Domaine de l'invention
[0001] L'invention concerne un sous-ensemble, dit d'habillage, pour pièce d'horlogerie ou
pour montre ou pour bijou, comportant un premier composant comportant des rebords
saillant d'une première jupe alternés avec des premiers dégagements, et un deuxième
composant comportant des ailes saillant d'une deuxième jupe alternées avec des deuxièmes
dégagements, agencé pour occuper une première position démontée d'insertion dans laquelle
ledit premier composant et ledit deuxième composant ont l'un par rapport à l'autre
une première orientation angulaire, ou pour occuper une position assemblée et verrouillée
dans laquelle ledit premier composant et ledit deuxième composant ont l'un par rapport
à l'autre une deuxième orientation angulaire différente de ladite première orientation
angulaire et sont maintenus axialement par un ajustement à baïonnette entre au moins
deux dits rebords et au moins deux dites ailes.
[0002] L'invention concerne encore une pièce d'horlogerie, notamment une montre, comportant
un tel sous-ensemble d'habillage.
[0003] L'invention concerne encore un bijou comportant un tel sous-ensemble.
[0004] L'invention concerne le domaine de l'habillage des montres, et le domaine de la bijouterie
et de la joaillerie.
Arrière-plan de l'invention
[0005] L'habillage des montres et appareils similaires obéit à de nombreuses contraintes,
en particulier d'étanchéité, de robustesse, d'aspect, et doit être réalisé de façon
à prévenir tout démontage involontaire se traduisant irrémédiablement par une intervention
d'après-vente pour échange de joints, nettoyage, lubrification, voire réparation.
[0006] Certains composants d'habillage ou de commande doivent, encore, être indexés angulairement
les uns par rapport aux autres, pour des repérages de position de référence d'origine,
de repos, ou d'actionnement, ou encore pour faciliter la lecture d'indications ou
de graduations, ou pour assurer la continuité de surfaces gauches et/ou de décors.
Cet indexage angulaire est souvent délicat à bien réaliser, en combinaison avec un
bon serrage des composants et avec une étanchéité parfaite des joints.
Résumé de l'invention
[0007] L'invention se propose de réaliser un assemblage étanche et sécurisé de composants
d'habillage avec un indexage angulaire facile à régler.
[0008] A cet effet, l'invention concerne un sous-ensemble d'habillage pour pièce d'horlogerie
selon la revendication 1.
[0009] L'invention concerne encore une pièce d'horlogerie comportant un tel sous-ensemble
d'habillage.
[0010] L'invention concerne encore un bijou comportant un tel sous-ensemble.
Description sommaire des dessins
[0011] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de
la description détaillée qui va suivre, en référence aux dessins annexés, où :
- la figure 1 représente, de façon schématisée, en perspective éclatée, une variante
particulière d'un sous-ensemble d'habillage selon l'invention, comportant un premier
composant qui est une carrure, sous laquelle est représenté un deuxième composant
qui est un fond, comportant une flèche indiquant une direction d'indexage angulaire,
et présenté pour sa fixation en mode baïonnette au premier composant, et un troisième
composant qui est une bague élastique destiné à être inséré entre les deux autres
;
- la figure 2 représente, de façon similaire à la figure 1, le même sous-ensemble après
insertion en appui du deuxième composant sur le premier composant, avec le troisième
composant monté solidaire angulairement du premier composant, dans une première orientation
angulaire relative correspondant au libre passage de la baïonnette;
- la figure 3 représente, de façon similaire à la figure 2, le même sous-ensemble, dans
une position fermée suite à fermeture de la baïonnette, après une autre rotation achevée
par l'indexage angulaire relatif parfait du deuxième composant par rapport au premier
composant, dans une deuxième orientation angulaire ;
- la figure 4 est une vue partielle, en perspective, dans la position de la figure 3,
de ce sous-ensemble d'habillage, où un relief du deuxième composant est en appui sur
une ondulation que comporte une zone déformable du troisième composant;
- la figure 5 est une vue en plan du même sous-ensemble, dans la position indexée de
la figure 3 ;
- la figure 6 est une coupe transversale selon le plan de coupe AA de la figure 5 ;
- la figure 7 est une coupe transversale selon le plan de coupe BB de la figure 5;
- les figures 8 à 10 représentent, en vue en plan et de dessus, une autre variante de
sous-ensemble selon l'invention :
- la figure 8 en position d'entrée d'insertion de la baïonnette, similaire à celle de
la figure 2 ;
- la figure 9 après une première rotation relative entre le premier composant et le
deuxième composant, où une rampe de ce dernier vient en appui sur une zone déformable
du troisième composant, avant franchissement de trois crans;
- la figure 10 après une deuxième rotation relative entre le premier composant et le
deuxième composant, où la rampe a effectué le franchissement des trois crans, et où
le premier composant et le deuxième composant sont dans leur position d'indexage,
le fond étant complètement fermé sur la carrure;
- la figure 11 est, pour une variante particulière de l'invention, un exemple de diagramme
de consommation de couple en ordonnée, en fonction de l'angle relatif entre le premier
composant et le deuxième composant, en abscisse, en trait fort pour la réalisation
des figures 8 à 10, en comparaison avec un diagramme équivalent en trait interrompu
correspondant à la fin de la course de vissage d'une fermeture usuelle non sécurisée
d'un fond vissé usuel de l'art antérieur;
- la figure 12 représente, de façon schématisée et en vue de dessous, une montre comportant
un tel sous-ensemble dont une carrure constitue le premier composant, et un fond constitue
le deuxième composant ;
- la figure 13 représente, de façon schématisée et en vue de dessus, une montre comportant
un tel sous-ensemble dont une carrure constitue le premier composant, et une lunette
constitue le deuxième composant ;
- la figure 14 représente, de façon schématisée et en vue de dessus, une montre comportant
un tel sous-ensemble dont un tube fixé à une carrure constitue le premier composant,
et une couronne constitue le deuxième composant.
