1. Domaine de l'invention
[0001] Le domaine de l'invention est celui des équipements placés à l'extérieur des bâtiments
pour offrir une protection contre les intempéries. Plus précisément, l'invention concerne
une marquise se posant par coulissement sur un support et dotée d'une surface inférieure
lumineuse permettant d'éclairer le sol au dessus de laquelle elle est installée.
2. Art antérieur
[0002] De tous temps, les propriétaires de bâtiment ont à coeur d'embellir les façades en
les dotant d'accessoires à la fois beau et pratique. Parmi ces équipements, on trouve
les dispositifs de protection contre les intempéries de type abri ou auvent, destinés
à être posés à l'aplomb d'une ouverture, une porte d'entrée d'une maison ou d'un immeuble,
ou au-dessus de la devanture d'un magasin, voire au dessus d'une baie vitrée. Ces
dispositifs, également appelés marquise, se présentent sous la forme d'un petit toit
ou du prolongement d'un toit principal, recouvrant en hauteur une petite surface juste
devant l'ouverture qu'il est chargé de protéger. Une marquise procure une protection
contre les précipitations ou simplement le rayonnement solaire, lorsque l'on cherche
ses clefs pour ouvrir la porte, ou pendant une discussion avec un voisin, ou en fumant
une cigarette, ou tout autre moment de calme. Un tel équipement est très utile pour
une Personne à Mobilité Réduite (PMR en abrégé) qui est ainsi à l'abri des intempéries
quand elle doit attendre sur le pas de la porte.
[0003] L'invention se place dans le contexte où la marquise n'est pas réalisée lors de la
construction du mur sur laquelle elle est fixée, mais plus tard, en tant qu'élément
rajouté. La marquise se fixe sur un mur vertical à une hauteur supérieure à celle
de l'ouverture. La marquise la plus répandue de type monobloc possède un toit avec
une seule pente orientée par l'avant, ou trois pentes orientées vers l'avant et les
deux côtés. L'arrière de la marquise comporte au moins une plaque ou un profilé venant
au contact avec le mur et percée d'orifices pour le passage de vis de fixation. Le
poseur perce des trous dans le mur à des endroits référencés éventuellement par un
gabarit et y glisse des chevilles. Enfin, le poseur hisse la marquise à la position
permettant de passer les vis à travers les orifices de la plaque ou du profilé et
de les visser dans les trous du mur. Un certain nombre de vis, quatre ou six par exemple,
sont nécessaires pour assurer une fixation solide résistant au vent et éventuellement
au poids de la neige.
[0004] Ce mode opératoire impose au poseur de supporter pendant un certain temps tout le
poids de la marquise. Il existe donc un réel besoin d'un nouveau type de marquise
qui minimise le temps au cours duquel le poseur supporte le poids de la marquise,
à la fois pour un gain de temps de main d'oeuvre et pour limiter les risques de sécurité.
[0005] De plus, il est profitable de munir la marquise d'une fonction éclairante. Une telle
fonction permet la nuit par exemple, de passer moins de temps à choisir la bonne clef
dans un trousseau ou à rassurer la personne qui préfère se trouver à la lumière. Cette
fonction a aussi une utilité en terme de sécurité, un cambrioleur qui veut entrer
par effraction serait exposé à la lumière. L'éclairage peut aussi contribuer à valoriser
l'esthétique du bâtiment sur laquelle la marquise est fixée. Cette fonction éclairante
doit être économique en termes de quantité d'énergie utilisée et ergonomique dans
le sens où elle ne doit fonctionner qu'au bon moment.
[0006] Le document
US 2003/205004 SHREINER, publié le 6 Novembre 2003 décrit une structure de toit composée de poutres disposées perpendiculairement les
unes aux autres et formant un support pour des plaques de couverture. Pour résister
à des secousses sismiques et rester horizontales, les poutres maîtresses sont fixées
au mur du bâtiment et soutenues vers le milieu par un parapet. Ce montage ne permet
donc pas d'être utilisable en l'absence de ce parapet, comme dans le cas d'une marquise
fixée sur la façade d'un bâtiment.
