[0001] La présente invention concerne un dispositif de raccordement électrique pour un compresseur.
Elle trouve une application privilégiée dans le domaine des compresseurs pour circuits
de fluide réfrigérant équipant les véhicules automobiles, à des fins de climatisation
et/ou de chauffage de l'habitacle de tels véhicules.
[0002] Dans de tels circuits, le compresseur permet la mise en circulation et l'élévation
de la pression du fluide réfrigérant au sein du circuit de fluide réfrigérant. Selon
différents types de véhicules, la rotation de tels compresseurs peut être opérée au
moyen d'une poulie reliée au moteur à combustion interne du véhicule par une courroie,
ou elle peut être opérée par un moteur électrique. C'est à cette deuxième catégorie
de compresseurs que s'applique plus particulièrement l'invention.
[0003] De tels compresseurs comprennent notamment un dispositif de commande de leur moteur
électrique d'entraînement, qui transforme un courant continu provenant d'un réseau
de bord du véhicule en un courant sinusoïdal alimentant le moteur électrique. De manière
connue, le compresseur est placé dans un boîtier comportant différents compartiments
dans lesquels sont respectivement installés, notamment, le mécanisme de compression
proprement dit, le moteur électrique d'entraînement de ce mécanisme de compression,
et un module de commande de ce moteur électrique. Ces différents compartiments sont
séparés entre eux par des parois au travers desquelles il est nécessaire de passer
pour connecter entre eux les différents éléments qu'ils reçoivent. Quel que soit le
type de compresseur et de véhicule automobile considérés, ces connexions doivent être
configurées pour éviter toutes fuites électriques, notamment quand ces connexions
sont en contact d'une huile PAG, en tenant compte du fait que ces connexions comprennent
des éléments portés à un fort potentiel électrique.
[0004] L'invention a pour but de proposer un dispositif de connexion d'un tel moteur électrique
à son module de commande qui soit simple, de mise en place aisée et qui présente les
performances diélectriques recherchées, notamment, en termes de protection contre
les fuites électriques.
[0005] Dans ce but, l'invention a pour objet un connecteur de raccordement électrique entre
un moteur électrique d'un compresseur et un module de commande de ce moteur électrique,
comprenant au moins une embase dans laquelle sont ménagés, d'une part, des logements
de réception configurés pour recevoir une cosse de connexion, notamment de câbles
issus du moteur électrique, à des terminaux de connexion du module de commande ainsi
que, d'autre part, des orifices de passage desdits terminaux de connexion, lesdits
orifices étant alignés de sorte à ce qu'une droite passe par ces orifices, le connecteur
comprenant un capot dont au moins une première portion est dans un prolongement longitudinal
des logements de réception et une deuxième portion dans laquelle sont ménagés des
trous alignés sur les orifices, caractérisé en ce que le connecteur comprend au moins
un élément diélectrique monobloc aligné sur les orifices et logé entre l'embase et
le capot, notamment en étant interposé entre une paroi de l'embase et une paroi du
capot.
[0006] L'élément diélectrique monobloc ainsi disposé forme une barrière qui réduit significativement
les fuites électriques entre la ou les cosses présentent dans le connecteur et la
paroi du compresseur entourant les terminaux de connexion. L'élément diélectrique
monobloc bloque la présence d'huile PAG en évitant qu'elle se répande entre la paroi
et la ou les cosses, coupant ainsi toute conductivité électrique entre ces deux composants
portés à des potentiels électriques opposés. L'élément diélectrique monobloc contribue
également à réduire ces fuites électriques en éloignant un peu plus les cosses et
extrémités des terminaux, de la paroi du boîtier du composant qui reçoit le connecteur
selon l'invention.
[0007] Selon un aspect de l'invention, l'élément diélectrique monobloc est unique dans le
connecteur.
[0008] Avantageusement, l'élément diélectrique monobloc est réalisé dans un matériau élastomère
choisi pour ses propriétés diélectriques et présentant des propriétés mécaniques permettant
une fabrication simple par injection dans un moule approprié, ainsi qu'un assemblage
facile avec l'embase et le capot précités pour former le connecteur selon l'invention.
[0009] Selon une caractéristique de l'invention, l'élément diélectrique monobloc comprend
au moins une plaque dans laquelle sont agencés des évidements de passage de chaque
terminal de connexion du module de commande. Avantageusement, pour permettre une isolation
électrique optimale des terminaux de connexion, l'épaisseur de la plaque est comprise
entre 0.5 et 5 mm. Selon un mode de réalisation particulièrement avantageux de l'invention,
l'épaisseur de cette plaque électrique est de l'ordre de 1.5 mm.
[0010] Selon une caractéristique de l'invention, la droite passe par le centre de chaque
orifice, de chaque trou agencé dans la deuxième portion du capot, et de chaque évidement
ménagé dans la plaque de l'élément diélectrique monobloc. Orifices, trous et évidements
sont ainsi alignés.
[0011] La combinaison d'un évidement, d'un trou et d'un orifice une fois empilés dans le
connecteur selon l'invention, délimite un conduit de passage d'un terminal de connexion
du module de commande, un tel conduit tendant à isoler électriquement le terminal
concerné. Selon un mode de réalisation avantageux, mais non exclusif de l'invention,
une fois l'embase assemblée avec l'élément diélectrique monobloc et le capot pour
former le connecteur selon l'invention, chaque orifice agencé dans l'embase est coaxial
avec un évidement agencé dans l'élément diélectrique monobloc et avec un trou ménagé
dans la deuxième portion du capot.
