Domaine technique
[0001] La présente invention concerne un dispositif comportant un ressort de réglage rapide
pour mouvement horloger dans lequel le ressort est plus compact, a un risque de rupture
réduit et une durée de vie plus longue qu'un ressort de réglage rapide conventionnel.
Etat de la technique
[0002] Les montres dites "Greenwich Mean Time" (GMT) permettent l'affichage de l'heure d'un
second fuseau horaire simultanément au premier. Dans la plupart des cas, cela est
réalisé en positionnant une seconde aiguille des heures en dessous d'une première
aiguille des heures. Une montre GMT comporte typiquement un dispositif d'embrayage
élastique comprenant un ressort fuseau. Le ressort fuseau permet la mise à l'heure
du second fuseau horaire, en déplaçant la seconde aiguille des heures (ou aiguille
GMT) par sauts successifs d'une heure entière. La première aiguille des heures, celle
des minutes et celle des secondes ne sont pas influencées par cette opération. La
figure 4 montre un tel ressort fuseau 1 coopérant avec une étoile 4 à douze dents
41 reliée cinématiquement à l'aiguille GMT. Le ressort 1 comprend deux bras flexibles
21 et deux doigts 3 exerçant une force compressive sur les dents 41 de l'étoile 4.
Lorsque les doigts 3 se déplacent entre un creux entre deux dents successives 41 et
le sommet d'une des dents, les bras 21 sont sollicités en déformation.
[0003] Les ressorts fuseaux connus de ce type sont typiquement fabriqués dans un acier "maraging
C300" ou "Durnico®" ou similaire. Ces ressorts fuseaux ont une durée de vie limitée,
comprise entre 4 (élément en Durnico) et 20 ans (élément en Nivaflex). La durée de
vie a un caractère aléatoire, dû notamment à la longueur importante des bras 21 et
à leurs petites sections. Il est cependant difficile de réaliser un tel ressort avec
des sections de bras plus grandes sans perdre les propriétés élastiques des bras,
nécessaires au bon fonctionnement du ressort. Les techniques de fabrication à disposition
imposent un rapport entre l'épaisseur et la largeur des bras à un rapport proche de
1.
[0004] La problématique décrite ci-dessus s'applique également à d'autres ressorts de réglage
rapide utilisés dans un mouvement horloger, tel qu'un ressort de rappel de bascule,
un ressort-cliquet, un doigt entraineur, ou un sautoir.
Bref résumé de l'invention
[0005] Un but de la présente invention est de proposer un dispositif comportant un ressort
de réglage rapide exempt des limitations des dispositif connus, notamment en termes
de la liberté de design incluant son facteur de forme, son épaisseur et/ou sa largeur.
[0006] Un autre but de l'invention est de fournir un dispositif comportant un ressort de
réglage rapide de géométrie compacte et qui permet de réduire le risque de rupture
et le caractère aléatoire de la rupture.
[0007] Selon l'invention, ces buts sont atteints notamment au moyen d'un dispositif comportant
un ressort de réglage rapide coopérant avec un mobile d'un mouvement horloger, le
ressort comprenant un doigt et une partie flexible située de part et d'autre dudit
doigt de sorte à réaliser une géométrie fermée, le doigt coopérant avec le mobile
de sorte à être déplaçable selon un déplacement maximal par un mouvement du mobile
et à exercer une force contre le mobile grâce à la flexion de la partie flexible;
au moins la partie flexible du ressort étant fabriquée dans un alliage métallique
amorphe.
[0008] Selon une forme d'exécution, l'alliage métallique amorphe dans lequel est réalisée
au moins la partie flexible du ressort a un rapport de la limite élastique sur son
module d'Young qui est au moins de 0.010, de préférence 0.015, et encore de préférence
au moins 0.02.
[0009] Selon une autre forme d'exécution, le dimensionnement de la partie flexible limite
le rapport de la contrainte maximale sur la limite élastique à 0.70 au maximum et
de préférence 0.64 au maximum, lors du déplacement maximal du doigt. Par conséquent,
les contraintes sur les facteurs de forme sont nettement moins sévères par rapport
aux matériaux conventionnels.
