[0001] La présente invention concerne une planche de glisse, un dispositif de fixation de
chaussure sur une planche de glisse et un équipement de snowboard comprenant ladite
planche et ledit dispositif de fixation.
[0002] Plus précisément, l'invention concerne une planche de glisse équipée, notamment,
d'un rail d'ancrage destiné à assurer la liaison et le blocage d'une embase spécifique
de réception et de fixation d'une chaussure.
[0003] L'invention se rattache au domaine des sports de glisse, sur neige ou aquatique,
et se rapporte plus particulièrement à des perfectionnements tant de la planche que
du dispositif de fixation assurant la liaison entre l'embase de réception de la chaussure
et la planche.
[0004] De façon générale et traditionnelle, les planches de glisse ou de surf comprennent
un noyau généralement en bois ou en polyuréthane pourvu d'au moins une couche supérieure
et une couche inférieure de renfort. Ces planches peuvent être munies d'au moins une
réglette ou un rail assurant l'ancrage et l'immobilisation des embases de réception
des chaussures pour permettre le réglage de la position longitudinale de chacune des
embases sur la planche de glisse.
[0005] Chaque embase est destinée à être montée de manière réglable et amovible sur la face
supérieure de la planche et est pourvue d'au moins un élément de verrouillage sur
la planche.
[0006] Chaque embase délimite un logement dans lequel une chaussure est immobilisée par
des moyens de maintien et comporte un disque central de verrouillage coopérant, d'une
part, avec le rail d'ancrage porté par la planche et supportant, d'autre part, des
éléments de blocage en rotation, destinés à bloquer la rotation de l'embase par rapport
au disque central et par conséquence la rotation de l'embase par rapport à la planche.
[0007] Il est essentiel pour le surfeur d'ajuster l'écartement entre ses pieds et donc de
régler la position longitudinale des embases sur la planche avant l'utilisation de
la planche sur neige ou sur l'eau, ceci par déplacement en translation de l'ensemble
embase-disque central par rapport au rail d'ancrage.
[0008] Une fois le réglage longitudinal et le verrouillage des embases effectués, il est
alors indispensable, pour des raisons de sécurité, de pouvoir garantir le blocage
en translation de ces embases c'est-à-dire assurer qu'il n'y aura pas de modifications
intempestives du réglage.
[0009] Dans la demande
FR 12 52863, le dispositif de fixation est réglable et comporte un pivot vertical relié au disque
central de verrouillage par une tige filetée axiale.
[0010] Ce pivot autorise, de façon temporaire, la rotation de l'embase pour assurer le réglage,
d'une part, de la position angulaire des chaussures relativement à l'axe longitudinal
de la planche et, d'autre part, de sa position longitudinale sur la planche et, de
ce fait, de l'écartement des pieds du surfeur sur ladite planche par réglage de la
position longitudinale des deux embases sur la planche, l'une par rapport à l'autre.
[0011] Dans la demande
FR 13 57369, le pivot est muni, à sa partie inférieure, d'une came rotative coopérant directement
avec une réglette d'ancrage.
[0012] Le
DE 196 33 536 et le
US 6 189 899 décrivent des planches de surf comprenant un rail d'ancrage sous forme d'un profilé
métallique monté sur la planche en délimitant intérieurement une gorge de réception
d'un élément de verrouillage de l'embase qui est obturée partiellement, sur son bord
supérieur et de part et d'autre, par des épaulements longitudinaux de retenue.
[0013] Ces épaulements portent, sur leur bord intérieur ou sur leur face supérieure, une
série de crans coopérant avec des rangées de dents portées par la face inférieure
du disque central de verrouillage de l'embase de fixation pour assurer son blocage
en translation, lorsque le réglage de la position sur la planche a été effectué.
[0014] Les deux rangées de dents s'étendent sous le disque selon deux lignes parallèles
et sensiblement diamétrales et à proximité du centre du disque pour se positionner
en regard et en contact avec les crans du rail d'ancrage.
[0015] Du fait de la réalisation des dents directement sur le rail, cette disposition qui
fragilise les épaulements, présente des risques d'échappement de l'élément d'ancrage
susceptibles d'entraîner une rupture de la liaison entre l'embase et la planche ce
qui n'est pas acceptable pour la sécurité du surfeur.
[0016] En outre, les dimensions des dents sont nécessairement limitées car la largeur du
rail doit être suffisamment étroite pour emprisonner efficacement l'élément d'ancrage
et ce compromis est préjudiciable à l'efficacité de la retenue en translation de l'embase.
[0017] Au surplus, l'étroitesse du rail et le faible écartement concomitant des rangées
de dents sur le disque laissent subsister un léger jeu en rotation et une instabilité
de l'embase sur la planche de part et d'autre du disque central.
[0018] La présente invention a pour but de résoudre ces problèmes techniques de manière
satisfaisante et efficace en proposant, grâce à un agencement simple, une planche
dont la face supérieure est parfaitement plane et un dispositif de fixation perfectionné
dans lequel la fonction d'ancrage et la fonction de blocage en translation de l'embase
sont assurées de façon séparée et optimisée ainsi qu'un équipement complet de surf
comprenant ladite planche équipée du dispositif perfectionné.
