[0001] L'invention concerne un conditionnement pour un objet enfermant un liquide corrosif,
tout particulièrement un accumulateur électrique, ou ensemble d'accumulateurs électriques
formant une batterie, contenant un électrolyte liquide corrosif.
[0002] Les accumulateurs électriques contenant un électrolyte liquide corrosif sont des
objets très courants, à l'exemple des batteries au plomb comportant de l'acide sulfurique
comme électrolyte, qui doivent être remplacés après quelques années d'utilisation,
par une opération relativement simple, à la portée d'un amateur averti. De nos jours,
ils constituent donc une part relativement importante du marché des pièces détachées
automobiles, tout particulièrement par vente en ligne.
[0003] Pour autant, en raison de la présence d'un électrolyte liquide corrosif, ces produits
sont considérés réglementairement comme des produits dangereux soumis à des normes
spécifiques de conditionnement, et à ce jour, ne peuvent être convoyés par des transporteurs
non habilités, ce qui renchérit fortement le coût de transport.
[0004] Des conditionnements dédiés à des batteries automobiles sont connus. Ainsi, des emballages
en carton assez résistants pour superposer sans déformation jusqu'à cinq boites ont
été décrits dans la demande de certificat d'utilité
FR2495105. De la demande de brevet français
FR2470735 il est de plus connu un paquet formé d'une batterie et d'une boite en carton munie
de poignée formée dans la boite, la boite étant d'une construction et d'un matériau
tels qu'elle puisse supporter le poids de l'accumulateur lorsque le paquet est porté
par les poignées. Pour minimiser les risques de fuite d'électrolyte, des bouchons
amovibles sont prévus sur les batteries, ce qui impose une manipulation spécifique
qui renchérit le coût du conditionnement, tout en augmentant le risque d'une pose
défectueuse si ses bouchons sont laissés en place. Par ailleurs, pour maintenir entre
les poignées et la batterie un espace suffisant pour qu'un opérateur y introduise
ses doigts, des pièces d'écartement sont insérées en fin d'assemblage, après l'assemblage
de la boite en carton autour de la batterie. Ces systèmes permettent une présentation
des batteries sur des étalages de vente au détail mais le conditionnement n'est pas
compatible avec un transport par voie postale ou autre mode d'acheminement ordinaire,
le produit étant toujours considéré comme dangereux.
[0005] De la demande de brevet
WO 2013/151156, il est connu un emballage étanche destiné à des batteries défectueuses, conformément
auquel la batterie, posée sur un patin absorbant est déposée dans un premier carton
lui-même entouré d'un sac étanche, l'ensemble étant placé dans un second carton d'emballage.
Même si la question de l'étanchéité de l'emballage est traitée, et qu'il est même
envisagé dans un mode de réalisation de placer la batterie dans un second sac étanche
avant de la placer dans son premier carton, ce système ne permet pas non plus d'expédier
le colis comme un colis ordinaire.
[0006] Il existe donc un besoin non satisfait d'un conditionnement simple, adapté à l'expédition
d'objets enfermant des liquides, notamment de liquides corrosifs, tels que des batteries
pour automobiles.
[0007] Selon l'invention, ce problème est résolu par un colis constitué par une boite réalisée
à partir d'un flan par découpe et rainurage comportant une base, deux faces transversales,
deux faces principales, un objet transporté de forme prismatoïde, dont la hauteur
est inférieure à celles des faces transversales, et comportant en partie supérieure
au moins un orifice muni d'un bouchon de remplissage d'un liquide corrosif, étant
posé sur la base, avec des cales interposées entre les faces transversales et l'objet,
et les faces principales étant fendues sur leur extrémité opposée à la base de façon
à ménager des rabats couvrant une partie de la partie supérieure de l'objet transporté,
ledit objet étant solidarisé à la boite par un liage, par exemple de type feuillard,
en appui sur les rabats.
