DOMAINE DE L'INVENTION
[0001] L'invention concerne le domaine des dispositifs de chauffage par effet joule, notamment
les convecteurs électriques.
[0002] Plus précisément la présente invention concerne un système de contrôle de la puissance
de chauffe de tels dispositifs de chauffage par effet joule, notamment des convecteurs
électriques.
ETAT DE LA TECHNIQUE
[0003] De très nombreux logements ou bâtiments sont équipés de dispositifs de chauffage
par effet joule, notamment de convecteurs électriques.
[0004] De façon connue en soi un convecteur électrique comprend de manière classique un
corps de chauffe relié à une alimentation électrique par un boitier de commande destiné
à définir une température de consigne et une sonde de température. Certains appareils
récents comprennent des boitiers de commande électroniques, voire pilotables à distance.
Cependant la plupart des appareils existants comprennent un dispositif de commande
mécanique, le plus souvent de type molette rotative destinée à définir la température
de consigne. De tels systèmes offrent peu de souplesse à l'utilisation.
[0005] En France on estime le parc de convecteurs électriques à environ 60 millions d'unités.
[0006] Le chauffage par effet joule, notamment par convecteur électrique, a rendu de grands
services. Les convecteurs électriques constituent des équipements peu chers et d'installation
simple. Ils sont cependant peu économes en énergie.
[0007] Cependant la très grande majorité de ces dispositifs n'est actuellement pas raccordé
à un fil pilote ou ne dispose pas de gestionnaire d'énergie. Cela en fait une source
de consommation électrique importante et sans aucune flexibilité pour le gestionnaire
de réseau, ni pour l'usager, qui ne peut réaliser l'économie de facture, ni adapter
correctement son confort à ses besoins.
[0008] On trouvera des exemples de dispositifs connus dans le domaine général du chauffage,
dans les documents
EP 2 677 216 et
EP 1 170 338.
[0009] Le document
EP 2 677 216 décrit des moyens de commande d'une soupape de régulation d'un corps de chauffe.
[0010] Le document
EP 1 170 338 décrit des moyens de pilotage d'un interrupteur placé entre une source d'alimentation
électrique et la sortie de commande d'un corps de chauffe.
[0011] Les moyens décrits dans les deux documents précités sont complexes. On trouvera d'autres
exemples de tentatives conformes à l'état de la technique dans les documents
DE 10 290 23 282,
US 2012 / 0248204,
GB 2455886,
DE 10 20 11015659,
DE 102008058364,
EP 2 216 606,
FR 2 982 346,
GB 2519441,
US 2012 / 0130547,
WO 2014 / 055059,
WO 2003 / 084022 et
WO 2008 / 0125875.
[0012] En synthèse l'homme de l'art ressent la nécessité de faire évoluer les moyens existants,
mais malgré les efforts déployés en la matière, force est de constater que le domaine
du chauffage par effet joule, notamment des convecteurs électriques n'a pas beaucoup
évolué depuis de nombreuses années.
PRESENTATION DE L'INVENTION
[0013] Dans ce contexte la présente invention a pour but de présenter de nouveaux moyens
permettant de perfectionner l'état de la technique.
[0014] La présente invention a en particulier pour but de proposer un système qui permet
de piloter à distance des dispositifs de chauffage existants, notamment des convecteurs
électriques.