3. Objectifs de l'invention
[0007] L'invention a notamment pour objectif une marquise comportant une cassette recouverte
d'un habillage en périphérie et d'un support permettant de soutenir la cassette au
cours de son installation et de sa fixation définitive.
[0008] Notamment, l'invention a pour objectif, selon au moins un mode de réalisation, de
produire une marquise qui peut se fixer facilement et rapidement à un mur extérieur
d'un bâtiment, ceci en prenant en compte les contraintes mécaniques occasionnées par
les intempéries telles que le vent et la neige.
[0009] Un autre objectif de l'invention est, selon au moins un mode de réalisation, d'équiper
la marquise d'un moyen d'émission économique de lumière pour éclairer la zone située
en dessous. L'invention permet de diffuser un halo de lumière homogène et compatible
avec les exigences d'éclairage pour les Personnes à Mobilité Réduite.
[0010] Un autre objectif consiste à faciliter la maintenance et l'accès aux organes électriques
et lumineux.
4. Présentation de l'invention
[0011] Pour ceci, l'invention propose une marquise comportant une cassette entourée d'un
habillage extérieur coiffé par le dessus d'un capot et doté d'un châssis. Ce châssis
comporte des logements se prolongeant à l'intérieur de la cassette et débouchant à
l'extérieur de la cassette au niveau du coté arrière. La marquise comporte en outre
un support dotée d'au moins une plaque destinée à être fixée au mur d'un bâtiment
et d'au moins deux tirants s'étendant perpendiculairement au plan formé par ladite
plaque et s'insérant par coulissement à l'intérieur des logements du châssis.
[0012] Ainsi, selon cet aspect de l'invention, le montage de la marquise consiste à fixer
le support puis à glisser les tirants dans les logements de la cassette. De cette
manière, la marquise est livrée en au moins deux éléments, le support qui est léger
et facilement installable par le poseur, et la cassette qui s'installe par simple
coulissement. De cette manière le montage est rapide et évite au poseur de supporter
le poids complet de la marquise.
[0013] Selon un premier mode de réalisation, la marquise comporte un moyen d'éclairage de
la zone située sous la marquise lorsque celle-ci est fixée à la façade d'un bâtiment.
De cette manière, la zone en dessous peut être éclairée permettant à des personnes
de plus facilement trouver la serrure la nuit.
[0014] Selon un autre mode de réalisation, le moyen d'éclairage consiste en une dalle translucide
dont un seul chant reçoit les faisceaux d'une pluralité de diodes électroluminescentes,
ce chant étant orienté vers le coté de la marquise qui est opposé au coté fixé à la
façade du bâtiment. De cette manière, l'éclairage est plus uniforme.
[0015] Selon un autre mode de réalisation, le moyen d'éclairage consiste en une dalle translucide
possédant une face inférieure opalescente et une face supérieure recouverte d'un matériau
réfléchissant. De cette manière, l'éclairage est plus efficace et présente un meilleur
aspect.
[0016] Selon un autre mode de réalisation, le plan défini pas les arêtes supérieures des
tirants coupe le plan de la surface de la plaque venant en contact avec la façade
selon un angle supérieur à 90°. De cette manière, le plan de la marquise est incliné
vers l'avant pour favoriser l'écoulement des eaux de pluie et de lavage.
[0017] Selon un autre mode de réalisation, la marquise possède un moyen de solidarisation
des tirants lorsque ceux-ci sont complètement introduits dans leurs logements respectifs.
De cette manière, l'ensemble de la marquise est solidarisé au mur du bâtiment.
[0018] Selon un autre mode de réalisation, le châssis comporte un habillage entourant par
en-dessous le moyen d'éclairage sur au moins trois côtés, les cotés de l'habillage
au contact avec le moyen d'éclairage possède des moulures de forme arrondie concave.