Description détaillée des modes de réalisation préférés
[0012] L'invention se propose de réaliser un assemblage étanche et sécurisé de composants
d'habillage avec un indexage angulaire facile à régler, et dans une position garantie,
et ceci avec un nombre minimal de composants, et des coûts de fabrication modérés.
[0013] Les figures 1 à 10 illustrent l'exemple non limitatif de l'indexage angulaire d'un
fond par rapport à une carrure de montre.
[0014] L'invention concerne un sous-ensemble d'habillage 100 pour une pièce d'horlogerie,
et plus particulièrement pour une montre, ou pour un bijou, comportant un premier
composant 1 comportant des rebords 2 saillant d'une première jupe 6 alternés avec
des premiers dégagements, et un deuxième composant 10 comportant des ailes 12 saillant
d'une deuxième jupe 11 alternées avec des deuxièmes dégagements 13.
[0015] On utilise ici la dénomination générale de sous-ensemble « d'habillage » aussi bien
pour une pièce d'horlogerie que pour un bijou, même si ce terme est d'emploi courant
en horlogerie seulement. On comprend que, dans le cas de la bijouterie, ce sous-ensemble
peut concerner la structure du bijou, ou des éléments rapportés sur une structure
de base, ou tout assemblage de plusieurs composants élémentaires ou pré-assemblés,
voire le bijou tout entier.
[0016] Ce sous-ensemble d'habillage 100 est agencé pour passer d'une première position démontée
d'insertion, à une deuxième position assemblée et verrouillée.
[0017] Dans la première position démontée d'insertion, le premier composant 1 et le deuxième
composant 10 ont l'un par rapport à l'autre une première orientation angulaire.
[0018] Dans une variante particulière, non limitative, comportant des moyens de répulsion
agencés au niveau de l'interface entre le premier composant 1 et le deuxième composant
10, ces derniers tendent à être maintenus à distance l'un de l'autre par des moyens
de répulsion, lesquels comportent des moyens de répulsion magnétique et/ou au moins
un élément élastique et/ou au moins un joint d'étanchéité 9. Le passage de la première
position démontée d'insertion à la deuxième position assemblée et verrouillée est
effectué sous l'action d'efforts exercés par un opérateur: un effort axial pour surmonter
l'effort résistant des moyens de répulsion et mettre au contact le premier composant
1 et le deuxième composant 10, et un couple pour les amener dans une position d'indexation
angulaire.
[0019] Dans la deuxième position assemblée et verrouillée, le premier composant 1 et le
deuxième composant 10 ont l'un par rapport à l'autre une deuxième orientation angulaire
différente de la première orientation angulaire. Dans la variante particulière comportant
des moyens de répulsion, le premier composant 1 et le deuxième composant 10 sont maintenus
axialement à l'encontre de l'effort résistant exercé par ces moyens de répulsion,
par l'effet d'un ajustement à baïonnette, réalisé par l'application des efforts axiaux
et de couple imprimés par l'opérateur, entre au moins deux rebords 2 et au moins deux
ailes 12.
[0020] Cette solidarisation du premier composant 1 et du deuxième composant 10, par ajustement
à baïonnette, notamment autour d'une direction axiale D, est réversible, et autorise
leur démontage. De façon propre à l'invention et en rupture avec l'art antérieur,
ce démontage nécessite de la part d'un opérateur des efforts similaires à ceux exercés
lors de l'assemblage, ce démontage nécessite de préférence l'utilisation d'un outil
spécial, coopérant par exemple avec des trous ou des encoches périphériques, ou similaire,
et ne peut être consécutif à une maladresse ni à l'exposition à des facteurs physiques
externes particuliers.
[0021] Selon l'invention, ce sous-ensemble d'habillage 100 comporte au moins un troisième
composant 20, qui est agencé pour être intercalé radialement, ou respectivement axialement,
entre le premier composant 1 et le deuxième composant 10 et fixe en rotation par rapport
à l'un d'entre eux, et qui comporte au moins une zone 50 déformable élastiquement
radialement, ou respectivement axialement.
[0022] Ce troisième composant 20 est inséré ponctuellement, ou bien au niveau de surfaces
étendues, il peut prendre différentes formes, notamment une forme de secteur annulaire
ou de bague comme dans la variante non limitative illustrée.
[0023] Cette zone déformable 50 est agencée pour opposer un couple résistant de moment variable
à tout couple tangentiel relatif entre le premier composant 1 et ledit deuxième composant
10. Cette zone déformable 50 comporte au moins un cran 26, qui est agencé pour coopérer
avec au moins un relief complémentaire 18 que comporte celui des composants 1, 10,
par rapport auquel le troisième composant 20 est libre en rotation. Et tout passage
d'un tel cran 26 sur un relief complémentaire 18 génère un couple résistant qui tend
à s'opposer au mouvement relatif de rotation entre le premier composant 1 et le deuxième
composant 10, au moins un tel cran 26 étant agencé pour l'indexage angulaire relatif
entre le premier composant 1 et le deuxième composant 10.
