[0001] L'invention concerne le domaine des emballages, notamment de section polygonale,
formés par découpage et pliage d'au moins un flan continu d'une feuille de matériau,
notamment d'une feuille de carton.
[0002] De tels emballages sont utilisés de manière courante et comportent généralement un
corps principal défini par des panneaux d'enveloppe, notamment par exemple des panneaux
latéraux. Les panneaux latéraux peuvent être liés entre eux par une ligne de pliage
du matériau, laquelle délimite alors deux panneaux latéraux, les panneaux latéraux
définissant une partie d'enveloppe tubulaire de section polygonale. L'emballage comporte
généralement aussi, en tant que panneau d'enveloppe, au moins un panneau de fond,
mais souvent plusieurs panneaux de fond pour fermer le fond de l'emballage, et ils
peuvent comporter aussi, en tant que panneau d'enveloppe, un ou plusieurs panneaux
de couvercle pour refermer au moins en partie l'extrémité opposée de la partie d'enveloppe
tubulaire. De tels emballages peuvent de plus comporter des aménagements tels que
des panneaux auxiliaires, des rabats, des pattes, etc. qui peuvent être obtenus en
partant d'un même flan unique découpé et plié dans une feuille de matériau.
[0003] Ces emballages sont couramment réalisés en carton, notamment en carton ondulé.
[0004] Le corps principal de l'emballage définit donc au moins en partie, par ses panneaux
d'enveloppe, une enveloppe externe de l'emballage qui délimite un volume interne de
l'emballage qui a des dimensions prédéfinies par la taille des panneaux latéraux,
en fonction des lignes de pliage prévues dans la feuille de matériau.
[0005] Très souvent, ces emballages présentent une forme de parallélépipède rectangle, avec
4 panneaux latéraux disposés en rectangle.
[0006] Pour une même forme d'emballage, et même pour une même dimension d'emballage, il
existe de nombreuses variantes de réalisation de ce type d'emballage qui diffèrent
notamment par la manière de découper le ou les flans de matériau, et par la manière
de plier et d'assembler ce ou ces flan(s), pour toutefois aboutir à un emballage ayant
la même forme extérieure et les mêmes dimensions finales. Certaines de ces variantes
sont listées et décrites dans le « Code international pour emballage carton » (notamment
la 11
e édition publiée en 2007) publié par la FEFCO (Fédération Européenne des Fabricants
de Carton Ondulé - European Fédération of Corrugated Board Manufacturers), avenue
Louise 250, 1050 Bruxelles, Belgique, www.fefco.org, ce code ayant été adopté par
l'ICCA, l'Association Internationale des Fabricants de Carton Ondulé, sur le plan
mondial. Ce code sera ci-après désigné « code FEFCO ».
[0007] Ces emballages sont formés à partir d'au moins un flan découpé dans une feuille de
matériau. Dans certains cas, le corps principal de l'emballage nécessite la réalisation
de plusieurs flans de matériau qui peuvent être assemblés l'un à l'autre. Le flan
est pourvu de rainages, qui sont des lignes le long desquelles le matériau est travaillé,
notamment sous la forme d'un rainage, pour prédéfinir une ligne de pliage, rectiligne
ou courbe, entre deux panneaux de l'emballage.
[0008] Généralement, un emballage de ce type est livré à l'utilisateur final, c'est-à-dire
à celui qui procède à l'emballage d'un objet à emballer par introduction de l'objet
dans le volume interne délimité par le corps principal de l'emballage, sous la forme
d'un précurseur à plat. Ce précurseur à plat est obtenu à partir d'au moins un flan
découpé et rainé. Le précurseur à plat peut être un flan non replié, dans lequel un
flan s'étend sur une seule épaisseur. Dans d'autres cas, le précurseur peut être un
précurseur replié à plat et ayant éventuellement subi au moins une opération de jonction
de mise en forme. Généralement, une jonction de mise en forme comporte au moins une
opération au cours de laquelle un bord d'un panneau du flan est amené et verrouillé
en coïncidence avec un bord d'un autre panneau du flan, ces deux bords étant initialement
disjoints et à distance l'un de l'autre dans le flan ou l'assemblage de flans qui
constitue le corps principal. Cette jonction de mise en forme permet de prédéfinir
au moins en partie la forme tridimensionnelle finale de l'emballage. Avec une telle
jonction de mise en forme, il est généralement nécessaire de replier le corps principal
à plat pour obtenir le précurseur à plat. Le repliage peut être simultané à l'opération
de jonction. Dans certaines variantes, le précurseur à plat est obtenu en procédant
à toutes les jonctions de mise en forme qu'il est possible de réaliser, sans supprimer
la possibilité de repliage du corps principal permettant que le précurseur soit à
plat. Ainsi, un précurseur à plat ayant subi une jonction de mise en forme présente
une épaisseur qui est de l'ordre de quelques fois l'épaisseur du matériau dans lequel
est découpé le flan, par exemple une épaisseur maximale comprise entre 2 et 5 fois
l'épaisseur du matériau dans lequel est découpé le flan. Un précurseur à plat occupe
un volume minimal qui favorise le transport à vide et la manipulation entre son lieu
de fabrication et le lieu où sera effectuée l'opération d'emballage.
[0009] On conçoit donc que le précurseur à plat ne délimite aucun volume interne utile susceptible
d'accueillir un objet tridimensionnel à emballer. En revanche, le précurseur à plat
est généralement conçu pour qu'un utilisateur final de l'emballage n'ait qu'un nombre
limité d'opérations à effectuer pour mettre en volume l'emballage par dépliage du
précurseur à plat. Généralement, la mise en volume implique un dépliage du précurseur
à plat et un nombre limité d'opérations de verrouillage permettant de verrouiller
la forme tridimensionnelle finale de l'emballage dans laquelle ce dernier délimite
le volume interne utile de l'emballage. Ces opérations de verrouillage peuvent impliquer
des opérations de collage ou d'agrafage ou d'engagement de moyens de verrouillage
prédécoupés dans les panneaux du flan. La mise en volume de l'emballage est généralement
effectuée sur le lieu même de l'opération d'emballage.
[0010] En dépit des nombreuses variantes qui existent, on comprend donc qu'un emballage
donné, ayant un volume interne donné, possède une géométrie fixe prédéterminée par
le découpage et les rai nages pratiqués dans le matériau au moment de la fabrication
du flan. Or, les objets que l'on cherche à emballer dans un tel emballage n'ont pas
nécessairement ni une forme régulière ni une dimension parfaitement adaptée au volume
interne. Ainsi, lorsque l'on veut emballer un objet quelconque dans un emballage de
dimensions prédéterminées, il est fréquent que l'on soit obligé de choisir un emballage
dont au moins une dimension du volume interne est supérieure à la dimension correspondante
de l'objet à emballer. De la sorte, si aucune mesure particulière n'est prise, cet
objet est susceptible de se déplacer à l'intérieur de l'emballage.
[0011] Bien entendu, de nombreuses techniques ont été développées et sont utilisées pour
caler l'objet à l'intérieur de l'emballage. Les différents moyens de calage qui ont
été proposés jusqu'à présent sont, dans la plupart des cas, constitués par des éléments
qui sont rapportés a posteriori, après que l'objet à emballer a été introduit dans
le volume interne, les moyens de calage étant alors disposés pour tenter de combler
au mieux les espaces vides dans le volume interne de l'emballage autour de l'objet
à emballer. A tout le moins, les moyens de calage sont le plus souvent introduits
dans le volume interne de l'emballage après la mise en volume de celui-ci.
[0013] Même si bien souvent de tels moyens remplissent parfaitement leur fonction première
de calage, il n'en demeure pas moins que ce calage nécessite de prévoir, en plus d'un
emballage, de tels moyens de calage et nécessitent par ailleurs de prévoir, au moins
dans certains cas, une étape de fixation de ces moyens dans l'emballage.
[0014] L'invention a pour but de proposer une nouvelle conception des moyens de calage d'un
objet dans le volume interne d'un emballage, ces moyens de calage devant être le plus
facile possible à mettre en oeuvre par un utilisateur final de l'emballage.
[0015] Dans ce but, l'invention propose un précurseur à plat, préassemblé, pour un emballage,
du type comportant un corps principal, ayant des panneaux d'enveloppe, par exemple
des panneaux latéraux et éventuellement au moins un panneau de fond, définissant au
moins en partie une enveloppe de l'emballage, le corps principal étant obtenu par
pliage d'au moins un premier flan continu découpé dans une feuille de matériau, et
du type dans lequel le précurseur est plat,
[0016] caractérisé en ce que le précurseur plat comporte au moins un volet de calage qui
est obtenu à partir d'au moins un second flan continu découpé dans une feuille de
matériau, distinct du premier flan, et qui présente :
- un panneau de calage qui présente un bord de fixation et un bord libre;
- au moins un rabat de fixation qui est relié le long du bord de fixation du panneau
de calage à une première zone d'adaptation du panneau de calage, la première zone
d'adaptation étant pourvue d'une série de rainages adjacents, et le rabat de fixation
étant assemblé sur au moins une face interne d'un panneau d'enveloppe du corps principal
du précurseur; et
- au moins une patte de verrouillage qui est reliée le long du bord libre du panneau
de calage à une deuxième zone d'adaptation du panneau de calage, la deuxième zone
d'adaptation étant pourvue d'une série de rainages adjacents, la patte de verrouillage
pouvant être munie par exemple d'un moyen de verrouillage du volet de calage.