[0012] Avantageusement, les logements de réception, agencés dans l'embase du connecteur
selon l'invention pour recevoir les cosses permettant de connecter les câbles issus
du moteur électrique aux terminaux de connexion du module de commande, sont séparés
les uns des autres par au moins une paroi.
[0013] Selon différentes caractéristiques de l'invention, prises séparément ou en combinaison,
l'élément diélectrique monobloc comporte au moins un appendice visible depuis l'extérieur
du capot, en formant par exemple une saillie orientée vers l'extérieur du capot du
connecteur selon l'invention.
[0014] La plaque de cet élément diélectrique monobloc comporte au moins une cavité de détrompage
configurée pour accueillir un pion de détrompage agencé dans la deuxième portion,
précédemment définie, du capot du connecteur selon l'invention. Selon un mode de réalisation
avantageux de l'invention, cette plaque comporte deux cavités de détrompage symétriquement,
ou sensiblement symétriquement, agencées par rapport à l'un des évidements de passage
des terminaux précédemment cités, notamment l'évidement central.
[0015] On notera que l'élément diélectrique monobloc peut comporter un ou plusieurs bourrelets
qui émergent d'une face de la plaque. Ce ou ces bourrelets entourent chacun au moins
un évidement. Selon une variante, un bourrelet est associé à un unique évidement.
[0016] Plus précisément, le capot comporte au moins un logement d'accueil de la plaque de
l'élément diélectrique monobloc. Les trous sont ménagés au travers d'un fond du logement
d'accueil. Ce logement d'accueil de la plaque de l'élément diélectrique monobloc est
par exemple agencé dans la deuxième portion du capot du connecteur selon l'invention.
Avantageusement, la profondeur de ce logement est sensiblement égale à l'épaisseur
de la plaque, et le ou les pions de détrompage précédemment définis sont issus du
fond de ce logement de réception.
[0017] Avantageusement, les trous de la deuxième portion sont ménagés plus spécifiquement
dans le fond de ce logement d'accueil. De plus, selon une caractéristique avantageuse
de l'invention, ce logement d'accueil comporte une gorge configurée pour recevoir
l'appendice de l'élément diélectrique monobloc formant saillie à l'extérieur du connecteur
selon l'invention. Cette gorge débouche sur l'extérieur du connecteur selon l'invention,
de sorte à rendre visible l'appendice une fois le capot et l'embase assemblés.
[0018] La présence du ou des cavités de détrompage dans l'élément diélectrique et du ou
des pions de détrompage associés au fond du logement d'accueil, ainsi que la présence
de la gorge d'accueil de l'appendice de l'élément diélectrique monobloc autorisent
une unique configuration d'insertion de cet élément diélectrique dans le capot du
connecteur selon l'invention. Le connecteur selon l'invention est donc ainsi d'un
montage simple et facilement reproductible sans risque d'erreur.
[0019] Selon une autre caractéristique avantageuse, le capot du connecteur selon l'invention
comprend au moins une gouttière issue d'une arête du capot et s'étendant vers les
orifices. Avantageusement, cette gouttière prolonge longitudinalement l'un au moins
des logements de réception agencés dans l'embase de ce connecteur pour recevoir les
cosses. Avantageusement, le capot du connecteur selon l'invention comporte autant
de gouttières que ce que l'embase comporte de logements de réception de cosses de
connexion. Avantageusement, les gouttières s'étendent de manière parallèle entre elles.
[0020] Selon un exemple de réalisation de l'invention, chacune de ces gouttières comporte,
du côté qui fait face aux orifices, une paroi d'extrémité sensiblement perpendiculaire
à la direction selon laquelle cette gouttière s'étend. Selon une caractéristique de
l'invention, l'une au moins de ces gouttières s'étend vers l'intérieur d'un volume
du connecteur selon l'invention délimité par l'embase et le capot, de telle manière
que sa paroi d'extrémité se situe au sein de ce volume. Avantageusement, la dimension
longitudinale de cette gouttière est définie pour que sa paroi d'extrémité forme une
butée à l'encontre d'un déplacement, selon la direction longitudinale d'extension
de cette gouttière, de la cosse de connexion accueillie dans le logement de réception.
Une telle paroi d'extrémité forme ainsi un dispositif de blocage agencé pour limiter
une translation d'au moins une cosse, selon une direction longitudinale d'extension
de l'embase.
[0021] Selon une autre caractéristique avantageuse de l'invention, les gouttières sont de
longueurs différentes. Ceci permet notamment de réduire l'encombrement du connecteur
et ainsi faciliter une insertion ou un positionnement de ce dernier dans un boîtier
d'un compresseur électrique, par exemple destiné à mettre en oeuvre un circuit de
fluide réfrigérant d'un véhicule automobile.
[0022] Selon un mode de réalisation particulièrement avantageux, mais non exclusif de l'invention,
les câbles issus du moteur électrique sont au nombre de trois, ledit moteur électrique
étant alimenté en courant triphasé. Selon ce mode de réalisation, les logements de
réception, terminaux de connexion et orifices précités sont au nombre de trois.
[0023] Selon un mode de réalisation, l'embase comprend une jupe qui ferme au moins partiellement
au moins l'une des gouttières. Le capot comprend par ailleurs un bord replié sur l'embase
et aligné le long de la droite le long desquels s'alignent les orifices.
[0024] L'invention s'étend à un compresseur comportant un tel connecteur disposé entre un
moteur électrique d'entraînement d'un mécanisme de compression, et son module de commande.
