[0001] La présente invention se rapporte à un fer à repasser à vapeur comprenant un corps
chauffant comprenant une chambre de vaporisation et une surface de repassage en relation
thermique avec le corps chauffant, la surface de repassage étant destinée à venir
en contact avec le linge à repasser et étant avantageusement munie de trous de sortie
de vapeur, et se rapporte plus particulièrement à un fer à repasser dans lequel la
chaleur produite par le corps chauffant est transmise à la surface de repassage par
conduction au travers d'au moins deux éléments du fer à repasser rapportés l'un contre
l'autre lors de l'assemblage du fer à repasser.
[0002] Il est connu, de la demande de brevet
FR 2 798 403 déposée par la demanderesse, un fer à repasser à vapeur comprenant une semelle comportant
un corps chauffant comprenant une chambre de vaporisation pour la production de vapeur
et une surface de repassage en relation thermique avec le corps chauffant, la surface
de repassage étant destinée à venir en contact avec le linge à repasser et étant munie
de trous de sortie de vapeur. Dans ce document, la surface de repassage est portée
par une coiffe qui est rapportée sur le corps chauffant, la chaleur produite par le
corps chauffant étant transmise à la surface de repassage par conduction au travers
du corps chauffant puis au travers d'une coiffe, cette dernière étant au contact du
corps chauffant au niveau de zones de contact constituées par des parois de canaux
de distribution et par des plots de transfert thermique.
[0003] Une telle construction de fer à repasser permet de limiter le flux thermique s'établissant
vers la surface de repassage afin d'avoir une température du corps chauffant au voisinage
de la chambre de vaporisation qui soit suffisante pour assurer la vaporisation de
l'eau même quand la surface de repassage est à une température minimale autorisant
le repassage de tissus délicats.
[0004] Cependant, une telle construction présente l'inconvénient de faire appel à des plots
portés par la fonderie qui sont relativement encombrants et qui assurent localement
une forte conduction thermique. De tels plots génèrent donc des contraintes importantes
pour le dessin de la fonderie et peuvent provoquer des points chauds importants sur
la surface de repassage.
[0005] Aussi, un but de la présente invention est de proposer un fer à repasser à vapeur
qui remédie à ces inconvénients et qui possède une structure qui soit simple et économique
à réaliser.
[0006] A cet effet, l'invention a pour objet un fer à repasser à vapeur comprenant un corps
chauffant comprenant une chambre de vaporisation et une surface de repassage en relation
thermique avec le corps chauffant, la surface de repassage étant destinée à venir
en contact avec le linge à repasser et étant avantageusement munie de trous de sortie
de vapeur, la chaleur produite par le corps chauffant étant transmise à la surface
de repassage par conduction au travers d'au moins deux éléments du fer à repasser
rapportés l'un contre l'autre, caractérisé en ce que les deux éléments sont au contact
direct l'un de l'autre au niveau d'au moins un point de contact présentant une surface
de contact inférieure à 2 mm
2 et de préférence inférieure à 1 mm
2.
[0007] Par deux éléments du fer à repasser rapportés l'un contre l'autre on entend deux
éléments constitutifs du fer à repasser qui ont été fabriqués indépendamment l'un
de l'autre puis rapportés l'un contre l'autre lors de l'assemblage du fer à repasser.
[0008] Une telle caractéristique permet d'établir localement un point de contact diffusant
peu d'énergie par conduction thermique tout en assurant un lien mécanique entre les
deux éléments.
[0009] Selon une autre caractéristique de l'invention, les deux éléments sont au contact
direct l'un de l'autre au niveau de plusieurs points de contact, tous les points de
contact présentant une surface de contact inférieure à 2 mm
2 et de préférence inférieure à 1 mm
2.
[0010] Une telle caractéristique permet de répartir la diffusion thermique par conduction
entre les deux éléments au niveau de plusieurs points de contact à faible diffusivité
thermique pour une répartition plus homogène de la chaleur et une meilleur tenue mécanique
entre les deux éléments.