[0019] Ce but est atteint, selon l'invention, au moyen d'une planche de glisse dont la structure
comprend au moins une couche inférieure, au moins une couche supérieure, un noyau,
au moins un rail délimitant une gorge à ouverture supérieure pour la réception et
le guidage d'un élément d'ancrage d'une embase de fixation de chaussure, caractérisée
en ce qu'elle comprend au moins une barrette crantée indépendante et distante de la
gorge du rail et destinée à coopérer avec au moins un secteur denté périphérique porté
par la face inférieure de l'embase en vue d'assurer son blocage en translation longitudinale.
[0020] Selon une caractéristique avantageuse, la distance séparant l'axe du rail du bord
de la barrette est comprise entre 20mm et 40mm.
[0021] Selon une autre caractéristique, le rail et la barrette crantée sont intégrés dans
des cavités ménagées dans l'épaisseur de la planche.
[0022] De préférence, l'ouverture supérieure de la gorge et la barrette crantée affleurent
la face supérieure de la planche.
[0023] Selon une variante spécifique, la planche comporte deux barrettes crantées situées
à équi-distance dudit rail.
[0024] Selon une autre caractéristique, chaque barrette crantée est intégrée dans la structure
de la planche au travers des couches supérieures de protection et de renfort et dans
un insert étanche positionné dans une cavité du noyau.
[0025] De préférence, une couche supérieure de renfort et d'étanchéité se prolonge sous
la surface inférieure de ladite barrette.
[0026] Selon une autre variante avantageuse, les crans de ladite barrette sont orientés
transversalement et s'étendent sur toute sa largeur.
[0027] Selon encore une autre variante, le rail porte des ailettes d'accrochage scellées
dans l'épaisseur de la planche au contact du noyau.
[0028] Un autre objet de l'invention est un dispositif de fixation pour une planche de glisse
tel que définie ci-dessus, comprenant une embase de réception d'une chaussure pourvue
d'une ouverture centrale recevant un disque de verrouillage actionné par un pivot
coopérant avec des éléments de blocage en rotation de l'embase, caractérisé en ce
que la face inférieure du disque porte au moins un secteur denté périphérique destiné
à coopérer avec la barrette crantée de la planche pour assurer le blocage en translation
longitudinale de l'embase sur ladite planche.
[0029] Selon une caractéristique avantageuse, le secteur denté est distinct des éléments
de blocage en rotation du disque.
[0030] Selon une première variante du dispositif de fixation, les éléments de blocage en
rotation du disque sont constitués d'une couronne crénelée à l'intérieur de laquelle
s'étend ledit secteur denté.
[0031] Selon une autre variante, la couronne crénelée délimite le bord extérieur du secteur
denté périphérique dont le bord intérieur est rectiligne.
[0032] Selon encore une variante spécifique, le secteur denté périphérique comporte au moins
un bord extérieur qui s'étend sur une zone angulaire du pourtour inférieur du disque.
[0033] Selon encore une autre variante les secteurs dentés sont réalisés sous forme de bandes
parallèles ortho-radiales.
[0034] Selon un autre mode de réalisation du dispositif, le disque de verrouillage comprend
un élément inférieur indépendant rapporté et monté de façon coaxiale sous l'embase
et dont le pourtour inférieur porte ledit secteur denté.
[0035] De préférence, le dispositif de l'invention comprend deux secteurs dentés périphériques
diamétralement opposés sur le pourtour inférieur du disque et coopérant chacun avec
l'une des barrettes.
[0036] Selon une caractéristique du dispositif, la largeur d'un secteur denté est inférieure
ou égale à celle d'une barrette crantée.
[0037] De préférence, les secteurs dentés sont ménagés deux à deux sur des zones angulaires
diamétralement opposées du pourtour du disque.
[0038] De même, la hauteur des dents dudit secteur denté est inférieure ou égale à la profondeur
des crans de ladite barrette.
[0039] De préférence, le profil des dents du disque est sensiblement identique à celui des
crans de ladite barrette.
[0040] Encore un autre objet de l'invention est un équipement de snowboard comprenant une
planche de glisse et un dispositif de fixation de chaussure tels que définis ci-dessus.
[0041] Le dispositif de fixation, tel que perfectionné par l'invention, est intégré à la
fois à la planche de façon totalement affleurante et à l'embase de façon compacte,
ce qui permet d'offrir aux surfeurs un blocage efficace en translation et une grande
stabilité des pieds sur une planche dont la face supérieure est parfaitement plane
et lisse et sans modification du poids ni du volume de l'embase.
[0042] Les risques de butée, d'accrochage et/ou de choc contre une partie en saillie sont
ainsi écartés ce qui évite les risques d'arrachement et de détérioration de la planche.
[0043] En outre, les moyens de blocage en translation ne modifient ni ne perturbent d'aucune
façon le mode d'ancrage de l'embase dans la planche.
[0044] Ainsi, le dispositif de l'invention reste compatible avec deux modes possibles d'ancrage
(standard 4x4 avec couronne centrale vissée ou came centrale) et peut donc recevoir
deux types d'embase de fixation de chaussure.
[0045] Cette configuration rend la planche équipée du dispositif de l'invention particulièrement
esthétique et facile à stocker ou à transporter puisque sa face supérieure ne présente
pas d'aspérité.