[0025] D'autres caractéristiques, détails et avantages de l'invention ressortiront plus
clairement à la lecture de la description qui suit d'un de ses modes de réalisation
préférés, donnée ci-après à titre indicatif, en relation avec les figures suivantes
:
- la figure 1 est une vue d'ensemble d'un connecteur selon l'invention dans un boîtier
d'un compresseur pour véhicule automobile,
- la figure 2 est une vue en perspective de l'embase d'un connecteur selon l'invention,
- la figure 3 est une vue en perspective du capot d'un connecteur selon l'invention,
- la figure 4 est une vue en perspective de l'élément diélectrique monobloc d'un connecteur
selon l'invention,
- la figure 5 est une vue de dessous en perspective d'un connecteur assemblé selon l'invention,
- la figure 6 est une vue de dessus en perspective d'un connecteur assemblé selon l'invention,
- et la figure 7 est une vue rapprochée de la connexion entre cosses et terminaux de
connexion, au moyen d'un connecteur selon l'invention.
[0026] Il faut tout d'abord noter que les figures exposent l'invention de manière détaillée
pour sa mise en oeuvre, mais que lesdites figures peuvent bien entendu servir à mieux
définir l'invention, le cas échéant. Par ailleurs, dans ce qui suit, l'invention sera
décrite dans son application privilégiée à un compresseur d'un dispositif de chauffage,
ventilation et/ou climatisation d'un véhicule automobile, compresseur alimenté par
un moteur électrique fonctionnant en courant triphasé, ledit moteur électrique étant
logé dans un boîtier du compresseur.
[0027] Les figures 1 et 7 sont des vues en perspective d'un connecteur 100 selon l'invention
installé dans un boîtier 500 d'un compresseur d'un ensemble de climatisation et/ou
de chauffage pour un véhicule automobile. Ce boîtier 500 reçoit un module de commande
d'un moteur électrique qui équipe le compresseur. Au sein du boîtier 500, le module
de commande, non représenté sur les figures, est placé dans un premier compartiment
510 séparé d'un deuxième compartiment 520 par une cloison 530. Le moteur électrique
est contrôlé par le module de commande qui disposé dans le premier compartiment 510,
le deuxième compartiment 520 jouxtant une zone de réception du moteur électrique.
Ce module de commande réalise, notamment, la transformation d'un courant continu issu
d'un réseau de bord du véhicule en un courant sinusoïdal d'alimentation du moteur
électrique : à titre d'exemple non limitatif, le module de commande peut comprendre
un onduleur.
[0028] Pour réaliser la connexion électrique entre le moteur électrique et son module de
commande, le module de commande comporte des terminaux de connexion. Selon le mode
de réalisation plus particulièrement illustré par les figures dans lequel le moteur
électrique fonctionne en courant triphasé, le module de commande comporte trois terminaux
de connexion, respectivement 5a, 5b, 5c. Chacun de ces terminaux de connexion se présente
sous la forme d'une tige électriquement conductrice, par exemple une tige métallique,
qui traverse la cloison 530 en émergeant dans le deuxième compartiment 520 du boîtier
500, dans lequel est installé le moteur électrique.
[0029] Toujours pour réaliser cette connexion électrique entre le module de commande et
le moteur électrique, une cosse de connexion 4 est installée à l'extrémité libre de
chaque câble issu du moteur électrique, et enfichée sur l'un des terminaux de connexion,
respectivement référencé 5a, 5b ou 5c. Dans le cas d'espèce, il est prévu une cosse
par terminal de connexion, soit trois cosses respectivement référencées 4a, 4b, 4c.
[0030] Le connecteur 100 selon l'invention permet de mettre en oeuvre une connexion électrique
sécurisée, en fournissant une solution de liaison électrique des terminaux de connexion,
respectivement 5a, 5b et 5c, avec les cosses de connexion 4a, 4b, 4c qui présente
une isolation électrique performante des cosses de connexion 4a, 4b, 4c par rapport
à la cloison 530. En effet, compte tenu des potentiels électriques élevés auxquels
sont portés les terminaux de connexion 5a, 5b, 5c, il est essentiel qu'aucune fuite
électrique ne puisse survenir, notamment via l'huile PAG, sous peine d'endommagement
sérieux de l'ensemble du compresseur ou du réseau de bord du véhicule.
[0031] Pour ce faire, le connecteur selon l'invention est composé d'une embase 1, plus particulièrement
illustrée par la figure 2, d'un capot 2, plus particulièrement illustré par la figure
3, et d'un élément diélectrique monobloc 3, plus particulièrement illustré par la
figure 4. L'ensemble du connecteur 100, avec ses trois composants principaux assemblés,
est plus particulièrement illustré par les figures 5 et 6. La figure 1 montre le connecteur
100 dépourvu de son embase 1.
[0032] En référence à la figure 2, l'embase 1 du connecteur selon l'invention se présente
sous la forme générale d'un bloc de matière synthétique dans lequel sont agencés des
logements de réception des cosses de connexion 4a, 4b, 4c. Selon le mode de réalisation
plus particulièrement illustré par les figures, dans lequel le moteur électrique est
alimenté par un courant électrique triphasé, ces logements de réception sont au nombre
de trois, respectivement référencés 10a, 10b, et 10c.
[0033] Selon le mode de réalisation illustré par la figure 2, chacun de ces logements de
réception 10a, 10b, 10c s'étend sensiblement parallèlement à une direction longitudinale
400 de l'embase 1. Les logements de réception 10a, 10b, et 10c sont donc, selon ce
mode de réalisation, sensiblement parallèles entre eux.
