[0001] La présente invention concerne un ensemble comprenant un premier récipient dimensionné
pour contenir une quantité d'une matière, en particulier une matière pour la construction
telle que du mortier, du béton, du mortier-colle, de la colle, ou du plâtre, lequel
ensemble comporte un deuxième récipient agencé pour contenir un liquide à ajouter
à ladite matière de telle façon à ce que le mélange du liquide et de la matière rend
cette matière au moins temporairement pâteuse, lequel deuxième récipient comporte
une première indication placée à une première hauteur mesurée à partir d'un fond du
deuxième récipient et indiquant un volume de liquide contenu entre ledit fond et la
première hauteur où la première indication est placée.
[0002] Un tel ensemble est connu du brevet
DE 899 618. L'ensemble connu comporte notamment un premier récipient, qui contient de la matière
à l'état humide, et un deuxième récipient, qui contient une quantité de liquide, en
particulier de l'eau. En mélangeant la matière à l'état humide avec de l'eau on obtient
une matière pâteuse contenue dans le premier récipient. Le deuxième récipient est
formé par un réservoir muni d'un robinet et d'indications permettant d'ajuster le
volume d'eau à ajouter à la matière humide. Cet ajustement du volume d'eau est réalisé
après avoir mesuré le taux d'humidité de la matière à l'état humide présente dans
le premier récipient. Ainsi on obtient une matière suffisamment pâteuse qui est prête
à sa mise en oeuvre et qui possède les propriétés requises pour cette mise en oeuvre.
[0003] Un problème de l'ensemble connu est qu'il faut mesurer la résistance électrique de
la matière humide présente dans le premier récipient pour déterminer son taux d'humidité
pour ensuite ajuster la quantité d'eau dans le mélange pour obtenir les propriétés
requises pour cette mise en oeuvre. L'art antérieur enseigne donc d'ajuster le taux
d'humidité d'une matière qui est déjà à l'état humide. Cette solution est peu pratique,
en particulier si l'on veut l'utiliser sur chantier, car elle requière non seulement
un équipement approprié, des compétences, mais également du temps, ce qui la rend
coûteuse. On risque donc que sur chantier l'ensemble suivant l'état de la technique
ne sera pas utilisé, car les utilisateurs ne prendront pas le temps de faire les mesures
imposées.
[0004] L'invention a pour but de réaliser un ensemble d'un premier et d'un deuxième récipient
qui permet de faciliter et de simplifier le dosage en liquide sans devoir faire au
préalable des mesures du taux d'humidité de la matière à l'état humide.
[0005] A cette fin un ensemble suivant l'invention est caractérisé en ce que le deuxième
récipient est formé par un sac pliable et/ou enroulable fabriqué en un matériau souple
de telle façon à pouvoir subir une expansion lors de son remplissage, lequel volume
correspond à une dose prescrite de liquide à ajouter à ladite quantité de matière
pour la rendre pâteuse et établie en rapport avec ladite quantité de matière lorsqu'elle
est à l'état sec. Contrairement à l'enseignement de l'art antérieur, qui enseigne
d'ajouter le liquide à la matière à l'état humide, la présente invention enseigne
d'ajouter le liquide à de la matière qui est à l'état sec. Le fait que la première
indication indique un volume qui correspond à une dose prescrite de liquide à ajouter
à ladite quantité de matière sèche pour la rendre pâteuse permet un dosage facile
et rapide du volume prédéterminé de liquide à ajouter et qui est en rapport direct,
notamment avec la quantité et le type de matière sèche présente dans le premier récipient
et cela sans faire appel à des mesures. Il suffira à l'utilisateur de remplir de liquide
le deuxième récipient jusqu'à la hauteur indiquée par la première indication et de
mélanger ce volume de liquide à la matière sèche pour la rendre pâteuse et prête à
l'emploi. L'usage d'un sac pliable et/ou enroulable fabriqué en un matériau souple
permet de facilement le joindre au premier récipient sans que cela prenne beaucoup
de place lors du stockage ou du transport. Ceci permet également de vendre l'ensemble
comme un tout dans un même emballage. Ainsi l'utilisateur a à la portée de main un
moyen économique, peu encombrant et fiable qui lui permettra de correctement doser
le liquide à ajouter à la matière sèche.
