[0001] La présente invention concerne un dispositif de délivrance d'un produit soluble avec
une paille, notamment un médicament, encore plus particulièrement pour des enfants
dont le principe actif doit être dosé en fonction du poids.
[0002] L'invention couvre aussi la cartouche adaptée audit dispositif.
[0003] On connaît le problème d'administrer des médicaments aux enfants, aux personnes âgées
voire à certains adolescents sous forme de comprimé ou de gélules.
[0004] Ceci est encore plus problématique lorsque le produit doit être dosé en fonction
du poids, ces produits étant sous forme liquide.
[0005] On a donc souvent recours aux formules liquides, semi-liquides, qui ne sont pas sans
poser également des problèmes.
[0006] En effet, la cuillère n'est pas simple car il faut ajuster un volume dans la cuillère
préalablement à la prise. L'enfant peut détourner la tête pendant la prise et renverser
une partie si bien que l'administrateur n'a pas la possibilité de déterminer la quantité
prise, donc il ne peut pas non plus déterminer la quantité complémentaire à administrer.
[0007] Un autre problème est celui des produits eux-mêmes qui se conservent moins bien sous
forme liquide pour beaucoup d'entre eux et notamment les antibiotiques.
[0008] Ils sont donc souvent présentés sous forme de flacons contenant une poudre. Il convient
alors d'ajouter un excipient, de l'eau le plus souvent, pour obtenir une solution
ou une suspension buvable.
[0009] L'avantage est donc que le produit est stable sous forme sèche et peut être conservé
sur de plus longues périodes que les solutions buvables sous forme liquide, en attendant
sa préparation.
[0010] C'est pour cette raison notamment que les antibiotiques font souvent l'objet de préparations
extemporanées.
[0011] Néanmoins, le complément en excipient est délicat à doser car soit il y en a trop
et l'antibiotique est dilué soit il faut s'y reprendre à plusieurs fois pour ajuster
le complément, notamment du fait que la poudre est souvent micronisée de façon à permettre
une dilution facile, rendant le mouillage délicat en raison de l'air contenu.
[0012] Les imprécisions de dosage sont donc régulièrement observées.
[0013] Quand bien même on utilise une préparation extemporanée, une fois l'excipient ajouté,
le flacon doit malgré tout être conservé au froid pour préserver la stabilité de son
contenu et l'on comprend que l'observance du traitement est rendue plus délicate pour
le patient. Pour améliorer la prise, il a été utilisé des seringues ou des cuillères
ou capsules graduées mais ceci ne permet pas un visuel aisé et reste une manipulation
toujours un peu problématique. Notamment, en cas de prise de plusieurs médicaments,
il convient d'utiliser le bon dispositif doseur car les doses varient de l'un à l'autre
conduisant à des erreurs possibles et avérés selon des alertes émises par de nombreux
organismes de sécurité sanitaire.
[0014] Durant l'administration, le flacon reste ouvert et cela peut donner l'occasion au
même enfant ou à un autre d'accéder au contenu, le bouchon "sécurité enfant" ne pouvant
jouer son rôle, surtout durant un moment d'inattention ou d'attention détournée.
[0015] On a constaté aussi que certains produits médicamenteux ont souvent des goûts désagréables
qui ne facilitent pas la prise par un enfant. Or, les agents responsables de ces goûts
désagréables sont souvent des conservateurs antimicrobiens qui assurent la stabilité
microbiologique du médicament ainsi préparé. Ils ne sont donc révélés et reconnus
que lors de l'absorption de solutions liquides ou semi-liquides déjà préparées.
[0016] La forme solide à diluer au moment de la prise paraît être la meilleure solution,
mais alors il faut prévoir des sachets uni dose avec les quantités de principe actif
en fonction de chaque plage de poids de l'enfant.
[0017] Quant à diluer dans un verre, on sait aussi que cela n'est pas particulièrement ludique
et surtout que la dilution doit être ajustée à l'envie de boire du moment de l'enfant.
Si le principe actif a été dilué dans une grande quantité d'eau et que l'enfant ne
veut plus boire, cela peut s'avérer délicat.
