[0001] L'invention concerne le domaine de l'emballage et plus particulièrement le domaine
des emballages obtenus à partir d'un flan unique, prédécoupé et plié à partir d'une
feuille de matériau, notamment à partir d'une feuille de carton.
[0002] De tels emballages sont très largement utilisés dans de nombreux domaines pour emballer
des produits, par exemple des produits de cosmétique ou de parfumerie. Ces produits
peuvent par exemple être des contenants, notamment des tubes, des flacons, etc....
De tels contenants contiennent des substances qui peuvent être sous forme de fluides,
de pâtes, de poudres, de granules etc....
[0003] Bien entendu, il est connu de réaliser des étuis fermés dans lesquels une enveloppe
périphérique définit une enveloppe externe et est pourvue de volets de fermeture qui
sont articulés à l'un des panneaux périphériques par une ligne de pliage transversale.
De tels volets de fermeture peuvent être prévus à l'une et à l'autre des extrémités
longitudinales de l'enveloppe périphérique externe. De tels volets de fermeture ont
une forme correspondant à la forme du contour fermé de l'enveloppe périphérique externe
et, une fois rabattus, souvent à 90°, ils viennent respectivement refermer l'espace
intérieur longitudinalement à l'une et à l'autre des deux extrémités de l'espace intérieur.
[0004] On connait des emballages qui comportent une enveloppe périphérique externe, et un
élément de calage comportant une enveloppe périphérique interne de calage, l'élément
de calage assurant un calage selon les deux directions perpendiculaires à la direction
longitudinale.
[0005] Dans certains emballages connus, l'élément de calage est réalisé indépendamment de
l'enveloppe externe et il est introduit dans celle-ci après qu'elle a été assemblée.
[0006] Dans d'autres emballages, l'enveloppe externe et l'élément de calage sont obtenus
tous les deux à partir du même flan unique prédécoupé et plié à partir d'une feuille
de matériau.
[0007] Chaque enveloppe périphérique est formée d'au moins trois panneaux périphériques
articulés successivement l'un à l'autre autour de lignes de pliage longitudinales
qui s'étendent selon la direction longitudinale, parallèlement l'une à l'autre. Les
lignes de pliage définissent des côtés longitudinaux des panneaux périphériques. Chaque
enveloppe périphérique est refermée sur elle-même pour définir un contour fermé autour
d'un espace intérieur dans un plan transversal perpendiculaire à la direction longitudinale
des lignes de pliage. Généralement, au moins un des panneaux périphériques extrêmes
est pourvu d'un rabat d'assemblage, lui aussi articulé au panneau périphérique extrême
par une ligne de pliage longitudinale, pour pouvoir être plaqué contre une face interne
ou externe de l'autre panneau périphérique extrême afin de réaliser un assemblage,
par exemple par collage, pour former l'enveloppe périphérique. L'espace intérieur
défini par une telle enveloppe périphérique est donc fermé selon au moins deux directions
perpendiculaires à la direction longitudinale. Les panneaux périphériques externes
sont compris dans une portion du flan, tandis qu'une autre portion du flan comprend
les panneaux périphériques principaux de l'élément de calage. Les deux portions du
flan sont reliées l'une à l'autre par exemple par un panneau de liaison.
[0008] Généralement, l'élément de calage comporte autant de panneaux principaux qu'il y
a de panneaux périphériques externes dans l'enveloppe externe. De préférence, des
pattes d'appui sont prévues entre l'enveloppe externe et l'enveloppe principale de
l'élément de calage pour maintenir une position relative entre les deux enveloppes,
selon les deux directions transversales perpendiculaires à la direction longitudinale.
On comprend qu'un emballage comportant à la fois une enveloppe externe et un élément
de calage, obtenu à partir d'un même flan unique, est déjà un objet complexe, tant
dans sa conception que dans sa fabrication par pliage et assemblage du flan unique.
[0009] Mais il faut généralement encore prévoir des moyens pour assurer le blocage longitudinal
du produit dans l'enveloppe périphérique externe, selon au moins un sens dans la direction
longitudinale. Or, dans les emballages connus dans lesquels l'enveloppe externe et
l'élément de calage sont obtenus à partir d'un même flan unique de matériau, l'élément
de calage n'assure que le calage dans les directions perpendiculaires à la direction
longitudinale.
[0010] Dans tous les cas, on comprend que le calage du produit dans l'emballage, selon la
direction longitudinale, reste à améliorer, tant du point de vue de la conception
de l'emballage, que du point de vue de la fabrication de l'emballage et du point de
vue de l'opération de conditionnement au cours de laquelle le produit à emballer est
introduit dans l'emballage.
[0011] Le document
DE-20.2011.106.417 décrit un système d'emballage comportant une enveloppe externe et un élément de protection
interne, séparé de l'enveloppe externe et destiné à être assemblé par collage.
[0012] L'invention a donc pour but de proposer une nouvelle conception d'un emballage, et
d'un flan pour obtenir cet emballage qui apporte une solution à au moins certains
aspects de cette problématique de calage selon la direction longitudinale.
[0013] Pour atteindre un tel objectif, l'invention propose un emballage obtenu à partir
d'un flan unique, prédécoupé et plié à partir d'une feuille de matériau, du type comporte
une enveloppe externe formée d'au moins trois panneaux externes articulés successivement
l'un à l'autre autour de lignes de pliage longitudinales qui s'étendent parallèlement
l'une à l'autre selon la direction longitudinale, les lignes de pliage définissent
des côtés longitudinaux des panneaux externes, l'enveloppe externe étant refermée
sur elle-même pour définir un contour fermé autour d'un espace intérieur dans un plan
transversal perpendiculaire à la direction longitudinale.
[0014] L'emballage comporte un élément de calage comportant une enveloppe principale comprenant
au moins trois panneaux principaux articulés successivement l'un à l'autre autour
de lignes de pliage longitudinales qui s'étendent parallèlement l'une à l'autre selon
une direction longitudinale, les lignes de pliage définissant des côtés longitudinaux
des panneaux, l'enveloppe principale étant refermée sur elle-même pour définir un
contour fermé autour d'un espace intérieur de l'élément de calage dans un plan transversal
perpendiculaire à la direction longitudinale.
[0015] L'élément de calage, selon l'invention, comporte, à au moins une extrémité longitudinale,
un dispositif de calage d'extrémité ayant l'une et/ou l'autre des caractéristiques
additionnelles suivantes :
- un bandeau d'extrémité comportant autant de panneaux d'extrémités que le nombre de
panneaux principaux de l'élément de calage, articulés successivement l'un à l'autre
autour de lignes de pliages agencées dans l'alignement des lignes de pliage des panneaux
principaux, le bandeau d'extrémité étant refermé sur lui-même pour définir un contour
fermé autour d'un espace intérieur de l'élément de calage dans un plan transversal
perpendiculaire à la direction longitudinale;
- pour au moins deux panneaux principaux distincts, au moins une patte de liaison longitudinale
qui relie le panneau principal à un panneau d'extrémité correspondant, et la patte
de liaison d'un panneau principal étant distincte de la ou les pattes de liaison des
autres panneaux principaux, les pattes de liaison étant séparées l'une de l'autre
transversalement par une découpe de séparation dans la feuille de matériau.
[0016] Chaque patte de liaison comporte une ligne de pliage intermédiaire, transversale,
qui délimite une partie principale et une partie d'extrémité de la patte de liaison,
respectivement rattachées au panneau principal et au panneau d'extrémité correspondants,
pour permettre un rapprochement du bandeau d'extrémité de l'enveloppe principale par
repliement des deux parties de la patte de liaison sur elles-mêmes autour de la ligne
de pliage intermédiaire.
[0017] Selon d'autre caractéristiques, optionnelles, de l'invention, prises isolément ou
en combinaison :
- le dispositif de calage d'extrémité peut être déplacé de manière réversible, entre
au moins une position longitudinale étendue vers l'extérieur et une position longitudinale
rapprochée vers l'intérieur dans laquelle un bord transversal d'extrémité du dispositif
de calage d'extrémité est reçu à l'intérieur de l'espace intérieur délimité par l'enveloppe
externe, en retrait longitudinalement vers l'intérieur par rapport à un bord d'extrémité
longitudinale de l'emballage défini par des bords transversaux d'extrémité des panneaux
externes de l'enveloppe externe ;
- dans la position étendue du dispositif de calage d'extrémité, le bord transversal
d'extrémité du dispositif de calage d'extrémité dépasse à l'extérieur de l'espace
intérieur délimité par l'enveloppe externe, en débord longitudinalement vers l'extérieur
par rapport au bord d'extrémité longitudinale de l'emballage défini par les bords
transversaux d'extrémité des panneaux externes de l'enveloppe externe ;
- au moins à l'extrémité longitudinale munie du dispositif de calage d'extrémité, un
dispositif de fermeture comportant au moins un volet de fermeture qui est articulé
sur un bord transversal d'un panneau externe et qui coopère, dans une position de
fermeture de l'emballage, avec le dispositif de calage d'extrémité pour le maintenir
dans sa position rapprochée ;
- le dispositif de calage d'extrémité est un dispositif tri-articulé dans lequel la
partie principale et la partie d'extrémité des pattes de liaison sont toutes les deux
articulées respectivement au panneau principal et au panneau d'extrémité correspondant
par des lignes respectives de pliage transversale pré-marquées ;
- la longueur de la partie principale, respectivement de la partie d'extrémité, des
pattes de liaison, définies comme étant la plus courte distance entre la ligne de
pliage intermédiaire et la ligne de pliage transversale pré-marquée de rattachement
au panneau principal, respectivement au panneau d'extrémité, sont toutes les deux
inférieures à la moitié de la dimension maximale de l'espace intérieur de l'élément
de calage selon une direction transversale perpendiculaire au panneau principal correspondant
;
- le dispositif de calage d'extrémité est un dispositif tri-articulé, et la longueur
de la partie principale d'une patte de liaison, définie comme étant la plus courte
distance entre la ligne de pliage intermédiaire et la ligne de pliage transversale
pré-marquée de rattachement au panneau principal, est inférieure à la longueur de
la partie d'extrémité de ladite patte de liaison, définie comme étant la plus courte
distance entre la ligne de pliage intermédiaire et la ligne de pliage transversale
pré-marquée de rattachement au panneau d'extrémité ;
- la longueur de la partie principale d'une patte de liaison est inférieure de 5 à 20
pourcents à la longueur de la partie d'extrémité de ladite patte de liaison ;
- le dispositif de calage d'extrémité est un dispositif bi-articulé, dans lequel la
partie principale des pattes de liaison est rattachée au panneau principal correspondant
par une ligne de pliage transversale pré-marquée, tandis que la partie d'extrémité
des pattes de liaison est rattachée au panneau d'extrémité correspondant par une zone
de flexion dépourvue de ligne transversale de pliage pré-marquée ;
- entre deux pattes de liaisons adjacentes correspondant à deux panneaux principaux
adjacents, la découpe de séparation entre deux pattes est agencée sous la forme d'un
ajourage, de telle sorte, repliées chacune à 90 degrés vers l'espace intérieur par
rapport au panneau principal auquel la patte de liaison est rattachée, les parties
principales des deux pattes de liaisons adjacentes n'ont pas de recouvrement ;
- les pattes de liaison présentent chacune une partie principale dont la géométrie lui
permet d'être reçue, repliée à 90° vers l'espace intérieur par rapport au panneau
principal auquel la patte de liaison est rattachée, sans contacter les panneaux principaux
adjacents au panneau principal auquel la patte de liaison est rattachée ;
- l'emballage comporte deux dispositifs de calage d'extrémité dont l'un est rattaché
à une des deux extrémités longitudinales de son élément de calage, et dont l'autre
est rattaché à l'autre des deux extrémités longitudinales de son élément de calage
;
- l'emballage comporte un dispositif de calage d'extrémité tri-articulé à chacune des
deux extrémités longitudinales de l'élément de calage, et l'enveloppe externe comporte,
à chaque extrémité longitudinale, un dispositif de fermeture, dont chacun comporte
au moins un volet de fermeture qui est articulé sur un bord transversal d'un panneau
externe et qui coopère, dans une position de fermeture de l'emballage, respectivement
avec le dispositif de calage d'extrémité tri-articulé correspondant pour le maintenir
dans sa position rapprochée ;
- l'emballage comporte, à une extrémité longitudinale de son élément de calage, un dispositif
de calage tri-articulé et, à l'autre extrémité de son élément de calage, un dispositif
de calage bi-articulé ;
- l'élément de calage est relié à l'enveloppe externe par un panneau de liaison qui
est articulé à un panneau externe de l'enveloppe externe le long d'un côté longitudinal
de celui-ci, et qui est articulé à un panneau principal de l'élément de calage le
long d'un côté longitudinal de celui-ci ;
- le panneau de liaison reliant l'enveloppe externe et l'élément de calage possède une
dimension transversale qui engendre un décalage angulaire entre les panneaux principaux
de l'élément de calage et les panneaux externes de l'enveloppe externe ;
- l'élément de calage comporte des pattes d'appui qui s'étendent selon une ou plusieurs
directions transversales et qui sont chacune en contact avec une face interne d'un
panneau externe de l'enveloppe externe pour maintenir au moins un des panneaux principaux
de l'élément de calage écarté dudit panneau externe de l'enveloppe externe ;
- l'emballage est réalisé en une seule pièce à partir d'un flan unique de carton dont
le grammage est supérieur ou égal 180 g/m2, et inférieur ou égal à 2000 g/m2.
