(19)
(11) EP 3 167 772 A1

(12) DEMANDE DE BREVET EUROPEEN

(43) Date de publication:
17.05.2017  Bulletin  2017/20

(21) Numéro de dépôt: 15193889.1

(22) Date de dépôt:  10.11.2015
(51) Int. Cl.: 
A47G 21/18(2006.01)
(84) Etats contractants désignés:
AL AT BE BG CH CY CZ DE DK EE ES FI FR GB GR HR HU IE IS IT LI LT LU LV MC MK MT NL NO PL PT RO RS SE SI SK SM TR
Etats d'extension désignés:
BA ME
Etats de validation désignés:
MA MD

(71) Demandeur: Unither Pharmaceuticals
80000 Amiens (FR)

(72) Inventeurs:
  • GOUPIL, Eric
    75006 Paris (FR)
  • MAURY, Marc
    33160 Saint Médard en Jalles (FR)

(74) Mandataire: Aquinov 
Allée de la Forestière
33750 Beychac et Caillau
33750 Beychac et Caillau (FR)

   


(54) DISPOSITIF DE DELIVRANCE D'UN PRODUIT SOLUBLE AVEC UNE PAILLE, NOTAMMENT POUR ENFANT ET/OU PERSONNES AGEES, CARTOUCHE ADAPTEE


(57) L'objet de l'invention est un dispositif de délivrance d'un produit (28) soluble comprenant une paille (10), comportant un corps (12), des moyens (14) de réception d'au moins une cartouche (16) contenant ledit produit soluble, sous forme solide.
L'invention couvre aussi les cartouches (16) adaptées ainsi qu'un conditionnement particulier.




Description


[0001] La présente invention concerne un dispositif de délivrance d'un produit soluble avec une paille, notamment un médicament, encore plus particulièrement pour des enfants dont le principe actif doit être dosé en fonction du poids.

[0002] L'invention couvre aussi la cartouche adaptée audit dispositif.

[0003] On connaît le problème d'administrer des médicaments aux enfants, aux personnes âgées voire à certains adolescents sous forme de comprimé ou de gélules.

[0004] Ceci est encore plus problématique lorsque le produit doit être dosé en fonction du poids, ces produits étant sous forme liquide.

[0005] On a donc souvent recours aux formules liquides, semi-liquides, qui ne sont pas sans poser également des problèmes.

[0006] En effet, la cuillère n'est pas simple car il faut ajuster un volume dans la cuillère préalablement à la prise. L'enfant peut détourner la tête pendant la prise et renverser une partie si bien que l'administrateur n'a pas la possibilité de déterminer la quantité prise, donc il ne peut pas non plus déterminer la quantité complémentaire à administrer.

[0007] Un autre problème est celui des produits eux-mêmes qui se conservent moins bien sous forme liquide pour beaucoup d'entre eux et notamment les antibiotiques.

[0008] Ils sont donc souvent présentés sous forme de flacons contenant une poudre. Il convient alors d'ajouter un excipient, de l'eau le plus souvent, pour obtenir une solution ou une suspension buvable.

[0009] L'avantage est donc que le produit est stable sous forme sèche et peut être conservé sur de plus longues périodes que les solutions buvables sous forme liquide, en attendant sa préparation.

[0010] C'est pour cette raison notamment que les antibiotiques font souvent l'objet de préparations extemporanées.

[0011] Néanmoins, le complément en excipient est délicat à doser car soit il y en a trop et l'antibiotique est dilué soit il faut s'y reprendre à plusieurs fois pour ajuster le complément, notamment du fait que la poudre est souvent micronisée de façon à permettre une dilution facile, rendant le mouillage délicat en raison de l'air contenu.

[0012] Les imprécisions de dosage sont donc régulièrement observées.

[0013] Quand bien même on utilise une préparation extemporanée, une fois l'excipient ajouté, le flacon doit malgré tout être conservé au froid pour préserver la stabilité de son contenu et l'on comprend que l'observance du traitement est rendue plus délicate pour le patient. Pour améliorer la prise, il a été utilisé des seringues ou des cuillères ou capsules graduées mais ceci ne permet pas un visuel aisé et reste une manipulation toujours un peu problématique. Notamment, en cas de prise de plusieurs médicaments, il convient d'utiliser le bon dispositif doseur car les doses varient de l'un à l'autre conduisant à des erreurs possibles et avérés selon des alertes émises par de nombreux organismes de sécurité sanitaire.