[0015] Ce but est atteint selon la présente invention grâce à un système de contrôle d'une
puissance de chauffe d'un dispositif de chauffage par effet joule, notamment d'un
convecteur électrique, lequel dispositif comprend des moyens mécaniques de réglage
manuel de la puissance de chauffe configurables dans différentes positions pour faire
varier ladite puissance de chauffe, le système de contrôle comprenant au moins un
boitier qui regroupe :
- des moyens d'entraînement configurés pour être couplés de façon amovible avec les
moyens mécaniques de réglage du dispositif de chauffage par effet joule, tel qu'un
convecteur, et faire varier la position des moyens mécaniques de réglage, et
- un actionneur configuré pour mouvoir les moyens d'entraînements en fonction d'un signal
de commande, lorsque les moyens d'entrainement sont couplés avec les moyens mécaniques
de réglage. Avantageusement mais facultativement, le procédé selon l'invention peut
en outre comprendre au moins une des caractéristiques suivantes :
- des moyens de pilotage situés sur le boitier précité ou décentrés,
- des moyens de commande par liaison sans fil,
- des moyens de fixation prévus sur le boitier pour assurer un positionnement des moyens
d'entrainement en regard des moyens mécaniques de réglage,
- les moyens d'entrainement étant configurés pour être mis en place de façon amovible
en position de couplage avec les moyens mécaniques de réglage du dispositif de chauffage
par effet joule,
- les moyens d'entrainement comprennent une roue revêtue d'une bande en élastomère pour
reposer sur les moyens mécaniques de réglage,
- une fonction d'étalonnage du système via une application interactive.
[0016] La présente invention concerne également les dispositifs de chauffage, et notamment
les convecteurs, équipés d'un système de contrôle du type précité.
[0017] La présente invention concerne également un procédé de contrôle de la puissance de
chauffe d'un dispositif de chauffage, notamment des convecteurs électriques.
[0018] La présente invention concerne de plus l'utilisation d'un système de contrôle du
type précité au contrôle d'un appareil de chauffage par effet joule.
DESCRIPTION DES FIGURES
[0019] D'autres caractéristiques, buts et avantages de la présente invention apparaîtront
à la lecture de la description détaillée qui va suivre et en regard des dessins annexés,
donnés à titre d'exemples et non limitatifs et sur lesquels :
- la figure 1 représente une vue partielle face arrière d'un dispositif de chauffage
par effet joule type convecteur électrique conforme à l'état de la technique,
- la figure 2 représente une vue similaire du même dispositif de chauffage électrique
équipé d'un système de contrôle conforme à la présente invention,
- la figure 3 représente une vue schématique d'un ensemble comprenant plusieurs dispositifs
de contrôle conformes à la présente invention dédiés à des convecteurs électriques
respectifs,
- la figure 4 représente une variante de réalisation de la figure 3,
- la figure 5 représente une vue éclatée des composants principaux d'un dispositif de
contrôle conforme à la présente invention,
- les figures 6, 7 et 8 représentent trois modes de réalisation de moyens particuliers
de couplage entre les moyens d'entrainement et les moyens mécaniques de réglage d'un
convecteur électrique, et
- les figures 9, 10 et 11 illustrent trois variantes de réalisation de moyens de fixation
d'un boitier de dispositif de contrôle conforme à la présente invention sur un convecteur
électrique classique.
DESCRIPTION DETAILLEE D'AU MOINS UN MODE DE REALISATION DE L'INVENTION
[0020] Comme indiqué précédemment la présente invention s'applique à l'équipement d'un dispositif
de chauffage par effet joule, notamment d'un convecteur électrique.
[0021] La structure d'un convecteur électrique est connue et ne sera pas décrite par la
suite.
[0022] On rappelle cependant qu'un convecteur électrique comprend classiquement un boitier
B qui loge un corps de chauffe destiné à être relié à une alimentation électrique
par l'intermédiaire d'un boitier de commande comprenant généralement une sonde de
température et un élément de définition de consigne formé le plus souvent d'une molette
rotative M. Comme on l'a représenté sur la figure 1, une telle molette M est le plus
souvent englobée quasi totalement dans l'enveloppe du boitier B, tout en émergeant
cependant sur une partie de sa périphérie pour permettre une commande manuelle aisée.
Plus précisément encore sur la plupart des modèles de convecteurs électriques connus,
la partie accessible de la molette M fait saillie au niveau d'un décrochement du boitier
B qui possède typiquement une facette F1 parallèle à l'axe de rotation A-A de la molette
M et une facette F2 perpendiculaire à cet axe A-A de rotation de la molette M.