[0018] L'invention propose par ailleurs un flan prédécoupé formé en une seule pièce à partir
d'une feuille de matériau, du type dans lequel :
- au moins trois panneaux externes sont agencés successivement l'un à côté de l'autre,
et sont rattachés par des lignes de pliage longitudinales qui s'étendent parallèlement
l'une à l'autre selon la direction longitudinale, les lignes de pliage définissant
des côtés longitudinaux des panneaux externes ;
- un élément de calage comportant au moins trois panneaux principaux rattachés successivement
l'un à l'autre par des lignes de pliage longitudinales qui s'étendent parallèlement
l'une à l'autre selon une direction longitudinale, les lignes de pliage définissant
des côtés longitudinaux des panneaux principaux.
[0019] L'élément de calage comporte, à au moins une extrémité longitudinale, un dispositif
de calage d'extrémité comportant :
- un bandeau d'extrémité comprenant autant de panneaux d'extrémité que le nombre de
panneaux principaux de l'élément de calage, rattachés successivement l'un à l'autre
autour de lignes de pliages agencées dans l'alignement des lignes de pliage des panneaux
principaux ;
- pour au moins deux panneaux principaux distincts, au moins une patte de liaison longitudinale
qui relie ledit panneau principal à un panneau d'extrémité correspondant, et la patte
de liaison d'un panneau principal étant distincte de la ou les pattes de liaison des
autres panneaux principaux, les pattes de liaison étant séparées l'une de l'autre
transversalement par une découpe de séparation dans la feuille de matériau.
[0020] Chaque patte de liaison comporte une ligne de pliage intermédiaire, transversale,
qui délimite une partie principale et une partie d'extrémité de la patte de liaison,
respectivement rattachées au panneau principal et au panneau d'extrémité correspondants,
pour permettre un rapprochement du bandeau d'extrémité des panneaux principaux par
repliement des deux parties de la patte de liaison sur elles-mêmes autour de la ligne
de pliage intermédiaire.
[0021] Selon d'autre caractéristiques, optionnelles, de l'invention, prises isolément ou
en combinaison :
- l'un au moins des panneaux externes comporte, au moins à l'extrémité longitudinale
correspondant au dispositif de calage d'extrémité, un dispositif de fermeture comportant
au moins un volet de fermeture qui est rattaché à un bord transversal d'un panneau
externe ;
- le dispositif de calage d'extrémité est un dispositif tri-articulé dans lequel la
partie principale et la partie d'extrémité des pattes de liaison sont toutes les deux
rattachées au panneau principal et au panneau d'extrémité correspondant par une ligne
de pliage transversale pré-marquée ;
- la longueur de la partie principale, respectivement de la partie d'extrémité, des
pattes de liaison, définies comme étant la plus courte distance entre la ligne de
pliage intermédiaire et la ligne de pliage transversale pré-marquée de rattachement
au panneau principal, respectivement d'extrémité, sont toutes les deux inférieures
à la moitié de la transversale d'un panneau principal adjacent au panneau principal
auquel est rattachée la patte de liaison, définie comme étant la distance entre les
deux côtés longitudinaux du panneau adjacent ;
- le dispositif de calage d'extrémité est un dispositif tri-articulé, et la longueur
de la partie principale d'une patte de liaison, définie comme étant la plus courte
distance entre la ligne de pliage intermédiaire et la ligne de pliage transversale
pré-marquée de rattachement au panneau principal, est inférieure à la longueur de
la partie d'extrémité de ladite patte de liaison, définie comme étant la plus courte
distance entre la ligne de pliage intermédiaire et la ligne de pliage transversale
pré-marquée de rattachement au panneau d'extrémité ;
- la longueur de la partie principale d'une patte de liaison est inférieure de 5 à 20
pourcents de la longueur de la partie d'extrémité de ladite patte de liaison ;
- le dispositif de calage d'extrémité est un dispositif bi-articulé, dans lequel la
partie principale des pattes de liaison est rattachée au panneau principal correspondant
par une ligne de pliage transversale pré-marquée, tandis que la partie d'extrémité
des pattes de liaison est rattachée au panneau d'extrémité correspondant par une zone
de flexion dépourvue de ligne transversale de pliage pré-marquée ;
- le flan comporte un dispositif de calage d'extrémité à chacune de ses deux extrémités
longitudinales de l'élément de calage ;
- le flan comporte un dispositif de calage d'extrémité tri-articulé à chacune des deux
extrémités longitudinales de l'élément de calage, et, à chaque extrémité longitudinale,
l'un au moins des panneaux externes comporte un dispositif de fermeture ayant au moins
un volet de fermeture qui est rattaché à un bord transversal d'un panneau externe
;
- le flan comporte, à une extrémité longitudinale de son élément de calage, un dispositif
de calage d'extrémité tri-articulé et, à l'autre extrémité de son élément de calage,
un dispositif de calage d'extrémité bi-articulé ;
- le flan comporte au moins une patte d'appui qui est délimitée par une découpe en U
pratiquée dans un panneau principal de l'élément de calage, les sommets des branches
du U correspondant à une ligne de pliage, la découpe en U délimitant une extension
transversale pour le panneau principal adjacent partageant le même côté longitudinal
;
- le flan comporte un panneau de liaison qui est rattaché par une ligne de pliage à
un panneau externe le long d'un côté longitudinal de celui-ci, et qui est rattaché
à un panneau principal le long d'un côté longitudinal de celui-ci ;
- le flan est réalisé en une seule pièce à partir d'un flan unique de carton dont le
grammage est supérieur ou égal 180 g/m2, et inférieur ou égal à 2000 g/m2.
- le bandeau d'extrémité présente un rabat d'assemblage qui est solidaire d'un panneau
d'extrémité extrême et qui est destiné à être rabattu et assemblé contre l'autre panneau
d'extrémité extrême pour donner au bandeau d'extrémité un contour fermé.
[0022] L'invention propose par ailleurs un emballage obtenu à partir d'un tel flan prédécoupé.
[0023] Diverses autres caractéristiques ressortent de la description faite ci-dessous en
référence aux dessins annexés qui montrent, à titre d'exemples non limitatifs, des
formes de réalisation de l'objet de l'invention.
- La Figure 1 est une vue en plan d'un flan selon un premier mode de réalisation de l'invention.
- La Figure 2 illustre une partie du flan de la Figure 1.
- La Figure 3 est une vue en perspective d'une étape intermédiaire de montage de l'emballage obtenu
grâce au flan de la Figure 1.
- La Figure 4 est une vue en perspective de l'emballage obtenu à partir du flan de la Figure 1.
- Les Figures 5A, 5B et 5C sont des vues schématiques en section montrant, en section par un plan longitudinal,
différentes portions du dispositif de calage d'extrémité de l'emballage de la Figure 4.
- Les Figures 6 et 7 sont des vues similaires aux Figures 1 et 3 illustrant un deuxième mode de réalisation.
- Les Figures 8A et 8B sont des vues similaires à celles des Figures 5A et 5C, pour le deuxième mode de réalisation des Figures 6 et 7.
- La Figure 9 est une vue en plan d'un flan selon un autre mode de réalisation de l'invention.
- La Figure 10 est une vue en section transversale de l'emballage obtenu à partir du flan de la
Figure 9.
[0024] On a illustré sur la
Figure 1 un premier mode de réalisation d'un flan
10 selon l'invention permettant d'obtenir un emballage selon l'invention.
[0025] Le flan
10 qui est illustré sur la
Figure 1 est obtenu par découpage d'une feuille de matériau et constitue un flan unique en
ce qu'il y a continuité de matière dans le flan, lequel n'est pas constitué par un
assemblage de plusieurs éléments précédemment disjoints.
[0026] Le matériau du flan sera un matériau conventionnel pour ce type d'emballage. Il peut
par exemple s'agir d'un carton dont le grammage est supérieur ou égal à 180 g par
mètre carré. Généralement, le carton utilisé pour de tels emballages présente un grammage
inférieur ou égal à 2000 g par mètre carré. Toutefois, l'utilisation d'autres matériaux,
y compris de matériaux polymères, est envisageable. De préférence, ces matériaux présentent
un aspect semi-rigide en flexion autour d'un axe compris dans le plan de la feuille
dans laquelle le flan est prédécoupé.
