Domaine technique
[0001] L'invention concerne le domaine de la construction, de l'aménagement, de la rénovation
extérieure et de l'isolation par l'extérieur de bâtiments.
[0002] La présente invention se rapporte au domaine technique général de la fixation de
panneaux rapportés sur un mur. L'invention concerne plus particulièrement un dispositif
de fixation de panneaux sur le mur extérieur d'un bâtiment neuf ou en rénovation.
[0003] L'invention se rapporte également à un procédé de recouvrement de la façade d'un
bâtiment neuf ou en rénovation par des panneaux au moyen dudit dispositif de fixation.
Etat de la technique
[0004] Il est connu de recouvrir la façade d'un bâtiment avec des panneaux. Ces panneaux
ont habituellement un rôle décoratif, protecteur et/ou isolant pour la façade.
[0005] Les panneaux sont généralement fixés sur un mur par l'intermédiaire de rails métalliques
ou de tasseaux de bois sur lesquels ils sont cloués, vissés, chevillés ou ancrés par
tout autre moyen adapté, par exemple par des goujons ou des équerres.
[0006] Pour leur mise en place, il est généralement nécessaire de mettre en place un échafaudage
car la pose des panneaux nécessite non seulement de pouvoir se trouver en hauteur,
mais également de pouvoir se déplacer latéralement le long du mur. Des rails métalliques
ou de tasseaux de bois destinés à servir de support pour les panneaux sont ensuite
fixés sur le mur, en grand nombre, et espacés à intervalle régulier. Préalablement
à leur fixation sur les rails métalliques ou les tasseaux de bois, les panneaux doivent
tout d'abord être positionnés sur le mur et maintenus dans cette position pendant
leur fixation. Cela se fait généralement en les soulevant et en les maintenant en
position avec un moyen de levage ou avec l'aide d'au moins deux assistants. Il s'agit
d'une étape habituellement pénible, compliquée et coûteuse en main d'oeuvre ou en
équipement de levage.
[0007] Généralement la fixation des panneaux se fait ensuite par l'introduction des clous,
vis ou chevilles depuis l'extérieur. Cette fixation, en plus d'être habituellement
inesthétique car visible depuis l'extérieur, est difficile car les rails métalliques
ou les tasseaux de bois dans lesquels les clous, vis ou chevilles doivent pénétrer
sont cachés par le panneau en cours de fixation. Dans le cas où la position des rails
ou des tasseaux est mal estimée par les poseurs des panneaux, les panneaux peuvent
alors être mal fixés sur le mur.
[0008] De même, la pénétration des panneaux par des clous, vis, chevilles ou analogue, en
plus de nuire à l'esthétique de la façade du bâtiment, est également susceptible de
nuire au caractère isolant des panneaux par la création de ponts thermiques.
[0009] Enfin, dans le cas où les panneaux doivent être fixés sur un mur présentant des défauts
de planéité, les techniques de fixations ne permettent pas de rattraper et/ou corriger
ces défauts. Aussi, dans ce cas, les panneaux ne peuvent pas être fixés de sorte à
être parfaitement alignés et situés dans un même plan, ce qui est gênant pour des
vieux bâtiments ou des maisons anciennes.
[0010] Par le document
WO 2007/143510 A2 on connaît une structure à cadre à montage mural permettant le support d'appareils,
d'équipements de loisirs ou autres dispositifs comprenant des poutres de structure
horizontales et verticales périphériques avec au moins une poutre verticale intermédiaire
s'étendant entre les poutres horizontales et assujetties sur celles-ci. Une pluralité
de panneaux de revêtement sont attachés de manière amovible sur les poutres verticales.
Ce dispositif n'est pas prévu pour habiller la façade d'un bâtiment mais uniquement
pour créer une surface sur un mur intérieur pour y fixer des appareils et équipements
de loisirs. En outre, dans ce dispositif, rien n'est prévu pour faciliter la mise
en place des panneaux.
[0011] Par le document
DE 102009011564 A1 on connaît un dispositif destiné à fixer des éléments de façade avec des profils
de support ayant une partie centrale en forme de bande sur laquelle sont prévus, de
manière symétrique à l'axe longitudinale des profils de support, des éléments d'ancrage
destinés à recevoir les éléments de façade. Les éléments d'ancrage sont réalisés en
forme de L et présentent une partie de soutien et une partie de retenue. Les éléments
d'ancrage présentent une empreinte prévue au moins dans la zone de la partie de retenue,
et le bord extérieur de l'empreinte dans la partie de retenue ne s'étend pas parallèlement
au bord extérieur de la partie de retenue. Dans ce dispositif, rien n'est prévu pour
faciliter la mise en place des panneaux, ni pour s'adapter à des défauts de planéité
du mur.
[0012] Par le document
DE 8621152 U1 on connaît un ensemble d'éléments structurels individuels pour le revêtement de murs
ou de plafonds de bâtiments existants. Ces d'éléments sont prévus pour être fixés
sur lesdits murs ou plafonds par l'intermédiaire de supports muraux fixés sur lesdits
murs ou plafonds, et sur lesquels sont fixés des profilés ou des rails de support,
comportant des écrous de support et/ou des parties d'agrafe. Les panneaux muraux,
prévus avec des fentes réceptrices ou des tiges complémentaires sont alors fixés au
mur ou au plafond par l'engagement de leurs fentes réceptrices ou tiges complémentaires
avec les écrous de support et/ou parties d'agrafe des supports muraux. Ce dispositif
ne permet pas de fixer des panneaux au plus près des murs, ce qui est inesthétiques,
notamment au niveau des portes et des fenêtres. En outre, il nécessite la fixation
et le vissage de nombreux éléments mécaniques. Enfin, dans ce dispositif, rien n'est
prévu pour faciliter la mise en place des panneaux.
[0013] Ainsi, la fixation des panneaux par les techniques et les moyens habituels est généralement
longue, difficile, compliquée, inesthétique, peu fiable et pas adaptée lorsque les
murs présentent des défauts de planéité.