[0008] Le colis selon l'invention est remarquable en ce que l'objet, par un exemple un accumulateur
électrique contenant un électrolyte liquide, reste largement visible même si les rabats
supérieurs sont dimensionnés pour recouvrir toute la partie supérieure de l'objet
à transporter. Il n'y a de ce fait aucun risque de méprise sur la face du colis constituant
la face supérieure ce qui évite de renverser le colis en favorisant alors les fuites
de liquide corrosif. La combinaison des cales interposées entre l'objet et les faces
transversales assure que l'objet ne puisse ni glisser, tomber ou s'endommager lors
du transport dans le colis.
[0009] La largeur de la base du colis correspond à la largeur de l'objet à transporter (en
supposant que les lignes de pliures sur les grands côtés de la base sont juste à l'extérieur
de la base. La hauteur du colis correspond pour sa part à la hauteur de l'objet plus
la hauteur du rabat. Pour éviter la formation d'un espace libre entre le liage et
les rabats, il est préférable que la hauteur des rabats soit inférieure ou égale,
et de préférence égale, à la demi-largeur de l'objet à transporter, de sorte que les
rabats soient au contact l'un de l'autre sans pour autant se recouvrir. Dans le cas
typique d'une batterie automobile, ceci conduit à une hauteur du colis dépassant la
batterie d'une dizaine de centimètres, il est donc possible de manipuler le colis
en le tenant par ces bords. Toutefois, il est avantageux de prévoir des poignées formées
par des ouvertures ménagées dans les parois transversales, les cales délimitant un
espace suffisant pour les doigts d'un manipulateur, évitant ainsi tout risque de contact
avec l'objet.
[0010] De façon avantageuse, les rabats comportent des encoches pour positionner le liage,
ces encoches étant par exemple d'une largeur voisine d'un feuillard utilisé comme
liage.
[0011] De préférence, les faces transversales sont constituées par des parois latérales
reliées aux petits côtés du fond et repliées sur elles-mêmes au niveau de lignes de
pliage à mi-hauteur pour former des parois à double épaisseur, et des volets latéraux
sont liés par pliage aux faces principales et sont maintenus dans le colis entre les
deux épaisseurs des parois latérales.
[0012] Avantageusement, les parois latérales formant les faces transversales comportent
des fenêtres venant en coïncidence l'une l'autre pour former des poignées lorsque
les parois latérales sont repliées pour former une double paroi. Les volets latéraux
peuvent également comporter des découpes venant en coïncidence avec les fenêtres des
volets latéraux.
[0013] De préférence, les lignes de pliages des parois latérales comportent des languettes
formées par des entailles pratiquées dans les parois latérales et en ce que des évidements
sont formés au niveau des pliures entre la base et les parois latérales, de sorte
que lorsque deux colis identiques sont superposés, les languettes du colis inférieur
pénètrent dans les évidements du colis supérieur pour former un ensemble stable.
[0014] De préférence, les cales sont constituées par des pièces pliées découpées directement
du flan.
[0015] Dans une variante tout particulièrement préférée, le colis comporte de plus un sac
étanche entourant l'objet, ledit sac étant dans une matière plastique résistant au
liquide corrosif contenu par l'objet. Avantageusement, des patins aptes à observer
le liquide corrosif sont également placés dans le sac, de préférence, sous forme de
panneaux venant flanquer les faces de l'objet à proximité des principales du colis.
[0016] Dans une variante, le flan utilisé est en carton double cannelure.
[0017] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à l'examen de
la description détaillée ci-après, et des dessins annexés, dans lesquels :
- la figure 1 reproduit une photo d'un colis selon l'invention, avec une boite en carton
entourant un accumulateur électrique ;
- la figure 2 est un schéma du flan utilisé pour la production de la boite de la figure
1 ;
- la figure 3, est un schéma montrant un exemple de formation d'une cale à partir d'une
pièce en T ;
- la figure 4, est un schéma de découpe de cales en T semblables à celles illustrées
à la figure 3, à partir d'une même feuille de carton que celle utilisée pour l'obtention
du flan de la figure 2 ;
- la figure 5 est une photo d'un autre mode de réalisation d'une boite en carton pour
la réalisation d'un colis selon l'invention ;
- la figure 6 est un schéma du flan utilisé pour la production de la boite de la figure
5.