[0006] Une première forme de réalisation d'un ensemble suivant l'invention est caractérisée
en ce que le deuxième récipient est fabriqué en une matière transparente, en particulier
une matière plastique transparente. Ainsi on peut voir à travers le deuxième récipient,
ce qui facilite de surveiller le remplissage en liquide et donc de mieux voir lorsque
le volume de liquide correspondra à la dose prescrite.
[0007] Une deuxième forme de réalisation d'un ensemble suivant l'invention est caractérisée
en ce que le deuxième récipient comporte une série de deuxièmes indications disposées
selon une échelle de lecture dont les graduations représentent à chaque fois une fraction
de ladite dose. Il arrive souvent, par exemple pour des travaux de réparation, que
l'on n'a pas besoin de l'entièreté du volume de la matière sèche présente dans le
premier récipient. Comme la dose de liquide indiquée par la première indication correspond
à celle requise pour l'entièreté du volume de la matière sèche, la présence d'une
série de deuxièmes indications, qui correspondent à des fractions de cette dose, va
considérablement faciliter la tâche de l'utilisateur qui n'utilisera qu'une fraction
de la matière présente dans le premier récipient.
[0008] Une troisième forme de réalisation d'un ensemble suivant l'invention est caractérisée
en ce que ladite indication est appliquée sur tout le pourtour du deuxième récipient.
Cela réduit considérablement des erreurs qui seraient dues à une position de l'indication
qui ne serait pas parfaitement horizontale.
[0009] Une quatrième forme de réalisation d'un ensemble suivant l'invention est caractérisée
en ce que ladite indication est formée par une ligne. Une ligne est facile à appliquer
et bien visible.
[0010] Une cinquième forme de réalisation d'un ensemble suivant l'invention est caractérisée
en ce qu'au moins la première indication est accompagnée par une indication auxiliaire
indiquant une marge de tolérance pour ledit volume de liquide, en particulier une
indication auxiliaire indiquant un volume minimum et un volume maximum du liquide.
Des paramètres, comme par exemple la température ambiante ou le taux d'humidité, ou
encore une tolérance indiquée par le fabricant de la matière sèche, peuvent jouer
un rôle dans le dosage du liquide. La présence d'une telle indication auxiliaire permet
de tenir compte de ces paramètres lors du dosage en liquide.
[0011] Une sixième forme de réalisation d'un ensemble suivant l'invention est caractérisée
en ce que le deuxième récipient comporte un moyen permettant de le suspendre à un
support. On peut ainsi facilement suspendre le deuxième récipient, par exemple lors
de son remplissage.
[0012] Une septième forme de réalisation d'un ensemble suivant l'invention est caractérisée
en ce que ledit moyen comporte au moins une perforation traversant au moins une paroi
du sac et situé près d'un bord du sac opposé à celui du fond. La perforation est facile
à réaliser et permet d'aisément suspendre le deuxième récipient à un support, tel
qu'un mur.
[0013] L'invention sera maintenant décrite plus en détails à l'aide des dessins qui illustrent
un exemple de réalisation d'un ensemble suivant l'invention. Dans les dessins :
La figure 1 illustre l'ensemble du premier et du deuxième récipient ;
La figure 2 illustre une forme de réalisation du deuxième récipient pourvu de sa première
indication ;
La figure 3 illustre une forme de réalisation du deuxième récipient pourvu de sa première
indication et d'une série de deuxièmes indications ;
La figure 4 illustre une autre forme de réalisation du deuxième récipient pourvu de
sa première indication et d'une indication auxiliaire ;
La figure 5 illustre le deuxième récipient suspendu à un support ;
La figure 6 illustre une forme de réalisation du deuxième récipient où la première
indication est formée par un trou ;
La figure 7 illustre une forme de réalisation du deuxième récipient ou la série de
deuxièmes indications est formée par une échelle de lecture indiquant différents volumes
;
La figure 8 illustre une forme de réalisation du deuxième récipient ou la première
indication et la série de deuxièmes indications sont formées par une échelle de lecture
visualisée à l'aide de traits ;
La figure 9 illustre le deuxième récipient à l'état déroulé ou déplié ;
La figure 10 illustre le deuxième récipient à l'état plié ; et
La figure 11 illustre le deuxième récipient à l'état enroulé.
