DISPOSITIF DE PROTECTION POUR CHAUSSURE, SEMELLE DE MARCHE ADAPTÉE POUR LEDIT DISPOSITIF ET CHAUSSURE COMPORTANT LADITE SEMELLE ET/OU LEDIT DISPOSITIF

Abstract

 La présente invention a pour objet un dispositif de protection (10) pour chaussure comprenant une semelle de marche et une empeigne, la semelle de marche présentant une face externe de marche, et l'empeigne présentant une face externe à protéger. Il comporte une première portion (12) de protection apte et destinée à être disposée en appui contre une partie au moins de ladite face externe de l'empeigne, et, une seconde portion (13) de maintien apte et destinée à s'étendre contre ladite face externe de marche de la semelle de marche, lorsque le dispositif est en place sur la chaussure. Au moins la seconde portion (13) de maintien comprend des moyens d'emboîtement mâles (13) et/ou des moyens d'emboîtement femelles (14) aptes et destinés à coopérer, par emboîtement, respectivement, avec des moyens d'emboîtement femelles et/ou des moyens d'emboîtement mâles complémentaires que comprend la face externe de marche.

Description

[0001] La présente invention concerne le domaine de la protection des chaussures, notamment les chaussures de motard ou de motocycliste.

[0002] La présente invention concerne un dispositif de protection pour chaussure, une semelle de marche et une chaussure comportant ladite semelle et, le cas échéant, ledit dispositif de protection.

[0003] Sur une motocyclette, les changements de vitesse s'effectuent en soulevant la pédale de changement de vitesse, également appelée, sélecteur de vitesse, avec le dessus du pied gauche du motocycliste. La partie supérieure avant, surmontant la semelle, de la chaussure gauche du motocycliste, qui est également appelée l'empeigne, vient en contact direct avec le sélecteur de vitesse. Ce mouvement provoque des frottements sur l'empeigne, qui à force de répétition, abîment irrémédiablement la partie supérieure avant de la chaussure gauche.

[0004] Le motocycliste occasionnel ou urbain, ne s'équipe pas toujours de chaussures spécifiquement conçues pour l'usage de la motocyclette, telles que des bottes, pour des raisons d'économie ou d'esthétique. Le plus souvent, il est équipé de chaussures de ville qui ne sont pas prévues pour cette utilisation et qu'il ne souhaite pas détériorer. Pour éviter d'abîmer ce type de chaussures, on connaît de l'art antérieur des dispositifs de protection amovibles d'une chaussure permettant de protéger la chaussure des frottements occasionnés par son contact avec le sélecteur de vitesse, lorsque le motocycliste utilise sa motocyclette, et pouvant être retiré de la chaussure le reste du temps.

[0005] L'on connaît déjà de la publication FR 2 762 971 A1, un tel dispositif de protection amovible d'une chaussure qui est constitué d'une seule pièce de matière souple ayant la forme d'une bande présentant une portion élargie. Lorsque la chaussure est équipée de ce dispositif, la portion élargie de la bande recouvre une partie conséquente de l'empeigne de la chaussure et les autres portions de la bande enserrent une portion de la semelle qui est située entre la partie avant de la semelle et le talon de la semelle. Ce dispositif présente l'avantage de protéger l'empeigne de la chaussure. Toutefois, il présente l'inconvénient de ne pas garantir un maintien fiable sur la chaussure, ce qui pose également des problèmes de sécurité pour le motocycliste. En effet, si le dispositif se déplace de la chaussure, celui-ci peut rester accroché au sélecteur de vitesse ce qui peut causer un accident grave pour le motocycliste. De plus, la portion élargie qui s'étend sur l'empeigne présente l'inconvénient de se rebiquer ou se soulever lors du changement de vitesse, celle-ci ne pouvant alors plus jouer son rôle de protection. La portion élargie, constituant un surplus de matière, contribue également à accroître les coûts de fabrication.

[0006] La publication FR 2 661594 A1 divulgue également un dispositif de protection amovible d'une chaussure cherchant à résoudre ce problème de maintien et aussi ce problème de soulèvement. Ce dispositif comporte, à cet effet, une bande destinée à recouvrir l'empeigne et qui est munie dans son prolongement d'une première courroie qui est destinée à passer sous la partie avant de la semelle. Une seconde courroie est fixée à la bande et est destinée à entourer la partie arrière de la chaussure. L'ajout de la deuxième courroie permet ainsi d'améliorer le maintien du dispositif sur la chaussure. Toutefois, cet ajout présente l'inconvénient, de complexifier le dispositif. Il en résulte que le dispositif est difficile à fabriquer et à fixer. En outre, lorsque le dispositif équipe une chaussure, la première courroie, qui est disposée sous et contre la semelle, crée une surépaisseur sous la chaussure qui gêne la marche du motocycliste et nuit à son confort.