[0034] Les logements de réception 10a, 10b, 10c débouchent dans une paroi proximale 12 d'un
bloc formant l'embase 1. Selon le mode de réalisation, les logements de réception
10a, 10b, 10c, ne traversent pas le bloc formant l'embase 1 de part en part : leurs
orifices débouchant dans la paroi proximale 12 constituent donc des bouches d'entrée
par lesquelles les cosses de connexion sont insérées dans le connecteur. Selon un
aspect exemplatif de l'invention, les logements de réception 10a, 10b, 10c, sont séparés
les uns des autres par au moins un flanc 120 d'extension sensiblement longitudinal
et qui forme un pont entre une paroi supérieure 150 de l'embase 1 et une paroi inférieure
160 de cette embase 1.
[0035] Selon un mode de réalisation, l'embase 1 comprend au moins une saignée 130 qui s'ouvre
sur un logement de réception respectif. Cette saignée 130 forme un organe de détrompage
mécanique de chaque cosse de connexion reçu dans le logement de réception attenant
à cette saignée 130. L'embase 1 comprend donc trois saignées 130.
[0036] Avantageusement, l'embase 1 est réalisée par injection, dans un moule, d'un matériau
polymère choisi pour ses propriétés mécaniques et diélectriques.
[0037] L'embase 1 comporte également, agencés au travers de la paroi supérieure 150, des
orifices respectivement référencés 11a, 11b, 11c, de passage des terminaux de connexion
5a, 5b, 5c. Chaque terminal passe ainsi au travers de cette paroi supérieure 150 et
s'étend à l'intérieure de l'embase, c'est-à-dire entre la paroi supérieur 150 et la
paroi inférieure 160.
[0038] Selon le mode de réalisation illustré par les figures, un axe central de chacun de
ces orifices 11a, 11b, 11c est sensiblement perpendiculaire à la direction longitudinale
400 d'extension des logements de réception 10a, 10b, 10c. Selon ce mode de réalisation,
l'axe central de chacun des orifices 11a, 11b, 11c, coupe sensiblement perpendiculairement
l'axe d'extension longitudinale de chacun des logements de réception 10a, 10b, 10c.
[0039] Selon d'autres modes de réalisation alternatifs, l'axe central de chacun des orifices
11a, 11b, 11c peut déboucher à l'intérieur de chacun des logements de réception 10a,
10b, 10c. Chacun des orifices 11a, 11b, 11c étant destiné à être traversé par l'un
des terminaux de connexion 5a, 5b, 5c, cette configuration permet de réaliser la connexion
électrique recherchée, par insertion des cosses de connexion 4 placée à l'extrémité
des câbles issus du moteur électrique, sur les terminaux de connexion 5a, 5b, 5c insérés
dans les orifices 11a, 11b, 11c, comme le montrent les figures 1 et 7.
[0040] Dans le connecteur 100 selon l'invention, les orifices 11a, 11b, 11c, sont sensiblement
alignés. Plus précisément, selon le mode de réalisation plus particulièrement illustré
par la figure 2, ces orifices 11a, 11b, 11c sont sensiblement alignés selon une droite
référencée 110, cette dernière étant par exemple parallèle à un plan dans lequel s'inscrit
une paroi distale 13 de l'embase 1. Cette paroi distale 13 est sensiblement opposée
à la paroi proximale 12 dans laquelle débouchent les logements de réception 10a, 10b,
10c. On notera que selon un exemple de réalisation, les orifices 11a, 11b, 11c sont
plus proche de la paroi distale 13 que de la paroi proximale 12. La droite 110, le
long de laquelle ces orifices sont alignés, forme, avec la direction longitudinale
400 précédemment définie, un angle 140 inférieur à 90 degrés. En d'autres termes,
selon ce mode particulier de réalisation non exclusif, les orifices 11a, 11b, 11c,
sont alignés "en biais" par rapport à la direction longitudinale 400.
[0041] Selon l'invention, l'embase 1 comporte également, s'étendant à partir de la paroi
proximale 12, une jupe 14 qui prolonge la paroi inférieure 160 de l'embase 1 sensiblement
parallèlement à celle-ci.
[0042] En référence à la figure 3, le capot 2 du connecteur selon l'invention est formé
d'une première portion 200 et d'une deuxième portion 210. Dans le connecteur 100 selon
l'invention, la première portion 200 du capot 2 coopère et/ou prolonge les logements
de réception 10a, 10b, 10c agencés dans l'embase 1, selon la direction longitudinale
400 d'extension de ces derniers. La deuxième portion 210, pour sa part, est notamment
destinée à accueillir l'élément diélectrique monobloc.
[0043] Pour ce faire, la deuxième portion 210 du capot 2 comporte un logement 20 dont les
formes et dimensions sont complémentaires de celles de l'élément diélectrique monobloc.
Selon le mode de réalisation plus particulièrement décrit, le logement d'accueil 20
est donc de forme sensiblement oblongue. Il comporte notamment trois trous, respectivement
référencés 21a, 21b, 21c, de passage des terminaux de connexion 5a, 5b, 5c. De la
même manière que les orifices 11a, 11b, 11c agencés dans l'embase 1, les trous 21a,
21b, 21c, ménagés dans la deuxième portion 210 du capot 2 sont sensiblement alignés
entre eux le long d'une droite 211. Ils sont également sensiblement alignés avec un
bord 24 de la deuxième portion 210 du capot 2, un tel bord 24 étant par exemple replié
pour couvrir l'embase 1 lorsque le capot et l'embase sont assemblés. Selon une des
caractéristiques du connecteur 100 selon l'invention, le bord 24 s'étend à l'opposé
d'un fond 25 du logement d'accueil 20, en direction de l'embase 1.
