DOMAINE TECHNIQUE DE L'INVENTION
[0001] L'invention concerne les ensembles composés d'un bâton et d'un article vestimentaire.
De tels ensembles peuvent notamment être utilisés lors de la pratique du ski de piste,
du ski de fond, du ski de randonnée, des randonnées ou courses en montagne ou de la
marche nordique (appelée « nordic walking » en langue anglaise).
[0002] L'article vestimentaire associé au bâton est généralement une dragonne enveloppant
la main du skieur. La dragonne peut prendre la forme d'un gant ou d'une sangle formant
une boucle fermée, ou toute autre forme intermédiaire. En étant reliée à la poignée,
la dragonne permet d'éviter que le skieur perde le bâton lorsqu'il relâche la poignée.
La dragonne permet aussi d'améliorer la transmission des efforts de poussée du skieur
sur le bâton, ce qui s'avère particulièrement avantageux pour la pratique des sports
d'hiver et des activités d'été évoqués précédemment. La dragonne permet également
une transmission de ces efforts d'appui pendant une durée plus longue, notamment du
fait qu'elle peut être réalisée sans crisper ses doigts autour de la poignée.
ÉTAT DE LA TECHNIQUE
[0003] Lorsque la dragonne est associée au bâton, il y a un risque de blesser l'utilisateur
dès lors que le bâton est bloqué et que le skieur continue d'avancer. Ainsi, il est
apparu avantageux de prévoir un mécanisme de désolidarisation de la dragonne pour
ce cas de figure.
[0004] Certaines conceptions prévoient des mécanismes de déclenchement. L'article vestimentaire
peut ainsi sélectivement être solidarisé ou désolidarisé de la poignée.
[0005] Le document
US 8,079,617 B2 décrit une poignée de bâton comprenant un corps et un dispositif d'encliquetage d'un
article vestimentaire destiné à couvrir au moins partiellement la main d'un utilisateur.
Le dispositif d'encliquetage comprend une patte montée rotative sur le corps. L'article
vestimentaire est muni d'un élément de fixation destiné à être introduit dans un renfoncement
de la patte du dispositif d'encliquetage pour venir mettre en prise un ergot de retenue
fixe constituant une partie du pourtour extérieur de la poignée. La patte du dispositif
d'encliquetage est configurée conjointement avec le corps de la poignée pour basculer
entre une position de verrouillage de l'élément de fixation autour de l'ergot et une
position de déverrouillage de l'élément de fixation. Le passage de la position de
verrouillage à la position de déverrouillage peut être lié à l'application d'une force
sur la patte via l'élément de fixation, cette force étant orientée vers le haut du
bâton. Le passage de la position de déverrouillage à la position de verrouillage peut
être lié à l'application d'une force sur la patte via l'élément de fixation, cette
force étant orientée vers le bas du bâton, ou lié à l'appui de l'utilisateur sur la
partie haute de la patte. La patte est configurée pour être maintenue dans l'une ou
l'autre des deux positions de verrouillage et de déverrouillage par la coopération
d'un doigt solidaire de la patte du dispositif d'encliquetage respectivement avec
l'un ou l'autre de deux logements pratiqués dans le corps de la poignée. Un dispositif
de rappel peut être agencé conjointement avec la patte et le doigt pour permettre
au doigt de se retirer du logement dans lequel il est engagé et venir s'engager dans
l'autre logement suite au basculement de la patte.
[0006] Un problème de ce dispositif d'encliquetage vient notamment du fait qu'il ne comprend
pas de dispositif de rappel amenant la patte dans sa position stable de verrouillage.
En conséquence, le verrouillage de l'élément de fixation n'est pas automatique après
son introduction dans un renfoncement de la patte. L'utilisateur doit nécessairement
agir sur la patte, selon une direction particulière, pour obtenir le verrouillage.
De plus, il ne peut pas être certain du verrouillage effectif de l'élément de fixation
s'il n'agit pas correctement sur la patte, par exemple, en exerçant un effort de biais
via la dragonne. De plus, les contraintes d'encombrement liées à cette construction
induisent des organes de verrouillage et un dispositif de rappel de petites dimensions.
En conséquence, il y a un risque de disfonctionnement des organes de verrouillage
lié à l'usure, aux conditions environnementales notamment en fonction de la température
d'usage et de l'encrassement de la poignée. De plus, l'effort à appliquer pour désengager
la patte d'une de ses deux positions stables (désengagement du doigt d'un des logements)
est difficilement réglable et maitrisable. Par ailleurs, cette construction a pour
effet que l'ergot de retenue subit, via l'article vestimentaire, des efforts transmis
en flexion simple. Le déverrouillage ne semble possible que par application sur celui-ci
d'une force transmise par l'article vestimentaire. Enfin, cette construction implique
que l'effort pour retirer manuellement la dragonne de la poignée est le même effort
que celui pour libérer la dragonne en cas de blocage du bâton. Cette conception impose
donc un compromis afin que l'effort à exercer pour retirer la dragonne ne soit pas
trop important, tout en évitant un déclenchement intempestif du dispositif au moindre
blocage du bâton. La solution n'est donc pas optimum.
[0007] Le document
EP 2 883 583 A1 décrit un ensemble bâton / article vestimentaire dans lequel le corps de la poignée
comprend un logement destiné à recevoir l'élément de fixation de l'article vestimentaire.
Un élément de retenue est monté mobile dans le corps de la poignée entre une position
de retenue de l'élément de fixation et une position de libération de l'élément de
retenue. Un verrou est en outre monté mobile dans le corps entre une position de verrouillage
dans laquelle le verrou maintient l'élément de retenue dans sa position de retenue
et une position de déverrouillage dans laquelle le verrou ne maintient plus l'élément
de retenue dans sa position de retenue. La poignée comprend en outre un moyen de rappel
sollicitant le verrou vers sa position de verrouillage pour réduire le risque de désolidarisation
involontaire de l'article vestimentaire. Pour libérer l'article vestimentaire, il
faut actionner le verrou en agissant à l'encontre de l'effort généré par le moyen
de rappel. Un problème de ce dispositif est que le déverrouillage de l'article vestimentaire
n'est pas automatique, notamment en cas de blocage du bâton.
[0008] Le document
US 8,579,329 B2 décrit une poignée de bâton comprenant un verrou monté en translation dans une bascule
montée rotative sur le corps de la poignée. La bascule pivote entre une position de
retenue et une position de libération. La bascule est agencée conjointement avec un
premier moyen de rappel tendant à la maintenir dans sa position de retenue. Le verrou
est mobile en translation entre une position de verrouillage et une position de déverrouillage
de l'élément de fixation d'un article vestimentaire. Le verrou est agencé conjointement
avec un deuxième moyen de rappel tendant à le maintenir dans sa position de verrouillage.