[0018] En se reportant au dessin de la figure 1, on peut voir un colis selon l'invention
comportant un accumulateur électrique 1, entouré d'un sac en plastique 2, placé dans
une boite en carton 3. Même si l'invention sera par la suite toujours décrite en se
référant au conditionnement d'un accumulateur électrique, l'invention est applicable
au conditionnement de tout objet parallélépipédique, ou plus généralement prismatoïde,
avec donc deux faces parallèles constituant la partie inférieure et la partie supérieure
de l'objet, et pour lesquels un remplissage en liquide corrosif est prévu par le dessus,
par exemple avec un bouchon ménagé dans la partie supérieure de l'objet.
[0019] Dans l'exemple issu illustré, le sac est réalisé en polyéthylène basse densité (PEBD),
d'une épaisseur de 100 microns, autrement dit dans un matériau présentant une grande
résistance à la fois au déchirement et à des acides tels que l'acide sulfurique.
[0020] Pour la boite en carton, il est avantageux de prévoir un carton ondulé, à double
cannelure, par exemple du type BC, conçu pour l'emballage de produits lourds, d'une
force de 50kg, en orientant les cannelures dans le sens de la flèche F (visible à
la figure 2), c'est-à-dire parallèlement à la grande longueur du colis. Pour obtenir
des découpes et former des lignes de pliage de manière précise, les opérations de
découpe du carton ondulé sont de préférence réalisées par découpe laser, en marquant
la ligne de pliage par une amorce de découpe ?.
[0021] L'homme de l'art comprendra aisément que pour l'emballage de produits plus légers,
comme des accumulateurs électriques destinés à des véhicules deux-roues, un carton
un peu plus léger pourra être utilisé.
[0022] La boite en carton 3 comporte un fond, deux faces principales opposées 4 (constituant
sur la figure 1 les faces avant et arrière), associées aux grands côtés du fond, et
deux faces transversales 5 (pour la face externe) et 5' (pour la face interne).
[0023] Comme on peut le voir sur cette figure 1, la largeur du carton correspond à la largeur
de l'objet transporté, en prévoyant éventuellement une marge si des patins absorbants
(non visibles sur la figure) sont placés dans le sac, en regard des faces de l'objet
tournées vers les faces principales.
[0024] Des cales 6 sont intercalées entre l'objet transporté et les faces transversales
de la boite en carton 3, de sorte que l'objet ne peut glisser par rapport au plan
du fond de la boite en carton. Ces cales peuvent être réalisées en tout matériau adapté,
de préférence dans le même carton que celui utilisé pour réaliser la boite.
[0025] Par ailleurs, les faces principales 4 de la boite en carton 3 sont fendues de manière
à former des rabats 7 qui sont recouvrent très partiellement la partie supérieure
de l'objet 1. Au niveau de ces rabats, et plus spécifiquement à la hauteur d'encoches
8 servant de repère, un liage 9, ici constitué par un feuillard, est plaqué sur l'objet
de manière à solidariser l'ensemble constitué par l'objet (éventuellement dans son
sac en plastique) et la boite en carton. De chaque côté des rabats, il existe une
zone libre ayant toute la hauteur du colis, parfaitement adaptée pour y placer une
étiquette de transport.
[0026] En se référant maintenant également à la figure 2, on comprend que la boite en carton
est obtenue à partir d'un flan en carton, ayant globalement la forme d'une croix.
A la figure 2, les lignes continues correspondent à des découpes sur toutes les épaisseurs
du carton, et les tirets à des lignes de pliures ou, si précisé par la suite, des
lignes de découpe partielles.