[0023] Le système de contrôle de puissance de chauffe conforme à l'invention comprend essentiellement
au moins un dispositif comportant un boitier 10 qui loge un actionneur 20 et un moyen
d'entrainement 30.
[0024] Un tel dispositif ou boitier de contrôle 10 conforme à l'invention, est destiné à
être disposé sur un appareil existant type convecteur électrique ou équivalent afin
d'en améliorer la commande et le fonctionnement.
[0025] Un système conforme à la présente invention peut ne comprendre qu'un seul boitier
de contrôle 10.
[0026] Cependant dans le cadre de l'invention le système comprend de préférence une pluralité
de boitiers de contrôle 10 associés respectivement aux différents dispositifs de chauffage
d'un logement ou bâtiment.
[0027] Le dispositif de contrôle conforme à la présente invention comprend en outre des
moyens 40 de pilotage de l'actionneur 20.
[0028] Comme on le verra par la suite les moyens de pilotage 40 peuvent être soit intégrés
au boitier 10 soit décentralisés par rapport à celui-ci.
[0029] Le boitier 10 peut faire l'objet de nombreuses variantes de réalisation.
[0030] De préférence comme on l'a représenté notamment sur les figures 5, 9, 10 et 11, le
boitier 10 comprend un corps 12 destiné à être placé à proximité de la molette de
réglage M classique d'un convecteur électrique existant. Plus précisément de préférence
le corps 12 est adapté pour chevaucher et encadrer en partie la molette de réglage
précitée M.
[0031] A cette fin de préférence comme représenté sur les figures 5, 9, 10 et 11, le boitier
10 comprend deux pattes 14, 16 généralement parallèles entre elles, destinées à être
positionnées de part et d'autre d'une roue 32 appartenant aux moyens d'entrainement
et destinés à coopérer avec la molette M.
[0032] Les pattes 14, 16 peuvent être reliées partiellement par une cloison de liaison 19
représentée sur la figure 5, qui recouvre partiellement la roue 32.
[0033] Comme on le voit sur les figures la roue 32 reste cependant accessible sur une partie
de sa périphérie, au niveau d'une fenêtre définie entre la face extérieure du corps12,
les pattes 14, 16 et la cloison 19, pour permettre de mettre en contact la périphérie
de la roue 32 et la molette M, dans le cas de couplage par contact représenté sur
la figure 7.
[0034] L'actionneur 20 peut être formé de tout moyen approprié connu de l'homme de l'art.
Il s'agit de préférence d'un servo-moteur à commande électrique.
[0035] A titre d'exemple non limitatif le servo-moteur 20 peut être formé d'un servo-moteur
miniature à rotation continue sur une course de 360 degrés, à alimentation en courant
continu typiquement de 4,8 à 6 Volts.
[0036] Les moyens d'entrainement 30 comprennent de préférence une roue 32 couplée à l'arbre
de sortie du servo-moteur 20 et guidée ainsi à rotation autour d'un axe O-O parallèle
à l'utilisation à l'axe de rotation A-A de la molette du convecteur électrique équipé.
[0037] Comme on le voit sur la figure 5 de préférence la roue d'entrainement 32 est revêtue
d'une bande ou anneau élastique 34 permettant d'améliorer l'entrainement de la molette
M du convecteur par friction.
[0038] Le boitier 10 est fixé sur le boitier de convecteur électrique B par tous moyens
appropriés.
[0039] Le boitier 10 peut être fixé sur le boitier B de convecteur électrique par collage,
par exemple à l'aide de pastilles adhésives haute résistance 18, 19 disposées sur
les surfaces d'extrémités 15, 17 des pattes 14, 16 comme on le voit sur la figure
9. Selon le mode de réalisation illustré sur la figure 9, les faces 15 et 17 sont
coplanaires et les pastilles 18, 19 sont destinées à reposer sur la facette F1 du
boitier B de convecteur, plus précisément sur deux surfaces planes coplanaires composant
la facette F1, de part est d'autre de la molette M et sur lesquelles les pattes 14,
16 sont positionnées.
