DOMAINE D'APPLICATION DE L'INVENTION
[0001] La présente invention a trait au domaine des abris pour bassins d'agrément et notamment
aux adaptations permettant de replier et de déployer lesdits abris dans les meilleures
conditions.
DESCRIPTION DE L'ART ANTÉRIEUR
[0002] Les abris pour bassin d'agrément sont des structures légères qui forment un toit
au-dessus du bassin afin notamment de le protéger et d'en contrôler l'accès.
[0003] Ces abris comprennent souvent des éléments de toiture mobiles en translation au-dessus
du bassin. Ce déplacement autorise le dégagement du bassin à des fins d'accès et permet
le stockage desdits éléments de toiture à une extrémité du bassin. Il peut par exemple
être mis en oeuvre sur des abris coulissants, semi-coulissants, télescopiques, motorisés
ou non, etc...
[0004] Ces mouvements de translation sont classiquement réalisés au moyen de roulettes équipant
les parties de l'élément de toiture venant en contact avec le sol de part et d'autre
du bassin. Les courses des éléments de toiture peuvent être de plusieurs mètres ou
de dizaines de mètres. Le sol est ici considéré comme la surface sur laquelle se déplacent
lesdits éléments et peut donc être constitué par le rebord de piscine, la plage l'entourant,
etc...
[0005] La demanderesse a constaté que les trajectoires et le positionnement final des éléments
de toiture pouvaient être soumis à variation. Un mauvais positionnement final peut
avoir de nombreuses conséquences négatives pour l'abri et pour son utilisateur, parmi
celles-ci :
- l'impossibilité de fixer au sol l'élément de toiture à partir d'inserts filetés prépositionnés,
- l'impossibilité de fixer au sol l'élément de toiture à partir de pattes de fixation
érectiles prépositionnées,
- une mauvaise fixation de l'élément de toiture et donc de l'abri,
- une déformation de l'élément et donc de l'abri,
- un coincement de l'élément de toiture seul ou en arc-boutement avec les autres,
- l'impossibilité des rebords de l'élément de toiture de coopérer avec les moyens de
guidage prépositionnés,
- l'impossibilité des rebords de l'élément de toiture à coopérer avec les moyens de
mise en mouvement (motorisation) prépositionnés,
- une déformation des moyens de fixation et de guidage prépositionnés,
- des difficultés pour faire passer l'abri d'une position repliée à une position déployée
et vice-versa du fait que les éléments de toiture ne sont pas bien positionnés entre
eux ,
- etc...
[0006] Par exemple, la solution de fixation proposée par la demanderesse dans le document
FR 2999215 requiert une très bonne trajectoire ainsi qu'un positionnement final parfait. Dans
le cas contraire, la tige érectile ne s'engage pas dans le module de retenue associé
à l'élément de toiture. De plus, la mise en oeuvre décrite n'est pas applicable à
une configuration non télescopique. En effet, alors que dans une configuration gigogne
les éléments de toiture présentent chacun leur propre chemin de déplacement, il n'en
est pas de même pour les autres configurations telle celle illustrée dans le document
EP1687499 où les éléments de toiture sont identiques. Chaque élément de toiture suit alors
le même chemin de déplacement que ce soit pour une course de déploiement que pour
une course de repli. La fin de course pour un élément de toiture peut ne constituer
alors qu'une position intermédiaire pour un autre élément de toiture.
[0007] La solution de retenue et de guidage proposée par la demanderesse dans le document
FR2930577 requiert également une bonne trajectoire et un bon positionnement final. En effet,
afin de mettre en oeuvre la retenue verticale des éléments de toiture, une forme en
saillie solidaire de la bordure de l'élément de toiture doit venir sous la joue inférieure
d'une roulette à axe vertical solidaire du rebord du bassin. Dans ce document, la
bande de roulement de la roulette à axe vertical sert de surface de guidage à la bordure
de l'élément de toiture mobile en translation.
DESCRIPTION DE L'INVENTION
[0008] La demanderesse a donc mené des recherches qui ont abouti à la conception et à la
réalisation d'un abri de piscine comprenant des moyens de correction de trajectoire,
de fixation au sol, de mise en oeuvre de la motorisation et de rigidification de la
structure permettant de résoudre les inconvénients de l'art antérieur.
[0009] L'abri pour bassin d'agrément comporte une pluralité d'éléments de toiture mobiles
en translation pour passer d'une position ouverte à une position fermée,
lesdits éléments de toiture formant une structure avec des profilés transversaux dont
les extrémités sont reliées par des profilés rebords, reposant au sol et se déplaçant
sur ce dernier au moyen de roulettes équipant lesdits rebords,
ladite structure supportant au moins un panneau de toiture,
ledit sol étant équipé de semelles de guidage de la translation des éléments de toiture
mobiles en étant préformées d'une surface de guidage.
Selon l'invention, cet abri est remarquable en ce que chaque roulette est en liaison
avec un support qui la relie au rebord au moyen d'une autre liaison pivot d'axe parallèle
à l'axe de rotation de roulette, ledit support étant préformé d'une surface de contact
venant en contact avec la surface de guidage préformée dans lesdites semelles de guidage.
[0010] Cette caractéristique est particulièrement avantageuse en ce qu'elle permet de rendre
la position de la surface de contact dépendante de la position de la roulette qui
peut varier en fonction des variations de la surface sur laquelle elle se déplace.
