DOMAINE TECHNIQUE
[0001] Le présent exposé concerne l'isolation des murs, notamment l'isolation de murs périphériques
par l'intérieur d'un bâtiment.
[0002] Le présent exposé concerne en particulier le doublage d'une paroi d'un bâtiment,
et plus spécifiquement la mise en place dans ce cadre d'une membrane, notamment de
type membrane d'étanchéité à l'air et éventuellement de gestion de la vapeur d'eau.
ARRIERE-PLAN DE L'INVENTION
[0003] Depuis quelques années, tout bâtiment neuf ou toute partie nouvelle d'un bâtiment
existant doit répondre à des exigences de basse consommation d'énergie.
[0004] Une bonne isolation thermique et une bonne étanchéité à l'air et à la vapeur d'eau
sont autant de paramètres permettant de répondre à ces exigences.
[0005] L'étanchéité à l'air d'un bâtiment caractérise sa sensibilité vis-à-vis des infiltrations
ou fuites d'air parasites passant par l'enveloppe du bâtiment. Ces fuites d'air sont
synonymes de déperditions calorifiques et de diminution de l'efficacité de l'isolation
thermique. Aujourd'hui, l'étanchéité à l'air doit obligatoirement être mesurée en
fin de chantier.
[0006] Le doublage d'une paroi telle qu'un mur est fréquemment pratiqué, en rénovation ou
en construction neuve, pour obtenir ou améliorer l'isolation thermique du bâtiment.
Un parement de doublage est rapporté sur une ossature de doublage qui est elle-même
fixée à des éléments de structure de la paroi à doubler, à distance donnée de celle-ci.
Une garniture d'isolation, comprenant par exemple une ou plusieurs couches de matériau
isolant, ainsi qu'une membrane d'étanchéité à l'air, est insérée entre la paroi à
doubler et le parement de doublage.
[0007] La membrane d'étanchéité peut éventuellement avoir une fonction pare-vapeur. Selon
sa perméance, elle limite ou empêche alors le déplacement de la vapeur d'eau à travers
l'ensemble formé par la paroi et la contre-cloison de doublage. La membrane peut aussi
présenter des propriétés hygrorégulantes. On parle alors de membrane pare-vapeur «
intelligente »
(smart vapor retarder membrane) dont la perméabilité à la vapeur d'eau varie en fonction de l'humidité de l'air.
[0008] La fixation de l'ossature de doublage aux éléments de structure de la paroi à doubler
est réalisée au moyen d'accessoires d'entretoisement régulièrement espacés. Chaque
accessoire d'entretoisement comporte typiquement un corps principal en forme de tige
s'étendant transversalement à la paroi à doubler et au parement, dont une extrémité
est pourvue de moyens de sa fixation en porte-à-faux à un élément de structure de
la paroi à doubler et dont l'autre extrémité porte des moyens de son assemblage avec
l'ossature de doublage. Un tel accessoire d'entretoisement est par exemple connu du
document
WO2006/061538.
[0009] Lors de l'installation, la garniture d'isolation est embrochée sur les tiges des
accessoires d'entretoisement, ce qui provoque un percement multiple des couches de
matériau fibreux et le cas échéant de la membrane. Ce percement est particulièrement
préjudiciable en ce qui concerne les membranes, car leur fonction d'étanchéité à l'air
et éventuellement de gestion hygrométrique est alors altérée. Le percement de la membrane
peut en outre constituer une amorce de déchirure de nature à se propager si une tension
est exercée sur la membrane.
[0010] Pour éviter en partie ce problème, il est connu de disposer la membrane du côté intérieur
de l'ossature de doublage, entre cette dernière et le parement de doublage. La membrane
n'est ainsi pas traversée par l'accessoire d'entretoisement et peut rester intègre,
du moins dans un premier temps.
[0011] Cette solution n'est cependant que partielle. La fixation du parement sur l'ossature
de doublage implique le percement de la membrane par les éléments de fixation (agrafes,
vis, clous, etc.), ce qui nuit, bien que dans une moindre mesure, à l'étanchéité de
la membrane.
[0012] Le positionnement de la membrane devant l'ossature de doublage soulève un autre problème
technique : il ne laisse subsister aucun espace interstitiel entre la membrane et
le parement. Or, il s'avère souvent nécessaire d'insérer, derrière le parement de
doublage, différents câbles ou tuyaux notamment de réseau d'eau, de ventilation, d'électricité
ou de communication. Il est alors difficilement envisageable de placer les câbles
et accessoires de câblage entre la membrane et le parement. Les câbles ne pourraient
en effet être convenablement fixés qu'à la faveur d'ouvertures ménagées dans la membrane.
La membrane risquerait en outre d'être endommagée ou distendue par les câbles ou des
accessoires de gainage, fixation ou raccordement.
[0013] Ces câbles peuvent certes être disposés derrière la membrane. Mais il n'est alors
plus possible d'y accéder pour la maintenance ou l'évolution de l'installation de
câblage sans retirer la membrane ou y pratiquer une ouverture. En outre, les opérations
de câblage peuvent, pour des raisons de logistique ou d'évolution des besoins ou des
technologies, intervenir postérieurement au doublage de la paroi, ce qui nécessite
également la dépose ou l'ouverture de la membrane par des intervenants qui ne sont
généralement pas spécialisés dans le doublage de parois et l'isolation.
OBJET ET RESUME DE L'INVENTION
[0014] L'un des objectifs de la présente invention est de fournir un système permettant
de remédier aux inconvénients précités.
[0015] En particulier, un objectif de la présente invention est de fournir un système permettant
de garantir une bonne étanchéité à l'air d'un bâtiment, tout en conservant un espace
technique, accessible sans percement de la membrane une fois installée.
[0016] Cet objectif est atteint avec un système d'étanchéité adapté pour réaliser l'étanchéité
à la périphérie de l'ouverture d'embrochement d'une membrane embrochée sur un tronçon
de tige s'étendant dans une direction axiale et muni à sa périphérie d'une pluralité
de nervures primaires, ledit système d'étanchéité comprenant au moins une première
mâchoire adaptée pour être engagée sur ledit tronçon de tige par une ouverture d'engagement,
le bord de l'ouverture d'engagement étant adapté pour épouser la forme dudit tronçon
de tige, et des moyens pour le verrouillage de ladite mâchoire en contact avec ladite
membrane.
[0017] Le système selon l'invention permet de restaurer l'étanchéité de la membrane, perdue
du fait de son embrochement sur la tige, grâce à une coopération entre la première
mâchoire et la tige d'une part, et entre la mâchoire et la membrane d'autre part.
L'étanchéité est donc réalisée à deux niveaux:
- le bord de l'ouverture d'engagement de la première mâchoire est adapté pour coopérer
étroitement avec le tronçon de tige sur lequel elle est engagée pour réaliser une
étanchéité avec la tige, autrement dit empêcher l'air de passer et/ou limiter le passage
de l'air par ladite ouverture d'engagement, entre la première mâchoire et la tige,
et
- une zone de la première mâchoire, située autour de son ouverture d'engagement, est
adaptée pour être verrouillée en contact avec une zone de la membrane située autour
de son ouverture d'embrochement.