Lorsque la bascule est dans sa position de retenue, le verrou est dans sa position
de verrouillage et vient en appui contre un ergot de retenue fixe constituant une
partie du pourtour extérieur de la poignée. Lorsque la bascule est dans sa position
de libération, le verrou est toujours dans sa position de verrouillage, mais la rotation
de la bascule fait que le verrou n'est plus en appui contre l'ergot de retenue fixe.
Pour solidariser l'article vestimentaire avec la poignée, l'élément de fixation est
enfilé sur l'ergot de retenue fixe. Au cours de ce mouvement généré par l'utilisateur,
l'élément de fixation pousse le verrou vers sa position de déverrouillage. Dès que
l'élément de fixation est suffisamment enfoncé sur l'ergot de retenue, le verrou reprend
sa position de verrouillage en venant s'appuyer contre l'ergot de retenue. Pour désolidariser
l'article vestimentaire de la poignée, l'utilisateur actionne un mécanisme de déverrouillage
permettant de déplacer le verrou vers sa position de déverrouillage. Dès lors, tout
en maintenant une action sur le mécanisme de déverrouillage, l'utilisateur peut désengager
l'élément de fixation de l'ergot de retenue par un second mouvement de main. Cette
opération combinant deux mouvements de main n'est pas évidente. Une autre manière
de désolidariser l'article vestimentaire de la poignée consiste à exercer sur le verrou
un effort vers le haut via l'élément de fixation. Cette action entraine la rotation
de la bascule vers sa position de libération. Dans cette position, le verrou n'est
plus en contact avec l'ergot de retenue et donc ne retient plus l'élément de fixation.
L'article vestimentaire n'est donc plus lié à la poignée. Pour réaliser cette opération,
il faut exercer un effort déterminé pour compenser la force de rappel exercé par le
premier moyen de rappel. Cet effort déterminé correspond à l'effort de déclenchement
du mécanisme. Cette construction comprend deux mécanismes à rappel ce qui augmente
le risque de disfonctionnement inhérent aux mécanismes énergisés. Par exemple, si
le verrou est bloqué en position de verrouillage, l'utilisateur ne peut plus solidariser
l'article vestimentaire avec la poignée ou désolidariser manuellement l'article vestimentaire
de la poignée. Dans le cas où la bascule est bloquée en position de retenue, l'utilisateur
ne peut plus déclencher le mécanisme via la bascule. De même, une usure du verrou
peut perturber le fonctionnement du mécanisme de déclenchement. En effet, le verrou
peut alors être actionné par l'élément de fixation par une action verticale vers le
haut ce qui entrainerait des déclenchements intempestif du mécanisme pour des efforts
inférieurs au seuil de déclenchement. De plus, l'élément de fixation se déplace indépendamment
de tout élément de la poignée, ce qui présente un risque d'usure supplémentaire par
friction contre un élément de la poignée, notamment avec le verrou qui exerce un effort
important lors du verrouillage de l'article vestimentaire. Là aussi, l'utilisateur
ne peut pas être certain du verrouillage effectif de l'élément de fixation s'il n'enfonce
pas correctement l'élément de fixation sur l'ergot de retenue, par exemple, en exerçant
un effort de biais via la dragonne. Par ailleurs, cette construction a pour effet
que l'ergot de retenue subit, via l'article vestimentaire, des efforts transmis en
flexion simple.
[0009] Le but de l'invention est de proposer un ensemble bâton / article vestimentaire alternatif.
[0010] Un but est notamment de proposer un ensemble bâton / article vestimentaire fiable
et robuste.
[0011] Un autre but est de proposer un ensemble bâton / article vestimentaire dont l'ergonomie
est simple.
[0012] Un but de l'invention est de proposer un ensemble bâton / article vestimentaire qui
permette de pallier un ou plusieurs des inconvénients des ensembles connus.
RÉSUMÉ DE L'INVENTION
[0013] A cet effet, on prévoit, selon un premier aspect de l'invention, un ensemble bâton
/ article vestimentaire comprenant :
- un bâton muni d'une poignée et
- un article vestimentaire, destiné à couvrir au moins partiellement la main d'un utilisateur.
[0014] L'article vestimentaire est muni d'un élément de fixation avec la poignée.
[0015] La poignée comprend :
- un corps,
- un élément de retenue configuré conjointement avec le corps, et
- une bascule configurée conjointement avec le corps.
[0016] L'élément de retenue est apte à coopérer avec l'élément de fixation afin de solidariser
l'élément de fixation avec l'élément de retenue selon au moins une direction.
[0017] La bascule est destinée à coopérer avec l'élément de fixation.
[0018] La bascule comprenant un logement configuré pour loger au moins en partie l'élément
de fixation de l'article vestimentaire,
[0019] La bascule est montée mobile par rapport au corps entre :
- une position de verrouillage dans laquelle la bascule est apte à positionner l'élément
de fixation dans une configuration d'enclenchement avec l'élément de retenue, et
- une position de déverrouillage dans laquelle la bascule est apte à positionner l'élément
de fixation dans une configuration de déclenchement de l'élément de retenue.
[0020] L'ensemble est tel que la poignée comprend en outre un dispositif de rappel configuré
pour exercer sur la bascule une force de rappel tendant à la ramener de sa position
de déverrouillage vers sa position de verrouillage.
[0021] L'effet technique obtenu est que la bascule revient automatiquement dans sa position
stable de verrouillage notamment après avoir été déplacée dans sa position instable
de déverrouillage. Le verrouillage de l'article vestimentaire peut dès lors être automatique.
Il y a davantage de certitude concernant la solidarisation de l'élément de fixation
avec la poignée. Cette caractéristique contribue à faciliter au moins cet assemblage.
Notamment, cette opération peut être réalisée d'une seule main. Egalement, l'utilisateur
peut ne pas avoir à exercer une quelconque force sur l'article vestimentaire pour
basculer la bascule de sa position de déverrouillage à sa position de verrouillage.
Avec un dispositif de rappel dédié à la bascule, ce mécanisme permet une meilleure
maitrise de l'effort de déclenchement permettant de libérer l'article vestimentaire
de la poignée suite à un effort exercé sur l'article vestimentaire. Par ailleurs,
du fait que l'élément de fixation est guidé par le déplacement de la bascule, cela
apporte davantage de fiabilité. En effet, il y a peu de mouvement relatif sous tension
entre l'élément de fixation et la bascule ce qui réduit l'usure relative par friction
entre ces deux pièces. De plus, la rotation de la bascule accompagne le déplacement
de l'élément de fixation dans ses différentes configurations, ce qui aide notamment
la libération de l'élément de fixation.