[0018] C'est ainsi que la paille incluant des moyens aromatisants, de façon à aromatiser
le liquide circulant dans la paille au fur et à mesure du passage du liquide dans
ladite paille est ancien puisqu'il date des années 1950 environ.
[0019] La demande internationale de brevet
WO 03/101226 décrit une paille contenant des billes d'aromatisant sous forme solide, disposées
dans un corps de paille.
[0020] L'utilisateur peut ainsi disposer d'un volume de lait, d'eau ou de tout autre liquide
et aromatiser au fur et à mesure ce liquide lorsqu'il traverse la paille sous l'aspiration
du consommateur et lorsqu'il vient au contact des billes ou de la poudre.
[0021] On peut donc imaginer appliquer ce dispositif à la délivrance de médicament chez
des enfants, des personnes âgées ou ayant des difficultés pour boire.
[0022] Cette suggestion est d'ailleurs incluse dans cette même demande de l'art antérieur.
[0023] De ce fait, le produit reste sous forme anhydre durant sa phase de stockage, conservant
ainsi toutes ses propriétés. Le principe actif n'est mis au contact de l'excipient
qu'au moment de la consommation.
[0024] Le côté ludique est présent lui aussi.
[0025] Du point de vue goût, aucun conservateur de l'intégrité microbienne n'est nécessaire,
éliminant de facto la problématique de leurs goûts désagréables.
[0026] On supprime également l'étape de reconstitution du fait que le principe actif est
consommé au fur et à mesure de l'aspiration de l'excipient par le patient. On note
à ce sujet que l'excipient peut être de l'eau mais aussi du lait, du jus de fruit
ou encore un sirop de fruit, rendant la prise encore plus facile.
[0027] Cette voie d'administration est de toute évidence parfaitement adaptée mais il subsiste
encore des problèmes à ce mode d'administration.
[0028] En effet, il faut prévoir des pailles dosées de façon adaptée à chaque enfant lorsque
le médicament est à prise proportionnée à celle du poids. Il faudrait donc des pailles
dosées pour chaque plage de poids.
[0029] C'est notamment une des raisons pour laquelle il n'existe pas à l'heure actuelle
de paille médicamenteuse. Les stocks à maintenir tant dans les pharmacies privées
que dans les pharmacies des hôpitaux deviendraient vite très importants, rendant cette
approche financièrement irréaliste.
[0030] De plus, il n'existe pas de moyen visuel pour déterminer si la quantité d'excipient
passée au travers de la paille a suffi à dissoudre toute la dose de principe actif
nécessaire.
[0031] Surtout, il subsiste un problème pour adapter les doses en fonction du poids de l'enfant
ou du patient de façon générale.
[0032] La présente invention propose un dispositif de délivrance d'un produit notamment
d'un médicament, sous forme d'une paille, qui conserve les avantages de l'art antérieur
évoqué ci-avant, notamment la conservation, l'absence d'agents de conservation biologique
et qui permet un ajustement de la dose de principe actif en fonction des besoins,
qui est parfaitement lisible et sécuritaire et qui limite les stocks de produits pour
les pharmaciens, distributeurs et fabricants.
[0033] De plus, le dispositif selon la présente invention permet de proposer des dispositifs
de délivrance destinés à permettre la délivrance de plusieurs principes actifs, ceci
pour les patients polymédiqués, typiquement les personnes âgées.
[0034] A cet effet, le dispositif est maintenant décrit en regard des dessins annexés, dessins
sur lesquels les différentes figures représentent :
- Figure 1 : une vue en perspective d'un dispositif de délivrance selon la présente
invention,
- Figure 2 : une vue en coupe longitudinale du dispositif de la figure 1,
- Figure 3 : une vue des moyens de connexion des cartouches utilisées dans le dispositif
de délivrance de la figure 1,
- Figure 4 : une vue des cartouches utilisées pour la mise en oeuvre du dispositif de
délivrance selon la présente invention.