[0011] Selon encore une autre caractéristique de l'invention, le fer à repasser comporte
au moins 3 points de contact et de préférence entre 10 et 30 points de contact entre
les deux éléments.
[0012] Selon une autre caractéristique de l'invention, les points de contact sont situés
à l'extrémité de protubérances faisant saillies sur une surface d'au moins l'un des
éléments.
[0013] Selon une autre caractéristique de l'invention, les protubérances sont obtenues par
un procédé d'emboutissage.
[0014] Une telle caractéristique permet de réaliser de façon simple et économique les protubérances.
[0015] Selon une autre caractéristique de l'invention, la ou les protubérances font saillie
sur une hauteur supérieure à 0,3 mm et avantageusement comprise entre 0,4 mm et 0,8
mm.
[0016] Une telle hauteur permet de ménager un espace présentant une hauteur entre les deux
éléments qui permet de limiter la diffusion thermique par radiation.
[0017] Selon une autre caractéristique de l'invention, une chambre de distribution de vapeur
est ménagée entre les deux éléments.
[0018] Une telle caractéristique permet de profiter de l'espace ménagé entre les deux éléments
pour faire circuler la vapeur et la répartir sur toute la surface des éléments.
[0019] Selon encore une autre caractéristique de l'invention, un joint d'étanchéité est
disposé entre les deux éléments à la périphérie de la chambre de distribution.
[0020] Une telle caractéristique permet d'éviter que la vapeur ne s'échappe à la périphérie
des deux éléments.
[0021] Selon une autre caractéristique de l'invention, la semelle comporte une plaque qui
est rapportée contre le corps chauffant, le ou lesdits points de contact étant situés
à l'interface entre le corps chauffant et la plaque.
[0022] Ainsi, le corps chauffant et la plaque constituent les deux éléments du fer à repasser
qui sont rapportés l'un contre l'autre et présentent des points de contact de faible
superficie.
[0023] Selon une autre caractéristique de l'invention, les points de contacts sont répartis
le long de la périphérie de la surface de repassage.
[0024] Selon une autre caractéristique de l'invention, la plaque est en aluminium.
[0025] Une telle caractéristique permet d'assurer une forte conduction thermique dans l'épaisseur
de la plaque.
[0026] Selon une autre caractéristique de l'invention, le fer à repasser comporte une coiffe,
avantageusement en acier inox, qui est rapportée sur la plaque, la surface de repassage
étant supportée par la coiffe.
[0027] Une telle caractéristique permet de combiner à la fois une bonne homogénéité de température
au niveau de la surface de repassage grâce à la bonne diffusion thermique s'effectuant
au travers de la plaque en aluminium et une bonne résistance aux rayures de la surface
de repassage lorsque la coiffe est réalisée dans un matériau résistant aux rayures
tel que l'inox.
[0028] Selon une autre caractéristique de l'invention, la plaque est fixée sur le corps
chauffant au moyen de vis, la coiffe étant fixée sur la plaque par rabat des bords
de la coiffe sur les bords de la plaque.
[0029] Selon une autre caractéristique de l'invention, le corps chauffant est une fonderie
renfermant une résistance électrique.
[0030] Selon une autre caractéristique de l'invention, la résistance électrique est le seul
élément chauffant du fer à repasser.
[0031] On comprendra mieux les buts, aspects et avantages de la présente invention, d'après
la description donnée ci-après d'un mode particulier de réalisation de l'invention,
présenté à titre d'exemple non limitatif, en se référant aux dessins annexés dans
lesquels :
- la figure 1 est une vue en perspective d'un fer à repasser selon un mode particulier
de réalisation de l'invention ;
- la figure 2 est une vue en coupe longitudinale de la semelle du fer à repasser de
la figure 1 ;
- les figures 3A et 3B sont des vues agrandies de la vue en coupe de la figure 2 respectivement
au niveau d'un point de contact et d'une vis de fixation ;
- les figures 4 et 5 sont des vues en perspective éclatée de la semelle du fer à repasser
de la figure 1 ;
- la figure 6 est une vue de dessus de la semelle de la figure 2 ;
- la figure 7 est une vue en perspective du dessus de la plaque équipant le fer à repasser
de la figure 1,
- la figure 8 est une vue en coupe de la plaque selon la ligne VIII-VIII de la figure
7.