[0027] Sur cette figure 2, on repère ainsi la base 10 formant le fond de la boite en carton,
rectangulaires, avec sur ces grands côtés, des lignes de pliures 11 permettant de
former les faces principales 4 de la boite 3, et sur ces petits côtés, des lignes
de pliures 12 pour la formation des faces latérales 5.
[0028] La partie destinée à former les faces principales est prolongée dans sa direction
parallèle aux pliures 11 par des volets 14 formées grâce à des découpes 15 et aux
lignes de pliures 13. Lorsque les faces principales du flan sont redressées, le volet
14 peut ainsi être ramené parallèle aux faces latérales 5.
[0029] Pour plus de solidité et de rigidité, les faces latérales 5 sont en fait des parois
doubles et pour ce faire, la partie horizontale de la croix comporte à ses extrémités
opposées à la base 10, une partie distale 5', qui une fois repliée vers l'intérieur
de la boite le long de la ligne de pliage 16, vient former la paroi interne de la
face transversale. Le long de la ligne de pliage 16 sont par ailleurs formées des
languettes 17, formées par des entailles ne traversant qu'une seule épaisseur de cannelures.
[0030] Par ailleurs le long des lignes de pliage 12 sont ménagés des évidements 18 qui d'une
part, permettent de verrouiller en position les parois internes et externes des faces
transversales au moyen des tétons 19 à l'extrémité de la partie distale 5' (tout en
emprisonnant les volets 14) et d'autre part, sont aptes à recevoir les languettes
17 d'un premier colis placé sous un second colis de format identique. Ainsi, il est
possible d'empiler jusqu'à 5 colis comportant des accumulateurs électriques pour automobiles.
[0031] Des fenêtres 20, identiques, sont ménagées dans les parois externes 5' et internes
5, qui viennent en coïncidence l'une l'autre lorsque les parois sont repliées l'une
sur l'autre. Pour que les volets 14 ne viennent pas masqués ces fenêtres 20, ils comportent
par ailleurs des découpes 21 idoines. Ces fenêtres 20, et les découpes 21, forment
ainsi des poignées pour la manutention du colis. La prise en main du colis est facilitée
par les cales 6 qui maintiennent l'accumulateur électrique à distance de la paroi
latérale interne 5'.
[0032] En revenant maintenant sur la partie verticale de la croix, on remarque une ligne
de pliage 21, entre les découpes 22 afin de former les rabats 7. A la figure 1, on
a présenté des rabats courts, ne recouvrant que partiellement la partie supérieure
de l'accumulateur. Par contre, à la figure 2, il est proposé des rabats dont la longueur
correspond essentiellement à une demi-largeur de base, qui vont donc recouvrir toute
la partie supérieure de l'accumulateur, mais sans se chevaucher. Mais même ainsi,
le colis présente une allure essentiellement « ouverte », sans que l'on puisse confondre
le bas du haut.
[0033] Dans l'exemple de la figure 1, les cales 6 sont constituées par une seule bande rectangulaire,
repliées en quatre pour former un M avec une base posée sur le fond du colis. Pour
s'assurer que la bande garde sa forme, il est souvent préférable de la maintenir en
place au moyen de bandes adhésives.
[0034] Comme illustré à la figure 3, on peut également utiliser des cales formées à partir
d'une pièce en T, en repliant sur elle-même la partie centrale du T et à 90° les extrémités
de la barre transversale afin de former en quelque sorte une table avec un double
plateau 23, 24 et deux pieds droits 25. Alternativement, la « table » peut être couchée
ou tête en bas, le double plateau reposant alors sur la base du colis.