[0018] Le bord de l'ouverture d'engagement de la première mâchoire étant adapté pour épouser
la forme du tronçon de tige nervuré, la première mâchoire peut être montée de manière
étanche indifféremment sur toute la longueur du tronçon de tige.
[0019] En conséquence, il est par exemple possible de réaliser l'étanchéité aux abords de
l'ouverture d'embrochement d'une membrane disposée entre deux couches d'isolant.
[0020] Il est également possible de monter deux systèmes d'étanchéité selon l'invention
sur un ou plusieurs tronçons nervurés d'une même tige, notamment dans le cas d'un
doublage comprenant plusieurs membranes, espacées par exemple par une couche d'isolant.
[0021] Le système selon l'invention permet en outre de conserver un espace technique entre
la membrane et le parement, pour le passage des câbles, gaines de ventilation, plomberie.
Cet espace technique est accessible sans percement de la membrane une fois installée.
Ses dimensions peuvent être adaptées selon les besoins.
[0022] Selon un exemple, l'ouverture d'engagement de la première mâchoire présente un profil
similaire à celui du tronçon de tige.
[0023] Par un profil similaire au profil du tronçon de tige, on entend ici un profil identique
au profil du tronçon de tige (de même forme et de mêmes dimensions) ou une homothétie
dudit profil (de même forme mais de dimensions différentes).
[0024] On entend par profil du tronçon de tige le profil d'au moins une portion dudit tronçon
considéré en vue selon sa direction axiale, comprenant au moins une nervure primaire
formée à sa périphérie.
[0025] Le profil de l'ouverture d'engagement est le profil de ladite ouverture, vu dans
une direction correspondant à la direction axiale de la tige une fois la mâchoire
montée sur la tige. A noter toutefois que par profil de l'ouverture, on entend ici
sa forme initiale, résultant directement du procédé de fabrication de la mâchoire,
et non sa forme après montage sur la tige.
[0026] Généralement, la direction axiale de la tige correspond à son axe de symétrie.
[0027] Selon un exemple, le bord de l'ouverture d'engagement de la première mâchoire peut
être déformable pour se conformer au profil du tronçon de tige. Selon un exemple,
l'ouverture d'engagement peut être sous-dimensionnée par rapport au profil de la tige,
de sorte que l'ouverture s'élargisse en coopérant avec la tige, lors de son engagement
sur celle-ci. Selon un autre exemple, l'ouverture d'engagement peut au contraire être
surdimensionnée par rapport au profil de la tige. Dans ce cas, la première mâchoire
est déformable et des moyens peuvent être mis en oeuvre pour déformer ladite mâchoire
et ramener les bords de son ouverture d'engagement en contact avec la tige, une fois
la mâchoire engagée sur la tige, à la manière d'un presse-étoupe.
[0028] Dans ce cas, il peut être avantageux que le profil de l'ouverture d'engagement corresponde
au profil du tronçon de tige (par exemple, soit une homothétie du profil du tronçon
de tige).
[0029] Les nervures primaires formées à la périphérie du tronçon de tige peuvent être distinctes
les unes des autres, et parallèles entre elles.
[0030] Elles peuvent être perpendiculaires à la direction axiale du tronçon de tige, ou
former avec ladite direction un angle différent de 90°.
[0031] Les nervures primaires peuvent en particulier former un filetage.
[0032] Selon une disposition, les nervures primaires du tronçon de tige sont tronquées sur
au moins une portion angulaire primaire tronquée de la tige. Dans ce cas, le bord
de l'ouverture d'engagement de la première mâchoire peut être adapté à épouser le
bord desdites nervures primaires tronquées, pour réaliser l'étanchéité avec la tige.
[0033] Dans la suite du présent exposé, on appelle zone de contact de la première mâchoire
la zone de ladite mâchoire, située autour de son ouverture d'engagement, destinée
à venir en contact avec une zone de la membrane située autour de son ouverture d'embrochement.
Selon une disposition, cette zone de contact est continue et refermée sur elle-même.
Elle forme par exemple un cercle ou un ovale.
[0034] Selon une disposition particulière, la première mâchoire peut aussi comporter plusieurs
zones de contact, de préférence toutes continues et refermées sur elles-mêmes, et
globalement concentriques, pour réaliser plusieurs niveaux successifs d'étanchéité.
[0035] Les moyens pour le verrouillage de la première mâchoire en contact avec la membrane
peuvent être de différentes natures.
[0036] Ils peuvent par exemple comprendre des moyens adhésifs.
[0037] Dans ce cas, la première mâchoire est adaptée pour venir se coller sur la membrane.
Par exemple, la zone de contact de la première mâchoire avec la membrane comporte
au moins une partie préencollée, éventuellement protégée par un film retirable. Dans
ce cas, l'étanchéité peut éventuellement être assurée grâce à la seule première mâchoire.
[0038] Selon une disposition particulière, le système d'étanchéité peut aussi comprendre
une deuxième mâchoire adaptée pour être engagée sur le tronçon de tige.
[0039] La deuxième mâchoire est évidemment destinée à être montée sur la tige du côté de
la membrane qui est opposé à la première mâchoire. La membrane est ainsi disposée
entre les deux mâchoires.
[0040] Les moyens de verrouillage peuvent comprendre des moyens de blocage des deux mâchoires
l'une par rapport à l'autre dans une position de verrouillage dans laquelle la membrane
est pincée entre lesdites mâchoires autour de son ouverture d'embrochement.
[0041] Les moyens de verrouillage peuvent notamment comprendre des moyens de clippage.
[0042] Selon une variante, les moyens de verrouillage peuvent comprendre des moyens de vissage
de l'une parmi la première et la deuxième mâchoire sur l'autre mâchoire.
[0043] Les moyens de verrouillage peuvent également comprendre des moyens de blocage en
translation des mâchoires sur la tige, en direction axiale.
[0044] Selon un exemple, la deuxième mâchoire est adaptée pour être engagée sur le tronçon
de tige par une ouverture de montage et ladite mâchoire présente au moins une nervure
secondaire faisant saillie vers l'intérieur de l'ouverture de montage, la nervure
secondaire étant adaptée pour coopérer avec des nervures primaires formées à la périphérie
du tronçon de tige pour le blocage en translation de ladite deuxième mâchoire sur
le tronçon de tige.
[0045] Selon un exemple, la au moins une nervure secondaire de la deuxième mâchoire est
tronquée sur au moins une portion angulaire.
[0046] La première mâchoire peut elle aussi présenter des moyens pour coopérer avec les
nervures primaires du tronçon de tige pour le blocage en translation de ladite mâchoire
par rapport au tronçon de tige, dans la direction axiale.
[0047] Ces moyens comprennent par exemple au moins une languette en saillie vers l'intérieur
de l'ouverture d'engagement, et adaptée à se déformer élastiquement. Lors de l'engagement
de la première mâchoire sur la tige, la languette se déforme en coopérant avec les
bords périphériques des nervures primaires. Puis elle revient élastiquement dans sa
position initiale, en saillie depuis la périphérie de l'ouverture d'engagement vers
l'intérieur de ladite ouverture. Dans cette position, elle coopère avec au moins une
nervure primaire pour bloquer la translation de la première mâchoire sur la tige,
dans la direction axiale. De préférence, dans cette position, elle se retrouve immobilisée
axialement entre deux nervures primaires adjacentes du tronçon de tige.