[0014] Il existe donc un besoin pour un dispositif et un procédé pour la fixation de panneaux
rapportés sur un mur qui soit fiable, rapide, simple, discret, peu coûteux et qui
permette de s'adapter à des défauts de planéité du mur.
Description de l'invention
[0015] L'objet de la présente invention vise par conséquent à pallier les inconvénients
de l'art antérieur en proposant un nouveau dispositif pour la fixation de panneaux
rapportés sur un mur.
[0016] Un autre objet de la présente invention vise à proposer un nouveau procédé de recouvrement
d'un mur par des panneaux au moyen du dispositif de fixation décrit plus haut.
[0017] Les objets assignés à l'invention sont atteints à l'aide d'un dispositif pour la
fixation d'au moins un panneau sur un mur, lequel dispositif comprend au moins un
élément de support à fixer sur le mur, lequel élément de support est adapté pour recevoir
au moins un organe d'engagement prévu sur la face arrière d'un panneau afin de suspendre
ce panneau à au moins un élément de support par au moins un organe d'engagement, caractérisé
en ce que :
- l'élément de support comprend au moins une pièce verticale prévue pour être fixée
sur le mur ;
- la pièce verticale comprend au moins une équerre ;
- l'équerre comporte un organe d'engagement complémentaire pour la réception de l'organe
d'engagement du panneau.
[0018] Ce dispositif pour la fixation de panneaux rapportés sur un mur est rapide et simple
d'utilisation. Par la simplicité, la robustesse et le faible coût de ses moyens constitutif,
il est en outre fiable et peu coûteux. Une fois un panneau fixé au mur, le dispositif
de l'invention est entièrement caché par ledit panneau, aussi est-il discret et ne
nuit pas à l'esthétique de la façade du bâtiment.
[0019] Selon un exemple de mise en oeuvre de l'invention, au niveau de l'extrémité libre
de sa partie supérieure, chaque équerre comporte un rebord en saillie vers le haut
pour constituer une butée de retenue pour l'organe d'engagement.
[0020] Ce rebord empêche avantageusement la chute accidentelle du panneau lorsque son organe
d'engagement n'est pas engagé avec l'organe d'engagement complémentaire de l'équerre.
[0021] Les objets assignés à l'invention sont également atteints à l'aide d'un dispositif
pour la fixation d'au moins un panneau sur un mur dans lequel la pièce verticale comprend
au moins un bras monté pivotant par une de ses extrémités au niveau de l'équerre et
en ce que l'extrémité libre du bras comporte l'organe d'engagement complémentaire
pour la réception de l'organe d'engagement du panneau.
[0022] Ces bras pivotants facilitent considérablement la fixation des panneaux et rendent
cette tâche beaucoup plus rapide, simple et sécuritaire.
[0023] Selon un exemple de mise en oeuvre de l'invention, la pièce verticale comprend une
butée qui retient le bras en position avec son extrémité libre dirigée vers le haut
et inclinée, cette butée empêchant le bras de basculer complètement vers le bas par
son poids. Cette butée permet avantageusement de maintenir le bras vers le haut de
sorte qu'il présente son organe d'engagement complémentaire pour faciliter son engagement
avec l'organe d'engagement du panneau.
[0024] Selon un exemple de mise en oeuvre de l'invention, la pièce verticale est un rail
à section en U présentant une partie de fond à fixer au mur et bordée par deux joues
latérales sensiblement parallèles et en ce que le bras est monté pivotant entre les
joues latérales du rail.
[0025] Un tel rail offre une résistance mécanique élevée, tout en restant facile et peu
onéreux à fabriquer.
[0026] Selon un autre exemple de mise en oeuvre de l'invention, l'équerre présente une paire
de bras horizontaux entre lesquels le bras est monté pivotant.
[0027] Selon un exemple supplémentaire de mise en oeuvre de l'invention, la butée est une
plaque verticale prévue sur les extrémités libres des bras horizontaux de l'équerre.
[0028] Selon un exemple de mise en oeuvre de l'invention, l'organe d'engagement complémentaire
est une gorge transversale prévue pour recevoir l'organe d'engagement sous la forme
d'une tige horizontale. Il s'agit là de formes faciles à obtenir et à utiliser pour
fixer un panneau au mur.
[0029] Selon un autre exemple de mise en oeuvre de l'invention, les bras horizontaux de
l'équerre présentent une découpe formant une butée pour la tige lorsque celle-ci est
engagée dans la gorge du bras et que ledit bras est basculé vers le mur.
[0030] Selon une variante de mise en oeuvre de l'invention, l'équerre est réglable en position
verticale et/ou horizontale et/ou vers l'avant et/ou vers l'arrière par rapport à
la pièce verticale. Ainsi, le dispositif de l'invention peut s'adapter à des défauts
de planéité du mur pour les corriger.
[0031] Selon une autre variante de mise en oeuvre de l'invention l'équerre est montée sur
la pièce verticale de manière amovible.
[0032] Selon une autre variante de mise en oeuvre de l'invention, l'équerre est d'une seule
pièce avec la pièce verticale, ce qui simplifie la fabrication du dispositif et diminue
également son coût.
[0033] Selon un exemple de mise en oeuvre de l'invention, l'équerre comprend deux pièces
d'équerre fixées sur la pièce verticale.
[0034] Selon un autre exemple de mise en oeuvre de l'invention, les deux pièces d'équerre
sont fixées sur les joues latérales du rail.
[0035] Selon un autre exemple de mise en oeuvre de l'invention, l'organe d'engagement complémentaire
comporte un organe anti-extraction adapté pour empêcher le retrait de l'organe d'engagement
une fois que celui-ci a été engagé avec l'organe d'engagement complémentaire.