[0024] Plus particulièrement, dans une variante particulière non limitative comportant des
moyens de répulsion, et illustrée par les figures, l'invention concerne un sous-ensemble
d'habillage 100 pour pièce d'horlogerie ou montre, comportant au moins un joint d'étanchéité
9 entre un premier composant 1 et un deuxième composant 10. Dans cette variante particulière,
le premier composant 1 comporte des rebords 2 saillant radialement vers l'intérieur
d'une première jupe 6, qui sont alternés avec des premiers dégagements 3. Le deuxième
composant 10 comporte des ailes 12 saillant radialement vers l'extérieur d'une deuxième
jupe 11, qui sont alternées avec des deuxièmes dégagements 13. Ce sous-ensemble d'habillage
100 est alors agencé pour passer d'une position démontée à une position assemblée
en compression du joint d'étanchéité 9, par la solidarisation réversible du premier
composant 1 et du deuxième composant 10, par un ajustement à baïonnette entre au moins
deux rebords 2 et au moins deux ailes 12, dans un mouvement de rotation relatif autour
d'une direction axiale D. Si la compression axiale du joint d'étanchéité 9 est la
plus classique, l'invention permet aussi sans difficulté un assemblage avec compression
radiale d'un tel joint.
[0025] On comprend que l'invention est illustrée ici dans une variante particulière, avec
des rebords et des ailes saillant radialement. L'invention est aussi applicable à
d'autres variantes où les configurations axiale et radiale sont inversées.
[0026] Le sous-ensemble d'habillage 100 comporte ainsi au moins un troisième composant 20,
qui est agencé pour être intercalé radialement dans la variante illustrée par les
figures, entre le premier composant 1 et le deuxième composant 10. Ce troisième composant
20 est fixe en rotation par rapport au premier composant 1 ou au deuxième composant
10. Le troisième composant 20 qui comporte au moins une zone 50 déformable élastiquement,
notamment radialement dans la variante des figures. Cette zone déformable 50 est agencée
pour opposer un couple résistant de moment variable à tout couple tangentiel relatif
entre le premier composant 1 et le deuxième composant 10.
[0027] Ce troisième composant 20 présente l'effet élastique escompté, rapporté ou inséré
dans le premier composant 1 ou dans le deuxième composant 10. De façon préférée mais
non limitative, il est au moins partiellement annulaire, en secteur annulaire, ou
encore en forme de bague fermée comme sur les figures, ou de bague fendue, ou similaire.
[0028] De préférence, la zone déformable 50 comporte au moins un cran 26, qui est agencé
pour coopérer avec au moins un relief complémentaire 18 que comporte celui des composants
1, 10, par rapport auquel le troisième composant 20 est libre en rotation. L'agencement
relatif des composants du sous-ensemble 100 est tel que tout passage d'un tel cran
26 sur un tel relief complémentaire 18 génère un couple résistant, qui tend à s'opposer
au mouvement relatif de rotation entre le premier composant 1 et le deuxième composant
10. Au moins un tel cran 26 est agencé pour l'indexage angulaire relatif entre le
premier composant 1 et le deuxième composant 10. Plus particulièrement le couple formé
par un cran 26 particulier et un relief complémentaire 18 particulier correspond à
l'exercice d'un effort résistant maximal, et ce couple particulier correspond à une
position préférentielle d'indexage et de blocage en position indexée.
[0029] Plus particulièrement, ce troisième composant 20 est une bague fermée, sensiblement
torique.
[0030] Dans une réalisation particulière non limitative, le troisième composant 20 est réalisé
complètement en matériau élastique.
[0031] Plus particulièrement, le premier composant 1 comporte au moins un logement 6 d'arrêt
d'un ergot anti-rotation 29 que comporte le troisième composant 20.
[0032] Naturellement, la configuration peut être inversée, avec un logement d'arrêt présent
dans le deuxième composant 10.
[0033] Plus particulièrement, la zone déformable 50 comporte une pluralité de crans 26,
qui sont agencés pour opposer une résistance successive à un relief complémentaire
18. Plus particulièrement encore, dans une même telle zone déformable 50, les crans
26 successifs sont agencés pour opposer une résistance croissante à un relief complémentaire
18, lors de la croissance de l'angle relatif entre le premier composant 1 et le deuxième
composant 10.
[0034] On comprend que l'effort résistant peut être d'autant plus important que le nombre
de crans 26 et de reliefs complémentaires 18 en coopération est élevé. Il est donc
possible de jouer sur le nombre de crans successifs, et/ou sur la hauteur de chaque
cran, ou, plus exactement, l'effort résistant au passage de chaque cran.
[0035] Lors de l'assemblage, l'utilisateur imprime un couple progressif pour imprimer la
rotation relative entre le premier composant 1 et le deuxième composant 10. Après
l'insertion du deuxième composant 10 dans le premier composant 1 en enfermant chaque
joint 9, dans la position de la figure 2, et la mise en appui des ailes 12 et des
rebords 2, lors de cette rotation relative, l'opérateur effectuant l'assemblage du
sous-ensemble 100 rencontre une première résistance lors de la mise en coopération
d'un premier cran 26 avec un premier relief complémentaire 18. Le couple résistant
progresse lors de la rotation relative.