[0044] Le logement d'accueil 20 de l'élément diélectrique monobloc comporte également, s'étendant
à partir de son fond 25, au moins un pion de détrompage 22 destiné à s'insérer dans
une cavité de détrompage de l'élément diélectrique monobloc. Selon le mode de réalisation
plus particulièrement illustré par la figure 2, les pions de détrompage 22 sont au
nombre de deux et ils sont sensiblement symétriquement disposés de part et d'autre
de l'un des trous 21a, 21b, 21c, de passage des terminaux de connexion 5a, 5b, 5c,
ici le trou central 21b.
[0045] Le logement d'accueil 20 comporte encore une gorge 220 dont les formes et dimensions
sont complémentaires de celles d'un appendice de l'élément diélectrique monobloc,
et qui est destinée à accueillir ce dernier. Avantageusement, cette gorge 220 débouche
à l'extérieur de la deuxième portion 210 du capot 2. Plus précisément, la gorge 220
est définie, en relation avec l'appendice de l'élément diélectrique monobloc, de telle
manière que, lorsque ce dernier est placé dans le logement d'accueil 20 du capot 2,
l'appendice forme une saillie à l'extérieur du connecteur selon l'invention. La configuration
de la gorge 220 dans le capot 2, en relation avec la configuration de l'appendice
de l'élément diélectrique monobloc, permet ainsi une vérification visuelle simple
et immédiate de la présence de l'élément diélectrique monobloc au sein du connecteur
100 selon l'invention, lorsque les différents composants de celui-ci sont déjà assemblés.
Par ailleurs, combinée à la présence des pions de détrompage 22, la présence de la
gorge 220 permet de réaliser un détrompage simple lors de la mise en place de l'élément
diélectrique monobloc au sein du connecteur selon l'invention.
[0046] Dans le connecteur 100 selon l'invention, au moins une partie de la première portion
200 du capot 2 forme un prolongement des logements de réception 10a, 10b, 10c agencés
dans l'embase 1, selon la direction longitudinale 400 d'extension de ces derniers.
[0047] Plus précisément, la première portion 200 du capot 2 comporte au moins une gouttière
qui forme un prolongement de l'un au moins des logements de réception 10a, 10b, 10c
agencés dans l'embase 1, selon la direction d'extension longitudinale 400 de celui-ci.
Avantageusement, trois gouttières, respectivement référencées 23a, 23b, 23c sont agencées
dans la première portion 200 du capot 2, chacune de ces gouttières prolongeant, selon
la direction longitudinale 400, l'un des logements de réception 10a, 10b, 10c agencés
dans l'embase 1. D'une manière plus générale, le connecteur 100 selon l'invention
compte autant de gouttières que de logements de réception agencés dans son embase
1. Selon le mode de réalisation plus particulièrement décrit ici et illustré par la
figure 3, les gouttières 23a, 23b, 23c sont sensiblement parallèles entre elles. Ainsi
configurée, chaque gouttière 23a, 23b, 23c, forme alors un organe de guidage et de
maintien d'une gaine d'un câble issu du moteur électrique au sein du connecteur 100.
[0048] Chacune de ces gouttières 23a, 23b, 23c comporte, à son extrémité orientée vers les
trous 21a, 21b, 21c, une paroi d'extrémité, respectivement référencées 230a, 230b,
230c, avantageusement perpendiculaire à la direction longitudinale 400 de cette gouttière.
Selon une caractéristique de l'invention, chacune de ces parois d'extrémité 230a,
230b, 230c forme une butée contre le déplacement, selon la direction d'extension longitudinale
400, de la cosse de connexion 4 accueillie sur le terminal de connexion correspondant.
Le connecteur selon l'invention comporte ainsi un dispositif de blocage en translation,
dont un exemple est la paroi d'extrémité d'une gouttière, des cosses de connexion
4, garantissant ainsi un bon positionnement de la cosse de connexion dans le connecteur
pour éviter toute interférence mécanique non souhaitée entre cette cosse et le terminal
concerné, lors de l'enfichage du connecteur 100 sur les trois terminaux 5a, 5b, 5c.
[0049] Avantageusement, l'une au moins des gouttières 23a, 23b, 23c s'étend à l'intérieur
d'un volume intérieur 700 délimité par l'embase 1 et le capot 2 du connecteur 100
selon l'invention. Selon le mode de réalisation plus particulièrement illustré par
la figure 3, deux gouttières, respectivement référencées 23b et 23c, s'étendent au
sein de ce volume intérieur 700, la paroi d'extrémité 230a de la troisième gouttière
23a formant alors une partie d'une paroi intérieure du capot 2 qui délimite ce volume
intérieur 700. Ceci résulte notamment de l'angle 140 inférieur à 90 degrés formé entre
la droite 110 d'alignement des trous 21a, 21b, 21c et la direction longitudinale 400
dans laquelle s'étend une gouttière. Il s'ensuit, pour optimiser l'encombrement du
connecteur 100, que les logements de réception 10a, 10b, 10c, ainsi que les gouttières
23a, 23b, 23c, sont de longueurs différentes. Les parois d'extrémité 230a, 230b, 230c
des gouttières 23a, 23b, 23c sont donc décalées entre elles selon la direction longitudinale
400.
