Domaine de l'invention
[0001] L'invention concerne un temporisateur pour régler une temporisation de rappel de
réveil pour un mécanisme de réveil agencé pour commander le mouvement d'au moins un
actionneur mécanique coopérant avec un mécanisme de sonnerie commandé par un mouvement
d'horlogerie.
[0002] L'invention concerne encore une montre comportant un tel temporisateur.
Arrière-plan de l'invention
[0003] Lorsque un réveil émet un signal d'alarme, notamment par une sonnerie, une fonction
de temporisation de rappel de réveil, usuellement désignée par le terme anglais «snooze»,
permet de stopper l'alarme et de redéclencher le réveil après un court instant. Cette
fonction n'est présente que sur les pièces d'horlogerie électroniques.
Résumé de l'invention
[0004] Le mécanisme selon l'invention permet l'implantation d'une telle fonction snooze
de temporisation de rappel de réveil, réglable par paliers de durées prédéfinies,
notamment de 5 minutes, et activable par l'utilisateur dans une montre déjà équipée
d'un mécanisme de réveil.
[0005] L'invention concerne ainsi un temporisateur pour régler une temporisation de rappel
de réveil, selon la revendication 1.
[0006] L'invention concerne encore une montre comportant un tel temporisateur.
Description sommaire des dessins
[0007] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de
la description détaillée qui va suivre, en référence aux dessins annexés, où :
- la figure 1 représente, de façon schématisée, et en vue en plan, le mécanisme de temporisation
de rappel de réveil selon l'invention, adjoint à un mécanisme de réveil;
- la figure 2 représente une partie du mécanisme de la figure 1 lors de la sonnerie
du réveil, au stade auquel la fonction de temporisation de rappel peut être enclenchée
;
- la figure 3 représente une partie du mécanisme de la figure 1 lorsque la fonction
de temporisation de rappel est activée;
- les figures 4 à 6 représentent un détail relatif à la mobilité d'un cliquet de commande,
que comporte le mécanisme selon l'invention :
∘ figure 4 : contact entre le cliquet de commande et une goupille de râteau ;
∘ figure 5 : contact entre ce cliquet et une goupille de sautoir de bascule ;
∘ figure 6 : escamotage du cliquet de commande ;
- la figure 7 est une vue en coupe selon la section AA de la figure 1 ;
- la figure 8 est une vue en coupe selon la section BB de la figure 1 ;
- la figure 9 est un schéma-blocs représentant une montre comportant un mouvement, un
mécanisme de sonnerie et un mécanisme de réveil auquel est adjoint un mécanisme de
temporisation de rappel de réveil selon l'invention.
Description détaillée des modes de réalisation préférés
[0008] L'invention concerne un temporisateur 100 pour régler une temporisation de rappel
de réveil, conçu pour être incorporé ou adjoint à un mécanisme de réveil 200 connu
de l'homme du métier, agencé pour commander le mouvement d'au moins un actionneur
11 mécanique coopérant avec un mécanisme de sonnerie 300 commandé par un mouvement
d'horlogerie 400.
[0009] Selon l'invention, ce temporisateur 100 est entièrement mécanique.
[0010] Dans une réalisation préférée illustrée par les figures, ce temporisateur 100 comporte
des premiers moyens de commande, qui sont actionnables, à un premier instant, par
un utilisateur pendant l'exécution d'une sonnerie de réveil pour commander le débrayage
de cet actionneur 11, et interrompre momentanément la sonnerie de réveil. Ce temporisateur
100 comporte des moyens mécaniques de temporisation, qui sont agencés pour commander
automatiquement l'exécution d'une nouvelle sonnerie du réveil à un deuxième instant,
après une durée prédéfinie depuis ce premier instant.
[0011] La figure 1 illustre la totalité de ce mécanisme 100, le mécanisme de déclenchement
du réveil n'est pas représenté. Le contour du mouvement 400 est symbolisé sur les
figures par un simple arc de cercle.
[0012] La figure 2 représente une partie du mécanisme 100 lors de l'exécution de la sonnerie
du réveil, au stade auquel la fonction de temporisation de rappel peut être enclenchée.