[0036] Dans un premier cas de figure, le premier cran 26 et le premier relief complémentaire
18 sont uniques (ou bien sont chacun remplacé par une pluralité de tels couples, de
profil et de résistance identique, et disposés en périphérie du profil de façon à
interférer en même temps: ce qui revient à un cran résultant unique, et un relief
unique ; cette possibilité de duplication de profils en phase n'est pas exposée plus
en détail, et est applicable à toute variante de l'invention). Dans ce premier cas,
l'effort axial appliqué minimal correspond nécessairement à la mise en étanchéité
du ou des joints d'étanchéité 9. Et cette position unique de coopération, le premier
cran 26 et le premier relief complémentaire 18 constituent le logement 6 et l'ergot
29 pour l'indexage en position angulaire du deuxième composant 10 par rapport au premier
composant 1. Par exemple, trois crans à 120° coopèrent avec des reliefs complémentaires
eux aussi à 120°, l'opérateur ressent un seul passage de point dur lorsque les trois
crans à 120° agissent simultanément.
[0037] Dans un deuxième cas de figure, le sous-ensemble 100 comporte plusieurs crans 26
et plusieurs reliefs complémentaires 18, agencés relativement les uns par rapport
aux autres pour que, au début de la rotation relative, un seul couple dégagement-bossage
soit en coopération, puis, après un certain angle, deux couples dégagement-bossage
soient en coopération simultanée, et ainsi de suite, le sommet de couple résistant
cumulé augmentant lors de chaque passage de point dur, pour atteindre, à l'angle d'indexage,
la valeur maximale. L'opérateur rencontre ainsi une sensation de résistance croissante.
[0038] L'étanchéité existe dès la mise en baïonnette, et le mécanisme selon l'invention
est agencé pour que, comme dans le cas précédent d'une bosse unique, la mise en sécurité
de l'étanchéité du ou des joints d'étanchéité 9 soit assurée dès le passage de cette
première bosse, puisqu'alors aucun desserrage ne peut se produire sans action volontaire
d'un opérateur.
[0039] Dans la pratique, de très bons résultats sont obtenus avec au moins deux, et de préférence
trois, voire quatre, bosses successives, de préférence sans dépasser cinq, de façon
à procurer une course angulaire élémentaire suffisante pour le passage de chaque bosse.
Un bon exemple pratique comporte trois ensembles en phase, correspondant chacun à
trois bosses.
[0040] La figure 11 illustre un tel exemple , et superpose le profil de couple obtenu avec
une variante particulière de l'invention, en trait plein, correspondant au passage
de trois points durs successifs, aussi appelés bosses, avant l'immobilisation en position
d'indexage à l'angle θM, avec, à titre de comparaison la montée de couple dans les
derniers degrés de fermeture d'un visage traditionnel usuel de l'art antérieur (qui
peut notamment nécessiter une amplitude angulaire de l'ordre de deux tours), en trait
interrompu. Dans un tel vissage traditionnel, les seules résistances à la rotation
sont les forces de frottement mécanique dues notamment aux efforts axiaux engendrés
par la compression d'un joint d'étanchéité en fin de course, et à la déformation élastique
des composants en présence lors du blocage mécanique définitif. On y voit que l'atteinte
du niveau de couple garantissant l'étanchéité du ou des joints 9 n'est atteinte que
pour un angle relatif beaucoup plus important, et qu'il n'y a pas d'effet de seuil
au démontage, la perte d'étanchéité se faisant dans le cas du dévissage sans rencontrer
d'effort résistant contrairement à l'invention.
[0041] De plus, la valeur angulaire θV correspondant au vissage maximal avec un couple γV
correspond à la fin d'une courbe de croissance de couple, dont la pente devient extrêmement
raide au voisinage de cette valeur θV : ce qui signifie qu'un sous-ensemble vissé
qui est alors soumis à un effort important risque de se dévisser, sans aucun garde-fou
pour empêcher un dévissage total, ni la perte d'étanchéité, puisque le couple nécessaire
au dévissage est alors dégressif, et l'énergie à fournir pour le dévissage plus faible
que dans le cas de l'invention.
[0042] Dans une autre variante encore, non illustrée, une même bosse coopère successivement
avec plusieurs dégagements, qui peuvent être chacun de même profondeur dans une réalisation
particulière, créant alors une valeur d'effort résistant fixe, et qu'il faut passer
à plusieurs reprises pour arriver en position fermée et indexée. Il est, encore, possible
de panacher ces deux dernières variantes, tout est possible, les usinages à réaliser
étant peu complexes.
[0043] Au contraire, l'invention nécessite, lors de l'assemblage, le franchissement successif,
dans une sorte de rampe, de plusieurs bosses de couple de résistance croissante, mais
aussi au démontage, car, depuis la position finale indexée θM, notamment sur une éventuelle
butée mécanique (qui n'est toutefois pas nécessaire dans le cadre de l'invention),
toute application d'un effort soudain se traduit, dans le pire des cas, par le franchissement
d'une seule bosse, sans désassemblage total, avec un décalage visuel, et surtout sans
perte d'étanchéité ni risque de pollution de l'intérieur de la montre. Dans l'exemple
illustré l'opérateur doit franchir successivement trois seuils, visible optiquement
en raison du décalage, avant d'avoir une perte d'étanchéité.
[0044] Dans un cas particulier, chaque cran est identique, et son passage oppose un même
couple résistant.
[0045] Dans une variante avantageuse, plusieurs crans se succèdent, et l'opérateur doit
appliquer un couple croissant, comme dans l'exemple des trois crans de la figure 11.