[0014] Durant l'administration, le flacon reste ouvert et cela peut donner l'occasion au même enfant ou à un autre d'accéder au contenu, le bouchon "sécurité enfant" ne pouvant jouer son rôle, surtout durant un moment d'inattention ou d'attention détournée.

[0015] On a constaté aussi que certains produits médicamenteux ont souvent des goûts désagréables qui ne facilitent pas la prise par un enfant. Or, les agents responsables de ces goûts désagréables sont souvent des conservateurs antimicrobiens qui assurent la stabilité microbiologique du médicament ainsi préparé. Ils ne sont donc révélés et reconnus que lors de l'absorption de solutions liquides ou semi-liquides déjà préparées.

[0016] La forme solide à diluer au moment de la prise paraît être la meilleure solution, mais alors il faut prévoir des sachets uni dose avec les quantités de principe actif en fonction de chaque plage de poids de l'enfant.

[0017] Quant à diluer dans un verre, on sait aussi que cela n'est pas particulièrement ludique et surtout que la dilution doit être ajustée à l'envie de boire du moment de l'enfant. Si le principe actif a été dilué dans une grande quantité d'eau et que l'enfant ne veut plus boire, cela peut s'avérer délicat.

[0018] C'est ainsi que la paille incluant des moyens aromatisants, de façon à aromatiser le liquide circulant dans la paille au fur et à mesure du passage du liquide dans ladite paille est ancien puisqu'il date des années 1950 environ.

[0019] La demande internationale de brevet WO 03/101226 décrit une paille contenant des billes d'aromatisant sous forme solide, disposées dans un corps de paille.

[0020] L'utilisateur peut ainsi disposer d'un volume de lait, d'eau ou de tout autre liquide et aromatiser au fur et à mesure ce liquide lorsqu'il traverse la paille sous l'aspiration du consommateur et lorsqu'il vient au contact des billes ou de la poudre.

[0021] On peut donc imaginer appliquer ce dispositif à la délivrance de médicament chez des enfants, des personnes âgées ou ayant des difficultés pour boire.

[0022] Cette suggestion est d'ailleurs incluse dans cette même demande de l'art antérieur.

[0023] De ce fait, le produit reste sous forme anhydre durant sa phase de stockage, conservant ainsi toutes ses propriétés. Le principe actif n'est mis au contact de l'excipient qu'au moment de la consommation.

[0024] Le côté ludique est présent lui aussi.

[0025] Du point de vue goût, aucun conservateur de l'intégrité microbienne n'est nécessaire, éliminant de facto la problématique de leurs goûts désagréables.

[0026] On supprime également l'étape de reconstitution du fait que le principe actif est consommé au fur et à mesure de l'aspiration de l'excipient par le patient. On note à ce sujet que l'excipient peut être de l'eau mais aussi du lait, du jus de fruit ou encore un sirop de fruit, rendant la prise encore plus facile.

[0027] Cette voie d'administration est de toute évidence parfaitement adaptée mais il subsiste encore des problèmes à ce mode d'administration.

[0028] En effet, il faut prévoir des pailles dosées de façon adaptée à chaque enfant lorsque le médicament est à prise proportionnée à celle du poids. Il faudrait donc des pailles dosées pour chaque plage de poids.

[0029] C'est notamment une des raisons pour laquelle il n'existe pas à l'heure actuelle de paille médicamenteuse. Les stocks à maintenir tant dans les pharmacies privées que dans les pharmacies des hôpitaux deviendraient vite très importants, rendant cette approche financièrement irréaliste.

[0030] De plus, il n'existe pas de moyen visuel pour déterminer si la quantité d'excipient passée au travers de la paille a suffi à dissoudre toute la dose de principe actif nécessaire.

[0031] Surtout, il subsiste un problème pour adapter les doses en fonction du poids de l'enfant ou du patient de façon générale.

[0032] La présente invention propose un dispositif de délivrance d'un produit notamment d'un médicament, sous forme d'une paille, qui conserve les avantages de l'art antérieur évoqué ci-avant, notamment la conservation, l'absence d'agents de conservation biologique et qui permet un ajustement de la dose de principe actif en fonction des besoins, qui est parfaitement lisible et sécuritaire et qui limite les stocks de produits pour les pharmaciens, distributeurs et fabricants.