[0022] Par ailleurs, la bascule peut être apte à basculer de sa position de verrouillage
à sa position de déverrouillage sous l'action d'une force opposée à la force de rappel
qu'exerce le dispositif de rappel sur la bascule. Le dispositif de rappel est configuré
de sorte que la force de rappel qu'il exerce sur la bascule soit orientée vers une
partie inférieure du bâton.
[0023] Cela permet de définir un axe et un sens privilégiés de déclenchement du mécanisme,
à savoir une direction sensiblement dans l'axe de la poignée et une orientation vers
la partie haute du bâton. En conséquence, lorsque le bâton est bloqué et que le skieur
continue sa progression, le bras s'aligne avec l'axe du bâton et l'élément de fixation
de l'article vestimentaire tend à s'éloigner de la poignée du bâton dans le sens de
déclenchement, ce qui entraîne un effort exercé par l'article vestimentaire sur le
bâton dans l'axe et selon le sens privilégiés de déclenchement. Ainsi, l'article vestimentaire
peut se désolidariser automatiquement de la poignée du bâton, avant que celle-ci exerce
une trop grande tension sur la main, et le bras, de l'utilisateur.
[0024] Par ailleurs, un effort exercé selon les autres directions n'entraîne pas le déclenchement
du mécanisme. C'est important, notamment pour les phases de poussée.
[0025] De manière facultative, l'invention présente l'une quelconque des caractéristiques
suivantes qui peuvent être utilisées séparément ou en combinaison.
[0026] Selon un mode de réalisation, la poignée comprend un mécanisme de réglage de la force
de rappel exercée par le dispositif de rappel. La force de rappel qu'exerce le mécanisme
de rappel sur la bascule pouvant être la seule à contrebalancer pour désolidariser
l'article vestimentaire et la poignée du bâton entre eux, le dispositif de réglage
permet d'ajuster finement et simplement la tension qu'est susceptible de subir la
main, et le bras, de l'utilisateur avant désolidarisation, et ce de façon relativement
indépendante des conditions notamment de température dans lesquelles le bâton est
utilisé.
[0027] Selon un mode de réalisation, le logement destiné à recevoir une partie de l'élément
de fixation peut être pratiqué dans la bascule de sorte que l'élément de fixation
s'y insère selon une direction sensiblement transversale à un axe longitudinal de
la poignée, de préférence en formant un angle compris entre - 45° et + 45° par rapport
à un plan transversal à l'axe longitudinal de la poignée. Il est dès lors exclu que
l'élément de fixation soit inséré par le haut de la poignée, et notamment en tirant
sur la dragonne de sorte que la bascule passe de sa position de déverrouillage à sa
position de verrouillage. Cette construction permet un assemblage entre l'article
vestimentaire et la poignée plus intuitive, dans le sens de la préhension naturel
de la poignée. Il n'y a pas besoin d'enfiler un oeillet sur un ergot de retenue associé
à la poignée, opération pouvant être délicate.
[0028] Selon un mode de réalisation, l'élément de retenue peut être monté mobile par rapport
au corps entre :
- une position de retenue dans laquelle l'élément de retenue est partiellement disposé
dans le logement de la bascule de sorte à verrouiller l'élément de fixation, lorsque
la bascule est dans sa position de verrouillage et que l'élément de fixation est inséré
dans ledit logement, et
- une position de libération dans laquelle aucune partie de l'élément de retenue n'est
disposé dans le logement de la bascule, lorsque la bascule est dans sa position de
verrouillage.
[0029] Cette caractéristique contribue à faciliter au moins l'une parmi la solidarisation
et la désolidarisation de l'article vestimentaire et de la poignée du bâton entre
eux, de sorte qu'au moins une de ces opérations puisse être réalisée encore plus facilement
d'une seule main. De plus, cela permet une solidarisation de l'élément de fixation
avec la poignée sans nécessiter une action de l'utilisateur sur l'article vestimentaire.
Cette solidarisation est obtenue sans effort, ce qui est plus pratique et confortable.
[0030] Le cas échéant, la poignée peut comprendre en outre un organe élastique configuré
conjointement avec le corps et l'élément de retenue pour stabiliser successivement
l'élément de retenue dans sa position de retenue et dans sa position de libération.
[0031] Selon un mode de réalisation, la bascule comprend un premier alésage traversant et
un deuxième alésage, traversant ou non, pratiqués respectivement dans des première
et deuxième parois du logement de la bascule. L'élément de retenue est configuré pour
être apte à s'engager dans le logement via le premier alésage et jusque dans le deuxième
alésage, lorsque la bascule est dans sa position de verrouillage. L'effet technique
obtenu est que l'élément de retenue est sollicité en cisaillement plutôt qu'en flexion
lorsqu'un effort est exercé sur l'article vestimentaire vers le bas de la poignée
du bâton, voire dans une direction sensiblement transversale à un axe longitudinal
de la poignée, de préférence en formant un angle compris entre - 45° et + 45° par
rapport à un plan transversal à l'axe longitudinal de la poignée. L'ensemble est ainsi
mécaniquement plus robuste. Le risque de rupture de l'élément de retenue est grandement
réduit et la durée de vie du mécanisme en est accrue. Le logement de la bascule et
l'élément de retenue sont alors de conception relative simple, augmentant ainsi la
robustesse et la facilité d'usage de l'ensemble.
[0032] Selon un mode de réalisation, l'élément de retenue et la bascule sont montés rotatifs
sur le corps de la poignée autour d'un même axe de rotation. La coopération de l'élément
de retenue et de la bascule avec le corps de la poignée est alors de conception relativement
simple et économique, augmentant ainsi la robustesse et la facilité d'usage de l'ensemble.
[0033] Selon un mode de réalisation, l'élément de fixation comprend un oeillet plastique
ou métallique délimitant un alésage.
[0034] Selon un mode de réalisation, le dispositif de rappel comprend un ressort et un tirant,
le tirant reliant une première extrémité du ressort à la bascule, la deuxième extrémité
du ressort étant en appui contre le corps.
[0035] Selon un mode de réalisation, le logement de la bascule est délimité par une première
paroi inférieure sur laquelle est ménagé un premier alésage et par une deuxième paroi
supérieure. Avantageusement, un deuxième alésage est ménagé dans la deuxième paroi
supérieure. Selon un exemple, l'élément de retenu est configuré pour être disposé
dans le logement de la bascule via le premier alésage, lorsque l'élément de retenue
est dans sa position de retenue et lorsque la bascule est dans sa position de verrouillage.
[0036] Selon un deuxième aspect de l'invention, on prévoit un bâton équipé d'une poignée
pour un ensemble bâton / article vestimentaire tel qu'introduit ci-dessus.
[0037] Selon un autre aspect de l'invention, on prévoit une poignée pour un bâton selon
le deuxième aspect de l'invention.
