[0001] La présente invention se rapporte à un fer à repasser comportant une surface de repassage,
une semelle chauffante destinée à chauffer la surface de repassage et une chambre
de vaporisation, la semelle chauffante comprenant une première résistance électrique
disposée à l'aplomb d'une zone dite chaude de la surface de repassage et la chambre
de vaporisation étant ménagée dans un corps chauffant comprenant une deuxième résistance
électrique. La présente invention se rapporte plus particulièrement à un fer à repasser
dans lequel le corps chauffant est disposé à l'aplomb d'une zone dite froide de la
surface de repassage comportant des trous de sortie de vapeur, les trous de sortie
de vapeur étant alimentés par une chambre de diffusion de vapeur ménagée dans une
cavité formée entre la chambre de vaporisation et la zone froide de la surface de
repassage.
[0002] Il est connu, de la demande de brevet
GB 2 437 283, un fer à repasser avec de telles caractéristiques. Cependant, ce fer à repasser
présente l'inconvénient de posséder une construction complexe, avec une surface de
repassage en deux parties qui doivent être fixées bord à bord en étant maintenues
dans un même plan, ce qui le rend complexe et couteux à fabriquer. De plus, un tel
appareil ne permet pas d'humidifier suffisamment le tissu en train d'être repassé
pour obtenir des performances de repassage optimales.
[0003] Aussi, un but de la présente invention est de remédier à cet inconvénient en proposant
un fer à repasser qui soit simple et économique à mettre en oeuvre. Un autre but de
la présente invention est de proposer un fer à repasser présentant des performances
de repassage améliorées.
[0004] A cet effet, l'invention a pour objet un fer à repasser comportant une surface de
repassage, une semelle chauffante destinée à chauffer la surface de repassage et une
chambre de vaporisation, la semelle chauffante comprenant une première résistance
électrique disposée à l'aplomb d'une zone dite chaude de la surface de repassage,
la chambre de vaporisation étant ménagée dans un corps chauffant comprenant une deuxième
résistance électrique, la chambre de vaporisation étant disposée à l'aplomb d'une
zone dite froide de la surface de repassage comportant des trous de sortie de vapeur,
les trous de sortie de vapeur étant alimentés par une chambre de diffusion de vapeur
ménagée, à l'extérieur de la chambre de vaporisation, dans une cavité formée entre
la chambre de vaporisation et la zone froide de la surface de repassage, caractérisé
en ce que l'ensemble de la surface de repassage est porté par une face inférieure
d'une coiffe, en un seul morceau, qui est rapportée sous la semelle chauffante ou
par une face inférieure de la semelle chauffante.
[0005] Par disposé à l'aplomb de la zone, on entend que l'organe est disposé au-dessus de
la zone lorsque le fer à repasser repose horizontalement sur la surface de repassage.
[0006] L'appareil ainsi réalisé présente l'avantage de posséder une surface de repassage
qui est ménagée sur une pièce en un seul morceau, constituée soit par la coiffe rapportée,
soit directement par la semelle chauffante, pour une plus grande simplicité de construction.
[0007] De plus, une telle construction permet d'obtenir un fort gradient thermique entre
la zone froide de la surface de repassage utilisée pour diffuser la vapeur et la zone
chaude utilisée pour assécher le linge. On obtient ainsi de très bonnes performances
de repassage, la zone froide de la surface de repassage favorisant la condensation
de la vapeur dans le linge et permettant sa bonne humidification avant son assèchement
par la zone chaude.
[0008] Selon une autre caractéristique de l'invention, la zone chaude correspond à la plus
petite surface convexe fermée dans laquelle s'inscrit la projection orthogonale de
la première résistance électrique.
[0009] Selon une autre caractéristique avantageuse de l'invention, la semelle chauffante
et le corps chauffant ne sont pas en contact l'un de l'autre dans la zone située à
l'aplomb de la zone froide de la surface de repassage.
[0010] De manière préférentielle, la semelle chauffante et le corps chauffant sont en contact
l'un de l'autre uniquement au niveau de surfaces de contact, qui selon une projection
orthogonale sur la surface de repassage, sont réparties à la périphérie de la zone
froide de façon à établir un gradient thermique contrôlé entre la zone froide et la
semelle chauffante.
[0011] Selon une autre caractéristique de l'invention, la surface de repassage est constituée
par la face inférieure de la coiffe et la semelle chauffante comporte, en regard de
la zone froide, une ouverture qui est au moins partiellement masquée par la coiffe.
[0012] Une telle caractéristique permet à la vapeur issue de la chambre de vaporisation
d'être diffusée vers les trous de sortie de vapeur présents sur la zone froide sans
circuler sur la semelle chauffante mais en restant dans l'environnement de la zone
froide de repassage. On évite ainsi la surchauffe de la vapeur lors de son cheminement
de la chambre de vaporisation vers les trous de sortie de vapeur de la zone froide
ainsi que réchauffement excessif de la zone froide de la coiffe par la semelle chauffante.
[0013] Selon une autre caractéristique de l'invention, la coiffe est réalisée dans une tôle
d'aluminium ou d'acier.
[0014] Selon une autre caractéristique de l'invention, la surface de repassage est constituée
par une face inférieure de la semelle chauffante et la semelle chauffante présente
en regard de la zone froide, ou entre la zone froide et la zone chaude, une partie
où son épaisseur est amoindrie par rapport à l'épaisseur de la semelle chauffante
en regard de la zone chaude.