[0046] En outre, l'utilisation de la planche de l'invention ne requiert que des adaptations
mineures des embases puisque seul le disque de verrouillage doit être remplacé ou
complété par une pièce rapportée.
[0047] L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, accompagnée
des dessins explicités ci-après.
La figure 1 représente une vue de dessus d'une planche de glisse équipée du dispositif
de fixation de l'invention.
La figure 2A représente une vue d'ensemble en perspective éclatée d'un premier mode
de réalisation du dispositif de fixation selon l'invention.
La figure 2B représente une vue de dessous de l'embase équipée de son disque central
selon le premier mode de réalisation et la figure 2C représente une vue de dessous
du disque central seul, selon ce premier mode de réalisation.
Les figures 3A, 3B représentent des vues d'ensemble, respectivement, en perspective
éclatée et en coupe longitudinale selon III-III de l'embase et de la planche, en position
assemblée d'un second mode de réalisation du dispositif de fixation selon l'invention
tandis que la figure 3C représente une vue partielle de dessous du disque de verrouillage
selon ce même mode de réalisation.
La figure 4 représente une vue partielle en coupe transversale d'une première variante
de réalisation de la planche selon l'invention.
Les figures 5A et 5B représentent des vues partielles en coupe longitudinale respectivement
selon la première variante de réalisation correspondant à la figure 4 et d'une autre
variante de réalisation de la planche de l'invention.
[0048] Le dispositif de fixation de l'invention, tel que représenté sur les figures, est
destiné à équiper des planches de glisse telles qu'un surf des neiges S (figure 1)
en vue d'assurer l'ancrage et l'immobilisation réversible d'embases E de réception
des chaussures dont un mode de réalisation est illustré par la figure 2A.
[0049] Chacune de ces embases délimite un logement ouvert dans lequel une chaussure ou une
botte (non représentée) est destinée à être immobilisée par des moyens de maintien,
non représentés qui peuvent être par exemple des sangles de maintien.
[0050] Un tel dispositif de fixation comprend généralement ; d'une part, un premier jeu
de pièces assemblées les unes aux autres sur et autour d'une embase E, (certaines
pouvant être démontables et remplaçables en cas d'usure) et, d'autre part, un second
jeu de pièces intégrées dans la planche S.
Pour des raisons de clarté, seules les pièces qui concernent directement l'invention
seront décrites plus en détail par la suite.
[0051] Le premier jeu de pièces, illustré par les figures 2A et 3A, est monté sur l'embase
E et lui donne des possibilités de réglage en position angulaire.
[0052] Ce jeu de pièces comprend essentiellement un pivot axial actionnant un disque de
verrouillage 4 (associé parfois à une ou plusieurs entretoises) et un élément d'ancrage
T qui se présente, dans le mode de réalisation représenté ici (notamment, par les
figure 2B, 2C et 3B), sous la forme d'un pion (en forme de T inversé) pivotant et
escamotable porté par la partie inférieure du disque central 4 pour solidariser l'embase
E à la planche S. Une fois engagé dans le rail, ce pion peut pivoter de 90 degrés
pour mettre l'embase et le disque dans une position de retenue verticale.
[0053] Dans le mode de réalisation des figures 2A et 2B, le disque central de verrouillage
4 coopère par vissage avec l'élément d'ancrage T pour permettre sa rotation de 90
degrés. Le disque 4 comporte des éléments de blocage en rotation sous forme de bagues
ou de couronnes crénelées 4a réalisées sous sa surface inférieure et destinées à coopérer
avec une deuxième couronne crantée 4b réalisée en regard sur l'embase E. Le vissage
complet de la bague supérieure rotative du disque 4 permet alors de serrer les deux
couronnes l'une contre l'autre pour bloquer en rotation l'embase E par rapport au
disque central 4.
[0054] Par ailleurs, la planche de glisse S comprend un profilé rigide 1 (de préférence
en aluminium) destiné à assurer la liaison avec l'embase E via l'élément d'ancrage
T, en vue de permettre la fixation des chaussures.
[0055] En effet, l'élément d'ancrage T est positionné dans le profilé ou rail 1 puis tourné
d'un quart de tour pour assurer la retenue verticale du disque 4 et de l'embase E
par rapport à la planche S.
[0056] Ainsi, les ailettes T1 et T2 (figure 2C) formées par la barre du T sont alors positionnées
sous les épaulements 11 du rail d'ancrage 1 pour assurer la retenue verticale du disque
4 par rapport à la planche S.
[0057] Ce profilé est destiné à être logé intégralement dans la structure de la planche,
comme illustré par les figures 1 et 2A et comme représenté en coupe de détail sur
la figure 4.
[0058] A cet effet, le profilé 1 forme un rail délimitant une gorge 10 ouverte sur le dessus.
Cette gorge s'étend dans la direction longitudinale de la planche et assure la réception
et le guidage de l'élément d'ancrage T porté par l'embase E. En effet, l'élément d'ancrage
T peut être déplacé en translation le long du rail 1 avant d'être bloqué dans la position
longitudinale choisie à l'aide du pivot axial permettant le verrouillage complet du
disque 4 sur l'embase E.
