, l'ouverture 3 est fermée. La fermeture à glissière
31 apporte alors une étanchéité dont l'efficacité dépend du type de fermeture à glissière
utilisée, du recouvrement par l'ourlet du premier bord 10 ainsi que de l'orientation
de l'ouverture par rapport la direction du vent, de la pluie ou de la neige. Dans
le deuxième cas, l'ouverture 3 est ouverte et le conduit d'air 40 est formé.
[0038] Au niveau du premier bord 10, un élément de renfort 13, ici une mousse, est incorporée
dans un ourlet destiné à couvrir la fermeture à glissière quand elle est fermée.
[0039] Le panneau de guidage 42 comprend un soufflet 43 comme évoqué précédemment.
[0040] Pour former le conduit d'air 40, l'article vestimentaire est muni d'un moyen de réglage
30 comprenant la fermeture à glissière 31 et un lien 32 fixé, d'une part, au curseur
311 de la fermeture à glissière et, d'autre part, à la première extrémité 11 du premier
bord 10. Dans cet exemple, le lien est fixé sur la partie du curseur 311 orientée
vers l'intérieur du vêtement, comme on le voit à la figure 5. De plus, le lien 32
présente une longueur inférieure à la longueur du premier bord 10. En conséquence,
lorsque le curseur 311 est dans sa position ouverte, la première extrémité 11 du premier
bord 10 est rapprochée de la deuxième extrémité 12 du premier bord 10 dans le plan
tangent T grâce au lien 32. Ce rapprochement provoque la déformation en saillie vers
l'extérieur du premier bord 10 comme on l'a vu précédemment. Le conduit d'air 40 est
alors opérationnel. Le lien 32 peut être un cordon, une bande, une tige ou une chaîne.
[0041] Selon un mode de réalisation avantageux, le lien 32 est élastique ce qui autorise
un débattement élastique de la première extrémité 11 du premier bord 10 quand la fermeture
à glissière 31 est ouverte. Ainsi, si on appuie sur la partie faisant saillie du premier
bord 10 renforcé, alors le lien élastique agit comme un amortisseur. Il en résulte
que l'effort résistant à cette action sur la partie saillante du premier bord est
amoindri, ce qui est plus confortable pour l'utilisateur. Ce ressenti est important
en cas de choc avec un élément extérieur de la nature, d'un accessoire ou d'un individu.
Lorsque l'ouverture 3 est positionnée sous les bras, le rapprochement des bras vers
le torse peut agir sur le premier bord et provoquer ce ressenti. Avec un lien non
élastique, l'utilisateur va sentir un point dur, une résistance qu'il sentira moins
avec un lien élastique.
[0042] Dans cet exemple, pour améliorer la mise en forme du premier bord lorsqu'il se déforme,
le moyen de réglage 30 intègre un passant 33 dans lequel passe le lien 32. Le passant
n'est pas obligatoire mais permet de guider le lien et ainsi la trajectoire de la
première extrémité 11. Le lien 32 est maintenu dans une position où il ne gêne pas
l'actionnement de la fermeture à glissière 31. On peut également éviter que le lien
ne s'étende à travers l'entrée 41. Le passant 33 est fixé sur la première couche 2.
De plus, il favorise le stockage du lien sous le panneau de guidage 42, ce qui permet
d'éviter qu'un bout du lien ne sorte de l'ouverture et ne s'accroche avec un élément
extérieur ou se coince dans la fermeture à glissière lorsqu'elle est actionnée.
[0043] Dans les figures 2 à 5, le passant 33 est fixé sur le deuxième bord 20, entre ses
deux extrémités 21, 22. Cette configuration permet de maîtriser la position de la
première extrémité du premier bord quand le conduit d'air est formé. L'entrée 41 du
conduit est alors délimitée par le premier bord 10 et une partie du deuxième bord
20.
[0044] Selon ce mode de réalisation, la deuxième extrémité 12 du premier bord 10 et la deuxième
extrémité 22 du deuxième bord 20 sont rattachées à la couche 2, au même niveau.