[0015] Une telle restriction de la section de passage de la semelle chauffante au niveau
de la zone froide permet de limiter le transfert thermique s'effectuant par conduction
au travers de l'épaisseur de la semelle chauffante entre la zone chaude située à l'aplomb
de la première résistance électrique et la zone froide située à l'aplomb du corps
chauffant renfermant la chambre de vaporisation.
[0016] Selon une autre caractéristique de l'invention, le corps chauffant et la semelle
chauffante sont réalisés dans deux pièces distinctes rapportées l'une sur l'autre,
le corps chauffant étant rapporté sur la semelle chauffante.
[0017] Une telle caractéristique permet de réduire l'échange thermique entre le corps chauffant
et la semelle chauffante, ce qui permet de les découpler thermiquement et de contrôler
plus facilement leur température.
[0018] Selon une autre caractéristique de l'invention, la chambre de diffusion de vapeur
est située à l'extérieur du volume balayé par la zone chaude de la surface de repassage
lorsque cette dernière est déplacée dans un plan perpendiculaire à la surface de repassage.
[0019] Une telle construction permet d'éloigner la chambre de diffusion de vapeur de l'environnement
surchauffé par la semelle chauffante.
[0020] Selon une autre caractéristique de l'invention, la première résistance électrique
est une résistance blindée en forme de U et la chambre de diffusion de vapeur est
située à l'extérieur du volume balayé par la résistance lorsqu'elle est déplacée dans
un plan perpendiculaire à la surface de repassage.
[0021] Selon une autre caractéristique de l'invention, l'alimentation de la première résistance
électrique est régulée au moyen d'un premier thermostat.
[0022] Selon une autre caractéristique avantageuse de l'invention, le premier thermostat
comporte une température de consigne, ou de déclenchement, qui est comprise entre
90°C. et 240°C.
[0023] Une telle caractéristique permet d'obtenir une zone chaude dont la température peut
être adaptée en fonction du textile à repasser.
[0024] Selon une autre caractéristique de l'invention, la température de consigne du premier
thermostat est réglable par l'utilisateur.
[0025] Selon une autre caractéristique de l'invention, l'alimentation de la deuxième résistance
électrique est régulée au moyen d'un deuxième thermostat dont la température de consigne,
ou de déclenchement, est comprise entre 100°C et 135°C.
[0026] Une telle caractéristique permet d'obtenir une vapeur avec un fort taux d'humidité
à la sortie de la chambre de vaporisation pour de meilleures performances de repassage.
[0027] Selon une autre caractéristique de l'invention, la température de consigne du deuxième
thermostat n'est pas réglable par l'utilisateur.
[0028] Selon une autre caractéristique de l'invention, la température de consigne du deuxième
thermostat est réglée de façon automatique par une unité de contrôle en fonction de
la température de consigne du premier thermostat ou en fonction de la mesure de la
température de la semelle chauffante.
[0029] Une telle caractéristique permet d'augmenter de façon automatique la température
de consigne du deuxième thermostat lorsque la température de la semelle chauffante
diminue en deçà d'un seuil prédéterminé.
[0030] Selon une autre caractéristique de l'invention, la zone froide est disposée sur la
moitié avant de la surface de repassage et la zone chaude est disposée sur la moitié
arrière de la surface de repassage.
[0031] Une telle caractéristique permet, lors d'un déplacement du fer à repasser vers l'avant,
d'humidifier dans un premier temps le textile à repasser à l'aide de la vapeur émise
au travers de la zone froide de la semelle chauffante, puis de sécher le textile avec
la zone chaude.
[0032] Selon une autre caractéristique, les trous de sortie de vapeur de la zone froide
sont répartis sur la surface de repassage sur une largeur représentant au moins 40%
de la largeur maximale de la surface de repassage et préférentiellement plus de 65%
de cette largeur.
[0033] Une telle caractéristique permet d'avoir une part importante de la surface de repassage
qui contribue à humidifier le linge, lorsque le fer à repasser est déplacé de l'arrière
vers l'avant, pour une plus grande efficacité de repassage.
[0034] Selon une autre caractéristique de l'invention, les trous de sortie de vapeur sont
répartis sur la surface de repassage sur une longueur représentant au moins 40% de
la longueur totale de la surface de repassage.
[0035] Une telle caractéristique permet d'avoir une part importante de la surface de repassage
qui contribue à humidifier le linge, lorsque le fer à repasser est déplacé latéralement,
pour une plus grande efficacité de repassage.
[0036] Selon une autre caractéristique de l'invention, la zone chaude de la surface de repassage
comporte des trous de sortie de vapeur.
[0037] Une telle caractéristique permet d'améliorer les performances de repassage lorsque
le fer à repasser est déplacé d'avant en arrière.
[0038] Selon une autre caractéristique de l'invention le corps chauffant est couplé mécaniquement
à la semelle chauffante par des points de fixation disposés en bordure de la cavité
formant la chambre de diffusion.
[0039] Selon une autre caractéristique de l'invention, le corps chauffant repose en bordure
de l'ouverture, un joint d'étanchéité étant avantageusement disposé entre le corps
chauffant et la semelle chauffante.
[0040] Une telle caractéristique permet à la fois de limiter le transfert thermique entre
le corps chauffant et la semelle chauffante et d'assurer l'étanchéité de la chambre
de diffusion.