[0048] Selon un exemple, les mâchoires sont configurées pour pincer axialement la membrane,
autour de son ouverture d'embrochement, dans la position de verrouillage.
[0049] Comme variante ou en complément, la première et la deuxième mâchoire peuvent comprendre
des moyens adaptés à coopérer pour pincer radialement la membrane, autour de son ouverture
d'embrochement.
[0050] Une zone de pincement de la membrane entre la première et la deuxième mâchoire est
de préférence une zone continue et refermée sur elle-même.
[0051] Selon une disposition particulière de l'invention, la première et la deuxième mâchoire
sont configurées pour pincer la membrane sur une première zone continue et refermée
sur elle-même, et sur une deuxième zone continue et refermée sur elle-même, entourant
la première zone, en position verrouillée.
[0052] Selon un exemple, la deuxième mâchoire présente une rigidité supérieure à celle de
la première mâchoire. La première mâchoire est par exemple réalisée en élastomère
thermoplastique, tandis que la deuxième mâchoire est par exemple en polyoléfine (par
exemple en polypropylène ou polyéthylène), chargée ou non en fibres de verre ou talc.
[0053] Selon un exemple, la première mâchoire, plus souple, peut alors être adaptée à se
déformer élastiquement contre la deuxième mâchoire, en position verrouillée, le rappel
élastique de la première mâchoire contre la membrane assurant l'étanchéité autour
de l'ouverture d'embrochement.
[0054] Le présent exposé concerne également un ensemble de doublage d'une paroi comprenant
:
- un système d'étanchéité tel que défini précédemment, et
- un élément d'entretoisement comprenant une tige comportant une extrémité libre d'embrochement
et au moins un tronçon nervuré muni à sa périphérie d'une pluralité de nervures primaires,
et des moyens de fixation à la paroi à doubler.
[0055] Selon un exemple, l'ensemble de doublage comporte en outre un élément de maintien
d'une structure de doublage, adapté pour être monté sur l'élément d'entretoisement.
[0056] Selon un exemple, les nervures primaires du tronçon de tige sont tronquées sur au
moins une portion angulaire primaire tronquée de la tige.
[0057] Selon un exemple, le système d'étanchéité comprend une deuxième mâchoire adaptée
pour être engagée sur le tronçon de tige, la deuxième mâchoire présente au moins une
nervure secondaire adaptée pour coopérer avec des nervures primaires formées à la
périphérie du tronçon de tige pour le blocage en translation de ladite deuxième mâchoire
sur le tronçon de tige et la au moins une nervure secondaire de la deuxième mâchoire
est tronquée sur au moins une portion angulaire secondaire tronquée correspondant
à la portion non tronquée de la tige de sorte que la deuxième mâchoire est libre de
coulisser le long du tronçon de tige, dans la direction axiale, dans au moins une
position angulaire autour dudit tronçon de tige.
[0058] Le présent exposé concerne en outre un doublage d'une paroi, comprenant :
- des éléments d'entretoisement fixés sur la paroi à doubler, lesdits éléments d'entretoisement
comprenant chacun une tige comportant une extrémité libre d'embrochement et au moins
un tronçon nervuré muni à sa périphérie d'une pluralité de nervures primaires,
- au moins une couche d'isolant thermique et/ou acoustique embrochée sur ou intercalée
entre les éléments d'entretoisement,
- une membrane embrochée sur les éléments d'entretoisement,
- sur chaque élément d'entretoisement, au moins une première mâchoire engagée par une
ouverture d'engagement sur le tronçon de tige nervuré dudit élément d'entretoisement,
ladite première mâchoire étant dans une position verrouillée en contact avec la membrane,
et le bord de l'ouverture d'engagement de chaque première mâchoire épousant la forme
dudit tronçon de tige,
- sur chaque élément d'entretoisement, un élément de maintien d'une structure de doublage.
[0059] Dans la présente demande, par exemple, une couche d'isolant thermique et/ou acoustique
comprend ou est constituée d'une succession de panneaux ou lés de matériau isolant,
notamment un matériau fibreux d'origine animale ou de la laine végétale ou minérale.
[0060] Une couche d'isolant thermique et/ou acoustique peut aussi comprendre ou être constituée
d'un ou plusieurs Panneaux Isolant sous Vide (aussi dits panneaux de type PIV) constitués
de façon connue d'une enveloppe membranaire qui assure l'étanchéité aux gaz et d'un
panneau rigide en un matériau poreux ayant des propriétés isolantes, placé à l'intérieur
de cette enveloppe et maintenu sous vide au moyen de cette enveloppe. Le panneau poreux,
qui est le plus souvent en un matériau tel que de la silice fumée, de la silice précipitée,
un aérogel, de la perlite, des fibres de verre, donne sa forme au panneau et lui confère
sa résistance mécanique.
[0061] Le doublage peut en outre comprendre une structure de doublage, fixée sur l'élément
de maintien. Une structure de doublage comprend typiquement un élément d'ossature
de doublage, notamment un profilé (aussi appelé « fourrure »), et une plaque de parement,
par exemple une plaque de plâtre.
[0062] Selon un exemple, le doublage comprend en outre, sur chaque élément d'entretoisement,
au moins une deuxième mâchoire engagée sur le tronçon de tige nervuré dudit élément
d'entretoisement, la première et la deuxième mâchoire étant bloquées l'une par rapport
à l'autre dans une position de verrouillage dans laquelle la membrane est pincée entre
lesdites mâchoires autour de son ouverture d'embrochement.
[0063] Le présent exposé comprend enfin un procédé de doublage d'une paroi comprenant :
a) la fixation sur la paroi d'éléments d'entretoisement comprenant chacun une tige
comportant une extrémité libre d'embrochement et au moins un tronçon nervuré muni
à sa périphérie d'une pluralité de nervures primaires,
b) l'embrochement sur ou l'intercalation entre les éléments d'entretoisement d'au
moins une couche d'isolant thermique et/ou acoustique,
c) dans cet ordre ou dans un ordre inverse, l'embrochement d'une membrane sur les
éléments d'entretoisement, l'engagement d'une première mâchoire sur le tronçon de
tige nervuré de chaque élément d'entretoisement, le bord de l'ouverture d'engagement
de ladite première mâchoire épousant la forme dudit tronçon de tige, et le verrouillage
de ladite première mâchoire en contact avec la membrane,
f) l'engagement sur chaque élément d'entretoisement d'un élément de maintien d'une
structure de doublage, et
g) la mise en contact d'une structure de doublage avec au moins un élément de maintien.
[0064] Selon un exemple, le procédé de doublage comprend en outre, à l'étape c), l'engagement
d'une deuxième mâchoire sur le tronçon de tige nervuré de chaque élément d'entretoisement,
le verrouillage de ladite première mâchoire contre la membrane comprenant le blocage
des deux mâchoires l'une par rapport à l'autre dans une position de verrouillage dans
laquelle la membrane est pincée entre lesdites mâchoires autour de son ouverture d'embrochement.