[0045] La figure 6 illustre un deuxième mode de réalisation, similaire au premier mode de
réalisation. La différence de construction réside principalement dans l'emplacement
du passant 33. Dans ce deuxième mode de réalisation, le passant 33 est fixé sur la
première couche 2 à une distance d du deuxième bord 20 en direction du premier bord
10 (selon une direction normale au deuxième bord). Cette conception permet d'éloigner
la position de la première extrémité 11 du premier bord 10 quand le conduit d'air
40 est formé. L'entrée d'air 41 est ici délimitée par le premier bord 10 et une partie
d'un filet de protection 7 couvrant l'orifice de passage 44. En plus de l'entrée 41
du conduit d'air 40, ce système permet de créer un passage d'air 5, dans le plan tangent
T, celui-ci contribuant à la ventilation du vêtement. Cela augmente la zone de captage
de flux d'air et notamment en captant au moins deux directions de flux d'air. Dans
cet exemple, le passage d'air 5 complémentaire présente sensiblement la forme d'un
triangle délimité par le deuxième bord 20 et une partie du lien 32 tendu. Pour permettre
une réalisation du conduit d'air 40, les éléments de raccord 43 doivent être adaptés.
[0046] Dans les exemples illustrés précédemment, le passant 33 est réalisé par un cordon
agencé pour former une boucle à l'intérieur de laquelle passe le lien 32. Alternativement,
le passant peut être réalisé par un panneau replié sur lui-même de sorte à former
un tunnel dans lequel passe le lien 32. Ce tunnel peut longer un bord 10, 20 sur une
partie de sa longueur.
[0047] Selon un troisième mode de réalisation, l'ouverture 3 n'est pas obturée par une fermeture
à glissière. Le moyen de réglage 30 est réalisé par un élément d'accroche 34 comprenant
deux parties : une partie male 342 apte à coopérer avec une partie femelle 341. La
première extrémité 11 du premier bord 10 supporte une partie femelle 341 de l'élément
d'accroche 34. La première couche 2 supporte alors au moins une partie male 342b.
Pour au moins une partie male 342b, la coopération entre la partie male et la partie
femelle provoque la déformation du premier bord en saillie par rapport au deuxième
bord. Avantageusement, une autre partie male 342a est fixée au niveau de la première
extrémité 21 du deuxième bord 20. Ainsi, quand cette autre partie male 342a coopère
avec la partie femelle, l'ouverture 3 est fermée. Les deux bords 10 et 20 sont sensiblement
parallèles. Alternativement, la construction est inverse. La partie male 342 est fixée
à la première extrémité 11 du premier bord 10 et au moins une partie femelle 341 est
fixée sur la première couche 2.
[0048] La figure 7 illustre ce troisième mode de réalisation. Dans cet exemple, l'élément
d'accroche 34 est un bouton pression. Une partie femelle 341 du bouton pression 34
est fixée à la première extrémité 11 du premier bord 10. Le vêtement 1 comprend, par
ailleurs, au moins deux parties males 342 fixées sur la première couche 2. Dans l'exemple
illustré à la figure 7, le vêtement comprend trois parties male 342a, 342b et 342c.
La première partie male 342a est positionnée au niveau de la première extrémité 21
du deuxième bord 20. La distance entre cette première partie male 342a et la deuxième
extrémité 12 du premier bord 10 est sensiblement égale à la longueur du premier bord.
La deuxième partie male 342b est positionnée de sorte que la distance entre cette
deuxième partie male 342b et la deuxième extrémité 12 du premier bord 10 est inférieure
à la longueur du premier bord. La deuxième partie male 342b peut être placée le long
du deuxième bord 20, cela revient à une conception analogue au premier mode de réalisation
illustré. Alternativement, la deuxième partie male 342b peut être éloignée du deuxième
bord 20, cela revient à une conception analogue au deuxième mode de réalisation illustré.
La troisième partie male 342c permet de rapprocher davantage les deux extrémités 11
et 12 dans le plan tangent T. Avec plus de deux parties male 342, cela permet de faire
varier la forme de l'entrée 41 du conduit d'air 40.
[0049] On peut également envisager d'autres éléments d'accroche 34 entre la première extrémité
11 du premier bord 10 et la première couche 2. Ainsi, le bouton pression 34 peut être
remplacé par un simple bouton coopérant avec une fente, par deux aimants, par des
crochets/agrafes...
