[0001] L'invention se rapporte à un perfectionnement des boucles de fermeture de chaussures
de sport et, plus particulièrement, de chaussures de ski alpin, de ski de fond, de
ski de randonnée ou encore de snowboard.
[0002] Plus précisément, l'invention concerne un perfectionnement des boucles de fermeture
d'une chaussure de ski alpin destinée plus particulièrement à la compétition.
EXPOSÉ DE L'INVENTION
[0003] Les chaussures de ski alpin comprennent généralement une coque externe rigide formée
d'un collier en regard du mollet de l'utilisateur, articulé sur un bas de coque enveloppant
la partie basse de la jambe et le pied de l'utilisateur, et pourvue d'un système de
fermeture manuel à boucles de serrage et crochets.
[0004] Un tel système de fermeture est décrit, notamment, dans le
EP 657 117 où les boucles comprennent un levier principal ou levier-tendeur articulé sur une
embase et présentant une encoche longitudinale dans laquelle est monté un tirant relié
à un crochet.
[0005] Dans ce mode de réalisation destiné principalement aux chaussures de ski alpin, et
notamment à la compétition, l'extrémité libre du levier-tendeur porte un levier auxiliaire
dont l'axe longitudinal médian est décalé vers l'arrière de la boucle relativement
à l'axe du levier-tendeur pour permettre une ouverture plus facile de la boucle. Cette
configuration présente également un chanfrein destiné à prévenir les risques d'accrochage
accidentel de la boucle, en particulier lors d'un contact avec des piquets de slalom
ou encore les bâtons de ski.
[0006] Cependant, le levier auxiliaire s'étend sur toute la largeur du levier-tendeur en
ménageant un espace intercalaire et son axe de pivotement est logé dans un conduit
qui débouche directement sur le chanfrein et qui n'est donc pas protégé.
[0007] En raison de cet espace situé dans la zone de liaison entre les deux leviers, il
subsiste un risque d'accrochage avec les piquets, ou même avec le bâton, qui peuvent
heurter la chaussure et la boucle dans un mouvement du bas vers le haut et il subsiste
donc encore un risque d'ouverture intempestive de la boucle.
[0008] Le
FR 2 317 890 décrit une chaussure dont la boucle de fermeture est protégée contre les chocs par
un dispositif de protection du levier constitué par une saillie formant un rebord
en forme de rampe réalisée sur l'avant de la coque et placée en avant des boucles
formant bouclier pour dévier les piquets.
[0009] Cependant, ce mode de réalisation nécessite de modifier le moule de fabrication de
la coque et se révèle insuffisamment efficace.
[0010] Par ailleurs, le levier auxiliaire étant destiné à faciliter la préhension du levier-tendeur
et l'ouverture de la boucle, il est, par sa structure même, d'autant plus sujet à
des ouvertures intempestives car c'est l'organe du système de fermeture dont le mode
d'ouverture nécessite les efforts les plus faibles. Il s'avère donc important de protéger
le levier auxiliaire de toute interaction parasite avec des éléments environnants.
[0011] L'invention vise à remédier à ces problèmes techniques en modifiant la structure
de la boucle.
[0012] Ce but est atteint, selon l'invention, au moyen d'une boucle de fermeture pour chaussure
de ski comprenant un levier principal articulé sur une embase et présentant une encoche
longitudinale dans laquelle est monté un tirant relié à un crochet et dont l'extrémité
porte un levier auxiliaire, caractérisée en ce que le levier principal comporte une
patte de protection délimitant latéralement un logement pour la réception du levier
auxiliaire.
[0013] Selon une caractéristique avantageuse, la patte est déportée au moins partiellement
vers l'arrière de la boucle.
[0014] Selon une autre caractéristique, la patte s'étend sur le côté latéral du levier auxiliaire.
[0015] Selon une première variante, les bords respectifs de la patte et du levier auxiliaire
sont orientés parallèlement.
[0016] De préférence, la patte est orientée selon un axe incliné avec un angle compris entre
0° et 90° par rapport à l'axe longitudinal du tirant.
Selon encore une autre caractéristique, le levier auxiliaire présente un axe de rotation
non perpendiculaire à l'axe du tirant.