[0041] Selon une autre caractéristique de l'invention, l'ouverture, ou la partie de plus
faible épaisseur de la semelle chauffante, s'étend en largeur sur plus de 40% de la
largeur de la surface de repassage et préférentiellement sur plus de 65% de la largeur
de la surface de repassage.
[0042] Une telle caractéristique permet d'obtenir une zone froide de grande largeur sur
la surface de repassage pour une meilleure humidification du linge.
[0043] De préférence, l'ouverture s'étend en largeur sur plus de 40% de la largeur maximale
de la surface de repassage et préférentiellement sur plus de 65% de la largeur maximale
de la surface de repassage.
[0044] Par largeur maximale, on entend la largeur hors tout de la surface de repassage.
[0045] Selon une autre caractéristique de l'invention, l'appareil comporte un collecteur
se positionnant dans la chambre de diffusion, le collecteur comportant un orifice
en regard de chacun des trous de sortie de vapeur de la zone froide de la surface
de repassage.
[0046] Une telle caractéristique permet de pré-orienter le flux de vapeur en direction des
trous de sortie de vapeur de la zone froide de la surface de repassage pour limiter
les échanges thermiques s'établissant entre le flux de vapeur et la semelle chauffante.
[0047] Selon une autre caractéristique de l'invention, le collecteur est fixé sur le corps
chauffant.
[0048] Selon une autre caractéristique de l'invention, le collecteur est réalisé dans une
tôle d'acier inox ou d'alliage d'aluminium.
[0049] Selon une autre caractéristique de l'invention, le corps chauffant et/ou la semelle
chauffante sont réalisés dans une fonderie d'aluminium.
[0050] Selon une autre caractéristique de l'invention, la chambre de vaporisation comporte
un dispositif de séparation des condensats de la vapeur.
[0051] Selon une autre caractéristique de l'invention, le dispositif de séparation des condensats
comporte un circuit pour le transport de la vapeur présentant un changement brutal
de direction et comprend une cavité de rétention des condensats en aval de ce changement
brutal de direction.
[0052] Selon une autre caractéristique de l'invention, la chambre de vaporisation comporte
un plot utilisé comme point de mesure de la température et le plot jouxte la cavité
de rétention des condensats.
[0053] Selon une autre caractéristique de l'invention, la température de la moitié avant
de la surface de repassage est maintenue entre 95°C et 130°C lorsque le fer à repasser
est en fonctionnement et ce quelle que soit la température de consigne de la zone
chaude.
[0054] Selon une autre caractéristique de l'invention, la surface de repassage est plane.
[0055] L'invention concerne également un appareil de repassage à la vapeur comprenant une
base génératrice de vapeur reliée par un conduit à un fer à repasser tel que précédemment
décrit.
[0056] Selon une autre caractéristique de l'invention, la base génératrice de vapeur renferme
une cuve pour la génération de vapeur sous pression.
[0057] On comprendra mieux les buts, aspects et avantages de la présente invention, d'après
la description donnée ci-après de plusieurs modes particuliers de réalisation de l'invention,
présentés à titre d'exemples non limitatifs, en se référant aux dessins annexés dans
lesquels :
- la figure 1 est une vue de côté d'un appareil de repassage selon l'invention ;
- la figure 2 est une vue en perspective du dessus d'un sous-ensemble équipant le fer
à repasser de l'appareil de repassage de la figure 1 réalisé selon un premier mode
de réalisation de l'invention ;
- la figure 3 est une vue en perspective éclatée du sous-ensemble de la figure 2 ;
- la figure 4 est une vue de dessus du sous-ensemble de la figure 2 démuni du couvercle
de fermeture ;
- la figure 5 est une vue en coupe selon la ligne V-V de la figure 4 ;
- la figure 6 est une vue en perspective partiellement arrachée du sous-ensemble illustré
sur la figure 5 ;
- la figure 7 est une vue en perspective, de dessous, du sous-ensemble de la figure
5 avec la coiffe non assemblée ;
- la figure 8 est une vue en coupe, selon un plan de coupe similaire à celui de la figure
5, d'un sous-ensemble selon un deuxième mode de réalisation ;
- la figure 9 est une vue en perspective éclatée d'un sous-ensemble selon un troisième
mode de réalisation de l'invention ;
- la figure 10 est une vue en perspective, de dessous, du sous-ensemble de la figure
9 avec la coiffe non assemblée ;
- la figure 11 est une vue en perspective partiellement arrachée du sous-ensemble de
la figure 10 ;
- la figure 12 est une vue en perspective, de dessous, d'un sous-ensemble selon un quatrième
mode de réalisation de l'invention ;
- la figure 13 est une vue en perspective partiellement arrachée du sous-ensemble de
la figure 12.
[0058] Seuls les éléments nécessaires à la compréhension de l'invention ont été représentés.
Pour faciliter la lecture des dessins, les mêmes éléments portent les mêmes références
d'une figure à l'autre.
[0059] On notera que dans ce document, les termes "horizontal", "vertical", "inférieur",
"supérieur", "avant", "arrière" employés pour décrire le fer à repasser font référence
à ce fer à repasser en situation d'usage lorsque la plaque de repassage est posée
sur un plan horizontal.
[0060] La figure 1 représente un appareil de repassage comportant une base 100 génératrice
de vapeur et un fer à repasser 1 reliés entre eux par un conduit 101, le fer à repasser
1 comportant un boitier en matière plastique intégrant une poignée de préhension.