[0027] Sur la
Figure 1, et sur les figures semblables, on a représenté en traits continus les bords libres
ou découpés du flan. On a représenté en traits pointillés des marquages apportés dans
la matière du flan mais au niveau desquels le flan n'est pas entièrement découpé.
La réalisation des marquages peut impliquer une ou plusieurs techniques, parmi lesquels
on peut citer par exemple :
- la technique de découpe mi-chair, dans laquelle la feuille de matériau est découpée,
mais pas sur toute son épaisseur ;
- le marquage par écrasement de matière, etc...
[0028] Ces marquages sont destinés à former une ligne de pliage pré-marquée de la feuille
de matériau en vue de la réalisation de l'emballage. En effet, le flan
10, qui est plan, doit être soumis à des opérations de pliage et d'assemblage, notamment
par collage, pour réaliser un emballage tridimensionnel.
[0029] Le flan
10 comporte deux portions principales destinées chacune à former une enveloppe périphérique.
Une première portion
12, visible sur la gauche de la
Figure 1 et visible sur la
Figure 2, est destinée à former un élément principal, dit élément de calage, de l'emballage.
Une seconde portion
14, visible sur la partie droite de la
Figure 1, est destinée à former une enveloppe externe de l'emballage. Les deux portions
12, 14 du flan
10 sont liées l'une à l'autre par un panneau de liaison
16 dont le rôle sera expliqué plus loin.
[0030] On décrira tout d'abord la première portion
12 du flan
10 destinée à former un élément principal de calage de l'emballage.
[0031] Dans cette portion, le flan comporte quatre panneaux principaux
21, 22, 23, 24 qui sont juxtaposés et articulés successivement l'un à l'autre autour de trois lignes
de pliage
31, 32, 33 longitudinales. Une première ligne de pliage
31 relie, en les délimitant, un panneau principal extrême distal
21 d'un panneau principal intermédiaire distal
22. Une seconde ligne de pliage
32 relie le panneau principal intermédiaire distal
22 à un panneau principal intermédiaire proximal
23, lequel est relié à un panneau principal extrême proximal
24 autour d'une ligne de pliage
33. Les lignes de pliage
31, 32, 33 définissent donc des côtés longitudinaux des panneaux principaux correspondants.
[0032] Le panneau principal extrême distal
21 comporte par ailleurs un côté longitudinal
30 par lequel il est relié à un rabat d'assemblage
18, le côté longitudinal
30 correspondant à une ligne de pliage, de préférence pré-marquée, entre le panneau
21 et le rabat
18. À l'opposé du côté longitudinal
30, le rabat
18 comporte un bord libre longitudinal
29, qui est un bord libre du flan
10.
[0033] Le panneau principal extrême proximal
24 comporte, à l'opposé du côté longitudinal
33, un côté longitudinal
34 qui, dans cet exemple de réalisation, est formé d'une ligne de pliage pré-marquée
par laquelle il est relié au panneau de liaison
16.
[0034] Ainsi, en partant du bord libre
29 du flan
10, et en se déplaçant au travers du flan selon une direction transversale perpendiculaire
à la direction longitudinale, on rencontre successivement le rabat
18, le côté longitudinal
30, le panneau principal extrême distal
21, le côté longitudinal
31, le panneau principal intermédiaire distal
22, le côté longitudinal
32, le panneau principal intermédiaire proximal
23, le côté longitudinal
33, le panneau principal extrême proximal
24, le côté longitudinal
34 et le panneau de liaison
16.
[0035] Dans cet exemple de réalisation, où l'enveloppe principale est destinée à former
un élément de calage, les panneaux principaux comportent des extensions transversales
51, 52, 53, 54, 55 agencées au niveau des côtés longitudinaux
31, 32, 33 entre deux panneaux principaux. Ces extensions transversales sont optionnelles. Chaque
extension transversale est solidaire d'un des panneaux et est délimitée par une découpe
en U formée dans le matériau constituant l'un des panneaux principaux adjacents. Les
pointes des branches de la découpe en U sont situées sur une ligne de pliage
31, 32, 33 entre deux panneaux principaux, tandis que la base du U est formée par un bord longitudinal
de la découpe qui est décalé d'un écart transversal
« e » par rapport à la ligne de pliage correspondante. Au niveau de chaque extension transversale,
la ligne de pliage est interrompue de sorte que, lors du pliage de deux panneaux successifs
autour de leur ligne de pliage commune, l'extension reste dans l'alignement du panneau
duquel elle est solidaire. Il sera vu plus tard que ces extensions sont destinées
à former des pattes d'appui. On comprend donc que, au niveau de ces extensions transversales,
les côtés longitudinaux des panneaux principaux présentent des décrochements. En revanche,
ces décrochements n'affectent pas la ligne de pliage entre deux panneaux. De préférence,
les lignes de pliage
31, 32 et
33 sont pré-marquées, sauf au niveau des extensions transversales.
[0036] Chacun des panneaux principaux
21, 22, 23, 24 présente des côtés transversaux opposés supérieurs et inférieurs
41, 42, 43, 44, qui sont agencés aux extrémités longitudinales du panneau correspondant et qui sont
matérialisés chacun par une ligne de pliage. Dans l'exemple proposé, les panneaux
principaux présentent tous la même dimension selon la direction longitudinale de sorte
que les bords transversaux supérieurs et inférieurs des quatre panneaux principaux
sont respectivement alignés selon une ligne transversale de pliage supérieure et selon
une ligne transversale de pliage inférieure. Les notions de « supérieur » et « inférieur
» qui sont utilisées ici ne le sont qu'à titre illustratif pour simplifier la compréhension
de la description. Ces notions font référence à l'orientation du flan tel qu'illustré
sur la
Figure 1 et ne préjugent en rien d'une orientation du flan ou de l'emballage dans l'espace.
[0037] On comprend que les quatre panneaux principaux
21, 22, 23, 24 sont destinés à former, après un pliage à 90° autour de chacune des lignes de pliage
31, 32, 33, une enveloppe principale refermée sur elle-même définissant un contour fermé autour
d'un espace intérieur de calage de l'élément de calage
12. Dans l'exemple illustré, comportant quatre panneaux principaux, le contour fermé
de l'enveloppe principale correspond à un quadrilatère dans un plan transversal perpendiculaire
à la direction longitudinale. Si le pliage est fait à 90° autour de chaque ligne de
pliage, on obtient un rectangle, et encore plus précisément un carré dans le cas où,
de plus, les panneaux principaux présentent une largeur transversale identique. On
comprend aussi que le rabat
18 peut lui aussi être replié à 90° autour de la ligne de pliage
30 de manière à pouvoir être amené en appui, plan contre plan, contre le panneau principal
extrême proximal
24. Un assemblage du rabat
18 sur le panneau
24, par exemple par collage, permet de fixer la géométrie tridimensionnelle de l'élément
de calage comportant les quatre panneaux principaux. Le fait qu'une enveloppe périphérique
définisse un contour fermé ne s'oppose pas à ce que les panneaux périphériques qui
la compose comportent éventuellement des fenêtres ou ouvertures.
[0038] Dans l'exemple illustré, le panneau principal extrême proximal
24 présente une largeur supérieure à celle des autres panneaux. Il est ainsi possible
de définir une ligne de montage
LM1 virtuelle longitudinale, décalée par rapport à la ligne de pliage
34 de liaison au panneau de liaison
16 d'un écart transversal « e ». La distance transversale entre la ligne de montage
virtuelle longitudinale LM1 et le côté longitudinal
33 du panneau principal extrême proximal
24 est égale à la largeur transversale du panneau principal intermédiaire distal
22 entre ses deux côtés longitudinaux
31 et
32. De préférence, cet écart transversal
« e » correspond à l'écart transversal
« e » des pattes d'appui
51-55. Lors de l'assemblage de l'enveloppe principale, il est prévu de faire coïncider la
ligne de pliage
30, séparant le rabat
18 du panneau principal
21, avec la ligne de montage virtuelle longitudinal LM1. La portion du panneau principal
extrême proximal
24 qui se situe entre la ligne de montage virtuel longitudinal LM1 et la ligne de pliage
34 constitue une extension transversale du panneau destinée à former une patte d'appui
pour maintenir un écart entre l'enveloppe principale de calage et l'enveloppe externe
de l'emballage.
[0039] Selon l'invention, l'élément de calage formé par la portion
12 du flan
10 comporte, à au moins une extrémité longitudinale, un dispositif de calage d'extrémité.
[0040] En effet, comme on peut le voir sur la
Figure 1, l'élément de calage comprenant les quatre panneaux principaux
21, 22, 23, 24 comporte par ailleurs, à au moins une extrémité longitudinale, un bandeau d'extrémité
60 qui comporte d'autant de panneaux d'extrémité
61, 62, 63, 64 que le nombre de panneaux principaux. De manière analogue aux panneaux principaux,
les panneaux d'extrémité sont articulés successivement l'un à l'autre autour de lignes
de pliage longitudinales
71, 72, 73 agencées dans l'alignement des lignes de pliage
31, 32, 33 des panneaux principaux. Dans l'exemple illustré, l'élément de calage est pourvu
de deux bandeaux d'extrémité, un à chaque extrémité longitudinale, mais un seul pourrait
être prévu.
[0041] Comme on peut le voir plus particulièrement sur la
Figure 2, pour au moins deux panneaux principaux distincts, au moins une patte de liaison longitudinale
80 est prévue qui relie un panneau principal à un panneau d'extrémité correspondant,
c'est-à-dire un panneau d'extrémité agencé longitudinalement dans le prolongement
du panneau principal considéré. Dans l'exemple illustré, les quatre panneaux d'extrémité
sont reliés chacun au panneau principal correspondant par une patte de liaison
80. Dans cet exemple de réalisation, les pattes de liaison présentent toutes la même
géométrie. On remarque que la patte de liaison
80 d'un panneau principal est distincte de la ou les pattes de liaison des autres panneaux
principaux. En ce sens, les pattes de liaison sont séparées l'une de l'autre transversalement
par une découpe de séparation
82 dans la feuille de matériaux. Chaque patte de liaison
80 comporte une ligne de pliage intermédiaire
84, transversale, qui délimite la patte en deux parties : une partie principale
80a qui est rattachée au panneau principal correspondant et une partie d'extrémité
80b qui est rattachée au panneau d'extrémité correspondant.
[0042] La partie principale de la patte de liaison
80 est articulée au panneau principal correspondant par une ligne de pliage transversal
pré-marquée.