[0050] Selon un autre mode de réalisation, le moyen de réglage 30 est réalisé par l'élément
de renfort 13a associé à un moyen d'obturation. Dans ce cas, l'élément de renfort
est une pièce déformable élastiquement et conformée, à l'état repos, selon une courbe.
Ainsi, lorsque l'élément de renfort n'est pas sollicité, il entraine la déformation
du premier bord 10 en saillie par rapport au deuxième bord 20, du fait que l'élément
de renfort est intégré au premier bord. Cette configuration correspond à la configuration
ouverte de l'ouverture. Le deuxième bord reproduit alors sensiblement la courbe de
l'élément de renfort. Autrement dit, l'élément de renfort 13a est conformé, à l'état
repos, selon une courbe de sorte à provoquer la déformation du premier bord 10 en
saillie par rapport au deuxième bord 20, lorsque le premier bord n'est pas sollicité.
La courbe de l'élément de renfort à l'état repos forme préférentiellement un arc de
cercle. L'élément de renfort peut être une bande en matière plastique.
[0051] Pour obtenir la configuration fermée de l'ouverture, l'utilisateur utilise le moyen
d'obturation. Ce moyen d'obturation permet de rapprocher le premier bord vers le deuxième
bord en déplaçant la première extrémité 11 du premier bord 10 par rapport à la première
extrémité 21 du deuxième bord 20. Ce mouvement relatif entre ces deux extrémités sollicite
l'élément de renfort 13a, provoquant ainsi la déformation élastique du renfort. Dans
cet exemple, l'élément de renfort s'aplanit sensiblement. Le premier bord 10 se positionne
en vis-à-vis du deuxième bord 20 ce qui obture l'ouverture 3. La première extrémité
21 rejoint la deuxième extrémité 21. Le moyen d'obturation peut être une fermeture
à glissière 31, comme illustré dans le premier mode de réalisation, un élément d'accroche
34, comme évoqué dans le troisième mode de réalisation.
[0052] La figure 8 représente un quatrième mode de réalisation de l'invention illustrant
un exemple de cette dernière construction. Ce quatrième mode de réalisation présente
une construction très proche de celle du premier mode de réalisation mais pour laquelle,
le lien 32 et le passant 33 ont été supprimés. La spécificité de cet exemple réside
dans l'utilisation d'un élément de renfort 13a particulier, tel que défini précédemment.
En plus de la figure 8, les figures 2 à 5 permettent de se représenter ce quatrième
mode de réalisation dès lors qu'on fasse abstraction du lien 32 et du passant 33.
[0053] Dans une variante aux modes de réalisations précédents, on peut envisager que la
première extrémité 11 du premier bord 10 est directement fixée sur le curseur d'une
fermeture à glissière. Dans ce cas, cette fermeture à glissière s'étend de la première
extrémité 21 du deuxième bord 20, le long du deuxième bord, en direction de la deuxième
extrémité 22 du deuxième bord 20.
[0054] Selon une autre variante, l'élément de renfort 13 comprend une extension s'étendant
dans le prolongement du premier bord 10, au-delà de la première extrémité 11. Cette
extension comprend une indexation, par exemple, une rangée de crans apte à coopérer
avec un mécanisme à cliquet ou clip (ratchet) fixé sur la première couche 2, au niveau
de la première extrémité 21 du deuxième bord 20. Ainsi, le premier bord 10 va plus
ou moins se bomber en fonction de la position du cran de la rangée coopérant avec
le cliquet/clip. Cette déformation forme ainsi le conduit d'air selon l'invention.
[0055] Toutes ces constructions présentent l'avantage de moduler l'entrée d'air pour la
ventilation. Ainsi, le moyen de réglage 30 permet d'ajuster la surface et la forme
de l'entrée 41 du conduit d'air 40, l'entrée faisant saillie de la première couche
2.
[0056] Alternativement, on peut envisager d'avoir un deuxième moyen de réglage permettant
de modifier la position de la deuxième extrémité 12 du premier bord 10 sur la couche
2 pour obtenir un effet analogue et générer le conduit d'air. En variante, on peut
concevoir un moyen de réglage commun permettant de modifier simultanément ou alternativement
la position des deux extrémités 11 et 12 du premier bord 10.