[0035] Avantageusement, ces pièces en T sont obtenues directement avec le flan utilisé pour
la réalisation de la boite. Dans l'exemple de la figure 4, pour plus de clarté, on
a simplement fait figurer dans la partie centrale la partie en croix destinée à former
les contours de la boite en carton, en utilisant les zones laissées libres dans les
coins pour former des pièces en T destinées à des cales. Dans l'exemple ici figuré,
3 types de pièces en T sont formées à chaque fois, On y retrouve ainsi les pièces
de la figure 3 (23, 24, 25) et des pièces 26 et 27 dont les dimensions varient très
légèrement de celles des pièces précédentes, ce qui permet d'utiliser un même flan
pour différentes dimensions d'accumulateurs électriques. Dans ces conditions, on utilise
des parties des feuilles de carton qui auraient dû être recyclées.
[0036] La figure 5, et la figure 6 montrant le schéma du flan correspondant, illustre une
variante de l'invention dans laquelle une seule languette 17 est ménagée sur chaque
bord, dans la partie centrale de la largeur, autrement dit au droit de la poignée.
[0037] Le conditionnement proposé permet de protéger les accumulateurs électriques contre
tout court-circuit, aucune trace dangereuse d'alcalis ou d'acides ne se retrouve à
l'extérieur du colis et l'emballage est muni de de moyens de préhension, et conçu
de manière à ce que la batterie ne puissent ni glisser, tomber ou s'endommager.
1. Colis constitué par une boite (3) réalisée à partir d'un flan par découpe et rainurage
comportant une base (10), deux faces transversales (5, 5'), deux faces principales
(4), un objet transporté (1) de forme prismatoïde, dont la hauteur est inférieure
à celles des faces transversales (5, 5'), et comportant en partie supérieure au moins
un orifice muni d'un bouchon de remplissage d'un liquide corrosif, étant posé sur
la base (10), avec des cales (6) interposées entre les faces transversales (5') et
l'objet (1), et les faces principales (4) étant fendues sur leur extrémité opposée
à la base de façon à ménager des rabats (7) couvrant une partie de la partie supérieure
de l'objet transporté (1), ledit objet (1) étant solidarisé à la boite par un liage
(9) en appui sur les rabats (7).
2. Colis selon la revendication 1, caractérisé en ce que les rabats (7) comportent des encoches (8) pour positionner le liage (9).
3. Colis selon la revendication 1 ou la revendication 2, caractérisé en ce les faces
transversales (4) sont constituées par des parois latérales reliées aux petits côtés
du fond et repliées sur elles-mêmes au niveau de lignes de pliage (16) à mi-hauteur
pour former des parois à double épaisseur (5, 5'), et des volets latéraux (14) sont
liés par pliage aux faces principales (4) et sont maintenus entre les deux épaisseurs
des parois latérales (5, 5').
4. Colis selon la revendication 3, caractérisé en ce que les parois latérales formant les faces transversales (5, 5') comportent des fenêtres
(20) venant en coïncidence l'une l'autre pour former des poignées.
5. Colis selon la revendication 4, caractérisé en ce que les volets latéraux (14) comportent des découpes (21) venant en coïncidence avec
les fenêtres (20) des faces transversales (5, 5').
6. Colis selon l'une quelconque des revendications 3 à 5, caractérisé en ce que les lignes de pliages (16) des parois latérales comportent des languettes (17) formées
par des entailles pratiquées dans les parois latérales et en ce que des évidements (18) sont formés au niveau des pliures (12) entre la base (10) et
les parois latérales (5, 5')., de sorte que lorsque deux colis identiques sont superposés,
les languettes (17) du colis inférieur pénètrent dans les évidements (18) du colis
supérieur pour former un ensemble stable.
7. Colis selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les cales (6) sont constituées par des pièces pliées découpées directement du flan.
8. Colis selon l'une quelconque des revendications précédentes caractérisé par un sac étanche (2) entourant l'objet (1), ledit sac étant dans une matière plastique
résistant au liquide corrosif contenu par l'objet, des patins absorbants étant optionnellement
placés dans le sac.
9. Colis selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le flan est en carton double cannelure.
10. Colis selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que ledit objet (1) est un accumulateur électrique.