Cette prise en compte desdites variations au plus près de la surface de contact à
des fins de guidage va optimiser ledit guidage et donc le déplacement des différents
éléments de toiture.
[0011] Les supports sont positionnés sur les éléments de toiture de sorte que leurs surfaces
de contact viennent en vis-à-vis des surfaces de guidage et servent en cas de charge
importante sur le panneau de toiture de moyen de fixation. Ainsi, les surfaces en
vis-à-vis servent de butées mécaniques en cas par exemple d'accumulation de neige
sur la toiture. Pour ce faire, la surface de guidage fixe préformée dans la semelle
est orientée vers l'intérieur du bassin et la surface de contact mobile préformée
sur le support est orientée vers l'extérieur. Contrairement à l'art antérieur, ce
n'est pas la roulette à axe fixe et solidaire du rebord de l'élément de toiture mobile
qui vient en contact avec la surface de guidage fixe préformée dans la semelle fixée
au sol. En effet, pour un meilleur guidage, l'invention propose que ce soit le support
pivotant de roulette.
[0012] Afin que cette prise en compte puisse être réalisée avant mise en contact des surfaces,
l'axe de pivotement du support est, selon une autre caractéristique, disposé en arrière
de l'axe de pivotement de la roulette par rapport au sens de déploiement de l'abri.
[0013] Pour optimiser l'appui au sol et le guidage, ledit support supporte deux roulettes
et son axe de rotation est disposé entre les deux roulettes supportées. Ainsi, le
bon positionnement de la surface de contact par rapport à la surface de guidage est
garanti malgré les variations de la surface sur laquelle elles se déplacent et ce
dans les deux sens de déplacement de l'élément de toiture. Selon un mode de réalisation
préféré, chaque profilé rebord accueille deux supports. Les moyens de guidage et de
support sont ainsi multipliés par deux en regard d'une configuration classique. Ce
support ou ces supports peuvent être logés dans le profilé rebord.
[0014] Néanmoins, il n'est pas toujours possible de disposer de suffisamment de volume libre
dans le profilé rebord pour accueillir ce ou ces supports. Ainsi, selon une autre
caractéristique particulièrement avantageuse, ledit support est disposé dans un boîtier
venant se fixer sur la face interne du profilé formant le rebord de l'élément de toiture.
Cette caractéristique est particulièrement adaptée pour une configuration non télescopique
de l'abri. Elle permet de protéger le support d'en faciliter la liaison avec le profilé
rebord. Elle permet en outre d'optimiser la liaison pivot entre le support et l'élément
de toiture grâce aux caractéristiques suivantes :
- un module élastique s'intercale entre ledit support pivotant et ledit boîtier afin
de le maintenir au repos (c'est-à-dire lorsque les roulettes ne sont plus en contact
avec le sol ou avec un autre élément de toiture) dans une position angulaire donnée,
une telle caractéristique permet de maintenir la ou les roulettes en contact avec
le sol et de s'assurer de la position angulaire du support une fois que les roulettes
qu'il supporte ne sont plus en contact avec le sol (par exemple lors du soulèvement
de l'élément de toiture), une telle position angulaire facilitant l'empilement et
de désempilement des éléments de toiture;
- le boitier est préformé d'au moins une butée mécanique limitant le mouvement de rotation
du support,
une telle caractéristique évite un trop grand battement angulaire du support autour
de son axe de rotation et limite l'action du module élastique en limitant la course
autorisée.
[0015] La présence de ce support et le doublement des moyens de roulement permettent également
d'optimiser l'empilement des éléments de toiture lorsque l'abri est en position repliée.
En effet, lorsque les éléments de toiture sont empilés les roulettes de l'élément
de toiture supérieur viennent reposer sur la surface supérieure de l'élément de toiture
inférieur. Pour optimiser le positionnement des éléments de toiture, le profilé rebord
de l'élément de toiture comprend sur sa face supérieure une saillie de centrage de
part et d'autre de laquelle se positionnent les deux roulettes de chaque support de
l'élément de toiture se positionnant dessus.
[0016] Selon une autre caractéristique, pour améliorer cette solution de positionnement,
le support est préformé sur sa partie basse entre les deux roulettes de façon à présenter
une encoche coopérant avec ladite saillie de centrage. Cette encoche est selon un
mode de réalisation préféré, réalisée dans la surface de contact.
[0017] Cette saillie est en outre prépositionnée par rapport à la came de levage équipant
classiquement le rebord de l'élément de toiture afin de faciliter le montage.
[0018] L'amélioration de la précision de la course des éléments de toiture permet d'envisager
des moyens de fixation originaux. Ainsi, lorsque l'abri est du type où ladite semelle
est équipée d'une tige de retenue escamotable se relevant au passage de l'élément
de toiture et comprenant une tête qui vient coopérer avec un module de retenue mobile
solidaire de l'élément de toiture mobile à des fins de maintien en position une fois
l'élément de toiture arrivé en fin de course de déploiement, il est remarquable en
ce que ledit module de retenue mobile comprend un chemin de déplacement emprunté par
la tête de retenue dans sa totalité lorsque l'élément de toiture est en cours de course
et dans lequel s'arrête ladite tête lorsque l'élément de toiture est en fin de course
de déploiement.
[0019] Cette succession de relevage/glissement/escamotage conclue par une retenue finale,
correspond aux déplacements de la tige de retenue lorsque l'abri n'est pas gigogne
et que l'ensemble des éléments de toiture présente la même dimension et donc le même
chemin de roulement pour les roulettes. Elle n'est rendue possible que par l'amélioration
du déplacement des éléments de toiture.