De cette manière, la marquise présente un bel aspect vu du dessous.
[0019] Selon un autre mode de réalisation, la marquise comporte un détecteur de présence
et d'une carte de contrôle commandant l'allumage et l'extinction du moyen d'éclairage,
la carte de contrôle allumant progressivement le moyen d'éclairage en cas de détection
de présence en dessous de la marquise. De cette manière, l'allumage et l'extinction
ne s'effectuent pas brusquement.
[0020] Selon un autre mode de réalisation, la marquise comporte une télécommande permettant
d'introduire au moins la durée d'allumage, la durée d'extinction et la durée de maintien
allumée du moyen d'éclairage lorsqu'une présence n'est plus détectée. De cette manière,
les réglages sont facilement accessibles sans avoir à atteindre la marquise.
[0021] Selon un autre mode de réalisation, la carte de contrôle comporte un module de communication
radio pouvant recevoir un signal provenant d'un système d'alarme gérant la sécurité
du bâtiment, la carte de contrôle allumant le moyen d'éclairage lors de la réception
dudit signal. De cette manière, l'éclairage de la marquise apporte une information
supplémentaire.
[0022] Selon un autre mode de réalisation, la carte de contrôle reçoit un signal de la serrure
de la porte au-dessus de laquelle elle est fixée, la carte de contrôle allumant le
moyen d'éclairage d'une certaine façon lorsque la porte est non verrouillée.
[0023] Selon un autre mode de réalisation, l'habillage extérieur de la marquise peut facilement
être retiré du châssis pour être remplacé par un habillage présentant un aspect différent.
De cette manière, sans changer la structure porteuse de la marquise, on peut changer
facilement et à moindre frais son apparence.
5. Liste des figures
[0024] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de
la description suivante de modes de réalisation particuliers, donnés à titre de simples
exemples illustratifs et non limitatifs, et des dessins annexés parmi lesquels :
- la figure 1 présente un exemple de bâtiment 1 vu de face comportant deux ouvertures
du type porte d'entrée et porte-fenêtre et des marquises,
- la figure 2 présente vu du dessus la marquise au cours de son installation sur le
mur de façade du bâtiment selon un exemple de réalisation,
- la figure 3 présente vu de côté la marquise de la figure 2 en fin d'installation sur
le mur de façade du bâtiment,
- la figure 4 montre l'arrière de la cassette réalisé selon un prototype pour la mise
en oeuvre de l'invention,
- la figure 5 présente vu du dessus et en perspective la coopération de la cassette
et du support,
- la figure 6 présente vu du dessous et en perspective la coopération de la cassette
et du support selon un exemple préféré de réalisation,
- la figure 7 présente vu du dessus la fixation de la cassette sur le support en fin
d'installation
- la figure 8 présente vu du dessous et en perspective l'habillage,
- la figure 9 montre un aspect d'un modèle de marquise tout monté.
- la figure 10 présente vu du dessus la marquise sans son capot et sa dalle lumineuse,
- la figure 11 présente un détail de réalisation du dessus de la marquise sans son capot
et sa dalle lumineuse.
6. Description de modes de réalisation particuliers
6.1 Principe général
[0025] L'invention concerne une
marquise comportant une cassette constituée d'un châssis sur lequel est rapporté un
habillage extérieur et un capot en partie supérieure. Le châssis comporte des logements
se prolongeant dans l'épaisseur et débouchant à l'extérieur de la marquise au niveau
du coté arrière. La marquise comporte en outre un support destiné à être fixé au mur
d'un bâtiment à l'aide d'une plaque, le support est doté de deux tirants s'étendant
perpendiculairement au plan formé par ladite plaque et s'insérant par coulissement
à l'intérieur des logements. De cette manière, la marquise est livrée en au moins
deux éléments, le support est léger et facilement installable par le poseur. Puis
la cassette s'installe par simple coulissement, de cette manière le montage est rapide
et évite au poseur de supporter le poids complet de la marquise. Selon un perfectionnement,
la marquise peut être équipée d'un moyen d'éclairage permettant d'éclairer la zone
en dessous.