BRÈVE DESCRIPTION DES FIGURES
[0038] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront clairement de
la description qui en est faite ci-après, à titre indicatif et nullement limitatif,
en référence aux dessins annexés, dans lesquels :
- la figure 1 est une vue en perspective d'une poignée de bâton selon un mode de réalisation
de l'invention, solidarisée à un gant d'un utilisateur ;
- les figures 2 à 8 sont des vues en section longitudinale d'une poignée de bâton selon
un mode de réalisation de l'invention dans différentes configurations, et
- la figure 9 est une vue éclatée en perspective de pièces comprises dans une poignée
de bâton selon un mode de réalisation de l'invention.
[0039] Les dessins sont donnés à titre d'exemples et ne sont pas limitatifs de l'invention.
Ils constituent des représentations schématiques de principe destinées à faciliter
la compréhension de l'invention et ne sont pas nécessairement à l'échelle des applications
pratiques. En particulier, les dimensions des différentes pièces ne sont pas nécessairement
représentatives de la réalité.
DESCRIPTION DÉTAILLÉE DE L'INVENTION
[0040] Dans la description détaillée qui suit, il pourra être fait usage de termes tels
que « horizontal », « vertical », « longitudinal », « transversal », « supérieur »,
« inférieur », « haut », « bas », « avant », « arrière », « intérieur », « extérieur
». Ces termes doivent être interprétés de façon relative en relation avec la position
normale du bâton, et la direction d'avancement normale de l'utilisateur. Par exemple,
les notions « vertical » et « longitudinal » correspondent à la direction de l'axe
longitudinal du bâton. Le « haut » désigne le sommet de la poignée et le « bas » désigne
l'extrémité du bâton, côté pointe/rondelle.
[0041] On entend par « chape » un châssis formant un « U » dont chaque branche supporte
une extrémité d'un arbre afin de réaliser une liaison pivot (liaison à un degré de
liberté) avec une autre pièce montée pivotante autour de l'arbre.
[0042] En se référant à la figure 1, la présente invention concerne un ensemble 1 bâton
/ article vestimentaire comprenant un bâton 11 muni d'une poignée 2 et un article
vestimentaire 12 muni d'un élément de fixation 123 à la poignée 2.
[0043] Dans cet exemple, l'article vestimentaire 12 est une dragonne. La dragonne 12 comprend
une enveloppe 121 entourant le poignet d'un utilisateur et recouvrant en partie au
moins la paume et le dos de la main de l'utilisateur. Une languette 122 s'étend depuis
l'enveloppe 121 de la dragonne 12 au niveau de la jonction entre l'index et le pouce.
La languette 122 comporte une extrémité libre supportant l'élément de fixation 123
de la dragonne 12 à la poignée 2 du bâton 11.
[0044] L'élément de fixation 123 forme une plaque de forme carré ou rectangulaire, comme
illustré à la figure 9. Il comprend un oeillet 1231 qui délimite un alésage 1232 traversant
l'élément de fixation 123. L'oeillet 1231 peut être réalisé en matière plastique choisie
pour résister à des efforts auxquels le pourtour intérieur de l'alésage 1232 serait
soumis. Par exemple, l'oeillet 1231 enveloppe l'extrémité libre de la languette 122
et est configuré pour réduire le risque d'effilochement de la languette 122 au niveau
de l'alésage 1232, en particulier lorsque la languette 122 est en textile. L'oeillet
peut être surmoulé sur l'extrémité de la languette 122. Alternativement, l'oeillet
1231 est réalisé par une lame métallique repliée de sorte à recouvrir l'extrémité
de la languette 122, de chaque côté. Ainsi, l'élément de fixation 123 peut donc être
un aménagement de l'extrémité libre de la languette 122, une pièce recouvrant l'extrémité
libre de la languette 122 ou une pièce prolongeant l'extrémité libre de la languette
122.
[0045] Le bâton 11 comprend un tube 111 et une poignée 2 fixée à l'extrémité supérieure
du tube 111. Le tube 111 et la poignée 2 partagent le même axe longitudinal Z2, celui
du bâton 11.
[0046] La poignée 2 comprend un corps 20, un actionneur 21 et une bascule 22. L'actionneur
porte un élément de retenue 210.
[0047] Le corps 20 présente une forme allongée selon l'axe longitudinal Z2. Il comprend
une partie supérieure 20a et une partie inférieure 20b. La partie inférieure 20b comporte
ici un alésage (référencé 202 sur la figure 2) dans lequel le tube 111 est emboîté.
La partie supérieure 20a du corps 20 forme localement une chape supportant un arbre
25 autour duquel pivote l'actionneur 21 portant l'élément de retenue 210 ainsi que
la bascule 22. Ainsi, l'actionneur 21 et la bascule 22 partagent le même axe de rotation
Y2.
[0048] La bascule 22 est logée dans un premier évidement supérieur 201 du corps 20. Elle
comprend un logement 220, prenant par exemple une forme de U en vue en coupe transversale,
configuré pour recevoir au moins en partie l'élément de fixation 123 de l'article
vestimentaire 12. Le logement 220 est délimité par une première paroi inférieure 221
sur laquelle est ménagé un premier alésage 2211 et par une deuxième paroi supérieure
222 sur laquelle est ménagé un deuxième alésage 2221. Le logement 220 est agencé de
sorte que l'élément de fixation 123 s'y insère, comme illustré sur les figures 2 et
3, selon une direction sensiblement transversale à l'axe longitudinal Z2 de la poignée
2, de préférence en formant un angle θ compris entre - 45° et + 45° par rapport à
un plan transversal à l'axe longitudinal Z2 de la poignée 2. Lorsque l'élément de
fixation 123 est au moins partiellement inséré dans le logement 220, un déplacement
de la bascule 22 entraîne un déplacement de l'élément de fixation 123. La bascule
22 est montée mobile par rapport au corps 20 entre une première position de verrouillage
dans laquelle la bascule 22 positionne l'élément de fixation 123 dans une première
configuration d'enclenchement avec l'élément de retenue 21 (Cf. figures 4 et 5) comme
il sera précisé après, et une deuxième position de déverrouillage dans laquelle la
bascule 22 positionne l'élément de fixation 123 dans une deuxième configuration de
déclenchement de l'élément de retenue 21 (Cf. figures 6 et 7).
[0049] La poignée 2 comprend en outre un dispositif de rappel 23 configuré pour exercer
sur la bascule 22 une force de rappel tendant à la ramener de sa position de déverrouillage
vers sa position de verrouillage.
[0050] Le dispositif de rappel 23 comprend un ressort hélicoïdal 231 disposé dans un logement
200 pratiqué dans le corps 20 de la poignée 2. Ce logement 200 peut être pratiqué
dans la partie médiane du corps 20 et débouche par exemple sur l'arrière de la poignée
2, destinée à être orientée vers la paume de la main de l'utilisateur. Un capot 26
peut être prévu pour venir fermer ce logement 200 et protéger ainsi son contenu, et
notamment le ressort hélicoïdal 231, de l'environnement extérieur.