[0033] De plus, le dispositif selon la présente invention permet de proposer des dispositifs de délivrance destinés à permettre la délivrance de plusieurs principes actifs, ceci pour les patients polymédiqués, typiquement les personnes âgées.

[0034] A cet effet, le dispositif est maintenant décrit en regard des dessins annexés, dessins sur lesquels les différentes figures représentent :
  • Figure 1 : une vue en perspective d'un dispositif de délivrance selon la présente invention,
  • Figure 2 : une vue en coupe longitudinale du dispositif de la figure 1,
  • Figure 3 : une vue des moyens de connexion des cartouches utilisées dans le dispositif de délivrance de la figure 1,
  • Figure 4 : une vue des cartouches utilisées pour la mise en oeuvre du dispositif de délivrance selon la présente invention.


[0035] Sur la figure 1, on a représenté une paille 10 comprenant un corps 12, des moyens 14 de réception d'au moins une cartouche 16 et des moyens 18 de visualisation.

[0036] Le corps 12 comprend deux éléments liés entre eux de façon monolithique. Le premier élément 20 est plongeur et le second élément 22 est buccal.

[0037] Le premier élément 20 comporte de façon connue une portion 24 cylindrique, creuse, tubulaire, dont le diamètre est compatible avec le débit envisagé, de l'ordre de 2 à 5mm.

[0038] Le second élément 22 buccal comporte un logement 26 creux destiné à recevoir au moins une cartouche 16.

[0039] Ce second élément 22 buccal est ouvert en partie supérieure de façon à permettre la prise en bouche par un enfant pour le moins.

[0040] Ce second élément 22 buccal doit donc présenter des dimensions également adaptées à la bouche d'un enfant, de l'ordre de 8 à 10 mm.

[0041] Le logement 26 creux est relié avec le premier élément 20 et en communication directe avec la portion 24 cylindrique, creuse et tubulaire.

[0042] Ainsi, la paille 10 est ouverte à ses deux extrémités et un canal central longitudinal, d'axe XX', continu, la traverse.

[0043] Chaque cartouche 16, dans le mode de réalisation retenu, est de forme cylindrique, creuse, ouverte à ses deux extrémités.

[0044] Chaque cartouche 16 comporte comme représenté aussi sur les figures 2 et 3, un produit soluble 28, notamment au moins un principe actif pharmaceutique, introduit sous forme solide dans ladite cartouche 16.

[0045] Ce principe actif est intégralement soluble dans un liquide, en l'occurrence dans de l'eau. Afin de ne pas ingérer directement la poudre solide avant solubilisation comme cela sera expliqué en détail plus avant, il est avantageusement prévu un filtre 30, à chacune des deux extrémités de ladite cartouche.

[0046] Chaque cartouche 16 et/ou le tube de communication comportent une tête 32 de connexion. Cette tête 32 de connexion permet une liaison étanche soit avec le dispositif lui-même soit avec une autre cartouche.

[0047] Les moyens 18 de visualisation comprennent un tube 34 de communication, un index 36 et des moyens d'étanchéité 38.

[0048] Le tube 34 de communication est disposé dans la partie 24 cylindrique, creuse, tubulaire du premier élément 20. Ce tube 34 de communication peut coulisser dans ladite partie 24 cylindrique creuse.

[0049] Le tube 34 de communication se prolonge dans le logement 26 creux du second élément 22 buccal dans lequel il coulisse également.

[0050] L'index 36 est solidaire de l'extrémité du tube 34 de communication et plus particulièrement de l'extrémité située dans le logement 26 creux.

[0051] Les moyens 38 d'étanchéité comprennent un joint 40 torique, interposé entre la paroi intérieure de la partie 24 cylindrique, creuse, tubulaire du premier élément 20 et la paroi extérieure du tube 34 de communication.

[0052] De façon avantageuse, la paille 10 est réalisée à partir d'un matériau transparent ou pour le moins translucide, l'index 36 est de couleur de façon à permettre de le visualiser.

[0053] En outre, des graduations 42 sont matérialisées sur la paroi du second élément 22 buccal. Ces graduations 42 sont notamment des graduations en poids qui correspondent à des plages de poids d'un enfant, en l'occurrence 10, 20, 30 kg.

[0054] Dans le mode de réalisation représenté, on note que le second élément 22 buccal est prévu pour accepter trois cartouches 16 au maximum, chaque cartouche 16 permettant de délivrer la dose de principe actif pour 10 kg.