[0020] Ladite tige de retenue comprend avantageusement une tête de retenue et un arbre de
pivotement par rapport à ladite semelle dans laquelle elle s'escamote et est équipée
pour être relevée magnétiquement lors du passage du module de retenue mobile.
[0021] Selon un mode de réalisation préféré, lesdites semelles sont disposées de part et
d'autre du bassin et fonctionnent par paires disposées parallèlement au chemin de
déplacement des éléments de toiture. Quatre semelles sont donc mobilisées pour chaque
élément de toiture qui comprennent quatre modules de retenue et quatre supports de
roulettes (deux dans chaque rebord).
[0022] Afin de proposer pour chaque rebord d'élément de toiture mobile, deux surfaces de
retenue et de guidage latérales, ladite semelle est, selon une autre caractéristique
particulièrement avantageuse de l'invention, préformée pour présenter deux surfaces
de guidage parallèles avec lesquelles coopèrent respectivement :
- le support pivotant de roulette,
- une saillie solidaire du rebord de l'élément de toiture.
[0023] Une telle configuration solutionne les problèmes dus à la dilatation de l'élément
de toiture aussi bien pour les situations tendant à écarter les deux rebords latéraux
de l'élément de toiture que pour celles tendant à les rapprocher. En effet, la mise
en oeuvre de deux surfaces d'appui permet de garantir que le positionnement latéral
du rebord de l'élément de toiture soit inscrit dans la tolérance quelle que soit le
sens de la déformation latérale. Le bon positionnement nécessaire à la mise en oeuvre
d'un dispositif de retenue magnétique tel celui décrit plus haut est donc garanti.
[0024] Selon une autre caractéristique particulièrement avantageuse, ladite semelle adopte
la forme d'une pièce plate allongée dont :
- les deux grands côtés forment les deux surfaces de guidage,
- les deux petits côtés sont préformés en pointe,
- la partie centrale est percée pour accueillir les vis de fixation au sol, ainsi que
la tige de retenue escamotable.
[0025] Selon un mode de réalisation préféré auquel peut se rapporter l'ensemble des caractéristiques
ci-dessus décrites, l'abri est formé d'éléments de toiture plans.
[0026] Néanmoins, d'autres configurations sont possibles notamment lorsque les éléments
de toiture mobiles sont identiques ou lorsque les chemins de déplacement empruntés
par leurs roulettes sont identiques.
[0027] Selon une caractéristique préférée, la surface de guidage préformée dans lesdites
semelles de guidage est une surface verticale parallèle à l'axe de déplacement, constituée
par un bord longitudinal de ladite semelle et s'évasant à ses deux extrémités. L'évasement
aux deux extrémités assure la correction de trajectoire dans les deux sens de déplacements
de l'élément de toiture.
[0028] La demanderesse a constaté que l'amélioration du déplacement et du positionnement
des éléments de toiture dépend également de la rigidité de ces derniers. Aussi, la
demanderesse a mené des recherches visant à rigidifier la structure d'une part en
améliorant l'encadrement du panneau de toiture et d'autre part en améliorant la liaison
entre les profilés transversaux et rebords.
[0029] Selon une caractéristique particulièrement avantageuse de l'invention, le profilé
rebord présente une feuillure longitudinale horizontale d'accueil du bord du panneau
de toiture, le bord supérieur étant dimensionné de façon à proposer un recouvrement
supérieur à celui proposé par le bord inférieur de la feuillure. Ce recouvrement supplémentaire
améliore la retenue du panneau contribuant non seulement à une meilleure rigidité
de l'élément de toiture mais également à une meilleure retenue du panneau en cas de
fort vent.
[0030] Afin d'optimiser cette retenue et de faciliter le drainage de l'eau se projetant
sur ledit panneau, un joint vient s'intercaler entre ledit recouvrement supérieur
et le rebord du panneau de toiture.
[0031] Selon une autre caractéristique particulièrement avantageuse de l'invention contribuant
elle-aussi à une meilleure rigidité, les profilés transversaux et les profilés de
rebord sont reliés par des modules de liaison formant équerres et préformés de faces
adoptant des projections s'introduisant dans lesdits profilés, un bouchon recouvrant
l'angle ainsi formé. Cette liaison par utilisation d'une équerre s'introduisant partiellement
dans les profilés à réunir apporte une rigidité supérieure à celle proposée par la
liaison précédente qui se contentait d'un vissage traversant directement un premier
profilé et coopérant avec un profilé alvéovis formé dans le deuxième profilé.
[0032] Les concepts fondamentaux de l'invention venant d'être exposés ci-dessus dans leur
forme la plus élémentaire, d'autres détails et caractéristiques ressortiront plus
clairement à la lecture de la description qui suit et en regard des dessins annexés,
donnant à titre d'exemple non limitatif, un mode de réalisation d'un abri pour bassin
d'agrément conforme à l'invention.
BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS
[0033]
La figure 1 est un dessin schématique d'une vue de dessus en perspective d'un mode
de réalisation d'un abri pour bassin d'agrément conforme à l'invention en position
ouverte ;
La figure 2 est un dessin schématique d'une vue de dessus en perspective de l'abri
de la figure 1 en position fermée;
La figure 3 est un dessin schématique d'une vue de dessus en perspective d'un élément
de toiture seul de l'abri de la figure 1;
La figure 4 est un dessin schématique d'une vue de dessus en perspective d'un profilé
rebord seul de l'élément de toiture de la figure 3;
La figure 5 est un dessin schématique d'une vue de côté d'un des boitiers supporté
par le profilé rebord de la figure 4;
La figure 6 est un dessin schématique d'une vue de dessus en perspective d'une semelle;
La figure 7 est un dessin schématique d'une vue de face de détail de la liaison entre
la semelle et l'élément de toiture ;
Les figures 8a, 8b, 8c, 8d, 8e sont des dessins schématiques d'une vue de côté en
coupe du module de retenue en mouvement avec les différentes positions prises par
la tige de retenue;
La figure 9 est un dessin schématique d'une vue de face de détail partiellement éclatée
du profilé de rebord;
La figure 10 est un dessin schématique d'une vue en perspective partiellement éclatée
d'un angle de l'élément de toiture de la figure 3;
La figure 11 est un dessin schématique d'une vue en perspective partiellement éclatée
d'un angle de l'élément de toiture de la figure 3 auquel on a enlevé le bouchon;
La figure 12a est un dessin schématique d'une vue en perspective d'un autre mode de
réalisation d'une semelle;
La figure 12b est un dessin schématique d'une vue de dessus de la semelle de la figure
12a;
La figure 13 est un dessin schématique d'une vue de face de détail de la liaison entre
la semelle de la figure 12a et un autre mode de réalisation d'un élément de toiture.
DESCRIPTION DES MODES PRÉFÉRÉS DE RÉALISATION
[0034] Comme illustré sur les dessins des figures 1 et 2, l'abri de piscine référencé A
dans son ensemble assure la couverture du bassin référencé B bordé d'une margelle
M.
[0035] Cet abri A adopte une configuration plate et est formé de trois éléments de toiture
100a, 100b, 100c identiques, mobiles en translation selon la double-flèche F1 selon
un axe horizontal longitudinal, et qui passent d'une position empilée à l'extrémité
du bassin B illustrée par le dessin de la figure 1 à une position déployée de couverture
du bassin B illustrée par le dessin de la figure 3. A des fins d'ouverture, les éléments
de toiture 100a, 100b, 100c réalisent le même déplacement en sens inverse en terminant
dans la position empilée illustrée par le dessin de la figure 1.
[0036] La mise en mouvement des éléments de toiture 100a, 100b, 100c de l'abri A à des fins
de translation au-dessus du bassin B selon la double-flèche F1 et à des fins d'empilement
ou de désempilement selon la double flèche F2, est réalisée par un même module motorisé
200 comprenant deux carters 210 et 220 disposés de part et d'autre d'une surface de
stockage située à une extrémité du bassin B.
[0037] Ces carters contiennent les moteurs, l'électronique et la cinématique nécessaires
à la mise en mouvement. Lesdits moteurs sont alimentés en électricité sur secteur
ou au moyen de l'énergie stockée dans des batteries logées dans lesdits carters 210
et 220 et alimentées par un panneau solaire (non illustré).
[0038] Les éléments de toiture 100a, 100b et 100c suivent le même chemin de déplacement
et viennent coopérer avec des semelles 300 positionnées sur ledit chemin de déplacement
à des fins de correction de trajectoire et de fixation au sol une fois les éléments
de toiture 100a, 100b, 100c arrivés en fin de course. Selon le mode de réalisation
préféré illustré, quatre semelles 300 participent à la fixation de chaque élément
de toiture.
[0039] Comme illustrées, les semelles 300 sont disposées longitudinalement de part et d'autre
du bassin B et sur une ligne parallèle à la margelle M. Elles sont associées à une
paire de rails 212 et 213 en début de course de déploiement en sortie du module motorisé
200. Comme illustrées sur le dessin de la figure 2, les semelles 300 ne sont plus
visibles une fois que les éléments de toiture 100a, 100b, 100c sont en fin de course
de fermeture.
[0040] Selon le mode de réalisation préféré mais non limitatif illustré sur le dessin de
la figure 3, l'élément de toiture 100a comprend des profilés en aluminium formant
une structure supportant un panneau de toiture P en polycarbonate alvéolaire. Plus
précisément, la structure comprend deux profilés transversaux 110 et 120 dont les
extrémités sont reliées par des profilés rebords 130 et 140 longitudinaux. Des traverses
150 viennent également entretoiser les deux profilés transversaux 110 et 120. Les
profilés rebords 130 et 140 reposent au sol et se déplacent sur ce dernier au moyen
de roulettes (qui n'apparaissent pas sur le dessin de la figure 4 du fait de leur
positionnement en partie inférieure) équipant lesdits rebords 130 et 140.
[0041] Les profilés rebords 130 et 140 sont illustrés plus en détails sur le dessin de la
figure 4 prenant comme exemple le profilé 130.
[0042] Ce profilé 130 de section sensiblement rectangulaire accueille sur sa face latérale
interne 131 deux boîtiers 400 contenant chacun un support pivotant 410 pour deux roulettes
420 (cf. figure 5). Ledit profilé 130 comprend également sur sa face supérieure 132,
deux saillies 500 disposées au niveau du plan de symétrie verticale des boîtiers 400
et reliées chacune à des cames 600 servant d'appui aux moyens de levage du module
motorisé 200.