[0051] Le dispositif de rappel 23 comprend en outre un tirant 232. Le tirant 232 est composé
d'un écrou 2321, d'une tige filetée 2322 et d'un support 2323. Sa construction est
détaillée à la figure 9 et est représentée sous forme simplifiée dans les sections
des figures 1 à 8.
[0052] L'écrou 2321 constitue une première extrémité du tirant 232 et vient en appui contre
une première extrémité du ressort 231. L'écrou coulisse dans le logement 200 selon
une direction sensiblement parallèle à l'axe longitudinal Z2 de la poignée 2, sans
pouvoir y tourner autour de son axe de révolution.
[0053] La tige fileté 2322 est destinée à être vissée sur l'écrou 2321. La tige filetée
2322 passe à l'intérieur du ressort 231 et à travers un trou traversant 203 du corps
20. Le trou traversant 203 relie le logement 200 et l'évidement supérieur 201 selon
un axe sensiblement parallèle à l'axe longitudinal Z2 de la poignée 2. Il est configuré
pour que le ressort hélicoïdal 2033 ne puisse pas passer au travers. La tête de la
tige filetée 2322 est assemblée au support 2323 et comprend une empreinte pour un
outil (figure 7).
[0054] Le support 2323 constitue une deuxième extrémité du tirant 232 et est monté rotatif
sur la bascule 22 autour d'un axe transversal, via deux goupilles 27. On réalise ainsi
une liaison de rotation à un degré de liberté entre une première extrémité du tirant
232 et la bascule 22. Cette liaison de rotation est configurée conjointement avec
le trou traversant 203 pour permettre au tirant 232 d'accompagner la bascule 22 dans
son basculement entre ses positions de verrouillage et de déverrouillage, comme illustré
par comparaison des positions du tirant 232 dans le trou traversant 203 sur les figures
5 et 6.
[0055] La deuxième extrémité du ressort 231 vient en appui contre une face intérieure supérieure
du logement 200.
[0056] Dans cet exemple, le ressort 231 est toujours monté comprimé, quelle que soit la
position de la bascule 22. Ainsi configuré, le ressort 231 exerce un effort sur l'écrou
2321 du tirant 232 ce qui entraîne la rotation de la bascule 22, via la deuxième extrémité
du tirant 232, jusqu'à ce que la bascule bute contre une face interne inférieure de
l'évidement supérieur 201. Cette configuration stable correspond à la première position
de verrouillage de la bascule 22. Lorsqu'on agit sur la bascule 22 pour la faire pivoter,
on comprime le ressort 231 via le tirant 232. La bascule peut tourner autour de son
axe de rotation Y2 jusqu'à atteindre une position instable correspondant à la deuxième
position de déverrouillage de la bascule 22. Dès qu'on arrête de solliciter la bascule,
le dispositif de rappel 23 ramène la bascule 22 vers sa position stable de verrouillage.
[0057] On remarque que la force de rappel que le dispositif de rappel 23 exerce sur la bascule
22 est orientée vers la partie inférieure 20b du corps 20 de la poignée 2.
[0058] La poignée 2 peut comprendre en outre un mécanisme de réglage de la force de rappel
exercée par le dispositif de rappel 23. Dans cet exemple, ce dispositif de réglage
comprend l'écrou 2321 et la tige filetée 2322. Le tirant 232 est ainsi réalisé en
deux pièces coopérant entre elles de sorte que la longueur du tirant soit réduite
à mesure que la tige filetée 2322 est vissée dans l'écrou 2321. On peut ainsi régler
le niveau de compression du ressort hélicoïdal 231. Pour ajuster la longueur du tirant,
on introduit un outil dans l'empreinte de la tête de la tige filetée. On fait alors
tourner la tige filetée dans un sens ou dans l'autre, en fonction de si l'on souhaite
allonger ou raccourcir la longueur du tirant. L'écrou 2321 ne tourne pas en même temps
que la tige filetée 2322 du fait que sa rotation est bloquée par les parois latérales
du logement 200.
[0059] Dans cet exemple, la bascule 22 comprend deux parois verticales parallèles séparées
par un espace vide où vient se loger une partie de l'actionneur 21. Les parois verticales
forment, avec le reste de la bascule, un étrier. L'arbre 25 fixé transversalement
sur le corps 20 traverse deux orifices ménagés respectivement sur chacune des parois
verticales de sorte à permettre la rotation de la bascule autour de l'axe de rotation
Y2.
[0060] Cet agencement entre le corps 20, la bascule 22 et l'actionneur 21 permet de protéger
la bascule 22 et l'actionneur 21 de l'environnement extérieur. La construction est
ainsi à la fois simple et robuste pour une durée de vie accrue du mécanisme assurant
la solidarisation entre l'article vestimentaire et la poignée.
[0061] Comme introduit plus haut, l'élément de retenue 210, porté par l'actionneur 21, est
monté mobile par rapport au corps 20 entre :
- une position de retenue dans laquelle l'élément de retenue 21 est partiellement disposé
dans le logement 220 de la bascule 22 de sorte à verrouiller l'élément de fixation
123, lorsque la bascule 22 est dans sa position de verrouillage et que l'élément de
fixation 123 est inséré dans ledit logement 220 (Cf. figure 4), et
- une position de libération dans laquelle aucune partie de l'élément de retenue 21
n'est disposée dans le logement 220 de la bascule 22, notamment lorsque la bascule
22 est dans sa position de verrouillage (Cf figure 3).
[0062] L'actionneur 21 comprend ainsi l'élément de retenue 210 correspondant à une extension
de forme cylindrique. Cet élément de retenue 210 est destiné à passer à travers l'alésage
1232 de l'élément de fixation 123. C'est cette coopération entre ces deux éléments
qui permet de maintenir l'article vestimentaire 12 solidaire de la poignée 2.
[0063] L'élément de retenue 210 et la bascule 22 sont alors configurés de sorte que l'élément
de retenue 210 puisse s'introduire dans le logement 220 de la bascule 22 en passant
à travers le premier alésage 2211 de la bascule, lorsque la bascule est dans sa position
de verrouillage. Le premier alésage 2211 est donc un trou traversant la première paroi
inférieure 221 de la bascule 22. Par ailleurs, la bascule 22 est également configurée
pour que l'élément de retenue 210 s'introduise également dans le deuxième alésage
2221 de la bascule 22, lorsque la bascule est dans sa position de verrouillage. Le
deuxième alésage 2221 est un trou traversant ou non la deuxième paroi supérieure 222
de la bascule 22.