Le coefficient multiplicateur de couple résistant, d'un cran à l'autre, peut notamment
être compris entre 1,2 et 2,2.
[0046] L'invention est avantageuse car parfaitement compatible avec des dimensions horlogères,
tout en ayant une capacité d'un effort résistant élevé, qui peut atteindre plusieurs
N.m, par exemple dans le cas d'un troisième composant en matériau métallique au moins
partiellement amorphe. Même avec des matériaux plus courants pour la fabrication de
bagues techniques, POM, polyuréthane ou similaire, et des dimensions axiales et radiales
de quelques dixièmes de millimètre, le couple résistant excède facilement un N.m.
[0047] D'ailleurs, dans le cas où la pièce d'horlogerie ou de bijouterie est soumise à des
contraintes particulières de grande ampleur, le démontage du mécanisme selon l'invention
nécessite le maintien de l'application d'un éventuel effort d'origine accidentelle
pendant une course angulaire importante, de 7 à 8° pour le franchissement d'une seule
bosse dans l'exemple illustré, la sécurité restant encore assurée si plusieurs bosses
se succèdent, alors que, en solution vissée de l'art antérieur, le démontage est consommé
dans une course angulaire de l'ordre de 2° seulement, et donc la perte d'étanchéité
également.
[0048] Dans une variante, l'indexage angulaire peut être garanti par une butée 28 de limitation
de course. Mais, de préférence, c'est le troisième composant 20 qui remplit, de facto,
la fonction de butée, par l'exercice d'un couple résistant particulièrement élevé.
Une telle butée mécanique n'est de ce fait pas absolument nécessaire.
[0049] L'invention permet, ainsi, de prévenir tout démontage inopiné et involontaire du
sous-ensemble 100, par exemple sous l'effet de vibrations, de cycles de dilatation
successifs, par une utilisation malencontreuse de l'utilisateur, ou autre.
[0050] De façon préférée, le démontage nécessite un outil spécial non commercialisé, ce
qui assure l'exécution de la maintenance par du personnel d'après-vente possédant
les qualifications requises.
[0051] Les figures illustrent différentes variantes nullement limitatives.
[0052] Les figures 1 à 7 illustrent une première variante, où le troisième composant 20
est une bague 24 maintenue en appui sur une surface plane 5 que comportent les rebords
2 du premier composant 1 constitué par une carrure, et les prolongements de ces rebords
2. Cette bague 24 est bien solidarisée angulairement avec le premier composant 1,
par des ergots 29 d'anti-rotation dont les contours extérieurs sont logés de façon
complémentaire dans des logements 6 de la carrure 1. Les trois composants en présence
comportent ici chacun trois fois les mêmes contours, également répartis à 120°. Le
deuxième composant 10 est un fond, manipulé par un opérateur, de préférence à l'aide
d'un outil spécial. Au-dessus de la jupe 11 de ce fond 10, le rebord 12 est contourné
de façon à pouvoir déformer progressivement la bague 24 lors de sa rotation (dans
le sens anti-horaire pour ces figures). Ce rebord 12 comporte en particulier une rampe
18 qui fait fléchir les surfaces antagonistes de la bague 24. Cette rampe est ici
suivie d'un dégagement 17 qui autorise le mouvement de crans saillants 27, 28, que
comporte intérieurement la bague 24, dont l'un 27 est sensiblement parallèle à un
dégagement 25 que comporte la bague 24 sur sa face extérieure, au niveau d'une telle
zone déformable 50, tandis que l'autre 28 fait face à une portée d'appui sensiblement
cylindrique de la bague 24. Un creux 26 sépare ces crans saillants 27 et 28 sur la
face intérieure de la bague 24.
[0053] Les figures 8 à 10 illustrent une deuxième variante, assez similaire à la précédente,
comportant aussi une répétition à 120°, le fond 10 comporte ici, après la rampe 18
et séparés par des reliefs intermédiaires, trois dégagements 171, 172, 173, qui sont
agencés pour coopérer successivement avec des bossages 271, 272, 273 de la bague.
Le repère angulaire 19 du fond 10 permet de repérer la position angulaire relative
de la carrure 1 et du fond 10 : 50° sur la figure 8, 30° sur la figure 9, 0° sur la
figure 10. On comprend que, lors de la progression angulaire, tout d'abord un seul
couple dégagement-bossage171/ 273 oppose un premier effort résistant lors du passage
du cran qu'il constitue; puis, un peu plus loin, deux couples dégagement-bossage171/272
et 172/273 opposent ensemble un deuxième effort résistant supérieur au premier ; puis,
encore plus loin, trois couples dégagement-bossage171/2171, 172/272 et 173/273 opposent
ensemble un troisième effort résistant supérieur au deuxième. On a ainsi un moyen
très simple permettant d'opposer un effort résistant croissant en fonction de l'angle
de rotation. La figure 11 montre bien le passage de chacun de ces crans, et la croissance
du niveau de couple maximal associé.
[0054] L'invention se prête bien aux cas où le sous-ensemble 100 comporte des composants
1 et 10 réalisés dans des matériaux différents, avec des coefficients de dilatation
différents, ou encore des matières fragiles, ou dures (céramique, saphir), qui n'autorisent
pas des modes de fixation standard. Citons parmi des configurations classiques l'assemblage
d'une carrure en or avec un fond saphir, ou encore une boîte entièrement en céramique,
une combinaison métal-céramique, ou similaires.