[0043] Comme illustré sur le dessin de la figure 5, le boîtier 400 est un contenant réalisé
en plastique moulé venant se fixer par vissage à la surface extérieure de la face
interne 131 du profilé rebord 130. Ce contenant est ouvert sur sa paroi inférieure
et sur sa paroi venant en contact avec ledit profilé rebord. Cette dernière paroi
ajourée comprend une projection périphérique équipée d'oeillets 401 permettant de
mettre en oeuvre ladite fixation par vissage.
[0044] La face interne de la paroi verticale venant en vis-à-vis de la paroi ajourée comprend
trois projections horizontales avec lesquelles coopère ledit support 410 à savoir
une projection cylindrique centrale 402 d'axe parallèle à celui des roulettes 420
et deux projections parallèles latérales 403 et 404 disposées dans le même plan horizontal
de part et d'autre de ladite projection centrale 402 et selon un même éloignement.
[0045] Ledit support 410 est une platine réalisée en plastique moulé préformée d'un alésage
central 411 venant s'engager sur la projection centrale 402 à des fins de pivotement
selon la double-flèche F3. De part et d'autre de cet alésage 411, le support 410 est
préformé de deux logements pour accueillir deux roulettes 420 et en étant percé de
deux autres alésages 412 et 413 recevant les arbres desdites roulettes 420 disposés
parallèles à l'axe de rotation du support 410. Le support est en outre préformé à
ses deux extrémités de deux fenêtres oblongues 414 et 415 dans lesquelles viennent
s'engager les projections parallèles latérales 403 et 404. Ainsi, le mouvement angulaire
du support 410 selon la double-flèche F3 est limité à la longueur des fenêtres 414
et 415 qui viennent en butée contre les projections 403 et 404.
[0046] Un ressort 430 intercalé entre la face supérieure du boîtier 400 et la surface supérieure
du support 410 maintient dans la même position angulaire ledit support 410, lorsque
ce dernier n'est plus en contact avec le sol. Cette caractéristique va faciliter l'opération
d'empilement en maintenant une position du support à angle ouvert pour l'élément de
toiture soulevé facilitant l'insertion par dessous de l'élément de toiture suivant.
Pour la même raison, la surface 416 qui constitue une saillie verticale vers le bas
à partir du support 410 est biseautée horizontalement à ses deux extrémités évitant
ainsi de buter contre la saillie 500 lors de ladite insertion.
[0047] Conformément à l'invention, ledit support 410 est préformé sur sa partie basse d'une
projection formant une surface de contact 416 orientée vers l'extérieur de l'abri
venant en contact avec lesdites semelles de guidage 300. Cette surface de contact
416 propose un plan d'appui vertical parallèle à l'axe horizontal longitudinal de
la translation, sur une longueur allant au-delà de l'entraxe des roulettes 420. Cette
surface de contact s'évase à ses deux extrémités. Elle est en outre préformée au niveau
de sa partie médiane d'une encoche 417 qui vient coopérer avec la saillie 500 présente
sur la surface supérieure 132 du profilé rebord de l'élément de toiture disposé au-dessous
en position empilée.
[0048] La surface de contact 416 vient coopérer avec la surface de guidage 310 préformée
dans la semelle 300 telle celle illustrée par le dessin de la figure 6.
[0049] La semelle 300 illustrée est une pièce plate allongée de forme sensiblement rectangulaire
dont un des grands côtés forme la surface de guidage 310. Cette surface de guidage
310 est orientée vers l'intérieur de l'abri et présente un plan vertical parallèle
à l'axe horizontal longitudinal de déplacement des éléments de toiture. Elle est évasée
à ses deux extrémités comme la surface de contact 416 avec laquelle elle vient en
vis-à-vis de façon à permettre la correction de la trajectoire de l'élément de toiture
comme illustré sur le dessin de la figure 7. Cette position est aussi celle correspondant
à une fin de course. On comprend alors le rôle de fixation ou de butée mécanique de
retenue de l'invention indépendamment du module de fixation relevable. En effet, une
grosse contrainte exercée sur le panneau de toiture (accumulation de neige par exemple)
tendra à mettre en contact la surface de contact avec la surface de guidage. Pour
ce faire, la surface de contact 416 est orientée vers l'extérieur du bassin alors
que la surface fixe de guidage 310 est orientée vers l'intérieur du bassin.
[0050] La semelle 300 est percée d'une pluralité de trous pour permettre le passage de vis
nécessaires à sa fixation au sol. Les roulettes 420 roulent sur la surface sur laquelle
est fixée la semelle et permettent grâce à l'articulation proposée par le support
de faire suivre à la surface de contact 416 tous les défauts de la surface de déplacement
et de garantir ainsi le bon positionnement de l'élément de toiture ou bien le contact
entre la surface de guidage 310 et ladite surface de contact 416 à des fins de correction
de trajectoire ou de positionnement.
[0051] Cette optimisation de la trajectoire et du positionnement final de l'élément de toiture
permet d'envisager la mise en oeuvre d'un moyen de fixation automatique comme illustré
par les dessins des figures 7, 8a, 8b, 8c, 8d et 8e.