[0014] Dans les dessins une même référence a été attribuée à un même élément ou à un élément
analogue.
[0015] La figure 1 illustre l'ensemble du premier 1 et du deuxième 2 récipient. Le premier
récipient est par exemple formé par un sac en papier ou en plastique, ou par une boîte
en carton. Le premier récipient est dimensionné pour contenir une quantité d'une matière
sèche, par exemple 1 kg, 10 kg ou 25 kg. La matière sèche est de préférence une matière
pour la construction telle que du mortier, du béton, du mortier-colle, de la colle,
ou du plâtre. Bien entendu l'invention peut aussi être appliquée à des premiers récipients
contenant d'autres matières sèches comme par exemple de la farine, du pudding en poudre,
etc.... L'invention est basée sur le concept de partir d'une matière qui est à l'état
sec, ce qui permet de déterminer au préalable la dose de liquide à ajouter en fonction
des propriétés de cette matière sèche, de sa quantité prélevée du premier récipient
et de la finalité à laquelle elle sera destinée.
[0016] Le deuxième récipient 2 est quant à lui agencé pour contenir un liquide à ajouter
à ladite matière sèche de telle façon à ce que le mélange du liquide et de la matière,
rend cette matière sèche au moins temporairement pâteuse. Dans l'exemple illustré
à la figure 1 le deuxième récipient est logé à l'intérieur du premier récipient (indiqué
en pointillé). Il va de soi qu'il s'agit là d'une possible forme de réalisation, mais
qu'il est par exemple également possible de mettre le deuxième récipient sur l'enveloppe
extérieure du premier récipient, par exemple par collage, ou de livrer le premier
et le deuxième récipient comme des entités séparées, le cas échéant dans un même emballage.
Il serait en outre également possible de placer les deux récipients l'un à côté de
l'autre et de les enrouler dans un film plastique. L'on pourrait aussi ne livrer qu'un
deuxième récipient pour plusieurs premiers récipients qui contiennent la même matière
sèche.
[0017] Le deuxième récipient est un récipient fabriqué en un matériau souple, en particulier
un matériau plastique souple ou du papier plastifié. Le deuxième récipient est de
préférence fabriqué en une matière transparente, comme par exemple du plastique transparent.
Ainsi on peut voir le contenu du deuxième récipient à travers sa paroi. Le deuxième
récipient est formé par un sac pliable, comme illustré à la figure 10 et/ou enroulable,
comme illustré à la figure 11. L'avantage de pouvoir plier et/ou enrouler le sac,
est que cela facilite d'une part le stockage du deuxième récipient dans, ou avec,
le premier récipient et que d'autre part on réduit davantage le volume de stockage.
Ainsi lorsque le sac est plié ou enroulé il ne prendra que peu de place dans ou sur
le premier récipient. Le fait de pouvoir plier et/ou enrouler le sac permet également
de le ranger plus facilement après son emploi. Le sac sera de préférence un sac plat
qui va se déformer lorsqu'on va le remplir de liquide. Avant son usage il suffira
alors de déplier ou de dérouler le sac pour le rendre dans un état prêt à l'usage,
comme illustré à la figure 9. De plus, le fait que le deuxième récipient est formé
par un sac pliable et/ou enroulable a également pour avantage qu'il a un volume nettement
inférieur, lorsqu'il est à l'état plié et/ou enroulé, que celui qu'il a lorsqu'il
est déplié et/ou déroulé et qu'il contient la dose de liquide.