6.2 Description d'un mode de réalisation.
[0026] La
Fig. 1 présente un exemple de bâtiment 1 vu de face. Ce bâtiment est surmonté d'un toit
incliné et comporte deux ouvertures, une porte 2 et une porte-fenêtre 3. Chacune de
ces ouvertures est surmontée d'une marquise 4. La marquise 4 fixée à l'aplomb de la
porte est de type triangulaire et celle surmontant la porte-fenêtre est plus large
et de forme en losange. La forme de la marquise selon un exemple préféré de réalisation
est approximativement parallélépipédique.
[0027] La
Fig. 2 présente vu du dessus la marquise au cours de son installation sur le mur de façade
du bâtiment 1. Selon l'invention, la marquise 4 se décompose principalement en deux
éléments : le support 5 et la cassette 6. Le support permet la fixation au mur et
la cassette est l'élément visible de la marquise. Le support comporte au moins une
plaque 7 dotée de trous de fixation et d'au moins deux tirants droits 8 qui s'étendent
perpendiculairement à la plaque. Selon une variante de réalisation, chaque tirant
comporte sa propre plaque destinée à être scellée au mur de façade. Le support vient
se fixer au mur de façon connue en soi, à l'aide d'une cheville et de vis 9, ou par
scellement chimique. Le poseur prend soin de fixer horizontalement le support contre
le mur. Cela signifie pas que les deux tirants forment un plan rigoureusement horizontal,
en effet il est préférable que les extrémités des tirants opposés à la plaque soient
légèrement plus bas, de façon que la cassette soit légèrement inclinée vers le bas
et vers l'avant de 1 à 3 degrés. Cette pente est réalisée par le fait que le plan
défini pas les arêtes supérieures des tirants 8 coupe le plan de la surface de la
plaque venant en contact avec la façade selon un angle supérieur à 90°. Cette pente
permet une meilleure évacuation des eaux de pluie et de lavage dans le cas où la partie
supérieure de la marquise est plane.
[0028] La cassette 6 est entourée d'un habillage 10 qui est coiffée par le dessus d'un capot
11 permettant d'atteindre l'intérieur de la cassette. Le capot 11 est fixé par des
vis sur l'habillage et coopére avec celui-ci de façon à assurer une liaison mécanique
étanche afin que la pluie ne pénètre pas à l'intérieur. L'habillage 10 est obtenu
de préférence par extrusion aluminium, mais peut aussi être réalisé en matière plastique
ou composite. L'habillage vient se fixer sur un châssis qui assure sa rigidité. Avantageusement,
l'habillage peut être facilement désolidarisé du support et être remplacé par un autre
habillage ayant un profil différent. De cette manière, sans changer la structure porteuse
de la marquise, on peut changer facilement et à moindre frais son apparence. Le châssis
possède des équerres au quatre coins afin d'assurer le tenue mécanique globale de
la cassette. Le châssis comporte deux logements 12 situés de part et d'autre de la
cassette et débouchant par une ouverture vers l'arrière, côté mur. L'écartement entre
les deux ouvertures est égal à celui entre les deux tirants 8.
[0029] Selon une variante de réalisation, le support est doté de plus de deux tirants 8
se logeant dans un nombre égal de logements 12. Dans ce cas, la marquise comporte
plusieurs dalles translucides se situant entre les logements. Cette variante de réalisation
convient tout particulièrement aux marquises de grande largeur.