[0043] Au sens de ce texte, une ligne de pliage pré-marquée est destinée à former, au moment
du pliage, une charnière nette entre deux portions du matériau constituant le flan,
en l'occurrence entre le panneau principal et la partie principale
80a de la patte de liaison
80. Au niveau d'une ligne de pliage pré-marquée, un pliage se fait où l'essentiel de
la déformation est concentré sur la ligne de pliage. Au niveau d'une ligne pré-marquée,
les caractéristiques mécaniques du matériau, notamment en résistance à la flexion,
présentent un affaiblissement brutal, qui en fait une zone de déformation privilégiée
par rapport aux zones avoisinantes. La réalisation d'une ligne de pliage pré-marquée
peut impliquer une ou plusieurs techniques, parmi lesquels on peut citer par exemple
la technique de découpe mi-chair, ou le marquage par écrasement de matière, etc....
[0044] Dans l'exemple illustré, la ligne de pliage pré-marquée par laquelle chaque patte
de liaison est rattachée au panneau principal correspondant, coïncide avec le côté
transversal d'extrémité
41, 42, 43, 44 du panneau principal correspondant.
[0045] De préférence, les lignes de pliage intermédiaires
84 de toutes les pattes de liaison reliant un bandeau d'extrémité
60 aux panneaux principaux correspondants sont alignées selon une direction transversale.
[0046] De préférence, la ligne de pliage intermédiaire
84 de chaque patte est elle aussi pré-marquée, au sens défini ci-dessus.
[0047] Au contraire, dans ce premier exemple de réalisation, la partie d'extrémité
80b des pattes de liaison
80 est rattachée au panneau d'extrémité correspondant par une zone de flexion dépourvue
de ligne transversale de pliage pré-marquée. En ce sens, comme illustré sur les
Figures 1 et
2, il n'est pas possible de distinguer nettement la séparation entre le panneau d'extrémité
et la partie d'extrémité de la patte de liaison correspondante. De préférence, on
ne constate pas de discontinuité brutale de caractéristiques mécaniques du matériau,
notamment de résistance à la flexion, dans la zone de transition entre le panneau
d'extrémité
61, 62, 63, 64 et cette partie d'extrémité
80b de la patte de liaison
80 correspondante. Autrement dit, si l'on souhaite déformer la partie d'extrémité de
la patte de liaison selon une direction perpendiculaire au plan du flan, par rapport
au panneau d'extrémité, cette déformation se traduit par une courbure progressive
qui s'étend sur toute une zone de transition, et non pas par une pliure nette au niveau
d'une ligne de charnière.
[0048] La zone de transition, entre un panneau d'extrémité du bandeau
60 et la partie d'extrémité
80b de la patte de liaison correspondante, présente une plus grande raideur en résistance
à la flexion que la zone de transition entre un panneau principal et la partie principale
80a de la même patte de liaison, cette dernière zone de transition comportant la ligne
de pliage pré-marquée.
[0049] Dans l'exemple illustré, chaque panneau d'extrémité est relié au panneau principal
correspondant par une unique patte de liaison. Toutefois, on pourrait prévoir qu'au
moins un panneau d'extrémité soit relié au panneau principal correspondant par plusieurs
pattes de liaison indépendantes. Par ailleurs, il n'est pas nécessaire que tous les
panneaux d'extrémité soient reliés au panneau principal correspondant par une patte
de liaison. Notamment, dans le cadre d'un élément de calage à quatre panneaux principaux,
on peut par exemple prévoir que seul deux des quatre panneaux d'extrémité, de préférence
non adjacents, soient reliés à leur panneau principal correspondant par une ou plusieurs
pattes de liaison.
[0050] Dans l'exemple illustré sur les
Figures 1 et
2, une découpe de séparation
82 entre deux pattes de liaison présente une forme de losange avec deux sommets longitudinaux
82a, 82b et avec deux sommets transversaux
82c.
[0051] De préférence, les sommets transversaux
82c d'une découpe de séparation en losange sont agencés chacun à l'extrémité de la ligne
de pliage intermédiaire transversale
84 des deux pattes de liaison adjacentes.
[0052] Dans l'exemple illustré, une découpe de séparation
82 présente une extrémité, ici formée par un sommet longitudinal
82a, du côté des panneaux principaux, qui est située à l'intersection de la ligne de
pliage
31, 32, 33 entre deux panneaux principaux avec la ligne de pliage pré-marquée
41, 42, 43, 44 par laquelle chacune des deux pattes de liaison adjacentes, séparées par la découpe
considérée, sont reliées aux dits panneaux principaux.
[0053] Dans l'exemple illustré, une découpe de séparation
82 présente une extrémité, ici formée par un sommet longitudinal
82b, du côté des panneaux d'extrémité, qui est située sur la ligne de pliage
71, 72, 73 d'articulation de ces panneaux d'extrémité.
[0054] Dans l'exemple illustré, toutes les pattes de liaison
80 ont la même géométrie et toutes les découpes de séparation
82 entre les pattes de liaison ont aussi la même géométrie. Ainsi, les sommets longitudinaux
82b des découpes
82, du côté des panneaux d'extrémité
61, 62, 63, 64, sont alignés le long d'une ligne transversale virtuelle
LP1.
[0055] La seconde portion du flan
10, destinée à former l'enveloppe externe de l'emballage, présente, de manière classique
pour un étui, quatre panneaux externes
121, 122 , 123, 124 articulés successivement l'un à l'autre autour de lignes de pliage longitudinales
131, 132, 133, lesquelles définissent des côtés longitudinaux des panneaux externes. Un panneau
externe proximal
121 est relié par une ligne de pliage longitudinale
130, à l'opposé de son autre côté
131 longitudinal, au panneau de liaison
16, ce dernier assurant donc la liaison entre les deux portions
12, 14 du flan
10. Par pliage, cette enveloppe externe est destinée à être refermée sur elle-même pour
définir un contour fermé autour d'un espace intérieur dans un plan transversal perpendiculaire
à la direction longitudinale. En l'occurrence, le panneau de liaison
16 est destiné à former aussi un rabat d'assemblage, destiné à être assemblé, par exemple
par collage, plan contre plan contre une face interne d'un panneau externe extrême
distal
124, pour réaliser et maintenir la forme tridimensionnelle de l'enveloppe externe. Dans
l'exemple illustré, les panneaux externes présentent une largeur transversale supérieure,
de deux fois la valeur d'écart transversal
« e » à la largeur des panneaux principaux correspondants de l'élément de calage
12. De même, les panneaux externes présentent une longueur selon la direction longitudinale
qui est supérieure à la longueur des panneaux principaux de l'élément de calage.
[0056] Comme illustré, on peut prévoir au moins un volet de fermeture
125 articulé le long d'un bord transversal d'extrémité longitudinale d'un panneau externe,
par exemple le panneau externe extrême proximal
121. En l'occurrence, deux tels volets de fermeture
125 sont prévus pour fermer l'étui aux deux extrémités longitudinales. Chaque volet de
fermeture
125 est de préférence muni d'un rabat de verrouillage
126 articulé à un bord transversal d'extrémité longitudinale du volet de fermeture
125 opposé à son bord d'articulation sur le panneau externe
121. De plus, on peut prévoir que la fermeture de l'emballage aux extrémités longitudinales
soit complétée par un ou plusieurs volets d'obturation complémentaire
128, eux aussi articulés le long d'un bord transversal d'extrémité longitudinale d'un
panneau externe
122, 124 autre que le panneau externe
123 opposé au panneau externe
121 portant le volet de fermeture
125.
[0057] Pour former un emballage en partant du flan ainsi décrit, on procède, comme cela
est visible sur la
Figure 3, tout d'abord par la formation de l'élément de calage en pliant le rabat
18, puis successivement les panneaux principaux
21, 22, 23, 24 respectivement autour des lignes de pliage
30, 31, 32, 33. Dans le même temps, les panneaux d'extrémité
61, 62, 63, 64 du bandeau d'extrémité
60 sont pliés respectivement autour des lignes de pliage
71, 72, 73 pour former un élément de calage tel qu'illustré sur la
Figure 3. Comme expliqué plus haut, la face externe du rabat d'assemblage
18 est assemblée, par exemple par collage, contre la face interne du panneau principal
extrême proximal
24 en faisant coïncider la ligne de pliage
30 avec la ligne de montage virtuel longitudinal
LM1. L'élément de calage ainsi formé présente donc bien un contour fermé, dans cet exemple
carré, dans un plan perpendiculaire à la direction longitudinale.
[0058] On voit sur la
Figure 3 les extensions transversales qui dépassent transversalement par rapport à ce contour
d'une distance correspondant à la valeur d'écart transversal « e ».
[0059] Comme illustré sur la
Figure 3, on aura de préférence procédé, préalablement à l'étape d'enroulement et d'assemblage
de l'élément de calage
12, à une étape de pré-pliage des pattes de liaison
80 du ou des bandeaux d'extrémité
60. Ce pré-pliage consiste à effectuer un pliage, par exemple à 120° ou 180°, en rabattant
l'ensemble du bandeau d'extrémité
60 vers l'intérieur autour de la ligne constituée par l'alignement des bords transversaux
41, 42, 43, 44 des panneaux principaux, puis à replier en sens inverse, par exemple à 120° ou 180°
vers l'extérieur, le bandeau d'extrémité autour des lignes de pliage transversales
intermédiaires
84 des pattes de liaison
80. Ainsi, naturellement, on crée une conformation des pattes de liaison
80 de telle sorte qu'elles sont légèrement repliées, par rapport aux panneaux principaux,
vers l'intérieur autour de leur ligne de pliage pré-marqué par laquelle sont reliées
au panneau principal. En revanche, comme on peut le voir sur la
Figure 3, les pattes de liaison présentent alors naturellement, au niveau de la ligne de pliage
intermédiaire
84, une concavité tournée vers l'extérieur. Avant l'opération de pliage et d'enroulement
décrite plus haut pour former l'élément de calage, on peut choisir de redéployer les
bandeaux d'extrémité en remettant les pattes de liaison à plat, ou quasiment à plat,
comme illustré sur la
Figure 3.
[0060] On notera que le bandeau d'extrémité
60 présente lui aussi un rabat d'assemblage
18a, qui peut être constitué par la prolongation du rabat d'assemblage
18, qui est solidaire d'un panneau d'extrémité extrême
61, et qui est destiné à être rabattu et assemblé, par exemple par collage, contre l'autre
panneau d'extrémité extrême
64 pour donner au bandeau d'extrémité un contour fermé sensiblement identique au contour
fermé déterminé par les panneaux principaux.
[0061] On voit que chaque panneau d'extrémité du bandeau d'extrémité est alors agencé dans
le même plan que le panneau principal correspondant de l'élément de calage.