Brève description des figures
[0010] Des exemples de mise en oeuvre de l'invention sont indiqués dans la description illustrée
par les figures annexées dans lesquelles:
la figure 1 illustre un ressort de réglage rapide dans une première position, selon
un mode de réalisation;
la figure 2 illustre le ressort de réglage rapide de la figure 1, dans une seconde
position;
la figure 3 montre les déplacements et les contraintes dans le ressort de la figure
1, en position de repos et dans une position déformée;
la figure 4 représente un ressort de réglage rapide conventionnel; et
la figure 5 montre les déplacements et les contraintes dans le ressort de la figure
4, en position de repos et dans une position déformée.
Exemple(s) de mode de réalisation de l'invention
[0011] Un ressort de réglage rapide 1 est illustré à la figure 1, selon un mode de réalisation.
Le ressort 1 est destiné à fonctionner dans un dispositif d'embrayage élastique d'un
affichage secondaire indiquant l'heure du fuseau horaire (non représenté), par exemple
en déplaçant une aiguille (également non représentée) par sauts successifs d'une heure
entière.
[0012] Le ressort 1 comprend une partie flexible 2 comportant deux bras flexibles 21, chacun
ayant une forme d'arc de sorte que les deux bras forment une géométrie continue et
fermée sur elle-méme. Chacun des bras 21 se termine par un doigt 3 arrangé pour coopérer
avec les dents 41 d'une étoile 4 à douze dents 41. Dans la figure 1, une roue des
heures 6 est également représentée. Dans cette configuration, la roue des heures 6
est typiquement entraînée par une minuterie (non représentée) et entraîne elle-méme
l'étoile 4 en rotation. En particulier, le doigt 3 comprend une saillie 31 qui vient
se loger dans un creux entre deux dents successives 41 de l'étoile à douze dents 41.
Les bras 3 exercent une force compressive sur les dents 41 de l'étoile 4. Lorsque
l'étoile 4 tourne, les saillies 31 des doigts 3 du ressort 1 s'écartent de leur position
de repos dans un creux entre deux dents 41 de l'étoile 4 et tombent dans le creux
immédiatement suivant sous l'effet de leur élasticité et de la force compressive exercée
par la partie flexible 2. Le ressort 1 permet donc de définir douze positions stables
pour l'aiguille des heures secondaire.
[0013] Dans l'exemple de la figure 1, les deux bras 21 sont sensiblement symétriques de
sorte que les deux doigts 3 sont arrangés diamétralement opposés, chacune des doigts
3 exerçant une force de rappel vers l'axe 42 de pivotement de l'étoile 4. La configuration
des bras 21 permet à chacune des doigts 3 d'exercer une force symétrique vers l'axe
de pivotement 42 de l'étoile 4.
[0014] Le déplacement maximal du doigt 3 correspond à l'écartement du doigt 3 entre une
première position du ressort 1 où chacun des doigts 3 sont dans un creux entre deux
dents 41 et une seconde position du ressort 1 où les doigts 3 sont chacun sur le sommet
d'une des dents 41. Le déplacement maximal du doigt 3 correspond donc généralement
à la hauteur des dents 41. La déformation du doigt et du ressort peut être plus grand
s'il y a un préarmage au repos afin de garantir la tenue aux chocs de l'aiguille ou
l'indicateur associé à l'étoile 4.
[0015] La figure 1 montre le ressort dans la première position. Dans la figure 2, le ressort
est représenté dans la seconde position.
[0016] Chacun des doigts 3 peut comporter un téton 8 pouvant coulisser dans une ouverture
oblongue (pas visible) pratiqué dans un autre composant (comme le moyeu de la roue
des heures 6) et apte à recevoir le téton 8. Les ouvertures oblongues permettent de
guider les doigts 3 et de leur imposer un positionnement précis. Les ouvertures oblongues
peuvent également être de forme rectangulaire ou toute autre forme appropriée.
[0017] Dans un mode de réalisation, au moins la partie flexible 2 du ressort 1 est fabriquée
dans un alliage métallique amorphe ayant un rapport de la contrainte de limite élastique
σ
lim sur son module d'Young qui est au moins 0.010, de préférence 0.015, et encore préférence
au moins 0.02. Un tel rapport permet d'optimiser la géométrie de la partie flexible
2 de manière à ce que le rapport σ
max/σ
lim de la contrainte maximale σ
max lors d'un déplacement maximal du doigt 3 sur la contrainte de limite élastique σ
lim, correspondant à la limite d'élasticité soit 0.70 au maximum et de préférence 0.64
au maximum.