[0059] La gorge 10 est fermée partiellement, sur son bord supérieur et de part et d'autre,
par des épaulements longitudinaux 11 rectilignes. Les épaulements 11 participent à
la retenue de l'élément d'ancrage T de l'embase E dans le rail 1.
[0060] La coopération entre la gorge 10 et l'élément d'ancrage T permet ainsi, de manière
connue en soi, de solidariser les pieds du surfeur avec la planche dans des positions
longitudinales susceptibles d'être ajustées préalablement au verrouillage de l'embase
E, l'écartement entre les pieds étant un paramètre important à régler par le surfeur.
[0061] Par ailleurs, il est également possible pour le surfeur de choisir la position angulaire
de chacune des embases E par rapport à la planche S par déverrouillage du pivot de
blocage central qui permet de libérer les couronnes crantées positionnées sur le disque
4 et sur le pourtour de l'ouverture de l'embase E. Aussi, le verrouillage total du
pivot central permet à la fois le verrouillage en rotation de l'embase E par rapport
au disque 4 et à la planche S et le verrouillage en translation de l'embase E sur
la planche S.
[0062] Mais ce verrouillage en translation entre l'élément d'ancrage T et le rail d'ancrage
1, qui interagissent par frottement, peut ne pas être suffisant pour conserver de
façon stable et durable la position en translation choisie, d'où la nécessité d'ajouter
le dispositif de fixation selon l'invention. En effet, lors de l'évolution sur la
neige les efforts appliqués par l'utilisateur sur les embases de retenue de ses pieds
sont très importants et ont tendance à modifier le réglage longitudinal initial choisi
pour chacune des embases, ce qui n'est pas acceptable. D'où la nécessité d'un système
de blocage en translation longitudinale supplémentaire.
[0063] Bien que le dispositif de fixation de l'invention aille généralement par paire, chaque
dispositif étant associé à une seule embase E (figures 1,2A,3A), il serait toutefois
possible de prévoir, selon une variante non représentée, que ce dispositif soit adapté
(par exemple, en modifiant sa géométrie mais sans changer nécessairement sa structure)
pour recevoir à lui-seul deux embases.
[0064] Par exemple, la planche S pourrait être équipée d'un rail unique suffisamment long
pour permettre le montage des deux embases et quatre barrettes crantées seraient alors
positionnées en vis-à-vis deux à deux, de part et d'autre de ce rail unique.
[0065] Dans un mode de réalisation préférentiel, la planche S présente deux rails dont l'ouverture
de la gorge 10 de chaque rail 1 présente généralement une longueur comprise entre
90 mm et 180 mm et, de préférence ente 110 mm et 130 mm pour éviter de raidir la planche
en flexion. Chacun des rails 1 est alors destiné à recevoir une seule embase E. La
largeur de l'ouverture de la gorge 10 du rail est comprise, quant à elle, entre 15
mm et 25 mm pour assurer une bonne tenue de l'embase E.
[0066] Comme illustré par la figure 4, le profilé 1 formant rail est destiné à être logé
intégralement dans l'épaisseur de la planche de telle sorte que l'ouverture de la
gorge 10 s'étende de façon sensiblement affleurante à la face supérieure qui reste
ainsi parfaitement plane. Plus précisément, l'ouverture de la gorge peut se trouver
soit au niveau de la face supérieure de la planche, soit à quelques millimètres en-dessous
dans le cas où les épaulements 11 sont recouverts, partiellement ou totalement, par
la couche supérieure de protection F et/ou par une couche de renfort R2 (ces différentes
couches seront décrites par la suite en référence aux figures 4, 5A et 5B).
[0067] Dans le mode de réalisation représenté, le profilé 1 porte des ailettes 12 d'accrochage
s'étendant dans la direction transversale de la planche S et destinées à être scellées
dans son épaisseur en sécurisant ainsi la solidarisation du rail d'ancrage avec la
structure interne de la planche S.
[0068] Le cas échéant, des ailettes complémentaires seront prévues aussi aux extrémités
longitudinales du profilé pour renforcer le scellement, si nécessaire. Les ailettes
12 sont réalisées ici d'une seule pièce avec le corps du profilé 1 auquel elles sont
raccordées latéralement et à mi-hauteur.
[0069] L'invention vise à perfectionner ce dispositif de fixation en complétant les moyens
d'ancrage et de verrouillage précédemment décrits par des moyens spécifiques destinés
à renforcer le blocage en translation de l'embase E sur la planche S.
[0070] Une fois le réglage de la position et/ou de l'orientation de l'embase E effectué,
le surfeur procède à son verrouillage par vissage à bloc du pivot 3. Ce vissage a
pour effet de caler et d'immobiliser l'élément d'ancrage T dans le rail 1.
[0071] Toutefois, dans le temps, il apparaît souvent un léger jeu entre l'embase et la planche.
Or ce jeu a tendance à s'amplifier tant avec les mouvements de déformations de la
planche S qu'avec les vibrations générées par le glissement de la planche, les à-coups
et les efforts importants qu'applique l'utilisateur sur les embases lors de l'utilisation
de la planche S sur la neige ce qui peut conduire à un décalage longitudinal de la
position de l'embase sur la planche.
[0072] Afin de garantir la pérennité et la fiabilité du réglage longitudinal initial, il
est donc nécessaire d'assurer un blocage ferme et durable en translation longitudinale
de l'embase sur la planche.