[0061] La base 100 comporte un plan incliné sur lequel le fer à repasser 1 peut venir reposer
lors de phases inactives de repassage et renferme, de manière connue en soi, une cuve
102 pour la production de vapeur sous une pression de l'ordre de 4 à 6 bars, la cuve
102 étant alimentée en eau en provenance d'un réservoir 103 au moyen d'une pompe 104.
[0062] La base 100 est reliée au réseau électrique domestique par un fil électrique 105
qui permet à la fois l'alimentation électrique de moyens de chauffage de la cuve 102
et l'alimentation électrique du fer à repasser 1 au travers du conduit 101.
[0063] Conformément aux figures 2 à 7, le fer à repasser 1 comporte une coiffe 2 qui comprend
une surface inférieure plane définissant une surface de repassage destinée à venir
au contact du linge, la coiffe 2 étant accolée à une semelle chauffante 3 comprenant
une paroi inférieure sensiblement plane venant directement au contact de la coiffe
2, cette dernière étant collée sur la semelle chauffante 3 par un adhésif silicone.
[0064] La coiffe 2 est avantageusement constituée par une tôle en aluminium, d'une épaisseur
de l'ordre de 1,4 mm, recouverte d'émail sur sa face inférieure, et comporte une partie
avant, disposée devant l'axe transversal Y passant par le milieu de la coiffe 2, présentant
globalement une forme triangulaire avec une pointe à son extrémité avant et une partie
arrière, disposée derrière l'axe transversal Y, de plus grande largeur se terminant
par un bord arrière arrondi.
[0065] De manière préférentielle, la semelle chauffante 3 est constituée par une fonderie
en aluminium dans laquelle est noyé un élément chauffant constitué par une première
résistance électrique 31 blindée en forme de U, celle-ci s'étendant uniquement dans
une partie arrière de la semelle chauffante 3 surmontant la partie arrière de la coiffe
2 de manière à générer au niveau de la partie arrière de la coiffe 2 une zone dite
chaude où la température de la surface de repassage est la plus élevée.
[0066] L'alimentation électrique de la première résistance électrique 31 est régulée au
moyen d'un premier thermostat, avantageusement constitué par un relais piloté par
une carte électronique reliée à une sonde CTN (non représentés sur les figures) plaquée
sur un bossage 32 ménagé sur la partie arrière de la semelle chauffante 3.
[0067] La première résistance électrique 31 présente avantageusement une puissance comprise
entre 300 W et 600 W et le premier thermostat comprend une température de consigne
qui est réglable par l'utilisateur sur une plage avantageusement comprise entre 90°C
et 240°C, et préférentiellement comprise entre 110°C et 200°C, cette température de
consigne du premier thermostat correspondant à la température en un point A situé
dans la zone chaude de la surface de repassage, à proximité du centre de la coiffe
2.
[0068] A titre d'exemple, la semelle chauffante 3 pourra être réalisée par moulage dans
une fonderie en alliage d'aluminium présentant une masse de l'ordre de 175 g qui est
surmoulée sur une résistance électrique blindée d'une puissance de l'ordre de 450
W.
[0069] La semelle chauffante 3 comporte, en regard de la partie avant de la coiffe 2, une
partie avant démunie d'élément chauffant, cette partie avant comprenant une ouverture
30 traversante limitant l'échange thermique s'effectuant par conduction entre la semelle
chauffante 3 et la coiffe 2 et générant ainsi, dans la partie avant de la coiffe 2,
une zone dite froide où la température de la surface de repassage est plus faible
que dans la zone chaude située dans la partie arrière de la coiffe.
[0070] Dans l'exemple illustré sur les figures, l'ouverture 30 présente une forme générale
triangulaire, épousant la forme de la partie avant de la coiffe 2, dont la largeur
représente au moins 65% de la largeur de la coiffe 2. L'ouverture 30 comporte de plus,
au niveau de son extrémité arrière, deux excroissances s'étendant de part et d'autre
de l'extrémité avant arrondie de la première résistance électrique 31.
[0071] Conformément à la figure 3, le fer à repasser 1 comporte également un corps chauffant
4 qui est rapporté sur la semelle chauffante 3, ce corps chauffant 4 étant préférentiellement
constitué par une fonderie en aluminium dans laquelle est noyé un élément chauffant
constitué par une deuxième résistance électrique 41 blindée en forme de U, présentant
également une puissance avantageusement comprise entre 300 W et 600 W.
[0072] Le corps chauffant 4 est disposé au dessus de l'ouverture 30 et présente un contour
de forme générale triangulaire épousant la forme générale de l'ouverture 30, le corps
chauffant 4 comportant un bord périphérique comprenant six orifices de fixation 40
destinés à recevoir des vis inox venant se fixer sur six plots de fixation 33 ménagés
sur la semelle chauffante 3, en bordure de l'ouverture 30, un joint d'étanchéité 5
en silicone étant avantageusement disposé entre le corps chauffant 4 et la semelle
chauffante 3.
[0073] Comme on peut le voir sur les figures 3 et 4, le corps chauffant 4 comporte une face
supérieure sur laquelle fait saillie une paroi périphérique 42 qui délimite latéralement
un espace comprenant une chambre de vaporisation 43, de type à vaporisation instantanée,
la chambre de vaporisation 43 étant disposée à l'aplomb de la zone froide de la surface
de repassage et étant fermée à son extrémité supérieure par un couvercle 6 qui vient
reposer sur le bord supérieur de la paroi périphérique 42.