[0035] Sur la figure 1, on a représenté une paille 10 comprenant un corps 12, des moyens
14 de réception d'au moins une cartouche 16 et des moyens 18 de visualisation.
[0036] Le corps 12 comprend deux éléments liés entre eux de façon monolithique. Le premier
élément 20 est plongeur et le second élément 22 est buccal.
[0037] Le premier élément 20 comporte de façon connue une portion 24 cylindrique, creuse,
tubulaire, dont le diamètre est compatible avec le débit envisagé, de l'ordre de 2
à 5mm.
[0038] Le second élément 22 buccal comporte un logement 26 creux destiné à recevoir au moins
une cartouche 16.
[0039] Ce second élément 22 buccal est ouvert en partie supérieure de façon à permettre
la prise en bouche par un enfant pour le moins.
[0040] Ce second élément 22 buccal doit donc présenter des dimensions également adaptées
à la bouche d'un enfant, de l'ordre de 8 à 10 mm.
[0041] Le logement 26 creux est relié avec le premier élément 20 et en communication directe
avec la portion 24 cylindrique, creuse et tubulaire.
[0042] Ainsi, la paille 10 est ouverte à ses deux extrémités et un canal central longitudinal,
d'axe XX', continu, la traverse.
[0043] Chaque cartouche 16, dans le mode de réalisation retenu, est de forme cylindrique,
creuse, ouverte à ses deux extrémités.
[0044] Chaque cartouche 16 comporte comme représenté aussi sur les figures 2 et 3, un produit
soluble 28, notamment au moins un principe actif pharmaceutique, introduit sous forme
solide dans ladite cartouche 16.
[0045] Ce principe actif est intégralement soluble dans un liquide, en l'occurrence dans
de l'eau. Afin de ne pas ingérer directement la poudre solide avant solubilisation
comme cela sera expliqué en détail plus avant, il est avantageusement prévu un filtre
30, à chacune des deux extrémités de ladite cartouche.
[0046] Chaque cartouche 16 et/ou le tube de communication comportent une tête 32 de connexion.
Cette tête 32 de connexion permet une liaison étanche soit avec le dispositif lui-même
soit avec une autre cartouche.
[0047] Les moyens 18 de visualisation comprennent un tube 34 de communication, un index
36 et des moyens d'étanchéité 38.
[0048] Le tube 34 de communication est disposé dans la partie 24 cylindrique, creuse, tubulaire
du premier élément 20. Ce tube 34 de communication peut coulisser dans ladite partie
24 cylindrique creuse.
[0049] Le tube 34 de communication se prolonge dans le logement 26 creux du second élément
22 buccal dans lequel il coulisse également.
[0050] L'index 36 est solidaire de l'extrémité du tube 34 de communication et plus particulièrement
de l'extrémité située dans le logement 26 creux.
[0051] Les moyens 38 d'étanchéité comprennent un joint 40 torique, interposé entre la paroi
intérieure de la partie 24 cylindrique, creuse, tubulaire du premier élément 20 et
la paroi extérieure du tube 34 de communication.
[0052] De façon avantageuse, la paille 10 est réalisée à partir d'un matériau transparent
ou pour le moins translucide, l'index 36 est de couleur de façon à permettre de le
visualiser.
[0053] En outre, des graduations 42 sont matérialisées sur la paroi du second élément 22
buccal. Ces graduations 42 sont notamment des graduations en poids qui correspondent
à des plages de poids d'un enfant, en l'occurrence 10, 20, 30 kg.
[0054] Dans le mode de réalisation représenté, on note que le second élément 22 buccal est
prévu pour accepter trois cartouches 16 au maximum, chaque cartouche 16 permettant
de délivrer la dose de principe actif pour 10 kg.
[0055] De façon avantageuse, il est prévu des moyens 44 de rétention des cartouches après
introduction au sein du logement 26 creux du second élément 22 buccal. Ces moyens
peuvent être de quelque nature que ce soit et notamment sous forme d'un ergot 46 souple
qui reste plaqué contre la paroi extérieure de la cartouche 16 dans un sens.