[0065] Plusieurs modes ou exemples de réalisation sont décrits dans le présent exposé. Toutefois,
sauf précision contraire, les caractéristiques décrites en relation avec un mode ou
un exemple de réalisation quelconque peuvent être appliquées à un autre mode ou exemple
de réalisation.
BREVE DESCRIPTION DES DESSINS
[0066] L'invention sera bien comprise et ses avantages apparaîtront mieux, à la lecture
de la description détaillée qui suit, de plusieurs modes de réalisation représentés
à titre d'exemples non limitatifs. La description se réfère aux dessins annexés sur
lesquels :
- La figure 1 est une vue en coupe transversale d'un doublage d'une paroi utilisant
un système d'étanchéité selon un premier mode de réalisation de la présente invention
;
- La figure 2 est une vue en coupe selon II-II de la figure 1 ;
- La figure 3 est une vue plus détaillée du système d'étanchéité de la figure 1, en
position verrouillée sur la tige d'un élément d'entretoisement (la membrane entre
les deux mâchoires étant omise par souci de clarté) ;
- La figure 4 est une vue éclatée de la figure 3 ;
- La figure 5 est une vue en perspective de la face arrière de la première mâchoire
du système d'étanchéité de la figure 3 ;
- La figure 6 illustre un système d'étanchéité selon un deuxième mode de réalisation
de l'invention, en position verrouillée sur la tige d'un élément d'entretoisement
(la membrane entre les deux mâchoires étant omise par souci de clarté) ;
- La figure 7 est une vue en perspective de la face avant de la première mâchoire du
système d'étanchéité de la figure 6 ;
- La figure 8 est une vue en perspective de la face arrière de la deuxième mâchoire
du système d'étanchéité de la figure 6 ;
- Les figures 9 et 10 illustrent les faces respectivement avant et arrière d'un système
d'étanchéité selon un troisième mode de réalisation de l'invention ;
- Les figures 11 et 12 illustrent une variante de réalisation du premier mode de réalisation
des figures 1 à 5.
DESCRIPTION DETAILLEE D'EXEMPLES DE REALISATION
[0067] Les figures 1 et 2 illustrent un doublage intérieur d'isolation 1 d'une paroi F d'un
bâtiment, notamment un mur périphérique, au moyen d'un système d'étanchéité selon
l'invention.
[0068] Le doublage 1 comprend typiquement:
- une pluralité d'éléments d'entretoisement 2 fixés sur la paroi F par leur extrémité
arrière, et comportant chacun une tige 10, munie d'un tronçon nervuré 11 et d'une
extrémité libre d'embrochement 10a à leur extrémité avant,
- au moins une couche d'isolant thermique et/ou acoustique 3 constituée par exemple
d'une succession de panneaux ou lés de matériau isolant, notamment un matériau fibreux
d'origine animale ou de la laine végétale ou minérale, ou, selon un autre exemple,
d'une sucession de panneaux de type PIV, embrochée sur ou intercalée entre les éléments
d'entretoisement 10,
- une membrane d'étanchéité 4 (à fonction d'étanchéité à l'air et éventuellement pare-vapeur,
notamment hygrorégulante) embrochée sur les éléments d'entretoisement 2, à l'avant
de la couche d'isolant 60, notamment une membrane en polypropylène ou polyamide, par
exemple d'épaisseur comprise entre 200 et 400 µm,
- des éléments de maintien 5 d'une structure de doublage 6, fixés à l'extrémité avant
des éléments d'entretoisement 2.
[0069] Selon l'invention, le doublage 1 comporte en outre, sur chaque élément d'entretoisement
2, un système d'étanchéité (ici selon un premier mode de réalisation) 100 adapté pour
réaliser l'étanchéité à la périphérie de l'ouverture d'embrochement 4a de la membrane
4 embrochée sur la tige 10 de cet élément d'entretoisement 2.
[0070] Pour la suite du présent exposé, on définit une direction axiale comme une direction
parallèle à l'axe X de la tige d'un élément d'entretoisement 2.
[0071] On définit en outre une direction radiale comme une direction orthogonale à la direction
axiale et passant par l'axe X.
[0072] Enfin, on définit un plan axial comme un plan passant par l'axe X, et un plan radial
comme un plan orthogonal à l'axe X.
[0073] Les termes avant et arrière sont utilisés ci-après en liaison avec la direction axiale
X et le sens de montage du doublage 1. Ainsi, une partie avant d'un élément sera plus
éloignée de la paroi à doubler P et plus proche du parement de doublage qu'une partie
arrière du même élément.
[0074] La tige 10 d'un élément d'entretoisement 2 est par exemple une pièce moulée par injection,
réalisée en polyamide.
[0075] Chaque dispositif d'entretoisement 2 comporte, à une première extrémité 10b de la
tige 10, dite arrière, des moyens de sa fixation en porte-à-faux à la paroi F. Une
fois l'élément d'entretoisement 2 fixé, sa tige 10 s'étend généralement orthogonalement
à la paroi à doubler F.
[0076] Ces moyens de fixation en porte-à-faux à la paroi comprennent par exemple des moyens
de clippage sur un profilé P préalablement fixé sur la paroi, notamment par vissage.
Comme illustré sur les figures 3 et 4, l'élément d'entretoisement peut par exemple
comporter une base de clippage 16 munie, à sa périphérie, d'encoches 16a (ici deux
encoches parallèles) destinées à recevoir les bras recourbés d'un profilé P, généralement
en C.
[0077] Ces moyens peuvent, comme alternative ou en complément comme c'est le cas dans l'exemple
illustré, comprendre au moins une platine de montage 17 pourvue d'au moins un trou
de vissage 17a pour la fixation de l'élément d'entretoisement 2 à la paroi F ou au
profilé P fixé préalablement sur la paroi F, au moyen de vis.
[0078] La deuxième extrémité 10a de la tige 10, dite extrémité avant (son extrémité la plus
éloignée de la paroi à doubler en position montée), est configurée pour permettre
le percement de la membrane d'étanchéité 4 et éventuellement l'embrochement de la
ou des couches d'isolant 3, et présente pour cela une terminaison pointue.
[0079] Comme illustré sur les figures 3 et 4, la tige 10 comporte à sa périphérie, sur au
moins un tronçon 11, une pluralité de nervures 12 dites nervures primaires, ici régulièrement
espacées les unes des autres, parallèles entre elles, et orthogonales à la direction
axiale X.
[0080] Dans l'exemple particulier représenté, la tige 10 (avec ses nervures) est tronquée
sur deux portions angulaires primaires tronquées 13a, 13b, ici diamétralement opposées,
chaque portion angulaire primaire tronquée 13a, 13b s'étendant sur un angle strictement
supérieur à 90°, par exemple mais non limitativement compris entre 120 et 150 degrés.
Entre ces portions primaires tronquées sont définies des portions primaires non-tronquées
14a, 14b de la tige.
[0081] Chaque nervure comprend ainsi deux portions de nervure situées respectivement au
niveau d'une portion primaire non-tronquée 14a, 14b, opposées diamétralement, et symétriques
par rapport à un plan axial de l'élément d'entretoisement.
[0082] Chacune de ces portions de nervure 12a, 12b se présente sous la forme d'un secteur
d'anneau comportant, en section radiale, un bord principal courbe 15a, et deux bords
latéraux 15b, 15c formant entre eux un angle strictement inférieur à 90°, par exemple
mais non limitativement compris entre 30 et 60 degrés.