[0057] Cette construction s'applique de manière particulièrement avantageuse à un vêtement
multicouches, destiné généralement à être porté en hiver, comme illustré à la figure
2. Par exemple, le vêtement 1 peut comprendre une première couche externe 2, sur laquelle
est ménagée au moins une ouverture 3, et une deuxième couche interne 4, sans ouverture
traversant la couche. Entre les deux couches, on dispose un matériau isolant 6, par
exemple, de la ouate. La première couche externe 2 constitue une première couche de
protection essentiellement imperméable. Pour cette couche, on peut utiliser une membrane
imperméable, coupe-vent et respirante, par exemple, un tissu GORE-TEX®. La deuxième
couche interne 4 peut être constituée d'un matériau favorisant l'absorption d'humidité
interne en vue de la transférer vers l'extérieur. Autrement dit, elle absorbe la transpiration
de l'utilisateur et transfert le liquide au matériau isolant 6. Ce peut être un tricot
en polyester PE qui améliore le transfert d'humidité. Ce type de matériau n'est pas
utilisé dans les doublures de vêtements d'hiver, tels que les vestes ou pantalons.
[0058] Avec une telle construction, un vêtement comprenant au moins deux couches 2, 4 et
dont l'ouverture 3 est ménagée seulement sur la couche externe 2, le système de ventilation
permet d'introduire un flux d'air entre les deux couches 2, 4 favorisant fortement
l'évaporation du liquide absorbé par le matériau isolant 6. Le matériau isolant peut
être séché rapidement. Cette conception permet d'avoir une deuxième couche interne
4 couvrant continuellement une partie du corps de l'utilisateur, ce qui est plus confortable
thermiquement. Il n'y a pas d'entrée d'air directement vers le corps. Par ailleurs,
si l'utilisateur veut augmenter l'isolation, il peut refermer les ouvertures 3. L'air
ne pénètre plus à l'intérieur du vêtement.
[0059] De manière classique, un vêtement d'hiver comprend deux principaux niveaux de protection.
Un premier niveau est constitué de vêtements portés contre le corps. Ces vêtements
sont souvent doux, étirables (stretch), isolants mais non étanches. Ce premier niveau
comprend généralement une ou deux « couches ». Un deuxième niveau apporte l'isolation
par rapport à l'environnement. Il s'agit de l'article vestimentaire décrit ici. Il
comprend généralement une membrane pour l'étanchéité, la couche 2 dans les modes de
réalisation décrits, et un matériau isolant pour améliorer l'isolation thermique,
le matériau isolant 6 dans les modes de réalisation décrits.
[0060] Pour limiter l'accumulation d'humidité au niveau du premier niveau, il est généralement
prévu des ouvertures traversant complètement l'article vestimentaire formant le deuxième
niveau de protection. Celles-ci sont souvent obturées par des fermetures à glissière.
L'inconvénient de ce type de vêtement (veste ou pantalon) est que ces ouvertures,
même fermées, constituent des ponts thermiques qui refroidissent fortement le premier
niveau de protection.
[0061] Dans certains modes de réalisation décrits, l'invention propose une construction
multicouche présentant une meilleure isolation de l'utilisateur et apportant ainsi
un plus grand confort. En effet, contrairement à une construction classique, les ouvertures
d'aération ne traversent que la première couche externe 2 et ne traversent pas la
deuxième couche interne 4. Ici, chaque fermeture à glissière constitue un pont thermique
pour un espace entre deux couches. La deuxième couche interne 4 enveloppe complètement
la partie du corps concernée, sans pont thermique. L'isolation est donc améliorée.
Comme on l'a vu précédemment, la deuxième couche interne 4 est avantageusement constituée
d'un matériau favorisant le transfert d'humidité du premier niveau de protection vers
l'entre deux couches rempli d'un matériau isolant 6. Cela permet de maintenir le premier
niveau de protection toujours sec. L'ouverture sert alors à sécher le matériau isolant
entre les couches 2 et 4.
[0062] Pour l'article vestimentaire présenté ici, les ouvertures 3 peuvent être judicieusement
agencées pour optimiser l'alimentation en air du système de ventilation du vêtement.