[0064] L'élément de retenue 210 est configuré pour être disposé dans le logement 220 de
la bascule 22 via le premier alésage 2211 et jusque dans le deuxième alésage 2221,
que la bascule 22 est dans sa position de verrouillage et lorsque l'actionneur 21
est dans une configuration pour laquelle l'élément de retenue 210 est dans sa position
de retenue. Cette configuration est illustrée aux figures 4 et 5. La bascule peut
être dans une position de déverrouillage, comme illustré aux figures 6 et 7. L'actionneur
peut être dans une configuration pour laquelle l'élément de retenue 210 est dans sa
position de libération, comme illustré aux figures 2 et 3. Dans le cas où l'élément
de fixation 123 a été préalablement introduit dans le logement 220 de la bascule 22,
le basculement de l'actionneur 21 dans cette configuration pour laquelle l'élément
de retenue 210 est dans sa position de retenue ou le basculement de la bascule 22
dans sa position de verrouillage permet la coopération entre l'alésage 1232 de l'élément
de fixation 123 avec l'élément de retenue 210 qui a pour effet de solidariser l'élément
de fixation avec l'élément de retenue selon au moins une direction. Cette coopération
correspond à la configuration d'enclenchement de l'élément de fixation 123 avec l'élément
de retenue 210. L'article vestimentaire 12 est alors solidarisé avec la poignée 2.
De la sorte, l'élément de retenue 210 est sollicité en cisaillement plutôt qu'en flexion
lorsqu'un effort est exercé sur l'article vestimentaire vers le bas de poignée du
bâton, voire dans une direction sensiblement transversale à un axe longitudinal de
la poignée, de préférence en formant un angle compris entre - 45° et + 45° par rapport
à un plan transversal à l'axe longitudinal de la poignée.
[0065] Comme évoqué précédemment, dans cet exemple, l'élément de retenue 210 peut basculer
dans une position de libération. Pour cela, l'actionneur 21 portant l'élément de retenue
210 est monté pivotant sur le corps 20 via l'arbre 25. La rotation de l'actionneur
21 autour de l'axe transversal Y2 entraîne donc un déplacement de l'élément de retenue
210 de sorte que celui-ci puisse s'engager ou se désengager du logement 220, lorsque
la bascule 22 est dans sa position de verrouillage. L'actionneur permet donc de faire
basculer l'élément de retenue 210 entre sa position de retenue (figure 4) et sa position
de libération (figure 3).
[0066] L'actionneur 21 comprend un premier bras 211 s'étendant, depuis l'axe de rotation
Y2, selon une direction sensiblement verticale, vers le bas, le long du corps 20.
Le premier bras 211 est dimensionné de sorte qu'en fonction de sa position angulaire,
autour de l'axe de rotation Y2, il fait saillie du corps 20, vers l'avant ou rentre
dans un deuxième évidement antérieur 204 du corps 20, prolongeant vers le bas et vers
l'avant la chape formée par la partie supérieure 20a du corps 20. Dans ce dernier
cas, correspondant à la position de retenue de l'élément de retenue 210, seul le bord
avant du premier bras 211 affleure à l'avant du corps 20.
[0067] Le premier bras 211 peut comprendre une surface d'appui 2111 pour au moins un doigt
de la main. La surface d'appui 2111 est positionnée sur le bord avant du premier bras
211. Elle permet à l'utilisateur de faire pivoter l'élément de retenue 21 vers l'arrière
avec certains de ses doigts. Avantageusement, la surface d'appui 2111 s'étend sur
une longueur supérieure au tiers de la longueur du corps 20 pour permettre l'appui
de l'index et du majeur. Cette caractéristique permet une meilleure manipulation de
l'actionneur 21 par une ergonomie d'actionnement intuitive. L'auriculaire et l'annulaire
de la main peuvent venir en appui contre la face avant de la partie inférieure 20b
du corps 20.
[0068] L'actionneur 21 comprend également un deuxième bras 212 s'étendant, depuis l'axe
de rotation Y2, selon une direction sensiblement horizontale, vers l'arrière, en haut
du corps 20. Le deuxième bras 212 peut être configuré de sorte que l'utilisateur puisse
appuyer dessus, par exemple avec son index ou son pouce, pour faire pivoter l'actionneur
21 pour que l'élément de retenue 210 bascule de sa position de retenue à sa position
de libération. Plus particulièrement, une surface d'appui 2121 du deuxième bras 212
affleure au haut du corps 20 et de la bascule 22, lorsque l'élément de retenue 210
est dans sa position de retenue. La surface d'appui 2121 peut s'étendre sur une longueur
supérieure au trois quart de la largeur du corps 20, selon une direction X avant-arrière,
pour permettre l'appui du pouce lorsque l'utilisateur tient la poignée 2. Le deuxième
bras 2121 pénètre plus profondément à l'intérieur de la chape formée par la partie
supérieure 20a du corps 20 et dans la chape formée par la bascule 22, lorsque l'utilisateur
appuie sur l'actionneur 21. Cette caractéristique permet une meilleure manipulation
de l'actionneur 21 par une ergonomie d'actionnement intuitive.
[0069] L'élément de retenue 21 peut prolonger le premier bras 211 vers l'arrière et vers
le haut, en faisant saillie dans l'espacement entre les premier et deuxième bras 211,
212 de l'actionneur 21. L'élément de retenue 21 est ainsi essentiellement inclus dans
le corps 20, quelle que soit la position de l'actionneur 21, ce qui permet d'assurer
sa protection contre l'environnement extérieur.
[0070] Dans cet exemple, la poignée 2 comprend un organe élastique 24, par exemple une lame
ressort, configuré conjointement avec le corps 20 et l'actionneur 21 pour stabiliser
successivement l'actionneur dans deux configurations stables : une première configuration
de retenue pour laquelle l'élément de retenue 210 est dans sa position de retenue
(figure 4) et une deuxième configuration de libération pour laquelle l'élément de
retenue 210 est dans sa position de libération (figure 3). Lorsque l'élément de retenue
210 est dans sa position de libération, le deuxième bras 212 de l'actionneur 21 vient
en butée contre la deuxième paroi 222 de la bascule 22 qui prend appui sur la face
interne inférieure de l'évidement supérieur 201 du corps 20. La bascule 22 est alors
dans sa position de verrouillage. La lame ressort 24 tend à maintenir l'actionneur
21 en butée, dans cette deuxième configuration stable. Lorsque l'élément de retenue
210 est dans sa position de retenue, le premier bras 211 de l'actionneur 21 vient
en butée contre la première paroi 221 de la bascule 22 qui est maintenue dans sa position
de verrouillage par le dispositif de rappel 23. La lame ressort 24 tend à maintenir
l'actionneur 21 en butée, dans cette première configuration stable.
[0071] L'actionneur 21 et la bascule 22 sont configurés de sorte que l'élément de retenue
210 ne puisse atteindre sa position de libération que si la bascule 22 est dans sa
position de verrouillage.