[0036] Les objets assignés à l'invention sont atteints également à l'aide d'un procédé de
fixation d'un panneau sur un mur au moyen du dispositif tel que décrit précédemment,
caractérisé en ce qu'il comprend les étapes successives suivantes :
- a) fixation de l'élément de support sur le mur ;
- b) basculement du bras vers l'avant ;
- c) approche du panneau vers le mur et soulèvement de celui-ci de sorte d'approcher
l'organe d'engagement du panneau vers l'organe d'engagement complémentaire ;
- d) engagement de l'organe d'engagement avec l'organe d'engagement complémentaire ;
- e) poussée du panneau vers le mur jusqu'à ce que le bras bascule vers l'arrière.
[0037] Ce procédé, par sa rapidité et sa simplicité est très avantageux.
[0038] Selon une variante du procédé de l'invention, lors de l'étape e), la tige horizontale
de l'organe d'engagement se déplace pour se retrouver en appui contre les bras horizontaux
de l'équerre. Ceci permet de bloquer le panneau en position contre le mur par son
propre poids, qui s'oppose à sa désolidarisation du dispositif de fixation.
[0039] Après l'étape e), la tige horizontale de l'organe d'engagement est en butée dans
la découpe. La tige est ainsi immobilisée en position par la découpe dans sa partie
inférieure et sa partie arrière, et par la gorge du bras dans sa partie supérieure
et sa partie avant. Dans cette position basculée vers l'arrière, c'est-à-dire vers
le mur, du bras, la tige est ainsi totalement bloquée par le propre poids du panneau
et ce dernier n'est pas susceptible de se décrocher de manière accidentelle.
[0040] Les objets assignés à l'invention sont atteints également à l'aide d'un procédé de
fixation d'un panneau sur un mur au moyen du dispositif précité, caractérisé en ce
qu'il comprend les étapes successives suivantes :
a') fixation de l'élément de support sur le mur ;
b') déplacement du panneau vers le mur et positionnement de l'organe d'engagement
sur les équerres ;
c') coulissement du panneau de sorte à approcher l'organe d'engagement dudit panneau
vers l'organe d'engagement complémentaire ;
d') engagement de l'organe d'engagement avec l'organe d'engagement complémentaire.
[0041] Selon une variante du procédé de l'invention, après l'étape a') et avant l'étape
b'), ledit procédé consiste à pré-positionner l'organe d'engagement au-delà du rebord
sur des faces supérieures des équerres.
[0042] Selon une autre variante supplémentaire du procédé de l'invention, ledit procédé
consiste à fixer sur le mur d'une cale anti-soulèvement en appui sur le dessus du
panneau ou à proximité immédiate de celui-ci, empêchant le soulèvement du panneau
et ainsi le basculement du bras vers l'avant.
[0043] Cette cale offre une sécurité supplémentaire pour éviter qu'un panneau ne se décroche
de manière accidentelle.
[0044] Selon une autre variante supplémentaire du procédé de l'invention, ledit procédé
consiste à injecter une mousse expansive dans un volume interne du panneau dans lequel
sont engagées les équerres.
[0045] En plus de renforcer le caractère isolant dudit volume, cette mousse participe également
au verrouillage du dispositif de l'invention par effet de scellement.
[0046] L'invention est particulièrement avantageuse en ce qu'elle ne nécessite pas d'échafaudage,
mais une simple nacelle, qui suffit à positionner les rails dont la position et les
dimensions peuvent être déterminées par CAO suite à un scan tridimensionnel de la
façade à recouvrir.
[0047] Ceci permet avantageusement de corriger des défauts de planéité du mur et de fabriquer
les panneaux en usine en conformité avec les données de CAO pour un recouvrement optimisé
et esthétique de la façade. Les panneaux sont alors livrés sur le chantier et leur
montage est simple et rapide à l'aide d'une simple nacelle. La fixation des panneaux
sur les rails verticaux ne nécessite pas d'opérations de type perçage ou vissage,
hormis pour les cales anti-soulèvement.
Brève description des dessins
[0048] D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront plus
clairement à la lecture de la description qui va suivre, faite en référence aux dessins
annexés, donnés à titre d'exemples non limitatifs, dans lesquels :
- la figure 1a est une vue en perspective à l'état dissociée d'une équerre de fixation
selon un premier mode de réalisation du dispositif conforme à l'invention ;
- la figure 1b est une vue en perspective de l'équerre de fixation selon le premier
mode de réalisation de l'invention sur laquelle la tige horizontale d'un panneau est
reçue ;
- la figure 2a est une vue en perspective d'un autre mode de réalisation du dispositif
conforme à l'invention ;
- la figure 2b est une illustration selon une vue de face du dispositif de la figure
2a ;
- la figure 2c est une illustration partielle d'un autre mode de réalisation du dispositif
de la figure 2a ;
- la figure 2d est une illustration schématique et partielle du dispositif de la figure
2a, dans laquelle on distingue deux positions successives de la tige horizontale représentée
en coupe ;
- la figure 3 est une vue en perspective d'une équerre de fixation selon une seconde
variante de l'invention ;
- les figures 4 et 5 sont des vues en perspective de face et de dos d'une équerre de
fixation selon une troisième variante de l'invention ;
- les figures 6 à 8 sont des vues de profil de l'équerre de fixation de la figure 3,
illustrant les différentes positions de son bras basculant ;
- les figures 9 et 10 sont des vues en perspective de face et de dos d'une équerre de
fixation selon une quatrième variante de l'invention ;
- les figures 11 à 15 sont des vues de profil illustrant les différentes étapes de fixation
d'un panneau sur un mur au moyen d'une l'équerre de fixation selon l'invention ;
- la figure 16 est une vue en perspective d'un panneau selon l'invention fixé sur un
mur au moyen de deux équerres de fixation selon la quatrième variante de l'invention
;
- la figure 17 est une vue en perspective d'un panneau selon une variante de l'invention
intégrant un logement pour une fenêtre ;
- la figure 18 est une vue en perspective de deux panneaux selon une autre variante
de l'invention, formant un logement pour une fenêtre lorsqu'ils sont positionnés côte-à-côte
; et
- la figure 19 est une vue en perspective en écorché d'un panneau selon une variante
de l'invention, illustrant les différentes épaisseurs constitutives de celui-ci.