[0017] Selon d'autres caractéristiques optionnelles d'un précurseur d'emballage selon l'invention,
prises seules en en combinaison :
- La première et/ou la seconde zone d'adaptation comporte au moins trois rainages adjacents
dans le matériau ; elle est reliée à une portion centrale panneau de calage par un
rainage interne et au rabat de fixation ou à la patte de verrouillage par un rainage
externe ; et elle présente au moins un rainage intermédiaire agencé entre les rainages
interne et externe.
- Certains au moins des rainages adjacents d'une zone d'adaptation sont parallèles entre
eux.
- Certains au moins des rainages adjacents d'une zone d'adaptation s'étendent selon
des lignes droites.
- Certains au moins des rainages adjacents d'une zone d'adaptation s'étendent parallèlement
au bord de fixation.
- Les rainages adjacents de la première zone d'adaptation sont parallèles aux rainages
adjacents de la deuxième zone d'adaptation.
- Le volet de calage comporte au moins un rainage oblique qui s'étend en travers du
panneau de calage et qui forme, par rapport une direction du bord de fixation du panneau
de calage, un angle, de préférence compris entre 10° et 80°, plus préférentiellement
compris entre 25° et 65°.
- Le volet de calage comporte au moins un rainage oblique qui s'étend depuis une zone
centrale de la deuxième zone d'adaptation.
- Le rainage oblique s'étend en direction d'un bord latéral du panneau de calage, distinct
du bord de fixation et du bord libre.
- Le volet de calage comporte au moins un rainage oblique primaire qui s'étend depuis
une zone centrale de la deuxième zone d'adaptation en direction d'un premier bord
latéral du panneau de calage, distinct du bord de fixation et du bord libre, et au
moins un rainage oblique secondaire qui s'étend depuis la zone centrale de la deuxième
zone d'adaptation en direction du même premier bord latéral, le rainage primaire et
le rainage secondaire étant distincts.
- Le rainage primaire et le rainage secondaire sont décalés selon une direction perpendiculaire
à une direction d'extension du rainage primaire.
- Le rainage primaire et le rainage secondaire ont des directions d'extension qui forment
un angle compris entre 5° et 25°.
- Le volet de calage comporte au moins un premier rainage oblique qui s'étend depuis
la zone centrale de la deuxième zone d'adaptation en direction d'un premier bord latéral
du panneau de calage, ce premier bord latéral étant distinct du bord de fixation et
du bord libre, et au moins un second rainage oblique qui s'étend depuis la zone centrale
de la deuxième zone d'adaptation en direction d'un second bord latéral opposé du panneau
de calage, lui aussi distinct du bord de fixation et du bord libre.
- Le volet de calage comporte au moins une première série de rainages obliques comportant
un premier rainage primaire et un premier rainage secondaire qui s'étendent depuis
la zone centrale de la deuxième zone d'adaptation en direction d'un premier bord latéral
du panneau de calage, distinct du bord de fixation et du bord libre, et une seconde
série de rainages obliques comprenant au moins second rainage primaire et un
[0018] second rainage secondaire qui s'étendent depuis la zone centrale de la deuxième zone
d'adaptation en direction d'un second bord latéral opposé du panneau de calage.
- Un premier rainage oblique et un second rainage oblique intersectent au moins un rainage
adjacent de la deuxième zone d'adaptation respectivement en un premier point d'intersection
et un second point d'intersection.
- Un premier rainage oblique et un second rainage oblique intersectent plusieurs rainages
adjacents distincts de la deuxième zone d'adaptation respectivement en des premiers
points d'intersections et des seconds points d'intersection.
- Le premier point d'intersection et le second point d'intersection délimitent un tronçon
d'un rainage adjacent de la deuxième zone d'adaptation, et, le long du dit tronçon,
le matériau est au moins partiellement découpé, ou découpé sur toute son épaisseur.
- Les premiers points d'intersection et les seconds points d'intersection délimitent
plusieurs tronçons adjacents le long desquels le matériau est partiellement découpé
ou découpé sur toute son épaisseur, formant des bandes de compensation adjacentes.
Lors de la mise oeuvre du volet de calage, par déformation et pliage le long au moins
de certains de rainages, certaines au moins des bandes de compensation ne sont plus
liées que par leurs extrémités au reste du matériau de la zone d'adaptation.
- Le précurseur à plat est replié et présente un panneau d'enveloppe qui est joint à
un autre panneau d'enveloppe par une jonction de mise en forme.
- L'assemblage de mise en forme entre deux panneaux d'enveloppe verrouille un bord d'un
des dits panneaux en coïncidence avec un bord de l'autre des dits panneaux, les deux
bords étant disjoints et à distance l'un de l'autre dans le premier flan.
[0019] L'invention concerne aussi un emballage obtenu à partir d'un précurseur à plat ayant
au moins une des caractéristiques précédentes.
[0020] L'invention concerne aussi un procédé de fabrication d'un précurseur à plat préassemblé
pour un emballage ayant au moins une des caractéristiques précédentes, du type comportant
les étapes :
- a) de découpage d'au moins un premier flan continu dans une feuille de matériau pour
former un corps principal du précurseur ayant des panneaux d'enveloppe, par exemple
des panneaux latéraux et éventuellement au moins un panneau de fond ;
caractérisé en ce que le procédé comporte les étapes :
b) de découpage d'au moins un second flan continu, distinct du premier flan, dans
une feuille de matériau pour former au moins un volet de calage ayant :
- au moins un rabat de fixation;
- au moins un panneau de calage; et
- au moins une patte de verrouillage,
c) d'assemblage du rabat de fixation du volet de calage sur une face interne d'un
panneau d'enveloppe du corps principal du précurseur.
[0021] Selon d'autres caractéristiques optionnelles d'un précédé selon l'invention, prises
seules en en combinaison :
- L'étape d'assemblage du rabat de fixation du volet de calage sur une face interne
d'un panneau du corps principal du précurseur est antérieure à une étape de jonction
d'au moins un des panneaux d'enveloppe à un autre panneau du corps principal par une
jonction de mise en forme.
- L'étape d'assemblage du rabat de fixation du volet de calage sur une face interne
d'un panneau du corps principal du précurseur est antérieure à une étape de repliage
du corps principal du précurseur à plat.
[0022] L'invention concerne aussi un procédé de fabrication d'un emballage, du type comportant
un procédé de fabrication d'un précurseur à plat ayant l'une des caractéristiques
précédentes, et comportant une étape ultérieure de mise en volume de l'emballage par
dépliage du précurseur à plat.
[0023] Diverses autres caractéristiques ressortent de la description faite ci-dessous en
référence aux dessins annexés qui montrent, à titre d'exemples non limitatifs, des
formes de réalisation de l'objet de l'invention.
La figure 1 est une vue à plat d'un exemple de réalisation d'un premier flan destiné à former
un corps principal d'un précurseur à plat pour un emballage selon l'invention, et
d'un second flan destiné à former un volet de calage pour ce précurseur.
La figure 2 est une vue d'un précurseur à plat obtenu par assemblage du premier et du deuxième
flan de la figure 1.
La figure 3 est une vue de dessus du précurseur à plat obtenu après une jonction de mise en forme
et un repliage de l'ensemble du premier et du second flan assemblés de la figure 2.
La figure 4 et la figure 5 sont des vues en perspective illustrant un emballage obtenu à partir du précurseur
de la figure 3, illustrant deux étapes de la mise en oeuvre du volet de calage.
La figure 6 et une vue en perspective et en coupe illustrant le calage d'un objet à l'intérieur
de l'emballage des figures 4 et 5, grâce au volet de calage selon l'invention.
La figure 7 est une vue en perspective de l'emballage en cours de fermeture.
La figure 8 et la figure 9 sont des vues similaires à celles de la figure 2, illustrant deux autres exemples de réalisation d'un précurseur à plat selon l'invention.
[0024] On a illustré sur la
figure 1 un premier flan
10 et un second flan
12, distinct du premier flan
10.
[0025] Les deux flans
10, 12 sont, dans cet exemple de réalisation, les seuls flans nécessaires à la réalisation
d'un précurseur à plat
13 qui est illustré sur les
figures 2 et
3 et qui est obtenu par assemblage des deux flans
10, 12. Entre les
figures 2 et
3, le précuseur à plat a subi une opération de jonction de mise en forme par repliage
et jonction de l'ensemble ainsi obtenu. Le précurseur à plat
13 permet, après les éventuelles opérations de jonction et de repliage, d'obtenir, par
une opération de mise en volume, l'emballage
15 qui est illustré, en différentes configurations, sur les
figures 4 à
7. L'emballage
15 est un emballage tridimensionnel dont une enveloppe externe, formée de panneaux d'enveloppe,
délimite un volume interne
17, visible notamment sur la
figure 6, destiné à recevoir un objet à emballer. Comme on le verra plus loin, l'emballage
15 obtenu grâce au précurseur à plat
13 selon l'invention permet de caler efficacement à l'intérieur de ce volume interne
17 un objet dont au moins une dimension est inférieure à la dimension correspondante
de ce volume interne
17.
[0026] Les deux flans
10, 12 illustrés sur la
figure 1 sont chacun découpés dans une feuille de matériau et sont destinés à former respectivement
un corps principal
14 d'un précurseur à plat
13 pour un emballage
15 et un volet de calage
16 de ce précurseur
13. Les deux flans
10, 12 peuvent être réalisés dans une feuille de matériau identique, ou dans des feuilles
de matériaux différents. Le flan
12 du volet de calage
16 est par exemple découpé dans une feuille de matériau moins dense et/ou moins épaisse
que celle dans laquelle est découpé le flan
10 du corps principal
14. Dans les deux cas, le matériau est de préférence de type semi rigide. Notamment,
le flan
10 du corps principal
14 peut être réalisé en un matériau qui présente une masse surfacique supérieure ou
égale à 200 g par mètre carré. Le flan
12 du volet de calage
16 est généralement réalisé en un matériau qui présente une masse surfacique supérieure
ou égale à 120 g par mètre carré.