[0013] Lorsque le réveil sonne, un actionneur 11 est libéré et vient, selon la flèche F
de la figure 2, cogner contre un timbre, non représenté sur les figures, de préférence
mais non limitativement fixé à l'extérieur du mouvement d'horlogerie 400 avec lequel
coopèrent un mécanisme de sonnerie 300 et un tel mécanisme de réveil 200.
[0014] Dans la réalisation illustrée, cet actionneur 11 est un marteau de réveil, et la
présente description concerne cette variante non limitative. L'invention est bien
sûr applicable pour toute autre forme d'actionneur de sonnerie.
[0015] Le temporisateur 100 comporte une came de déclenchement 7, qui est commandée, directement,
ou indirectement comme dans la réalisation illustrée par les figures, par les premiers
moyens de commande. Cette came de déclenchement 7 est agencée pour commander le pivotement
d'une bascule de marteau 9, que comporte le temporisateur 100. Cette bascule de marteau
9, selon sa position angulaire, libère ou bloque l'actionneur 11, pour autoriser ou
respectivement interdire l'exécution d'une sonnerie de réveil.
[0016] L'invention permet à l'utilisateur de choisir entre laisser la sonnerie de réveil
se dérouler complètement, ou désactiver le réveil par un mécanisme usuel, ou encore
déclencher une fonction de temporisation de rappel propre à l'invention, à l'aide
de premiers moyens de commande.
[0017] Ces premiers moyens de commande comportent un premier poussoir 161, agencé pour être
actionné par l'utilisateur, et pour faire pivoter une bascule de commande 16. Cette
première bascule de commande 16 est agencée pour, lors de son pivotement sous l'action
d'un utilisateur, commander le pivotement d'un râteau 15 lequel est agencé pour entraîner
la came de déclenchement 7.
[0018] Dans la variante particulière illustrée par les figures, la bascule de commande 16
comporte à cette fin un cliquet de commande 160, qui permet l'activation de la fonction
de temporisation de rappel, et qui est embarqué sur la bascule de commande 16, et
articulé avec elle, et rappelé par au moins un ressort 17.
[0019] Lorsque cette bascule de commande 16 pivote autour de son axe D1, ce cliquet de commande
160 pousse un râteau 15, qui pivote autour d'un axe D2, au moyen d'une goupille de
râteau 150 qui est solidaire de ce râteau 15.
[0020] Le cliquet de commande 160 comporte une première surface d'appui de bout 162, qui
est agencée pour pousser cette goupille de râteau 150 pour faire pivoter le râteau
15, et une deuxième surface d'appui de bout 163 agencée pour pousser une goupille
13 que comporte un sautoir de bascule 90, lequel est solidaire de la bascule de marteau
9. Cette bascule de marteau 9 comporte une lumière oblongue 92 dans laquelle est mobile
la goupille 13, qui tend à repousser le cliquet de commande 160 vers l'extérieur du
mouvement 400, dans une position où l'utilisateur peut manoeuvrer les premiers moyens
de commande.
[0021] Plus particulièrement, le cliquet de commande 160 comporte, entre cette première
surface d'appui de bout 162 et l'articulation avec la bascule de commande 16, une
surface d'appui de flanc 165 recevant en appui la goupille de râteau 150, et, entre
la première surface d'appui de bout 162 et la deuxième surface d'appui de bout 163,
un dégagement 164 permettant l'escamotage du cliquet de commande 160, quand les premiers
moyens de commande sont manoeuvrés en fond de course par l'utilisateur.
[0022] Plus particulièrement, la première bascule de commande 16 est articulée avec le cliquet
de commande 160 au moyen d'un pion 166 mobile dans un oblong 167, et ramenée vers
l'extérieur du mouvement 400 par ledit ressort 17.
[0023] Les premiers degrés de rotation du râteau 15 permettent, par l'intermédiaire d'un
renvoi de râteau 14, puis d'une roue de came de déclenchement 6, qui est solidaire
d'une came de déclenchement 7, puis d'un galet 8 qui est agencé pour coopérer avec
une encoche 70 de cette came de déclenchement 7, de lever une bascule de marteau 9.
[0024] Cette bascule de marteau 9 peut, selon sa position angulaire, ou bien bloquer le
marteau de réveil 11, en agissant en appui de butée, par une surface de butée 91 qu'elle
comporte, sur une goupille 10 qui est solidaire du marteau de réveil 11, ou bien autoriser
la course du marteau de réveil.