[0072] Le fonctionnement de l'ensemble 1 selon ses modes de réalisation décrits ci-dessus
va maintenant être discuté pour ce qui est du verrouillage de l'élément de fixation
123 avec la poignée 2 en référence aux figures 2 à 4, puis pour ce qui est du déverrouillage
de l'élément de fixation 123 depuis la poignée 2 en référence aux figures 5 à 8.
[0073] Les figures 2, 3 et 4 illustrent trois étapes successives permettant de verrouiller
l'élément de fixation 123 de la dragonne 12 avec l'élément de retenue 210 de la poignée
2, lorsque la bascule 22 est dans sa position de verrouillage, selon le mode de réalisation
de l'invention illustré sur ces figures.
[0074] Dans un premier temps, l'utilisateur appuie sur la surface d'appui 2121 du deuxième
bras 212 de l'actionneur 21 de manière à le faire tourner afin qu'il atteigne sa deuxième
configuration de libération pour laquelle l'élément de retenue 210 est dans sa position
de libération, comme illustré à la figure 2. La bascule 22 est alors dans sa position
de verrouillage. Dès lors, il est possible d'insérer dans le logement 220 de la bascule
22 l'oeillet 1231 de l'élément de fixation 123.
[0075] La figure 3 illustre l'étape pour laquelle l'élément de fixation 123 est inséré dans
le logement 220. Comme illustré sur la figure 3, l'élément de fixation 123, l'actionneur
21 et la bascule 22 sont configurés de sorte que, lorsque l'oeillet 1231 arrive en
butée au fond du logement 220, l'élément de retenue 210 de l'actionneur 21 soit disposé
en vis-à-vis de l'alésage 1232 de l'oeillet 1231.
[0076] L'utilisateur peut alors appuyer sur la surface d'appui 2111 du premier bras 211
de l'actionneur 21 de manière à le faire tourner afin qu'il atteigne sa première configuration
de retenue pour laquelle l'élément de retenue 210 est dans sa position de retenue,
comme illustré à la figure 4. L'élément de retenue 210 passe ainsi à travers l'alésage
1232 de l'oeillet 1231 et peut venir mettre en prise avec le deuxième alésage 2221
ménagé dans la deuxième paroi 222 du logement 220 de la bascule 22. L'élément de fixation
123 coopère alors avec l'élément de retenue 210 de sorte à maintenir solidaire l'article
vestimentaire avec la poignée.
[0077] Les figures 5 à 8 illustrent différentes étapes successives permettant de déverrouiller
l'élément de fixation 123 de la dragonne 12 de l'élément de retenue 210 de la poignée
2, selon le mode de réalisation de l'invention illustré sur ces figures.
[0078] Comme illustrée sur la figure 5, une force opposée à la force de rappel qu'exerce
le dispositif de rappel 23 sur la bascule 22 peut être exercée sur la bascule 22 via
l'élément de fixation 123 de la dragonne 12. Cette dernière peut effectivement être
tirée vers le haut, au-dessus de la partie supérieure 20a du corps 20 de la poignée
2. Ce mouvement de l'élément de fixation est par exemple observé lorsque l'utilisateur
continue d'avancer alors que le bâton 11 reste coincé derrière lui, notamment par
son extrémité opposée à celle accueillant la poignée 2. La bascule 22 est alors apte
à basculer de sa position de verrouillage à sa position de déverrouillage comme illustré
sur la figure 6. Ce déplacement de la bascule 22 entraîne alors l'élément de fixation
123 dans une position pour laquelle l'oeillet 1231 se désengage de l'élément de retenue
210. Pour cela, le dimensionnement de l'espacement entre les premier et deuxième bras
211, 212 de l'actionneur 21, de la bascule 22 et de l'élément de retenue 210 permet
d'obtenir cette configuration dans laquelle la bascule est dans sa position de déverrouillage.
Lorsque la bascule 22 atteint cette position de déverrouillage, elle a suffisamment
tourné pour que l'élément de retenue 210 se désengage du deuxième alésage 2221 ménagé
dans la deuxième paroi 222 du logement 220 et entièrement du logement 220. Cette position
de l'élément de fixation correspond à la configuration de déclenchement de l'élément
de fixation d'avec l'élément de retenue. L'élément de fixation 123 peut alors se désengager
du logement 220 de la bascule 22, comme illustré sur la figure 7. L'article vestimentaire
est alors désolidarisé de la poignée. Une fois l'élément de fixation 123 retiré, la
bascule 22 n'est plus maintenue dans sa position de déverrouillage. La bascule 22
revient alors dans sa position de verrouillage sous l'action du dispositif de rappel
23, comme illustré sur la figure 8.
[0079] L'invention n'est pas limitée au mode de réalisation décrit précédemment. D'autres
variantes peuvent être envisagées.
[0080] Par exemple, l'élément de retenue 210 et la bascule 22 sont décrits ci-dessus comme
étant montés rotatifs par rapport au corps 20 de la poignée 2. Toutefois, il peut
être envisagé que le mouvement de l'un au moins parmi l'élément de retenue et la bascule
soit un mouvement de translation ou un mouvement combinant rotation et translation.
[0081] Par un autre exemple, l'élément de retenue 210 est décrit ci-dessus comme étant monté
mobile par rapport au corps 20 de la poignée 2. Toutefois, il est envisagé que l'élément
de retenue 210 soit fixe par rapport au corps 20 de la poignée 2, et soit plus particulièrement
fixé dans sa position de retenue. Le verrouillage de l'élément de fixation 123 de
la dragonne 12 avec l'élément de retenue 21 de la poignée 2 peut alors comprendre
les étapes successives, relativement bien illustrées en parcourant successivement
les figures 8, 7, 6 et 5 (excepté que les flèches illustrant le mouvement de l'élément
de fixation 123 de la dragonne 12, ainsi que la forme incurvée de cet élément de fixation
123, n'illustrent pas correctement ce qui suit). Sur ces figures, l'élément de retenue
210 reste dans sa position de retenue. En partant de la situation illustrée sur la
figure 8, il est possible de faire basculer la bascule 22 de sa position de verrouillage
à sa position de déverrouillage en exerçant sur la bascule 22 une force opposée à
la force de rappel qu'exerce le dispositif de rappel 23 sur la bascule 22. Cette force
peut être exercée par le pouce de l'utilisateur en manoeuvrant la bascule 22 depuis
son extrémité située à l'arrière de la poignée 2. On se retrouve alors dans une situation
relativement telle qu'illustrée sur la figure 7, dans laquelle l'élément de fixation
123 de la dragonne 12 peut être inséré dans le logement 220 de la bascule, notamment
jusqu'à ce que l'oeillet 1231 de l'élément de fixation vienne en butée au fond du
logement 220, comme relativement bien illustré sur la figure 6. Dès lors, il suffit
à l'utilisateur de relâcher la force qu'il exerce sur la bascule 22 pour la maintenir
dans sa position de déverrouillage pour que la bascule 22 regagne sa position de verrouillage
sous l'action de la force de rappel qu'exerce la dispositif de rappel 23 sur la bascule
22. De la sorte, la bascule positionne l'élément de fixation dans une configuration
d'enclenchement avec l'élément de retenue 210, comme relativement bien illustré sur
la figure 5.