[0007] La présente invention a pour but de pallier au moins un de ces inconvénients.

[0008] A cet effet, l'invention concerne un dispositif de protection pour chaussure comprenant une semelle de marche et une empeigne, la semelle de marche présentant une face externe de marche, et l'empeigne présentant une face externe à protéger,
dispositif de protection comportant un élément allongé ou en forme de boucle fermée qui comporte :

une première portion de protection apte et destinée à être disposée au moins en appui contre une partie au moins de ladite face externe de l'empeigne lorsque le dispositif de protection est en place sur la chaussure, et,

une seconde portion de maintien apte et destinée à s'étendre contre une partie au moins de ladite face externe de marche de la semelle de marche lorsque le dispositif de protection est en place sur la chaussure,

dispositif de protection caractérisé en ce qu'au moins la seconde portion de maintien comprend des moyens d'emboîtement mâles et/ou des moyens d'emboîtement femelles aptes et destinés à coopérer, par emboîtement, respectivement, avec des moyens d'emboîtement femelles et/ou des moyens d'emboîtement mâles complémentaires que comprend la face externe de marche.

[0009] L'invention concerne également une semelle de marche comportant une face externe de marche présentant une partie avant surmontée, à l'état monté dans une chaussure, par l'empeigne de cette dernière,
semelle de marche caractérisée en ce qu'elle est agencée pour coopérer avec un dispositif de protection tel que décrit précédemment, et en ce que
ladite partie avant de la face externe de marche comporte des moyens d'emboîtement mâles et/ou des moyens d'emboîtement femelles agencés pour coopérer, par emboîtement, respectivement, avec les moyens d'emboîtement femelles et/ou les moyens d'emboîtement mâles complémentaires du dispositif de protection.

[0010] L'invention concerne également une chaussure comportant une semelle de marche formant la partie inférieure de la chaussure et une empeigne,
chaussure caractérisée en ce qu'elle comporte la semelle de marche tel que décrit précédemment.

[0011] L'invention sera mieux comprise, grâce à la description ci-après, qui se rapporte à plusieurs modes de réalisations préférés, donnés à titre d'exemples non limitatifs, et expliqués avec référence aux dessins schématiques annexés, dans lesquels :

• la figure 1A est une vue en plan d'un dispositif de protection, selon l'invention, dans une forme de réalisation amovible, côté face externe ;
• la figure 1B est une vue en plan du dispositif de protection de la figure 1A côté face interne opposée à la face externe ;
• la figure 2A est une vue de dessous d'une semelle de marche connue de l'art antérieur, pour pied droit ;
• la figure 2B est une vue de dessous d'une semelle de marche pour pied gauche selon l'invention, prévue pour coopérer avec le dispositif de protection de la figure 1A, dans un premier mode de réalisation de ladite semelle ;
• la figure 3 est une vue de dessous de la semelle de marche de la figure 2B équipée du dispositif de protection de la figure 1A ;
• la figure 4A est une vue de côté d'une portion de la semelle de marche de la figure 2B ;
• la figure 4B est une vue en perspective du détail A de la semelle de marche de la figure 4A ;
• la figure 4C est une vue en perspective de la semelle de marche représentée sur la figure 4A équipée du dispositif de protection de la figure 1A ;
• la figure 5 illustre une portion d'une semelle de marche selon la présente invention vue de côté dans un deuxième mode de réalisation ;
• la figure 6 illustre une portion d'une semelle de marche selon la présente invention vue de côté dans un troisième mode de réalisation ;
• la figure 7A montre une vue de profil d'une chaussure selon la présente invention équipée du dispositif de protection représenté sur la figure 1A, dans une forme de réalisation où le dispositif de protection est emboîté dans la semelle de marche en étant complètement intégré dans cette dernière en retrait de la face de contact de ladite semelle, et
• la figure 7B est une vue de profil du détail B de la chaussure équipée du dispositif de protection de la figure 7A.

[0012] Les figures 1A, 1B, 3, 4C, 7A et 7B montrant un dispositif de protection 10, selon la présente invention, pour chaussure 40 comprenant une semelle de marche 20 et une empeigne 41, la semelle de marche 20 présentant une face externe de marche 21, et l'empeigne 41 présentant une face externe à protéger 42, dispositif de protection 10 comportant un élément 11 allongé ou en forme de boucle fermée qui comporte :

une première portion 12 de protection apte et destinée à être disposée au moins en appui contre une partie au moins de ladite face externe de l'empeigne 41 lorsque le dispositif de protection 10 est en place sur la chaussure 40, et,

une seconde portion 13 de maintien apte et destinée à s'étendre contre une partie au moins de ladite face externe de marche 21 de la semelle de marche 20 lorsque le dispositif de protection 10 est en place sur la chaussure 40.