[0027] Le flan
10 du corps principal
14 peut être réalisé en un matériau qui présente une masse surfacique inférieure ou
égale à 1000 g par mètre carré tandis que le flan
12 du volet de calage
16 peut être réalisé en un matériau qui présente une masse surfacique inférieure ou
égale à 600 g par mètre carré. Le matériau utilisé est avantageusement du carton,
notamment du carton ondulé, y compris pour la réalisation du flan
12 du volet de calage
16. Cependant, d'autres matériaux peuvent aussi être utilisés, y compris des matériaux
synthétiques de type matériau plastique, pour l'un ou l'autre des flans ou pour les
deux flans
10 et
12.
[0028] Dans cet exemple de réalisation, les deux flans
10 et
12 sont composés chacun d'un unique flan continu, au sens que toutes les parties du
flan sont reliées entre elles avec continuité de matière. Cependant, on pourrait prévoir
que l'un ou l'autre, ou les deux, du corps principal
14 ou du volet de calage
16, soit réalisés à partir d'un flan composé comportant deux éléments de flan assemblés
l'un à l'autre, notamment assemblés à plat, le long d'un bord respectif d'assemblage,
dans le prolongement l'un de l'autre.
[0029] Le flan
10 du corps principal
14 présente pour l'essentiel un certain nombre de panneaux d'enveloppe, destinés à former
au moins une partie d'une enveloppe externe de l'emballage définissant le volume interne
17. Dans l'exemple illustré, le corps principal comporte 4 panneaux latéraux
21, 22, 23, 24 qui sont délimités successivement l'un par rapport à l'autre au niveau de lignes
de pliage parallèles
31, 32, 33. Une première ligne de pliage
31 relie, en les délimitant, un premier panneau
21 d'un deuxième panneau latéral
22. Une seconde ligne de pliage
32 relie le deuxième panneau latéral
22 à un troisième panneau latéral
23, lequel est relié à un quatrième panneau principal extrême
24 autour d'une ligne de pliage
33. Les lignes de pliage
31, 32, 33 définissent donc des côtés des panneaux latéraux correspondants, et s'étendent toutes
selon une orientation qui sera qualifiée arbitrairement de verticale en référence
à l'orientation des figures, sans que cette dénomination arbitraire ne puisse être
interprétée comme limitant la portée de l'invention à une orientation réelle quelconque
dans l'espace de ces côtés. Au niveau d'un bord vertical
30 opposé à la première ligne de pliage
31, le premier panneau
21 est relié à une patte de jonction
18 qui, comme il sera vu par la suite, est destinée à être assemblée, par exemple par
collage, sur le quatrième panneau
24, au voisinage d'un bord vertical d'extrémité
34 du quatrième panneau
24, opposé à la troisième ligne de pliage
33, le bord vertical
30 du premier panneau latéral
21 étant alors amené en correspondance avec le bord vertical
34 du quatrième panneau
24.
[0030] De manière générale, et sauf exception expressément spécifiée, les lignes de pliage
sont de préférence pré-marquées dans le matériau, par exemple par réalisation d'un
rai nage permettant de diminuer localement la raideur du matériau et permettant de
former ainsi une ligne préférentielle de pliage.
[0031] Dans l'exemple illustré, les quatre panneaux sont rectangulaires ou carrés, le premier
et le troisième panneaux étant de mêmes dimensions et le troisième et quatrième panneaux
étant de mêmes dimensions. Chaque panneau latéral présente ainsi un bord inférieur
211, 221, 231, 241 et un bord supérieur
212, 222, 232, 242 qui s'étendent perpendiculairement à la direction verticale des lignes de pliage
30, 31, 32, 33. Les notions de « inférieur » et « supérieur » sont des notions arbitraires, relatives
uniquement à l'orientation verticale arbitraire illustrée sur les figures, n'ayant
pas vocation à limiter la portée de l'invention. Dans le flan
10 à plat, les bords inférieurs sont alignés selon une même droite inférieure et les
bords supérieurs sont alignés selon une même droite supérieure.
[0032] Dans l'emballage final
15, les panneaux latéraux
21, 22, 23, 24 du corps principal
14 sont destinés à former une partie d'enveloppe tubulaire, ici de section transversale
rectangulaire, ouverte à ses deux extrémités axiales selon la direction verticale.
[0033] Le corps principal
14 comporte par exemple au moins un panneau de fond, qui dans l'emballage final
15, est destiné à refermer au moins partiellement une extrémité axiale ouverte de la
partie d'enveloppe tubulaire définie par les panneaux latéraux
21, 22, 23, 24. Dans cet exemple de réalisation, le corps principal
14 comporte en réalité quatre panneaux de fond
41, 42, 43, 44 qui sont liés chacun respectivement à l'un des panneaux latéraux, le long du bord
inférieur
211, 221, 231, 241 de celui-ci, le bord inférieur de chaque panneau latéral présentant par exemple un
rainage destiné à former une ligne de pliage entre le panneau de fond et le panneau
latéral correspondant. Dans cet exemple d'un emballage final
15, ces panneaux de fond
41, 42, 43, 44 sont destinés à être rabattus dans un plan perpendiculaire aux panneaux latéraux,
avec chevauchement au moins partiel des panneaux de fond entre eux pour former le
fond de l'emballage. Dans l'exemple illustré sur le
figures 1 et
2, les quatre panneaux de fond
41, 42, 43, 44 ont une forme, et sont destinés à être assemblés entre eux cours d'une étape de mise
en forme, apte à former un fond automatique, dont le principe en soi est connu de
l'homme du métier. Dans un tel fond automatique, que l'on trouve dans les emballages
décrits dans le « code FECO », notamment sous les références 0700 à 0703 ou 0711 à
0714, la mise en volume de la partie d'enveloppe tubulaire de l'emballage provoque
automatiquement la mise en place des panneaux de fond. Toutefois, l'invention n'est
pas limitée aux précurseurs à plat et aux emballages disposant d'un fond automatique.
Le fond de l'emballage
15 pourrait être rapporté séparément, le flan
10 ne comportant alors pas de panneau de fond, ce dernier faisant éventuellement partie
d'un flan séparé. Alternativement, le fond de l'emballage
15 pourrait être réalisé selon toute modalité connue de réalisation d'un fond dans lequel
au moins un panneau de fond fait partie du flan destiné à former les panneaux latéraux
du corps principal de l'emballage, tel que dans les exemples de réalisation des
figures 8 et
9. Dans l'exemple illustré aux
figures 1 à
7, un premier panneau de fond
41, qui est relié au niveau du bord inférieur
211 du premier panneau latéral
21, et qui présente une dimension sensiblement égale à la section transversale de la
partie d'enveloppe tubulaire formée par les quatre panneaux latéraux
21, 22, 23, 24 de l'emballage final.
[0034] Le corps principal
14 est ainsi amené à définir, après assemblage de mise en forme et après mise en volume,
comme on peut le voir par exemple sur les
figures 4 à 6, une enveloppe présentant, dans cet exemple, une ouverture qui est délimitée en l'occurrence
par les bords supérieurs
212, 222, 232, 242 des panneaux latéraux
21, 22, 23, 24. Dans l'exemple illustré, et en reprenant les conventions arbitraires mentionnées
ci-dessus, les bords supérieurs définissent alors un plan horizontal perpendiculaire
à la direction verticale des lignes de pliage
31, 32, 33, 34 qui délimitent les panneaux latéraux
21, 22, 23, 24.
[0035] L'invention pourrait être mise en oeuvre dans un emballage dans lequel le flan
10 du corps principal ne comporterait pas de panneau supérieur destiné à obturer l'extrémité
axiale opposée de la partie d'enveloppe tubulaire de l'emballage. L'emballage pourrait
dans ce cas être prévu pour comporter un couvercle séparé, réalisé à partir d'un troisième
flan de matériaux.
[0036] Toutefois, dans le mode de réalisation illustré, le flan
10 du corps principal
14 présente au moins un panneau supérieur, en l'occurrence quatre panneaux supérieurs
51, 52, 53, 54 qui sont liés chacun respectivement à l'un des panneaux latéraux
21, 22, 23, 24, le long du bord supérieur
212, 222, 232, 242 de celui-ci, ces bords supérieurs présentant par exemple un rainage destiné à former
une ligne de pliage entre le panneau supérieur et le panneau latéral correspondant.
Dans l'emballage final
15, ces panneaux supérieurs
51, 52, 53, 54 sont destinés à être rabattus dans un plan perpendiculaire aux panneaux latéraux
21, 22, 23, 24, avec chevauchement au moins partiel des panneaux supérieurs entre eux pour former
un couvercle de l'emballage.
[0037] De plus, dans le mode de réalisation illustré, il est prévu un dispositif, connu
en soi, qui vise à limiter la possibilité d'accéder au volume interne sans ouverture,
par exemple similaire à ce que l'on trouve dans les emballages type FEFCO 0226. Ce
dispositif comporte des panneaux supérieurs intermédiaires
61, 62, 63, 64, de forme triangulaire, chaque panneau supérieur intermédiaire étant agencé entre
deux panneaux supérieurs
51, 52, 53, 54 adjacents, et étant relié aux bords adjacents respectifs de ces deux panneaux supérieurs
adjacents. Lors de la fermeture de l'emballage, ces panneaux intermédiaires
61, 62, 63, 64 se replient, entre les deux panneaux supérieurs adjacents correspondants, en formant,
au cours de la fermeture, la branche centrale d'un Z qui est petit à petit aplatie
jusqu'à ce que les trois panneaux soient sensiblement parallèles et en contact les
uns avec les autres.