Mode(s) de réalisation de l'invention
[0049] Les éléments structurellement et fonctionnellement identiques présents sur plusieurs
figures distinctes, sont affectés d'une même référence numérique ou alphanumérique.
[0050] Par panneau, on entendra ici tout élément parallélépipédique prévu pour être fixé
sur un mur, intérieur ou extérieur, prévu pour avoir un rôle décoratif, protecteur
et/ou isolant. Il peut par exemple s'agir d'un panneau isolant, d'une poutre, d'une
plaque ou de tout autre type de panneau remplissant au moins l'une des fonctions précédentes.
[0051] Lors de la mise en place des panneaux sur un mur, par l'expression « vers l'arrière
» on entendra la direction dirigée vers le mur, et par l'expression « vers l'avant
» on entendra la direction dirigée en éloignement du mur.
[0052] Le dispositif (1) selon l'invention pour la fixation de panneaux (2) sur un mur (3)
est basé sur l'utilisation d'un ou plusieurs éléments de support (4) fixés sur le
mur (3), lesquels sont prévus pour recevoir au moins un organe d'engagement (5) accessible
depuis la face arrière des panneaux (2). Les panneaux (2) sont alors suspendus aux
éléments de support (4) par leur(s) organes d'engagement (5).
[0053] Bien que l'invention s'intéresse préférentiellement à la fixation de panneaux (2)
sur les murs (3) extérieurs d'un bâtiment, il est évident qu'elle s'adapte également
à la fixation de tout type de panneau sur n'importe quel type de mur, qu'il s'agisse
d'un mur extérieur ou intérieur, et pas forcément du mur d'un bâtiment.
[0054] Selon une première variante de l'invention représentée sur les figures 1a et 1b,
chaque élément de support (4) selon l'invention comprend une pièce verticale (6),
de préférence sous la forme d'un rail (7), prévue pour être fixée sur le mur (3) du
bâtiment à recouvrir
[0055] Pour sa fixation, cette pièce verticale (6) peut par exemple présenter des orifices
traversants (8) à travers lesquels peuvent être introduits des clous, des vis, des
goujons, des chevilles, des agrafes ou tout autre moyen de fixation similaire.
[0056] Le rail (7) présente une partie de fond (12) à fixer au mur (3) et une partie avant
(12"), lesquelles parties (12, 12") peuvent être bordées par deux joues latérales
(12') sensiblement parallèles.
[0057] La partie avant (12") du rail (7) comprend au moins une équerre (10), cette équerre
(10) étant par exemple fixée au rail (7) par des crochets (10') pénétrants dans des
fentes (8') prévues dans la partie avant (12") du rail (7). L'équerre (10) peut également
être fixée au rail (7) de manière amovible ou non par tout moyen connu, et elle peut
également être d'une seule pièce avec le rail (7).
[0058] Selon une variante similaire à celle représentée à titre d'exemple sur les figures
4 et 5, l'équerre (10) peut également être fixée au rail (7) de manière réglable en
position.
[0059] De même, l'équerre (10) peut comprendre deux pièces d'équerre (18) fixées sur la
pièce verticale (6).
[0060] Au niveau de sa partie supérieure, chaque équerre (10) comporte un organe d'engagement
complémentaire (15) pour la réception d'un organe d'engagement (5) prévu en face arrière
des panneaux (2).
[0061] Sur les figures 1a et 1b, l'organe d'engagement complémentaire (15) est prévu sous
la forme d'une simple gorge (16) prévue pour recevoir un organe d'engagement (5) prévu
sous la forme d'une tige (17) horizontale.
[0062] La position de l'organe d'engagement complémentaire (15) sur chaque équerre (10)
et la dimension desdites équerres (10) peuvent être déterminées d'après une analyse
numérique de la façade, par exemple par un scan tridimensionnel de celle-ci, afin
notamment d'en corriger les défauts de planéité.
[0063] Selon cette variante, au niveau de l'extrémité libre de sa partie supérieure chaque
équerre (10) peut également comporter un rebord (10") en saillie vers le haut permettant
de retenir la tige (17) horizontale de manière sécuritaire lorsqu'elle coulisse sur
la partie supérieure de l'équerre (10) et qu'elle n'est pas engagée dans la gorge
(16).
[0064] La figure 2a est une vue en perspective d'un autre mode de réalisation du dispositif
conforme à l'invention, dans lequel l'élément support (4) et les équerres (10) sont
réalisés d'une seule pièce, par exemple une tôle pliée. Cette dernière présente une
partie d'appui constituant le fond (12) dans lequel sont ménagés les orifices traversants
(8). Le support (4) peut ainsi être fixé, de façon connue sur un mur ou une paroi.
[0065] La figure 2b est une illustration selon une vue de face du dispositif de la figure
2a et montre le positionnement de la tige (17) dans les gorges (16).
[0066] La figure 2c est une illustration partielle d'un autre mode de réalisation du dispositif
de la figure 2a ou 2b, dans lequel la gorge (16) est associée à un organe anti-extraction
(16').
[0067] La figure 2d est une illustration schématique et partielle en coupe du dispositif
de la figure 2a, dans laquelle on distingue deux positions successives de la tige
horizontale (17). Ce dernier est ainsi illustré dans une première position en reposant
sur une face supérieure (10b) de l'équerre (10) et au voisinage d'une face de butée
(10a) que constitue le rebord (10"). Cette dernière permet donc d'effectuer un pré-positionnement
de la tige (17) sur les équerres (10). La seconde position illustrée à la figure 2d
correspond à l'engagement de la tige (17) dans la gorge (16) après une course de coulissement
sur la face supérieure (10b) des équerres (10).