[0013] Un tel dispositif de protection 10 peut être, de préférence, un dispositif de protection amovible par rapport à la chaussure 40, dont les moyens de fixation amovibles 16a, 16b seront décrits par la suite.

[0014] On entend par le terme empeigne 41, la partie supérieure avant d'une chaussure 40 surmontant la semelle et qui est destinée à habiller le dessus de l'avant d'un pied.

[0015] On entend par face externe à protéger 42 de l'empeigne 41, la face de l'empeigne 41 qui est à l'extérieure de la chaussure 40, et notamment à l'avant et essentiellement sur la partie supérieure de l'empeigne.

[0016] On entend par le terme face externe de marche 21, la face de la semelle de marche 20 qui est destinée à être au moins en partie en contact avec le sol en condition de marche.

[0017] On entend par élément 11 allongé une pièce de matière allongée et de faible épaisseur par rapport à sa longueur et à sa largeur.

[0018] Dans le cas où l'élément 11 est un élément en forme de boucle fermée, c'est-à-dire fermé sur lui-même, on entend par un tel élément, une pièce de de matière ayant une surface de révolution, par exemple, de forme tronconique ou cylindrique ou torique ou annulaire, tel que par exemple un manchon ou un fourreau, et qui est prévue pour épouser la forme d'une partie au moins de la partie avant de la chaussure 40. Les première et seconde portions, dans ce cas, forment chacune une partie de révolution de l'élément 11 en forme de boucle fermée.

[0019] On entend par face externe du dispositif de protection 10, la face visible à l'état monté.

[0020] De préférence, dans le cas où l'élément 11 est un élément 11 allongé pouvant être mis en forme de boucle fermée, la première portion 12 de protection est de préférence une première portion de protection longitudinale de l'élément 11 allongé, telle qu'une pièce de matière allongée et plane, par exemple une bande, et est préférentiellement en cuir, pour conférer au dispositif de protection 10, une esthétique. Les première et seconde portions, dans ce cas, forment chacune une partie longitudinale de l'élément 11 allongé. Les première et seconde portions 12 et 13, peuvent être chacune une pièce de matière allongée et plane, par exemple, une bande et est préférentiellement en matière élastique. On comprendra qu'à l'état fermée de l'élément 11 allongé, les première et seconde portions forment chacune une partie de révolution.

[0021] En outre, elle peut présenter une face 13b destinée à venir en contact direct avec une partie de la face externe de marche 21 de la semelle de marche 20.

[0022] Conformément à l'invention et comme le montrent particulièrement les figures 1A et 1B, dans un tel dispositif de protection 10 au moins la seconde portion 13 de maintien comprend des moyens d'emboîtement mâles 13 et/ou des moyens d'emboîtement femelles 14 aptes et destinés à coopérer, par emboîtement, respectivement, avec des moyens d'emboîtement femelles 23 et/ou des moyens d'emboîtement mâles 28 complémentaires que comprend la face externe de marche 21.

[0023] Avantageusement, les moyens d'emboîtement mâles 13 et/ou les moyens d'emboîtement femelles 14 de la seconde portion 13 de maintien permettent un positionnement précis du dispositif de protection 10 sur la semelle de marche 20. En outre, ils permettent de créer une liaison mécanique entre le dispositif de protection 10 et la semelle de marche 20 de la chaussure 40. Il en résulte que le dispositif de protection 10 peut être maintenu en position avec une fiabilité satisfaisante sur la semelle de marche 20 et donc sur la chaussure 40 qui en est équipée, c'est-à-dire une fiabilité améliorée par rapport aux dispositifs de protection actuels.

[0024] Comme l'illustrent particulièrement les figures 3 et 4C, la seconde portion 13 de maintien peut constituer lesdits moyens d'emboîtement mâles de la seconde portion de maintien 13.

[0025] Avantageusement, cette disposition permet un emboîtement de la totalité ou d'une partie de la pièce de matière de la seconde portion 13 de maintien du dispositif de protection 10 dans un logement 23 formant les moyens d'emboîtement femelles de la semelle de marche 20.

[0026] La seconde portion 13 de maintien peut reposer dans le logement 23 de la semelle de marche 20 par sa face 13b. De préférence, la seconde portion 13 de maintien et le logement 23 présentent des formes sensiblement complémentaires (figures 2B et 3).