[0074] A titre d'exemple, le corps chauffant 4 pourra être réalisé par moulage dans une
fonderie en alliage d'aluminium présentant une masse de l'ordre de 175 g qui est surmoulée
sur une résistance électrique blindée d'une puissance de l'ordre de 450 W, le couvercle
6 étant réalisé dans une fonderie en alliage d'aluminium présentant une masse de l'ordre
de 80 g.
[0075] Le couvercle 6 supporte un deuxième thermostat 60 fixé sur un plot 44 faisant saillie
dans la chambre de vaporisation 43 et traversant le couvercle 6, le deuxième thermostat
60 étant relié à la deuxième résistance électrique 41 pour réguler la température
de la chambre de vaporisation 43 autour d'une température de consigne fixe, non réglable
par l'utilisateur, légèrement supérieure à 100°C et préférentiellement de l'ordre
de 105°C.
[0076] Le deuxième thermostat 60 est avantageusement réalisé au moyen d'un thermostat mécanique
de type bilame, la précision requise pour la régulation en température du corps chauffant
4 étant moins importante que celle requise pour la régulation en température de la
semelle chauffante 3.
[0077] Le couvercle 6 comporte un raccord 61, lequel est connecté à un tuyau de vapeur,
non représenté sur les figures, qui est intégré dans le conduit 101 reliant la base
100 génératrice de vapeur au fer à repasser 1, ce raccord 61 permettant d'alimenter
la chambre de vaporisation 43 avec la vapeur produite par la cuve 102.
[0078] Conformément aux figures 4 à 6, le raccord 61 débouche dans la chambre de vaporisation
43 au niveau d'un point d'injection 45 à partir duquel la vapeur s'échappe au travers
d'un dispositif de séparation des condensats, ce dernier comprenant une première canalisation
43A s'étendant en forme de spirale autour d'un volume central circulaire où fait saillie
le plot 44 et une deuxième canalisation 43B communiquant avec ce volume central par
une ouverture latérale 43C. La deuxième canalisation 43B s'étend à l'extérieur de
la première canalisation 43A et présente une forme telle que le flux de vapeur effectue
un virage à 180° en passant de la première canalisation 43A à la deuxième canalisation
43B par l'ouverture latérale 43C. La deuxième canalisation 43B s'étend ensuite en
direction de l'extrémité avant du corps chauffant 4 où elle communique avec deux passages
46 traversant le corps chauffant 4 pour déboucher sur la face inférieure du corps
chauffant 4, dans une chambre de diffusion 7 de vapeur ménagée dans l'ouverture 30
de la semelle chauffante 3, entre la chambre de vaporisation 43 et la coiffe 2.
[0079] Comme on peut le voir sur les figures 3 et 7, la chambre de diffusion 7 permet d'alimenter
en vapeur un premier groupe 21 de trous 20 de sortie de vapeur situés principalement
dans la partie avant de la coiffe 2, dans la zone froide de la surface de repassage,
et un deuxième groupe 22 de trous 20 de sortie de vapeur disposés dans la partie arrière
de la coiffe 2, dans la zone chaude de la surface de repassage. Les trous 20 de sortie
de vapeur du premier groupe 21 sont majoritairement disposés directement en regard
de la chambre de diffusion 7 de sorte que la vapeur diffusée par ces trous ne vient
pas au contact de la semelle chauffante 3 et n'est pas réchauffée par cette dernière
avant d'être diffusée à l'extérieur de la coiffe 2.
[0080] De manière préférentielle, les trous 20 de sortie de vapeur du premier groupe 21
sont répartis sur toute la surface de la coiffe 2 surmontée par l'ouverture 30 de
manière à diffuser de la vapeur sur une largeur correspondant au moins à 65% de la
largeur de la coiffe 2.
[0081] Les trous 20 de sortie de vapeur du deuxième groupe 22 sont quant à eux alimentés
de manière indirecte, par le biais de canaux de distribution 47 ménagés sur la partie
arrière de la coiffe 2 au niveau desquels la vapeur est réchauffée avant d'être diffusée
à l'extérieur de la coiffe 2.
[0082] Le fonctionnement d'un tel appareil de repassage et les avantages procurés par une
telle construction vont maintenant être décrits.
[0083] Au démarrage de l'appareil, la cuve 102 est chauffée et l'eau qu'elle contient est
amenée à ébullition, la vapeur sous pression produite par la cuve 102 étant transmise
au travers du conduit 101 vers le fer à repasser 1. Lors de cette transmission de
la vapeur au travers du conduit 101, la température de la vapeur s'abaisse de sorte
que des condensats se forment dans le flux de vapeur arrivant dans le fer à repasser
1.
[0084] Les condensats les plus gros sont éliminés lors du passage du flux de vapeur dans
la chambre de vaporisation 43. En effet, l'écoulement de la vapeur au travers des
première et deuxième canalisations 43A, 43B permet de séparer les condensats de la
vapeur d'eau, le changement brutal de direction du flux de vapeur s'établissant à
l'entrée de la deuxième canalisation 43B permettant de séparer les condensats du flux
de vapeur et de les retenir dans le volume central. De plus, l'augmentation brutale
de la section de passage s'établissant au niveau du volume central de la chambre de
vaporisation 43 permet d'abaisser la vitesse du flux de vapeur et de recueillir par
gravité, dans le fond du volume central, les condensats transportés sous forme de
grosses gouttes ou sous forme de film liquide entrainé sur les parois de la chambre
de vaporisation 43 par l'écoulement de la vapeur.