[0030] Selon un aspect de l'invention, la marquise est lumineuse et éclaire la zone située
en dessous de l'endroit où elle est fixée. Le moyen lumineux est avantageusement constitué
d'une dalle plane translucide et lumineuse 13 éclairée au niveau d'au moins un chant
par une rampe de diodes LED (« Light Emitting Diode » en langue Anglo-Saxonne). La
rampe de LED est alimentée par un fil électrique 14 relié à un boîtier intégré dans
le profil arrière du châssis, lui-même électriquement relié à un câble d'alimentation
sortant de la façade du bâtiment 1. Dans l'exemple préféré de réalisation, la marquise
est alimentée par le secteur électrique du bâtiment et comporte un transformateur
générant de la basse tension placé à l'intérieur de la cassette.
[0031] Le bord de la dalle lumineuse 13 est posé tout autour sur un cadre intégré au châssis.
En cas de nettoyage ou de changement de la dalle, un opérateur enlève le capot 11
et peut ainsi accéder à l'intérieur de la cassette 6. Il peut alors soulever par le
dessous la dalle 13 et la faire passer par le haut à travers l'ouverture créée par
l'enlèvement du capot. Comme on peut le voir sur la
Fig. 2, les dimensions de la dalle lumineuse 13 sont inférieures à celle de l'ouverture du
capot 11.
[0032] La dalle lumineuse 13 possède une épaisseur d'environ 8 millimètres. Dans l'exemple
préféré de réalisation, les rampes sont placées de façon que les LED soient face à
un seul chant, et sur toute la longueur de ce chant, celui vers l'avant de la marquise.
Dans le prototype réalisé, la puissance lumineuse de l'ensemble des LED est de 1300
lux. Ce mode de réalisation est préférable à celui où les diodes sont placées sur
les deux côtés de façon à éviter une zone moins éclairée au milieu. Selon un perfectionnement,
la face inférieure de la dalle est un diffuseur et présente une surface opalescente.
La face supérieure de la dalle est recouverte d'un déflecteur constitué d'un film
opaque blanc réfléchissant afin de ne pas voir l'intérieur et de mieux diffuser la
lumière vers le bas. La technologie d'éclairage par le chant est connue en soi et
accessible par le document « PLEXIGLAS - Plaques et bâtons pour éclairage par le chant
» qui est publié en Avril 2012 par la société Evonik basé a DARMSTADT en Allemagne.
Le modèle de la dalle lumineuse utilisé dans le prototype est OE012 HC.
[0033] La
Fig. 3 présente vu de côté la marquise de la
Fig. 2 en fin d'installation sur le mur de façade du bâtiment 1. Les tirants 8 sont introduits
dans les logements 12 et la cassette 6 vient en contact avec le mur du bâtiment 1.
Les tirants 8 sont solidarisés dans leurs logement 12 à l'aide de vis de blocage 15
qui s'insèrent dans le châssis de la cassette et qui exercent une pression sur le
tirant. Ces vis de blocage 15 sont accessibles à travers le capot 11 par des orifices.
La dalle lumineuse 13 émet un flux de lumière vers le bas, selon la technique décrite
précédemment. Le fil d'alimentation se branche dans le boîtier électrique 16 logé
dans le profil arrière du châssis.
[0034] Selon un perfectionnement, la marquise s'allume automatiquement par un signal émis
par un détecteur de présence 17 placé sous la cassette à proximité immédiate du côté
en contact avec le mur, et de préférence au milieu. Cette disposition présente l'avantage
qu'une personne malveillante, désireuse de ne pas dévoiler sa présence, aura beaucoup
de mal à l'atteindre à cet endroit sans le faire fonctionner. Le détecteur est de
type hyperfréquence, ce qui n'exclut pas d'autres modes de détection tel que l'infrarouge.
La distance de détection sur le prototype réalisé est d'environ 6 mètres et peut être
réglé en fonction de la configuration extérieure du bâtiment. Les modes d'allumage
et d'extinction de la dalle lumineuse 13 seront décrits à la fin du présent document.