[0040] A titre d'exemple non limitatif les surfaces planes inférieures 15, 17 de chacune
des deux pattes 14, 16 peuvent être de 5x5 mm.
[0041] L'écartement entre les surfaces intérieures latérales de chacune des deux pattes
14, 16 est de préférence compris entre 1 et 3 cm de sorte que les pattes 14, 16 viennent
se positionner sur la surface précitée F1. L'écartement entre les pattes 14, 16 est
choisi de sorte que ces pattes n'interfèrent pas avec la molette M à entrainer tout
en gardant une compacité maximum.
[0042] Certains convecteurs ont une surface F1 encadrant la molette M d'entrainement pentue,
c'est-à-dire inclinée par rapport à l'horizontale.
[0043] Dans ce contexte on peut prévoir que les surfaces inférieures 15, 17 des pattes 14,
16 soient inclinées ou décalées en correspondance, ou l'on peut prévoir un insert
en forme de coin destiné à être intercalé entre la surface inférieure 15, 16 des pattes
14, 17 et la surface précitée F1 pentue du boitier B de convecteur.
[0044] On peut ainsi prévoir des jeux d'inserts d'inclinaisons différentes permettant d'adapter
chaque boitier de commande 10 à chaque convecteur à équiper.
[0045] Plus généralement on peut prévoir dans le cadre de la présente invention un jeu de
kits formés d'intercalaires ayant d'une part une forme géométrique complémentaire
du corps 12 et d'autre part une autre forme géométrique complémentaire d'une partie
de l'enveloppe du boitier B de sorte que une fois le bon intercalaire choisi, un boitier
12 de dispositif de contrôle puisse toujours être supporté en position adéquate sur
le convecteur associé, avec un positionnement précis de la roue 32 en position de
couplage avec une molette M, par exemple adjacente à la molette M selon la figure
7.
[0046] Comme on le voit notamment sur la figure 2, de préférence la surface extérieure de
la roue d'entrainement 32 ou de la bande en élastomère 34 est située en retrait vers
l'intérieur par rapport aux surfaces d'extrémité 15, 17 des pattes, 14, 16 à une distance
telle que lorsque le boitier 10 est placé en position sur un boitier B de convecteur,
la roue 32 ou la bande en élastomère 34 vient au moins en contact, au mieux en appui,
sur la molette M du convecteur.
[0047] La bande en élastomère 34 permet de compenser les éventuels écarts entre la roue
d'entrainement 32 et la molette M du convecteur.
[0048] On a représenté sur la figure 10 des pastilles intercalaires 50 susceptibles d'être
intercalées entre la surface inférieure 15, 17 des pattes 14, 16 et la surface support
F1 du convecteur électrique pour ajuster le positionnement de la roue d'entrainement
32 ou de la bande en élastomère 34 par rapport à la molette M du convecteur.
[0049] Le boitier 10 peut être fixé également sur le boitier B de convecteur électrique
par tout autre moyen amovible approprié, par exemple par des moyens magnétiques, un
système de sangle ou tout autre moyen équivalent, de préférence amovible.
[0050] On a ainsi représenté sur la figure 11 un aimant 60 sous forme d'une lame destinée
à chevaucher partiellement le boitier 10 de contrôle conforme à l'invention et une
partie métallique du boitier B de convecteur électrique, en l'espèce la face supérieure
F3 de ce boitier B, pour plaquer le boitier 10 du dispositif de contrôle conforme
à l'invention contre le boitier B du convecteur électrique, plus précisément contre
la facette F1 du boitier B.
[0051] On aperçoit par ailleurs sur le figure 5 une variante d'implantation d'un aimant
60 destiné à être placé entre la surface arrière du boitier 10 transversale à l'axe
de rotation O-O et la surface F2 en regard du boitier B de convecteur électrique.