[0063] Par exemple, pour un bon captage du flux d'air d'une personne se déplaçant vers l'avant,
les ouvertures 3 seront disposées proches des parties latérales ou supérieures du
vêtement. Pour une veste, ce peut être les flancs et/ou les épaules. Pour un pantalon,
ce peut être les côtés extérieurs des cuisses. Ainsi, le mouvement vers l'avant de
l'utilisateur permet de récupérer davantage d'air et cela proportionnellement à sa
vitesse de déplacement. Cette disposition permet également de capter un flux d'air
d'un vent frontal. De plus, cette disposition permet de localiser les entrées d'air
proches des zones thermogènes. Par exemple, en étant au niveau des flancs ou légèrement
vers l'avant, le conduit d'air est proche des aisselles, zone forte de sudation. Pour
aérer le dos, autre zone thermogène, les conduits d'air peuvent être au niveau des
épaules ou des flancs. Dans ce cas, l'air circule rapidement vers la zone du dos ce
qui permet le séchage du dos.
[0064] Les ouvertures peuvent aussi être frontales et localisées de sorte à bien être exposées
au flux d'air en fonction de certains mouvements de l'utilisateur, par exemple, une
flexion d'un membre.
[0065] Pour le cycliste penché sur son guidon, les ouvertures peuvent être placées un peu
plus en arrière dans le dos, par exemple, au niveau des omoplates.
[0066] L'invention s'applique également à des vêtements monocouche. Par exemple, pour un
article vestimentaire d'été, l'utilisateur peut vouloir accroitre la prise d'air d'un
tee-shirt, d'une veste ou d'un pantalon monocouche. Ce peut être pour de la course
à pied, de la randonnée, du cyclisme.
[0067] Selon un mode de réalisation, non représenté, les deux bords 10, 20 sont reliés par
un filet élastique. Ce filet permet d'obturer l'entrée d'air 41 quand l'ouverture
3 est dans sa configuration ouverte. Ce filet laisse passer l'air nécessaire pour
l'aération mais empêche l'intrusion d'éléments extérieurs, comme la neige ou des insectes,
à l'intérieur du vêtement.
[0068] Alternativement, un filet obture l'orifice de passage 44. Ce filet présente les mêmes
fonctionnalités que le filet précédent. Il laisse passer l'air et limite l'introduction
d'éléments extérieurs à l'intérieur du vêtement. Cet exemple est illustré à travers
les figures 2, 3, 4, 6 et 7 dans lesquelles on voit un filet de protection 7.
[0069] Par ailleurs, pour les ouvertures équipées d'une fermeture à glissière, comme illustrées
aux figures 2 à 6 et 8, celles-ci sont agencées de manière à faciliter la manipulation
du moyen de réglage 30 du système de ventilation.
[0070] Par exemple, lorsqu'une ouverture d'une veste est placée au niveau des flancs, légèrement
vers l'avant, la fermeture à glissière est agencée de sorte que son curseur est en
haut lorsqu'il est dans sa position ouverte, c'est-à-dire, lorsque la fermeture à
glissière est ouverte, le conduit d'air étant alors formé. Cet agencement permet de
rapidement fermer l'ouverture, afin d'isoler le vêtement, par un geste naturel et
ergonomique consistant à descendre le curseur (vers le bas). Lorsque l'utilisateur
se refroidit, il peut donc améliorer sa protection thermique par un geste simple et
rapide contrairement aux constructions classiques de système de ventilation de l'art
antérieur.
[0071] Selon un mode de réalisation alternatif, le premier bord 10 se déforme en saillie
par rapport au deuxième bord, vers l'intérieur, en direction du corps de l'utilisateur.
[0072] L'invention n'est pas limitée à ces modes de réalisation. Il est possible de combiner
ces modes de réalisation.
[0073] L'invention s'étend également à tous les modes de réalisation couverts par les revendications
annexées.
REFERENCES
[0074]
- 1.
- Article vestimentaire
- 2.
- Première couche
- 3.
- Ouverture
- 4.
- Deuxième couche
- 5.
- Passage d'air
- 6.
- Matériau isolant
- 7.
- Filet de protection
- 10.
- Premier bord
- 11.
- Première extrémité
- 12.