[0027] On peut ainsi maximiser la surface d'emboîtement du dispositif de protection 10 sur la semelle de marche 20. On améliore d'autant la liaison mécanique et donc le maintien du dispositif de protection 10 sur la semelle de marche 20. On évite également que le dispositif de protection 10 ne puisse glisser le long de la semelle de marche 20, puisque le dispositif de protection 10 est ainsi calé, par les bords que comprend le logement 23, dans la semelle de marche 20.

[0028] Les moyens d'emboîtement femelles de la seconde portion 13 de maintien peuvent être formés par au moins une ouverture traversante 14 (figures 1A et 1B) ou une cavité (non représentée).

[0029] On entend, à titre d'exemples non limitatifs, par ouverture traversante 14, une lumière, une fente, un orifice ménagé dans et qui traverse la pièce de matière de la seconde portion de maintien 13.

[0030] Cette disposition permet un emboîtement, par exemple, avec un plot 28 qui peut former les moyens d'emboîtement mâles de la semelle de marche 20.

[0031] La combinaison de moyens d'emboîtement mâles 13 et de moyens d'emboîtement femelles 14 est particulièrement avantageuse, puisque l'on améliore d'autant la liaison mécanique entre le dispositif de protection 10 et la semelle de marche 20.

[0032] L'ouverture traversante 14 ou la cavité peut être délimitée ou entourée par les moyens d'emboîtement mâles de la seconde portion de maintien 13.

[0033] En effet, lorsque les moyens d'emboîtement femelles consistent en une ouverture traversante 14, comme l'illustrent les figures 1A et 1B, le bord 14b de l'ouverture traversante 14 délimite les moyens d'emboîtement mâles formés par la pièce de matière de la seconde portion de maintien 13.

[0034] Comme l'illustrent les figures 1A et 1B, la seconde portion 13 de maintien s'étend selon un axe longitudinal et l'ouverture traversante 14 ou la cavité peut être allongée et peut s'étendre longitudinalement selon ledit axe longitudinal.

[0035] La première portion de protection 12 et la seconde portion 13 de maintien peuvent être reliées entre elles dans une zone de jonction 15 et l'ouverture traversante 14 ou la cavité peut s'étendre au-delà de la zone de jonction 15 au moins en partie dans la première portion 12 de protection.

[0036] Lorsque la première portion 12 de protection et la seconde portion 13 de maintien sont constituées de deux pièces de matière distinctes (voir figures 1A et 1B), on entend par zone de jonction, une zone de raccordement. Lorsque la première portion 12 de protection et la seconde portion 13 de maintien sont constituées d'une seule pièce de matière, on entend par zone de jonction, une zone de délimitation.

[0037] Cette disposition, lorsque l'ouverture traversante 14 s'étend de la zone de jonction 15 dans la première portion 12 de protection, confère une plus grande souplesse et une meilleure flexibilité au niveau de la zone de jonction 15 pour améliorer la résistance du dispositif de protection 10.

[0038] De préférence, la seconde portion 13 de maintien comporte un matériau élastique. Par exemple, ce matériau élastique peut comporter du nitrile, tel que du caoutchouc acrylonitrile-butadiène, communément appelé caoutchouc nitrile. Ce matériau possède de très bonnes propriétés mécaniques. Il s'agit d'un copolymère produit à partir de l'acrylonitrile et du butadiène et offrant une grande résistance aux agents suivants : la plupart des graisses et des huiles minérales ayant une base minérale, les carburants ordinaires comme l'essence, le diesel et les fiouls légers, les huiles et graisses animales et végétales, ainsi que l'eau chaude. La plage de températures de fonctionnement admissibles du caoutchouc nitrile est comprise entre - 40 et + 100 °Celsius (- 40 à + 210 °Fahrenheit). Des températures allant jusqu'à 120 °Celsius (250 °Fahrenheit) peuvent être tolérées pendant de brèves périodes. Avantageusement, cette composition permet ainsi d'obtenir une seconde portion 13 de maintien qui soit notamment résistante aux hydrocarbures et au feu.

[0039] Le dispositif de protection 10 peut être muni de moyens de fixation amovibles. Dans le cas de l'élément 11 allongé, les moyens de fixation amovibles peuvent être des moyens de fixation complémentaires 16a, 16b qui s'étendent, respectivement, d'une part, d'une extrémité 121 libre de la première portion 12 de protection de l'élément 11 allongé, et, d'autre part, d'une extrémité libre 131 libre de la seconde portion 13 de maintien de l'élément 11 allongé pour assujettir les extrémités 121, 131 entre elles et refermer le dispositif de protection 10 sur lui-même.