[0017] Selon une autre caractéristique, la patte est en saillie et se raccorde au levier
principal par un premier bord extérieur parallèle à l'axe du tirant et qui se prolonge
vers son extrémité libre par un second bord extérieur parallèle à l'axe médian du
levier auxiliaire.
[0018] Selon encore une autre caractéristique, le second bord extérieur se prolonge par
un troisième bord extérieur délimitant une extrémité effilée d'axe qui ferme, vers
l'avant de la boucle, le logement du levier auxiliaire en rejoignant son bord d'extrémité.
[0019] Selon une variante spécifique, la face supérieure de la patte porte un chanfrein.
[0020] Dans ce cas, le chanfrein s'étend de façon continue sur la face supérieure de la
patte et l'épaisseur de la patte est amincie en direction de son bord latéral extérieur.
[0021] De préférence, la face supérieure de la patte chanfreinée affleure la face supérieure
du levier auxiliaire.
[0022] Selon une autre variante, la face inférieure du levier auxiliaire et la face inférieure
de l'extrémité de ladite patte sont biseautées et s'étendent dans un même plan surélevé
par rapport au plan de l'embase en vue de faciliter la prise manuelle.
[0023] Selon encore une autre variante, l'axe de rotation du levier auxiliaire est lié à
la patte de protection.
[0024] Un autre objet de l'invention est une chaussure de ski équipée de boucles telles
que définies ci-dessus.
[0025] De préférence, la patte est orientée en direction de l'avant de la chaussure tandis
que le levier auxiliaire est orienté vers l'arrière de la chaussure.
[0026] Grâce à l'apport de l'invention, il n'est plus nécessaire de décaler l'axe du tirant
pour permettre la création d'un chanfrein de protection de la boucle.
[0027] En outre, le levier auxiliaire est efficacement protégé par la patte frontale du
levier principal qui délimite un logement abritant aussi le palier de l'axe de pivotement.
[0028] Enfin, dans une utilisation de la chaussure en compétition, les risques d'accrochage
avec les piquets sont écartés du fait que la boucle ne présente plus qu'une face chanfreinée
unique et continue sur tout son bord frontal sans aucune aspérité.
BREVE DESCRIPTION DES FIGURES
[0029] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront à la lecture de
la description qui va suivre, en référence aux figures annexées et détaillées ci-après.
La figure 1 représente une vue en perspective d'un mode de réalisation de la boucle
de l'invention.
La figure 2 est une vue de dessus de la boucle de la figure 1 et la figure 3 est une
vue de dessous de cette même boucle.
La figure 4 est une vue de dessus d'une variante de réalisation de la boucle de l'invention.
La figure 5 est une vue d'ensemble d'une chaussure équipée d'une boucle selon l'invention.
[0030] Pour plus de clarté, les éléments identiques ou similaires sont repérés par des signes
de référence identiques sur l'ensemble des figures.
DESCRIPTION DÉTAILLÉE DE MODES DE REALISATION
[0031] Naturellement, le mode de réalisation illustré par les figures présentées ci-dessus
et décrit ci-après n'est donné qu'à titre d'exemple non limitatif. Il est explicitement
prévu, dans le cadre de l'invention, que l'on puisse combiner entre eux différents
modes pour en proposer d'autres.
[0032] Comme représenté sur les figures 1 à 3, les boucles de chaussure de ski comprennent
généralement un levier principal 2 ou levier-tendeur articulé sur une embase 1 et
présentant une encoche longitudinale 20 dans laquelle est monté un tirant 3 relié
à un crochet K (représenté sur la figure 5).
[0033] Dans la description qui va suivre, on considèrera que l'avant de la boucle se situe
du côté du tirant 3 et du crochet.
[0034] L'embase 1 est destinée à être rivetée sur la face supérieure de la coque de la chaussure
et son axe longitudinal qui est confondu avec l'axe X1 du levier principal 2 et du
tirant 3 est généralement orienté transversalement sur la coque de la chaussure, comme
illustré sur la figure 5.