[0025] La bascule de marteau 9 porte une roue débrayable 5, du côté opposé à celui de la
surface de butée 91 pour la réalisation illustrée par les figures. Cette roue débrayable
5 engrène avec un rouage du mouvement 400 au travers d'une friction 30. Cette roue
débrayable 5 peut occuper une première position d'engrènement avec une roue de came
de déclenchement 6 solidaire de la came de déclenchement 7, cette première position
d'engrènement correspondant à une position angulaire où la bascule de marteau 9 bloque
l'actionneur 11, et une deuxième position désengrenée de la roue de came de déclenchement
6, cette deuxième position de désengrènement correspondant à une position angulaire
où la bascule de marteau 9 autorise le libre passage de l'actionneur 11.
[0026] Lorsque la bascule de marteau 9 pivote autour de son axe D3 pour bloquer le marteau
11, cette roue débrayable 5 connecte la roue de came 6 à une chaussée 1 par des deuxième
2, troisième 3, quatrième 4 renvois.
[0027] A ce stade-là, le râteau 15 n'a pas encore fini sa course. En effet, le râteau 15
continue de pivoter jusqu'à venir en appui, par un bec 151 qu'il comporte, contre
une came de durée 12. Tout en pivotant, le râteau 15 entraîne la came de déclenchement
7, la roue de came de déclenchement 6 et la roue débrayable 5.
[0028] On comprend que l'angle du râteau 15, lors de sa chute, détermine la durée.
[0029] Selon l'invention, le temporisateur 100 comporte des deuxièmes moyens de commande
actionnables par un utilisateur pour régler la durée prédéfinie de temporisation de
rappel.
[0030] Et, à cet effet, le râteau 15 comporte ce bec 151, qui est agencé pour venir en appui
sur une piste de came que comporte la came de durée 12, laquelle comporte de préférence
une pluralité de pistes correspondant chacune à une durée de temporisation particulière
permettant le réglage de la durée prédéfinie par l'utilisateur.
[0031] De façon avantageuse, pour ne pas contraindre le rouage de finissage, l'entrainement
du quatrième renvoi 4 par le troisième renvoi 3 se fait par l'intermédiaire d'une
friction 30 visible sur la figure 7. Lorsque le râteau 15 est en butée contre la came
de durée 12, le décompte est lancé.
[0032] La chaussée 1 entraîne en sens inverse la came de déclenchement 7. Le galet 8 est
contraint contre la came de déclenchement 7, et va rouler jusqu'à tomber dans l'encoche
70 de la came de déclenchement 7, entraînant ainsi la bascule de marteau 9, qui va
libérer l'actionneur ou marteau 11, et dégager la roue débrayable 5.
[0033] Le réveil va alors sonner de nouveau et la fonction de temporisation de rappel sera
déconnectée du mouvement.
[0034] La figure 3 illustre la fonction de temporisation de rappel activée.
[0035] La came de durée 12, propre à l'invention, permet le réglage, par l'utilisateur,
de la durée de temporisation de rappel. En effet, elle comporte de préférence différents
étages, qui correspondent chacun à une durée élémentaire, propre au profil de cette
came de durée 12. Ces durées élémentaires prédéfinies ne sont pas obligatoirement
constantes, elles peuvent notamment être de plus en plus réduites, ou inversement.
[0036] La came de durée 12 est avantageusement couplée à une étoile 120 mue par les deuxièmes
moyens de commande. Des deuxièmes moyens de commande comportent un système de réglage,
non représenté en totalité sur les figures, sur lesquelles seule est représentée une
étoile 120 que comportent ces deuxièmes moyens de commande, que l'homme du métier
peut imaginer de commander par tout type de mécanisme classique : deuxième poussoir,
molette, targette, tige, ou autre. Naturellement, les deuxièmes moyens de commande
peuvent comporter, en lieu et place de l'étoile 120, un composant équivalent pour
assurer cette fonction.
[0037] Dans l'exemple particulier et non limitatif illustré, chaque étage de la came de
durée 12 correspond à un palier d'une durée de 5 minutes. Selon l'étage sur lequel
le bec 151 du râteau 15 vient en butée, la came de déclenchement 7 tourne d'un angle
plus ou moins élevé. La durée de temporisation de rappel est donc plus ou moins longue.