[0062] À partir de l'étape intermédiaire illustrée à la
Figure 3, on continue la formation de l'emballage en formant l'enveloppe externe par pliages
successifs du flan autour des lignes de pliage
34, 130, 131, 132, 133 de telle sorte que, une fois le panneau externe extrême distal
124 replié avec sa face interne en appui contre une face externe du panneau de liaison
16, les quatre panneaux externes forment, autour de l'élément de calage
12, l'enveloppe externe ayant elle aussi un contour fermé. Le résultat de cet assemblage
est illustré à la
figure 4. On a alors un emballage constitué d'une enveloppe externe et d'un l'élément de calage
interne dont les panneaux principaux sont disposés sensiblement parallèlement aux
panneaux externes. On remarque que, dans ce mode de réalisation, le panneau de liaison
16 présente une largeur transversale qui est sensiblement égale à la largeur transversale
des panneaux externes diminuée de la valeur d'écart transversal « e ». Ce décalage
se combine avec le rôle des extensions transversales
51, 52, 53, 54, 55, qui forment autant de pattes d'appui qui s'étendent selon une ou plusieurs directions
transversales et qui sont chacune en contact avec une face interne d'un panneau externe
de l'enveloppe externe pour maintenir au moins un des panneaux principaux de l'élément
de calage écarté dudit panneau externe de l'enveloppe externe. Ainsi, l'enveloppe
principale de l'élément de calage est maintenue de manière ferme à l'écart des panneaux
externes de l'enveloppe externe, de préférence selon les deux directions transversales
perpendiculaires à la direction longitudinale. La valeur d'écart
« e » détermine la distance entre les panneaux respectifs en vis-à-vis de l'enveloppe externe
et de l'enveloppe de calage.
[0063] Le bandeau d'extrémité
60 et les pattes de liaison
80 forment, à une extrémité longitudinale de l'élément de calage, un dispositif de calage
d'extrémité permettant de caler longitudinalement un produit à l'intérieur de l'élément
de calage. Le dispositif de calage d'extrémité qui vient d'être décrit est un premier
mode de réalisation possible. D'autres seront décrits plus loin.
[0064] On a illustré sur les
figures 5A, 5B, 5C des vues schématiques en section qui illustrent différentes positions de ce premier
mode de réalisation d'un dispositif de calage d'extrémité.
[0065] Du fait de l'absence de ligne transversale de pliage pré-marquée dans la zone de
transition entre le panneau d'extrémité et la partie d'extrémité
80b des pattes de liaison
80 correspondantes, cette zone de transition formant ainsi une zone de flexion, ce premier
mode de réalisation d'un dispositif de calage d'extrémité peut être qualifié de dispositif
bi-articulé du fait que la patte de liaison
80 ne comporte que deux articulations nettes, à savoir la ligne de pliage transversale
intermédiaire
84 et la ligne de pliage pré-marquée de liaison au panneau principal correspondant.
[0066] Sur la
Figure 5A, on a illustré le dispositif de calage d'extrémité bi-articulé dans une position longitudinale
étendue vers l'extérieur. Dans cette position, les pattes de liaison
80 sont dépliées au sens que les deux parties des pattes de liaison forment, entre elles,
un angle supérieur à 90°.
[0067] Sur la
Figure 5C, on a illustré le dispositif de calage d'extrémité bi-articulé dans une position longitudinale
rapprochée vers l'intérieur. Dans cette position, les deux parties des pattes de liaison
80 sont repliées l'une sur l'autre, au sens qu'elles forment, entre elles, un angle
inférieur à 90°. Comme illustré, les pattes
80 sont dirigées longitudinalement vers l'intérieur pour former un harpon dirigé longitudinalement
vers l'intérieur de l'espace délimité par l'enveloppe formée par les panneaux principaux
qui les portent.
[0068] Le dispositif de calage d'extrémité bi-articulé peut être déplacé de manière réversible,
entre ces deux positions longitudinales distinctes stables, de part et d'autre d'une
position instable, illustrée à la
Figure 5B, dans laquelle les parties principales
80a des pattes de liaison
80 s'étendent dans un plan transversal perpendiculaire à la direction longitudinale.
Grâce à l'absence de ligne transversale de pliage pré-marquée entre le panneau d'extrémité
et la partie d'extrémité
80b des pattes de liaison correspondantes, le dispositif de calage d'extrémité bi-articulé
est rappelé élastiquement vers l'une ou l'autre de ces deux positions longitudinales
stables sous l'effet d'une force de rappel qui est due notamment à la déformation
élastique de la zone de flexion à la transition entre le panneau d'extrémité et la
partie d'extrémité de la pâte de liaison. La même force de rappel fait que la position
illustrée à la
Figure 5B est une position instable.
[0069] On note que, dans un dispositif de calage d'extrémité selon l'invention, le caractère
fermé du contour formé par le bandeau d'extrémité
60 contribue à ce que les efforts engendrés au niveau de deux pattes portées par des
panneaux principaux opposés tendent à s'annuler.
[0070] De plus, dans le cas particulier d'un dispositif de calage d'extrémité bi-articulé,
le caractère fermé du contour formé par le bandeau d'extrémité
60 contribue à ce que les panneaux d'extrémité ne peuvent pas se déplacer selon la direction
transversale, et le bandeau d'extrémité
60 forme une base rigide de reprise des efforts de flexion générés dans la zone de transition
entre le panneau d'extrémité et la partie d'extrémité
80b des pattes de liaison correspondantes, ce qui permet à cette zone de transition de
générer une force de rappel relativement importante.
[0071] De préférence, pour un dispositif de calage d'extrémité selon l'invention, la longueur
« la » de la partie principale
80a d'une patte de liaison
80, définie comme étant la plus courte distance entre la ligne de pliage intermédiaire
84 et la ligne de pliage transversale pré-marquée
41, 42, 43, 44 par laquelle elle est rattachée au panneau principal correspondant, est inférieure
à la moitié de la dimension maximale
« T » de l'espace intérieur de l'élément de calage selon une direction transversale perpendiculaire
au panneau principal correspondant. Cette caractéristique est notamment visible sur
la
Figure 5B où l'on voit que les parties principales
80a des deux pattes de liaison
80 opposées, c'est-à-dire reliées à deux panneaux non adjacents de l'enveloppe, ne peuvent
pas venir en butée l'une contre l'autre lors du basculement du bandeau d'extrémité
60 entre ses positions étendue et rapprochée. Dans le cas d'une enveloppe principale
à quatre panneaux, la dimension maximale
« T » de l'espace intérieur de l'élément de calage, selon une direction transversale perpendiculaire
au panneau principal correspondant, est en général égale à la distance entre les deux
côtés longitudinaux d'un panneau principal adjacent au panneau considéré.
[0072] De la même manière, les découpes de séparation
82 entre deux pattes de liaison
80 adjacentes sont de préférence agencées, comme dans l'exemple illustré, sous la forme
d'un ajourage, c'est-à-dire sous la forme d'une découpe qui n'est pas un simple trait
de coupe. La géométrie de cet ajourage est de préférence choisie de telle sorte que,
lorsque les parties principales
80a de deux pattes de liaison adjacentes, n'étant pas liées à un même panneau principal
mais étant liées à deux panneaux principaux adjacents, sont repliées à 90° vers l'espace
intérieur, tel qu'illustré à la
Figure 5B, les parties principales
80a des pattes de liaison adjacentes n'ont pas de recouvrement, particulièrement en vue
selon la direction longitudinale. On évite ainsi que deux pattes adjacentes viennent
en butée l'une contre l'autre lors du basculement du bandeau d'extrémité entre ses
positions étendue et rapprochée.
[0073] Dans la position rapprochée illustrée à la
figure 5C, la ligne de pliage intermédiaire
84 des pattes de liaison forme un bord saillant de la patte de liaison
80 repliée, ce bord saillant pouvant venir en appui contre un produit contenu dans l'emballage
pour en assurer le calage.
[0074] De plus, on prévoira avantageusement que les pattes de liaison présentent chacune
une partie principale
80a dont la géométrie lui permette d'être reçue, repliée à 90° vers l'espace intérieur
par rapport au panneau principal correspondant, sans contacter les panneaux principaux
adjacents.
[0075] Par ailleurs, on peut définir la longueur de la partie d'extrémité
80b d'une patte de liaison comme étant la plus courte distance
« Ib » entre la ligne de pliage intermédiaire
84 et une ligne de partage transversale entre cette partie d'extrémité
80b et le panneau d'extrémité correspondant.
[0076] Dans le cas particulier d'un dispositif de calage d'extrémité bi-articulé, cette
ligne de partage n'est pas marquée. Il s'agit donc d'une ligne théorique. On peut
la définir comme étant la dernière ligne théorique, en partant de l'extrémité longitudinale
correspondante de l'élément de calage, pour laquelle on trouve une continuité de matière
du bandeau d'extrémité sur toute la largeur transversale du panneau d'extrémité correspondant.
Autrement dit, cette ligne théorique peut-être la dernière ligne théorique pour laquelle
on n'intercepte ni l'une ni l'autre des découpes de séparation
82 de part et d'autre de la patte de liaison considérée. Dans l'exemple de réalisation
illustrée, ces deux définitions correspondent à la ligne transversale virtuelle
LP1 le long de laquelle les sommets longitudinaux
82b des découpes
82, du côté des panneaux d'extrémité
61, 62, 63, 64, sont alignés.
[0077] De préférence, dans le cas particulier d'un dispositif de calage d'extrémité bi-articulé,
la longueur
« la » de la partie principale
80a d'une patte de liaison
80 est inférieure à la longueur «
Ib» de la partie d'extrémité
80b de la même patte de liaison. De cette manière, on tend à éviter que, lors du basculement
du dispositif de calage d'extrémité entre ces deux positions stables, la zone de flexion
de la partie d'extrémité de la patte de liaison ne subisse un dommage irréversible.
Ainsi, cette zone de flexion reste, pour l'essentiel, dans son domaine de déformation
élastique et conserve donc l'élasticité suffisante pour maintenir le dispositif de
calage d'extrémité dans l'une ou l'autre de ses positions stables.
[0078] Sur la
Figure 6, on a illustré une variante de réalisation qui diffère du premier mode de réalisation
essentiellement en ce qu'il est pourvu de dispositifs de calage d'extrémité qui ne
sont pas bi-articulés comme dans le premier mode de réalisation, mais qui sont des
dispositifs tri-articulés. Une vue de l'emballage en cours d'assemblage, à partir
du flan de la
Figure 6, est représentée à la
Figure 7.
[0079] Les éléments communs aux deux modes de réalisation sont désignés par les mêmes références
et ne sont pas décrits de manière plus détaillée.
[0080] On remarque que, dans ce mode de réalisation, le contour fermé formé par les panneaux
principaux
21, 22, 23, 24 de l'enveloppe principale, le contour fermé formé par les panneaux externes
121, 122 , 123, 124 de l'enveloppe externe, et le contour fermé formé par les panneaux d'extrémité des
bandeaux d'extrémité
60, 60' des dispositifs de calage d'extrémité sont tous les trois rectangulaires du fait
de la largeur différente des panneaux considérés dans une même enveloppe ou dans un
même bandeau, avec alternance, dont la succession de panneaux, d'un panneau étroit
et d'un panneau large.