[0055] Le troisième composant 20 est de préférence une bague, qui peut être réalisée en
différents matériaux , notamment POM, polyuréthane, matière à base polymère, ou élastomère,
alliage métallique au moins partiellement amorphe, le matériau choisi déterminant
le couple de serrage maximal, ainsi une bague en alliage amorphe autorise un couple
de serrage d'environ 3.2 N.m, similaire à celui usuel d'un fond vissé sur une carrure,
pour un joint 9 de même taille. Cette bague peut encore être réalisée en métal amorphe,
inox, CuBe, « Liquidmetal© », voire être bi-matériaux, par exemple avec une âme en
matériau plastique avec des inserts surmoulés, métalliques, ou en céramique, ou autre.
L'intérêt d'une telle bague, de préférence dans un matériau élastique polymère ou
similaire, est sa facilité de logement dans un volume dont l'espace libre est très
limité, où il est impossible d'implanter en toute sécurité un élément métallique susceptible
de casser.
[0056] Naturellement, le matériau du troisième composant 20 peut aussi être plus complexe,
notamment sous la forme d'une matière de type élastomère chargée avec des fibres techniques
telles que « Kevlar® » ou similaire, ou avec un additif anti-usure tel que polytétrafluoroéthylène
dit PTFE, ou autre.
[0057] Un avantage important de l'invention est de nécessiter ni perçage ni taraudage, mais
uniquement des usinages simples réalisables avec une certaine facilité, évitant ainsi
toute salissure ou pollution de la montre, et autorisant un coût modéré.
[0058] Plus particulièrement, et tel que visible sur les figures 1 à 10 et 12, le premier
composant 1 est une carrure et le deuxième composant 10 est un fond. Dans une variante
particulière, la présence d'au moins un joint d'étanchéité est requise. Dans une variante
non illustrée, le premier composant 1 est un fond et le deuxième composant 10 est
une pièce d'aspect, telle qu'un médaillon, ou similaire, rapportée sur ce fond, auquel
cas un joint entre eux n'est pas nécessaire, et la présence d'un ressort pouvant parfaitement
suffire dans une variante comportant des moyens de répulsion.
[0059] On note, à ce propos, que l'invention peut être mise en oeuvre sans de tels moyens
de répulsion, notamment pour des applications d'habillage ou similaire.
[0060] Dans une autre application, le premier composant 1 est une carrure et le deuxième
composant 10 est un réhaut ou une lunette, tel que visible sur la figure 13. Ce cas
convient bien à une variante dans laquelle un premier composant et un deuxième composant
tendent à être éloignés l'un de l'autre, par répulsion magnétique ou encore par un
élément élastique tel qu'un jonc, c'est-à-dire une bague mince, non nécessairement
fermée, ou plus particulièrement un jonc comportant des segments analogues à un rochet
pour n'autoriser facilement qu'une manoeuvre unidirectionnelle, comme dans le cas
particulier d'utilisation de l'invention pour une lunette unidirectionnelle. Un tel
jonc peut être filiforme, de section sensiblement ronde, ou bien à section rectangulaire,
ou autre. Ou, encore le troisième composant 20 constitue tout simplement lui-même
les moyens de répulsion, ce qui réduit sensiblement le nombre de composants tout en
assurant très bien le maintien requis.
[0061] Dans une autre application encore, le premier composant 1 est une carrure ou un tube
rapporté sur une carrure, et le deuxième composant 10 est une couronne, tel que visible
sur la figure 14. Dans une variante, le deuxième composant 10 est une tige de couronne
ou un poussoir. Dans ces cas de figure aussi, la présence d'au moins un joint d'étanchéité
est obligatoire.
[0062] L'invention est apte à de nombreuses applications en horlogerie, par exemple pour
une valve hélium sur une montre de plongée, ou encore pour des composants d'habillage
tels qu'un bracelet, une boucle, un fermoir, ou autre. Il en est de même en bijouterie,
pour effectuer la fermeture de boutons de manchette, de boucles d'oreilles, ou encore
pour fixer des pierreries ou des éléments décorés conçus de manière amovible.
[0063] L'invention concerne encore une pièce d'horlogerie ou montre 1000 comportant un tel
sous-ensemble d'habillage 100.
[0064] L'invention concerne encore un bijou comportant un tel sous-ensemble 100.
[0065] En somme, l'invention permet de disposer d'un sous-ensemble à assemblage à baïonnette,
avec une bague de maintien montée sur un premier composant, notamment une bague sensiblement
torique. Cette bague peut aussi être ouverte, par exemple avec une fente comme un
circlips ou similaire, pour faciliter le montage. Lors de la rotation relative du
deuxième composant par rapport au premier composant, des encoches du deuxième composant
viennent se bloquer avec des encoches de la bague. Cette conception est peu encombrante,
elle assure le maintien de l'étanchéité de la montre, qu'elle protège contre tout
démontage accidentel.
[0066] L'invention permet d'assurer l'orientation parfaite d'un composant maintenu bloqué
dans sa position de service.