[0018] Le deuxième récipient comporte de préférence un moyen 4 permettant de le suspendre
à l'aide d'une attache 10 à un support 9, comme illustré à la figure 5. Ce support
est par exemple formé par un poteau ou un mur 9. Ledit moyen est formé par au moins
une perforation traversant au moins la paroi du sac et située près d'un bord du sac
opposé à celui d'un fond 11 du sac. Comme illustré à la figure 6, là au moins une
perforation est centrée sur l'axe central vertical a du sac 2 afin de veiller à ce
que le sac ne bascule pas vers la droite ou la gauche lorsqu'il est suspendu et rempli.
Le cas échéant la perforation peut aussi entièrement traverser le sac pour ainsi obtenir
deux perforations sur un même sac ce qui va permettre de suspendre le sac à l'aide
de la première perforation 4 et d'utiliser la deuxième perforation 4' pour faciliter
la préhension du sac et de le maintenir ouvert lors de l'apport du liquide.
[0019] Comme illustré à la figure 2 le deuxième récipient comporte une première indication
3 placée à une première hauteur h mesurée à partir du fond du deuxième récipient.
Cette première indication indique que le volume de liquide contenu entre le fond et
la première hauteur h où la première indication est placée, correspond à une dose
prescrite de liquide et attribuée à ladite quantité de matière pour la rendre pâteuse.
Ainsi par exemple, si le premier récipient contient 1kg de mortier pour lequel il
est prescrit qu'il faut y ajouter 0,3 litre d'eau pour le rendre pâteux et apte à
maçonner des briques, la première indication sera placée à une hauteur h qui correspond
à un volume d'eau de 0,3 litre entre le fond du deuxième récipient et l'endroit où
la première indication est appliquée. Le volume de liquide contenu entre le fond et
la première hauteur h, où la première indication est placée, a donc été établie en
rapport avec la quantité de matière sèche présente dans le premier récipient.
[0020] Quand on voudra par exemple fabriquer du mortier il suffira alors de remplir le deuxième
récipient d'eau jusqu'à la hauteur h pour avoir la quantité d'eau requise. Puisque
le deuxième récipient est fabriqué en un matériau souple, il va subir une expansion
et se déformer lors de son remplissage avec le liquide. Ce remplissage va en effet
provoquer que le deuxième récipient va se gonfler sous l'effet de la poussé exercée
par le liquide sur les parois du récipient et qu'ainsi son volume va s'accroître.
L'utilisateur va donc voir le liquide remplir le deuxième récipient et il pourra facilement
arrêter le remplissage lorsque le liquide aura atteint le niveau indiqué par la première
indication, cela aura comme avantage supplémentaire de ne pas gaspiller du liquide.
Cette quantité d'eau bien dosée sera alors mélangée à la totalité de la matière sèche
contenue dans le premier récipient pour obtenir la matière pâteuse désirée et prête
à l'emploi.
[0021] La première indication est de préférence formée par une ligne, par exemple une ligne
noire tracée ou imprimée sur le deuxième récipient, comme illustré aux figures 2 à
5 et 7. L'application d'une ligne sur le deuxième récipient se fait par exemple par
un tampon contenant de l'encre. Ladite première indication est de préférence appliquée
sur tout le pourtour du deuxième récipient pour ainsi limiter les erreurs de dosage
du liquide, qui seraient dues à une position de l'indication qui ne serait pas parfaitement
horizontale étant entendu que l'axe vertical a dans pareille condition ne s'étend
pas parfaitement verticalement. Ceci est en particulier le cas lorsque les indications
sont formées par une ligne tracée sur un sac en matière transparente. La présence
de la ligne sur tout le pourtour va en effet permettre de voir si le sac est correctement
positionné. Si le sac n'est pas correctement positionné, le niveau supérieur du liquide
ne sera pas parallèle à la ligne. Il suffira alors à l'utilisateur de corriger la
position du sac en vérifiant que le niveau supérieur du liquide soit parallèle à la
ligne, pour ainsi permettre un dosage correct du liquide.