[0068] Selon une seconde variante de l'invention représentée sur la figure 3, chaque élément
de support (4) selon l'invention comprend une pièce verticale (6), de préférence sous
la forme d'un rail (7) à section en U, prévue pour être fixée sur le mur (3) du bâtiment
à recouvrir.
[0069] Pour sa fixation, cette pièce verticale (6) peut par exemple présenter des orifices
traversants (8) à travers lesquels peuvent être introduits des clous, des vis, des
goujons, des chevilles, des agrafes ou tout autre moyen de fixation similaire.
[0070] La pièce verticale (6) comprend un ou plusieurs bras (9), chaque bras (9) étant monté
pivotant sur celle-ci au niveau d'une équerre (10) présentant préférentiellement une
paire de bras horizontaux (11) entre lesquels chaque bras (9) peut être monté pivotant.
[0071] Le rail (7) présente une partie de fond (12) à fixer au mur (3) et bordée par deux
joues latérales (12') sensiblement parallèles.
[0072] Dans le cas où la pièce verticale (6) est sous la forme d'un rail (7) à section en
U, chaque bras (9) est monté pivotant entre les joues latérales (12') du rail (7),
par exemple par l'introduction d'un axe (13) ou de tout autre moyen de fixation similaire
à travers les joues latérales (12') du rail (7) et une extrémité du bras (9).
[0073] Au niveau de chaque équerre (10), la pièce verticale (6) comprend également une butée
(14) qui retient un bras (9) en position avec son extrémité libre dirigée vers le
haut et inclinée, cette butée (14) empêchant le bras (9) de basculer complètement
vers le bas par son poids.
[0074] Chaque butée (14) peut être d'une seule pièce avec l'équerre (10) ou être sous la
forme d'une pièce distincte qui est ensuite fixée sur l'équerre (10), par exemple
par vissage, rivetage, collage, soudage ou tout autre moyen similaire.
[0075] Chaque butée (14) est préférentiellement sous la forme d'une plaque verticale prévue
sur les extrémités libres des bras horizontaux (11) de chaque équerre (10)
[0076] Ainsi, le bras (9) pivote entre deux positions stables, à savoir entre une position
de réception de l'organe d'engagement (5), où il est basculé vers l'avant (voir figures
3 à 6 et 9 à 12), et une position d'immobilisation du panneau (2), où il est basculé
vers l'arrière à proximité du mur (3) (voir figures 8 et 14 à 16). Une position intermédiaire
est représentée sur la figure 7.
[0077] Au niveau de son extrémité libre, ainsi dirigée vers le haut, chaque bras (9) comporte
un organe d'engagement complémentaire (15) pour la réception d'un organe d'engagement
(5) prévu en face arrière des panneaux (2).
[0078] Sur les figures, l'organe d'engagement complémentaire (15) est prévu sous la forme
d'une simple gorge (16) transversale prévue pour recevoir un organe d'engagement (5)
prévu sous la forme d'une tige (17) horizontale.
[0079] Selon une variante de l'invention illustrée sur les figures 1a, 1b et 2c, l'organe
d'engagement complémentaire (15) peut comporter un organe anti-extraction (16'), qui
empêche le retrait de l'organe d'engagement (5) une fois que celui-ci a été engagé
avec l'organe d'engagement complémentaire (15). Sur les figure 1 et 2 cet organe anti-extraction
(16') est représenté de manière schématique sous la forme d'une lame ressort, mais
tout autre forme peut être envisagée.
[0080] Selon des variantes non illustrées de l'invention, on peut prévoir d'autres formes
pour l'organe d'engagement complémentaire (15) et l'organe d'engagement (5). On peut
ainsi envisager que ces deux moyens collaborent par clipsage, par encliquetage, par
emboîtement serré ou par tout autre moyen adapté.
[0081] De même, bien que sur les figures l'organe d'engagement complémentaire (15) est représenté
comme un moyen « femelle » tandis que l'organe d'engagement (5) est prévu comme un
moyen « mâle », il est possible de prévoir l'organe d'engagement complémentaire (15)
comme un moyen « mâle » et l'organe d'engagement (5) comme un moyen « femelle ».
[0082] La forme de tige (17) pour l'organe d'engagement (5) et la forme de gorge (16) pour
l'organe d'engagement complémentaire (15) sont cependant préférées car elles présentent
de nombreux avantages, notamment un coût peu élevé, une solidité élevée, une grande
facilité fabrication et de de mise en place, et une grande facilité d'utilisation
lors de la fixation de panneaux (2) sur un mur (3).
[0083] Sur la variante représentée sur la figure 3, l'équerre (10) est d'une seule pièce
avec le rail (7) de la pièce verticale (6). Bien entendu, elle peut également être
sous la forme d'une ou plusieurs pièces distinctes qui sont ensuite fixées sur le
rail (7), par exemple par vissage, rivetage, collage, soudage ou tout autre moyen
similaire.
[0084] Sur la variante représentée sur les figures 4 et 5, l'équerre (10) est sous la forme
de deux pièces d'équerre (18) fixées chacune par vissage ou boulonnage sur la pièce
verticale (6), par exemple sur les joues latérales (12') du rail (7).
[0085] Cette variante, bien que plus coûteuse est avantageuse en ce qu'elle permet de régler
la position de l'équerre (10) formée par les deux pièces d'équerre (18) par rapport
au rail (7), ce qui permet par conséquent de régler la position du panneau (2) par
rapport au mur (3). Ceci est particulièrement avantageux en cas de défaut de planéité
du mur (3) sur lequel sont fixés les panneaux (2) car il est possible de corriger
ce défaut de planéité en réglant localement et individuellement de manière adaptée
la distance de chaque l'équerre (10) par rapport au mur (3). Lorsque les défauts de
planéité du mur (3) sont connus, par exemple grâce à un scan tridimensionnel de celui-ci,
il est ainsi possible de régler préalablement la position des pièces d'équerre (18)
par rapport au rail (7) afin de corriger lesdits défauts lors de la pose des panneaux
(2).