[0073] Dans cet objectif, l'invention prévoit de réaliser, d'une part, au moins une barrette
et dans la forme illustrée ici, deux barrettes crantées 21, 22 destinées à être intégrées
dans la planche S de façon affleurante (ou en légère dépression) et, d'autre part,
au moins un secteur denté et ici deux secteurs dentés périphériques 41, 42 portés
par la face inférieure du disque 4 de verrouillage de l'embase E.
[0074] En effet, c'est le disque 4 qui a une position fixe et prédéterminée par rapport
à la planche S tandis que l'embase E peut être mobile en rotation par rapport à la
planche tant que le pivot central n'est pas verrouillé.
[0075] Dans une variante de réalisation, une seule barrette crantée pourrait être suffisante
et elle coopérerait, dans ce cas, avec un seul secteur denté porté par la face inférieure
du disque 4.
[0076] Dans une autre variante, le dispositif de l'invention pourrait comprendre plus de
deux barrettes crantées par rail et plus de deux secteurs dentés par disque.
[0077] Pour des raisons d'efficacité de la tenue mécanique, il est essentiel que les barrettes
crantées 21, 22 s'étendent à distance du rail 1 et coopèrent chacune, par engrenage,
avec l'un des deux secteurs dentés réalisés en vis à vis sur la face inférieure du
disque 4.
[0078] Cette disposition a, en outre, l'avantage d'offrir une meilleure stabilité de l'embase
E du fait que l'action de l'élément d'ancrage central T est renforcée par l'emprise
latérale des secteurs dentés 41, 42 dans les barrettes 21, 22, à la manière de piliers.
[0079] Il est surtout important que les barrettes crantées soient distinctes et éloignées
des épaulements 11 du rail 1 pour ne pas fragiliser le rail 1 et conserver une résistance
suffisante à l'arrachement de l'élément d'ancrage T.
[0080] De préférence, la distance séparant l'axe du rail 1 du bord des barrettes 21, 22
est supérieur à 20 mm, voire de préférence supérieur à 30mm et, en particulier, compris
entre 30 et 40mm.
[0081] Comme illustré par les figures 2A, 3A et 3B, les crans 210, 220 des barrettes 21,
22 sont orientés transversalement et s'étendent sur toute la largeur des barrettes.
[0082] Les secteurs dentés 41, 42 sont, quant à eux, ménagés sur deux zones angulaires diamétralement
opposées du pourtour du disque 4.
[0083] Pour permettre un engagement réciproque aisé, stable et résistant, les profils des
dents 410, 420 et des crans 210, 220 sont complémentaires.
[0084] En outre, il est prévu que la largeur maximale des secteurs 41, 42 soit inférieure
ou égale à celle des barrettes 21, 22 et la hauteur des dents 410, 420 de ces secteurs
soit inférieure ou égale à la profondeur des crans 210, 220 de ces barrettes. Dans
ces conditions et après verrouillage du dispositif de fixation, la face inférieure
de l'embase reste parfaitement en contact d'appui avec la face supérieure de la planche.
[0085] De préférence, la largeur des barrettes 21, 22 est comprise entre 5 et 15mm et, de
préférence, entre 9 et 11mm et leur hauteur est comprise entre 3 et 5mm tandis que
la profondeur des crans 210, 220 (et donc la hauteur maximum des dents 410, 420) est
comprise entre 3 et 4mm.
[0086] Le pas des crans, c'est à dire la largeur de leur base, est comprise entre 4 et 6mm
et est, de préférence, de 5mm.
[0087] La longueur des barrettes 21, 22 sera proche de la longueur du rail (à + ou - 20mm)
dans le cas où le rail est destiné à recevoir une seule embase E pour assurer une
plage de réglage suffisante.
[0088] Dans le cas particulier illustré dans le deuxième mode de réalisation, la longueur
des barrettes 21,22 est plus courte que la longueur du rail 1 étant donné que le disque
4 comporte des butées latérales 44a,44b. Ces butées assurent le guidage dans la gorge
du rail 1 et participent au blocage du disque 4 en rotation par rapport au rail 1.
[0089] Cette configuration nécessite de prévoir un rail 1 plus long pour permettre le logement
et le déplacement de ces butées 44a,44b.
[0090] Dans une variante de réalisation sans ces butées latérales, le rail 1 et les barrettes
21,22 auraient alors approximativement même longueur.
[0091] Le profil des crans 210, 220 des barrettes 21,22 est symétrique pour faciliter le
réglage par déplacement du disque 4 dans les deux sens pour qu'il soit aussi facile
pour l'utilisateur de rapprocher ses pieds l'un de l'autre ou de les éloigner.
[0092] De préférence, ce profil est sensiblement identique à celui des dents 410, 420 des
secteurs 41, 42 ; les extrémités des crans (et des dents) étant éventuellement arrondies
pour les rendre moins agressives et moins sujettes à l'usure, comme illustré par les
figures 5A et 5B.
[0093] Enfin le matériau constitutif des barrettes sera choisi pour sa rigidité, sa légèreté,
sa compatibilité avec les différentes couches de la planche mais aussi pour ses bonnes
propriétés de contact avec les dents des secteurs du disque 4.