[0081] Dans ce mode de réalisation, on distinguera le dispositif de calage d'extrémité tri-articulé
supérieur du dispositif de calage d'extrémité tri-articulé inférieur, en rappelant
que les notions de supérieur et inférieur ne sont utilisées que par référence à la
représentation de la
Figure 6, sans avoir d'incidence sur l'orientation du flan ou de l'emballage dans l'espace.
[0082] Le bandeau d'extrémité supérieure
60 comporte donc quatre panneaux d'extrémité
61, 62, 63, 64, destinés à former, après pliage des panneaux d'extrémité autour de leurs lignes de
pliage respectives
71, 72, 73, un contour fermé lorsque un rabat
18a, solidaire d'un panneau d'extrémité extrême
61, est assemblé, par exemple par collage, à un panneau d'extrémité extrême
64. Chaque panneau d'extrémité est relié à un panneau principal correspondant par une
patte de liaison
80. Chaque patte de liaison
80 comporte une ligne de pliage intermédiaire
84, transversale, qui délimite une partie principale
80a et une partie d'extrémité
80b de la patte de liaison
80, respectivement rattachées au panneau principal et au panneau d'extrémité correspondants.
[0083] Comme dans le premier mode de réalisation, la partie principale
80a de la patte de liaison est rattachée au panneau principal par une ligne de pliage
transversale pré-marquée qui, de préférence, coïncide avec un bord transversal d'extrémité
longitudinale du panneau principal. De préférence, comme dans le mode de réalisation
précédent, pour toutes les pattes de liaison
80 du dispositif de calage d'extrémité supérieur, les lignes de pliage transversales
pré-marquées de la partie principale
80a avec le panneau principal correspondant sont toutes alignées selon une ligne transversale
83, qui, dans cet exemple, coïncide avec le bord transversal d'extrémité longitudinale
41, 42, 43, 44 du panneau principal correspondant de l'élément de calage
12.
[0084] En revanche, au contraire de ce qui a été vu pour le premier mode de réalisation,
la partie d'extrémité
80b de la patte de liaison
80 est rattachée au panneau d'extrémité correspondant par une ligne de pliage transversale
pré-marquée
85. Ainsi, au contraire du premier mode de réalisation, la partie d'extrémité
80b de la patte de liaison est liée au panneau d'extrémité du bandeau d'extrémité correspondant
par une charnière nette, que l'on peut notamment caractériser par une chute brutale
des caractéristiques mécaniques, notamment de résistance à la flexion, du matériau.
[0085] La ligne de pliage transversale pré-marquée
85 peut ainsi être considérée comme une ligne de démarcation entre le panneau d'extrémité
et la patte de liaison
80 correspondante. De préférence, pour toutes les pattes de liaison
80 d'un même dispositif de calage d'extrémité tri-articulé, les lignes de pliage transversales
pré-marquées
85 de rattachement de la patte de liaison au panneau d'extrémité correspondant sont
alignées selon une droite transversale.
[0086] Les pattes de liaison
80 sont délimitées entre elles par des découpes
82, qui, dans cet exemple de réalisation, sont formées par des ajourages et non pas par
de simples traits de coupe. Dans l'exemple illustré, les sommets longitudinaux
82b des découpes
82, du côté des panneaux d'extrémité du bandeau d'extrémité
60, sont alignés sur la ligne de pliage transversale pré-marquée
85 de rattachement de la patte de liaison
80 au panneau d'extrémité correspondant.
[0087] Les pattes de liaison
80 du dispositif de calage d'extrémité supérieur ne sont pas toutes identiques. Celles
associées à des panneaux larges
22, 24, 62, 64 présentent une géométrie similaire à celle décrite plus haut, avec des côtés latéraux,
définis par les découpes
82, qui forment chacun un demi losange. Pour ces pattes associées aux panneaux larges,
la ligne de pliage
84 s'étend entre les sommets transversaux de ces demi-losanges.
[0088] Les pattes de liaison associées à des panneaux étroits
21, 23, 61 ,63 présentent chacune une portion centrale à bords parallèles longitudinaux et, de part
et d'autre longitudinalement de la portion centrale, des portions d'extrémité à bords
évasés assurant la liaison respectivement au panneau principal et au panneau d'extrémité
correspondants. Ces pattes de liaison ont donc une forme générale de sablier. La ligne
transversale de pliage
84 de chaque patte
80 s'étend en travers de la portion centrale.
[0089] Ainsi, dans l'exemple illustré, une découpe
82 agencée entre une patte de liaison associée à un panneau large et une patte de liaison
associée à un panneau étroit présente une géométrie de losange tronqué transversalement
par un méplat longitudinal du côté de la patte de liaison associée à un panneau étroit.
[0090] De préférence, les lignes de pliage intermédiaires transversales
84 des pattes de liaison
80 du dispositif de calage d'extrémité supérieure sont alignées selon une droite transversale.
[0091] Dans cet exemple de réalisation, chaque patte de liaison
80 est donc associée à trois lignes de pliage pré-marquées
83, 84, 85, qui justifient la dénomination de dispositif de calage d'extrémité tri-articulé.
Avantageusement, les trois lignes de pliage pré-marquées
83, 84, 85 sont parallèles entre elles.
[0092] La ligne transversale
84 d'une patte de liaison peut être équidistante des deux autres lignes de pliage pré-marquées
83, 85 par lesquelles une patte de liaison
80 est liée respectivement aux panneaux principal et d'extrémité correspondants.
[0093] De préférence, la longueur de la partie principale
80a, respectivement de la partie d'extrémité
80b, des pattes de liaison, définies comme étant la plus courte distance entre la ligne
de pliage intermédiaire
84 et la ligne de pliage transversale pré-marquée
83, 85 de rattachement au panneau principal, respectivement au panneau d'extrémité, sont
toutes les deux inférieures à la moitié de la dimension maximale de l'espace intérieur
de l'élément de calage selon une direction transversale perpendiculaire au panneau
principal correspondant. On notera toutefois que, dans l'exemple illustré, cette condition
n'est pas remplie pour les pattes de liaison
82 associées aux panneaux larges, pour le dispositif de calage d'extrémité supérieur
qui vient d'être décrit, du fait que la dimension maximale de l'espace intérieur de
l'élément de calage est alors déterminée par la largeur transversale des panneaux
étroits
21, 23 qui, dans cet exemple, ne permet pas de réaliser la condition.
[0094] De même que pour le mode de réalisation décrit plus haut, le dispositif de calage
d'extrémité tri-articulé peut être déplacé de manière réversible entre au moins une
position longitudinale étendue vers l'extérieur, illustrée par exemple à la
Figure 8A, et une position longitudinale rapprochée vers l'intérieur, illustrée à la
Figure 8B
. Toutefois, dans la plupart des cas, seule la position longitudinale étendue vers
l'extérieur est une position stable.
[0095] De préférence, dans la position longitudinale rapprochée, on prévoira avantageusement
qu'un bord transversal d'extrémité
69 du dispositif de calage (ici formé par le bord transversal libre du bandeau d'extrémité
60), soit reçu à l'intérieur de l'espace délimité par l'enveloppe externe. Avantageusement,
il est reçu au niveau ou en retrait longitudinalement vers l'intérieur par rapport
à un bord d'extrémité longitudinale de l'emballage qui est défini par les bords transversaux
d'extrémité des panneaux externes de l'enveloppe externe. De la sorte, un volet de
fermeture
125 et/ou éventuellement des volets d'obturation complémentaire
128, articulés sur ces bords transversaux d'extrémité des panneaux externes, peuvent,
en position de fermeture rabattue à 90°, bloquer le dispositif de calage d'extrémité
dans l'espace intérieur délimité par l'enveloppe externe, dans une position rapprochée
vers l'intérieur tel qu'illustré à la
figure 8B.
[0096] Dans cette position, les pattes de liaison
80 sont repliées sur elles-mêmes et s'étendent sensiblement en travers de l'espace intérieur.
Notamment, la ligne de pliage intermédiaire
84 des pattes de liaison forme un bord saillant de la patte de liaison
80 repliée, ce bord saillant pouvant venir en appui contre un produit contenu dans l'emballage
pour en assurer le calage.
[0097] A contrario, dans la position étendue du dispositif de calage d'extrémité, le bord
transversal d'extrémité du dispositif de calage d'extrémité dépasse à l'extérieur
de l'espace intérieur délimité par l'enveloppe externe. Comme on le voit sur la
Figure 8A, le bord transversal d'extrémité du dispositif de calage d'extrémité déborde longitudinalement
vers l'extérieur par rapport au bord d'extrémité longitudinale de l'emballage défini
par les bords transversaux d'extrémité des panneaux externes de l'enveloppe externe.
[0098] Dans le cadre d'un dispositif de calage d'extrémité de type tri-articulé, on peut
définir la longueur
« Ib » de la partie d'extrémité
80b d'une patte de liaison
80 comme étant la plus courte distance entre la ligne de pliage intermédiaire
84 et la ligne de pliage transversale pré-marquée
85 par laquelle elle est rattachée au panneau d'extrémité. Cette longueur
« Ib » peut être choisie comme étant supérieure à la longueur
« la » de la partie principale
80a de la patte de liaison
80, laquelle est définie, comme précédemment, comme étant la plus courte distance entre
la ligne de pliage intermédiaire
84 et la ligne de pliage transversale pré-marquée
83 de rattachement panneau principal. Par exemple, la longueur «
Ia » de la partie principale
80a d'une patte de liaison
80 peut être inférieure de
5 à
20 % à la longueur «
Ib » de la partie d'extrémité
80b de ladite patte de liaison. Avec une telle caractéristique, qui est illustrée sur
les figures, on voit que, dans la position rapprochée du dispositif de calage d'extrémité,
les pattes de liaison
80 sont en travers de l'espace intérieur mais légèrement tournées longitudinalement
vers l'intérieur de cet espace.
[0099] Le dispositif de calage d'extrémité qui est illustré sur la
Figure 6 du côté inférieur de l'élément de calage
12 est aussi un dispositif tri-articulé. Il se distingue essentiellement du dispositif
supérieur par le fait que le bandeau d'extrémité inférieur
60' n'est relié à l'enveloppe principale que par des pattes de liaison
80' associées uniquement à deux des quatre panneaux principaux
61', 62', 63', 64', en l'occurrence à deux panneaux principaux non adjacents, en l'occurrence opposés,
à savoir les panneaux principaux larges
22, 24. A l'inverse, les deux autres panneaux, en l'occurrence les panneaux étroits
21, 23, ne sont pas liés au panneau d'extrémité correspondant du bandeau d'extrémité inférieur
60'. Ainsi, on trouve, entre les panneaux principaux étroits
21, 23 et les panneaux d'extrémité correspondants, une découpe
82' qui s'intercale entre les pattes de liaison
80' correspondant aux panneaux principaux larges
22, 24.