[0052] En effet, comme illustrée par le dessin de la figure 6, ladite semelle 300 accueille
une tige de retenue 320 escamotable qui se relève lors du passage de l'élément de
toiture et vient coopérer avec un module de retenue 700 inséré dans le profilé rebord
130. Cette tige de retenue 320 adopte la forme d'un T dont la base 321 est articulée
à la semelle 300 selon un axe horizontal perpendiculaire à l'axe horizontal longitudinal
de déplacement de l'élément de toiture. Les branches du T de l'extrémité libre 322
s'étendent dans le même plan que celui de l'axe de rotation de la tige. Par pivotement,
la tige de retenue passe d'une position escamotée illustrée par les dessins des figures
6 et 8a à une position relevée illustrée par le dessin de la figure 8d. La semelle
300 est préformée d'une empreinte 330 correspondant au profil de la tige de retenue
320 afin qu'en position escamotée, cette dernière ne saillisse pas hors de la semelle
300.
[0053] La tige 320 se relève, s'introduit dans les modules de retenue 700, puis s'escamote
pour chaque module de retenue 700 passant au dessus. Elle ne s'escamote pas une fois
engagée dans le module, lorsque l'élément de toiture est à l'arrêt c'est-à-dire lorsqu'il
est arrivé à la fin de la course souhaitée. Chaque profilé rebord comporte deux modules
de retenue 700.
[0054] Le relevage des tiges est obtenu grâce à des aimants 323, 710 équipant lesdites tiges
et lesdits modules de tenue 700. L'aimant 323 de la tige est disposé dans le corps
de la tige entre ses deux extrémités 321 et 322. L'aimant 710 du module de retenue
est disposé sur sa partie avant dans le sens du déploiement.
[0055] Comme illustré sur les dessins des figures 8a, 8b, 8c, 8d et 8e le module de retenue
700 présente un chemin de déplacement interne 720 comportant deux extrémités dont
une première sert de point d'entrée à l'extrémité libre 322 de la tige de retenue
320 alors relevée et dont l'autre extrémité sert de point de sortie à ladite extrémité
libre 322 de la tige de retenue 320 s'escamotant.
[0056] Plus précisément, le chemin de déplacement 720 comprend une zone plane médiane 721
disposée entre deux rampes 722 et 723. La première rampe 722 permet à la tige 320
relevée de poursuivre son levage et de venir à la hauteur de la zone médiane 721.
La deuxième rampe 723 permet à la tige 320 de progressivement s'abaisser pour s'escamoter
dans la semelle 300.
[0057] Ainsi, à partir de la position illustrée par le dessin de la figure 8a, le mouvement
du module de toiture 100a et donc du profilé rebord 130 selon la flèche F4, amène
le module de retenue 700 à une distance telle de la semelle que l'aimant 710 exerce
son attraction sur celui 323 logé dans la tige de retenue 320 pour obtenir son relevage
et atteindre ainsi la position illustrée par le dessin de la figure 8b.
[0058] La poursuite du mouvement de translation de l'élément de toiture 100a (flèche F4)
permet à l'extrémité 322 de la tige de retenue 320 de venir en contact avec la zone
médiane 721 comme illustrée par les dessins des figures 8c et 8d.
[0059] Si l'élément de toiture est arrivé en fin de course de déploiement ou de la course
souhaitée, l'extrémité 322 de la tige 320 reste au niveau de cette zone médiane 721
pour assurer la retenue. Si l'élément de toiture n'est qu'en position intermédiaire,
la course symbolisée par la flèche F4 est poursuivie sans interruption de sorte que
l'extrémité 322 se retrouve dans la rampe descendante de sortie 723 et se libère du
module de retenue 700 jusqu'à s'escamoter comme illustré sur le dessin de la figure
8e. Pour cet escamotage, la tige est entraînée par son propre poids vers le bas. De
plus, lors du mouvement de l'élément de toiture, une butée 730 associée au module
700 vient éventuellement en contact avec la tige de retenue 320 afin de garantir sa
position escamotée dans son logement ménagé dans la semelle 300.
[0060] Ce relevage/escamotage est réalisé pour chaque module de retenue 700 passant au-dessus
de la semelle 300 lors de la course de déploiement de l'abri jusqu'à ce que les éléments
de toiture soient arrivés en fin de course où alors en s'immobilisant, ils gardent
les tiges de retenue 320 au niveau de la zone médiane 721 des modules de retenue 700
à des fins de fixation.
[0061] Lors de la course de repli, comme les aimants 710 ne sont présents qu'en partie avant
(dans le sens du déploiement flèche F4) du chemin de déplacement 720, les tiges 320
restent en position escamotée après leur premier escamotage.
[0062] Cette succession d'opérations requérant une grande précision de positionnement entre
la semelle 300 et le module de retenue 700 est rendue possible du fait de la conception
du support de roulettes de l'invention qui, de par son articulation (double flèche
F3) et sa surface de contact 416, apporte la précision requise.
[0063] Pour également y participer, la demanderesse a également amélioré la rigidité des
éléments de toiture.
[0064] Ainsi, comme illustré par le dessin de la figure 10, le profilé rebord 130 présente
une feuillure 133 longitudinale horizontale d'accueil du bord du panneau de toiture,
le bord supérieur 134 étant dimensionné de façon à proposer un recouvrement supérieur
à la surface d'appui proposé par le bord inférieur 135 de la feuillure 133. Cette
configuration proposant un recouvrement plus important évite le désengagement du bord
du panneau P hors des profilés rebords et apporte une meilleure tenue de ce dernier
et donc une plus grande rigidité de l'élément de toiture. Pour optimiser cette retenue
mais également pour mieux drainer l'eau projetée sur le panneau P, un joint 136 vient
s'intercaler entre ledit recouvrement supérieur 134 et le rebord du panneau de toiture
P.