[0035] Dans un premier mode de réalisation illustré par les figures 1 à 3, l'extrémité libre
du levier-tendeur opposée au crochet, porte un levier auxiliaire 4 dont l'axe longitudinal
médian Y1 est angulairement décalé relativement à l'axe longitudinal X1 du levier
principal 2 qui est lui-même perpendiculaire à son axe de pivotement X2. Ce décalage
est orienté vers l'arrière de la chaussure afin de ménager, en cas de collision avec
un obstacle, un angle de fuite vers l'arrière. L'axe longitudinal médian Y1 du levier
auxiliaire 4 ne traverse pas toute la largeur du levier principal 2, mais est localisé
uniquement sur une partie de la largeur du levier principal 2 qui est situé vers l'arrière
de la chaussure.
[0036] Cette disposition est motivée par l'objectif d'éviter les risques d'accrochage de
la boucle avec les piquets du parcours de slalom, en particulier.
[0037] En effet, en compétition, les skieurs passent très près des piquets et leurs chaussures
sont même souvent amenées à heurter les piquets. Ce risque est d'autant plus fréquent
qu'avec la vitesse, le corps du skieur et ses chaussures se trouvent fortement inclinées
et c'est donc la face supérieure de la chaussure où se trouvent les boucles de serrage
qui est principalement exposée.
[0038] Les boucles connues ont déjà cherché à réduire ce risque mais la configuration du
levier auxiliaire et sa position ne sont pas optimales ne serait-ce qu'en raison de
la présence, à l'avant de la boucle, dé l'extrémité en saillie de l'axe Y2 de pivotement
du levier auxiliaire.
[0039] L'invention vise à perfectionner les boucles existantes en améliorant la protection
du levier auxiliaire et en réduisant conjointement les risques d'accrochage.
[0040] Les modifications susceptibles d'être apportées, selon l'invention, aux composants
de la boucle, prises isolément ou en combinaison, vont être décrites de façon détaillée
ci-après.
[0041] Selon l'invention, le levier principal 2 comporte un corps de levier et, du côté
frontal, c'est à dire du côté le plus en avant de la chaussure, une patte 21 en saillie
dans le prolongement du corps du levier, qui est positionné sur l'un des côtés latéraux
du levier auxiliaire 4.
[0042] La patte 21 se raccorde au corps du levier principal 2 par un premier bord extérieur
21a parallèle à l'axe X1 suivi de façon continue par un second bord extérieur 21b
sensiblement parallèle à l'axe Z1. De préférence, la patte fait partie intégrante
du levier principal 2 et se trouve dans le prolongement de ce dernier pour former
une excroissance sur l'avant du levier principal.
[0043] Dans les modes de réalisation illustrés, la patte 21 est monobloc avec le levier
tendeur principal 2, mais cette patte 21 pourrait être une pièce auxiliaire fixée
à l'extrémité du levier principal 2 ce qui permettrait, en particulier, d'utiliser
un matériau différent de celui du levier principal 2.
[0044] Le bord intermédiaire 21b se prolonge par un troisième bord extérieur 21c formant
une extrémité plus étroite inclinée selon un axe Z2 fermant, vers l'avant de la boucle,
le logement 24 du levier auxiliaire 4 en rejoignant son bord d'extrémité, comme illustré
par les figures 2 et 3.
[0045] La patte 21 présente un bord intérieur droit 21d fermant le logement 24 en regard
du bord latéral 41 du levier auxiliaire 4. Les bords 21d et 41 sont orientés parallèlement
et inclinés selon un axe Z1 avec un angle ∝ compris entre 0° et 90° par rapport à
l'axe longitudinal X1 du tirant 3, comme illustré par la figure 2.
[0046] La patte 21 s'étend ainsi au-delà de l'extrémité du levier principal 2 en délimitant,
vers l'arrière de la boucle, un logement 24 de réception du levier auxiliaire 4 qui
est fermé vers l'avant et sur le côté latéral de la boucle par le bord 21d. Les bords
21b et 21c de la patte 21 protègent à la fois le bord frontal 41 du levier auxiliaire
4 et son mécanisme de pivotement.