[0100] De plus, si l'on considère uniquement la liaison de l'un des panneaux larges, par
exemple le panneau principal
22, avec le panneau d'extrémité
62' correspondant du bandeau d'extrémité
60', on voit que ce sont en fait deux pattes de liaisons
80 qui sont prévues. Ces deux pattes de liaison
80' longitudinale sont décalées transversalement l'une par rapport à l'autre de part
et d'autre d'une fenêtre centrale de séparation
87'. Chaque patte de liaison
80' est rattachée respectivement au panneau principal correspondant et au panneau d'extrémité
correspondant par des lignes de pliage
83', 85', pré-marquées, et chaque patte de liaison présente une ligne de pliage intermédiaire
transversale
84' délimitant une partie principale
80'a et une partie d'extrémité
80'b de la patte de liaison
80'.
[0101] On remarque que la fenêtre
87' ne s'étend pas sur toute la distance entre les lignes de pliage
83', 85' par lesquelles les pattes de liaison sont rattachées respectivement au panneau principal
correspondant et au panneau d'extrémité correspondant. De la sorte, il subsiste, longitudinalement
de part et d'autre de la fenêtre de séparation
87', des bandeaux transversaux
89' qui s'étendent transversalement entre deux pattes de liaison
80' associées au même panneau principal. Les bandeaux transversaux
89' sont donc reliés respectivement au panneau principal correspondant et au panneau
d'extrémité correspondant par les lignes de pliage pré-marquées
83', 85'.
[0102] On trouve la même configuration au niveau du panneau principal
24, lui aussi relié au panneau d'extrémité correspondant par deux pattes de liaison
80' agencée en parallèle de part et d'autre d'une fenêtre centrale de séparation
87'.
[0103] En variante, non représentée, on peut prévoir la réalisation d'un emballage dont
l'élément de calage ne comporte que trois panneaux principaux articulés successivement
l'un à l'autre et/ou dont l'enveloppe principale ne comporte que trois panneaux externes,
définissant ainsi une enveloppe de calage et/ou une enveloppe externe qui définit
un contour fermé triangulaire dans un plan transversal perpendiculaire à la direction
longitudinale. Il est ainsi possible de prévoir un emballage comportant deux enveloppes
périphériques, à savoir une enveloppe externe et une enveloppe principale d'un élément
de calage, qui auraient toutes les deux seulement trois panneaux principaux, définissant
ainsi des enveloppes ayant des sections triangulaires imbriquées. Pour faciliter la
réalisation d'un tel emballage à trois panneaux principaux et/ou externes, il peut
être utile de prévoir sur l'un des panneaux principaux et/ou externe, et donc sur
le ou les panneaux d'extrémité du ou des bandeaux d'extrémité correspondants à ce
panneau, une ligne de pliage longitudinale temporaire utilisée pour permettre un collage
à plat d'un rabat d'assemblage lié à un panneau périphérique extrême sur un panneau
périphérique extrême opposé. De manière plus générale, on peut aussi prévoir des emballages
ou éléments d'emballage dont la ou les enveloppes périphériques présentent 5, 6, 7,
8, ou plus, panneaux périphériques.
[0104] Sur la
Figure 9, on a illustré un mode de réalisation d'un flan unique pour la réalisation d'emballage
comportant une enveloppe externe formée de panneaux externes
121, 122, 123, 124 et un élément de calage
12 formé de panneaux principaux
21, 22, 23, 24. Le nombre de panneaux externes est égal au nombre de panneaux principaux. Toutefois,
comme on peut le voir sur la
Figure 10 illustrant schématiquement une section, l'emballage assemblé obtenu à partir de ce
flan, et contrairement aux modes de réalisation décrits plus haut, les panneaux externes
ne sont pas parallèles aux panneaux principaux. Dans ce mode de réalisation, la largeur
transversale du panneau de liaison
16 est choisie de manière à créer un décalage angulaire, dans un plan transversal perpendiculaire
à la direction longitudinale, entre les panneaux externes de l'enveloppe externe et
les panneaux principaux de l'enveloppe principale de l'élément de calage. On notera
par ailleurs que ce mode de réalisation ne comporte qu'un seul dispositif de calage
d'extrémité selon l'invention, du côté supérieur, comportant un bandeau d'extrémité
60 relié aux panneaux principaux de l'élément de calage
12 par des pattes de liaison
80. Il s'agit en l'occurrence d'un dispositif de calage d'extrémité bi-articulé dans
lequel la partie d'extrémité
80b d'au moins deux pattes de liaison
80 est rattachée au bandeau d'extrémité
60 correspondant par une zone de flexion dépourvue de ligne transversale de pliage pré-marquée.
Ce dispositif de calage d'extrémité est agencé à une extrémité longitudinale de l'élément
de calage
12, en l'occurrence l'extrémité longitudinale supérieure, l'autre extrémité longitudinale,
inférieure, en étant dépourvue.
[0105] Dans les exemples illustrés, l'enveloppe externe comporte autant de panneaux externes
que l'élément de calage comporte de panneaux principaux. Cependant, cette caractéristique
n'est pas obligatoire et on peut prévoir des emballages comportant plus de panneaux
externes que de panneaux principaux, ou inversement des emballages comportant moins
de panneaux externes que de panneaux principaux de l'élément de calage.
[0106] Le dispositif de calage d'extrémité selon l'invention est particulièrement avantageux
pour plusieurs raisons.
[0107] D'une part, le dispositif de calage d'extrémité selon l'invention est obtenu à partir
du même flan unique que l'emballage.
[0108] Par ailleurs, la réalisation du dispositif de calage d'extrémité selon l'invention
est relativement simple, y compris au moment de l'assemblage, car elle ne nécessite
ni des découpes particulièrement compliquées, ni des opérations d'assemblages complexes.
Notamment, toutes les lignes de pliages sont soient longitudinales, soit transversales,
sans nécessiter de pliage autour des lignes de pliage obliques.
[0109] Le fait que le dispositif de calage d'extrémité soit réalisé sur la partie du flan
formant élément de calage présente divers avantages. Tout d'abord, le dispositif de
calage est ainsi susceptible d'être dissimulé à l'intérieur de l'enveloppe externe.
Ensuite, on voit que, dans le flan
10, au moins le dispositif de calage d'extrémité ne dépasse pas longitudinalement du
niveau auquel s'étendent des éléments tels que le volet de fermeture
125 et/ou les volets d'obturation complémentaire
128. On comprend donc qu'on intègre ainsi le dispositif de calage selon l'invention dans
le flan
10 sans augmenter la dimension longitudinale du flan
10. Au contraire, dans la mesure où le flan
10 est prédécoupé dans une bande de matériaux ayant une dimension longitudinale donnée,
laquelle est déterminée dans les exemples illustrés par la longueur des panneaux externes
à laquelle est rajoutée la longueur des volets de fermeture
125 et des rabats de verrouillage
126, le ou les dispositif de calage d'extrémité sont intégrés à l'élément de calage sans
augmenter la largeur nécessaire pour la bande. On réduit ainsi les chutes de matériau
qui sont générées au moment du pré-découpage du flan
10.
[0110] Lorsque le dispositif de calage d'extrémité est un dispositif bi-articulé ou tri-articulé,
il présente une position étendue vers l'extérieur qui est stable. Ce caractère stable
est particulièrement utile au moment de l'introduction du produit de l'emballage.
Avant l'introduction, il est dans une position étendue stable dans laquelle il ne
gêne pas l'introduction du produit dans l'emballage.
[0111] Après l'introduction du produit, le dispositif de calage d'extrémité est amené dans
sa position rapprochée dans laquelle il est à même de bloquer le produit. Cette opération
qui amène le dispositif de calage d'extrémité dans sa position rapprochée peut se
faire par simple appui sur le bandeau d'extrémité selon la direction longitudinale.
Cette opération peut se faire avec un outil de poussée automatisé, n'ayant qu'un seul
axe de déplacement. L'outil de poussée automatisé peut être le même outil que celui
qui assure l'introduction du produit dans l'emballage.
[0112] Dans le cadre d'un dispositif de calage d'extrémité bi-articulé, il n'y a pas à prévoir
ni une opération particulière, ni de moyens de maintien additionnel, pour maintenir
le dispositif de calage d'extrémité dans sa position rapprochée. Ce maintien résulte
du caractère bistable tel que décrit ci-dessus. Le maintien obtenu par la force de
rappel des pattes de liaison est suffisant pour caler un produit selon la direction
longitudinale.
[0113] Dans le cadre d'un dispositif de calage d'extrémité tri-articulé, le maintien du
dispositif de calage d'extrémité dans sa position rapprochée peut être aisément obtenu
par la simple présence d'un volet de fermeture
125. Les emballages sont généralement pourvus d'un tel volet de sorte qu'il n'y a pas
de moyens additionnels.
[0114] On notera que le passage du dispositif de calage d'extrémité de l'une à l'autre de
ses positions stables se fait de manière réversible, autorisant plusieurs manipulations.
1. Emballage obtenu à partir d'un flan unique, prédécoupé et plié à partir d'une feuille
de matériau, du type comportant :
- une enveloppe externe (14) formée d'au moins trois panneaux externes articulés (121-124) successivement l'un à l'autre autour de lignes de pliage longitudinales (131-133) qui s'étendent parallèlement l'une à l'autre selon la direction longitudinale, les
lignes de pliage définissant des côtés longitudinaux des panneaux externes, l'enveloppe
externe étant refermée sur elle-même pour définir un contour fermé autour d'un espace
intérieur dans un plan transversal perpendiculaire à la direction longitudinale ;
- un élément de calage (12) comportant une enveloppe principale comprenant au moins trois panneaux principaux
(21-24) articulés successivement l'un à l'autre autour de lignes de pliage longitudinales
(31-33) qui s'étendent parallèlement l'une à l'autre selon une direction longitudinale, les
lignes de pliage définissant des côtés longitudinaux des panneaux, l'enveloppe principale
étant refermée sur elle-même pour définir un contour fermé autour d'un espace intérieur
de l'élément de calage dans un plan transversal perpendiculaire à la direction longitudinale
; caractérisé en ce que l'élément de calage comporte, à au moins une extrémité longitudinale, un dispositif
de calage d'extrémité (60, 80, 60', 80') comportant :
• un bandeau d'extrémité (60, 60') comportant autant de panneaux d'extrémités (61-64, 61'-64') que le nombre de panneaux principaux de l'élément de calage, articulés successivement
l'un à l'autre autour de lignes de pliage (71-73) agencées dans l'alignement des lignes de pliage des panneaux principaux, le bandeau
d'extrémité étant refermé sur lui-même pour définir un contour fermé autour d'un espace
intérieur de l'élément de calage dans un plan transversal perpendiculaire à la direction
longitudinale;
• pour au moins deux panneaux principaux distincts, au moins une patte de liaison
longitudinale (80, 80') qui relie le panneau principal à un panneau d'extrémité correspondant, et la patte
de liaison d'un panneau principal étant distincte de la ou les pattes de liaison des
autres panneaux principaux, les pattes de liaison étant séparées l'une de l'autre
transversalement par une découpe de séparation (82, 82') dans la feuille de matériau,
et
en ce que chaque patte de liaison
(80, 80') comporte une ligne de pliage intermédiaire
(84, 84'), transversale, qui délimite une partie principale
(80a, 80'a) et une partie d'extrémité
(80b, 80'b) de la patte de liaison, respectivement rattachées au panneau principal et au panneau
d'extrémité correspondants, pour permettre un rapprochement du bandeau d'extrémité
de l'enveloppe principale par repliement des deux parties de la patte de liaison sur
elles-mêmes autour de la ligne de pliage intermédiaire.