[0035] La marquise se présente lors de son achat dans un ensemble comprenant un support,
une cassette, un système de fixation et un gabarit en carton ou en papier. L'installation
de la marquise 4 commence par le placement du gabarit contre le mur de façade, à l'emplacement
désiré, en prenant soin de le maintenir bien horizontal. Puis, le poseur perce des
trous de fixation dans le mur à des endroits référencés par le gabarit et y glisse
des chevilles. Le poseur prend ensuite le support 5, le positionne à la place du gabarit
et commence sa fixation sur le mur en utilisant des vis s'insérant dans des chevilles,
ou des écrous si le système de fixation comporte des tiges filetées scellées dans
le mur par du ciment chimique. Une fois le support fixé, le poseur présente la cassette
6 face au mur de façon que les tirants 8 soient en face des ouvertures des logements
12 et la déplace dans le sens des flèches présentes sur la
Fig. 2, jusqu'à ce que la cassette puisse tenir sur le support tout en la laissant écartée
du mur d'une vingtaine de centimètres. Le poseur effectue alors le raccordement électrique
avec le câble 14 sortant du mur de façade et le boîtier 16, puis il repousse la cassette
jusqu'à ce qu'elle vienne en contact avec le mur. Le poseur verrouille les vis de
blocage 15 à travers les orifices du capot de façon à solidariser la cassette 6 sur
son support 5. Puis, il rebouche les orifices par des capuchons afin de garantir l'étanchéité
de la marquise.
[0036] La
Fig. 4 présente l'arrière de la cassette selon un exemple préféré de réalisation. Cette
figure et celles qui vont suivre, décrivent le prototype de réalisation pour la mise
en oeuvre de l'invention. Les deux ouvertures 12 pratiquées dans le châssis 20 sont
clairement visibles. L'habillage comporte sur trois côtés des moulures extérieures
21 en forme arrondie convexe ou droite, l'intérieur des moulures peut être utilisé
pour évacuer l'eau de pluie par deux orifices positionnés aux deux coins à l'avant
de la marquise. Le châssis comporte également des moulures intérieures 22 de forme
arrondie et concave qui dissimulent le cadre sur lequel repose la dalle lumineuse.
Cette forme concave apporte un très bel effet de profondeur lorsque l'on regarde la
marquise par le dessous. La moulure 22 est présente sur les côtés latéraux et vers
l'avant, le côté qui est à proximité du mur présente un flanc droit. On peut remarquer
sur cette figure, la finesse de l'ensemble formé par la dalle lumineuse 13 et le capot
11, cette finesse est principalement obtenue par l'utilisation d'une dalle éclairée
par le chant. Cette caractéristique permet de minimiser la hauteur totale de la marquise
et d'ajouter plus d'effet à la moulure interne 22.
[0037] La
Fig. 5 présente vu du dessus et en perspective la coopération de la cassette et du support
selon un exemple préféré de réalisation. Les extrémités des tirants 8 du support 5
sont présentées dans les deux ouvertures des logements du châssis. La plaque 7 du
support comporte six trous de fixation au mur du bâtiment, trois à chaque extrémité
et un orifice 23 au milieu pour le passage du câble d'alimentation électrique. Le
flanc droit à l'arrière de l'habillage est décalé vers l'avant pour laisser la place
à un boîtier électrique 24 qui est relié au détecteur de présence et au câble 14 d'alimentation
de la dalle lumineuse. Un connecteur électrique 25 permet le raccordement rapide avec
le câble d'alimentation sortant de la façade du bâtiment.
[0038] La
Fig. 6 présente vu du dessous et en perspective la coopération de la cassette et du support
selon un exemple préféré de réalisation. Dans cette position où la cassette est écartée
du mur d'environ 200 millimètres, le poseur peut facilement procéder au raccordement
électrique. Une fois raccordé, le câble 14 d'alimentation électrique se loge dans
le flanc droit à l'arrière de l'habillage lorsque la cassette sera repoussée complétement
vers le mur, dans le sens de la flèche. Le support est solidarisé au mur du bâtiment,
et les éléments de fixation 9 ressortent de la plaque 7. Le détecteur de présence
17 est visible sous la cassette au milieu du flanc droit à l'arrière de l'habillage.