La came de durée 12 est positionnée par l'étoile 120, sur laquelle il est facile de
chasser une aiguille ou un disque, de façon à effectuer l'affichage du réglage de
la durée de temporisation de rappel.
[0038] Dans une autre variante non illustrée sur les figures, la came de durée 12 est une
came lisse, pour un réglage de petites durées de temporisation, par exemple de l'ordre
de la minute.
[0039] Une roue d'affichage 21 est liée à la came de déclenchement 7 par un train de renvois
20, 19 et 18. En chassant une aiguille ou un disque sur la roue d'affichage 21, il
est facile d'afficher un indicateur d'activation de temporisation de rappel, ou un
décompte des minutes restantes avant que le réveil ne résonne, lorsque la fonction
de temporisation de rappel est activée.
[0040] Dans la réalisation non limitative illustrée par les figures, la roue d'affichage
21 est coaxiale avec la came de durée 12 et l'étoile 120, les deux affichages peuvent
ainsi coopérer avec un même cadran ou indicateur.
[0041] Afin d'éviter de réactiver la fonction de temporisation de rappel, alors que celle-ci
fonctionne encore, une sécurité est prévue : lorsque la fonction de temporisation
de rappel est désactivée, le cliquet de commande 160 passe à côté d'une goupille de
sautoir de bascule 13, fixée à l'extrémité d'un sautoir de bascule 90 solidaire de
la bascule de marteau 9, et mobile dans un oblong 92 du râteau 15, et le cliquet de
commande 160 pousse la goupille de râteau 150.
[0042] Lorsque la bascule de marteau 9 est levée, ce sautoir de bascule 90 positionne la
goupille de sautoir de bascule 13.
[0043] Si l'utilisateur appuie sur le poussoir 161 pour actionner la bascule de commande
16, à l'encontre d'un ressort 17, le cliquet de commande 160 vient contre la goupille
de sautoir de bascule 13, pivote autour d'un axe D5 par rapport à la bascule de commande
16 qui le porte, et passe à côté de la goupille de râteau 150. Le pivotement du cliquet
de commande 160 par rapport à la bascule de commande 16 est limité par un pion 166
circulant dans un oblong 167, et rappelé vers une extrémité de cet oblong 167 par
l'extrémité 170 du ressort 17, de façon à tendre à pousser en permanence le cliquet
de commande 160 vers le sautoir 15.
[0044] Les figures 4 à 6 illustrent la mobilité du cliquet de commande 160, lequel comporte
une fourchette avec deux bras, le premier bras 168 comportant la première surface
d'appui 162 en bout, agencée pour pouvoir coopérer en appui de butée avec la goupille
de râteau 150 tel que visible sur la figure 4, et le deuxième bras 169 comportant
la deuxième surface d'appui de bout 163, agencée pour pouvoir coopérer en appui de
butée avec la goupille de sautoir de bascule 13 tel que visible sur la figure 5, ce
deuxième bras comportant encore une surface de flanc 164 pour limiter la course de
cette goupille de sautoir de bascule 13 tel que visible sur la figure 6 qui correspond
à l'escamotage du cliquet de commande.
[0045] La fonction de temporisation de rappel peut être relancée seulement lorsque la bascule
de marteau 9 est en position de repos, et donc seulement lorsque la fonction de temporisation
de rappel est désactivée.
[0046] Au préalable, dans cette position de repos, le cliquet 160 est dans la position de
la figure 4. Le galet 8 est alors positionné dans l'encoche 70 de la came de déclenchement
7. Un mouvement de poussée imprimé au poussoir 161 entraîne une poussée de la première
surface d'appui 162 sur la goupille de râteau 150, et la forme inclinée particulière
donnée à cette première surface d'appui 162 fait glisser cette goupille de râteau
150, dans le creux du cliquet 160, dans le U délimité par ses deux bras.
[0047] Au niveau de l'articulation entre la première bascule de commande 16 et le cliquet
160, le pion 166 du cliquet 160 est mobile dans l'oblong 167 de la première bascule
de commande 16. Ce pion 166 a tendance à pivoter dans le sens anti-horaire, sous l'action
du ressort 17 qui prend appui sur lui, le pion 166 vient alors au fond de l'oblong
167, dans une position où la liaison entre la première bascule de commande 16 et le
cliquet 160 est quasiment une liaison rigide, du fait de l'arc-boutement du pion 166
dans l'oblong 167.