[0047] En effet, dans ce logement, se trouve le palier de pivotement 23 porté par l'extrémité
du corps du levier principal 2 et qui reçoit le pivot 5 d'axe Y2 dont les extrémités
sont engagées, de part et d'autre et de manière rotative, dans deux conduits 42, 43
ménagés dans le corps du levier auxiliaire 4.
[0048] Le pivot 5 est couplé par ailleurs avec un ressort hélicoïdal 6 disposé entre le
palier 23 et l'un des conduits 42, 43 (figure 3).
[0049] Dans une variante, une des extrémités du pivot 5 sur l'axe Y2 du levier auxiliaire
4 peut être logée dans la patte 21. Ainsi le levier auxiliaire pourrait être directement
articulé sur cette patte.
[0050] Ainsi, afin de garantir un meilleur maintien du levier auxiliaire 4, son axe de rotation
Y2 est lié via le palier 23 au corps du levier principal 2 et, conjointement, pour
assurer un guidage mécanique optimal, l'axe de rotation Y2 est aussi lié à la patte
21.
[0051] En outre, la face inférieure 211 du tronçon d'extrémité délimité par le bord effilé
21c de la patte 21 est biseautée, comme illustré par la figure 3. Cette disposition
permet de placer la face 211 dans le même plan que celui de la face inférieure du
levier auxiliaire 4 qui est légèrement surélevé par rapport au plan de l'embase 1
en vue de faciliter la prise manuelle du levier auxiliaire 4 et du levier principal
2.
[0052] Par ailleurs, la patte 21 porte sur sa face supérieure 210 un chanfrein orienté de
telle façon que l'épaisseur de la patte 21 diminue en s'écartant du bord latéral 41
du levier auxiliaire 4. Autrement dit, le bord extérieur de la patte 21 est aminci
par rapport au bord intérieur 21d de la patte 21.
[0053] Le chanfrein qui est réalisé sur la face supérieure 210 de la patte 21 s'étend de
façon continue du bord de raccordement 21a jusqu'au bord d'extrémité 21c.
[0054] Son inclinaison est comprise entre 30° et 60° vers l'avant par rapport à la face
supérieure du levier auxiliaire de telle sorte qu'en cas de contact d'un piquet avec
la boucle, la patte 21 puisse assurer le guidage et l'échappement du piquet vers l'extérieur
en favorisant son glissement, sans lui laisser de possibilité d'accrochage.
[0055] Afin de parfaire la protection du levier auxiliaire 4 et de réduire encore les risques
d'accrochage, il est prévu, selon l'invention, de réaliser la face supérieure chanfreinée
210 de la patte 21 de façon affleurante à la face supérieure du levier auxiliaire
4 et à celle du levier principal 2 au repos, comme illustré par la figure 1.
[0056] Le chanfrein forme une rampe ou un plan incliné de sorte que lorsqu'un piquet de
slalom vient heurter la boucle, il est guidé et glisse sur ce plan incliné en étant
ainsi écarté de la boucle sans risque d'accrochage.
[0057] Au lieu d'un chanfrein, il est possible, selon des variantes de l'invention non représentées,
de donner à la face supérieure de la patte toute autre forme susceptible d'assurer
le guidage et le glissement d'un objet vennant en collision avec la boucle. On peut
par exemple prévoir une épaisseur progressivement décroissante sous la forme d'un
arrondi.
[0058] Par ailleurs, le chanfrein du levier tendeur peut également s'étendre au levier auxiliaire.
Aussi, l'extrémité du levier auxiliaire est également partiellement chanfreinée. Avantageusement,
la patte 21 présente une zone chanfreinée mais on ne sortira pas du cadre de l'invention
si cette patte 21 est d'épaisseur constante ou même si elle présente une excroissance
d'épaisseur supérieure à l'épaisseur du levier auxiliaire 4. En effet, ces différentes
formes de patte 21 permettent de remplir l'objectif de l'invention qui est de protéger
la boucle d'ouvertures accidentelles et intempestives.
[0059] Dans la variante de réalisation illustrée par la figure 4, le levier auxiliaire 4
est articulé sur un axe Y2 perpendiculaire à l'axe longitudinal du tirant X1, la patte
21 du levier tendeur principal 2 venant protéger latéralement ce levier auxiliaire
4.