[0085] Ces condensats sont alors progressivement vaporisés par la chambre de vaporisation
43, l'énergie dépensée pour vaporiser les condensats présentant l'avantage de contribuer
à abaisser la température de la chambre de vaporisation 43 et d'éviter ainsi qu'elle
ne soit surchauffée par le flux thermique produit par la semelle chauffante 3 lorsque
la température de consigne de cette dernière est supérieure à 200°C. A l'inverse,
lorsque la température de consigne du premier thermostat est faible, proche de 100°C,
la présence de la deuxième résistance électrique 41, et sa régulation par le deuxième
thermostat 60, permettent de maintenir la température de la chambre de vaporisation
43 à une température proche de 105°C permettant de vaporiser progressivement les condensats
recueillis dans le volume central.
[0086] Une telle construction de la chambre de vaporisation 43 permet d'obtenir une vapeur
en sortie de la chambre de vaporisation 43 chargée uniquement en microgouttelettes
d'eau, cette vapeur passant au travers des passages 46 pour être délivrée dans la
chambre de diffusion 7 ménagée au dessus de la partie avant de la coiffe 2.
[0087] La chambre de diffusion 7 étant éloignée de la zone chaude de la coiffe 2, la vapeur
s'y trouvant est diffusée au travers des trous 20 de sortie de vapeur du premier groupe
21 avec un titre d'humidité élevé, c'est-à-dire en étant chargée en microgouttelettes
d'eau liquide qui se déposent sur le tissu en train d'être repassé.
[0088] On obtient ainsi une très bonne humidification du linge par la vapeur issue des trous
20 de sortie de vapeur ménagés dans la partie avant de la coiffe 2.
[0089] En particulier, une telle construction permet d'établir un fort gradient thermique
entre un point B situé dans la zone froide de la surface de repassage et le point
A situé dans la zone chaude de la surface de repassage, grâce à une géométrie qui
permet de limiter le flux de chaleur entre le centre de la coiffe 2, soumis directement
à la chauffe de la semelle chauffante 3, et la partie avant de la coiffe 2. En effet,
l'ouverture 30 ménagée dans la semelle chauffante 3 permet de limiter à environ 18
W le flux de chaleur maximum pouvant passer par conduction au travers des bords périphériques
de la semelle chauffante 3 qui bordent latéralement l'ouverture 30, lorsque le point
A de la coiffe 2 est à une température de 180°C.
[0090] Ainsi, la température de la semelle chauffante 3, et donc de la partie arrière de
la surface de repassage, peut être régulée autour d'une température de consigne pouvant
atteindre plus de 240°C, tout en conservant une température dans la partie avant de
la surface de repassage, et en particulier au voisinage du point B, de l'ordre de
100°C, la température de la surface de repassage pouvant éventuellement atteindre
une température maximale de l'ordre 130°C sur la zone périphérique où la coiffe 2
est en contact avec les bords périphériques de la semelle chauffante 3 qui bordent
l'ouverture 30.
[0091] La vapeur, à fort taux d'humidité, émise par les trous 20 de sortie de vapeur du
premier groupe 21 peut donc se condenser rapidement dans l'épaisseur du linge, permettant
l'obtention de meilleures performances de repassage, cette condensation dans le linge
étant favorisée par la faible température de la surface de repassage proche de 100°C
au voisinage des trous 20 de sortie de vapeur du premier groupe 21 qui évite de surchauffer
le linge.
[0092] Grâce à cette répartition thermique et à la vapeur diffusée à une température proche
de la condensation, les performances de défroissage des tissus nécessitant une température
de repassage élevée, tels que le lin ou le coton, sont améliorées.
[0093] De plus, lorsque le fer à repasser est déplacé vers l'avant, la zone du linge précédemment
humidifiée par les trous 20 de sortie de vapeur de la zone froide de la surface de
repassage se trouve alors asséchée par la partie arrière de la surface de repassage
qui présente une température plus élevée permettant d'obtenir de très bonnes performances
de repassage.
[0094] Lorsque la température de consigne de la surface de repassage est de l'ordre de 100°C,
la température de la partie avant de la coiffe 2 reste supérieure à 90°C grâce à l'échange
thermique s'établissant par rayonnement avec le corps chauffant 4, par convection
au travers de la vapeur, ou par conduction avec la partie de la semelle chauffante
3 bordant l'ouverture 30, ce qui est suffisant pour éviter à la vapeur de se condenser
directement sur la coiffe 2 en créant un mouillage du linge par capillarité qui générerait
un temps de séchage trop important.
[0095] Enfin, la vapeur émise par le deuxième groupe 22 de trous 20 de sortie de vapeur
présente l'avantage d'avoir un taux d'humidité plus faible que celui de la vapeur
émise par le premier groupe 21, du fait du réchauffement de la vapeur s'effectuant
lors de sa diffusion au travers des canaux de distribution de la semelle chauffante
3, de sorte que l'émission de la vapeur par ces trous ne vient pas contrarier l'assèchement
du linge par la partie arrière de la coiffe 2. A l'inverse, la présence des trous
20 de sortie de vapeur du deuxième groupe 22 permet d'améliorer l'efficacité du fer
à repasser lorsque seule la partie arrière de la coiffe 2 est utilisée pour repasser
une zone particulière du linge sur laquelle le fer à repasser 1 est déplacé uniquement
vers l'arrière.