[0032] La figure 1 représente un fer à repasser comportant un boîtier 1 en matière plastique
comportant une poignée et un talon sur lequel le fer peut reposer verticalement. Le
boitier 1 renferme, de manière connue en soi, un réservoir muni d'un orifice de remplissage
10 et comporte un cordon 11 pour l'alimentation électrique du fer à l'aide d'un réseau
domestique en 220V.
[0033] Conformément aux figures 2 à 6, le fer à repasser comporte une semelle 2 comprenant
un corps chauffant 3 en aluminium moulé incluant une résistance électrique 30 tubulaire
dont la puissance peut atteindre 2300 W et qui est le seul élément chauffant du fer
à repasser. L'alimentation de cette résistance électrique 30 est régulée au moyen
d'un thermostat, non représenté sur les figures, venant se fixer sur un logement 31
ménagé sur une face supérieure du corps chauffant 3, le thermostat étant avantageusement
réglé autour d'une température de consigne de 165°C non modifiable par l'utilisateur.
[0034] Comme on peut le voir sur les figures 4 et 6, la face supérieure du corps chauffant
3 comprend des parois en saillie qui définissent une chambre de vaporisation 32 alimentée
en eau du réservoir par une pompe ou un boisseau goutte-à-goutte, non représentés
sur les figures, et des canaux 33 de distribution de vapeur s'étendant le long de
la périphérie de la chambre de vaporisation 32, ces canaux 33 se rejoignant au niveau
de l'extrémité avant du corps chauffant 3.
[0035] Les canaux 33 comportent des passages 33A traversant le corps chauffant 3 et débouchant
dans une cavité ménagée sur la face inférieure du corps chauffant 3 formant une chambre
de distribution 34 de vapeur.
[0036] La semelle 2 comporte, sous le corps chauffant 3, une plaque 4 intermédiaire, avantageusement
en aluminium, dont la face supérieure vient au contact du corps chauffant 3 et définie
une paroi de délimitation de la chambre de distribution 34 de vapeur.
[0037] La semelle 2 comporte également une coiffe 5 métallique, avantageusement en acier
inoxydable, qui est rapportée contre la face inférieure de la plaque 4, la coiffe
5 métallique venant au contact direct de la plaque 4 et étant avantageusement fixée
sur cette dernière en repliant le bord périphérique de la coiffe 5 autour du bord
périphérique de la plaque 4.
[0038] La coiffe 5 comprend, de manière connue en soi, une surface inférieure plane qui
définie une surface de repassage 52 destinée à venir en contact avec le linge à repasser.
Cette surface de repassage 52 est avantageusement munie de plus de deux cents trous
50 de sortie de vapeur présentant une section de passage inférieure à 4 mm
2, ainsi que cela est décrit plus en détails dans la demande de brevet
EP 1 772 551 déposée par la demanderesse. Les trous 50 de sortie de vapeur sont avantageusement
répartis selon un premier et un second réseau de trous 50 de sortie de vapeur séparés
l'un de l'autre par une zone médiane 51 démunie de trous de sortie de vapeur.
[0039] Comme on peut le voir sur les figures 3A, 4 et 5, la plaque 4 comporte plusieurs
bossages 40 en relief dont les extrémités supérieures forment des points de contact
40A entre la plaque 4 et le corps chauffant 3, le corps chauffant 3 comportant, en
regard de chacun de ces bossages, une butée 35 munie d'une surface plane contre laquelle
vient s'appuyer le bossage 40 lorsque la plaque 4 est assemblée contre le corps chauffant
3.