[0086] Sur les figures 4 et 5, le réglage en position par rapport au rail (7) des deux pièces
d'équerre (18) formant l'équerre (10) se fait par vissage ou boulonnage des pièces
d'équerre (18) à travers des orifices (19) régulièrement espacés verticalement sur
les joues latérales (12') du rail (7) et à travers des oblongs horizontaux (20) prévus
dans les pièces d'équerre (18).
[0087] Il est évident pour l'homme du métier que d'autres moyens de réglage peuvent être
envisagés, qui permettent à l'équerre (10) d'être réglable en position verticale et/ou
horizontale et/ou vers l'avant et/ou vers l'arrière par rapport à la pièce verticale
(6). En effet, la fixation réglable en position d'une pièce par rapport à une autre
est largement connue dans le domaine de la mécanique.
[0088] Le positionnement latéral des panneaux (2) par rapport au mur (3) se fait par glissement
latéral desdits panneaux (2) sur les équerres (10).
[0089] Ainsi, l'invention permet un réglage en position des panneaux (2) par rapport au
mur (3) dans les trois dimensions.
[0090] Le procédé de fixation d'un panneau (2) sur un mur (3) au moyen du dispositif (1)
selon l'invention va maintenant être décrit en relation avec les figures 11 à 16.
Pour des raisons de simplification, cette fixation est illustrée uniquement au niveau
d'une seule équerre (10).
[0091] Sur ces figures données à titre d'exemple et illustrant un mode de réalisation préféré
de l'invention, l'organe d'engagement complémentaire (15) est sous la forme d'une
gorge (16) transversale et l'organe d'engagement (5) est sous la forme d'une tige
(17) horizontale.
[0092] L'élément de support (4) est d'abord fixé au mur (3) par tout moyen adapté (non représenté),
avec les bras horizontaux (11) de l'équerre (10) étant dirigés vers l'avant, l'avant
désignant alors le panneau (2), c'est-à-dire en éloignement du mur (3).
[0093] On veille ensuite à ce que le bras (9) soit basculé vers l'avant.
[0094] On approche alors le panneau (2) du mur (3) et on le soulève de sorte que la tige
(17) horizontale puisse être engagée dans la gorge (16) du bras (9) (voir figure 11).
[0095] Une fois que la tige (17) horizontale est engagée dans la gorge (16) du bras (9),
le poids du panneau (2) est supporté par l'élément de support (4) fixé au mur (3).
Le bras (9) est toujours basculé vers l'avant et en appui contre la butée (14) (voir
figure 12).
[0096] En laissant toujours l'élément de support (4) supporter le poids du panneau (2),
on repousse le panneau (2) vers l'arrière, c'est-à-dire vers le mur (3). Il remonte
légèrement lorsque le bras (9) se trouve vertical (voir figure 13).
[0097] Lorsque le bras (9) est basculé vers l'arrière, la tige (17) horizontale de l'organe
d'engagement (5) se retrouve en appui contre les bras horizontaux (11) de l'équerre
(10). Les bras horizontaux (11) de l'équerre (10) peuvent présenter une découpe (21)
formant une butée pour la tige (17). Ainsi, dans cette position, le panneau (2) est
maintenu plaqué contre le mur (3) par son propre poids (voir figure 14).
[0098] On notera que sur la figure 14, le panneau (2) n'est pas en appui sur le mur (3),
mais qu'il y a un léger espace libre entre le panneau (2) et le mur (3). Ceci a notamment
pour but de rattraper les éventuels défauts de planéité du mur (3).
[0099] Cette distance entre le panneau (2) et le mur (3) peut être librement choisie en
adaptant par exemple la position la tige (17) horizontale de l'organe d'engagement
(5) du panneau (2) lors de sa fabrication, ou en adaptant la profondeur et la position
de la découpe (21) des bras horizontaux (11) de l'équerre (10).
[0100] Pour décrocher un panneau (2), il est nécessaire de le tirer vers l'avant, c'est-à-dire
en éloignement du mur (3), avec un léger soulèvement de celui-ci vers le haut lorsque
le bras (9) se trouve vertical (voir figure 13).
[0101] Afin d'éviter qu'un panneau (2) ne se décroche accidentellement, il suffit de prévoir
une cale en appui sur sa partie supérieure. Ainsi, lorsque plusieurs panneaux (2)
sont fixés au mur (3) les uns au-dessus des autres, le panneau (2) du dessus peut
être en appui ou à proximité immédiate du panneau (2) situé en-dessous. Les panneaux
(2) sont alors fixés au mur (3) en commençant par la rangée inférieure de panneaux
(2), en continuant avec la rangée juste supérieure, et ainsi de suite jusqu'à la dernière
rangée de panneaux (2).
[0102] Pour éviter que la dernière rangée de panneaux (2) ne puisse se décrocher accidentellement,
une cale anti-soulèvement (22) est fixée au-dessus des panneaux (2) les plus supérieurs
(voir figure 15). Il s'agit par exemple d'une équerre fixée au mur (3), avec une platine
horizontale (23) en appui sur le dessus du panneau (2) ou à proximité immédiate de
celui-ci.
[0103] De manière générale, la forme et les dimensions de la pièce verticale (6) et de ses
parties constitutives seront adaptées en fonction des besoins, notamment en fonction
de la taille, de la forme et du poids des panneaux (2) à fixer. De même, la pièce
verticale (6) peut comprendre un nombre quelconque d'équerres (10) et de bras (9).
[0104] A titre d'exemple, la pièce verticale (6) représentée sur les figures 3 à 11, comporte
un seul bras (9), tandis que la pièce verticale (6) représentée sur les figures 9
et 10, en comporte deux. Bien entendu, une pièce verticale (6) peut comporter un nombre
supérieur de bras (9) bien que deux soit une valeur préférée pour une fixation rapide
et fiable des panneaux (2).