[0038] Par ailleurs, dans cet exemple de réalisation, un premier des dits panneaux supérieurs,
celui
51 qui est rattaché au premier panneau latéral
21, présente des dimensions sensiblement égales à la section transversale de la partie
d'enveloppe tubulaire formée par les parois latérales dans l'emballage final de manière
à pouvoir former un couvercle de l'emballage. Ce premier panneau supérieur, que l'on
peut qualifier de principal, présente, au niveau d'un bord
57 opposé au bord supérieur
212 du premier panneau latéral
21, une languette de verrouillage
55 qui est articulée par rapport au premier panneau supérieur
51, le long du bord
57, et qui est destinée à venir s'engager dans une fente de verrouillage
56 aménagée dans un troisième panneau latéral
53, opposé au premier panneau supérieur
51. La fente de verrouillage
56 est aménagée au niveau du bord supérieur
232 du troisième panneau latéral
23 auquel est rattaché ce troisième panneau supérieur
53. De plus, toujours au niveau du bord
57 opposé au bord du premier panneau latéral
21, un rabat de verrouillage
58 est articulé le long du bord
57 et est muni d'une bande autocollante
59 par laquelle le rabat de verrouillage
58 est destiné à venir se verrouiller sur une face externe du premier panneau latéral
23 lors de la fermeture de l'emballage, tel qu'illustré à la
figure 7.
[0039] Cependant, l'invention pourrait aussi être mise en oeuvre avec des panneaux supérieurs
de fermeture de conception plus simple, y compris ceux que l'on trouve dans les emballages
types décrits dans le Code FEFCO.
[0040] De manière générale, l'invention pourra être mise en oeuvre dans le cadre d'un précurseur
à plat pour la réalisation d'emballage dont le corps principal sera identique ou similaire
aux emballages décrits dans le « code FEFCO », notamment ceux décrits sous les références
0200 à 0231, 0303 à 0304, 0308, 0309, 0420 à 0430, 0448, 0449 ou dérivés de ceux-ci.
Toutefois, l'invention trouvera une application toute particulière dans le cadre d'un
précurseur à plat pour la réalisation d'un emballage dont le corps principal
14 sera identique ou similaire aux caisses collées prêtes à l'emploi appartenant à la
série 0700 du « Code FEFCO », ou dérivés de celles-ci.
[0041] Le flan
12 destiné à former le volet de calage
16 présente :
- un panneau de calage 70 qui présente un bord de fixation 72 et un bord libre 74 ;
- au moins un rabat de fixation 76 qui est relié le long du bord de fixation 72 du panneau de calage 70 à une première zone d'adaptation 78 du panneau de calage 70, la première zone d'adaptation 78 étant pourvue d'une série de rainages adjacents 781, 782, 783, 72 et le rabat de fixation 76 étant destiné à être assemblé sur au moins une face interne d'un panneau du corps
principal du précurseur, en l'occurrence le premier panneau latéral 21 pour l'exemple illustré ; et
au moins une patte de verrouillage 80 qui est reliée le long du bord libre 74 du panneau de calage 70 à une deuxième zone d'adaptation 82 du panneau de calage 70, la deuxième zone d'adaptation 82 étant pourvue d'une série rainages adjacents 821, 822, 823, 74 et la patte de verrouillage 80 étant de préférence munie d'un moyen de verrouillage du volet de calage, comme par
exemple une bande autocollante 84. D'autres moyens de verrouillage peuvent être envisagés, comme par exemple une languette
de verrouillage ou tout autre aménagement permettant d'assurer un maintien du panneau
de calage dans une position de calage, par exemple par encliquetage et/ou coopération
de forme.
[0042] Les moyens de verrouillage sont de préférence prévus pour coopérer avec un panneau
d'enveloppe distinct du panneau d'enveloppe sur lequel est fixé le rabat de fixation
76 du volet de calage
16, par exemple un panneau d'enveloppe opposé.
[0043] Dans l'exemple illustré, le flan
12 destiné à former le volet de calage
16 est distinct du flan
10, c'est-à-dire du ou des flans destiné(s) à former les panneaux latéraux du corps principal
14 de l'emballage. De préférence, le flan
12 destiné à former le volet de calage
16 est distinct de tout flan destiné à former les panneaux d'enveloppe du corps principal
14 de l'emballage.
[0044] Pour la mise en oeuvre de l'invention, on prévoira avantageusement que, lorsque le
volet de calage
16 est assemblé au premier flan
10 du corps principal
14 par le rabat de fixation
76, le panneau de calage
70, y compris ses deux zones d'adaptation
78, 82, et la patte de verrouillage
80 restent libres, non fixés au premier flan
10. De préférence, cette caractéristique se retrouve non seulement après la première
étape d'assemblage des deux flans
10, 12 qui permet d'obtenir le précurseur à plat
13, comme illustré à la
figure 2, mais aussi après l'étape de jonction de mise en forme qui permet d'obtenir, pour
certains modèles d'emballage, le précurseur à plat
13 replié à plat tel qu'illustré à la
figure 3, et aussi après l'étape de mise en volume qui permet d'obtenir l'emballage
15, ouvert, tel qu'illustré à la
figure 4.
[0045] Dans l'exemple de réalisation illustré sur les
figures 1 à
7, le flan
12 du volet de calage
16 comporte par ailleurs trois panneaux d'extension
762, 763, 764 qui sont délimités successivement l'un par rapport à l'autre par des lignes de pliage
parallèles. Comme on le voit sur la
figure 2, ces panneaux d'extension sont destinés à venir chacun en doublure, au moins partiellement,
respectivement du deuxième
22, du troisième
23 et du quatrième
24 panneau latéral du corps principal
14. Ils peuvent être ainsi chacun assemblé, par exemple par collage, sur une face interne
du panneau correspondant. On comprend donc, dans ce cas, que la géométrie des panneaux
d'extension
762, 763, 764, et l'agencement des lignes de pliage parallèles successives qui les délimitent entre
eux et par rapport au rabat de fixation
76, sont tels que les lignes de pliage qui délimitent les panneaux d'extension correspondent
aux lignes de pliage
31, 32, 33 qui délimitent les panneaux latéraux
21, 22, 23, 24 du corps principal
14. Dans l'exemple illustré, les panneaux d'extension
762, 763, 764 ont sensiblement la même géométrie que les panneaux latéraux
22, 23, 24 correspondants de sorte qu'ils doublent ces panneaux, renforçant ainsi la solidité
des panneaux latéraux, et donc globalement celle de l'emballage. Toutefois, la présence
de ces panneaux d'extension n'est pas nécessaire à l'invention et on pourrait prévoir
un volet de calage
16 ne comportant pas ces panneaux d'extension, fiel que dans les exemples de réalisation
des
figures 8 et
9, ou en comportant moins ou comportant des panneaux d'extension disposés différemment.
[0046] Comme on peut le voir sur la
figure 2, dans l'exemple de réalisation illustré, le volet de calage
16 est destiné à être assemblé sur le corps principal
14 de telle sorte que le bord de fixation
72 du panneau de calage
70 soit agencé parallèlement au bord supérieur
212 du panneau latéral
21 sur lequel il est fixé. On verra que le bord de fixation
72 du panneau de calage
70 est décalé du bord supérieur
212 du panneau latéral
21, en direction du bord inférieur
211 du panneau latéral. Ce décalage représente de préférence au moins 20% de la distance
entre le bord supérieur
212 et le bord inférieur
211 du panneau latéral
21, plus préférentiellement au moins 40% de cette distance.
[0047] Dans l'exemple illustré, le bord libre
74 du panneau de calage
70, au niveau duquel la patte de verrouillage
80 est reliée, est parallèle et opposé au bord de fixation
72. Cependant, on pourrait prévoir que le panneau de calage soit muni d'une patte de
verrouillage qui serait par exemple reliée à l'un des bords latéraux
86 du panneau de calage
70 qui s'étendent perpendiculairement au bord fixation
72 du panneau de calage
70, par une zone d'adaptation du panneau de calage
70 pourvue d'une série de rainages adjacents.
[0048] Dans l'exemple illustré, le bord de fixation
72 et le bord libre
74 sont chacun munis d'un rainage, pour former une ligne de pliage entre le panneau
de calage
70 et, respectivement, le rabat de fixation
76 et la patte de verrouillage
80. On comprend que, le rabat de fixation
76 étant fixé sur la face interne d'un panneau latéral du corps principal
14, le panneau de calage
70 peut être amené en différentes configurations par rapport au corps principal
14. On appelle ici face interne une face d'un panneau du corps principal, notamment d'un
panneau latéral, qui, lorsque l'emballage issu du flan et donc du précurseur a été
mis en volume, comme aux
figures 4 à
7, est tourné en direction du volume interne délimité par les faces latérales du corps
principal.
[0049] Pour chaque zone d'adaptation
78, 82 du panneau de calage
70, les rainages permettent d'adapter la forme de la zone d'adaptation pour l'amener,
aisément, dans de multiples configurations géométriques. Ainsi, le rabat de fixation
76 et/ou la patte de verrouillage
80 peuvent adopter une plus grande variété de configurations, en termes de position
et d'orientation dans l'espace par rapport à une portion centrale panneau de calage
comprise entre la première et la seconde zone d'adaptation, qu'avec une simple articulation
autour d'une simple ligne de pliage.
[0050] Les rainages adjacents d'une zone d'adaptation sont décalés l'un de l'autre selon
une direction perpendiculaire à leur direction d'extension.