[0065] Comme illustré par les dessins des figures 11 et 12, les extrémités des profilés
130 et 110 ne sont pas assemblées par vissage direct dans des alvéovis mais par l'intermédiaire
d'une pièce rajoutée à savoir une équerre 800. Cette équerre 800 est avantageusement
préformée pour présenter des projections 810 et 820 s'introduisant dans lesdits profilés
130 et 110 tout en permettant à l'équerre de venir en appui en extrémité. L'équerre
800 est ensuite vissée sur lesdits profilés. Un bouchon 830 vient recouvrir l'angle
ainsi formé et est préformé pour réaliser la continuité des différents volumes des
deux profilés assemblés.
[0066] Les dessins des figures 12a, 12b et 13 illustrent un autre mode de réalisation d'une
semelle 300' et une liaison optimisée entre le rebord de l'élément de toiture 100a'
et ladite semelle 300' permettant de mieux prendre en compte les phénomènes de dilatation
susceptibles de faire varier la position du rebord de l'élément de toiture selon la
double-flèche F5.
[0067] Comme illustrée, ladite semelle 300' est préformée pour présenter deux surfaces de
guidage parallèles avec lesquelles coopèrent le rebord de l'élément de toiture 100a'.
[0068] Le support pivotant 410' de roulette 420' est préformé d'une surface d'appui 416'
venant coopérer avec la surface de guidage 320'.
[0069] Le rebord de l'élément de toiture 100a' est en outre équipé d'une saillie 740' solidaire
du rebord de l'élément de toiture, saillie 740' qui vient coopérer avec l'autre surface
de guidage 310'. Comme illustrée, ladite saillie vient se positionner et se fixer
sur le module de retenue 700' préformé à cet effet.
[0070] Ainsi, les roulettes de support des éléments de toiture ne participent pas au guidage.
[0071] Comme illustrée plus en détail sur les dessins des figures 12a et 12b, ladite semelle
700' adopte la forme d'une pièce plate allongée dont :
- les deux grands côtés 310' et 320' forment les deux surfaces de guidage,
- les deux petits côtés sont préformés en pointe 330' et 340',
- la partie centrale est percée de deux orifices 350' à épaulement pour accueillir les
vis de fixation au sol, ainsi que d'un logement 360' pour accueillir la tige de retenue
escamotable 370' (cf. figure 13).
[0072] La préformation en pointe 330' et 340' permet de constituer un V de guidage corrigeant
si nécessaire la course des éléments de toiture aussi bien dans une course de déploiement
qu'en sens inverse pour une course d'ouverture en coopérant avec le support mobile
410' d'une part et la saillie 740' d'autre part.
[0073] La qualité du guidage ainsi obtenu permet d'envisager une configuration (non illustrée)
de dispositif de retenue où chaque rebord d'élément de toiture ne vient se solidariser
qu'à une seule semelle 300'. Une telle configuration réduit le nombre de semelles
et donc le temps nécessaire à l'installation de l'abri pour lequel la pose des semelles
300' constitue un poste particulièrement important.
[0074] Une autre caractéristique participant à l'accélération de l'installation réside dans
le fait que les orifices 350' de passage des tiges des vis de fixation (non illustrées),
laissent une tolérance de positionnement à la tige et donc à la semelle 300'. De plus,
le dispositif comprend des bouchons spéciaux (non illustrés) venant chapeauter les
têtes de vis en s'intercalant entre la tête de vis et la semelle 300' et en étant
préformés à cet effet, de changer la position de la semelle 300' en prenant une position
angulaire différente. Cette possibilité de réglage après vissage garantit le bon positionnement
des semelles 300' dans un temps relativement court.
[0075] On comprend que l'abri, qui vient d'être ci-dessus décrit et représenté, l'a été
en vue d'une divulgation plutôt que d'une limitation. Bien entendu, divers aménagements,
modifications et améliorations pourront être apportés à l'exemple ci-dessus, sans
pour autant sortir du cadre de l'invention. Ainsi, il doit être bien compris que la
plupart des caractéristiques sont applicables à des configurations d'abri autres que
plate comme illustrée.
1. Abri (A) pour bassin d'agrément (B),
ledit abri (A) comportant une pluralité d'éléments de toiture (100a, 100b et 100c)
mobiles en translation pour passer d'une position ouverte à une position fermée,
lesdits éléments de toiture (100a, 100b et 100c) formant une structure avec des profilés
transversaux (110, 120) dont les extrémités sont reliées par des profilés rebords
(130, 140), reposant au sol et se déplaçant sur ce dernier au moyen de roulettes (420)
équipant lesdits rebords (130, 140),
ladite structure supportant au moins un panneau de toiture (P),
ledit sol étant équipé de semelles (300) de guidage de la translation des éléments
de toiture mobiles (100, 100b et 100c) en étant préformées d'une surface de guidage
(310),
CARACTÉRISÉ PAR LE FAIT QUE
chaque roulette (420) est en liaison avec un support (410) qui la relie au rebord
(130) au moyen d'une autre liaison pivot d'axe parallèle à l'axe de rotation de roulette
(420), ledit support (410) étant préformé d'une surface de contact (416) venant en
contact avec la surface de guidage préformée dans lesdites semelles de guidage.
2. Abri (A) selon la revendication 1, CARACTÉRISÉ PAR LE FAIT QUE l'axe de pivotement du support (410) est disposé en arrière de l'axe de pivotement
de la roulette (420) par rapport au sens de déploiement de l'abri (A).