[0022] Dans la forme de réalisation illustrée à la figure 8 la première indication 3 est
formée par deux traits appliqués à même hauteur h de part et d'autre du sac. Bien
entendu la première indication pourrait aussi être formée par un seul trait. Suivant
une autre forme de réalisation, illustrée à la figure 6, un trou 33 est présent au
niveau de la première indication, lequel trou fait alors office de première indication.
Ce trou constitue alors une évacuation du trop-plein de liquide et cela va empêcher
de remplir le deuxième récipient au-delà de la première indication.
[0023] De préférence le deuxième récipient comporte, comme illustré à la figure 3, une série
de deuxièmes indications 5, 6, 7 disposées selon une échelle de lecture dont les graduations
représentent à chaque fois une fraction de ladite dose de liquide. Il arrive en effet,
par exemple pour des travaux de réparation, que l'on n'a pas besoin de l'entièreté
du volume de la matière sèche présente dans le premier récipient. Comme la dose de
liquide indiquée par la première indication 3 correspond à celle requise pour l'entièreté
(100%) du volume de la matière sèche, la présence d'une série de deuxièmes indications,
qui correspondent à des fractions (par exemple 25%, 50%, 75%) de cette dose, va considérablement
faciliter la tâche de l'utilisateur, qui n'utilisera qu'une fraction de la matière
présente dans le premier récipient. Le cas échéant, et comme illustré à la figure
7, ces fractions peuvent être des indications de volume, par exemple par demi-litre
ou par décilitre, lorsque par exemple la dose indiquée sur le premier récipient est
indiquée en un volume de liquide, par exemple 0,3l par kg. Ces deuxièmes indications
sont également de préférence formées par une ligne, comme c'est le cas pour la première
indication. Ces deuxièmes indications peuvent être appliquées, soit selon une échelle
de lecture linéaire, soit une échelle de lecture non-linéaire. L'échelle de lecture
peut soit reprendre une plage complète de graduations, soit une fraction de cette
plage.
[0024] Lorsque la quantité de matière sèche présente dans le premier récipient est élevée,
par exemple de 25kg ou plus, on peut envisager que la première indication est placée
à une hauteur qui correspond à une fraction de la dose de liquide et qu'elle soit
accompagnée d'une information reprise soit sur le premier, soit sur le deuxième récipient
indiquant le nombre de doses à ajouter à la totalité de la matière sèche. Ainsi dans
l'exemple de 25kg de mélange de sable et de ciment nécessitant 7,5 litres d'eau (0,3l/kg
x 25kg= 7,5l) pour faire du mortier la première indication pourrait être placée à
un volume de 2,5l qu'il faudrait alors remplir trois fois. Ceci a comme avantage de
ne pas rendre le deuxième récipient trop volumineux et de faciliter le transport de
liquide vers l'endroit où la matière pâteuse sera préparée.
[0025] Le dosage du liquide peut dépendre de paramètres comme par exemple la température
ambiante, l'humidité présente dans l'air de l'endroit où le mélange pâteux sera utilisé,
ou encore d'une tolérance indiquée par le fabricant de la matière sèche. Ainsi par
exemple lorsque la température ambiante est de 15°C il faudra moins de liquide que
lorsqu'elle sera de 25°C. Pour tenir compte de ces paramètres, de préférence ladite
première indication 3 est accompagnée par une indication auxiliaire indiquant une
marge de tolérance pour ledit volume de liquide. En particulier cette indication auxiliaire
peut indiquer un volume minimum et un volume maximum du liquide à ajouter à la matière
sèche. Cette indication auxiliaire est par exemple formée par au moins deux lignes
supplémentaires 3' et 3" placées de part et d'autre de la première indication 3, comme
illustré à la figure 4. Ainsi par exemple le premier indicateur 3 indique la dose
de liquide à une première température de 20° C, la ligne 3' à une deuxième température
de 15°c et la ligne 3" à une troisième température de 25°c. Pour mieux distinguer
la ligne 3 des lignes 3' et 3" il est par exemple possible d'appliquer un trait plus
épais pour la ligne 3 que pour celui des lignes 3' et 3", ou d'utiliser un pointillé
pour l'indication auxiliaire 3' et 3" et une ligne pleine pour la première indication
3. L'indication auxiliaire pourrait également être appliquée comme un maillage autour
de la première indication.