[0083] Au moins une nervure de rigidification peut éventuellement être prévue au niveau
des portions angulaires primaires tronquées 13a, 13b de la tige 10. Comme illustré
sur la figure 3, la tige 10 comporte par exemple une nervure de rigidification axiale
18 au droit de chaque portion angulaire primaire tronquée 13a, 13b, et une pluralité
de nervures radiales 19 de préférence régulièrement espacées en direction axiale X,
reliant les portions de nervures primaires 12a, 12b.
[0084] Comme illustré sur la figure 2, chaque élément de maintien d'une structure de doublage
5 est adapté pour être monté sur la tige 10, à son extrémité avant 10a. Un élément
de maintien de structure de doublage 5 est avantageusement (mais non limitativement)
du type décrit dans la demande de brevet
WO2006/061538. Dans ce cas, il comporte une cavité 5a par laquelle il est adapté à être monté sur
la tige, ladite cavité étant taraudée pour coopérer avec les nervures primaires 12
du tronçon de tige 11, pour son blocage en translation dans la direction axiale X.
Typiquement, l'élément de maintien 5 de structure de doublage comporte des moyens
de clippage 5b à un profilé de l'ossature de doublage, notamment sous la forme d'encoches
adaptées pour recevoir les bras recourbés du profilé. Pour plus de précisions, on
se rapportera au texte de la demande précitée.
[0085] La structure de doublage 6 comprend typiquement des profilés 6a adaptés à venir se
clipper sur les éléments de maintien 5, et des plaques de parement 7 adaptées à venir
se visser sur lesdits profilés 6a.
[0086] Le système d'étanchéité 100 des figures 1 et 2 va à présent être décrit plus en détail,
en liaison avec les figures 3 à 5.
[0087] Comme indiqué précédemment, le système d'étanchéité 100 est adapté pour réaliser
l'étanchéité à la périphérie de l'ouverture d'embrochement 4a de la membrane 4 embrochée
sur la tige 10.
[0088] Dans l'exemple, il comprend une première mâchoire 120, présentant une ouverture d'engagement
121 dont le bord 122 est adapté pour épouser le profil du tronçon de tige nervuré
11 et réaliser ainsi une étanchéité avec la tige 10, une deuxième mâchoire 130, et
des moyens pour le verrouillage de la première mâchoire 120 en contact avec la membrane
4.
[0089] Comme illustré sur les figures 1 à 3 notamment, la deuxième mâchoire 130 est destinée
à être montée sur la tige 10 avant embrochement de la membrane 4, tandis que la première
mâchoire 120 est destinée à être montée sur la tige 10 après embrochement de la membrane
4. En position montée, la deuxième mâchoire 130 est donc placée à l'arrière de la
membrane 4, et la première mâchoire 120, à l'avant.
[0090] Les deux mâchoires sont ici adaptées à être bloquées toutes les deux sur la tige
dans une position relative de verrouillage dans laquelle la membrane 4 est pincée
entre lesdites mâchoires 120, 220 autour de son ouverture d'embrochement 4a.
[0091] Dans l'exemple particulier représenté, les mâchoires sont configurées pour pincer
la membrane dans la direction axiale au niveau d'une première zone de contact, et
dans la direction radiale, au niveau de deux autres zones de contact concentriques.
[0092] La première et la deuxième mâchoire sont décrites plus en détail ci-après.
[0093] Dans l'exemple, la deuxième mâchoire 130 se présente sous la forme d'une platine,
relativement rigide, par exemple réalisée en polypropylène (renforcé ou non par des
fibres de verre). La platine 130 présente une ouverture centrale de montage 131, de
section généralement circulaire, pour son montage sur la tige 10 (par l'extrémité
libre 10a de celle-ci).
[0094] Comme il sera décrit dans la suite, la platine 130 est adaptée à être montée et bloquée
sur la tige selon un système du type à baïonnette ou « quart de tour ».
[0095] Comme illustré sur la figure 4, une nervure 132 annulaire, ci-après nervure secondaire,
fait saillie vers l'intérieur de l'ouverture centrale de montage 131.
[0096] Dans l'exemple, la nervure secondaire 132 est tronquée sur deux secteurs angulaires
133a, 133b d'angle supérieur à l'angle des portions primaires non-tronquées 13a, 13b
de la tige, et opposés diamétralement.
[0097] La platine 130 est ainsi libre de coulisser le long du tronçon de tige 11, dans la
direction axiale X, lorsque ses portions de nervure secondaire 132a, 132b se trouvent
en regard des portions tronquées 13a, 13b de la tige et que ses portions tronquées
133a, 133b sont en regard des portions non-tronquées de la tige 14a, 14b, portant
les portions de nervures 12a, 12b (position débloquée de la platine).
[0098] A contrario, la platine 130 est bloquée en translation dans la direction axiale X
le long de la tige 10 lorsque ses portions de nervure secondaire 132a, 132b se trouvent
en regard des portions non-tronquées de la tige 14a, 14b, et que ses portions tronquées
133a, 133b sont en regard des portions tronquées 13a, 13b de la tige (position bloquée
de la platine).
[0099] Selon une disposition avantageuse de l'invention, au moins l'une des portions de
nervure secondaire 132a, 132b est munie d'une butée de fin de course 134 configurée
pour bloquer la rotation de la platine 130 par rapport à la tige 10 dans une direction
de rotation R autour de l'axe X, en coopérant avec un bord latéral 15b ou 15c d'une
nervure primaire 12 ou de deux nervures primaires adjacentes parallèles, en position
bloquée.
[0100] La platine 130 est ainsi montée sur la tige 10 en effectuant un mouvement translaté-tourné
typique des systèmes à baïonnette. Elle est tout d'abord translatée le long de la
tige 10, dans la direction axiale X, en position débloquée, puis tournée autour de
l'axe de la tige, selon la direction R, ses nervures secondaires glissant alors entre
deux nervures primaires du tronçon de tige jusqu'à ce que la butée 134 entre en contact
avec le bord latéral de l'une au moins de ces nervures primaires 12. Le pivotement
effectué correspond généralement à un quart de tour. Des crans de préhension 138 peuvent
avantageusement être prévus à la périphérie de la platine 130 de façon à faciliter
sa rotation par l'utilisateur.
[0101] Dans l'exemple, la première mâchoire 120 est une pastille souple, par exemple réalisée
en élastomère thermoplastique (par exemple SEBS). Elle présente ici une section circulaire,
de diamètre D1.
[0102] Dans l'exemple illustré sur les figures 4 et 5, la pastille 120 est bombée, avec
sa face avant 120a concave et sa face arrière 120b convexe.
[0103] Comme illustré sur la figure 4, la pastille 120 est pourvue d'un orifice central
formant ouverture d'engagement 121 dont le bord 122 présente un profil identique à
celui du tronçon de tige nervuré 11.
[0104] Du fait de sa souplesse, la pastille 120 peut sans mal être engagée sur la tige 10
et déplacée le long de celle-ci, dans la direction axiale X.