- Deuxième extrémité
- 13.13a.
- Elément de renfort
- 20.
- Deuxième bord
- 21.
- Première extrémité
- 22.
- Deuxième extrémité
- 30.
- Moyen de réglage
- 31.
- Fermeture à glissière
311. Curseur
- 32.
- Lien
- 33.
- Passant
- 34.
- Bouton pression
341. Partie femelle
342. Partie male
- 40.
- Conduit d'air
- 41.
- Entrée
- 42.
- Panneau de guidage
- 43.
- Elément de raccord
- 44.
- Orifice de passage
1. Article vestimentaire (1) comprenant une première couche (2) intégrant une ouverture
(3) définie par un premier et deuxième bords (10, 20), chaque bord (10, 20) étant
délimité par une première et une deuxième extrémités (11, 12, 21, 22),
caractérisé en ce qu'il comprend
un moyen de réglage (30) permettant de modifier la position de la première extrémité
(11) du premier bord (10) par rapport à la première extrémité (21) du deuxième bord
(20) de sorte que le premier bord se déforme en saillie par rapport au deuxième bord,
le premier bord définissant, lorsqu'il est déformé, une entrée (41) d'un conduit d'air
(40).
2. Article vestimentaire (1) selon la revendication 1, caractérisé en ce que le premier bord (10) se déforme en saillie, vers l'extérieur, par rapport au deuxième
bord.
3. Article vestimentaire (1) selon l'une des revendications précédentes,
caractérisé en ce que le moyen de réglage comprend :
- une fermeture à glissière (31) apte à obturer l'ouverture, la fermeture à glissière
étant munie d'un curseur (311);
- un lien (32) fixé d'une part, au curseur (311) et, d'autre part, à la première extrémité
(11) du premier bord (10).
4. Article vestimentaire (1) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le lien (32) est élastique.
5. Article vestimentaire (1) selon l'une des revendications 3 ou 4, caractérisé en ce que le moyen de réglage comprend un passant (33) fixé sur la première couche (2) dans
lequel passe le lien (32).
6. Article vestimentaire (1) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le passant est fixé sur le deuxième bord (20), entre ses deux extrémités (21, 22).
7. Article vestimentaire (1) selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que le moyen de réglage (30) est réalisé par un élément d'accroche (34) comprenant deux
parties, une partie male (342) apte à coopérer avec une partie femelle (341).
8. Article vestimentaire (1) selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le premier bord (11) comprend un élément de renfort (13, 13a) apportant une rigidité
au premier bord.
9. Article vestimentaire (1) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que l'élément de renfort (13a) est constitué d'un matériau déformable élastiquement.
10. Article vestimentaire (1) selon la revendication précédente, caractérisé en ce que l'élément de renfort (13a) est conformé, à l'état repos, selon une courbe de sorte
à provoquer la déformation du premier bord (10) en saillie par rapport au deuxième
bord (20), lorsque le premier bord n'est pas sollicité.
11. Article vestimentaire (1) selon l'une des revendications 9 ou 10, caractérisé en ce que le moyen de réglage (30) est réalisé par l'élément de renfort (13a) associé à un
moyen d'obturation (31, 34).
12. Article vestimentaire (1) selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le conduit d'air (40) comprend l'entrée (41) et un panneau de guidage (42) supportant
le premier bord (10), le panneau de guidage comprenant au moins un élément de raccord
(43) à la première couche (2) de sorte à permettre le déplacement relatif de la première
extrémité (11) du premier bord (10) par rapport à la première extrémité (21) du deuxième
bord (20) et de sorte que le panneau de guidage soit sensiblement raccordé en continu
à la première couche depuis l'entrée du conduit d'air, quand elle est formée.
13. Article vestimentaire (1) selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le conduit d'air (40) comprend un filet obturant l'entrée d'air (41).
14. Article vestimentaire (1) selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend au moins deux couches (2, 4) et en ce que l'ouverture (3) est ménagée seulement sur la couche externe (2).
15. Article vestimentaire (1) selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'ouverture (3) est placée au niveau des flancs d'une veste et est équipée d'une
fermeture à glissière (31) agencée de sorte que son curseur (311) est en haut lorsque
la fermeture à glissière est ouverte.