[0094] Une matière plastique du type polyamide ou polyuréthane éventuellement chargée de
fibres composites ou même un matériau métallique pourra ainsi être avantageusement
utilisé.
[0095] Dans le mode de réalisation illustré par la figure 2A, le disque 4 est en une seule
pièce et les secteurs dentés 41, 42 sont ménagés directement sur sa face inférieure.
Le disque 4 est lui-même monté dans un logement évidé 40 ménagé sur la face supérieure
de l'embase E et dont le pourtour est délimité par la couronne crénelée 4b de telle
sorte que les dents 410, 420 fassent saillie vers le bas en direction des barrettes
21, 22.
[0096] Comme illustré par les figures 2B et 2C et, toujours dans ce même mode de réalisation,
les secteurs dentés 41, 42 sont réalisés sous forme de bandes dont le bord extérieur
41a, 42a suit le pourtour du disque 4 tandis que le bord intérieur 41b, 42b s'étend
de façon ortho-radiale, c'est-à-dire perpendiculaire à un diamètre du disque, ce bord
intérieur étant rectiligne et les bords 41b et 42b étant parallèles entre eux.
[0097] Selon une variante non représentée, les secteurs dentés sont réalisés sous forme
de deux bandes ortho-radiales dont les bords extérieurs et intérieures sont parallèles
et dont l'écartement sur le disque par rapport au centre du disque est, de préférence,
maximal.
[0098] Dans le mode de réalisation illustré par les figures 3A, 3B et 3C, le disque 4 de
verrouillage comprend un élément cylindrique indépendant 43 portant les secteurs dentés
41, 42 qui est rapporté, monté de façon coaxiale sous le disque 4 et fixé à celui-ci
par des moyens de solidarisation de type vis.
[0099] La figure 3A représente une embase E formée de plusieurs pièces E1, E2, E3 assemblées
les unes aux autres en emprisonnant le disque 4. Cette embase est, en outre, pourvue
d'un pivot axial composé lui-même de plusieurs éléments dont l'élément inférieur d'ancrage
T et des éléments cylindriques montés au-dessus de l'embase. Aussi, on ne sortira
pas du cadre de l'invention si l'embase présente des formes variées et/ou si elle
est constituée de plusieurs pièces juxtaposées et/ou superposées.
[0100] Dans une variante appliquée ici à l'élément rapporté 43, le bord intérieur 41b, 42b
des secteurs dentés 41, 42 suit le pourtour circulaire du bord extérieur 41a, 42a
sur une longueur angulaire comprise entre 20 et 40°, de préférence 35° comme illustré
par la figure 3B.
[0101] Il serait possible, toutefois sans sortir du cadre de l'invention, de réaliser aussi
les secteurs dentés selon les variantes décrites ci-dessus en référence aux figures
2B et 2C.
[0102] La planche selon l'invention qui comporte l'intégration de divers éléments constitutifs
du dispositif de fixation de l'invention est décrite dans ce qui suit.
[0103] Au moins un profilé rigide 1 formant rail et tel qu'illustré ici, deux profilés du
type décrit ci-dessus sont intégrés à la structure de la planche S. Ce profilé est
réalisé, de préférence, par usinage ou par emboutissage ou bien encore par extrusion
d'une pièce en métal léger (aluminium,...) ou par moulage d'une pièce en matière plastique,
éventuellement renforcée.
[0104] Il présente une section parallélépipèdique ouverte, partiellement, sur sa face supérieure
en délimitant une gorge 10 formant glissière pour l'élément d'ancrage T de l'embase
E. Cette gorge peut être réalisée soit avant le moulage de la planche S, soit peut
être usinée après le moulage de la planche S.
[0105] De manière traditionnelle et dans la forme illustrée, ce profilé 1 est avantageusement
pourvu d'ailettes latérales 12 pour augmenter la tenue du rail 1 à l'arrachement.
[0106] Les deux barrettes rigides crantées 21, 22 du type décrit précédemment avec une matière
rigide appropriée seront également intégrées à la structure de la planche S. Les crans
pourront être réalisés soit avant le moulage, soit par usinage des barrettes après
le moulage de la planche S.
[0107] Selon une variante du procédé, il serait possible de réaliser le profilé de rail
et les barrettes en une seule pièce en un même matériau rigide ayant les propriétés
mécaniques requises, les barrettes étant alors réalisées au-delà des zones d'épaulement
11 du rail 1.
[0108] Une planche de surf est généralement fabriquée par moulage à chaud. Tous ses éléments
constitutifs (semelle, carres, chants, couches supérieure et inférieure de renfort
et noyau en bois ou polyuréthane,...) sont préparés avant le moulage. Les différentes
couches de matériaux sont prédécoupées.
[0109] Le noyau de la planche, notamment s'il est en bois, est également prédécoupé et son
épaisseur est ajustée à la courbe d'épaisseur de la planche S.
[0110] Ensuite, les différentes couches de matériaux sont empilées dans un moule dont le
profil est adapté à la forme et aux dimensions de la planche de surf désirée.
[0111] Les couches de renfort en matériaux composites sont pré-encollées avec une résine.
Lors du moulage, l'ensemble est appliqué en compression autour du noyau et porté à
haute température. La résine qui polymérise assure ainsi la cohésion entre les différents
éléments.