[0040] Toujours dans le cas de l'élément 11 allongé, le dispositif de protection 10 peut ainsi adopter et maintenir la forme d'une boucle qui enserre, d'une part, l'empeigne 41 de la chaussure 40 et, d'autre part, la semelle de marche 20 de la chaussure 40 et peut être amovible de la chaussure 40. Le dispositif de protection 10 peut ainsi être ajusté sur la partie avant de la chaussure 40. A titre d'exemples, les moyens de fixation amovibles peuvent comprendre une boucle de fermeture 16b pouvant coopérer avec une bande matière 16a munie d'une pluralité de trous 16c (figures 1A et 1B). Bien entendu, d'autres moyens de fixation amovibles peuvent convenir comme des moyens auto-agrippant ou élastique extensible, ou tout autre moyen permettant d'ajuster le serrage du dispositif de protection 10.

[0041] Dans le cas de l'élément 11 en forme de boucle fermée, l'élément 11 peut être dans une matière extensible, ce qui forme ainsi les moyens de fixation amovibles et permet au dispositif de protection d'être ajusté sur la partie avant de la chaussure 40.

[0042] Préférentiellement, la face 13a (figure 1A) qui est opposée à la face 13b de la seconde portion 13 de maintien peut présenter une pluralité de reliefs 130 pour conférer essentiellement un aspect esthétique, ou peut être lisse.

[0043] L'autre face 13b (figure 1B) de la seconde portion 13 de maintien peut, de préférence, être lisse. En outre, la face 13b est destinée à être en contact avec le fond 24 du logement 23 de la face externe de marche 21 de la semelle de marche 20, lorsque le dispositif de protection 10 est en place sur la chaussure 40.

[0044] Le dispositif de protection 10 peut également comporter des moyens de marquage 17. Comme l'illustre la figure 1B, ces moyens de marquage 17 peuvent être disposés sur la face 13b de la seconde portion de maintien 13.

[0045] La seconde portion 13 de maintien présente, de préférence, une largeur sensiblement égale à la largeur du logement 23 de la semelle de marche 20.

[0046] Les figures 2A à 3 illustrent une semelle de marche 20 comportant une face externe de marche 21 présentant une partie avant 22 surmontée, à l'état monté dans une chaussure 40, par l'empeigne 41 de cette dernière.

[0047] Conformément à l'invention notamment illustrée aux figures 2B, 3, 7A et 7B, la semelle de marche 20 est agencée pour coopérer avec un dispositif de protection 10, tel que décrit précédemment.

[0048] En outre, la partie avant 22 de la face externe de marche 21 comporte des moyens d'emboîtement mâles 28 et/ou des moyens d'emboîtement femelles 23 agencés pour coopérer, par emboîtement, respectivement, avec les moyens d'emboîtement femelles 14 et/ou les moyens d'emboîtement mâles 13 complémentaires du dispositif de protection 10.

[0049] Avantageusement, la semelle de marche 20 présente une configuration qui est spécifiquement adaptée pour recevoir et maintenir le dispositif de protection 10. Cette configuration facilite grandement le positionnement du dispositif de protection 10 sur une chaussure 40. On améliore également la sécurité du motocycliste du fait que le dispositif de protection 10 ne peut être retiré involontairement de la chaussure 40, par exemple, lorsque le motocycliste change les vitesses avec le sélecteur de vitesse. Le dispositif de protection 10 ne peut plus non plus rester accroché au sélecteur de vitesse, comme c'est le cas dans les solutions actuelles.

[0050] Les moyens d'emboîtement femelles de la partie avant 22 peuvent comprendre au moins un logement 23 comportant un fond 24, le logement 23 étant apte et destiné à recevoir la seconde portion 13 de maintien du dispositif de protection 20 pouvant constituer les moyens d'emboîtement mâles de la seconde portion de maintien 13.

[0051] Avantageusement, le logement 23 permet d'accueillir la seconde portion 13 de maintien pouvant ainsi être emboîtée dans le logement 23. Il en résulte que la seconde portion 13 de maintien peut être intégrée, de préférence entière, dans l'épaisseur de la face externe de marche 21 de la semelle de marche 20, de sorte à limiter ou à supprimer la surépaisseur (figures 4C, 7A et 7B).

[0052] Selon un premier mode de réalisation de l'invention, illustré notamment aux figures 2B à 4C, la face externe de marche 21 peut comprendre une surface de contact 25 discontinue et une surface de support 26, ladite surface de support 26 pouvant supporter un ensemble de reliefs 27, préférentiellement avec un profil crénelé, chaque relief 27 comportant au moins une paroi externe 270 formant une partie de la surface de contact 25, et au moins deux reliefs 27 adjacents peuvent comporter chacun une paroi latérale 271 qui délimite au moins chacune en partie le ou l'un des logements 23.