[0039] La
Fig. 7 illustre vu du dessus la fixation de la cassette sur le support en fin d'installation.
Après avoir repoussé la cassette contre le mur, le poseur accède au vis de blocage
15 par des orifices 25 pratiqués dans le capot 11 afin de solidariser la cassette
sur le support. Des capuchons 16 rebouchent les orifices pour éviter que le pluie
ne rentre à l'intérieur.
[0040] La
Fig. 8 présente vu du dessous et en perspective l'habillage selon un exemple préféré de
réalisation. Les moulures intérieures et extérieures sont visibles ainsi que le flanc
droit à l'arrière. L'habillage peut être constitué par extrusion ou profilage et formée
en une pièce monobloc qui s'enfiche sur le châssis.
[0041] La
Fig. 9 présente vu du dessus et en perspective la marquise tout montée, comme elle peut
se présenter lorsqu'un poseur ouvre l'emballage.
[0042] Selon un perfectionnement, le détecteur de présence 17 est relié à une carte de contrôle
électronique permettant la gestion de l'allumage et l'extinction de la dalle lumineuse
13. Lorsqu'une présence est détectée, la carte allume progressivement la dalle au
cours d'une durée déterminée, typiquement de 3 à 5 secondes. Lorsqu'une présence n'est
plus détectée, la carte de contrôle maintient l'allumage pendant une durée déterminée,
30 secondes par exemple, et éteint progressivement la dalle au cours de la même durée
que l'allumage. Ces allumages et extinctions procurent un bel effet visuel lors de
l'utilisation de la marquise. Les durées peuvent être réglables par des potentiomètres
accessibles sur le dessus du boîtier. Selon une variante de réalisation, une télécommande
infrarouge est livrée avec la marquise. La télécommande dispose de boutons « + » et
« - » pour le réglage des trois temporisations, et le réglage de l'intensité lumineuse
maximale.
[0043] Selon un perfectionnement, la carte de contrôle dispose d'un module de communication
radio permettant de dialoguer avec l'installation domotique du bâtiment. Le réglage
des temporisations et de l'intensité maximale peut ainsi être réalisé avec l'interface
utilisateur du bâtiment. Si l'installation domotique possède un système d'alarme,
en cas d'intrusion, l'installation envoie un signal à la carte de contrôle de la marquise
pour déclencher le clignotement. Un signal similaire peut être émis en cas de non
verrouillage de la porte d'entrée, ou pour informer de situations dangereuses telles
que la présence de fumée dans le bâtiment. Selon ce perfectionnement, la carte de
contrôle reçoit un signal de la serrure de la porte au-dessus de laquelle elle est
fixée, et la carte de contrôle allume la dalle lumineuse d'une certaine façon lorsque
la porte est non verrouillée.
[0044] De cette façon, un signal extérieur est émis montrant qu'une situation anormale est
détectée à l'intérieur du bâtiment.
[0045] La
Fig. 10 présente vu du dessus la marquise sans son capot et sa dalle lumineuse. Le capot
11 repose sur un joint 31 qui se prolonge sur les quatre cotés du capot et assure
l'étanchéité par le dessus. La
Fig. 10 présente également la rampe de LED 32 placée en face du chant de la dalle lumineuse
13 et sur toute sa longueur. La dalle est posée sur un second joint 33 qui est positionné
à une hauteur légèrement inférieure à celle de la rampe de LED et qui se prolonge
sur les quatre cotés de la dalle. Ce second joint assure l'étanchéité par le dessous
de la marquise.