[0052] On aperçoit également sur la figure 5 une source électrique type batterie ou accumulateur
référencée 70, une carte de microcontrôleur 72 et un module 74 de communication par
liaison sans fil, intégrés dans le corps 12 du boitier 10.
[0053] La carte 72 constitue une partie au moins des moyens de pilotage 40.
[0054] Le module 74 est destinée à assurer la communication avec des moyens de commande
externe 100.
[0055] La source électrique 70 est destinée à assurer l'alimentation électrique de la carte
72, du module 74 et du servo-moteur 20.
[0056] Les moyens de couplage entre la roue d'entrainement 32 du dispositif amovible conforme
à l'invention et la molette M du convecteur électrique peuvent faire l'objet de nombreuses
variantes de réalisation.
[0057] A l'utilisation, une fois le boitier 10 fixé sur le boitier B de convecteur, l'axe
de sortie du servo-moteur 20 et de la roue associée 32 et l'axe de la molette M, sont
de préférence parallèles entre eux. Sur la figure 6, ces moyens de couplage sont formés
d'une courroie 80 engagée à la fois sur la roue 32 et sur la périphérie de la molette
M.
[0058] On a représenté sur la figure 7 un couplage par contact entre la bande en élastomère
34 et la molette M.
[0059] On a représenté sur la figure 8 un couplage entre la roue 32 des moyens de contrôle
et la molette M par un système de biellette 82 dont les extrémités sont fixées en
position choisie respectivement sur la roue 32 et sur la molette M. Pour permettre
un réglage des positions respectives, amplitudes de déplacement et point de départ
et point d'arrivée des courses, il peut être prévu à cette fin tant sur la molette
M que sur la roue 32 une pluralité de points potentiels de fixation des extrémités
de la biellette 82 susceptibles d'être sélectivement choisis par l'installateur. L'on
peut prévoir pour cela un disque comportant les points de fixation précités adapté
pour être collé ou fixé par tous moyens équivalents sur la face extérieure accessible
de la molette M.
[0060] Bien entendu la présente invention n'est pas limitée aux modes de couplage précédemment
décrits mais s'étend à toute variante conforme à son esprit.
[0061] On peut ainsi envisager également un couplage magnétique entre la roue 32 et la molette
M en prévoyant des aimants respectifs sur ces deux éléments ou encore en plaçant une
roue auxiliaire couplée à la roue 32 en regard de la molette M avec couplage magnétique
entre ces éléments.
[0062] On a représenté sur la figure 3 un ensemble conforme à la présente invention comprenant
trois boitiers de commande 10 destinés à être fixés sur des convecteurs électriques
respectifs, et couplés à des moyens 40 de pilotage excentrés.
[0063] Plus précisément selon la figure 3, ces moyens 40 comprennent un boitier maître 100
lui-même piloté par une box wifi 110 commandée par une application mobile type tablette
ou smartphone 120.
[0064] Dans cette configuration les signaux de commande du servo-moteur 20 sont adressés
par le boitier maître 100.
[0065] On a représenté sur la figure 4 une configuration différente dans laquelle l'application
mobile 120 applique directement les consignes à chaque boitier 10.
[0066] Les moyens de commande par application mobile peuvent bien entendu comprendre des
moyens de pilotage respectifs de chaque boitier 10, ainsi qu'un calendrier de programmation,
typiquement un calendrier de présence/absence permettant une commande automatique
en mode économique pendant les temps d'absence.
[0067] La programmation de chaque boitier 10 peut également être opérée directement sur
chaque boitier 10.
[0068] Dans le cadre de la présente invention il est prévu de préférence un procédé d'étalonnage
permettant de déterminer, une fois chaque boitier 10 installé sur le boitier B d'un
convecteur électrique respectif, les positions extrêmes du seuil minimum et du seuil
maximum de la molette M associée. Ce processus d'étalonnage permet d'appairer chaque
boitier 10 au convecteur associé, plus précisément au positionnement et à l'amplitude
de déplacement de la molette M associée.