2. Emballage selon la revendication 1, caractérisé en ce que le dispositif de calage d'extrémité (60, 80, 60', 80') peut être déplacé de manière réversible, entre au moins une position longitudinale
étendue vers l'extérieur et une position longitudinale rapprochée vers l'intérieur
dans laquelle un bord transversal d'extrémité du dispositif de calage d'extrémité
est reçu à l'intérieur de l'espace intérieur délimité par l'enveloppe externe, en
retrait longitudinalement vers l'intérieur par rapport à un bord d'extrémité longitudinale
de l'emballage défini par des bords transversaux d'extrémité des panneaux externes
de l'enveloppe externe.
3. Emballage selon l'une quelconque des revendications précédentes, l'enveloppe externe
comporte, au moins à l'extrémité longitudinale munie du dispositif de calage d'extrémité,
un dispositif de fermeture comportant au moins un volet de fermeture (125) qui est articulé sur un bord transversal d'un panneau externe et qui coopère, dans
une position de fermeture de l'emballage, avec le dispositif de calage d'extrémité
(60, 80, 60', 80') pour le maintenir dans sa position rapprochée.
4. Emballage selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le dispositif de calage d'extrémité (60, 80, 60', 80') est un dispositif tri-articulé dans lequel la partie principale (80a, 80a') et la partie d'extrémité (80b, 80b') des pattes de liaison sont toutes les deux articulées respectivement au panneau principal
et au panneau d'extrémité correspondant par des lignes respectives de pliage transversale
pré-marquées (83, 85, 83', 85'), et en ce que la longueur (Ia) de la partie principale, respectivement (Ib) de la partie d'extrémité, des pattes de liaison, définies comme étant la plus courte
distance entre la ligne de pliage intermédiaire (84, 84') et la ligne de pliage transversale pré-marquée (83, 83') de rattachement au panneau principal, respectivement (85, 85') au panneau d'extrémité, sont toutes les deux inférieures à la moitié de la dimension
maximale (T) de l'espace intérieur de l'élément de calage selon une direction transversale perpendiculaire
au panneau principal correspondant.
5. Emballage selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le dispositif de calage d'extrémité (60, 80, 60', 80') est un dispositif tri-articulé, et en ce que la longueur (Ia) de la partie principale d'une patte de liaison, définie comme étant la plus courte
distance entre la ligne de pliage intermédiaire (84, 84') et la ligne de pliage transversale pré-marquée (83, 83') de rattachement au panneau principal, est inférieure à la longueur (Ib) de la partie d'extrémité de ladite patte de liaison, définie comme étant la plus
courte distance entre la ligne de pliage intermédiaire (84, 84') et la ligne de pliage transversale pré-marquée (85, 85') de rattachement au panneau d'extrémité.
6. Emballage selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que le dispositif de calage d'extrémité (80, 60) est un dispositif bi-articulé, dans lequel la partie principale (80a) des pattes de liaison (80) est rattachée au panneau principal correspondant par une ligne de pliage transversale
pré-marquée (41-44), tandis que la partie d'extrémité (80b) des pattes de liaison (80) est rattachée au panneau d'extrémité correspondant par une zone de flexion dépourvue
de ligne transversale de pliage pré-marquée.
7. Emballage selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les pattes de liaison présentent chacune une partie principale (80a) dont la géométrie lui permet d'être reçue, repliée à 90° vers l'espace intérieur
par rapport au panneau principal auquel la patte de liaison est rattachée, sans contacter
les panneaux principaux adjacents au panneau principal auquel la patte de liaison
est rattachée.
8. Emballage selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'élément de calage (12) est relié à l'enveloppe externe (14) par un panneau de liaison (16) qui est articulé à un panneau externe (121) de l'enveloppe externe le long d'un côté longitudinal de celui-ci, et qui est articulé
à un panneau principal (24) de l'élément de calage (12) le long d'un côté longitudinal de celui-ci.
9. Emballage selon la revendication 8, caractérisé en ce que le panneau de liaison (16) reliant l'enveloppe externe (14) et l'élément de calage (12) possède une dimension transversale qui engendre un décalage angulaire entre les panneaux
principaux de l'élément de calage et les panneaux externes de l'enveloppe externe.
10. Emballage selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'élément de calage (12) comporte des pattes d'appui (51-55) qui s'étendent selon une ou plusieurs directions transversales et qui sont chacune
en contact avec une face interne d'un panneau externe (121-124) de l'enveloppe externe (14) pour maintenir au moins un des panneaux principaux (21-24) de l'élément de calage (12) écarté dudit panneau externe de l'enveloppe externe.
11. Flan prédécoupé formé en une seule pièce à partir d'une feuille de matériau, du type
dans lequel :
- au moins trois panneaux externes (121-124) sont agencés successivement l'un à côté de l'autre, et sont rattachés par des lignes
de pliage longitudinales (131-133) qui s'étendent parallèlement l'une à l'autre selon la direction longitudinale, les
lignes de pliage définissant des côtés longitudinaux des panneaux externes ;
- un élément de calage (12) comportant au moins trois panneaux principaux (21-24) rattachés successivement l'un à l'autre par des lignes de pliage longitudinales (31-33) qui s'étendent parallèlement l'une à l'autre selon une direction longitudinale, les
lignes de pliage définissant des côtés longitudinaux des panneaux principaux ;
caractérisé en ce que l'élément de calage
(12) comporte, à au moins une extrémité longitudinale, un dispositif de calage d'extrémité
(60, 80, 60', 80') comportant :
• un bandeau d'extrémité (60, 60') comprenant autant de panneaux d'extrémité (61-64) que le nombre de panneaux principaux de l'élément de calage, rattachés successivement
l'un à l'autre autour de lignes de pliages (71-73) agencées dans l'alignement des lignes de pliage des panneaux principaux ;
• pour au moins deux panneaux principaux distincts, au moins une patte de liaison
longitudinale (80, 80') qui relie ledit panneau principal à un panneau d'extrémité correspondant, et la patte
de liaison d'un panneau principal étant distincte de la ou les pattes de liaison des
autres panneaux principaux, les pattes de liaison étant séparées l'une de l'autre
transversalement par une découpe de séparation (82, 82') dans la feuille de matériau,
et
en ce que chaque patte de liaison
(80) comporte une ligne de pliage intermédiaire
(84, 84'), transversale, qui délimite une partie principale
(80a, 80'a) et une partie d'extrémité
(80b, 80'b) de la patte de liaison, respectivement rattachées au panneau principal et au panneau
d'extrémité correspondants, pour permettre un rapprochement du bandeau d'extrémité
des panneaux principaux par repliement des deux parties de la patte de liaison sur
elles-mêmes autour de la ligne de pliage intermédiaire.
12. Flan prédécoupé selon la revendication 11, caractérisé en ce que le dispositif de calage d'extrémité est un dispositif tri-articulé dans lequel la
partie principale (80a, 80'a) et la partie d'extrémité (80b, 80') des pattes de liaison (80, 80') sont toutes les deux rattachées au panneau principal (21-24) et au panneau d'extrémité (61-64) correspondant par une ligne de pliage transversale pré-marquée (83, 83', 85, 85'), et en ce que la longueur (Ia) de la partie principale, respectivement (Ib) de la partie d'extrémité, des pattes de liaison, définies comme étant la plus courte
distance entre la ligne de pliage intermédiaire (84, 84') et la ligne de pliage transversale pré-marquée de rattachement (83, 83') au panneau principal, respectivement d'extrémité (85, 85'), sont toutes les deux inférieures à la moitié de la transversale d'un panneau principal
adjacent au panneau principal auquel est rattachée la patte de liaison, définie comme
étant la distance entre les deux côtés longitudinaux du panneau adjacent.
13. Flan prédécoupé selon l'une des revendications 11 ou 12, caractérisé en ce que le dispositif de calage d'extrémité est un dispositif tri-articulé, et en ce que la longueur (Ia) de la partie principale (80a, 80'a) d'une patte de liaison, définie comme étant la plus courte distance entre la ligne
de pliage intermédiaire (84, 84') et la ligne de pliage transversale pré-marquée (83, 83') de rattachement au panneau principal, est inférieure à la longueur (Ib) de la partie d'extrémité (80b, 80'b) de ladite patte de liaison, définie comme étant la plus courte distance entre la
ligne de pliage intermédiaire (84, 84') et la ligne de pliage transversale pré-marquée (85, 85') de rattachement au panneau d'extrémité.
14. Flan prédécoupé selon la revendication 13, caractérisé en ce que la longueur (Ia) de la partie principale (80a, 80'a) d'une patte de liaison est inférieure de 5 à 20 pourcents de la longueur (Ib) de la partie d'extrémité (80b, 80'b) de ladite patte de liaison.
15. Flan prédécoupé selon l'une des revendications 11 à 14, caractérisé en ce que le dispositif de calage d'extrémité est un dispositif bi-articulé, dans lequel la
partie principale (80a) des pattes de liaison est rattachée au panneau principal (21-24) correspondant par une ligne de pliage (41-44) transversale pré-marquée, tandis que la partie d'extrémité (80b) des pattes de liaison est rattachée au panneau d'extrémité (61-64) correspondant par une zone de flexion dépourvue de ligne transversale de pliage pré-marquée.
16. Flan prédécoupé selon l'une des revendications 11 à 15, caractérisé en ce que le bandeau d'extrémité (60) présente un rabat d'assemblage (18a) qui est solidaire d'un panneau d'extrémité extrême (61) et qui est destiné à être rabattu et assemblé contre l'autre panneau d'extrémité
extrême (64) pour donner au bandeau d'extrémité un contour fermé.