[0105] Une fois la pastille 120 montée sur la tige 10 (voir la figure 3), le bord de l'ouverture
d'engagement 122 suit exactement les bords des nervures 12 qu'elle entoure, de même
que le bord des éventuelles rainures de rigidification 18 de la tige, bloquant le
passage de l'air entre la pastille 120 et la tige 10.
[0106] Le serrage axial de la membrane entre les deux mâchoires est réalisé lorsque la pastille
est placée dans une position axiale suffisamment proche de la platine 130 (position
verrouillée du système). Elle vient alors se déformer élastiquement contre une partie,
avantageusement plane, de la face avant 130a de la platine 130, la platine 130 et
la pastille 120 prenant ainsi en étau la membrane 4, dans la direction axiale X. Grâce
à sa déformation élastique, la pastille 120 est alors verrouillée en contact avec
la membrane 4 sur une première zone de contact.
[0107] Pour assurer son blocage sur la tige 10 dans la direction axiale X, la pastille 120
est pourvue de deux languettes 123 en saillie vers l'intérieur de l'ouverture d'engagement
121, et adaptée à se déformer élastiquement. Lors de l'engagement de la première mâchoire
120 sur la tige 10, chaque languette 123 se déforme en coopérant avec les bords périphériques
15a des nervures primaires 12. Une fois la pastille 120 arrêtée en position, chaque
languette 123 revient élastiquement dans son état initial, en saillie vers l'intérieur
de ladite ouverture d'engagement 121 depuis la périphérie de celle-ci. Dans cette
position, elle se retrouve immobilisée axialement entre deux nervures primaires 12
adjacentes du tronçon de tige 11 pour bloquer la translation de la pastille 120 sur
la tige 10, dans la direction axiale X.
[0108] Dans l'exemple illustré, la platine 130 et la pastille 120 sont en outre adaptées
pour pincer radialement la membrane, en position verrouillée.
[0109] Comme illustré sur la figure 5, la pastille 120 présente pour cela, sur sa face arrière,
une partie en saillie 124 présentant une surface radialement externe de pincement
124a s'étendant en direction axiale, ladite surface 124a étant annulaire, continue,
et fermée sur elle-même autour de l'ouverture d'engagement 121.
[0110] Comme illustré sur la figure 4, la platine 130 est en outre pourvue de deux nervures
annulaires sur sa face avant.
[0111] Une première nervure 135, située aux abords de l'ouverture de montage, délimite,
avec sa face radialement interne 135a, une cavité cylindrique, avantageusement évasée
vers l'avant.
[0112] Une fois le système en position verrouillée, la partie en saillie 124 de la pastille
120 vient s'engager dans la cavité 135 de la platine 130, la membrane 4 étant ainsi
pincée entre la surface radialement interne 135a de la cavité 135 et la surface radialement
externe de la saillie 124.
[0113] Une seconde nervure 136 longe le bord périphérique de la platine 130. Sa surface
radialement interne 136a présente, sur la figure 4, un diamètre D2, légèrement supérieur
au diamètre D1 de la pastille 120.
[0114] Une fois le système en position verrouillée, le bord périphérique 125 de la pastille
120 (qui est élargie dans sa position écrasée) vient ainsi coopérer avec la surface
radialement interne de la nervure 136, de façon à pincer radialement la membrane 4
entre la pastille 120 et la platine 130 sur une troisième zone continue et refermée
sur elle-même.
[0115] Entre la première et la deuxième nervure, la face avant de la platine 130 est globalement
plane.
[0116] Un procédé de doublage mettant en oeuvre le système d'étanchéité 100 décrit précédemment
comprend au moins les étapes suivantes :
Dans une première étape, des éléments d'entretoisement 2 sont fixés à la paroi à doubler
F, par exemple par encliquetage de leur base de clippage 13 sur un profilé P, généralement
horizontal, fixé préalablement sur ladite paroi F.
[0117] Dans une deuxième étape, au moins une couche d'isolant thermique et/ou acoustique
3 est embrochée sur ou intercalée entre les éléments d'entretoisement 2.
[0118] Dans une troisième étape, une platine 130 est engagée sur le tronçon de tige nervuré
11 de chaque élément d'entretoisement 2, et bloquée en position, généralement contre
la couche d'isolant 3, par un pivotement quart de tour.
[0119] Dans une quatrième étape, une membrane 4 est embrochée sur les éléments d'entretoisement
2,
Dans une cinquième étape, une pastille 120 est engagée sur la tige 10 jusqu'à une
position verrouillée dans laquelle elle est déformée élastiquement, sa face arrière
étant en appui axial contre la partie plane de la face avant de la platine 130. Dans
cette position, la partie en saillie 124 de la pastille 120 vient s'engager dans la
cavité 135 de la platine 130, et le bord périphérique de la pastille 120 vient en
contact avec la nervure 136 de la platine 130. La membrane 4 est ainsi en contact
avec la pastille autour de son ouverture d'embrochement 4a, au niveau de trois zones
de contact concentriques, continues et refermées sur elle-même, correspondant aux
zones de pincement des deux mâchoires.
[0120] Dans une sixième étape, un élément de maintien 5 d'une structure de doublage est
engagé sur chaque élément d'entretoisement 2.
[0121] Dans une septième étape, une structure de doublage 6 est mise en contact avec au
moins un élément de maintien 5.
[0122] L'exemple décrit ci-dessus n'est pas limitatif. Une variante de réalisation de ce
premier mode de réalisation est notamment illustrée sur les figures 11 et 12.
[0123] La première mâchoire est ici dépourvue de languettes 123, et les moyens de blocage
en position des deux mâchoires l'une par rapport à l'autre dans la position de verrouillage
comprennent des moyens de clippage.
[0124] Comme illustré sur la figure 11, la première mâchoire 120 comporte des éléments mâles
127, notamment en forme de harpons ou champignons, en saillie depuis sa face arrière
120b.
[0125] Ces éléments mâles 127 sont adaptés pour coopérer avec des orifices correspondants
137 formés sur la face avant de la deuxième mâchoire (voir figure 12), sans perforer
la membrane.
[0126] Dans l'exemple des figures 11 et 12, les éléments mâles 127 sont dimensionnés de
sorte que l'ensemble formé par leur tête recouverte par la membrane est adapté pour
venir se clipper dans un orifice respectif 137.
[0127] Les figures 6 à 8 illustrent un système d'étanchéité 200 selon un deuxième mode de
réalisation de l'invention.
[0128] Dans ce mode de réalisation, le système 200 comprend une première mâchoire (ci-après
corps) 220 présentant une ouverture d'engagement 221 dont le bord d'engagement 222
est adapté pour épouser le profil du tronçon de tige nervuré 11 et réaliser ainsi
une étanchéité avec la tige 10, une deuxième mâchoire (ci-après écrou) 230, et des
moyens pour le verrouillage de la première mâchoire en contact avec la membrane.
[0129] Comme illustré sur la figure 6, le corps 220 est destiné à être montée sur la tige
10 avant embrochement de la membrane 4, tandis que l'écrou 230 est destiné à être
monté sur la tige 10 après embrochement de la membrane 4. En position montée, le corps
220 est donc placé à l'arrière de la membrane 4, et l'écrou 230, à l'avant.
[0130] Comme il sera décrit plus en détail dans la suite, la première et la deuxième mâchoire
220, 230 forment un système du type presse-étoupe.