[0053] Selon ce premier mode de réalisation, le fond 24 du logement 23 peut être confondu avec une partie de la surface de support 26

[0054] Selon un deuxième mode de réalisation illustré à la figure 5, le fond 24 du logement 23 peut être au moins en partie en retrait par rapport à la surface de support 26.

[0055] Selon un troisième mode de réalisation illustré à la figure 6, la face externe de marche 21 peut comprendre une surface de contact 25 continue qui comprend ledit au moins un logement 23 et au moins un renfoncement forme le ou l'un desdits logements 23.

[0056] Selon les premier, deuxième et troisième modes de réalisation, et comme l'illustrent les figures 2B à 6, le logement 23 peut comprendre lesdits moyens d'emboîtement mâles de la partie avant 22, préférentiellement formés par au moins un plot 28 (figures 2B, 3, 4A à 4C, 5 et 6) et qui peuvent s'étendre du fond 24 du logement 23, préférentiellement dans une direction sensiblement perpendiculaire audit fond 24. On entend par plot 28, un élément saillant du fond 24 du logement 23, telle qu'une protubérance.

[0057] La combinaison de moyens d'emboîtement femelles 23 et de moyens d'emboîtement mâles 28 permet d'améliorer le maintien et le positionnement du dispositif de protection 10 sur la semelle de marche 20.

[0058] Le plot 28 peut présenter une surface externe 281 ayant une forme sensiblement triangulaire (figures 2B et 3). Cette forme améliore le guidage de l'ouverture traversante 14 du dispositif de protection 10 dans le plot 28 pour faciliter l'emboîtement. De préférence, le plot 28 peut présenter une hauteur sensiblement identique à la hauteur des reliefs 27 lorsque la surface de contact 25 est discontinue. Ce plot 28 peut de préférence être moulé au même titre que les reliefs 27 lors de la fabrication de la semelle de marche 20. Ce plot 28 peut également, de manière alternative, être un élément rapporté sur la face externe de marche 21 de la semelle de marche 20.

[0059] Selon un mode de réalisation non illustré, la partie avant 22 peut comporter uniquement des moyens d'emboîtements mâles, tels que le plot 28 venant d'être décrit, à l'effet de maintien du dispositif.

[0060] Selon un mode de réalisation non illustré, le logement 23 peut comprendre des moyens d'emboîtement femelles à la place des moyens d'emboîtement mâles 28, et qui peuvent être préférentiellement formés par un renfoncement dans le fond 24 du logement 23. Dans ce cas, l'ouverture traversante 14 de la seconde portion de maintien peut être remplacée par des moyens d'emboîtement mâles, tels qu'une protubérance.

[0061] Selon le premier mode de réalisation et comme l'illustre particulièrement les figures 4A à 4C, les parois latérales 271 des reliefs 27 qui délimitent le logement 23 et lesdits moyens d'emboîtement mâles de la partie avant 22 peuvent comporter des moyens de blocage, préférentiellement des encoches 29, pour bloquer les moyens d'emboîtement mâles et les moyens d'emboîtement femelles de la seconde portion 13 de maintien du dispositif de protection 10 dans le logement 23.

[0062] Ces moyens de blocage permettent avantageusement de verrouiller la seconde portion 13 de maintien dans le logement 23 de la semelle de marche 20. On améliore ainsi la sécurité du dispositif de protection 10. On évite ainsi que le dispositif de protection 10 ne puisse être retiré involontairement de la chaussure 40, par exemple, lorsque le motocycliste change les vitesses avec le sélecteur de vitesse. Le dispositif de protection 10 ne peut plus non plus rester accroché au sélecteur de vitesse, comme c'est le cas dans les solutions actuelles.

[0063] De préférence, le fond 24 du logement 23 ou d'au moins l'un des logements 23 peut présenter une surface rugueuse, comme le représentent les figures 2B et 4B. La surface rugueuse peut, par exemple, être obtenue par une étape de sablage.

[0064] Avantageusement, cette surface rugueuse permet d'améliorer l'adhérence entre la face 13b de la seconde portion 13 de maintien et le fond 24 du logement 23. On améliore encore la coopération par emboîtement du dispositif de protection 10 avec la semelle de marche 20.

[0065] La face externe de marche 21 de la semelle de marche 20 peut également comporter des moyens de marquage 30.

[0066] L'invention concerne également une chaussure 40 comportant une semelle de marche 20 formant la partie inférieure de la chaussure 40 et une empeigne 41.

[0067] Conformément à l'invention et tel qu'illustré aux figures 7A et 7B, la chaussure 40 comporte la semelle de marche 20 telle que décrit précédemment.

[0068] On obtient avantageusement une chaussure 40 spécifiquement conçue pouvant coopérer avec le dispositif de protection 10 décrit précédemment, du fait de la configuration particulière de la semelle de marche 20. Avantageusement l'esthétique de la chaussure 40 est conservée, puisque seule la semelle de marche 20 est modifiée.