[0112] A la sortie du moule, la planche subit une opération de finition qui consiste, notamment,
à enlever le surplus de matière sur tout le contour.
[0113] Selon le procédé de l'invention, il est prévu de ménager, dans le noyau en bois (ou
polyuréthane) N de la planche et préalablement au moulage, une cavité centrale débouchant
sur la face supérieure et au moins deux cavités latérales s'étendant à équi-distance
et parallèlement à la cavité centrale (figure 4).
[0114] Ces cavités qui sont réalisées par découpe du noyau N ou enlèvement de matière, ont
des profils et des dimensions permettant la mise en place des barrettes 21, 22 et
du profilé 1 de telle sorte que ses ailettes 12 soient au contact du noyau N et que
ses épaulements 11 s'étendent de façon sensiblement affleurante à la face supérieure
de la planche, de même que les extrémités supérieures des crans 210, 220 des barrettes
21, 22.
[0115] Les barrettes étant destinées à être intégrées dans la l'épaisseur de la planche
et leur hauteur étant telle qu'elles pénètrent dans le noyau, la structure de la planche
doit être adaptée pour garantir leur tenue mécanique sans compromettre son étanchéité
dans la zone d'implantation. Ainsi, la structure de la planche S est modifiée dans
la zone d'implantation des barrettes 21,22.
[0116] Une première structure de la planche est illustrée aux figures 4 et 5B. Dans cette
variante, dans la zone de la barrette 21,22, le noyau N est interrompu et présente
deux cavités dans lesquelles sont positionnés des inserts I en matière plastique de
type ABS qui présentent eux-mêmes un logement pour recevoir chacune des barrettes
21,22.
[0117] L'utilisation de cet insert plastique I permet d'assurer l'étanchéité de la structure
de la planche S autour des parties inférieures et des côtés latéraux des barrettes,
alors que le noyau bois n'aurait pas pu assurer cette étanchéité.
[0118] Bien entendu, d'autres moyens d'étanchéité pourraient être utilisés, le but étant
de garantir l'absence d'infiltration d'eau entre la barrette et la structure de la
planche.
[0119] Au niveau des côtés supérieurs des barrettes, l'étanchéité est assurée par les renforts
R2 et la couche de protection supérieure F qui viennent au contact de ces côtés.
[0120] Par ailleurs, le renfort inférieur R1 recouvre les faces inférieures du noyau N et
de l'insert I. Dans la zone du rail 1, les couches de matériaux fibreux supérieures
R2 et M emprisonnent les ailettes 12 du profilé 1 dans l'épaisseur de la planche tout
en renforçant sa tenue à l'arrachement.
[0121] De manière connue, les couches inférieure R1 et supérieure R2 de renfort sont réalisées
soit avec un matériau fibreux composite (tissu de fibres de verre, par exemple, enduit
d'une résine polymère de type époxy), soit en aluminium, tandis que la couche de protection
F est réalisée avec une matière transparente et est éventuellement pourvue d'un décor
graphique.
[0122] De manière connue, au-dessous du renfort inférieur R1 est positionnée une semelle
P dont ses côtés latéraux sont bordés par des carres (non représentées).
[0123] De façon connue, le procédé de fabrication par moulage conduit, lors de la polymérisation
à chaud de la résine, à la stratification des couches fibreuses et, par suite, à la
liaison et à la solidarisation des différents éléments constitutifs de la planche
et du dispositif de fixation intégré.
[0124] Dans une autre variante illustrée à la figure 5A, le noyau N n'est pas interrompu
totalement comme dans la variante précédente mais il est simplement suffisamment évidé
pour recevoir, dans les évidements, non seulement les barrettes 21,22 mais aussi au
moins une couche de renfort R3 composée, par exemple, de fibres noyées dans de la
résine et positionnée en dessous des barrettes 21,22 en assurant ainsi conjointement
l'étanchéité entre les barrettes et le noyau N.
[0125] La planche illustrée ici présente deux rails centraux alignés sur l'axe longitudinal
de la planche et destinés à recevoir chacun une embase E.
[0126] On ne sortira pas du cadre de l'invention si ces deux rails se rejoignent pour former
un seul rail central plus long, destiné à recevoir les deux embases.
[0127] Conjointement et afin de rendre compatibles la planche et le dispositif de fixation
de l'invention, il est nécessaire de modifier l'embase traditionnelle et, plus particulièrement,
le disque de verrouillage central de telle sorte que sa face inférieure porte au moins
deux secteurs dentés périphériques destinés à coopérer avec les barrettes crantées
déjà intégrées dans la planche.
[0128] Dans ce but, il convient simplement, soit de remplacer le disque de verrouillage
traditionnel par un disque modifié de même diamètre mais dont la face inférieure porte
des secteurs dentés adaptés à coopérer avec les barrettes crantées, soit de lui adjoindre
un élément cylindrique du type de l'élément 43 (figure 3A) à secteurs dentés, réalisé
séparément puis rapporté et monté de façon coaxiale sous l'embase.
[0129] L'invention a été plus spécialement décrite dans une application à une planche de
glisse sur neige mais elle pourrait être reproduite de façon similaire pour être utilisée
en relation avec une planche de glisse aquatique.