[0055] De façon avantageuse, il est prévu des moyens 44 de rétention des cartouches après introduction au sein du logement 26 creux du second élément 22 buccal. Ces moyens peuvent être de quelque nature que ce soit et notamment sous forme d'un ergot 46 souple qui reste plaqué contre la paroi extérieure de la cartouche 16 dans un sens.

[0056] Dans l'autre sens, cet ergot 46 se soulève et s'arc-boute contre la paroi du logement 26 creux et plus particulièrement contre une lèvre 48, intérieure, ménagée à cet effet dans ledit logement creux, formant arrêtoir et interdisant l'extraction de ladite cartouche 16.

[0057] Le fonctionnement du dispositif est le suivant.

[0058] Lorsqu'un principe actif doit être administré notamment à un enfant, en fonction du poids ou de la prescription, la personne en charge d'administrer le principe actif choisit le nombre de cartouches 16 nécessaire.

[0059] A ce sujet, les cartouches peuvent avantageusement être présentées sous la forme représentée sur la figure 4. Il s'agit d'un conditionnement 50 en forme de chapelet de cartouches 16. Ce chapelet peut être souple de façon à permettre en enroulement en couronne. Dans ce cas le matériau de conditionnement sera un matériau souple ou semi rigide.

[0060] Le chapelet est sécable de façon à permettre un prélèvement de 1, 2 ou 3 cartouches dans le cas représenté. Ces cartouches sont alors solidaires les unes des autres Dans ce cas, il est nécessaire de ne disposer que d'une seule tête 32 de connexion déjà intégrée sur l'extrémité du tube 34 de communication.

[0061] Lorsque l'utilisateur a prélevé le nombre de cartouches correspondant au poids de l'enfant en l'occurrence deux cartouches par exemple pour un enfant de 20 kilos, il introduit lesdites cartouches dans le corps creux 26.

[0062] Les cartouches 16 pénètrent et viennent en contact avec la tête 32 de connexion, l'extrémité de la première cartouche vient s'emboîter de façon étanche.

[0063] Le joint torique 40 des moyens d'étanchéité 38 assure une résistance suffisante pour assurer cet emboîtement.

[0064] Les deux cartouches 16 sont introduites intégralement et les moyens 44 de rétention sous forme des ergots 46 assurent la retenue, dans le sens du retrait, du fait de la lèvre 48.

[0065] Au fur et à mesure de la pression exercée avec le pouce par exemple par l'utilisateur sur les cartouches, le tube 34 de communication coulisse en translation, de façon étanche dans la première portion 24 cylindrique, creuse et tubulaire du premier élément 20.

[0066] L'index 36, solidaire dudit tube 34 de communication se déplace également dans la partie creuse 26 du second élément 22 buccal et le patient peut avoir confirmation par lecture des graduations 42 que le poids annoncé est bien celui de l'enfant et donc que le nombre de cartouches correspond bien à ce poids.

[0067] Le patient plonge alors l'extrémité libre de la première portion 24 cylindrique, creuse et tubulaire du premier élément 20 dans le liquide contenu dans un verre par exemple.

[0068] Il porte l'extrémité libre du second élément 22 buccal à la bouche et aspire.

[0069] Le liquide contenu dans le verre, soumis à une dépression se déplace dans la première portion 24 cylindrique, creuse et tubulaire du premier élément 20 puis vient buter sur le joint torique qui le conduit dans le tube 34 de communication, le liquide poursuit son déplacement à travers les deux cartouches 16.

[0070] Il dissout le ou les principes actifs et les excipients d'aromatisation et/ou de solubilisation contenus dans lesdites cartouches, sous forme de poudre, de billes ou tout autre forme galénique solide.

[0071] Le liquide chargé de ce ou ces principes actifs est alors absorbé par le patient.

[0072] Plusieurs perfectionnements sont possibles.

[0073] Les cartouches peuvent comporter un colorant permettant de constater le changement de couleur lorsque la totalité du principe actif est dissous et donc absorbé.

[0074] Dans certains cas, le produit soluble au sens de la présente invention peut-être aussi partiellement soluble.

[0075] Selon une variante, le principe actif solide peut être porté par un support inerte qui reste maintenu dans la cartouche, seul le principe actif étant soluble lors du passage du fluide dans ladite cartouche.