[0131] L'écrou 230 est adapté à coopérer radialement avec la première mâchoire (corps du
presse-étoupe) 220 pour déformer le bord de l'ouverture d'engagement 222 de cette
mâchoire 220 jusqu'à ce que celui-ci se conforme au profil du tronçon de tige nervuré
11, réalisant ainsi l'étanchéité avec la tige 10. Cette position correspond à la position
verrouillée du système.
[0132] Dans cette position, l'écrou 230 et le corps 220 sont en outre adaptés à venir serrer
axialement entre eux la membrane 4.
[0133] Les moyens de blocage des deux mâchoires dans la position de verrouillage comprennent
ici des moyens de vissage.
[0134] La structure du corps 220 et de l'écrou 230 est décrite plus en détail ci-après.
[0135] Comme illustré sur la figure 7, le corps 220 présente une forme générale cylindrique
creuse, dont la cavité traversante 221 forme une ouverture d'engagement pour l'engagement
dudit corps 220 sur la tige 10 d'un élément d'entretoisement 2.
[0136] Le corps 220 est de préférence réalisé dans un matériau relativement souple, notamment
un élastomère thermoplastique tel que le SEBS. Dans le mode de réalisation particulier
représenté, le profil du bord 222 de l'ouverture d'engagement 221 est une homothétie
de celui du tronçon de tige 11. L'ouverture d'engagement 221 est ainsi suffisamment
large pour permettre l'engagement du corps 220 sur le tronçon de tige 11, mais suffisamment
étroit pour que le frottement du bord 222 sur le tronçon de tige 11 maintienne provisoirement
en place le corps 220 avant la mise en place de l'écrou 230. En position montée mais
non verrouillée, le corps 220 ne fait pas étanchéité avec la tige 10.
[0137] Comme illustré sur la figure 7, le corps 220 comporte au moins :
- une portion filetée 223 munie d'un filetage à sa périphérie,
- une collerette externe 224 s'étendant radialement vers l'extérieur, de préférence
d'un côté (côté arrière) de ladite portion filetée 223 et
- une portion extrême d'étanchéité 225 de l'autre côté (côté avant) de ladite portion
filetée 223.
[0138] De préférence, comme illustré sur la figure 7, la portion d'étanchéité 225 a, sur
au moins une partie de sa longueur axiale, une section progressivement rétrécie en
direction de l'extrémité avant du corps 220a. Elle a par exemple une forme globalement
tronconique.
[0139] La portion d'étanchéité 225 est en outre munie d'une pluralité d'entailles traversantes
226, sensiblement parallèles, s'étendant axialement jusqu'à l'extrémité avant 220a
du corps 220 où elles débouchent. Les entailles 226 délimitent ainsi une pluralité
de secteurs disjoints.
[0140] L'écrou 230 est illustré plus en détail sur la figure 8.
[0141] Comme le corps 220, l'écrou 230 présente une forme globalement cylindrique. Mais
il est de préférence réalisé dans un matériau plus rigide que celui formant le corps,
notamment une polyoléfine, par exemple du polypropylène ou du polyéthylène (chargée
ou non en fibre de verre ou talc).
[0142] Comme illustré sur la figure, l'écrou 230 est muni d'une cavité 231 débouchant au
moins à l'extrémité arrière 230b, par laquelle il est adapté à venir se monter sur
le corps 220.
[0143] L'écrou 230 comporte au moins :
- un tronçon de cavité taraudée 233 adapté pour coopérer par vissage avec la portion
filetée 223 du corps,
- plus à l'avant, un tronçon de cavité de guidage 235 adapté à coopérer avec la partie
d'étanchéité de corps 225 pour déformer ladite partie en déplaçant les secteurs radialement
vers l'intérieur, de façon à amener le bord de l'ouverture d'engagement 222 en contact
étroit avec le tronçon de tige 11, et
- une collerette externe 234 adaptée à se rapprocher de la collerette externe 224 du
corps 220 lors du vissage, les deux collerettes 224, 234 étant situées axialement
en regard l'une de l'autre de façon à pouvoir pincer entre elles la membrane 4 dans
la position verrouillée du système.
[0144] Lors de l'assemblage, le corps 220 est tout d'abord monté sur la tige 10. Puis la
membrane 4 est embrochée sur la tige 4, et éventuellement sur la partie arrière du
corps 220. Puis l'écrou 230 est monté sur la tige 10, et vissé sur le corps 220. En
pénétrant dans le tronçon de guidage 235 de la cavité de l'écrou 230, la portion d'étanchéité
225 du corps 220 est déformée, pour venir réaliser l'étanchéité à la périphérie de
la tige 10. Dans le même temps, la membrane 4 est prise en étau entre les deux collerettes
224, 234, respectivement du corps 220 et de l'écrou 230, pour réaliser l'étanchéité
autour de l'ouverture d'embrochement 4a de la membrane 4. La membrane peut aussi être
pincée radialement entre le corps 220 et l'écrou 230.
[0145] Les figures 9 et 10 illustrent un système d'étanchéité 300 selon un troisième mode
de réalisation de l'invention.
[0146] Dans ce troisième mode de réalisation, le système d'étanchéité 300 comprend une seule
mâchoire 320, se présentant sous la forme d'un patch. Comme dans le premier mode de
réalisation décrit précédemment, la mâchoire 320 présente une ouverture d'engagement
321 dont le profil est identique à celui du tronçon de tige nervuré 11. Les moyens
permettant de verrouiller ladite mâchoire 321 en contact avec la membrane 4 comprennent
ici une bande de matériau adhésif 329 disposée sur la face arrière 320b de la mâchoire
320.
[0147] De préférence, pour faciliter le collage, la face arrière 320b de la mâchoire 320,
ou au moins ladite partie préencollée, est plane.
[0148] Lors du montage, la mâchoire 320 est simplement engagée sur le tronçon de tige 11
puis collée sur la membrane 4, en amenant la bande 329 en contact avec la face avant
de la membrane 4.
[0149] Les exemples décrits ci-dessus ne sont cependant pas limitatifs.
[0150] En particulier, bien que l'ensemble des mâchoires décrites précédemment en liaison
avec les figures soient présentées comme des éléments monolithiques, chacune de ces
pièces pourrait, comme variante, être réalisée en plusieurs parties fixées entre elles
de façon appropriée.
[0151] Par ailleurs, bien que les figures 1 et 2 illustrent un doublage comprenant une seule
membrane et une seule couche d'isolant, il est également possible de mettre en oeuvre
un système d'étanchéité selon l'invention pour réaliser l'étanchéité d'une membrane
disposée entre deux couches d'isolant. Il est également possible d'utiliser plusieurs
systèmes d'étanchéité selon l'invention, de même type ou de type différent, sur un
même élément d'entretoisement, dans le cas d'un doublage comprenant plusieurs membranes,
par exemple séparées par une ou plusieurs couches d'isolant.