[0040] Ces bossages 40 sont préférentiellement réalisés par un procédé d'emboutissage de
la plaque 4 et présentent une surface supérieure sensiblement sphérique.
[0041] Chaque bossage 40 fait avantageusement saillie sur une hauteur de l'ordre de 0,6
mm par rapport à la surface supérieure de la plaque 4. Un joint en silicone 6, illustré
sur les figures 5 et 7, est interposé entre la plaque 4 et le corps chauffant 3 sur
tout le pourtour de la chambre de distribution 34 pour assurer l'étanchéité à la vapeur,
ce joint silicone 6 présentant également une épaisseur de 0,6 mm.
[0042] L'extrémité supérieure de chaque bossage 40 forme un point de contact 40A qui présente
une surface de contact inférieure à 2 mm
2 et de préférence inférieure à 1 mm
2. Dans l'exemple particulier de réalisation illustré sur les figures, la plaque 4
présente une épaisseur de l'ordre de 2 mm et comporte dix-sept bossages 40 répartis
sur la périphérie de la plaque 4, les bossages 40 présentant une surface de contact
avec les butées 35 constituée par une surface circulaire d'un diamètre de l'ordre
de 1 mm.
[0043] De manière préférentielle, les surfaces de contact des bossages 40 sont les seules
zones où la plaque 4 est directement en contact avec le corps chauffant 3 de sorte
que le transfert thermique par conduction entre le corps chauffant 3 et la plaque
4 s'effectue seulement par ces bossages 40.
[0044] De manière avantageuse, la plaque 4 est fixée contre le corps chauffant 3 par trois
vis 7, visibles sur la figure 5, une des vis 7 étant disposée à proximité d'une pointe
avant de la semelle 2 et les deux autres vis étant disposées symétriquement en bordure
de la plaque 4 dans la partie arrière de la semelle 2.
[0045] Comme on peut le voir plus en détails sur la figure 3B, la plaque 4 n'est pas au
contact direct du corps chauffant 3 au niveau des vis 7 afin de limiter le transfert
thermique par conduction dans cette zone.
[0046] Conformément à la figure 5, le corps chauffant 3 comporte également des nervures
36, 37 qui font saillie dans la chambre de distribution 34 de vapeur, ces nervures
36, 37 étant situées dans une zone médiane de la semelle 2 et venant en regard d'une
zone médiane 41 de la plaque 4 démunie d'ouverture. La hauteur de ces nervures 36,
37 est adaptée pour qu'elles ne viennent pas au contact direct de la plaque 4 lorsque
la plaque 4 est assemblée sur le corps chauffant 3 avec les bossages 40 en appui contre
les butées 35, un joint en silicone, non représenté sur les figures, venant combler
l'espace résultant entre les nervures 36, 37 et la plaque 4 pour assurer une liaison
mécanique entre la plaque 4 sur le corps chauffant 3, en complément des vis de fixation.
[0047] Dans l'exemple particulier de réalisation illustré, les nervures 36, 37 sont constituées
par une première nervure 36 présentant une forme générale en U et par une deuxième
nervure 37 présentant une forme générale en V, chacune de ces nervures 36, 37 présentant
une gorge formant une cavité dans laquelle le joint silicone est injecté, ce joint
recouvrant les nervures 36, 37 sur une hauteur de 0,5 mm pour venir au contact de
la plaque 4 et contribuer à la fixation de cette dernière.
[0048] La plaque 4 comporte, de part et d'autre de la zone médiane 41, des ouvertures 42,
43 permettant de diffuser la vapeur de la chambre de distribution 34 vers la coiffe
5, la coiffe 5 comprenant en regard de chaque ouverture 42, 43 au moins un trou 50
de sortie de vapeur.
[0049] De manière avantageuse, la plupart des ouvertures 42 de la plaque 4 présentent un
diamètre correspondant sensiblement au diamètre du trou 50 de sortie de vapeur de
la coiffe 5 venant en vis-à-vis de manière à ce que la plaque 4 soit au contact direct
de la coiffe 5 au voisinage des trous 50 de sortie de vapeur et puisse transmettre
la chaleur par conduction dans cette zone.