[0105] Bien que les panneaux (2) ne fassent pas partie de l'invention, ils seront décrits
succinctement.
[0106] Pour pouvoir être utilisé avec l'invention, chaque panneau (2) doit comporter au
moins un organe d'engagement (5). Il s'agit préférentiellement d'une tige (17) horizontale.
[0107] Cette tige (17) est par exemple fixée entre les montants (24) verticaux du panneau
(2).
[0108] Sur la figure 16, à titre d'exemple, un panneau (2) est représenté fixé au mur (3)
par deux pièces verticales (6) comportant chacune deux équerres (10). Sur cette figure,
l'habillage du panneau (2) n'est pas représenté, mais uniquement sa structure de rigidification
interne.
[0109] Ce panneau (2) comporte quatre tiges (17) horizontales, chacune étant fixée entre
deux montants internes (24') du panneau (2). Un volume libre (25) entre les montants
(24) et les montants internes (24') du panneau (2), permet par exemple d'y loger un
isolant (non représenté) et permet également un réglage latéral en position du panneau
(2) par rapport au mur (3). Le volume (26) situé entre les montants internes (24')
du panneau (2) et prévu pour loger les équerres (10) et les bras (9), est fermé en
partie supérieure et inférieure par les traverses (27) supérieure et inférieure du
panneau (2) et par des traverses internes (27') fixées entre les montants internes
(24') du panneau (2).
[0110] Ce volume (26) peut être rempli par une mousse expansive, par exemple par l'injection
d'une mousse polyuréthane, ce qui permet à la fois de parfaire l'isolation du panneau
(2) et de maintenir les tiges (17) en position au niveau des équerres (10).
[0111] Cette injection de mousse expansive peut par exemple se faire de puis l'extérieur
du panneau (2) lorsqu'il est en place, par exemple en l'équipant (2) de conduites
(non représentées) conduisant aux volumes (26) à remplir, avec un orifice de remplissage
débouchant à l'extérieur des panneaux (2).
[0112] Sur la figure 17, le panneau (2) représenté à titre d'exemple comprend un logement
(28) bordé par un cadre (29) et prévu pour la mise en place ou l'accès à une fenêtre.
[0113] De même, sur la figure 18, deux panneaux (2) sont représentés à titre d'exemple,
lesquels comportent chacun un évidement (30) ouvert latéralement et bordé par un cadre
(29), ces deux évidements (30) formant un logement prévu pour la mise ou l'accès à
une fenêtre.
[0114] Enfin, sur la figure 19, un panneau (2) complet est représenté partiellement écorché
afin de représenter les différentes épaisseurs le constituant.
[0115] Selon un mode de réalisation préféré des panneaux (2), ceux-ci présentent des montants
(24), des montants internes (24'), des traverses (27) et des traverses internes (27')
en bois, sur lesquelles sont fixées différentes épaisseurs dont le nombre, la composition
et les autres caractéristiques sont classiques pour l'homme du métier.
[0116] Le dispositif de fixation décrit ci-dessus permet de mettre en oeuvre un procédé
de fixation particulièrement simple. Le procédé de fixation d'un panneau sur un mur
comprend les étapes successives suivantes :
- a) fixation de l'élément de support (4) sur le mur (3);
- b) basculement du bras (9) vers l'avant ;
- c) déplacement du panneau (2) vers le mur (3) et soulèvement de celui-ci de sorte
d'approcher l'organe d'engagement (5) du panneau (2) vers l'organe d'engagement complémentaire
(15);
- d) engagement de l'organe d'engagement (5) avec l'organe d'engagement complémentaire
(15);
- e) poussée du panneau (2) vers le mur (3) jusqu'à ce que le bras (9) bascule vers
l'arrière.
[0117] Ce procédé, par sa rapidité et sa simplicité est très avantageux.
[0118] Selon un exemple de de mise en oeuvre du procédé conforme à l'invention, lors de
l'étape e), la tige (17) horizontale de l'organe d'engagement (5) se retrouve en appui
contre les bras horizontaux (11) de l'équerre (10). Ceci permet de bloquer le panneau
(2) en position contre le mur (3) par son propre poids, qui s'oppose à sa désolidarisation
du dispositif de fixation.
[0119] Après l'étape e), la tige (17) horizontale de l'organe d'engagement (5) est en butée
dans la découpe. La tige (17) est ainsi immobilisée en position par la découpe dans
sa partie inférieure et sa partie arrière, et par la gorge (16) du bras (9) dans sa
partie supérieure et sa partie avant. Dans cette position basculée vers l'arrière
du bras (9), c'est-à-dire vers le mur (3), la tige (17) est totalement bloquée par
le poids du panneau (2) et ce dernier n'est pas susceptible de se décrocher de manière
accidentelle.
[0120] Selon un autre exemple de mise en oeuvre, le procédé de fixation conforme à l'invention
comprend les étapes successives suivantes :
a') fixation de l'élément de support (4) sur le mur (3);
b') déplacement du panneau (2) vers le mur (3) et positionnement de l'organe d'engagement
(5) sur des faces supérieures (10b) des équerres (10);
c') coulissement du panneau (2) de sorte à approcher l'organe d'engagement (5) dudit
panneau (2) vers l'organe d'engagement complémentaire (15);
d') engagement de l'organe d'engagement (5) avec l'organe d'engagement complémentaire
(15).
[0121] Selon un exemple de mise en oeuvre du procédé conforme à l'invention, lors de l'étape
b'), ledit procédé consiste à pré-positionner l'organe d'engagement (5) au-delà du
rebord (10"). Le panneau (2) est par conséquent retenu sur les équerres (10) avant
son positionnement final par rapport au mur (3).