[0076] Le filtre 30 prévu dans le mode de réalisation a pour objectif de retenir le ou les principes actifs sous forme solide dans lesdites cartouches.

[0077] De façon également à ne pas polluer le liquide contenu dans le verre, il est possible de disposer des moyens anti-retours sous forme d'un clapet anti-retour dans le tube de communication par exemple, une membrane souple ou une bille sont des moyens tout à fait adaptés.

[0078] De la même façon, le mode de réalisation représenté l'a été dans le cadre d'un dispositif non réutilisable.

[0079] Il est parfaitement inclus dans la présente invention que le dispositif peut être réutilisé. Dans ce cas, les moyens de rétention doivent être prévus pour en permettre le retrait volontaire. Le dispositif est alors vidé de ses cartouches et réutilisé après rinçage avec de nouvelles cartouches.


Revendications

1. Dispositif de délivrance d'un produit (28) soluble comprenant une paille (10), comportant un corps (12), des moyens (14) de réception d'au moins une cartouche (16) contenant ledit produit (28) soluble, sous forme solide, caractérisé en ce que le corps (12) comprend deux éléments liés entre eux de façon monolithique, un premier élément (20) plongeur et un second élément (22) buccal et un tube (34) de communication, mobile monté à coulissement dans ces deux éléments.
 
2. Dispositif de délivrance d'un produit soluble selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il est prévu des moyens (38) d'étanchéité entre ledit tube (34) de communication et lesdits premier (20) et second (22) éléments.
 
3. Dispositif de délivrance d'un produit soluble selon la revendication 2, caractérisé en ce que les moyens (38) d'étanchéité comprennent un joint (40) torique, interposé entre la paroi intérieure de la partie (24) cylindrique, creuse, tubulaire du premier élément (20) et la paroi extérieure dudit tube (34) de communication.
 
4. Dispositif de délivrance d'un produit soluble selon l'une des revendications 2 ou 3, caractérisé en ce que le corps (12) est réalisé en matériau transparent ou translucide et en ce qu'il comprend des moyens (18) de visualisation.
 
5. Dispositif de délivrance d'un produit soluble selon la revendication 4, caractérisé en ce que les moyens (18) de visualisation comprennent un index (36) solidaire de l'extrémité du tube (34) de communication et des graduations (42) ménagées sur ledit corps.
 
6. Dispositif de délivrance d'un produit soluble selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les moyens (14) de réception d'une cartouche (16) comprennent une tête (32) de connexion prévue pour venir sur l'extrémité du tube (34) de communication et sur l'extrémité de ladite cartouche (16).
 
7. Dispositif de délivrance d'un produit soluble selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens (44) de rétention des cartouches (16).
 
8. Dispositif de délivrance d'un produit soluble selon la revendication 7, caractérisé en ce que les moyens (44) de rétention des cartouches (16) comprennent une lèvre (48), intérieure, ménagée dans le logement (26) creux.
 
9. Dispositif de délivrance d'un produit soluble selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend au moins une cartouche (16) contenant un produit (28) solide, soluble, comprenant lui-même au moins un principe actif pharmaceutique.
 
10. Cartouche adaptée pour être logée dans le logement (26) creux du second élément (22) buccal des moyens (14) de réception du dispositif de délivrance selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend un corps, ouvert à ses deux extrémités, contenant un produit soluble (28), sous forme solide.
 
11. Cartouche adaptée pour le dispositif de délivrance selon la revendication 10, caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens (44) de rétention par rapport logement (26) creux dans lequel elle doit être introduite.
 
12. Cartouche adaptée pour le dispositif de délivrance selon la revendication 11, caractérisée en ce que les moyens (44) de rétention sont sous forme d'ergots (46).
 
13. Cartouche adaptée pour le dispositif de délivrance selon la revendication 10, 11 ou 12, caractérisée en ce qu'elle comprend des filtres (30) d'extrémité.
 




Dessins













Rapport de recherche









Rapport de recherche




Références citées

RÉFÉRENCES CITÉES DANS LA DESCRIPTION



Cette liste de références citées par le demandeur vise uniquement à aider le lecteur et ne fait pas partie du document de brevet européen. Même si le plus grand soin a été accordé à sa conception, des erreurs ou des omissions ne peuvent être exclues et l'OEB décline toute responsabilité à cet égard.

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