[0018] Selon une forme d'exécution, l'ensemble du ressort 1 est fabriqué dans l'alliage
métallique amorphe massif. De manière préférée, l'alliage métallique amorphe comprend
un verre métallique.
[0019] Les verres métalliques n'ont pas une structure cristallographique précise et sont
dans un état appelé vitreux. Ceci leur procure des propriétés tout à fait particulières.
D'un point de vue mécanique, les phénomènes de déformation et rupture connus dans
les métaux cristallins n'ont plus lieu d'être. Il a également été montré que la stabilité
chimique des alliages amorphes massifs est supérieure à celle des alliages conventionnels.
[0020] Les verres métalliques présentent un module de Young relativement bas. Par exemple
le module de Young d'un verre métallique est environ deux plus faible que celui d'un
alliage tel que l'acier X2NiCoMo18-9-5 connu sous la dénomination "maraging C300"
ou "Durnico®" tout en ayant une limite à la rupture substantiellement équivalent à
celle du Durnico. Le Durnico est typiquement utilisé en horlogerie pour la fabrication
de pièces compliquées présentant des propriétés ressorts et une résistance à la fatigue
élevées.
[0021] Un ressort en verre métallique aura une élongation à la rupture environ deux fois
plus importante que pour un même ressort en Durnico. Il est donc possible d'exploiter
un ressort en verre métallique sur une plage de déformation plus importante.
[0022] La figure 3 représente le ressort 1 montrant des simulations des déplacements des
bras 21 et des doigts 3 du ressort 1, ainsi que des contraintes subies par les différentes
parties du ressort 1. Les déplacements et les contraintes simulés sont montrés pour
le ressort 1 dans la seconde position, c'est-à-dire lorsque les doigts 3 sont chacun
au sommet d'une des dents 41. Dans l'exemple de la figure 3, le ressort 1 est fabriqué
dans un verre métallique à base de zircone, Zr (Zr-BMG) caractérisé par une densité
de 6830 kg/m
3, une contrainte de limite élastique σ
lim de 1620 N/mm
2 et un module de Young de 81000 N/mm
2. L'alliage Zr-BMG peut comprendre le cuivre, le nickel et l'aluminium également.
[0023] Le déplacement maximal de chacun des bras 21, entre la première position et la seconde
position du ressort 1, est de 0.26 mm (au milieu de la longueur du bras 21). Le déplacement
maximal de chacun des doigts 3, entre la première position et la seconde position
du ressort 1, est de 0.19 mm. La contrainte maximale σ
max calculée dans ces conditions est comprise entre 1028 N/mm
2 et 1032 N/mm
2 ce qui résulte dans un rapport σ
max/σ
lim de 0.64. Aucun vieillissement par fatigue n'a été constaté par les inventeurs après
10
7 cycles de déplacement maximal des doigts 3. La seule rupture observée a été attribuée
à des phénomènes d'usure causés par le frottement entre le ressort 1 et l'étoile 4.
[0024] La figure 4 montre un ressort fuseau 1 conventionnel réalisé dans l'alliage Durnico®,
coopérant avec une étoile 4 à douze dents 41. Le ressort 1 est représenté (en noir)
dans une position où chacun des doigts 3 sont dans un creux entre deux dents 41 et
est représenté (en filaire) dans une position où chacun des doigts 3 sont sur le sommet
d'une des dents 41. La figure 5 représente le même type de simulations réalisées pour
le ressort de la figure 3. L'alliage Durnico® est caractérisé par une densité de 8.1
g/cm
3, une contrainte de limite élastique σ
lim entre 1800 N/mm
2 et 2200 N/mm
2 et un module de Young de 195000 N/mm
2.
[0025] On remarque que la contrainte de limite élastique σ
lim du Durnico est similaire à celle du verre métallique Zr-BMG mais son module de Young
est environ deux fois plus élevé. Afin d'accommoder les mêmes déformations que le
ressort 1 en verre métallique tout en restant dans le domaine élastique, par exemple
un déplacement maximal de chacun des doigts de l'ordre de 0.19 mm, les bras flexibles
21 devront être plus longs lorsque le ressort 1 est fabriqué en Durnico. On remarque
les bras 21 plus long dans la géométrie du ressort 1 de la figure 4 ainsi que le repliement
des bras plus marqué.