3. Abri (A) selon la revendication 1, CARACTÉRISÉ PAR LE FAIT QUE ledit support (410) supporte deux roulettes (420) et son axe de rotation est disposé
entre les deux roulettes (420) supportées.
4. Abri (A) selon la revendication 1 et/ou 3, CARACTÉRISÉ PAR LE FAIT QUE ledit support (410) est disposé dans un boîtier (400) venant se fixer sur la face
interne du profilé rebord (130) de l'élément de toiture (100a).
5. Abri (A) selon la revendication 4, CARACTÉRISÉ PAR LE FAIT QU'un module élastique (430) s'intercale entre ledit support pivotant (410) et ledit
boîtier (400) afin de le maintenir au repos dans une position angulaire donnée.
6. Abri (A) selon la revendication 4, CARACTÉRISÉ PAR LE FAIT QUE le boitier (400) est préformé d'au moins une butée mécanique (403, 404) limitant
le mouvement de rotation du support (410).
7. Abri (A) selon la revendication 3, où lorsque l'abri (A) est en position repliée,
les éléments de toiture (100a, 100b et 100c) sont empilés, CARACTÉRISÉ PAR LE FAIT QUE le profilé rebord (130) de l'élément de toiture (100a) comprend, sur sa face supérieure,
une saillie de centrage (500) de part et d'autre de laquelle se positionnent les deux
roulettes (420) de chaque support (410) de l'élément de toiture se positionnant au-dessus.
8. Abri (A) selon la revendication 7, CARACTÉRISÉ PAR LE FAIT QUE le support (410) est préformé sur sa partie basse entre les deux roulettes (420)
de façon à présenter une encoche (417) coopérant avec ladite saillie de centrage (500).
9. Abri (A) selon la revendication 1, où ladite semelle (300) est équipée d'une tige
de retenue escamotable (320) se relevant au passage de l'élément de toiture (100a)
et comprenant une tête (322) venant coopérer avec un module de retenue (700) mobile
solidaire de l'élément de toiture mobile (100a) à des fins de maintien en position
une fois l'élément de toiture (100a) arrivé en fin de course de déploiement, CARACTÉRISÉ PAR LE FAIT QUE ledit module de retenue mobile (700) comprend un chemin de déplacement (720) emprunté
par la tête de retenue (322) dans sa totalité lorsque l'élément de toiture (100a)
est en cours de course et dans lequel s'arrête ladite tête (322) lorsque l'élément
de toiture (100a) est en fin de course de déploiement.
10. Abri (A) selon la revendication 9, CARACTÉRISÉ PAR LE FAIT QUE la tige de retenue (320) comprend une tête de retenue (322) et un arbre de pivotement
par rapport à ladite semelle (300) dans laquelle elle s'escamote et est équipée pour
être relevée magnétiquement lors du passage du module de retenue mobile (700).
11. Abri (A) selon la revendication 1, CARACTÉRISÉ PAR LE FAIT QUE lesdites semelles (300) sont disposées de part et d'autre du bassin (B) et fonctionnent
par paires disposées parallèlement au chemin de déplacement des éléments de toiture
(100a, 100b et 100c).
12. Abri (A) selon la revendication 1, CARACTÉRISÉ PAR LE FAIT QUE la surface de guidage (310) préformée dans lesdites semelles de guidage (300) est
une surface verticale parallèle à l'axe de déplacement, constituée par un bord longitudinal
de ladite semelle (300) et s'évasant à ses deux extrémités.
13. Abri (A) selon la revendication 1, CARACTÉRISÉ PAR LE FAIT QU'il est formé d'éléments de toiture (100a, 100b et 100c) plans.
14. Abri (A) selon la revendication 1, CARACTÉRISÉ PAR LE FAIT QUE le profilé rebord (130) présente une feuillure (133) longitudinale horizontale d'accueil
du bord du panneau de toiture (P), le bord supérieur (134) étant dimensionné de façon
à proposer un recouvrement supérieur à celui proposé par le bord inférieur (135) de
la feuillure.
15. Abri (A) selon la revendication 14, CARACTÉRISÉ PAR LE FAIT QU'un joint (136) vient s'intercaler entre ledit recouvrement supérieur (134) et le rebord
du panneau de toiture (P).
16. Abri (A) selon la revendication 1, CARACTÉRISÉ PAR LE FAIT QUE les profilés transversaux (110, 120) et les profilés rebords (130, 140) sont reliés
par des modules de liaison formant équerres (800) et préformés de faces adoptant des
projections (810, 820) s'introduisant dans lesdits profilés, un bouchon (830) recouvrant
l'angle ainsi formé.
17. Abri selon la revendication 1,
CARACTÉRISÉ PAR LE FAIT QUE ladite semelle (300') est préformée pour présenter deux surfaces de guidage (310',
320') parallèles avec lesquelles coopèrent respectivement :
- le support pivotant (410') de roulette (420'),
- une saillie (740') solidaire du rebord de l'élément de toiture (100a').
18. Abri selon la revendication 17,
CARACTÉRISÉ PAR LE FAIT QUE ladite semelle (300') adopte la forme d'une pièce plate allongée dont :
- les deux grands côtés (310', 320') forment les deux surfaces de guidage,
- les deux petits côtés sont préformés en pointe (330', 340'),
- la partie centrale est percée pour accueillir les vis de fixation au sol, ainsi
que la tige de retenue escamotable (370').