[0050] On notera que le bord 24 du capot 2 suit un contour de l'embase 1, en formant successivement
trois secteurs rectilignes inclinés les uns par rapport aux autres.
[0051] En référence à la figure 4, l'élément diélectrique monobloc 3 comprend une plaque
30, ici de forme extérieure oblongue, ou sensiblement oblongue, réalisée dans un matériau
élastomère choisi pour ses propriétés diélectriques. A titre d'exemples non exhaustifs,
l'élément diélectrique 3 peut être réalisé en caoutchouc naturel ou synthétique. Pour
optimiser les performances diélectriques de l'élément monobloc 3, l'épaisseur de la
plaque 30 est avantageusement choisie entre 0.5 et 5 mm. Selon un mode de réalisation
particulièrement avantageux de l'invention, mais non exclusif, l'épaisseur de cette
plaque est de l'ordre de 1.5 mm.
[0052] Dans le connecteur selon l'invention, la plaque 30 est pourvue d'évidements de passage
destinés à être traversés par les terminaux de connexion. Selon le mode de réalisation
plus particulièrement illustré par la figure 4, ces évidements sont au nombre de trois,
respectivement référencés 31a, 31b, 31c, et destinés à être traversés par les terminaux
de connexion respectivement 5a, 5b, 5c. Comme le montre la figure 4, les évidements
31a, 31b, 31c, sont alignés, de manière similaire à l'alignement des orifices et/ou
à l'alignement des trous.
[0053] Comme le montre la figure 4, l'élément diélectrique monobloc 3 comporte également
un appendice 32 qui s'étend à partir de la plaque 30, par exemple dans le même plan
que celle-ci. Plus précisément, l'appendice 32 s'étend ici à partir d'une extrémité
de la forme oblongue de la plaque 30, sensiblement selon le grand axe de cette forme
oblongue. Selon un exemple de réalisation, la longueur de cet appendice est supérieure
ou égale à une longueur de la gorge 220 qui la reçoit dans le capot 2.
[0054] L'appendice 32 constitue un premier moyen de détrompage qui vise le bon positionnement
de l'élément diélectrique monobloc 3 lors de l'assemblage des composants du connecteur
100 selon l'invention, ainsi qu'un moyen de contrôle visuel de l'intégrité de ce connecteur.
[0055] L'élément diélectrique monobloc 3 comprend également un bourrelet 34 ménagé autour
d'un évidement 31a, 31b, 31c. Un tel bourrelet 34 est réalisé immédiatement à la périphérie
de l'évidement concerné. Le bourrelet 34 émerge d'une première face de la plaque 30
et présente un profil semi-circulaire lorsqu'il est vu en coupe. Dans l'exemple de
réalisation illustré à la figure 4, l'élément diélectrique monobloc 3 comprend autant
d'évidements 31a, 31b, 31c que de bourrelets 34, chaque bourrelet entourant un évidement.
Le ou les bourrelets 34 viennent en appui contre la paroi supérieure 150 de l'embase
1, de manière à réaliser une étanchéité entre l'embase 1 et le capot 2 au niveau des
orifices 11a, 11b, 11c de l'embase 1. On notera qu'une deuxième face de la plaque
30 opposée à la première face par rapport à la plaque est plate, notamment en étant
dépourvue de tels bourrelets.
[0056] Le connecteur 100 selon l'invention comprend un deuxième moyen de détrompage, formé
de cavités de détrompage 33 percées dans la plaque 30. Plus précisément, selon le
mode de réalisation illustré par la figure 4, deux cavités de détrompage 33 sont réalisées
dans la plaque 30, sensiblement symétriquement de part et d'autre de l'axe central
de l'un des évidements 31a, 31b, 31c de passage des terminaux de connexion 5a, 5b,
5c, ici l'évidement central 31b. Un tel deuxième moyen de détrompage garanti par ailleurs
le bon positionnement de l'élément diélectrique monobloc 3, notamment de tel sorte
que les bourrelets 34 soient en appui contre l'embase 1.
[0057] Les figures 5 et 6 illustrent le connecteur 100 selon l'invention, assemblé, vu de
dessus et vu de dessous. Sur la figure 5 est illustré l'appendice 32 formant saillie
à l'extérieur du connecteur 100, ainsi que les gouttières 23a, 23b, 23c, de longueurs
différentes et décalées entre elles selon la direction longitudinale 400.
[0058] Les figures 5 et 6 illustrent plus particulièrement l'organisation de l'embase 1,
du capot 2 et de l'élément diélectrique monobloc 3 au sein du connecteur 100. Lors
de l'assemblage du connecteur 100, l'élément diélectrique monobloc 3 est tout d'abord
placé dans le logement d'accueil 20 du capot 2, de telle manière que les évidements
31a, 31b, 31c de l'élément diélectrique monobloc 3 et les trous 21a, 21b, 21c dont
est pourvu le logement d'accueil 20 soient sensiblement alignés, et plus particulièrement
coaxiaux. L'embase 1 est ensuite emboîtée dans le capot 2, de telle manière que les
orifices 11a, 11b, 11c soient alignés avec les évidements 31a, 31b, 31c et avec les
trous 21a, 21b, 21c.
[0059] L'empilement des trous 21a, 21b, 21c, évidements 31a, 31b, 31c et orifices 11a, 11b,
11c, forme ainsi un ensemble de conduits pour les terminaux de connexion 5a, 5b, 5c.