[0026] Dans le cas du ressort 1 de la figure 4 et pour un déplacement maximal du doigt 3
de 0.19 mm, la contrainte maximale σ
max calculée est comprise entre 1681 N/mm
2 et 1718 N/mm
2, ce qui résulte dans un rapport σ
max/σ
lim de 0.95 pour un module de Young de 1800 N/mm
2 et de 0.78 pour un module de Young de 2200 N/mm
2. De telles valeurs pour le rapport σ
max/σ
lim sont élevées, rendant le ressort sensible à la fatigue oligocyclique.
[0027] On comprend de la comparaison des géométries de ressort des figures 3 et 4 ainsi
que des rapports σ
max/σ
lim que l'utilisation d'un verre métallique pour la fabrication du ressort 1 permet une
géométrie du ressort 1 plus compacte (par exemple des bras 21 plus courts) tout en
réduisant les concentrations de contraintes, autrement dit en ayant un rapport σ
max/σ
lim plus faible que dans le cas d'alliages conventionnels. Par rapport à un ressort dans
un alliage conventionnel, le ressort 1 en verre métallique permet de réduire l'encombrement
et est plus sécuritaire, c'est-à-dire que les valeurs de contrainte maximale σ
max sont plus éloignées que la valeur de la contrainte de limite élastique σ
lim (rapport σ
max/σ
lim plus faible).
[0028] Les verres métalliques ayant un module de Young plus petit que pour les alliages
couramment utilisés pour les applications horlogères, mais une limite à la rupture
semblable à ces alliages permet d'exploiter le ressort en verre métallique sur une
plus large plage de déformation (l'élongation à la rupture est d'environ deux fois
plus importante que pour le Durnico).
[0029] Les propriétés des verres métalliques autorisent l'adoption d'une géométrie du ressort
qui est plus compacte et qui permet de réduire les concentrations de contraintes.
Les contraintes sont réparties d'une manière plus homogène dans le ressort et le verre
métallique travaille dans un domaine plus éloigné de la limite élastique, diminuant
ainsi le risque de rupture et le caractère aléatoire de la rupture.
[0030] Le ressort 1 en verre métallique a également une meilleure résistance à la fatigue,
une sensibilité réduite à la corrosion, et un coefficient de friction réduit par rapport
à un ressort fabriqué dans un alliage conventionnel. Le facteur de forme autorisé
par l'utilisation de ce matériau est également de premier intérêt.
[0031] La description ci-dessus décrit un ressort fuseau pour un embrayage élastique d'un
affichage secondaire indiquant l'heure du fuseau horaire. Cependant, l'invention n'est
pas limitée à un tel ressort mais s'applique également à tout type de ressort de réglage
rapide et/ou élément élastique destiné à fonctionner dans un mouvement horloger.
[0032] Par exemple, le ressort en verre métallique de l'invention peut être un ressort de
réglage rapide de l'heure, un ressort de rappel de bascule, un ressort-cliquet, un
doigt entraineur, ou un sautoir tel qu'un sautoir de tirette ou un sautoir de réglages
de calendrier.
[0033] L'alliage métallique amorphe massif, ou le verre métallique, peut être mis en forme
en partant d'un alliage liquide. Pour certains alliages, la solidification est alors
effectuée avec une vitesse de refroidissement très importante afin d'éviter la cristallisation
de la matière, mais une telle vitesse importante limite fortement l'épaisseur maximale
qu'il est possible d'atteindre.
[0034] Certains alliages métalliques amorphes massifs peuvent être refroidis à des vitesses
nettement plus faibles, tout en conservant une structure amorphe. Ces alliages métalliques
amorphes permettent l'utilisation d'une gamme beaucoup plus large de procédés de mise
en forme. Par exemple, ces alliages permettent de fabriquer des pièces en verre métallique
massif par injection, permettant ainsi d'obtenir des tolérances de forme plus précises
que par un étampage classique.
[0035] Ces alliages possèdent également une phase amorphe nettement plus stable, ce qui
permet d'effectuer diverses opérations de reprise sur les pièces, sans que la matière
ne se recristallise. Ainsi, tous types de finitions (par exemple, le polissage ou
le satinage) peuvent être appliqués. Il est ainsi possible de rectifier des trous,
des faces ainsi que de tarauder des trous. A titre d'exemple, une méthode de gravure
laser a été développée afin de répondre aux besoins des applications industrielles.