[0122] Selon un exemple de mise en oeuvre du procédé de l'invention, ledit procédé consiste
à fixer sur le mur (3) une cale anti-soulèvement (22) en appui sur le dessus du panneau
(2) ou à proximité immédiate de celui-ci, empêchant le soulèvement du panneau (2)
et ainsi le basculement du bras (9) vers l'avant.
[0123] Cette cale anti-soulèvement (22) offre une sécurité supplémentaire pour éviter qu'un
panneau (2) ne se décroche de manière accidentelle.
[0124] Selon un exemple supplémentaire de mise en oeuvre du procédé conforme à l'invention,
ledit procédé consiste à injecter une mousse expansive dans le volume (26) interne
au panneau (2) et dans lequel est engagé le bras (9) ou dans lequel sont engagées
des équerres (10).
[0125] Il est évident que la présente description ne se limite pas aux exemples explicitement
décrits, mais comprend également d'autres modes de réalisation et/ou de mise en oeuvre.
Ainsi, une caractéristique technique décrite peut être remplacée par une caractéristique
technique équivalente et/ou une étape décrite de mise en oeuvre du procédé peut être
remplacée par une étape équivalente, sans sortir du cadre de l'invention tel que défini
par les revendications.
1. Dispositif (1) pour la fixation d'au moins un panneau (2) sur un mur (3), lequel dispositif
(1) comprend au moins un élément de support (4) à fixer sur le mur (3), lequel élément
de support (4) est adapté pour recevoir au moins un organe d'engagement (5) prévu
sur la face arrière d'un panneau (2) afin de suspendre ce panneau (2) à au moins un
élément de support (4) par au moins un organe d'engagement (5),
caractérisé en ce que :
- l'élément de support (4) comprend au moins une pièce verticale (6) prévue pour être
fixée sur le mur (3) ;
- la pièce verticale (6) comprend au moins une équerre (10) ;
- la pièce verticale (6) comprend au moins un bras (9) dont l'extrémité libre comporte
un organe d'engagement complémentaire (15) pour la réception de l'organe d'engagement
(5) du panneau (2) ;
- le bras (9) est monté pivotant par une de ses extrémités au niveau de l'équerre
(10) entre une position de réception de l'organe d'engagement (5) et une position
d'immobilisation du panneau (2).
2. Dispositif (1) selon la revendication 1, caractérisé en ce que la pièce verticale (6) est un rail (7) à section en U présentant une partie de fond
(12) à fixer au mur (3) et bordée par deux joues latérales (12') sensiblement parallèles
et en ce que le bras (9) est monté pivotant entre les joues latérales (12') du rail (7).
3. Dispositif (1) selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que la pièce verticale (6) comprend une butée (14) qui retient le bras (9) en position
avec son extrémité libre dirigée vers le haut et inclinée, cette butée (14) empêchant
le bras (9) de basculer complètement vers le bas par son poids.
4. Dispositif (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'équerre (10) présente une paire de bras horizontaux (11) entre lesquels le bras
(9) est monté pivotant.
5. Dispositif (1) selon les revendications 3 et 4, caractérisé en ce que la butée (14) est une plaque verticale prévue sur les extrémités libres des bras
horizontaux (11) de l'équerre (10).
6. Dispositif (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'organe d'engagement complémentaire (15) est une gorge (16) transversale prévue
pour recevoir l'organe d'engagement (5) sous la forme d'une tige (17) horizontale.
7. Dispositif (1) selon les revendications 4 et 6, caractérisé en ce que les bras horizontaux (11) de l'équerre (10) présentent une découpe (21) formant une
butée pour la tige (17) lorsque celle-ci est engagée dans la gorge (16) du bras (9)
et que ledit bras (9) est basculé vers le mur (3).
8. Dispositif (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'équerre (10) est réglable en position verticale et/ou horizontale et/ou vers l'avant
et/ou vers l'arrière par rapport à la pièce verticale (6).
9. Dispositif (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'équerre (10) comprend deux pièces d'équerre (18) fixées sur la pièce verticale
(6).
10. Dispositif (1) selon les revendications 2 et 9, caractérisé en ce que les deux pièces d'équerre (18) sont fixées sur les joues latérales (12') du rail
(7).
11. Dispositif (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que l'organe d'engagement complémentaire (15) comporte un organe anti-extraction (16')
adapté pour empêcher le retrait de l'organe d'engagement (5) une fois que celui-ci
a été engagé avec l'organe d'engagement complémentaire (15).
12. Procédé de fixation d'un panneau (2) sur un mur (3) au moyen du dispositif (1) selon
l'une quelconque des revendications précédentes,
caractérisé en ce qu'il comprend les étapes successives suivantes :
a) fixation de l'élément de support (4) sur le mur (3) ;
b) basculement du bras (9) vers l'avant ;
c) déplacement du panneau (2) vers le mur (3) et soulèvement de celui-ci de sorte
d'approcher l'organe d'engagement (5) du panneau (2) vers l'organe d'engagement complémentaire
(15) ;
d) engagement de l'organe d'engagement (5) avec l'organe d'engagement complémentaire
(15) ;
e) poussée du panneau (2) vers le mur (3) jusqu'à ce que le bras (9) bascule vers
l'arrière.
13. Procédé de fixation selon la revendication précédente, caractérisé en ce que, lors de l'étape e), la tige (17) horizontale de l'organe d'engagement (5) se déplace
pour se retrouver en appui contre les bras horizontaux (11) de l'équerre (10).
14. Procédé de fixation selon l'une quelconque des revendications 12 à 13, caractérisé en ce qu'il consiste à fixer sur le mur (3) une cale anti-soulèvement (22) en appui sur le
dessus du panneau (2) ou à proximité immédiate de celui-ci, empêchant le soulèvement
du panneau (2) et ainsi le basculement du bras (9) vers l'avant.
15. Procédé de fixation selon l'une quelconque des revendications 12 à 14, caractérisé en ce qu'il consiste à injecter une mousse expansive dans un volume interne du panneau (2)
dans lequel sont engagées les équerres (10).