Il est à noter que, selon le mode de réalisation plus particulièrement illustré par
les figures 5 et 6, ces trous 21 a, 21 b, 21 c, évidements 31 a, 31 b, 31c et orifices
11a, 11b, 11c sont empilés sensiblement coaxialement, leur axe d'empilement étant
sensiblement perpendiculaire à la direction longitudinale 400 et perpendiculaire à
un plan dans lequel s'étend majoritairement la paroi inférieure 160 de l'embase 1.
[0060] Selon d'autres modes de réalisation alternatifs, ces différents éléments peuvent
être empilés différemment, dans la mesure où leur empilement permet le passage des
tiges formant les terminaux de connexion 5a, 5b, 5c au travers respectivement du capot
2, de l'élément diélectrique monobloc 3 et de l'embase 1. Par exemple, les évidements
31a, 31b, 31c, trous 21a, 21b, 21c, et orifices 11a, 11b, 11b, peuvent être empilés
de manière décalée tant qu'un conduit peut être formé pour le passage d'un terminal
de connexion.
[0061] La figure 6 montre plus particulièrement l'embase 1 installée dans le capot 2. Elle
met notamment en évidence le rôle du bord 24 du capot 2, qui forme un bord d'arrêt
de l'embase 1 dans le capot 2, selon la direction longitudinale 400 précédemment définie.
En effet, il ressort des configurations respectives de l'embase 1 et du capot 2 que,
lors de l'assemblage du connecteur 100, la paroi distale 13 de l'embase 1 vient se
placer contre la face intérieure du bord 24 formé par le repli ménagé à l'extrémité
du capot 2. On réalise ainsi un blocage en translation de l'embase 1 par rapport au
capot 2, selon la direction longitudinale 400 précédemment définie.
[0062] La figure 6 met également en évidence le rôle de la jupe 14 agencée sur l'embase
1 et décrite précédemment. Comme il a été évoqué précédemment, cette jupe 14 prolonge,
selon la direction longitudinale 400, la paroi inférieure 160 de l'embase 1, cette
paroi inférieure 160 étant parallèle, ou sensiblement parallèle, et opposée à la paroi
supérieure 150 de cette même embase 1, dans laquelle sont ménagés les orifices 11a,
11b, 11c. Selon l'invention, la jupe 14 se place, une fois le connecteur 100 assemblé,
au moins en partie au-dessus des gouttières 23a, 23b, 23c, de manière à les obturer
partiellement ou totalement, selon la configuration. Elle forme ainsi un moyen complémentaire
de maintien des câbles et de leurs gaines, accueillis et guidés dans chacune de ces
gouttières 23a, 23b, 23c. Il est à noter que, selon le mode de réalisation plus particulièrement
illustré par les figures, les terminaux de connexion 5a, 5b, 5c ne traversent pas
la paroi inférieure 160 de l'embase 1 porteuse de la jupe 14 : ceci permet une isolation
électrique complémentaire de ces terminaux de connexion par rapport aux autres éléments
reçus dans le boîtier du compresseur.
[0063] Le connecteur 100 selon l'invention permet donc de réaliser simplement une connexion
sûre et reproductible entre les terminaux de connexion 5a, 5b, 5c du module de commande
et les cosses de connexion 4a, 4b, 4c qui équipent les extrémités de câbles issus
du moteur électrique contrôlé par ce module de commande. La réalisation de l'élément
diélectrique 3 sous forme monobloc permet un assemblage rapide et facilement reproductible
de ce connecteur, notamment grâce aux cavités et pions de détrompage, respectivement
référencés 33 et 22. La présence de l'appendice 32 agencé sur l'élément diélectrique
monobloc 3 constitue, en outre, un moyen de détrompage supplémentaire lors de l'assemblage
du connecteur 100, tout en permettant un contrôle visuel rapide et efficace de l'intégrité
de ce connecteur. L'interposition de l'élément diélectrique monobloc génère quant
à lui une barrière qui s'oppose à la présence d'huile PAG entre la cloison et les
éléments portés à des potentiels électriques élevés et présent dans le connecteur
de l'invention. L'élément diélectrique monobloc augmente aussi la distance entre cette
cloison et ces éléments.
[0064] L'invention ne saurait toutefois se limiter aux moyens et configurations décrits
et illustrés ici, et elle s'étend également à tous moyens ou configurations équivalents
et à toute combinaison techniquement opérante de tels moyens. En particulier, si l'invention
a été décrite ici dans le cadre d'un moteur électrique alimenté en courant triphasé,
elle s'applique à tout type de moteur, par l'ajustement du nombre de logements de
réception agencés dans l'embase 1 et, par conséquent, par l'ajustement du nombre d'orifices
agencés dans la même embase 1, du nombre d'évidements agencés dans l'élément diélectrique
monobloc 3, du nombre de trous dont est pourvu le capot 2 et du nombre de gouttières
configurées dans ce même capot 2. D'une manière générale, ces logements de réception,
orifices, trous, évidements et gouttières sont, selon l'invention, en nombre égal
au nombre de câbles nécessaires à l'alimentation électrique du moteur et au nombre
de terminaux de connexion du boîtier constitutif du composant électrique alimenté
par le biais de ce connecteur selon l'invention.
[0065] De même, les formes et géométries spécifiquement décrites ici afin d'optimiser l'encombrement
du connecteur 100 selon l'invention dans le boîtier qui l'accueille ne sont pas exclusives,
et peuvent être modifiées sans nuire à l'invention, dans la mesure où elles remplissent
les fonctionnalités décrites dans le présent document.