1. Planche de glisse (S) dont la structure comprend au moins une couche inférieure (R1),
au moins une couche supérieure (R2, F, M), un noyau (N), au moins un rail (1) délimitant
une gorge (10) à ouverture supérieure pour la réception et le guidage d'un élément
d'ancrage (T) d'une embase (E) de fixation de chaussure, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins une barrette crantée (21, 22) indépendante et distante de la
gorge du rail et destinée à coopérer avec au moins un secteur denté périphérique (41,
42) porté par la face inférieure de l'embase (E) en vue d'assurer son blocage en translation
longitudinale.
2. Planche de glisse selon la revendication 1, caractérisée en ce que la distance séparant l'axe du rail (1) du bord de la barrette (21, 22) est compris
entre 20mm et 40mm.
3. Planche de glisse selon la revendication 1 ou 2, caractérisée en ce que le rail et la barrette crantée (21, 22) sont intégrés dans des cavités ménagées dans
l'épaisseur de la planche.
4. Planche de glisse selon la revendication 3, caractérisée en ce que l'ouverture supérieure de la gorge et la barrette crantée (21, 22) affleurent la
face supérieure de la planche.
5. Planche de glisse selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'elle comporte deux barrettes crantées (21, 22) situées à équi-distance dudit rail.
6. Planche de glisse selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que chaque barrette crantée (21, 22) est intégrée dans la structure de la planche au
travers des couches supérieures de protection et de renfort et dans un insert (I)
étanche positionné dans une cavité du noyau (N).
7. Planche de glisse selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce qu'une couche supérieure de renfort et d'étanchéité (R3) se prolonge sous la surface
inférieure de ladite barrette.
8. Planche de glisse selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que les crans (210,220) de ladite barrette (21,22) sont orientés transversalement et
s'étendent sur toute sa largeur.
9. Planche de glisse selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que le rail (1) porte des ailettes (12) d'accrochage scellées dans l'épaisseur de la
planche au contact du noyau (N).
10. Dispositif de fixation pour une planche (S) de glisse selon l'une des revendications
précédentes comprenant une embase (E) de réception d'une chaussure pourvue d'une ouverture
centrale recevant un disque de verrouillage (4) actionné par un pivot coopérant avec
des éléments de blocage en rotation de l'embase, caractérisé en ce que la face inférieure du disque (4) porte au moins un secteur denté périphérique (41,42)
destiné à coopérer avec la barrette crantée (21, 22) de la planche (S) pour assurer
le blocage en translation longitudinale de l'embase (E) sur ladite planche.
11. Dispositif de fixation selon la revendication précédente, caractérisé en ce que ledit secteur denté (41, 42) est distinct des éléments de blocage en rotation du
disque (4).
12. Dispositif de fixation selon la revendication 10 ou 11, caractérisé en ce que les éléments de blocage en rotation du disque (4) sont constitués d'une couronne
crénelée à l'intérieur de laquelle s'étend ledit secteur denté (41, 42).
13. Dispositif de fixation selon la revendication précédente, caractérisé en ce que ladite couronne crénelée délimite le bord extérieur du secteur denté périphérique
(41, 42), dont le bord intérieur est rectiligne.
14. Dispositif de fixation selon l'une des revendications 10 à 12, caractérisé en ce que ledit secteur denté périphérique (41, 42) comporte au moins un bord extérieur qui
s'étend sur une zone angulaire du pourtour inférieur du disque (4).
15. Dispositif de fixation selon l'une des revendications 10 à 14, caractérisé en ce que le disque de verrouillage (4) comprend un élément inférieur indépendant (43) rapporté
et monté de façon coaxiale sous l'embase (E) et dont le pourtour inférieur porte ledit
secteur denté (41,42).
16. Dispositif selon l'une des revendications 10 à 15, caractérisé en ce que la largeur d'un secteur denté (41 ,42) est inférieure ou égale à celle d'une barrette
crantée (21,22).
17. Dispositif selon l'une des revendications 10 à 16, caractérisé en ce qu'il comprend deux secteurs dentés périphériques (41,42) diamétralement opposés sur
le pourtour inférieur du disque (4) et coopérant chacun avec l'une des barrettes (21,
22).
18. Dispositif selon la revendication 17, caractérisé en ce que lesdits secteurs dentés (41,42) sont réalisés sous forme de bandes parallèles ortho-radiales.
19. Dispositif selon l'une des revendications 17 ou 18, caractérisé en ce que lesdits secteurs dentés (41,42) sont ménagés deux à deux sur des zones angulaires
diamétralement opposées du pourtour du disque (4).
20. Dispositif selon l'une des revendications 10 à 19, caractérisé en ce que la hauteur des dents (410,420) dudit secteur denté (41,42) est inférieure ou égale
à la profondeur des crans (210,220) de ladite barrette (21,22).
21. Dispositif selon l'une des revendications 10 à 20, caractérisé en ce que le profil des dents (410,420) du disque (4) est sensiblement identique à celui des
crans (210,220) de ladite barrette (21,22).
22. Équipement de snowboard comprenant une planche de glisse selon l'une des revendications
1 à 9 ainsi qu'un dispositif de fixation de chaussure selon l'une des revendications
10 à 21.