[0048] Le râteau 15 est alors libéré et peut tomber. La came de déclenchement 7 pivote.
La bascule de marteau 9 se lève en même temps que chute la première bascule de commande
16.
[0049] La goupille 13 du sautoir de bascule 90 vient alors contre l'extrémité de la lumière
oblongue 92 de la bascule de déclenchement 9. Ceci fait qu'on peut continuer à pousser
le cliquet 160. Le sautoir de bascule 90 est contraint, c'est cet organe qui assure
la sécurité du mécanisme de temporisation avec un fonctionnement sans casse quand
il positionne la goupille de bascule 13.
[0050] La figure 5 correspond à la position où l'utilisateur peut déclencher le mécanisme
temporisateur 100. Le sautoir de bascule 90 est dimensionné plus rigide que le ressort
17. De ce fait, le cliquet 160 peut pivoter autour de l'axe D5 en sens horaire sous
la poussée de la goupille de bascule 13 entraînée par le sautoir 90. Le pion 166 tend
alors à aller de l'autre côté de l'oblong 167. Le premier bras du cliquet 60, qui
porte la première surface d'appui 162 passe à côté de la goupille. On arrive ensuite
à la position d'escamotage du cliquet de la figure 6, où la goupille de bascule 13
est en appui sur le flanc intérieur 164 du deuxième bras du cliquet. La goupille de
râteau 150 est derrière la surface de flanc extérieure 165 du premier bras du cliquet
60, et en principe à distance de cette surface extérieure 165.
[0051] L'invention concerne encore une montre 1000 comportant un mouvement d'horlogerie
400 coopérant avec un mécanisme de sonnerie 300 et un mécanisme de réveil 200 agencé
pour commander le mouvement d'au moins un actionneur 11 mécanique, cette montre 1000
comportant un tel temporisateur 100 pour régler une temporisation de rappel de réveil.
[0052] L'invention présente l'avantage de ne pas consommer inutilement du couple. En effet,
le galet 8 roule en permanence sur la came de déclenchement 7, sauf quand il coopère
avec son encoche 70. L'effort d'embrayage se fait sous la pression de l'utilisateur,
et ne consomme donc aucune ressource en énergie interne à la montre. Quand le galet
8 entre dans l'encoche 70, l'effort de débrayage est effectué par la bascule de marteau
9, qui débraye l'ensemble et le remet en position de repos.
1. Temporisateur (100) pour régler une temporisation de rappel de réveil pour un mécanisme
de réveil (200) agencé pour commander le mouvement d'au moins un actionneur (11) mécanique
coopérant avec un mécanisme de sonnerie (300) commandé par un mouvement d'horlogerie
(400), caractérisé en ce que ledit temporisateur (100) est entièrement mécanique.
2. Temporisateur (100) selon la revendication 1, caractérisé en ce que ledit temporisateur (100) comporte des premiers moyens de commande actionnables à
un premier instant par un utilisateur pendant l'exécution d'une sonnerie de réveil
pour commander le débrayage dudit actionneur (11) et interrompre momentanément ladite
sonnerie de réveil, et en ce que ledit temporisateur (100) comporte des moyens mécaniques de temporisation agencés
pour commander automatiquement l'exécution d'une nouvelle sonnerie dudit réveil à
un deuxième instant, après une durée prédéfinie depuis ledit premier instant.
3. Temporisateur (100) selon la revendication 2, caractérisé en ce que ledit temporisateur (100) comporte une came de déclenchement (7) commandée indirectement
par lesdits premiers moyens de commande et qui est agencée pour commander le pivotement
d'une bascule de marteau (9), que comporte ledit temporisateur (100), laquelle bascule
de marteau (9), selon sa position angulaire, libère ou bloque ledit actionneur (11)
pour autoriser ou respectivement interdire l'exécution d'une sonnerie de réveil.
4. Temporisateur (100) selon la revendication 3, caractérisé en ce que lesdits premiers moyens de commande comportent une première bascule de commande (16)
agencée pour, lors de son pivotement sous l'action d'un utilisateur, commander le
pivotement d'un râteau (15) agencé pour entraîner ladite came de déclenchement (7).