[0050] Certaines ouvertures 43 de la plaque 4 peuvent toutefois avoir une surface plus importante
pour limiter localement le transfert thermique par conduction. Ainsi dans l'exemple
illustré, la plaque 4 comporte trois ouvertures 43 plus importantes situées respectivement
à proximité de la pointe avant, dans la zone centrale de la semelle 2 et à proximité
de la partie arrière de la plaque 4, chacune de ces ouvertures alimentant plusieurs
trous de sortie de vapeur de la coiffe 5.
[0051] Le fer à repasser ainsi réalisé présente l'avantage de posséder une coiffe 5 munie
d'une surface de repassage qui présente une température relativement homogène de l'ordre
de 140°C lorsque la chambre de vaporisation 32 est à une température de l'ordre de
165°C permettant de produire un flux de vapeur en continu de l'ordre de 35 g/min.
[0052] En effet, dans la construction de la semelle 2 ainsi réalisée, le transfert thermique
par conduction entre le corps chauffant 3 et la plaque 4 est limité aux seuls points
de contact 40A situés à l'extrémité des bossages 40, ces derniers présentant une surface
très réduite, le reste du transfert thermique s'effectuant par radiation au travers
de la chambre de distribution 34. Le nombre important de points de contact 40A et
leur faible surface de contact permet d'avoir un excellent contrôle du flux thermique
s'établissant par conduction entre le corps chauffant 3 et la plaque 4. De plus, le
nombre important de points de contact 40A permet également d'obtenir une bonne maitrise
de la distance séparant le fond de la cavité formant la chambre de distribution 34
et la plaque 4, ce qui permet d'avoir un excellent contrôle du flux thermique s'établissant
par radiation entre le corps chauffant 3 et la plaque 4 .
[0053] Enfin, de tels points de contact 40A, portés par des bossages 40 réalisés par emboutissage
sur la plaque 4, présentent l'intérêt d'être très économiques à réaliser. Ils présentent
de plus l'avantage d'être très peu encombrants, permettant d'obtenir une construction
de semelle 2 très compacte.
[0054] Par ailleurs, la présence de la plaque 4 en aluminium, qui présente une forte conductivité
thermique, permet également de contribuer à l'amélioration de l'homogénéité de la
température au niveau de la surface de repassage. En effet, si un gradient de température
apparait entre différents points de la plaque 4, celui-ci est rapidement atténué par
le transfert thermique qui s'établit alors dans l'épaisseur de la plaque 4.
[0055] On obtient ainsi un fer à repasser présentant une construction compacte et économique
à mettre en oeuvre et présentant une température au niveau de la surface de repassage
sensiblement constante, autour de 140°C, pour repasser tous les types de textiles
sans les détériorer. De plus, une telle construction permet de maintenir la température
du corps chauffant au voisinage immédiat de la chambre de vaporisation autour de 165°C
ce qui permet de produire un dépit de vapeur en continu de l'ordre de 35 g/min suffisant
pour assurer une grande efficacité du repassage.
[0056] Bien entendu, l'invention n'est nullement limitée au mode de réalisation décrit et
illustré qui n'a été donné qu'à titre d'exemple. Des modifications restent possibles,
notamment du point de vue de la constitution des divers éléments ou par substitution
d'équivalents techniques, sans sortir pour autant du domaine de protection de l'invention.
[0057] Ainsi, dans une variante de réalisation non représentée, les bossages en reliefs
pourront être réalisés par moulage, ces derniers pouvant être réalisés sur le corps
chauffant plutôt que sur la plaque.
[0058] Ainsi, dans une variante de réalisation non représentée, l'ensemble plaque en aluminium
/ coiffe en acier inox pourra être remplacé par une seule plaque en aluminium dont
la face inférieure constitue directement la surface de repassage.