1. Connecteur (100) de raccordement électrique entre un moteur électrique d'un compresseur
et un module de commande de ce moteur électrique, comprenant au moins une embase (1)
dans laquelle sont ménagés, d'une part, des logements de réception (10a, 10b, 10c)
configurés pour recevoir chacun une cosse (4) de connexion à des terminaux de connexion
(5a, 5b, 5c) du module de commande et, d'autre part, des orifices (11a, 11b, 11c)
de passage desdits terminaux de connexion (5a, 5b, 5c), une droite (110) passant par
lesdits orifices (11a, 11b, 11c), le connecteur (100) comprenant un capot (2) dont
au moins une première portion (200) est dans un prolongement longitudinal des logements
de réception (10a, 10b, 10c) et une deuxième portion (210) dans laquelle sont ménagés
des trous (21a, 21b, 21c) alignés sur les orifices (11a, 11b, 11c), caractérisé en ce que le connecteur (100) comprend au moins un élément diélectrique monobloc (3) aligné
sur les orifices (11a, 11b, 11c) et logé entre l'embase (1) et le capot (2).
2. Connecteur selon la revendication 1, dans lequel l'élément diélectrique monobloc (3)
comprend au moins une plaque (30) dans laquelle sont agencés des évidements (31a,
31b, 31c) de passage de chaque terminal de connexion (5a, 5b, 5c).
3. Connecteur selon la revendication 2, dans lequel la droite (110) passe par chaque
orifice (11a, 11b, 11c), trou (21a, 21b, 21c) et évidement (31a, 31b, 31c).
4. Connecteur selon la revendication 2 ou 3, dans lequel l'épaisseur de la plaque (30)
de l'élément diélectrique monobloc (3) est comprise entre 0.5mm et 5mm.
5. Connecteur selon l'une quelconque des revendications 2 à 4, dans lequel la plaque
(30) de l'élément diélectrique monobloc (3) comporte au moins une cavité de détrompage
(33) configurée pour accueillir un pion de détrompage (22) agencé dans le capot (2).
6. Connecteur selon la revendication 5, dans lequel la plaque (30) comporte deux cavités
de détrompage (33) symétriquement agencées par rapport à l'un des évidements (31b)
de l'élément diélectrique monobloc (3).
7. Connecteur selon l'une quelconque des revendications 2 à 6, dans lequel au moins un
bourrelet (34) émerge d'une face de la plaque (30), le bourrelet (34) entourant au
moins évidement (31a, 31b, 31c).
8. Connecteur selon l'une quelconque des revendications 2 à 7, dans lequel le capot (2)
comporte au moins un logement d'accueil (20) de la plaque (30) de l'élément diélectrique
monobloc (3).
9. Connecteur selon la revendication 8, dans lequel les trous (21a, 21b, 21c) sont ménagés
au travers d'un fond (25) du logement d'accueil (20).
10. Connecteur selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel les
logements de réception (10a, 10b, 10c) sont séparés les uns des autres par au moins
un flanc (120).
11. Connecteur selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel l'élément
diélectrique monobloc (3) comporte au moins un appendice (32) visible à l'extérieur
du capot (2).
12. Connecteur selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le capot
(2) comprend au moins un dispositif de blocage agencé pour limiter une translation
d'au moins une cosse (4) selon une direction longitudinale (400) d'extension de l'embase
(1).
13. Connecteur selon la revendication 12, dans lequel le dispositif de blocage est formé
par au moins une paroi d'extrémité (230a, 230b, 230c) d'une gouttière (23a, 23b, 23c)
issue du capot (2).
14. Connecteur selon la revendication 13, dans lequel chaque gouttière (23a, 23b, 23c)
prolonge, selon la direction longitudinale (400), un logement de réception (10a, 10b,
10c) agencé dans l'embase (1).
15. Connecteur selon la revendication 14, dans lequel le capot (2) comporte autant de
gouttières (23a, 23b, 23c) que ce que l'embase (1) comporte de logements de réception
(10a, 10b, 10c).
16. Connecteur selon la revendication 15, dans lequel les gouttières (23a, 23b, 23c) sont
de longueurs différentes, mesurées selon la direction longitudinale (400).
17. Connecteur selon l'une quelconque des revendications 13 à 16, dans lequel l'une au
moins des gouttières (23a, 23b, 23c) s'étend au sein d'un volume intérieur (700) du
connecteur (100) délimité par l'embase (1) et par le capot (2).
18. Connecteur selon l'une quelconque des revendications 13 à 17, dans lequel l'embase
(1) comprend une jupe (14) qui ferme au moins partiellement au moins l'une des gouttières
(23a, 23b, 23c).
19. Connecteur selon l'une quelconque des revendications 2 à 9, dans lequel l'embase (1)
comporte trois logements de réception (10a, 10b, 10c) de cosse (4) de connexion, trois
orifices (11a, 11b, 11c), le capot (2) comprenant trois trous (21a, 21 b, 21c) et
l'élément diélectrique monobloc (3) comprenant trois évidements (31a, 31b, 31c).
20. Connecteur selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le capot
(2) comprend un bord (24) replié sur l'embase (1) et aligné le long de la droite (110)
d'alignement des orifices (11a, 11b, 11c).
21. Compresseur pour véhicule automobile, comprenant au moins un moteur électrique et
un module de commande du moteur électrique, dans lequel au moins un raccordement électrique
du moteur électrique au module de commande comporte au moins un connecteur (100) selon
l'une quelconque des revendications précédentes.