[0051] Selon une caractéristique préférée, certains au moins des rainages d'une zone d'adaptation
peuvent être parallèles entre eux, comme dans le cas illustré. A défaut d'être parallèles,
les rainages adjacents d'une zone d'adaptation présentent de préférence une orientation
générale commune de manière à ne pas se couper, sauf éventuellement à leur extrémité.
Le décalage entre deux rainages adjacents d'une zone d'adaptation peut être constant
pour l'ensemble des rainages adjacents de la zone, comme dans l'exemple illustré,
ou au contraire, il peut n'être pas constant, avec par exemple un décalage qui s'accroit
ou décroit entre deux rainages lorsqu'on s'éloigne ou se rapproche du bord de fixation
ou du bord libre.
[0052] De préférence, les rainages de la première zone d'adaptation
78 sont parallèles au bord de bord de fixation
72.
[0053] La première zone d'adaptation
78 s'étend, selon une direction perpendiculaire au bord de fixation
72, depuis le bord de fixation
72 en direction d'une portion centrale du panneau de calage
70. Dans l'exemple illustré, la première zone d'adaptation
78 présente une dimension, selon la direction perpendiculaire au bord de fixation
72, qui est de préférence comprise entre 10% et 40 % de la dimension du panneau de calage
70 selon cette direction.
[0054] De préférence, les rainages de la deuxième zone d'adaptation
82 sont parallèles au bord de bord libre
74.
[0055] La deuxième zone d'adaptation
82 s'étend, selon une direction perpendiculaire au bord libre
74, depuis le bord libre
74 en direction de la portion centrale du panneau de calage
70. La deuxième zone d'adaptation
82 peut présenter une dimension, selon la direction perpendiculaire au bord libre
74, qui est de préférence comprise entre 10% et 40 % de la dimension du panneau de calage
70 selon cette direction.
[0056] Dans l'exemple illustré, la première zone d'adaptation
78 s'étend sur toute la longueur du bord de fixation
72. De même, la deuxième zone d'adaptation
82 s'étend sur toute la longueur du bord libre
74.
[0057] De préférence, les rainages d'une zone d'adaptation s'étendent, selon la direction
de leur longueur, en travers de l'intégralité de la zone d'adaptation, joignant ainsi
deux bords opposés
86 du panneau de calage
70, de part et d'autre selon la direction d'extension des rainages, de la portion du
flan
12 dans laquelle est formée la zone d'adaptation. Les bords opposés
86 sont des bords du panneau de calage qui sont distincts du bord de fixation
72 et du bord libre
74.
[0058] Dans l'exemple illustré, le panneau de calage est rectangulaire lorsqu'il est à plat,
de sorte que les bords opposés
86 sont des bords perpendiculaires au bord de fixation
72 du panneau de calage
70.
[0059] Dans l'exemple illustré, la première
78 et la seconde
82 zone d'adaptation ont un agencement similaire et comportent chacune au moins trois
rainages adjacents dans le matériau, en l'occurrence quatre rainages adjacents en
comptant respectivement le bord de fixation
72 et le bord libre
74. Chaque zone d'adaptation
78, 82 est reliée à une portion centrale panneau de calage
70 par un rainage interne
781, 821, et, respectivement au rabat de fixation
76 ou à la patte de verrouillage
80, par un rainage externe qui correspond dans cet exemple respectivement au bord de
fixation
72 et au bord opposé
74. Chaque zone d'adaptation 78, 82 présente par ailleurs au moins un rainage intermédiaire,
dans l'exemple deux rainages intermédiaires
782, 783, 822, 823, agencé entre les rainages interne
781, 821 et externe
72, 74. De la sorte, une zone d'adaptation peut prendre une configuration telle qu'elle présente
un profil en S lorsque vue en coupe par un plan perpendiculaire à l'un de ses rainages.
[0060] Selon une autre caractéristique préférée, certains au moins des rainages adjacents
72, 781, 782, 783, 74, 821 822, 823, d'une même zone d'adaptation
78, 82 peuvent s'étendre selon des lignes droites, préférentiellement des lignes droites
parallèles comme dans l'exemple illustré. Dans le cas où la zone d'adaptation
78, 82 est formée dans un matériau semi rigide, on facilite ainsi la mise en place de la
zone d'adaptation dans une configuration adaptée, sans effort excessif et en limitant
les déformations parasites.
[0061] Dans l'exemple illustré, le bord de fixation
72 et le bord libre
74 sont opposés et parallèles, de sorte que la portion centrale du panneau est la portion
du panneau de calage
70 qui est comprise entre la première
78 et la seconde
82 zone d'adaptation. En fonction de la taille des première
78 et seconde
82 zone d'adaptation, la portion centrale du panneau de calage est plus ou moins étendue.
A la limite, la taille de la portion centrale du panneau de calage
70 est réduite, voire nulle. Dans ce cas, les deux zones d'adaptation
78, 82 sont contigües au niveau de leur rainage interne respectif, et les rainages adjacents
la première
78 et la seconde
82 peuvent être répartis sur tout le panneau de calage
70 de manière régulière.
[0062] Dans l'exemple illustré, certains au moins des rainages adjacents d'une zone d'adaptation
sont parallèles au bord de fixation du panneau de calage
70.
[0063] Dans l'exemple illustré, les rainages adjacents
781, 782, 783, 72 de la première zone d'adaptation
78 sont parallèles aux rainages
821, 822, 823, 74 de la deuxième zone d'adaptation
82. Ainsi, le volet de calage
16 peut être aisément configuré de manière à présenter une forme cylindrique, au sens
d'une forme engendrée par la circulation d'une droite le long d'une courbe, cette
courbe n'étant pas nécessairement une courbe circulaire, la forme n'étant donc pas
nécessairement une forme de révolution. Toutefois, un volet de calage ne comportant
que des zones d'adaptation ayant des rainages parallèles ne permet qu'une adaptation
bidimensionnelle de la configuration du volet.
[0064] Aussi, avantageusement, on pourra prévoir que le panneau de calage comporte au moins
un rainage oblique
90, 92, 94, 96, distinct des rainages adjacents qui s'étend en travers du panneau de calage, et qui
forme, par rapport à une direction du bord de fixation du panneau de calage, un angle
aigu, de préférence compris entre 10° et 80°, plus préférentiellement compris entre
25° et 65°. De la sorte, la présence d'au moins un rainage oblique permettra une adaptation
tridimensionnelle de la configuration du volet dans l'espace. Pour le cas où le bord
de fixation
72 ne serait pas rectiligne, la direction du bord de fixation 72 considéré peut être
définie comme étant la tangente au bord de fixation
72 au centre de celui-ci.
[0065] Avantageusement, un tel rainage oblique
90, 92, 94, 96 s'étend depuis une zone centrale
825 de la deuxième zone d'adaptation
82.
[0066] La zone centrale
825 de la deuxième zone d'adaptation
82 est une zone qui, selon une première direction, est comprise entre le rainage interne
821 et le rainage externe
74, et qui, selon la direction des rai nages de la deuxième zone d'adaptation, s'étend
sur 75 %, de préférence 50 %, plus préférentiellement 33 % de la longueur des rainages,
à égale distance de l'extrémité des rainages selon leur direction d'extension. Dans
l'exemple illustré, la zone centrale
825 doit être considérée comme s'étendant à égale distance des bords latéraux opposés
86 du panneau de calage
70, de part et d'autre, selon la direction d'extension des rainages, de la portion du
flan
12 dans laquelle est formée la seconde zone d'adaptation
82.
[0067] Dans l'exemple illustré, un rainage oblique
90, 92, 94, 96 s'étend en direction d'un bord latéral
86 du panneau de calage
70 distinct du bord de fixation
72 et du bord libre
74. Comme dans l'exemple illustré, le rainage oblique
90, 92, 94, 96 peut déboucher dans celui des bords opposés
86 en direction duquel il est dirigé. Toutefois, le rainage oblique pourrait s'interrompre
avant d'atteindre le bord opposé
86 en direction duquel il est dirigé. Dans l'exemple illustré, les rainages obliques
90, 92, 94, 96 n'interceptent pas la première zone d'adaptation
78. Toutefois, en variante, tout en étant dirigé en direction d'un bord opposé
86 du panneau de calage
70, un rainage oblique, ou plusieurs, pourrai(en)t intercepter la première zone d'adaptation
78.
[0068] Toutefois, de préférence, le volet de calage
16 ne comporte pas un seul rainage oblique mais plusieurs rainages obliques
90, 92, 94, 96, de préférence même plusieurs séries de rainages obliques.
[0069] Ainsi, sur les figures, on peut voir que le volet de calage
16 comporte une première série de rainages obliques, ayant au moins un premier rainage
oblique primaire
90 qui s'étend depuis la zone centrale
825 de la deuxième zone d'adaptation
82 en direction d'un premier bord latéral
86 du panneau de calage
70. Cette première série comporte de plus au moins un premier rainage oblique secondaire
92 qui s'étend aussi depuis la zone centrale de la deuxième zone d'adaptation en direction
du même premier bord latéral
86, le premier rainage primaire
90 et le premier rainage secondaire
92 étant distincts. La présence de plusieurs rainages obliques permet bien entendu des
configurations plus variées pour le volet de calage.
[0070] Le rainage primaire et le rainage secondaire d'une même série sont décalés selon
une direction perpendiculaire à une direction d'extension du rainage primaire. Les
rainages obliques d'une même série peuvent être parallèles. Toutefois, de préférence,
comme dans l'exemple illustré, le rainage primaire
90 et le rainage secondaire
92 ont des directions d'extension qui forment un angle, par exemple compris entre 5°
et 25° avec une disposition en éventail. Cette disposition est particulièrement adaptée
pour faciliter l'enveloppement d'objets de formes diverses. De préférence, l'ensemble
des rainages obliques d'une même série sont compris dans un éventail dont l'angle
est inférieur à 45 degrés.