[0056] Dans l'autre sens, cet ergot 46 se soulève et s'arc-boute contre la paroi du logement
26 creux et plus particulièrement contre une lèvre 48, intérieure, ménagée à cet effet
dans ledit logement creux, formant arrêtoir et interdisant l'extraction de ladite
cartouche 16.
[0057] Le fonctionnement du dispositif est le suivant.
[0058] Lorsqu'un principe actif doit être administré notamment à un enfant, en fonction
du poids ou de la prescription, la personne en charge d'administrer le principe actif
choisit le nombre de cartouches 16 nécessaire.
[0059] A ce sujet, les cartouches peuvent avantageusement être présentées sous la forme
représentée sur la figure 4. Il s'agit d'un conditionnement 50 en forme de chapelet
de cartouches 16. Ce chapelet peut être souple de façon à permettre en enroulement
en couronne. Dans ce cas le matériau de conditionnement sera un matériau souple ou
semi rigide.
[0060] Le chapelet est sécable de façon à permettre un prélèvement de 1, 2 ou 3 cartouches
dans le cas représenté. Ces cartouches sont alors solidaires les unes des autres Dans
ce cas, il est nécessaire de ne disposer que d'une seule tête 32 de connexion déjà
intégrée sur l'extrémité du tube 34 de communication.
[0061] Lorsque l'utilisateur a prélevé le nombre de cartouches correspondant au poids de
l'enfant en l'occurrence deux cartouches par exemple pour un enfant de 20 kilos, il
introduit lesdites cartouches dans le corps creux 26.
[0062] Les cartouches 16 pénètrent et viennent en contact avec la tête 32 de connexion,
l'extrémité de la première cartouche vient s'emboîter de façon étanche.
[0063] Le joint torique 40 des moyens d'étanchéité 38 assure une résistance suffisante pour
assurer cet emboîtement.
[0064] Les deux cartouches 16 sont introduites intégralement et les moyens 44 de rétention
sous forme des ergots 46 assurent la retenue, dans le sens du retrait, du fait de
la lèvre 48.
[0065] Au fur et à mesure de la pression exercée avec le pouce par exemple par l'utilisateur
sur les cartouches, le tube 34 de communication coulisse en translation, de façon
étanche dans la première portion 24 cylindrique, creuse et tubulaire du premier élément
20.
[0066] L'index 36, solidaire dudit tube 34 de communication se déplace également dans la
partie creuse 26 du second élément 22 buccal et le patient peut avoir confirmation
par lecture des graduations 42 que le poids annoncé est bien celui de l'enfant et
donc que le nombre de cartouches correspond bien à ce poids.
[0067] Le patient plonge alors l'extrémité libre de la première portion 24 cylindrique,
creuse et tubulaire du premier élément 20 dans le liquide contenu dans un verre par
exemple.
[0068] Il porte l'extrémité libre du second élément 22 buccal à la bouche et aspire.
[0069] Le liquide contenu dans le verre, soumis à une dépression se déplace dans la première
portion 24 cylindrique, creuse et tubulaire du premier élément 20 puis vient buter
sur le joint torique qui le conduit dans le tube 34 de communication, le liquide poursuit
son déplacement à travers les deux cartouches 16.
[0070] Il dissout le ou les principes actifs et les excipients d'aromatisation et/ou de
solubilisation contenus dans lesdites cartouches, sous forme de poudre, de billes
ou tout autre forme galénique solide.
[0071] Le liquide chargé de ce ou ces principes actifs est alors absorbé par le patient.
[0072] Plusieurs perfectionnements sont possibles.
[0073] Les cartouches peuvent comporter un colorant permettant de constater le changement
de couleur lorsque la totalité du principe actif est dissous et donc absorbé.
[0074] Dans certains cas, le produit soluble au sens de la présente invention peut-être
aussi partiellement soluble.
[0075] Selon une variante, le principe actif solide peut être porté par un support inerte
qui reste maintenu dans la cartouche, seul le principe actif étant soluble lors du
passage du fluide dans ladite cartouche.