[0060] De préférence, la zone d'extrémité située à l'avant de la patte 21 est à bord arrondi
pour éviter tout accrochage intempestif avec un objet extérieur.
[0061] La boucle selon l'invention est de préférence réalisée en métal, notamment en aluminium,
mais pourrait être fabriquée avec des matières plastiques, éventuellement chargées
de fibres.
[0062] La boucle selon l'invention est destinée à être utilisée, à titre principal, sur
une chaussure de sport de glisse et, notamment, une chaussure de ski telle que réprésentée
sur la figure 5. Dans sa partie basse, la coque C de cette chaussure est pourvue ici
d'un unique ensemble constitué d'une boucle, telle que décrite précédemment, associée
à un crochet K qui coopère avec une dentière correspondante (non visible sur la figure
5) portée par le côté opposé de la coque et assurant le verrouillage et la retenue
du crochet.
[0063] Généralement, la coque C est équipée de quatre ensembles de boucles, crochets et
dentières, respectivement deux au niveau du collier de la chaussure et deux au niveau
du bas de coque.
1. Boucle de fermeture pour chaussure de ski comprenant un levier principal (2) articulé
sur une embase (1) et présentant une encoche longitudinale (20) dans laquelle est
monté un tirant (3) relié à un crochet et dont l'extrémité porte un levier auxiliaire
(4), caractérisée en ce que le levier principal (2) comporte une patte (21) de protection délimitant latéralement
un logement (24) pour la réception du levier auxiliaire (4).
2. Boucle selon la revendication 1, caractérisée en ce que ladite patte (21) est déportée au moins partiellement vers l'arrière de la boucle.
3. Boucle selon la revendication 1 ou 2, caractérisée en ce que ladite patte (21) s'étend sur le côté latéral (41) du levier auxiliaire (4).
4. Boucle selon la revendication précédente, caractérisée en ce que les bords respectifs (21d, 41) de ladite patte (21) et du levier auxiliaire (4) sont
orientés parallèlement.
5. Boucle selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que ladite patte (21) est orientée selon un axe (Z1) incliné avec un angle (oc) compris
entre 0° et 90° par rapport à l'axe longitudinal (X1) du tirant (3).
6. Boucle selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que le levier auxiliaire (4) présente un axe de rotation (Y2) non perpendiculaire à l'axe
(X1) du tirant (3).
7. Boucle selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que ladite patte (21) se raccorde au levier principal (2) par un premier bord extérieur
(21a) parallèle à l'axe (X1) du tirant (3) qui se prolonge vers son extrémité libre
et par un second bord extérieur (21b) parallèle à l'axe médian (Y1) du levier auxiliaire
(4).
8. Boucle selon la revendication précédente, caractérisée en ce que le second bord (21b) se prolonge par un troisième bord extérieur (21c) d'axe (Z2)
qui ferme, vers l'avant de la boucle, le logement (24) du levier auxiliaire (4) en
rejoignant son bord d'extrémité.
9. Boucle de fermeture selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que la face supérieure (210) de la patte (21) porte un chanfrein.
10. Boucle selon la revendication précédente, caractérisée en ce que ledit chanfrein s'étend de façon continue sur la face supérieure (210) de la patte
(21) et l'épaisseur de la patte (21) est amincie en direction de son bord latéral
extérieur.
11. Boucle selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que la face supérieure (210) de la patte (21) affleure la face supérieure du levier auxiliaire
(4).
12. Boucle selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que la face inférieure du levier auxiliaire (4) et la face inférieure (211) de l'extrémité
de ladite patte (21) sont biseautées et s'étendent dans un même plan surélevé par
rapport au plan de l'embase (1) en vue de faciliter la prise manuelle.
13. Boucle selon l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que l'axe de rotation (Y2) du levier auxiliaire (4) est lié à la patte (21).
14. Chaussure de ski alpin équipée d'au moins une boucle selon l'une des revendications
précédentes.
15. Chaussure selon la revendication précédente, caractérisée en ce que la patte (21) est positionnée sur l'avant de la chaussure tandis que le levier auxiliaire
(4) est positionné sur l'arrière de la chaussure.