[0069] La chaussure 40, équipée de la semelle de marche 20 selon la présente invention, peut également être équipée d'un dispositif de protection 10, tel que décrit précédemment (figures 7A et 7B).

[0070] L'empeigne 41 de la chaussure 40 peut ainsi être protégée des frottements d'avec le sélecteur de vitesse. Du fait de la coopération par emboîtement entre le dispositif de protection 10 et la semelle de marche 20, le dispositif de protection 10 peut être maintenu en position sur la chaussure 40. Il en résulte une sécurité accrue pour le motocycliste et une protection améliorée de la chaussure 40, évitant surtout sa dégradation. En outre, le dispositif de protection 10 ne peut pas être retiré de la chaussure 40 involontairement et rester accroché au sélecteur de vitesse. On réduit ainsi le risque d'accident.

[0071] La seconde portion 13 de maintien du dispositif de protection 10 peut affleurer ou venir en retrait (figures 4C, 7A et 7B) de la surface de contact 25 de la partie avant 22 de la face externe de marche 21 de la semelle de marche 20.

[0072] Avantageusement, lorsque que le dispositif de marche 10 est en place sur la chaussure 40, la seconde portion 13 de maintien peut être complètement intégrée dans la semelle de marche 20. On évite ainsi la création d'une surépaisseur sur la face externe de marche 21 qui est susceptible de gêner la marche ou de rester accrochée. Comme l'illustre la figure 7, le dispositif de protection 10 permet un usage urbain sans gêne lors de la marche, puisque le dispositif de protection 10 ne vient à aucun moment en contact avec le sol lors de la marche, ou par exemple, d'un repose-pied présent sur la motocyclette. On améliore ainsi grandement le confort et la sécurité du motocycliste.

[0073] On choisira de préférence une épaisseur de la pièce de matière de la seconde portion 13 de maintien qui soit inférieure à la profondeur que présente le logement 23, comme l'illustre les figures 4C, 7A et 7B. A titre d'exemple non limitatif, l'épaisseur de la pièce de matière peut être égale à 2,5 millimètres et la profondeur du logement égale à 5 millimètres.

[0074] La présente invention présente donc l'avantage de proposer, un dispositif de protection, une semelle de marche apte à coopérer avec ledit dispositif, et une chaussure 40 équipée de ladite semelle de marche et le cas échéant dudit dispositif de protection, garantissant un maintien et/ou un positionnement fiable du dispositif de protection sur la chaussure 40, améliorant la sécurité du motocycliste, évitant le cas échéant, l'apparition d'une surépaisseur sur la semelle de marche qui gêne la marche et nuit au confort lorsque le dispositif de protection équipe une chaussure 40, qui soit aisé à mettre en place sur une chaussure 40, qui soit économique, qui soit esthétique, et qui soit structurellement peu complexe.

[0075] Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits et représentés aux dessins annexés. Des modifications restent possibles, notamment du point de vue de la constitution des divers éléments ou par substitution d'équivalents techniques, sans sortir pour autant du domaine de protection de l'invention.

Revendications

1. Dispositif de protection (10) pour chaussure (40) comprenant une semelle de marche (20) et une empeigne (41), la semelle de marche (20) présentant une face externe de marche (21), et l'empeigne (41) présentant une face externe à protéger (42),
dispositif de protection (10) comportant un élément (11) allongé ou en forme de boucle fermée, qui comporte :

une première portion (12) de protection apte et destinée à être disposée au moins en appui contre une partie au moins de ladite face externe de l'empeigne (41) lorsque le dispositif de protection (10) est en place sur la chaussure (40), et,

une seconde portion (13) de maintien apte et destinée à s'étendre contre une partie au moins de ladite face externe de marche (21) de la semelle de marche (20) lorsque le dispositif est en place sur la chaussure (40),

dispositif de protection (10) caractérisé en ce qu'au moins la seconde portion (13) de maintien comprend des moyens d'emboîtement mâles (13) et/ou des moyens d'emboîtement femelles (14) aptes et destinés à coopérer, par emboîtement, respectivement, avec des moyens d'emboîtement femelles (23) et/ou des moyens d'emboîtement mâles (28) complémentaires que comprend la face externe de marche (21).

2. Dispositif de protection selon la revendication 1, caractérisé en ce que la seconde portion (13) de maintien constitue lesdits moyens d'emboîtement mâles de la seconde portion de maintien (13).

3. Dispositif de protection selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les moyens d'emboîtement femelles de la seconde portion (13) de maintien sont formés par au moins une ouverture traversante (14) ou une cavité.