[0067] Quand le sous-ensemble selon l'invention remplit une fonction de fermeture d'un fond
ou similaire, il procure de nombreux avantages :
- à partir d'une première position angulaire relative, entre le premier composant et
le deuxième composant, où la fonction d'étanchéité est assurée, par exemple dès que
la compression d'un joint d'étanchéité est effectuée, il existe, dans le mécanisme
selon l'invention, un domaine élargi de valeurs angulaires relatives entre ce premier
composant et ce deuxième composant, dans lequel l'étanchéité reste garantie, par exemple
de plusieurs dizaines de degrés, ce qui est important en comparaison avec par exemple
un fond vissé standard dans le cas d'un sous-ensemble carrure-fond, où un dévissage
de quelques degrés seulement (moins de dix degrés) entraîne la perte d'étanchéité
et la nécessité d'une remise en propreté et d'une nouvelle de revendication, alors
que selon l'invention ce n'est qu'après le passage du tout dernier cran lors du démontage
que la perte d'étanchéité devient possible si l'on poursuit la rotation;
- une fermeture par succession de crans qui présente un couple de fermeture du fond
largement dimensionné, à la fois suffisant et acceptable pour un tel montage, grâce
en particulier à la multiplication du nombre de bosses réparties sur la circonférence,
avec, pour l'opérateur, une sensation de vissage par étapes d'augmentation du couple
de fermeture jusqu'à la position désirée, réputée être la position fermée, qui est
aussi bien perceptible ;
- une sécurité d'ouverture, qui est augmentée par deux facteurs : la nécessité pour
l'opérateur de fournir une énergie positive importante pour passer un cran ; et le
passage successif de plusieurs crans préalable à toute perte d'étanchéité.
[0068] L'invention autorise, encore, la mise en coopération de composants antagonistes réalisés
en matières de différentes natures, sans contrainte de dilatation frottement, élasticité,
ou autre, sans nécessiter d'élément de fixation extérieur tel que vis ou similaire,
sans pas de vis ni usinage risquant de fragiliser des matières particulières telles
que céramiques, saphir, et similaires. Elle présente une très bonne résistance à un
dévissage accidentel ou même volontaire par vibration ou du type Chapuis-chocs. L'invention
permet aussi d'assurer l'interchangeabilité des composants, et, par conséquent, une
personnalisation accrue des montres ou des bijoux des utilisateurs.
[0069] Cette invention est applicable aussi bien à des montres ou bijoux réalisés en matériaux
précieux qu'à des réalisations de grande série comportant des composants de faible
coût unitaire, notamment en matière plastique ou similaire.
[0070] L'invention se prête bien aux cas où le sous-ensemble 100 comporte des composants
1 et 10 réalisés dans des matériaux différents, avec des coefficients de dilatation
différents, ou encore des matières fragiles, ou dures (céramique, saphir, pierres
précieuses, gemmes, camées), qui n'autorisent pas des modes de fixation standard.
Citons parmi des configurations classiques l'assemblage d'une carrure en or avec un
fond saphir, ou encore une boîte entièrement en céramique, une combinaison métal-céramique,
ou similaires. Les composants 1 et 10 peuvent ainsi être réalisés en toutes sortes
de matériaux : alliages métalliques, notamment précieux ou titrés, aciers inoxydables,
alliages métalliques au moins partiellement amorphe, ou « Liquidmetal© » ou similaire,
céramiques, saphir, minéraux, pierres dures, caoutchouc, matières plastiques et notamment
élastomères thermoplastiques dits TPE dont notamment polyuréthane thermoplastique
dit TPU, polycarbonates dits PC, chlorures de polyvinyle dits PVC, polyacétals ou
polyoxyméthylène dit POM, silicone, « Nylon® », pour ne citer, non limitativement,
que des matériaux usuels en construction horlogère et en bijouterie-joaillerie.
1. Sous-ensemble d'habillage (100) pour pièce d'horlogerie ou pour montre, comportant
un premier composant (1) comportant des rebords (2) saillant d'une première jupe (6)
alternés avec des premiers dégagements (3), et un deuxième composant (10) comportant
des ailes (12) saillant d'une deuxième jupe (11) alternées avec des deuxièmes dégagements
(13), agencé pour occuper une première position démontée d'insertion dans laquelle
ledit premier composant (1) et ledit deuxième composant (10) ont l'un par rapport
à l'autre une première orientation angulaire, ou pour occuper une deuxième position
assemblée et verrouillée dans laquelle ledit premier composant (1) et ledit deuxième
composant (10) ont l'un par rapport à l'autre une deuxième orientation angulaire différente
de ladite première orientation angulaire et sont maintenus axialement par un ajustement
à baïonnette entre au moins deux dits rebords (2) et au moins deux dites ailes (12),
caractérisé en ce que ledit sous-ensemble (100) comporte au moins un troisième composant (20), qui est
agencé pour être intercalé radialement ou respectivement axialement entre ledit premier
composant (1) et ledit deuxième composant (10) et fixe en rotation par rapport à l'un
d'entre eux, et qui comporte au moins une zone (50) déformable élastiquement radialement
ou respectivement axialement, ladite zone déformable (50) étant agencée pour opposer
un couple résistant de moment variable à tout couple tangentiel relatif entre ledit
premier composant (1) et ledit deuxième composant (10), ladite zone déformable (50)
comportant au moins un cran (26) agencé pour coopérer avec au moins un relief complémentaire
(18) que comporte celui des composants (1, 10) par rapport auquel ledit troisième
composant (20) est libre en rotation, et tout passage d'un dit cran (26) sur un dit
relief complémentaire (18) générant un dit couple résistant tendant à s'opposer au
mouvement relatif de rotation entre ledit premier composant (1) et ledit deuxième
composant (10), au moins un dit cran (26) étant agencé pour l'indexage angulaire relatif
en position d'indexage entre ledit premier composant (1) et ledit deuxième composant
(10).