[0071] Dans l'exemple illustré, le volet de calage comporte au moins deux rainages obliques
qui s'étendent depuis la zone centrale de la deuxième zone d'adaptation selon des
directions opposées par rapport à un plan de symétrie médian passant par le centre
du bord libre
74. Ainsi, le volet de calage
16 comporte, en plus des premiers rainages obliques
90, 92 qui s'étendent depuis la zone centrale
825 de la deuxième zone d'adaptation en direction d'un premier bord latéral
86 du panneau de calage
70, distinct du bord de fixation
72 et du bord libre
74, au moins un second rainage oblique, et dans l'exemple illustré, un second rainage
oblique primaire
94 et un second rainage oblique secondaire
96, qui s'étendent chacun depuis la zone centrale
825 de la deuxième zone d'adaptation
82 en direction d'un second bord latéral
86, opposé au premier bord latéral
86, du panneau de calage
70. Les seconds rainages obliques
94, 96 forment une seconde série de rainages obliques. La seconde série de rainages obliques
est avantageusement agencée symétriquement à la première série de rainages obliques
90, 92 par rapport à un plan médian du panneau de calage
70 passant par le centre du bord libre
74 et perpendiculaire à celui-ci.
[0072] De préférence, au moins un rainage oblique, ici notamment les rainages obliques primaires
90, 94 de chaque série, s'étendent sur presque toute l'étendue du panneau de calage entre
le bord libre et le bord de fixation. De préférence, en projection sur une direction
perpendiculaire au bord de fixation
72, au moins un rainage oblique, ici notamment les rainages obliques primaires
90, 94 de chaque série, s'étend(ent) sur plus de 60 % de la dimension du panneau de calage
entre son bord de fixation
72 et son bord libre
74 selon cette direction. Ainsi, l'adaptation du volume interne
17 permise par ce ou ces rainage(s) oblique(s) concerne une plus grande partie du volume
interne de l'emballage
15.
[0073] Dans l'exemple illustré, on a avantageusement prévu qu'un premier rainage oblique
90, 92 et un second rainage oblique
94, 96 intersectent au moins un même rainage
821, 822, 823 de la deuxième zone d'adaptation
82, respectivement en un premier point d'intersection
I1 et un second point d'intersection
I2, indiqués plus particulièrement sur la
Fig. 3. En l'occurrence, un premier rainage oblique
90, 92 et un second rainage oblique
94, 96 intersectent plusieurs rainages distincts
821, 822, 823 de la deuxième zone d'adaptation
82. Dans l'exemple, au moins un rainage, ici le rainage externe
74, n'est pas intercepté par un rainage oblique.
[0074] Avantageusement, le premier point d'intersection
I1 et le second point d'intersection
I2, illustrés notamment à la
figure 5, délimitent, dans un même rainage de la deuxième zone d'adaptation
82, un tronçon
I1-I2 du rainage le long duquel le matériau est partiellement découpé ou intégralement
découpé sur toute son épaisseur.
[0075] Par découpe partielle on entend notamment que, sur la longueur du tronçon
I1-I2, le matériau peut ne pas être intégralement coupé. Ainsi, dans une découpe partielle,
sur au moins une portion de la longueur d'un tronçon
I1-I2, le matériau du flan peut ne pas être découpé ou pas entièrement découpé sur son épaisseur.
Sur une telle portion non entièrement découpée, le matériau peut être découpé sur
une partie de son épaisseur seulement, comme dans une découpe « mi-chair », ou pas
découpé du tout. Si la portion non entièrement découpée du tronçon
I1-I2 est découpée sur une partie de son épaisseur, cette portion du tronçon
I1-I2 peut s'étendre sur l'intégralité de la longueur du tronçon
I1-I2 considéré. La découpe partielle peut comprendre des portions du tronçon
I1-I2 entièrement découpées sur toute l'épaisseur, séparées par des portions non découpées
ou non entièrement découpées sur l'épaisseur.
[0076] Le long d'une découpe partielle délimitant entre elles deux zones du matériau, les
deux zones du matériau sont initialement liées l'une à l'autre le long d'une ou plusieurs
portions non découpées ou non entièrement découpées. Toutefois, ces deux zones sont
susceptibles de se séparer le long de la découpe partielle, de préférence sous un
effort modéré de l'utilisateur, ici lors de la déformation par l'utilisateur du volet
de calage pour adapter la géométrie du volet à un objet à caler. La séparation résulte
de la rupture des portions non découpées ou non entièrement découpées. La séparation
est prévue pour suivre la géométrie de la découpe partielle.
[0077] Cette découpe partielle ou découpe sur toute l'épaisseur donne une souplesse supplémentaire,
dans la zone du tronçon découpé
I1-I2, qui facilite la mise en forme tridimensionnelle du panneau de calage par pliage du
panneau de calage à la fois selon les rainages adjacents de la zone d'adaptation et
selon les rainages obliques. Ces deux types de rainages ne sont en effet pas parallèles,
et sont concourants dans la deuxième zone d'adaptation
82. Dans l'exemple illustré, au moins un rainage oblique
92 de la première série et un rainage oblique
96 de la deuxième série interceptent trois rainages adjacents, définissant dans chacun
de ces rainage adjacents trois tronçons
I1-I2 adjacents le long desquels le matériau est découpé sur toute son épaisseur. Ces trois
tronçons
I1-I2 adjacents délimitent donc deux bandes de compensation
100, adjacentes, formées du matériau du flan
12. Les bandes de compensation
100, ici parallèles, ne sont liées, éventuellement après rupture des découpes partielles,
que par leurs extrémités, au niveau des points d'intersection
I1 et
I2, au reste du matériau de la zone d'adaptation
82. Ces bandes de compensation
100 sont alors susceptibles de se décaler l'une par rapport à l'autre dans la direction
de l'épaisseur du matériau pour faciliter la mise en forme tridimensionnelle du panneau
de calage, par pliage simultané le long des rainages adjacents de la zone d'adaptation
82 et le long des rainages obliques du panneau de calage
70. Ces tronçons découpés ou partiellement découpés
I1-I2, et donc les bandes parallèles
100 qu'ils délimitent, sont avantageusement agencés dans la zone centrale
825 de la zone d'adaptation
82.
[0078] Un procédé de fabrication d'un précurseur à plat préassemblé pour un emballage, selon
l'invention, peut notamment comporter les étapes suivantes.
[0079] Il peut comporter une étape de découpage d'au moins un premier flan continu
10 dans une feuille de matériau pour former un corps principal
14 du précurseur ayant des panneaux d'enveloppe, par exemple des panneaux latéraux
21, 22, 23, 24, et éventuellement au moins un panneau de fond 41,
42, 43, 44. Cette étape est généralement réalisée à plat. Cette étape peut comporter la
réalisation des rainages qui visent à prédéterminer les lignes de pliage en vue de
la réalisation du précurseur puis de l'emballage.
[0080] Simultanément, ou successivement, dans un ordre indifférent, il peut comporter une
étape de découpage d'au moins un second flan continu
12, distinct du premier flan
10, dans une feuille de matériau pour former au moins un volet de calage
16 ayant :
- au moins un rabat de fixation 76;
- un panneau de calage 70; et
- au moins une patte de verrouillage 80.
[0081] Le rabat
76, le panneau de calage
70 et la ou les pattes de verrouillage
80 sont notamment délimités entre eux dans le second flan par la réalisation de rainages.
[0082] Avantageusement, en partant de ces deux flans
10, 12, encore à plat, on peut procéder à une étape d'assemblage du rabat de fixation
76 du volet de calage
16 sur une face interne d'un panneau du corps principal
14, les deux flans étant alors superposés à plat l'un sur l'autre selon la direction
de leur épaisseur, par exemple par collage. Une telle opération, à plat, est aisément
réalisée sur des équipements industriels à grande cadence, de façon entièrement automatique,
donc à faible coût et avec une grande précision. Dans l'exemple de réalisation illustré,
les panneaux d'extension
762, 763, 764 peuvent être collés sur les panneaux latéraux
22, 23, 24 correspondants au cours de la même étape.
[0083] Cette opération d'assemblage du rabat de fixation
76 du volet de calage
16 sur une face interne d'un panneau du corps principal
14 permet d'obtenir un précurseur à plat selon l'invention.
[0084] Le procédé peut comporter une étape de pliage du corps principal
14 et une étape de jonction d'au moins un des panneaux latéraux à un autre panneau par
une jonction de mise en forme. Au cours de cette étape, le volet de calage
16 peut lui aussi être plié, notamment dans le cas où, comme dans le mode de réalisation
illustré, des panneaux d'extension
762, 763, 764 peuvent nécessiter un pliage, notamment autour d'une ligne de pliage entre le troisième
et le quatrième panneau d'extension.
[0085] La jonction de mise en forme entre deux panneaux du corps principal
14 est par exemple une jonction qui verrouille un bord d'un des dits panneaux en coïncidence
avec un autre bord de l'autre des dits panneaux, les deux bords étant disjoints et
à distance l'un de l'autre dans le premier flan, au moins tant que le flan est à plat
avant pliage. En d'autres termes, cette jonction de mise en forme permet de passer
d'un précurseur
13 qui s'étend à plat, à un précurseur
13 qui n'est à plat que par le fait que deux panneaux sont repliés l'un sur l'autre.