1. Système d'étanchéité (100, 200, 300) adapté pour réaliser l'étanchéité à la périphérie
de l'ouverture d'embrochement (4a) d'une membrane (4) embrochée sur un tronçon de
tige (11) s'étendant dans une direction axiale (X) et muni à sa périphérie d'une pluralité
de nervures primaires (12), ledit système d'étanchéité comprenant au moins une première
mâchoire (120, 220, 320) adaptée pour être engagée sur ledit tronçon de tige (11)
par une ouverture d'engagement (121, 221, 321), le bord (122, 222, 322) de l'ouverture
d'engagement étant adapté pour épouser la forme dudit tronçon de tige (11), et des
moyens pour le verrouillage de ladite mâchoire en contact avec ladite membrane.
2. Système d'étanchéité (100, 300) selon la revendication 1, dans lequel l'ouverture
d'engagement (121, 321) de la première mâchoire (120, 230) présente un profil similaire
à celui du tronçon de tige (11).
3. Système d'étanchéité (200) selon la revendication 1 ou 2, dans lequel le bord de l'ouverture
d'engagement (221) de la première mâchoire (220) est déformable pour se conformer
au profil du tronçon de tige (11).
4. Système d'étanchéité (300) selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, dans lequel
les moyens de verrouillage comprennent des moyens adhésifs.
5. Système d'étanchéité (100, 200, 300) selon l'une quelconque des revendications 1 à
4, dans lequel la zone de contact de la première mâchoire (120, 220, 320) avec la
membrane (4) est continue et refermée sur elle-même.
6. Système d'étanchéité (100, 200) selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, comprenant
en outre une deuxième mâchoire (130, 230) adaptée pour être engagée sur le tronçon
de tige (11).
7. Système d'étanchéité (100, 200) selon la revendication 6, dans lequel les moyens de
verrouillage comprennent des moyens de blocage des deux mâchoires l'une par rapport
à l'autre dans une position de verrouillage dans laquelle la membrane (4) est pincée
entre lesdites mâchoires (120, 220 ; 130, 230) autour de son ouverture d'embrochement
(4a).
8. Système d'étanchéité (100, 200) selon la revendication 7, dans lequel les moyens de
verrouillage comprennent des moyens de clippage (127, 137).
9. Système d'étanchéité (100, 200) selon la revendications 7 ou 8, dans lequel les moyens
de verrouillage comprennent des moyens de vissage (223, 233) de l'une parmi la première
et la deuxième mâchoire sur l'autre mâchoire.
10. Système d'étanchéité (100, 200) selon l'une quelconque des revendications 6 à 9, dans
lequel les mâchoires (120, 220 ; 130, 230) sont configurées pour pincer axialement
la membrane (4), autour de son ouverture d'embrochement, dans la position de verrouillage.
11. Système d'étanchéité (100, 200) selon l'une quelconque des revendications 6 à 10,
dans lequel la première et la deuxième mâchoire (120, 130) comprennent des moyens
adaptés à coopérer pour pincer radialement la membrane, autour de son ouverture d'embrochement.
12. Système d'étanchéité (100, 200) selon l'une quelconque des revendications 6 à 11,
dans lequel la deuxième mâchoire (130, 230) présente une rigidité supérieure à celle
de la première mâchoire (120, 220).
13. Système d'étanchéité (100) selon l'une quelconque des revendications 6 à 12, dans
lequel la première mâchoire (120) et/ou la deuxième mâchoire présente des moyens pour
coopérer avec les nervures primaires (12) du tronçon de tige (11) pour le blocage
en translation de ladite mâchoire (120) par rapport au tronçon de tige (11), dans
la direction axiale (X).
14. Ensemble de doublage d'une paroi (F) comprenant
- un système d'étanchéité (100, 200, 300) selon l'une quelconque des revendications
précédentes,
- un élément d'entretoisement (2) comprenant une tige (10) comportant une extrémité
libre d'embrochement (10a) et au moins un tronçon nervuré (11) muni à sa périphérie
d'une pluralité de nervures primaires (12), et des moyens de fixation à la paroi à
doubler (13, 14, 15).
15. Doublage d'une paroi, comprenant
- des éléments d'entretoisement (2) fixés sur la paroi à doubler (F), lesdits éléments
d'entretoisement (2) comprenant chacun une tige (10) comportant une extrémité libre
d'embrochement (10a) et au moins un tronçon nervuré (11) muni à sa périphérie d'une
pluralité de nervures primaires (12),
- au moins une couche d'isolant thermique et/ou acoustique (3) embrochée sur ou intercalée
entre les éléments d'entretoisement (2),
- une membrane (4) embrochée sur les éléments d'entretoisement (2),
- sur chaque élément d'entretoisement (2), au moins une première mâchoire (120, 220,
320) engagée par une ouverture d'engagement (121, 221, 321) sur le tronçon de tige
nervuré (11) dudit élément d'entretoisement (2), ladite première mâchoire (120, 220,
320) étant dans une position verrouillée en contact avec la membrane (4), et le bord
de l'ouverture d'engagement (122, 222, 322) de chaque première mâchoire épousant la
forme dudit tronçon de tige (11),
- sur chaque élément d'entretoisement (2), un élément de maintien (5) d'une structure
de doublage (6).
16. Doublage selon la revendication 15, comprenant en outre, sur chaque élément d'entretoisement
(2), au moins une deuxième mâchoire (130, 230) engagée sur le tronçon de tige nervuré
(11) dudit élément d'entretoisement (2), la première et la deuxième mâchoire (120,
130 ; 220, 230) étant bloquées l'une par rapport à l'autre dans une position de verrouillage
dans laquelle la membrane (4) est pincée entre lesdites mâchoires autour de ses ouvertures
d'embrochement (4a).
17. Procédé de doublage d'une paroi (F) comprenant :
a) la fixation sur la paroi d'éléments d'entretoisement (2) comprenant chacun une
tige (10) comportant une extrémité libre d'embrochement (10a) et au moins un tronçon
nervuré (11) muni à sa périphérie d'une pluralité de nervures primaires (12),
b) l'embrochement sur ou l'intercalation entre les éléments d'entretoisement (2) d'au
moins une couche d'isolant thermique et/ou acoustique (3),
c) dans cet ordre ou dans un ordre inverse, l'embrochement d'une membrane (4) sur
les éléments d'entretoisement (2), l'engagement d'une première mâchoire (120, 220,
320) sur le tronçon de tige nervuré (11) de chaque élément d'entretoisement (2), le
bord de l'ouverture d'engagement (121, 221, 321) de ladite première mâchoire (120,
220, 320) épousant la forme dudit tronçon de tige (11), et le verrouillage de ladite
première mâchoire (120, 220, 320) en contact avec la membrane (4),
f) l'engagement sur chaque élément d'entretoisement (2) d'un élément de maintien (5)
d'une structure de doublage (6), et
g) la mise en contact d'une structure de doublage (6) avec au moins un élément de
maintien (5).
18. Procédé de doublage selon la revendication 17, comprenant en outre, à l'étape c),
l'engagement d'une deuxième mâchoire (130, 230) sur le tronçon de tige nervuré (11)
de chaque élément d'entretoisement (2), le verrouillage de ladite première mâchoire
(120, 220) contre la membrane (4) comprenant le blocage des deux mâchoires l'une par
rapport à l'autre dans une position de verrouillage dans laquelle la membrane (4)
est pincée entre lesdites mâchoires autour de son ouverture d'embrochement (4a).