[0059] Ainsi, dans une variante de réalisation de l'invention, le fer à repasser pourra
comporter un élément chauffant dont la puissance est limitée à 1600W lorsque la tension
du réseau électrique domestique est de l'ordre de 120V.
1. Fer à repasser à vapeur comprenant un corps chauffant (3) comprenant une chambre de
vaporisation (32) et une surface de repassage (52) en relation thermique avec le corps
chauffant (3), la surface de repassage (52) étant destinée à venir en contact avec
le linge à repasser et étant avantageusement munie de trous (50) de sortie de vapeur,
la chaleur produite par le corps chauffant (3) étant transmise à la surface de repassage
(52) par conduction au travers d'au moins deux éléments (3, 4) du fer à repasser rapportés
l'un contre l'autre, caractérisé en ce que les deux éléments (3, 4) sont au contact direct l'un de l'autre au niveau d'au moins
un point de contact (40A) présentant une surface de contact inférieure à 2 mm2 et de préférence inférieure à 1 mm2.
2. Fer à repasser selon la revendication 1, caractérisé en ce que les deux éléments (3, 4) sont au contact direct l'un de l'autre au niveau de plusieurs
points de contact (40A), tous les points de contact (40A) présentant une surface de
contact inférieure à 2 mm2 et de préférence inférieure à 1 mm2.
3. Fer à repasser selon l'une quelconque des revendications 1 à 2, caractérisé en ce qu'il comporte au moins 3 points de contact (40A) et de préférence entre 10 et 30 points
de contact (40A) entre les deux éléments (3, 4).
4. Fer à repasser selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que les points de contact (40A) sont situés à l'extrémité de protubérances (40) faisant
saillie sur une surface d'au moins l'un des éléments (3, 4).
5. Fer à repasser selon la revendication 4, caractérisé en ce que les protubérances (40) sont obtenues par un procédé d'emboutissage.
6. Fer à repasser selon l'une quelconque des revendications 4 à 5, caractérisé en ce que la ou lesdites protubérances (40) font saillie sur une hauteur supérieure à 0,3 mm
et avantageusement comprise entre 0,4 mm et 0,8 mm.
7. Fer à repasser selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce qu'une chambre de distribution (34) de vapeur est ménagée entre les deux éléments (3,
4).
8. Fer à repasser selon la revendication 7, caractérisé en ce qu'un joint d'étanchéité (6) est disposé entre les deux éléments (3, 4) à la périphérie
de la chambre de distribution (34).
9. Fer à repasser selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que la semelle (2) comporte une plaque (4) qui est rapportée contre le corps chauffant
(3) et en ce que le ou lesdits points de contact (40A) sont situés à l'interface entre le corps chauffant
(3) et la plaque (4).
10. Fer à repasser l'on la revendication 9, caractérisé en ce que les points de contacts (40A) sont répartis le long de la périphérie de la surface
de repassage (52).
11. Fer à repasser selon l'une quelconque des revendications 9 à 10, caractérisé en ce que ladite plaque (4) est en aluminium.
12. Fer à repasser selon la revendication 11, caractérisé en ce qu'il comporte une coiffe (5), avantageusement en acier inox, qui est rapportée sur ladite
plaque (4), la surface de repassage étant supportée par ladite coiffe (5).
13. Fer à repasser selon la revendication 12, caractérisé en ce que la plaque 4 est fixée sur le corps chauffant (3) au moyen de vis, la coiffe (5) étant
fixée sur la plaque (4) par rabat des bords de la coiffe (5) sur les bords de la plaque
(4).
14. Fer à repasser selon l'une quelconque des revendications 9 à 13, caractérisé en ce que la plaque (4) comporte des ouvertures (42, 43) ménagées en regard des trous (50)
de sortie de vapeur de la coiffe (5).
15. Fer à repasser selon l'une quelconque des revendications 1 à 14, caractérisé en ce que le corps chauffant (3) est une fonderie renfermant une résistance électrique (30).