[0069] Le procédé d'étalonnage conforme à la présente invention comprend essentiellement
des étapes consistant, après avoir installé un boitier de contrôle 10 sur un boitier
B de convecteur électrique, à procéder à une commande des moyens d'entrainement 30
vers une position de chauffage maximale et vers une position de chauffage minimale
et détection des butées de molette M par tous moyens appropriés, par exemple par mesure
de couple ou de variation de tension sur le servo-moteur 20.
[0070] Une fois les positions extrêmes de la molette M connues le dispositif de pilotage
peut déterminer les consignes spécifiques à chaque boitier 10 et à chaque application.
[0071] Le processus d'étalonnage peut faire l'objet de nombreuses variantes notamment selon
la technologie de servo-moteur utilisée, par exemple un contrôle d'angle ou de tension.
[0072] Le processus d'étalonnage peut également intégrer une cartographie des convecteurs
et molettes M existantes et donc de l'angle nécessaire pour se déplacer sur les différentes
graduations de la molette entre sa position minimale et sa position maximale, pour
chaque molette connue.
[0073] Le moyens d'étalonnage peuvent se contenter dans ce cas de rechercher les deux points
de butée extrêmes de la molette M, en procédant pour cela à une mesure de l'amplitude
de déplacement du servo-moteur ou du temps de déplacement par rapport à une référence.
[0074] Le temps ou l'amplitude mesurés entre les deux points extrêmes détermine la plage
de fonctionnement. Les moyens de pilotage du servo-moteur 20 peuvent ainsi déterminer
la consigne à appliquer au servo-moteur pour déplacer celui-ci à la position recherchée
dans la plage précitée.
[0075] L'on a indiqué précédemment que les positions extrêmes de la molette M peuvent être
détectées par analyse du couple ou de la tension sur le servo-moteur 20. Ces positions
extrêmes peuvent être détectées par tous moyens équivalents, par exemple par analyse
de bruit grâce à un capteur sonore, de vitesse de rotation, de vibrations, ou encore
par détection optique ou magnétique en disposant des marquages appropriés sur la molette
M.
[0076] Par rapport à l'état de la technique la présente invention offre de nombreux avantages.
[0077] Elle permet en effet d'équiper les convecteurs électriques existants et par conséquent
de conserver le parc existant, par tout particulier sans faire appel à un professionnel.
[0078] Le dispositif de fixation proposé dans le cadre de la présente invention permet en
effet à tout particulier d'équiper lui-même ses propres convecteurs. L'on observera
que le système conforme à la présente invention permet de transformer un équipement
ancien en un système connecté plus performant, et ce sans nécessité d'opération de
démontage ou de remplacement de la molette M classique des équipements existants.
[0079] Par ailleurs la présente invention offre de grands avantages économiques. L'invention
permet en effet de programmer librement des plages de consommation réduite sur chaque
convecteur, tant en journée que la nuit.
[0080] Des simulations opérées par la Demanderesse démontrent en effet, grâce à la possibilité
de passer en mode économique par programmation, des gains de consommation supérieurs
à 20 %.
[0081] Bien entendu la présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisation particuliers
qui viennent d'être décrits mais s'étend à toute variante conforme à son esprit.
1. Système de contrôle d'une puissance de chauffe d'un appareil de chauffage par effet
joule, notamment d'un convecteur électrique, le dispositif de chauffage par effet
joule comprenant des moyens mécaniques (M) de réglage manuel de la puissance de chauffe
configurables dans différentes positions pour faire varier la dite puissance de chauffe,
le système de contrôle comprenant au moins un boitier (10) qui regroupe :
- des moyens d'entrainement (30, 32, 34) configurés pour être couplés de façon amovible
avec les moyens mécaniques de réglage (M) de l'appareil de chauffage par effet joule
et faire varier la position des moyens mécaniques de réglage (M), et
- un actionneur (20) configuré pour mouvoir les moyens d'entrainement (30) en fonction
d'un signal de commande lorsque les moyens d'entrainement sont couplés avec les moyens
mécaniques de réglage (M).