5. Temporisateur (100) selon la revendication 4, caractérisé en ce que ladite première bascule de commande (16) comporte un cliquet de commande (160) articulé
et rappelé par au moins un ressort (17), ledit cliquet de commande (160) comportant
une première surface d'appui de bout (162) agencée pour pousser une goupille de râteau
(150) que comporte ledit râteau (15) pour faire pivoter ledit râteau (15), et une
deuxième surface d'appui de bout (163) agencée pour pousser une goupille (13) que
comporte un sautoir de bascule (90) lequel est solidaire de ladite bascule de marteau
(9) laquelle comporte une lumière oblongue (92) dans laquelle est mobile ladite goupille
(13), laquelle goupille (13) tend à repousser ledit cliquet de commande (160) vers
l'extérieur dudit mouvement (400) dans une position où lesdits premiers moyens de
commande sont aptes à être manoeuvrés par l'utilisateur.
6. Temporisateur (100) selon la revendication 5, caractérisé en ce que ledit cliquet de commande (160) comporte, entre ladite première surface d'appui de
bout (162) et l'articulation avec ladite bascule de commande (16), une surface d'appui
de flanc (165) recevant en appui ladite goupille de râteau (150), et, entre ladite
première surface d'appui de bout (162) et ladite deuxième surface d'appui de bout
(163) un dégagement (164) permettant l'escamotage dudit cliquet de commande (160)
quand lesdits premiers moyens de commande sont manoeuvrés en fond de course par l'utilisateur.
7. Temporisateur (100) selon la revendication 5 ou 6, caractérisé en ce que ladite première bascule de commande (16) est articulée avec ledit cliquet de commande
(160) au moyen d'un pion (166) mobile dans un oblong (167) et ramenée vers l'extérieur
dudit mouvement (400) par ledit ressort (17).
8. Temporisateur (100) selon l'une des revendications 3 à 7, caractérisé en ce que ladite bascule de marteau (9) porte une roue débrayable (5) engrenant avec un rouage
dudit mouvement d'horlogerie (400) au travers d'une friction (30), ladite roue débrayable
(5) pouvant occuper une première position d'engrènement avec une roue de came de déclenchement
(6) solidaire de ladite came de déclenchement (7), ladite première position d'engrènement
correspondant à une position angulaire où ladite bascule de marteau (9) bloque ledit
actionneur (11), et une deuxième position désengrenée de ladite roue de came de déclenchement
(6), ladite deuxième position de désengrènement correspondant à une position angulaire
où ladite bascule de marteau (9) autorise le libre passage dudit actionneur (11).
9. Temporisateur (100) selon l'une des revendications 2 à 8, caractérisé en ce que ledit temporisateur (100) comporte des deuxièmes moyens de commande actionnables
par un utilisateur pour régler ladite durée prédéfinie.
10. Temporisateur (100) selon les revendications 4 et 9, caractérisé en ce que ledit râteau (15) comporte un bec (151) agencé pour venir en appui sur une piste
de came que comporte une came de durée (12) laquelle comporte une pluralité de pistes
correspondant chacune à une durée de temporisation particulière permettant le réglage
de ladite durée prédéfinie par l'utilisateur.
11. Temporisateur (100) selon la revendication 10, caractérisé en ce que ladite came de durée (12) est couplée à une étoile (120) mue par lesdits deuxièmes
moyens de commande.
12. Temporisateur (100) selon la revendication 11, caractérisé en ce que ladite étoile (120) porte une aiguille ou un disque pour l'affichage du réglage de
la durée de la temporisation.
13. Temporisateur (100) selon les revendications 3 et 10, caractérisé en ce qu'une roue d'affichage (21) reliée à ladite came de déclenchement (7) par un rouage
(18 ; 19 ; 20), porte une aiguille ou un disque pour l'affichage de l'activation de
la temporisation ou d'un décompte de la durée restante avant la prochaine sonnerie
du réveil quand la fonction de temporisation est activée.
14. Montre (1000) comportant un mouvement d'horlogerie (400) coopérant avec un mécanisme
de sonnerie (300) et un mécanisme de réveil (200) agencé pour commander le mouvement
d'au moins un actionneur (11) mécanique, caractérisée en ce que ladite montre (1000) comporte un temporisateur (100) selon l'une des revendications
précédentes, pour régler une temporisation de rappel de réveil.