[0036] Les procédés d'injection des verres métalliques requièrent des moules en de cuivre
ou silicium afin de garantir un refroidissement efficace. Les épaisseurs des pièces
fabriquées sont limitées à quelques millimètres afin d'extraire suffisamment de chaleur
et permettre un refroidissement suffisamment rapide.
Numéros de référence employés sur les figures
[0037]
- 1
- ressort de réglage rapide
- 2
- partie flexible
- 21
- bras
- 3
- doigt
- 31
- saillie
- 4
- étoile
- 41
- dent
- 42
- axe
- 6
- roue des heures
- 8
- téton
- σlim
- contrainte de limite élastique
- σmax
- contrainte maximale
1. Dispositif comportant un ressort de réglage rapide (1) coopérant avec un mobile (4)
d'un mouvement horloger, le ressort (1) comprenant un doigt (3) et une partie flexible
(2) située de part et d'autre dudit doigt (3) de sorte à réaliser une géométrie fermée,
le doigt (3) coopérant avec le mobile (4) de sorte à être déplaçable selon un déplacement
maximal par un mouvement du mobile (4) et à exercer une force contre le mobile (4),
grâce à la flexion de la partie flexible (2), au moins la partie flexible (2) du ressort
étant réalisée dans un alliage métallique amorphe.
2. Le dispositif selon la revendication précédente
dans lequel l'alliage métallique amorphe dans lequel est réalisée au moins la partie
flexible (2) du ressort (1) a un rapport de la limite élastique (σlim) sur son module d'Young d'au moins 0,010, de préférence d'au moins 0.015.
3. Le dispositif selon l'une des revendications précédentes,
dans lequel le dimensionnement de la partie flexible (2) limite le rapport de la contrainte
maximale (σmax) sur la limite élastique (σlim) à 0.70 au maximum lors du déplacement du doigt (3) sur le mobile (4).
4. Le dispositif selon l'une des revendications précédentes,
dans lequel l'alliage métallique amorphe comprend un verre métallique.
5. Le dispositif selon l'une des revendications précédentes,
dans lequel l'alliage métallique amorphe a un rapport de la limite élastique (σlim) sur son module d'Young d'au moins 0.02.
6. Le dispositif selon l'une des revendications précédentes,
dans lequel le rapport de la contrainte maximale (σmax) lors d'un déplacement maximal du doigt (3) sur la limite élastique (σlim) est 0.64 au maximum.
7. Le dispositif selon l'une des revendications précédentes,
dans lequel le mobile (4) comprend des dents (41); le déplacement maximal du doigt
(3) étant généralement au plus égal à la hauteur des dents (41).
8. Le dispositif selon la revendication 5,
dans lequel le mobile comprend une roue telle qu'une étoile (4) comportant des dents
(41); et
dans lequel le déplacement maximal du doigt (3) correspond généralement à l'écartement
du doigt (3) entre une première position du ressort (1) où le doigt (3) est dans un
creux entre deux dents (41) et une seconde position du ressort (1) où le doigt (3)
est sur le sommet d'une des dents (41).
9. Le dispositif selon la revendication 6,
dans lequel la partie flexible (2) comprend au moins deux doigts (3) et deux bras
(21) formant une géométrie continue et fermée sur elle-même, chacun des bras (21)
se terminant sur chacune de ses extrémités par un doigt (3) arrangée pour venir se
loger dans un creux entre deux dents successives (41) de l'étoile (4).
10. Le dispositif selon la revendication 7,
dans lequel les au moins deux bras (21) sont arrangées de sorte à exercer la force
vers un axe (42) de pivotement de l'étoile (4).
11. Le dispositif selon la revendication 8,
dans lequel la configuration des bras (21) permet à chacun des doigts (3) d'exercer
une force symétrique vers l'axe (42) de pivotement de l'étoile (4).
12. Le dispositif selon l'une des revendications 7 à 9,
dans lequel chacun des doigts (3) comprend des moyens de guidage (8).
13. Le dispositif selon la revendication 10,
dans lequel les moyens de guidage comprennent un téton (8) apte à coopérer avec une
ouverture oblongue.
14. Le dispositif selon l'une des revendications précédentes, dans lequel le mobile (4)
est une étoile à douze dents (41) solidaire d'un canon d'aiguille des heures d'un
rouage de fuseau horaire.
15. Mouvement horloger comprenant un dispositif selon l'une des revendications 1 à 14.