4. Dispositif de protection selon la revendication 3 prise en combinaison avec la revendication 2, caractérisé en ce que l'ouverture traversante (14) ou la cavité est délimitée par les moyens d'emboîtement mâles de la seconde portion de maintien (13).

5. Dispositif de protection selon les revendications 3 ou 4, caractérisé en ce que la seconde portion (13) de maintien s'étend selon un axe longitudinal et en ce que l'ouverture traversante (14) ou la cavité est allongée et s'étend longitudinalement selon ledit axe longitudinal.

6. Dispositif de protection selon l'une quelconque des revendications 3 à 5, caractérisé en ce que la première portion (12) de protection et la seconde portion (13) de maintien sont reliées entre elles dans une zone de jonction (15) et en ce que l'ouverture traversante (14) ou la cavité s'étend au-delà de la zone de jonction (15) au moins en partie dans la première portion (12) de protection.

7. Dispositif de protection selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la seconde portion (13) de maintien comporte un matériau élastique.

8. Semelle de marche (20) comportant une face externe de marche (21) présentant une partie avant (22) surmontée, à l'état monté dans une chaussure (40), par l'empeigne (41) de cette dernière,
semelle de marche (20) caractérisée en ce qu'elle est agencée pour coopérer avec un dispositif de protection (10) selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, et en ce que
ladite partie avant (22) de la face externe de marche (21) comporte des moyens d'emboîtement mâles (28) et/ou des moyens d'emboîtement femelles (23) agencés pour coopérer, par emboîtement, respectivement, avec les moyens d'emboîtement femelles (14) et/ou les moyens d'emboîtement mâles (13) complémentaires du dispositif de protection (10).

9. Semelle selon la revendication 8, caractérisé en ce que les moyens d'emboîtement femelles de la partie avant (22) comprennent au moins un logement (23) comportant un fond (24), le logement (23) étant apte et destiné à recevoir la seconde portion (13) de maintien du dispositif de protection (20) constituant les moyens d'emboîtement mâles de la seconde portion de maintien (13).

10. Semelle selon la revendication 9, caractérisée en ce que la face externe de marche (21) comprend une surface de contact (25) discontinue et une surface de support (26), ladite surface de support (26) supportant un ensemble de reliefs (27), préférentiellement avec un profil crénelé, chaque relief (27) comportant au moins une paroi externe (270) formant une partie de la surface de contact (25), et en ce qu'au moins deux reliefs (27) adjacents comportent chacun une paroi latérale (271) qui délimite au moins chacune en partie le ou l'un des logements (23).

11. Semelle selon la revendication 10, caractérisée en ce que le fond (24) du logement (23) est confondu avec une partie de la surface de support (26) ou est au moins en partie en retrait par rapport à la surface de support (26).

12. Semelle selon la revendication 9, caractérisée en ce que la face externe de marche (21) comprend une surface de contact (25) continue qui comprend ledit au moins un logement (23) et en ce qu'au moins un renfoncement forme le ou l'un desdits logements (23).

13. Semelle selon l'une quelconque des revendications 9 à 12, caractérisée en ce que le logement (23) comprend lesdits moyens d'emboîtement mâles de la partie avant (22), préférentiellement formés par au moins un plot (28), et qui s'étendent du fond (24) du logement (23), préférentiellement dans une direction sensiblement perpendiculaire audit fond (24).

14. Semelle selon l'une quelconque des revendications 10 et 13, caractérisée en ce que les parois latérales (271) des reliefs (27) qui délimitent le logement (23) et lesdits moyens d'emboîtement mâles de la partie avant (22) comportent des moyens de blocage, préférentiellement des encoches (29), pour bloquer les moyens d'emboîtement mâles et les moyens d'emboîtement femelles de la seconde portion (13) de maintien du dispositif de protection (10) dans le logement (23).

15. Semelle selon l'une quelconque des revendications 9 à 14, caractérisée en ce que le fond (24) du logement (23) ou de l'au moins un des logements (23) présente une surface rugueuse.

16. Chaussure (40) comportant une semelle de marche (20) formant la partie inférieure de la chaussure (40) et une empeigne (41),
chaussure (40) caractérisée en ce qu'elle comporte la semelle de marche (20) selon l'une quelconque des revendications 8 à 15.

17. Chaussure selon la revendication 16, caractérisée en ce qu'elle est équipée d'un dispositif de protection (10) selon l'une quelconque des revendications 1 à 7.

18. Chaussure selon les revendications 17, caractérisée en ce que la seconde portion (13) de maintien du dispositif de protection (10) affleure ou vient en retrait de la surface de contact (25) de la partie avant (22) de la face externe de marche (21) de la semelle de marche (20).

Dessins