[0096] La figure 8 illustre un sous-ensemble d'un fer à repasser selon un deuxième mode
de réalisation de l'invention.
[0097] Ce sous-ensemble se différencie du fer à repasser précédemment décrit pour le premier
mode réalisation en ce que la surface de repassage est constituée directement par
une face inférieure plane de la semelle chauffante 3, le fer à repasser ne comportant
pas de coiffe rapportée sous la semelle chauffante 3.
[0098] Dans ce mode de réalisation, la semelle chauffante 3 comporte, dans la partie avant
de la surface de repassage, une zone 34 où l'épaisseur de semelle chauffante 3 est
amoindrie, cette zone 34 étant située en lieu et place de l'ouverture traversante
prévue dans le premier mode de réalisation et représentant avantageusement au moins
65% de la surface de la partie avant de la surface de repassage.
[0099] La zone 34 où l'épaisseur de la semelle chauffante 3 est amoindrie forme une cavité
dans la partie supérieure de la semelle chauffante 3 qui est fermée dans sa partie
supérieure par le corps chauffant 4 et constitue avec ce dernier la chambre de diffusion
de vapeur 7, la zone 34 de la semelle chauffante étant munie de trous de sortie de
vapeur 20.
[0100] Le fonctionnement du fer à repasser selon ce deuxième mode de réalisation est similaire
à celui décrit pour le premier mode de réalisation, l'épaisseur amoindrie de la semelle
chauffante 3 au niveau de la zone 34 permettant de limiter le transfert thermique
par conduction au travers de la semelle chauffante 3 entre la zone chaude, située
dans la partie arrière de la surface de repassage, et la zone froide, située dans
la partie avant de la surface de repassage.
[0101] Les figures 9 à 11 illustrent un sous-ensemble d'un fer à repasser selon un troisième
mode de réalisation de l'invention.
[0102] Ce fer à repasser se différencie du fer à repasser décrit dans le premier mode de
réalisation uniquement en ce qu'il comporte, en plus de tous les éléments décrits
pour le premier mode de réalisation, un collecteur 8 disposé en travers de l'ouverture
30 de la semelle chauffante 3.
[0103] Ce collecteur 8 est mécaniquement solidaire du corps chauffant 4 et présente des
dimensions légèrement inférieures à celles de l'ouverture 30 de manière à prendre
place dans l'ouverture 30 sans être en contact avec la semelle chauffante 3.
[0104] Le collecteur 8 est avantageusement réalisé par emboutissage d'une tôle d'acier inox
ou d'alliage d'aluminium sertie sur des picots faisant saillie sur la face inférieure
du corps chauffant 4, le collecteur 8 comportant préférentiellement un orifice 80
d'échappement en regard de chaque trou 20 de sortie de vapeur du premier groupe 21
afin de pré-orienter le flux de vapeur en direction de ces derniers.
[0105] Un tel collecteur 8 permet de limiter encore les échanges thermiques s'établissant
entre le flux de vapeur et la semelle chauffante 3, ce qui permet d'abaisser encore
la température de la vapeur à la sortie des trous 20 de sortie de vapeur du premier
groupe 21, pour une plus grande humification du linge et une meilleure performance
de repassage.
[0106] Les figures 12 et 13 illustrent un sous-ensemble coiffe/semelle chauffante/corps
chauffant d'un fer à repasser selon un quatrième mode de réalisation de l'invention.
[0107] Conformément à ces figures, le fer à repasser selon ce mode de réalisation se différencie
du fer à repasser selon le premier mode de réalisation à la fois par la présence d'un
collecteur 8 en travers de l'ouverture 30 de la semelle chauffante 3 et par la forme
de la coiffe 2.
[0108] Dans ce mode de réalisation, le collecteur 8 est muni d'orifices 80 d'échappement
qui permettent, tout comme pour le troisième mode de réalisation précédemment décrit,
de pré-orienter le flux de vapeur en direction des trous 20 de sortie de vapeur du
premier groupe 21 pour limiter les échanges thermiques s'établissant entre le flux
de vapeur et la semelle chauffante.
[0109] Le fer à repasser comporte, en outre, une coiffe 2 qui présente la particularité
de posséder une zone en creux 23 dans sa partie avant au niveau de laquelle la coiffe
2 comporte un plan qui est en retrait de l'ordre de 2 à 5 mm par rapport au plan de
repassage de la coiffe 2 venant au contact du linge.
[0110] Conformément à la figure 11, la zone en creux reçoit une partie des trous 20 de sortie
de vapeur du premier groupe 21 formant ainsi une cavité située entre la coiffe 2 et
le linge à repasser dans laquelle de la vapeur issue de la chambre de vaporisation
43 est diffusée.
[0111] Une telle zone en creux 23 permet, en limitant l'échange thermique s'effectuant entre
la coiffe 2 et le linge, d'améliorer encore l'humidification du linge, la vapeur diffusée
dans la cavité venant se condenser de manière plus importante dans le linge du fait
de la plus faible température de ce dernier.