2. Sous-ensemble d'habillage (100) selon la revendication 1, caractérisé en ce que, dans ladite première position démontée d'insertion, ledit premier composant (1)
et ledit deuxième composant (10) ont l'un par rapport à l'autre une première orientation
angulaire, et sont maintenus à distance l'un de l'autre par des moyens de répulsion,
lesquels comportent des moyens de répulsion magnétique et/ou au moins un élément élastique
et/ou au moins un joint d'étanchéité (9), et en ce que, dans ladite deuxième position assemblée et verrouillée ledit premier composant (1)
et ledit deuxième composant (10) sont maintenus axialement à l'encontre d'un effort
résistant exercé par lesdits moyens de répulsion.
3. Sous-ensemble d'habillage (100) selon la revendication 2, caractérisé en ce que lesdits moyens de répulsion comportent au moins un dit joint d'étanchéité (9).
4. Sous-ensemble d'habillage (100) selon la revendication 3, caractérisé en ce que lesdits moyens de répulsion comportent au moins un dit joint d'étanchéité (9), en ce que lesdits rebords (2) saillent radialement vers l'intérieur de ladite première jupe
(6), lesdites ailes (12) saillent radialement vers l'extérieur de ladite deuxième
jupe (11), en ce que ledit troisième composant (20) est en forme de bague, et agencé pour être intercalé
radialement entre ledit premier composant (1) et ledit deuxième composant (10).
5. Sous-ensemble d'habillage (100) selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que ledit premier composant (1) comporte au moins un logement (6) d'arrêt d'un ergot
anti-rotation (29) que comporte ledit troisième composant (20).
6. Sous-ensemble d'habillage (100) selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que ladite zone déformable (50) comporte une pluralité de dits crans (26) agencés pour
opposer une résistance successive à un dit relief complémentaire (18).
7. Sous-ensemble d'habillage (100) selon la revendication 6, caractérisé en ce que, dans une même dite zone déformable (50), lesdits crans (26) successifs sont agencés
pour opposer une résistance croissante à un dit relief complémentaire (18).
8. Sous-ensemble d'habillage (100) selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que ledit troisième composant (20) est une bague (24) maintenue en appui sur une surface
plane (5) que comportent lesdits rebords (2) dudit premier composant (1) avec lequel
ladite bague (24) est solidarisée angulairement, et en ce que ledit rebord (12) dudit deuxième composant (10) est agencé de façon à pouvoir déformer
progressivement ladite bague (24) lors de sa rotation, ledit rebord (12) comportant
une rampe (18) agencée pour faire fléchir les surfaces antagonistes de ladite bague
(24), laquelle rampe (18) est suivie d'un dégagement (17) qui autorise le mouvement
de crans saillants (27, 28), que comporte intérieurement ladite bague (24) au niveau
d'une dite zone déformable (50).
9. Sous-ensemble d'habillage (100) selon l'une des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que ledit troisième composant (20) est une bague (24) maintenue en appui sur une surface
plane (5) que comportent lesdits rebords (2) dudit premier composant (1) avec lequel
ladite bague (24) est solidarisée angulairement, et en ce que ledit rebord (12) dudit deuxième composant (10) est agencé de façon à pouvoir déformer
progressivement ladite bague (24) lors de sa rotation, ledit rebord (12) comportant
une rampe (18) agencée pour faire fléchir les surfaces antagonistes de ladite bague
(24), laquelle rampe (18) est suivie d'une pluralité de dégagements (171, 172, 173),
qui sont agencés pour coopérer successivement avec des bossages (271, 272, 273) que
comporte ladite bague, et en ce que, lors de la rotation relative entre ledit premier composant (1) et ledit deuxième
composant (10), tout d'abord un seul couple dégagement-bossage (171 ; 273) oppose
à ladite rotation un premier effort résistant lors du passage du cran qu'il constitue;
puis, un peu plus loin, deux couples dégagement-bossage (171 ; 272, 172 ; 273) opposent
ensemble un deuxième effort résistant supérieur au premier, puis, encore plus loin,
trois couples dégagement-bossage (171 ;2171, 172 ;272, 173 ;273) opposent ensemble
un troisième effort résistant supérieur au deuxième.
10. Sous-ensemble d'habillage (100) selon l'une des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que ledit troisième composant (20) est en forme de secteur annulaire ou de bague.
11. Sous-ensemble d'habillage (100) selon l'une des revendications 1 à 10, caractérisé en ce que ledit premier composant (1) est une carrure et ledit deuxième composant (10) est
un fond.
12. Sous-ensemble d'habillage (100) selon l'une des revendications 1 à 10, caractérisé en ce que ledit premier composant (1) est une carrure et ledit deuxième composant (10) est
un réhaut ou une lunette.
13. Sous-ensemble d'habillage (100) selon l'une des revendications 1 à 10, caractérisé en ce que ledit premier composant (1) est une carrure ou un tube rapporté sur une carrure,
et ledit deuxième composant (10) est une couronne ou une tige de couronne ou un poussoir.
14. Sous-ensemble d'habillage (100) selon la revendication 2 et l'une des revendications
3 à 13, caractérisé en ce que ledit troisième composant (20) constitue lesdits moyens de répulsion.
15. Montre (1000) comportant un sous-ensemble d'habillage (100) selon l'une des revendications
1 à 14.
16. Bijou comportant un sous-ensemble d'habillage (100) selon l'une des revendications
1 à 14.