[0076] Le filtre 30 prévu dans le mode de réalisation a pour objectif de retenir le ou les
principes actifs sous forme solide dans lesdites cartouches.
[0077] De façon également à ne pas polluer le liquide contenu dans le verre, il est possible
de disposer des moyens anti-retours sous forme d'un clapet anti-retour dans le tube
de communication par exemple, une membrane souple ou une bille sont des moyens tout
à fait adaptés.
[0078] De la même façon, le mode de réalisation représenté l'a été dans le cadre d'un dispositif
non réutilisable.
[0079] Il est parfaitement inclus dans la présente invention que le dispositif peut être
réutilisé. Dans ce cas, les moyens de rétention doivent être prévus pour en permettre
le retrait volontaire. Le dispositif est alors vidé de ses cartouches et réutilisé
après rinçage avec de nouvelles cartouches.
1. Dispositif de délivrance d'un produit (28) soluble comprenant une paille (10), comportant
un corps (12), des moyens (14) de réception d'au moins une cartouche (16) contenant
ledit produit (28) soluble, sous forme solide, caractérisé en ce que le corps (12) comprend deux éléments liés entre eux de façon monolithique, un premier
élément (20) plongeur et un second élément (22) buccal et un tube (34) de communication,
mobile monté à coulissement dans ces deux éléments.
2. Dispositif de délivrance d'un produit soluble selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il est prévu des moyens (38) d'étanchéité entre ledit tube (34) de communication et
lesdits premier (20) et second (22) éléments.
3. Dispositif de délivrance d'un produit soluble selon la revendication 2, caractérisé en ce que les moyens (38) d'étanchéité comprennent un joint (40) torique, interposé entre la
paroi intérieure de la partie (24) cylindrique, creuse, tubulaire du premier élément
(20) et la paroi extérieure dudit tube (34) de communication.
4. Dispositif de délivrance d'un produit soluble selon l'une des revendications 2 ou
3, caractérisé en ce que le corps (12) est réalisé en matériau transparent ou translucide et en ce qu'il comprend des moyens (18) de visualisation.
5. Dispositif de délivrance d'un produit soluble selon la revendication 4, caractérisé en ce que les moyens (18) de visualisation comprennent un index (36) solidaire de l'extrémité
du tube (34) de communication et des graduations (42) ménagées sur ledit corps.
6. Dispositif de délivrance d'un produit soluble selon l'une quelconque des revendications
précédentes, caractérisé en ce que les moyens (14) de réception d'une cartouche (16) comprennent une tête (32) de connexion
prévue pour venir sur l'extrémité du tube (34) de communication et sur l'extrémité
de ladite cartouche (16).
7. Dispositif de délivrance d'un produit soluble selon l'une quelconque des revendications
précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens (44) de rétention des cartouches (16).
8. Dispositif de délivrance d'un produit soluble selon la revendication 7, caractérisé en ce que les moyens (44) de rétention des cartouches (16) comprennent une lèvre (48), intérieure,
ménagée dans le logement (26) creux.
9. Dispositif de délivrance d'un produit soluble selon l'une quelconque des revendications
précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend au moins une cartouche (16) contenant un produit (28) solide, soluble,
comprenant lui-même au moins un principe actif pharmaceutique.
10. Cartouche adaptée pour être logée dans le logement (26) creux du second élément (22)
buccal des moyens (14) de réception du dispositif de délivrance selon l'une des revendications
précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend un corps, ouvert à ses deux extrémités, contenant un produit soluble
(28), sous forme solide.
11. Cartouche adaptée pour le dispositif de délivrance selon la revendication 10, caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens (44) de rétention par rapport logement (26) creux dans lequel
elle doit être introduite.
12. Cartouche adaptée pour le dispositif de délivrance selon la revendication 11, caractérisée en ce que les moyens (44) de rétention sont sous forme d'ergots (46).
13. Cartouche adaptée pour le dispositif de délivrance selon la revendication 10, 11 ou
12, caractérisée en ce qu'elle comprend des filtres (30) d'extrémité.