[0086] Dans l'exemple illustré, la jonction de mise en forme implique que la patte de jonction
18 soit assemblée, par exemple par collage, sur le quatrième panneau
24, au voisinage du bord vertical d'extrémité
34 du quatrième panneau
24. Cette étape de mise en forme peut être antérieure ou simultanée à une étape de repliage
du corps principal
14 du précurseur à plat, notamment avec au moins deux panneaux adjacents repliés à plat
l'un sur l'autre.
[0087] Dans le cas particulier illustré sur les figures
1 à
7, l'étape de jonction de mise en forme pourra avantageusement comprendre aussi l'étape
d'assemblage de certains des panneaux de fond
41, 42, 43, 44 entre eux pour former un fond automatique. De même, l'étape de jonction de mise en
forme peut comprendre une étape d'assemblage du premier panneau supérieur
51 avec l'un des panneaux supérieurs intermédiaires
64, par le biais d'une patte de jonction
65.
[0088] Dans le cadre de la mise en oeuvre de l'invention pour un emballage du type connu
dans le « code FEFCO » par exemple sous les références 0303 ou 0304 ou 0308 ou 0309,
l'étape de mise en forme, par collage des coins, peut aussi être antérieure ou simultanée
à l'étape de repliage au cours de laquelle les panneaux latéraux sont repliés à plat
en regard du panneau de fond.
[0089] De préférence, l'étape d'assemblage du rabat de fixation
76 du flan
12 du volet de calage
16 sur une face interne d'un panneau du corps principal
14 est antérieure à l'étape de repliage du corps principal
14 du précurseur à plat
13. En d'autres termes, l'étape d'assemblage du flan
12 du volet de calage
16 avec le flan
10 du corps principal
14 est bien une étape du procédé de fabrication du précurseur à plat
13. Cet assemblage est donc susceptible d'être réalisé au sein de l'usine de fabrication
du précurseur, avant que celui-ci ne soit livré à un utilisateur final, lequel peut
aussi bien être un utilisateur professionnel ou un particulier. On remarque donc que
le volet de calage est un élément plat, ce qui lui permet d'être intégré à un précurseur
à plat, lequel peut être convoyé et transporté dans des conditions économiques acceptables.
[0090] De plus, cette étape d'assemblage du volet de calage
16 sur le corps principal
14, qui fait partie du processus de fabrication du précurseur à plat
13, permet d'assurer que chaque corps principal d'emballage est bien associé avec un
volet de calage, sans que l'utilisateur final n'ait à prévoir l'approvisionnement
des deux objets séparément. Ce précurseur préassemblé, comportant le corps principal
14 et le volet de calage
16 assemblés, simplifie donc le processus d'approvisionnement de l'utilisateur final.
De plus, l'assemblage du volet de calage
16 et du corps principal étant assuré au cours du processus de fabrication du précurseur
préassemblé, il peut être assuré en usine sur des machines précises qui garantissent
un positionnement correct et un assemblage solide, avec un minimum de dispersion et
d'erreurs. Cet assemblage préalable permet un gain de temps dans la mise en oeuvre
de l'emballage chez l'utilisateur final.
[0091] Dans l'exemple illustré sur les figures, l'étape de jonction de mise en forme du
précurseur à plat comprend toutes les étapes de jonction au cours desquelles il est
nécessaire de coller ou agrafer des panneaux les uns aux autres, hormis une étape
de verrouillage des panneaux supérieurs
51 pour refermer l'accès au volume interne de l'emballage. Ceci est dû au fait que l'emballage
est conçu avec un fond automatique.
[0092] Pour parvenir à l'emballage
15, il faut donc d'abord mettre en oeuvre la fabrication d'un précurseur à plat tel que
défini plus haut, et il faut prévoir une étape ultérieure de mise en volume de l'emballage
par dépliage du précurseur plat. Dans l'exemple de réalisation des
figures 1 à
7, l'étape de mise en volume de l'emballage, qui est l'étape permettant de passer du
précurseur à plat tel qu'illustré à la
figure 3 à l'emballage en volume tel qu'illustré à la
figure 4 est une étape qui ne nécessite pas d'opération de collage ou d'agrafage et qui peut
donc être réalisée très simplement, sans connaissances particulières, voire éventuellement
sans outil particulier. Il est en de même pour l'exemple de réalisation de la
Figure 8. Cette étape de mise en volume ne comporte en tout cas pas d'étape d'assemblage d'un
volet de calage qui serait fourni séparément à l'utilisateur final.
[0093] Une fois mis en volume, l'emballage
15 délimite un volume interne
17 ouvert, ici vers le haut, et permettant donc l'introduction d'un objet à l'intérieur
du volume interne
17 au travers de l'ouverture
19 de ce volume interne qui est délimitée par les bords supérieurs
212, 222, 232, 242 des panneaux latéraux du corps principal
14.
[0094] Une fois l'objet introduit dans le volume interne
17, le panneau de calage
70 peut être amené dans une configuration comme illustrée sur les
figures 5 et
6 par pliage de celui-ci autour d'un ou plusieurs des rainages adjacents de chaque
zone d'adaptation
78, 82, et éventuellement par pliage autour d'un ou plusieurs des rainages obliques
90, 92, 94, 96. Le panneau de calage
70 s'étend alors sensiblement en travers du volume interne
17 de l'emballage
15, généralement du panneau
21 sur lequel il est fixé, vers un panneau opposé
23 de l'emballage mis en forme, en emprisonnant l'objet entre le fond de l'emballage
et la face du panneau de calage qui est tournée vers ce fond. Dans l'exemple illustré,
le panneau de calage
70 s'étend sensiblement horizontalement en travers du volume interne
17, depuis la face interne du premier panneau latéral
21 en direction de la face interne du troisième panneau latéral
23 qui lui fait face.
[0095] On comprend donc de manière générale que le panneau de calage
70 délimite dans le volume interne
17 un volume interne réduit compris entre le panneau de calage
70 et le fond de l'emballage défini par les panneaux de fond
41, 42, 43, 44.
[0096] On voit notamment sur les figures
4 à
6 que les pattes de verrouillage
80 peuvent être repliées de telle manière que leur face portant les moyens de verrouillage,
réalisés par exemple sous la forme de bande adhésive
84, puissent venir être appliqués contre la face interne d'un panneau d'enveloppe de
l'emballage, par exemple un panneau latéral, et, dans l'exemple, un panneau latéral
opposé
23, pour verrouiller le panneau de calage
70, c'est-à-dire maintenir son bord libre
74 dans une position fixe par rapport au corps principal
14. En l'occurrence, comme on peut le voir sur les
figures 5 et
6, les pattes de verrouillage
80 viennent se verrouiller indirectement sur la face interne du panneau d'enveloppe
opposé
23, avec interposition du panneau d'extension
763 qui forme une doublure de ce panneau sur l'intérieur.
[0097] On remarque que la longueur développée du panneau de calage
70 comprenant les deux zones d'adaptation
78, 82, selon la direction séparant ici le premier panneau latéral
21 du troisième panneau
23 lorsque l'emballage est mis en volume, est supérieure à la distance entre ce premier
panneau latéral
21 et ce troisième panneau latéral
23. Selon cette dimension, la longueur cumulée des zones d'adaptation
78, 82 et de la portion centrale du panneau de calage
70 pourrait être répartie différemment par exemple avec la portion centrale du panneau
de calage plus étroite selon cette direction et une ou les deux zones d'adaptation
plus longue selon cette direction. Dans ce cas, on prévoira avantageusement qu'une
zone d'adaptation plus longue présente plus de rainages adjacents pour conserver à
cette zone d'adaptation sa capacité à s'adapter à la forme du ou des objets destinés
à être calés dans le volume interne
17.
[0098] La déformation des zones d'adaptation
78, 82 par pliage le long des rainages adjacents permet d'adapter la position en hauteur
du panneau de calage
70 dans le volume interne.
[0099] La déformation du panneau de calage
70 par pliage le long des rainages oblique
90, 92, 94, 96 permet d'adapter la dimension du volume interne selon une direction sensiblement
perpendiculaire à leur orientation.
[0100] L'invention n'est pas limitée aux exemples décrits et représentés car diverses modifications
peuvent y être apportées sans sortir de son cadre.
[0101] Par exemple, dans le mode de réalisation décrit ci-dessus, le rabat de fixation
76 du volet de calage est fixé contre la face interne d'un panneau latéral du corps
principal
14. Avantageusement, le rabat de fixation
76 du volet de calage est fixé sur la face interne du panneau latéral
21 depuis un bord supérieur duquel s'étend le panneau supérieur principal
51 qui présente des dimensions sensiblement égales à la section transversale de la partie
d'enveloppe tubulaire formée par les parois latérales dans l'emballage final. Par
cette disposition, le volet de calage
16 et le panneau supérieur
51 formant couvercle sont destinés à être repliés selon un mouvement sensiblement similaire
lors de l'opération d'emballage. Cependant, dans d'autres modes de réalisation, le
rabat de fixation pourrait par exemple être fixé sur un autre des panneaux latéraux
du corps principal
14, par exemple distinct de celui susceptible d'être lié à un panneau supérieur, ou un
panneau de fond, par exemple sur le premier panneau de fond
41. Dans ce cas, on pourra prévoir que les zones d'adaptation
78, 82 présentent une plus grande dimension selon la direction perpendiculaire à l'extension
des rainages adjacents, et/ou que la portion centrale du panneau de calage présente
une plus grande dimension selon cette même direction.
[0102] Les
figures 8 et
9 illustrent des modes de réalisation qui diffèrent essentiellement par le fait que
le corps principal
14 est destiné à former un emballage de type différent de celui qui est illustré dans
l'exemple de réalisation des
figures 1 à
7. Toutefois, des éléments similaires à ceux décrits ci-dessus sont désignés par les
mêmes chiffres de référence et ne seront pas décrits en détails. Dans ces deux modes
de réalisation, le flan
12 du volet de calage
16 est identique à celui décrit plus haut, à ceci près qu'il peut présenter des dimensions
différentes et qu'il ne comporte pas de panneaux d'extension.