[0026] De préférence la largeur l du sac correspond à peu près à la moitié de la hauteur
h à laquelle la première indication 3 est appliquée. Cette forme de réalisation a
l'avantage de favoriser la précision du dosage du liquide dans le deuxième récipient.
En effet une largeur trop grande aura pour conséquence que la surface de liquide à
hauteur de l'indication sera plus élevée. Une largeur plus élevée entraîne qu'une
légère variation en hauteur du liquide va tout de suite entraîner une différence de
volume plus élevée et donc une plus grande erreur dans le dosage. De préférence le
sac aura une largeur l= 20cm et la hauteur de h à laquelle la première indication
3 est appliquée, sera de 40cm.
1. Ensemble comprenant un premier récipient (1) dimensionné pour contenir une quantité
d'une matière, en particulier une matière pour la construction telle que du mortier,
du béton, du mortier-colle, de la colle, ou du plâtre, lequel ensemble comporte un
deuxième récipient (2) agencé pour contenir un liquide à ajouter à ladite matière
de telle façon à ce que le mélange du liquide et de la matière rend cette matière
au moins temporairement pâteuse, lequel deuxième récipient comporte une première indication
(3,33) placée à une première hauteur (h) mesurée à partir d'un fond (11) du deuxième
récipient et indiquant un volume de liquide contenu entre ledit fond et la première
hauteur où la première indication est placée, caractérisé en ce que le deuxième récipient est formé par un sac pliable et/ou enroulable fabriqué en un
matériau souple de telle façon à pouvoir subir une expansion lors de son remplissage,
lequel volume correspond à une dose prescrite de liquide à ajouter à ladite quantité
de matière pour la rendre pâteuse et établie en rapport avec ladite quantité de matière
lorsqu'elle est à l'état sec.
2. Ensemble suivant la revendication 1, caractérisé en ce que le deuxième récipient est fabriqué en un matériau transparent, en particulier une
matière plastique transparente.
3. Ensemble suivant la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que le deuxième récipient comporte une série de deuxièmes indications (5,6,7) disposées
selon une échelle de lecture dont les graduations représentent à chaque fois une fraction
de ladite dose.
4. Ensemble suivant l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que ladite indication est appliquée sur tout le pourtour du deuxième récipient.
5. Ensemble suivant l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que ladite indication est formée par une ligne.
6. Ensemble suivant l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce qu'au moins la première indication est accompagnée par une indication auxiliaire (3',3")
indiquant une marge de tolérance pour ledit volume de liquide, en particulier une
indication auxiliaire indiquant un volume minimum et un volume maximum du liquide.
7. Ensemble suivant l'une des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que le deuxième récipient comporte un moyen (4) permettant de le suspendre à un support.
8. Ensemble suivant la revendication 7, caractérisé en ce que ledit moyen (4) comporte au moins une perforation (4,4') traversant au moins une
paroi du sac et située près d'un bord du sac opposé à celui du fond.
9. Ensemble suivant la revendication 8, caractérisé en ce que ladite au moins une perforation est alignée avec l'axe (a) vertical du sac.
10. Ensemble suivant l'une des revendications 7 à 9, caractérisé en ce que la largeur (l) du sac correspond à peu près à la moitié de la hauteur (h) à laquelle
la première indication est appliquée.
11. Ensemble suivant l'une des revendications 1 à 10, caractérisé en ce que le deuxième récipient comporte un trou (33) placé au niveau de la première indication
et faisant office de première indication.