[0082] L'invention n'est pas limitée aux modes de réalisations précédemment décrits et s'étend
à tous les modes de réalisation couverts par les revendications.
RÉFÉRENCES
[0083]
- 1. Ensemble bâton / article vestimentaire
11. Bâton
111. Tube
12. Article vestimentaire / Dragonne
121. Enveloppe
122. Languette
123. Elément de fixation
1231. Oeillet
1232. Alésage de l'oeillet
- 2. Poignée
20. Corps
20a. Partie supérieure
20b. Partie inférieure
200. Logement
201. Premier évidement supérieur
202. Alésage
203. Trou traversant
204. Deuxième évidement antérieur
21. Actionneur
210. Elément de retenue
211. Premier bras
2111. Surface d'appui
212. Deuxième bras
2121. Surface d'appui
22. Bascule
220. Logement
221. Première paroi
2211. Premier alésage
222. Deuxième paroi
2221. Deuxième alésage
23. Dispositif de rappel
231. Ressort hélicoïdal
232. Tirant
2321. Ecrou
2322. Tige filetée
2323. Support
24. Organe élastique
25. Arbre
26. Capot
27. Goupille
1. Ensemble (1) bâton / article vestimentaire comprenant :
- un bâton (11) muni d'une poignée (2) ;
- un article vestimentaire (12), destiné à couvrir au moins partiellement la main
d'un utilisateur, l'article vestimentaire étant muni d'un élément de fixation (123)
avec la poignée ;
la poignée comprenant :
o un corps (20),
o un élément de retenue (210) configuré conjointement avec le corps, l'élément de
retenue étant apte à coopérer avec l'élément de fixation (123) afin de solidariser
l'élément de fixation avec l'élément de retenue selon au moins une direction, et
o une bascule (22) configurée conjointement avec le corps, la bascule comprenant un
logement (220) configuré pour loger au moins en partie l'élément de fixation (123)
de l'article vestimentaire, la bascule étant montée mobile par rapport au corps entre
:
- une position de verrouillage dans laquelle la bascule est apte à positionner l'élément
de fixation (123) dans une configuration d'enclenchement avec l'élément de retenue,
et
- une position de déverrouillage dans laquelle la bascule est apte à positionner l'élément
de fixation (123) dans une configuration de déclenchement de l'élément de retenue,
caractérisé en ce que
la poignée comprend en outre un dispositif de rappel (23) configuré pour exercer sur
la bascule une force de rappel tendant à la ramener de sa position de déverrouillage
vers sa position de verrouillage.
2. Ensemble (1) selon la revendication précédente, dans lequel la poignée comprend un
mécanisme de réglage (2321, 2322) de la force de rappel exercée par le dispositif
de rappel.
3. Ensemble (1) selon l'une des revendications précédentes, dans lequel le logement est
agencé dans la bascule de sorte que l'élément de fixation s'y insère selon une direction
sensiblement transversale à un axe longitudinal (Z2) de la poignée, de préférence
en formant un angle compris entre - 45° et + 45° par rapport à un plan transversal
à l'axe longitudinal de la poignée.
4. Ensemble (1) selon l'une des revendications précédentes, dans lequel l'élément de
retenue est monté mobile par rapport au corps entre :
- une position de retenue dans laquelle l'élément de retenue est partiellement disposé
dans le logement de la bascule de sorte à verrouiller l'élément de fixation lorsque
la bascule est dans sa position de verrouillage et que l'élément de fixation est inséré
dans ledit logement, et
- une position de libération dans laquelle aucune partie de l'élément de retenue n'est
disposée dans le logement de la bascule, lorsque la bascule est dans sa position de
verrouillage.
5. Ensemble (1) selon l'une des revendications précédentes, dans lequel la bascule comprend
un premier alésage (2211) traversant et un deuxième alésage (2221), traversant ou
non, ménagés respectivement dans des première et deuxième parois (221 et 222) du logement
(220) de la bascule, l'élément de retenue étant configuré pour être apte à s'engager
dans le logement via le premier alésage et jusque dans le deuxième alésage, lorsque
la bascule est dans sa position de verrouillage.
6. Ensemble (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la
bascule est apte à basculer de sa position de verrouillage à sa position de déverrouillage
sous l'action d'une force opposée à la force de rappel qu'exerce le dispositif de
rappel sur la bascule et transmise à la bascule par l'élément de fixation, le dispositif
de rappel étant configuré de sorte que la force de rappel qu'il exerce sur la bascule
soit orientée vers une partie inférieure du bâton.
7. Ensemble (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel l'élément
de retenue et la bascule sont montés rotatifs sur le corps de la poignée autour d'un
même axe de rotation (Y2).
8. Ensemble (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel l'élément
de fixation (123) comprend un oeillet (1231) plastique ou métallique délimitant un
alésage (1232).
9. Ensemble (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le
dispositif de rappel (23) comprend un ressort (231) et un tirant (232), le tirant
reliant une première extrémité du ressort à la bascule (22), la deuxième extrémité
du ressort étant en appui contre le corps (20).
10. Ensemble (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le
logement (220) de la bascule est délimité par une première paroi inférieure (221)
sur laquelle est ménagé un premier alésage (2211) et par une deuxième paroi supérieure
(222).
11. Ensemble (1) selon la revendication précédente, dans lequel un deuxième alésage (2221)
est ménagé dans la deuxième paroi supérieure (222).
12. Ensemble (1) selon l'une des revendications 10 ou 11, dans lequel l'élément de retenu
(210) est configuré pour être disposé dans le logement (220) de la bascule (22) via
le premier alésage (2211), lorsque l'élément de retenue est dans sa position de retenue
et lorsque la bascule (22) est dans sa position de verrouillage.
13. Ensemble (1) selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel l'élément
de retenu est porté par un actionneur (21) sollicité par un organe élastique (24)
pour stabiliser successivement l'actionneur dans deux configurations stables : une
première configuration de retenue pour laquelle l'élément de retenue (210) est dans
sa position de retenue et une deuxième configuration de libération pour laquelle l'élément
de retenue (210) est dans sa position de libération.
14. Bâton (11) équipé d'une poignée (2) pour un ensemble (1) bâton / article vestimentaire
selon l'une quelconque des revendications précédentes.
15. Poignée (2) pour bâton (11) selon la revendication précédente.