[0046] La
Fig. 11 présente un détail de réalisation du dessus de la marquise sans son capot et sa dalle
lumineuse. Le joint supérieur 31 sur lequel se pose le capot et le joint inférieur
33 sur lequel se pose la dalle lumineuse sont clairement visibles, ainsi que la rampe
de LED 32. Une gouttière 34 entoure le joint supérieur 31 pour évacuer les eaux de
pluie et de lavage qui réussiraient à se glisser sous les bords du capot 11.
[0047] L'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation qui viennent d'être décrits.
En particulier, l'invention peut être mise en oeuvre pour tout modèle de marquise,
quel que soit sa forme.
1. Marquise comportant une cassette entourée d'un habillage extérieur (10) coiffé par
le dessus d'un capot (11) et doté d'un châssis (20), caractérisé en ce que ledit châssis (20) comporte des logements (12) se prolongeant à l'intérieur de la
cassette et débouchant à l'extérieur de la cassette au niveau du coté arrière, la
marquise comportant en outre un support (5) doté d'au moins une plaque (7) destinée
à être fixée au mur d'un bâtiment et d'au moins deux tirants (8) s'étendant perpendiculairement
au plan formé par ladite plaque et s'insérant par coulissement à l'intérieur des logements
du châssis.
2. Marquise selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'elle comporte un moyen d'éclairage de la zone située sous la marquise lorsque celle-ci
est accrochée à la façade d'un bâtiment.
3. Marquise selon la revendication 2, caractérisé en ce que le moyen d'éclairage consiste en une dalle translucide dont un seul chant reçoit
les faisceaux d'une pluralité de diodes électroluminescentes, ce chant étant orienté
vers le coté de la marquise qui est opposé au coté fixé à la façade du bâtiment.
4. Marquise selon la revendication 2 ou 3, caractérisé en ce que le moyen d'éclairage consiste en une dalle translucide possédant une face inférieure
opalescente et une face supérieure recouverte d'un matériau réfléchissant.
5. Marquise selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le plan défini pas les arêtes supérieures des tirants (8) coupe le plan de la surface
de la plaque (7) venant en contact avec la façade selon un angle supérieur à 90°.
6. Marquise selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il possède un moyen de solidarisation des tirants (8) lorsque ceux-ci sont complètement
introduits dans leurs logements (12) respectifs.
7. Marquise selon l'une quelconque des revendications précédentes dans la dépendance
de la revendication 2, caractérisé en ce que le châssis comporte un habillage entourant par en-dessous le moyen d'éclairage sur
au moins trois côtés, les cotés de l'habillage au contact avec le moyen d'éclairage
possède des moulures de forme arrondie et concave.
8. Marquise selon l'une quelconque des revendications précédentes dans la dépendance
de la revendication 2, caractérisé en ce qu'elle comporte un détecteur de présence et d'une carte de contrôle commandant l'allumage
et l'extinction du moyen d'éclairage, la carte de contrôle allumant progressivement
le moyen d'éclairage en cas de détection de présence en dessous de la marquise.
9. Marquise selon la revendication 8, caractérisé en ce qu'elle comporte une télécommande permettant d'introduire au moins la durée d'allumage,
la durée d'extinction et la durée de maintien allumée du moyen d'éclairage lorsqu'une
présence n'est plus détectée.
10. Marquise selon la revendication 8 ou 9, caractérisé en ce que la carte de contrôle comporte un module de communication radio destiné à recevoir
un signal provenant d'un système d'alarme gérant la sécurité du bâtiment, la carte
de contrôle allumant le moyen d'éclairage lors de la réception dudit signal.
11. Marquise selon l'une quelconque des revendications 8 à 10, caractérisé en ce que la carte de contrôle reçoit un signal de la serrure de la porte au-dessus de laquelle
elle est fixée, la carte de contrôle allumant le moyen d'éclairage d'une certaine
façon lorsque la porte est non verrouillée.
12. Marquise selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'habillage extérieur est facile à être retiré du châssis pour être remplacé par
un habillage présentant un aspect différent.