2. Système selon la revendication 1 caractérisé par le fait qu'il comprend en outre des moyens de pilotage (40, 70, 100) de l'actionneur.
3. Système selon la revendication 2 caractérisé par le fait que les moyens de pilotage (70) sont placés dans le boitier (10).
4. Système selon la revendication 2 caractérisé par le fait que les moyens de pilotage (100) sont décentralisés par rapport au boitier (10).
5. Système selon l'une des revendications 1 à 4 caractérisé par le fait qu'il comprend des moyens de fixation (18, 19, 50, 60) adaptés pour assurer un positionnement
des moyens d'entrainement (30, 32) en regard des moyens mécaniques de réglage (M).
6. Système selon la revendication 5 caractérisé par le fait que les moyens de fixation sont choisis dans le groupe comprenant des moyens de collage,
des moyens magnétiques ou des sangles.
7. Système selon l'une des revendications 1 à 6 caractérisé par le fait que les moyens d'entrainement (30, 32) sont configurés pour être mis en place de façon
amovible en regard des moyens mécaniques de réglage (M) de l'appareil de chauffage
par effet joule.
8. Système selon l'une des revendications 1 à 7 caractérisé par le fait que les moyens d'entrainement comprennent une roue (30) revêtue d'une bande en élastomère
(34) destinée à reposer sur les moyens mécaniques de réglage (M).
9. Système selon l'une des revendications 1 à 7 caractérisé par le fait que les moyens de couplage comprennent une mise en contact des moyens d'entrainement
(30, 32, 34) et des moyens mécaniques de réglage (M) de l'appareil de chauffage par
effet joule, une courroie (80), un système de bielle (82) ou des moyens magnétiques.
10. Système selon l'une des revendications 1 à 9 caractérisé par le fait qu'il intègre une fonction d'étalonnage du système via une application interactive.
11. Système selon l'une des revendications 1 à 10 caractérisé par le fait qu'il comprend des moyens (74) de liaison électrique sans fil.
12. Système selon l'une des revendications 1 à 11 caractérisé par le fait qu'il comprend une pluralité de boîtiers (10) destinés à équiper des dispositifs de chauffage
respectifs.
13. Système selon l'une des revendications 1 à 12 caractérisé par le fait qu'il comprend une pluralité de boîtiers (10) destinés à équiper des dispositifs de chauffage
respectifs associés à un moyen de pilotage maitre commun (100).
14. Procédé de contrôle de la puissance de chauffe d'un dispositif de chauffage du type
effet joule, notamment des convecteurs électriques, caractérisé par le fait qu'il comprend les étapes consistant à placer un boitier (10) d'un système de contrôle
conforme à l'une des revendications 1 à 13, sur le boitier (B) d'un dispositif de
chauffage par effet joule, notamment d'un convecteur électrique, et à piloter l'actionneur
(20) par un signal de consigne pour entraîner les moyens d'entrainement (30) en fonction
du signal de commande de consigne et entraîner en conséquence les moyens mécaniques
de réglages (M) prévus sur le dispositif de chauffage.
15. Procédé selon la revendication 14 caractérisé par le fait qu'il comporte une étape d'étalonnage consistant à détecter les butées d'extrémités minimale
et maximale des moyens mécaniques de réglage (M) du dispositif de chauffage et déterminer
en conséquence la plage de déplacement de l'actionneur (20) et des moyens d'entrainement
(30).
16. Dispositif de chauffage, notamment un convecteur électrique, caractérisé par le fait qu'il comprend un système de contrôle conforme à l'une des revendications 1 à 13.
17. Utilisation d'un système de contrôle d'une puissance de chauffe conforme à l'une des
revendications 1 à 13, au contrôle d'un appareil de chauffage par effet joule.