[0103] On a illustré sur la
figure 8 un précurseur à plat
13 selon l'invention, dans lequel un volet de calage
16 est assemblé par fixation du rabat de fixation
76 à un flan
10 de corps principal
14 prévu pour former un emballage du type FEFCO 427, parfaitement connu de l'homme du
métier. On remarque d'ailleurs que, dans le flan
10 illustré sur la
figure 8, les panneaux latéraux
21, 22, 23, 24 ne sont pas liés entre eux, mais sont liés à un unique panneau de fond
41 par leurs bords inférieurs respectifs
211, 221, 231, 241, correspondant à chaque des 4 côtés du panneau de fond
41. On remarque que, dans ce cas, le précurseur
13 n'est pas prévu pour subir ni une opération de jonction de mise en forme ni une opération
de repliage à plat. La mise en oeuvre de l'emballage est ici sous la forme d'une opération
de mise en volume qui comprend des opérations de jonction de mise en forme, ces dernières
pouvant n'impliquer que des opérations de pliage et d'emboîtement/encliquetage. Notamment,
de manière connue, des pattes de jonction
19 liées à deux panneaux latéraux
21, 23 opposés sont destinées à être emprisonnées entre la face interne d'un des deux autres
panneau latéraux
22, 24 et l'un de deux rabats de jonction
19' liés à ces autres panneau latéraux
22, 24.
[0104] On illustré sur la
figure 9 un précurseur à plat
13 selon l'invention, dans lequel un volet de calage
16 est assemblé par fixation du rabat de fixation
76 à un flan
10 de corps principal
14 prévu pour former un emballage du type FEFCO 201, parfaitement connu de l'homme du
métier. Un tel précurseur à plat
13 préassemblé selon l'invention peut être livré à plat sous cette forme à un utilisateur
final. Toutefois, de préférence, le précurseur à plat sera livré après avoir subi
une opération de jonction de mise en forme, par collage de la patte de jonction
18 sur le panneau latéral
24, et/ou une opération de repliage à plat, lesquelles peuvent être simultanées.
1. Précurseur à plat pour un emballage
(15), du type comportant un corps principal
(14), ayant des panneaux d'enveloppe
(21, 22, 23, 24, 41, 42, 43, 44, 51, 52, 53, 54) définissant au moins en partie une enveloppe de l'emballage, obtenu à partir d'au
moins un premier flan
(10) continu découpé dans une feuille de matériau, et du type dans lequel le précurseur
est plat,
caractérisé en ce que le précurseur plat comporte au moins un volet de calage
(16) qui est obtenu à partir d'au moins un second flan continu
(12) découpé dans une feuille de matériau, distinct du premier flan
(10), et qui présente :
- un panneau de calage (70) qui présente un bord de fixation (72) et un bord libre (74) ;
- au moins un rabat de fixation (76) qui est relié le long du bord de fixation (72) du panneau de calage à une première zone d'adaptation (78) du panneau de calage (70), la première zone d'adaptation (78) étant pourvue d'une série de rainages adjacents (72, 781, 782, 783), et le rabat de fixation (76) étant assemblé sur au moins une face interne d'un panneau (21) du corps principal du précurseur (13) ; et
- au moins une patte de verrouillage (80) qui est reliée le long du bord libre (74) du panneau de calage (70) à une deuxième zone d'adaptation (82) du panneau de calage (70), la deuxième zone (82) d'adaptation étant pourvue d'une série de rainages adjacents (74, 821, 822, 823).
2. Précurseur à plat selon la revendication 1, caractérisé en ce que la première et/ou la seconde zone d'adaptation (78, 82) comporte au moins trois rainages adjacents dans le matériau, en ce qu'elle est reliée à une portion centrale panneau de calage (70) par un rainage interne (781, 821) et au rabat de fixation (76) ou à la patte de verrouillage (80) par un rainage externe (72, 74), et en ce qu'elle présente au moins un rainage intermédiaire (782, 783, 822, 823) agencé entre les rainages interne et externe.
3. Précurseur plat selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que certains au moins des rainages adjacents (72, 781, 782, 783, 74, 821, 822, 823) d'une zone d'adaptation (78, 82) s'étendent parallèlement au bord de fixation (72).
4. Précurseur à plat selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que les rainages adjacents (72, 781, 782, 783) de la première zone d'adaptation (78) sont parallèles aux rainages adjacents (74, 821, 822, 823) de la deuxième zone d'adaptation (82).
5. Précurseur à plat selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que le volet de calage (16) comporte au moins un rainage oblique (90, 92, 94, 96) qui s'étend en travers du panneau de calage (70) et qui forme, par rapport une direction du bord de fixation (72) du panneau de calage (70), un angle, de préférence compris entre 10° et 80°, plus préférentiellement compris
entre 25° et 65°.
6. Précurseur à plat selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que le volet de calage (16) comporte au moins un rainage oblique (90, 92, 94, 96) qui s'étend depuis une zone centrale (825) de la deuxième zone d'adaptation (82).
7. Précurseur à plat selon la revendication 6, caractérisé en ce que le rainage oblique (90, 92, 94, 96) s'étend en direction d'un bord latéral (86) du panneau de calage (70), distinct du bord de fixation (72) et du bord libre (74).
8. Précurseur à plat selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que le volet de calage (16) comporte au moins un rainage oblique primaire (90, 94) qui s'étend depuis une zone centrale (825) de la deuxième zone d'adaptation (82) en direction d'un premier bord latéral (86) du panneau de calage (70), distinct du bord de fixation (72) et du bord libre (74), et au moins un rainage oblique secondaire (92, 96) qui s'étend depuis la zone centrale (825) de la deuxième zone d'adaptation (82) en direction du même premier bord latéral (86), le rainage primaire et le rainage secondaire étant distincts.
9. Précurseur à plat selon l'une des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que le volet de calage (16) comporte au moins un premier rainage oblique (90, 92) qui s'étend depuis la zone centrale (825) de la deuxième zone d'adaptation (82) en direction d'un premier bord latéral (86) du panneau de calage (70), distinct du bord de fixation (72) et du bord libre (74), et au moins un second rainage oblique (94, 96) qui s'étend depuis la zone centrale (825) de la deuxième zone d'adaptation (82) en direction d'un second bord latéral (86) opposé du panneau de calage (70).
d'un second bord latéral (86) opposé du panneau de calage (70).
10. Précurseur à plat selon la revendication 9, caractérisé en ce qu'un premier rainage oblique (90, 92) et un second rainage oblique (94, 96) intersectent au moins un rainage adjacent (821, 822, 823) de la deuxième zone d'adaptation respectivement en un premier point d'intersection
(I1) et un second point d'intersection (12).
11. Précurseur à plat selon la revendication 10, caractérisé en ce qu'un premier rainage oblique (90, 92) et un second rainage oblique (90, 92) intersectent plusieurs rainages adjacents (821, 822, 823) distincts de la deuxième zone d'adaptation respectivement en des premiers points
d'intersections (I1) et des seconds points d'intersection (I2).
12. Précurseur à plat selon l'une des revendications 10 ou 11, caractérisé en ce que le premier point d'intersection (I1) et le second point d'intersection (12) délimitent un tronçon (I1-I2) d'un rainage adjacent (821, 822, 823) de la deuxième zone d'adaptation (82), et en ce que, le long du dit tronçon (I1-I2), le matériau est partiellement découpé ou découpé sur toute son épaisseur.
13. Précurseur à plat selon la revendication 11, caractérisé en ce que les premiers points d'intersection (I1) et les seconds points d'intersection (I2) délimitent plusieurs tronçons adjacents (I1-I2) le long desquels le matériau est partiellement découpé ou découpé sur toute son épaisseur.
14. Précurseur à plat selon l'une des revendications 1 à 13, caractérisé en ce que, le précurseur à plat est replié à plat et présente un panneau d'enveloppe (21) qui est joint à un autre panneau d'enveloppe (24) par une jonction de mise en forme (18).
15. Procédé de fabrication d'un précurseur à plat préassemblé pour un emballage selon
l'une quelconque des revendications
1 à
14, du type comportant les étapes :
a) de découpage d'au moins un premier flan continu (10) dans une feuille de matériau pour former le corps principal (14) du précurseur (13) ayant des panneaux d'enveloppe (21, 22, 23, 24, 41, 42, 43, 44, 51, 52, 53, 54);
caractérisé en ce que le procédé comporte les étapes :
b) de découpage d'au moins un second flan continu (12), distinct du premier flan (10), dans une feuille de matériau pour former au moins le volet de calage (16) ayant :
- au moins un rabat de fixation (76);
- au moins un panneau de calage (70); et
- au moins une patte de verrouillage (80),
c) d'assemblage du rabat de fixation (76) du volet de calage (16) sur une face interne d'un panneau du corps principal (14) du précurseur (13).
16. Procédé de fabrication d'un emballage, caractérisé en ce qu'il comporte une étape de fabrication d'un précurseur à plat (13) selon la revendication 15, et en ce qu'il comporte une étape ultérieure de mise en volume de l'emballage (15) par dépliage du précurseur à plat (13).
17. Emballage obtenu à partir d'un précurseur à plat selon l'une quelconque des revendications
1 à 14, ou obtenu à partir d'un précurseur à plat obtenu par la mise en oeuvre d'un procédé
selon la revendication 15, ou obtenu par la mise en oeuvre du procédé selon la revendication 16.