[0112] Bien entendu, l'invention n'est nullement limitée aux modes de réalisation décrits
et illustrés qui n'ont été donnés qu'à titre d'exemples. Des modifications restent
possibles, notamment du point de vue de la constitution des divers éléments ou par
substitution d'équivalents techniques, sans sortir pour autant du domaine de protection
de l'invention.
[0113] Ainsi, dans une variante de réalisation non représentée, la coiffe pourra comporter
uniquement le premier groupe de trous de sortie de vapeur et être démunie du deuxième
groupe de trous de sortie de vapeur.
[0114] Ainsi dans une variante de réalisation non représentée, la cuve pour la production
de vapeur pourra être embarquée directement dans le fer à repasser et/ou être constituée
par une chambre de vaporisation instantanée.
[0115] Ainsi dans une variante de réalisation non représentée, l'élément chauffant pourra
être réalisé par un élément chauffant plat sérigraphié.
[0116] Ainsi dans une variante de réalisation non représentée, la température de consigne
du deuxième thermostat pourra être réglée de façon automatique par une unité de contrôle
en fonction de la température de consigne du premier thermostat ou en fonction de
la mesure de la température de la semelle chauffante.
1. Fer à repasser (1) comportant une surface de repassage, une semelle chauffante (3)
destinée à chauffer la surface de repassage et une chambre de vaporisation (43), la
semelle chauffante (3) comprenant une première résistance électrique (31) disposée
à l'aplomb d'une zone dite chaude de la surface de repassage, la chambre de vaporisation
(43) étant ménagée dans un corps chauffant (4) comprenant une deuxième résistance
électrique (41), la chambre de vaporisation (43) étant disposée à l'aplomb d'une zone
dite froide de la surface de repassage comportant des trous (20) de sortie de vapeur,
les trous (20) de sortie de vapeur étant alimentés par une chambre de diffusion (7)
de vapeur ménagée à l'extérieur de la chambre de vaporisation (43), dans une cavité
formée entre la chambre de vaporisation (43) et la zone froide de la surface de repassage,
caractérisé en ce que l'ensemble de la surface de repassage est porté par une face inférieure d'une coiffe
(2), en un seul morceau, qui est rapportée sous la semelle chauffante ou par une face
inférieure de la semelle chauffante (3).
2. Fer à repasser (1) selon la revendication 1, caractérisé en ce que la surface de repassage est constituée par la face inférieure de la coiffe (2) et
en ce que la semelle chauffante (3) comporte, en regard de la zone froide, une ouverture (30)
qui est au moins partiellement masquée par la coiffe (2).
3. Fer à repasser (1) selon la revendication 1, caractérisé en ce que la surface de repassage est constituée par une face inférieure de la semelle chauffante
(3) et en ce que ladite semelle chauffante (3) présente en regard de la zone froide, ou entre la zone
froide et la zone chaude, une partie (34) où son épaisseur est amoindrie par rapport
à son épaisseur en regard de la zone chaude.
4. Fer à repasser (1) selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que le corps chauffant (4) et la semelle chauffante (3) sont réalisés dans deux pièces
distinctes et en ce que le corps chauffant (4) est rapporté sur la semelle chauffante (3).
5. Fer à repasser (1) selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que la zone chaude de la surface de repassage est définie comme la plus petite surface
convexe fermée dans laquelle s'inscrit la projection orthogonale de la première résistance
électrique (31) et en ce que la chambre de diffusion (7) de vapeur est située à l'extérieur du volume balayé par
la zone chaude de la surface de repassage lorsque cette dernière est déplacée dans
un plan perpendiculaire à la surface de repassage.
6. Fer à repasser (1) selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que l'alimentation de la première résistance électrique (31) est régulée au moyen d'un
premier thermostat.
7. Fer à repasser (1) selon la revendication 6, caractérisé en ce que la température de consigne du premier thermostat est réglable par l'utilisateur.
8. Fer à repasser (1) selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce que l'alimentation de la deuxième résistance électrique (41) est régulée au moyen d'un
deuxième thermostat (60) dont la température de consigne est comprise entre 100°C
et 135°C.
9. Fer à repasser (1) selon la revendication 8, caractérisé en ce que la température de consigne du deuxième thermostat (60) n'est pas réglable par l'utilisateur.
10. Fer à repasser (1) selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que la zone froide est disposée sur la moitié avant de la surface de repassage et en ce que la zone chaude est disposée sur la moitié arrière de la surface de repassage.
11. Fer à repasser (1) selon l'une quelconque des revendications 1 à 10, caractérisé en ce que la zone chaude de la surface de repassage comporte des trous (20) de sortie de vapeur.
12. Fer à repasser (1) selon l'une quelconque des revendications 1 à 11, caractérisé en ce que le corps chauffant (4) est couplé mécaniquement à la semelle chauffante (3) par des
points de fixation disposés en bordure de la cavité formant la chambre de diffusion
(7).
13. Fer à repasser (1) selon la revendication 12, caractérisé en ce qu'un joint d'étanchéité (5) est disposé entre le corps chauffant (4) et la semelle chauffante
(3).
14. Fer à repasser (1) selon l'une quelconque des revendications 1 à 13, caractérisé en ce qu'il comporte un collecteur (8) se positionnant dans la chambre de diffusion (7), le
collecteur (8) comportant un orifice (80) en regard de chacun des trous (20) de sortie
de vapeur de la zone froide de la surface de repassage.